Quand Cyann arriva sur la plate forme en grimaçant du fait de la douleur que sa jambe lui infligeait après cet effort, elle resta allongée à plat dos sur la fine couche de glace pour souffler un peu. Pour rien au monde elle naurait montré à Sabifax que sa jambe lui faisait encore mal sinon, il naurait pas voulu quelle reste seule dans son chez elle insolite et si peu confortable pour une « demi infirme »comme il se plaisait à l'appeler. Et encore y'avait du progrès... Elle serra ses poings à en faire blanchir les phalanges rien quà ce surnom. Lorsquelle se releva, elle saccouda souriante à la balustrade et regarda où en était Sabifax. Mais bien loin de la suivre sur léchelle de corde, il était déjà retourner près de sa monture et faisait mine de partir. La jeune femme sentit comme un pincement en sa poitrine, déjà quil avait fait la gueule tout le long du trajet ! Et maintenant voilà quil partaît sans même lui dire au revoir. Elle qui se faisait une telle jolie de lui faire découvrir son chez elle. Quelle mouche lavait piqué ? Elle fronça les sourcils en se remémorant ce quelle avait pu dire ou faire qui aurait blessé le jeune homme. Sans doute avait elle encore gaffé
Alors que le juge séloignait, elle cria par dessus les arbres enneigés
Sabifax !
Mais, il ne se retourna pas. Elle plissa les yeux pour suivre le point noir de la silhouette du juge et souffla sur les branches du majestueux chêne.
Au revoir
Sabifax
au revoir
Soleil Noir
Elle soupira puis fit demi tour et poussa la porte de la chaumine, glaciale. Elle commença par aller chercher quelques bûches et bientôt un grand feu ronfla dans lâtre.
Le lendemain
Cest une Cyann fourbue qui sétait endormie toute habillée que le sommeil était venu cueillir à la nuit tombante. Dans son état, il ne fit pas si facile à la jeune femme de remonter les provisions même avec le système de poulies. Elle sétait aussi occupé des chevaux. Son ventre la tiraillait ce matin faute davoir dîner. Elle se prépara donc un petit déjeuner copieux. Mais les courbatures étaient bel et bien là
preuve quelle avait sans doute forcer trop tôt sur sa jambe, chevaucher , grimper, porter
. Enfin, aujourdhui elle pouvait ne rien faire ou pas loin et ceux pendant quelques jours. Elle serait de nouveau dattaque dici à ce que les vivres viennent à manquer. Elle sinstalla donc confortablement dans son fauteuil préféré, un vieux modèle avec son velours cramoisi un peu raté ci et là. Elle plongea son regard océan dans les flammes du feu qui craquait de temps à autre dans la cheminée. Elle voulait se détendre
elle aurait dû se détendre
et pourtant
une pensée obstinée dansait lancinante dans son esprit
.
Et voilà Cyann tas encore tout fait foiré regarde werlik comme il a pris ses jambes à son cou jeune juge en bois brut ! Encore un que tas traumatisé
Cyann ne répondit même pas à la voix dOma qui résonnait dans sa tête. Cétait avouer que ça la touchait. Elle finit par se lever et aller chercher un petit coffre quelle ouvrit et en sortit une liasse de parchemins. Elle voulait en avoir le cur net. Elle les sortit tous et les posa sur ses genoux puis remonta son châle couleur de ciel dété et se plongea dans la lecture da la toute première lettre de cette correspondance
enfon nonla toute première était égarée... ZEle lui avait interdit de l'appocher, il lui avait écrit encore et encore. Une fissure était apparut dans sa réponse. la troubadour gardait toujours les brouillons des tonnes de brouillons en somme. C'est qu'elle trouvait toujours à redire, cherchant toujours le mot juste, la phrase harmonieuse, le point d'équilibre, le point de non retour. Ainsi, à relire cette série de courrier, l'on retraçait une histoire .... une chance pour vous lecteurs anonymes ... car il a bien peu de chances que cette correspondance privée enfermé au fond d''un coffre fermé à clef ne tombe sou un autre regard que celui de leurs auteurs ...
Citation:Cher Sabifax,
Je voulais vous dire ...
alors pourquoi ne l'ai je point fait me direz vous ?
Peut-être que si vous parliez moins ... mais non ! J'adore que vous soyez bavard sans être pour autant oiseux. C'est là une grande qualité. je ne vous en fait donc point le reproche, tout au contraire. Un homme qui parle c'est une perle de nacre.
Je voulais vous dire ...
Dans l'histoire que j'ai racontée, celle du vieux sabot, vous vous souvenez pour le concours "la lorraine en mots", vous n'êtes pas que ce surnom de jolot que j'ai aussi attribué à l'époux aimé de la lorène, non... vous êtes en faites la source d'inspiration de poème lui-même, vous et la lorrain,e il va sans dire, et je vous en remercie. Et sans aucun doute la lorraine et vous êtes solidement attachés dans mon esprit. Vous souvenez vous de cette question que je vous ai posé : quand je vous dit Lorraine à quoi pensez vous ? Et vous m'avez fort gentiment répondu. C'est de vous que vient cette idée que la terre aimée, c'est avant tout des odeurs et des petites histoires, celle des gens de tous les jours, ce qui fait notre quotidien en somme...
Je voulais vous dire ...
C'est en écrivant ce poème que j'ai réalisé que je m'étais attachée à la Lorraine bien davantage que je en le croyais et d'une façon si différente de ma terre natale ... qu'il me serait bien plus difficile de la quitter cette terre que je ne l'avais imaginé. Que ce serait un déchirement terrible et en même temps le conte livrait aussi la raison pour laquelle il me fallait fuir à tout prix cette Lorraine.
Je voulais vous dire ...
Je ne suis pas certaine encore de savoir tout fait ou en este de vostre propre histoire, vous êtes tout à la fois lumineux et sibyllin (non pas si vilain, sibyllin!) mais, je sais, et j'ai toujours su où en est la mienne. J'ai bien essayé d'être sage, de devenir raisonnable comme le commun des mortels. Toutefois, je dois reconnaitre être en échec total hier comme à ce jour. J'entends d'ici vostre sourire à ces mots. Et bien quoi ! Tout le monde n'a pas la vertu des femmes de marins parbleu ! Si mon coeur est déraison, ma raison est la plus belle de toute : Elle se prénomme Amour et rime avec toujours et calembours et jamais ne connait le doute. Tigre ou dragon ?
Jolot !
Je voulais vous dire ...
Qu'Aristote vous tienne en sa Sainte Garde,
Cyann, tout simplement.
Citation:
Chère Cyann,
C'est avec une grande surprise - décidément... - que j'ai trouvé votre courrier et que celui ci m'a beaucoup touché. Je dois vous avouer qu'y répondre m'est difficile. Les mots couchés sur ce papier que vous me livrez, me paraissent tellement intimes et à la fois, je ne suis pas sur de bien en saisir tout le sens ou la portée.
Vous me trouvez donc mystérieux sur mon histoire ? Je connais peu la votre, non plus. Vous savez que je n'aime point parler de moi. Mon histoire est à Vaudémont. Elle y est inscrite dans bien des lieux, mélanges de bonheur, de rires et aussi de souffrance. Vos questions me font plonger en arrière, dans mon passé. C'est drôle la vie, nous avons discuté et je dois avouer que certains évènements de ma vie ont commencé à poindre dans mon esprit. Je reçois votre courrier et je les sens revenir de plus belle. Oh! Vous n'y êtes pour rien et je ne vous en veux pas. je sais juste qu'il faut que je fasse attention à ce que je dis et ce que je fais. Vous m'avez troublé, et je ne sais trop comment réagir... C'est vrai que je suis un imbécile. Venant d'autres personnes, je l'aurai certainement mal pris. Mais que vous m'ayez fait comprendre que j'agis parfois sans raisonner, et je dois dire que ça m'a fait du bien...
Mais je vous interdis de me le dire publiquement! Ça ou tout autre surnoms dont vous voudriez bien m'affubler. J'ose espérer que rien de tel ne traversera votre esprit. Vous comprendrez que je serai alors obligé de m'en défendre.... ou de partir me cacher.
Chère Cyann, Est ce que je sens dans vos mots que vous hésitez à partir ou rester en Lorraine ? Je vous comprends très bien! L'attrait de la mirabelle est fort mais on sait très bien que plus on en abuse, plus on en redemande! C'est un cycle bien difficile à en sortir! un engrenage effrayant. Alors, méfiez-vous! Je vous aurai prévenue...
Et si vous attendiez un conseil de ma part, je dois vous avouer que vous êtes bien mal tombé. Le sevrage de mirabelle est loin d'être la spécialité de votre serviteur.
Et bien ma chère amie, l'encre commence à être bien sèche sur mon parchemin. Je vous remercie encore de votre lettre qui m'a beaucoup touchée tellement je la trouve empreinte de vous avec simplicité. Enfin, simplicité n'est peut-être pas le bon terme car parfois je ne vous trouve pas si simple. Autant des fois vous dites les choses sans détour, autant parfois j'ai peur que la troubadour n'y glisse un sens caché. Pardonnez moi si je me trompe, sachez que je n'ai point l'habitude de fréquenter des pouètes tel que vous. Je me demande même parfois si vous n'avez pas trop de talent pour mes simples capacités. Vous êtes une magicienne des mots, je ne suis qu'un spectateur admiratif qui vous remercie de le ravir de vos si captivants spectacles.
Qu'Aristote, dans sa bonté, vous protège et vienne combler tout vos rêves, tout simplement.
Sabifax de Beauregard.
Citation:
Cher Sabifax,
Je n'ai jamais voulu quitter la Lorraine. C'est de vous que je voulais m'éloigner ...
Cela a commencé en ce fameux jour ou j'ai croisé ce Beau regard. A peine vous avais je vu devant votre parterre d'auditeurs en action que je vous trouvais orateur tres doué avec de l'humour et des idées, une capacité d'écoute des autres, de compromis. Toute chose que j'apprécie chez un homme ou une femme. Je vous aurais bien fait la cour comme je vous l'ai déjà dit, j'étais subjuguée ... Mais une autre femme m'a dit que vous étiez marié, jeune père et très amoureux. J'ai donc tout simplement pris une bonne cuite ... et j'ai fais tenté de vous oublier. Puis nous nous sommes vus pour d'autres motifs, ce qui a fait ressortir chez vous des qualités que j'apprécie au plus haut point. Et... plutôt que de vous oublier ou de penser à vous comme je le devais... vous vous êtes mis bien malgré vos à occuper tout l'espace. Je me connais très bien ... je suis passionnée, je renonce rarement et mon coeur encore moins et je n'ai pas disons ... pensé que vous seriez capable de me repousser ... peut être me trompe-je ... peut être suis je présomptueuse... impétueuse c'est sur ! Toujours est-il que je devais lutter contre mes penchants naturels, vous éloigner de moi à tout prix ... pour ne pas nous faire souffrir, vous, moi , votre femme ... d'où votre surnom d'"imbécile", imbécile vous l'êtes oui ! De ne pas avoir compris tout cela de vous mesme ! L'attitude des femmes garde son mystère pour l'homme que vous êtes.
Comme vous êtes pour moi un puits de mystère bien attrayant ...
Mais voilà, maitresse d'un homme marié, je ne veux plus l'être pour l'avoir déjà été, longuement follement passionnément, amoureusement ! Mais, en ce bas monde il est bien plus facile de mourir et de ressuciter tel un Saint homme que de divorcer !
D'un simple attrait au départ, j'ai du renoncer à un homme dont j'étais follement éprise. Vous comprendrez aisément que je n'ai pas voulu me remettre en situation de revivre cela. Il m'a fallut tant de temps pour que cela soit supportable ...
Mais laissons là les brumes du passé ...les votres comme le miennes, je n'ai pas envie de vous rappeler vostre passé mais bien de vous inviter à marcher dans mon avenir, et de partager quelque aventure extraordinaire.
Et n'ayez point peur de mes talents, vous en avez d'autres qui me plaisent infiniment. Le simple fait de discuter avec vous est un plaisir rare.
Pardonnez moi de ne pas pouvoir être plus directe ... Seuls mes poèmes sont le reflet de mon âme sans les ... "barrières "qu'impose la société ... Et pardonnez-moi de ... enfin de toutes ces maladresses, je suis décidément incorrigible !
Que Sainte Boulasse guide vos pas vers la félicité,
Cyann, tout simplement
Citation:
Voilà ... ce sera mon tout premier et tout dernier poème pour vous je l'espère car, vous l'aurez compris, bien que vous soyez un imbécile , je ne souhaite pas vous revoir avant longtemps.
Adieu cher Sabifax et pardonnez moi si vous pouvez.
Cyann, tout simplement
Soupirs de soupirante
Je ne pense qu'à Toi
Mon doux, mon tendre,
Mon merveilleux amour,
Tu es là tout près de moi
Et tu ne penses qu'à elle
Ton doux, ton tendre,
Ton merveilleux amour.
Souffre l'absence,
Déchire la présence.
Quand mes larmes t'appellent,
Tu me prêtes ton épaule.
Je m'y épanche, coeur infidèle,
Et mon grand coeur s'emballe.
Je ressens ces moult frissons,
Cordes qui vibrent à l'unisson
Et signent l'ultime trahison
De mon amitié pour toi,
De ton amour pour elle.
Nos rires cristallins
s'envolent incertains
vers le toit du ciel
filant à tire d'ailes.
Je me sens si bien près de toi
Que j'en oublirai toutes les lois ;
Alors, je me dis et pourquoi pas
Cette plénitude à deux pas
Non pas pour ce jour là
Mais pour une vie d'amour !
Et des jeux d'enfants
Pour confondre le néant.
Alors se serre ton coeur
A vouloir mon bonheur
De ne pouvoir me l'offrir
En juste partage
Quel carnage ...
De trop d'amour souffrir !
Je soupire, je trésaille
Pris entre les cisailles
D'un épineux destin ...
Ma foy, fort taquin.
Il me faut vous fuir
Pour tout reconstruire
Là où ma liberté sera mère
d'un bonheur sur cette terre.
Laissez moi
Délaissez moi
Face à ma solitude
Ce serait sollicitude
Graine d'une amitié
Aujourd'hui impossible
Car trop terrible
Mais qui sait ?
Un jour nouveau
J'aimerai.
Cyann, tout simplement
Citation:
Chère Cyann,
Décidément vous me gâtez de surprise ou pour ne pas dire autrement, vous me faîtes sentir bien imbécile - Vous n'avez nul besoin d'insister encore et toujours sur ce point là, je vous assure. Ne pourriez vous pas m'écrire des lettres plus simples ? Telle des 'Mon cher ami, je suis dans une belle ville Lorraine, il fait beau et je vais bien...' Je pourrai alors plus aisément vous répondre des banalités à demi intéressante ' Ma chère Cyann, je suis heureux d'avoir de vos nouvelles. Je vais bien. Aujourd'hui j'ai cueilli deux pommes au verger et j'en ai mangé une...'. Ne serait ce pas plus simple ?
Vos lettres me font bien voir à quel point je suis, encore une fois, aveugle. Mais très chère Cyann, pensez vous que j'accepterai de faire souffrir des êtres qui me sont chers ? Oh non, jamais... La simple pensée de la souffrance que je pourrai infliger aux autres, surtout en amour, m'est insuportable. Me voyez vous vraiment en bourreau ?
Cyann, la troubadour, la poétesse... Les mots sont votre arme et vous les maniez avec aisance, si habillement. Le langage est une arme redoutable entre vos lèvres. Je me retrouve sans défense devant vous. Je me rends compte que vos lettres me sont comme des pièges dorés. Oh bien, sur il me plait de recevoir ces parchemins avec ce ruban bleu et de reconnaitre votre belle écriture dessus. Mais en vous répondant, j'entre ainsi dans un jeu sans trop savoir ou il va m'entrainer ni comment en sortir. Faudrait-il encore que je veuille ou puisse en sortir...
Cyann...mais voila, je reçois votre troisième lettre, maintenant que je l'ai lut, c'est celle que je redoutais par dessus tout.
J'avais commencé à vous écrire la veille et je m'accordais une nuit de repos, n'osant poser une question dont je craignais la réponse. Mais ce matin, votre lettre à mon réveil ne m'a pas laissé avec le sourire. Ce que j'ai écrit la veille n'a plus maintenant aucun sens à mesure que je lis votre lettre d'adieu. Ainsi, je ne recevrai plus de vos si beaux rubans bleus...
Vous pardonnez ? Mais de quoi vous pardonnerai je ? Vous ne me devez rien... Je vais retenir de notre rencontre qu'elle a été un cadeau du destin, je me rappellerai toujours votre rire, vos joues qui prennent si facilement la couleur des coquelicots et vos airs parfois taquins, parfois enjoués.
Il ne me reste plus qu'à fermer les yeux et vous imaginer sur les routes verglacés, vous éloigner de la Lorraine et que plus jamais je ne vous croiserai. Je n'arrive pas à m'y résoudre. N'y-a-t-il pas d'autres solutions, Cyann ? Laissez moi y penser... Tenez! je pourrai vous montrer tout mes défauts!!! Et croyez moi j'en ai plus qu'il en faut. Oh, je sais que je ne peux pas vous donner ce que vous désirez et que je ne peux pas exiger de vous que vous restiez...
Cyann, je ne veux pas vous convaincre à tout prix de ne pas partir. Je respecte trop votre liberté pour ça. Mais vous m'avez écrit dans votre première lettre que vous étiez attaché à la Lorraine... mais sachez, dame Cyann, que c'est tout à fait réciproque. Ne sentez vous pas que la Lorraine s'est aussi attachée à vous ?
Voila, c'est avec les yeux rougis que je termine cette lettre... je me doute que je ne recevrai pas de réponse. Peut-être avez vous déjà décidé de ne pas la lire et elle partira directement entretenir le feu qui réchauffe votre chambre. La vie est peut-être ainsi faite, qu'on ne peut parfois entrevoir d'amitié ou espérer de belles histoires avec certaines personnes. Je ne vous en veux point, je vous comprends mais je ne vous cacherai pas que j'en suis fort peiné. J'ai un énorme regret... celui, presque risible, de vous avoir demandé pourquoi j'étais un imbécile....
Sabifax de Beauregard.
Un courrier manquait
ou pouvait il bien être ? la blonde ne sen formalisa pas, elle connaissait lhistoire
Citation:
Très cher Sabifax,
Un autre « piège dorée » dune plume vipèrerine enfin si cest comme ça que vous me percevez, du moins notre séparation nen sera que plus aisée. Vous croyez sans doute que tout cela nest que des mots � je mesure combien vous vous trompez, combien finalement nous nous connaissons peu.
Je sais que je vous prive probablement dune amitié que vous désiriez. Mais, je ne puis vous loffrir. Le sort en est jeté. Croyez que je suis la toute première à désirer quil en soit autrement. Je nai aucune idée de la raison de cette foule de sentiments tempétueux qui magitent à votre contact et ne souhaite que leur disparition pour notre Salut. Ou plutôt non, je mens en disant cela et vous le savez comme moi. Je formule juste le vu que la vie soit autre quelle nest et que vous soyez vous aussi libre. Je sais que je ne devrais pas penser et cela mest insupportable. Peut-être vous fais-je ainsi leffet dune de ces vieilles harpies au cur desséché et sans doute avez-vous raison. Je ne dois vouloir que le bonheur des êtres que jaime et vous en faite partie.
Cest parce que je ne désire rien plus que vostre compagnie que je vous demande de me la refuser si ce nest par amitié pour moi, par amour pour vous même et vostre famille.
Je ne quitte pas la Lorraine pour vous quitter. Je tenterai de rester en Lorraine malgré vous, ou plutôt malgré mes sentiments pour vous, malgré ma propre propension à ne pas savoir lutter contre ce genre demportements stupides. Je vous demande de .. disons de nous éviter un moment, le temps quil me faudra pour ne plus penser à vous comme il mest interdit de le faire.
Nous nous croiserons sans doute lors dévènements publics, je tiens juste à éviter de me retrouver seul à seul avec vous. Promettez-le moi je vous en prie, je ne saurai vous résister, je ne sais pas me résister, je le sais et je ne veux plus souffrir ou du moins, vainement, sans espoir.
Et si vous croyez que je me rends pas compte de la vanité de cette démarche vous vous trompez une fois de plus ! Je tente par ce moyen de mettre un terme à ce quelque chose de fou qui caracole là au fond de moi. Je me connais très bien.
Si je trouvais la force, je partirai pour nous laisser de l�air. Ou peut-être trouverai je la sagesse et loubli ? Grandir enfin� Ou plus simplement, peut-être trouverai-je enfin lamour avec un homme, un amour partagé avec un homme libre lui aussi. Qui sait ce quAristote nous réserve ?
Pardonnez-moi davoir troublé votre vie. Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
Et puisque vous lavez appelé de vos vux, plus de lettre au ruban assassin.
Cyann, tout simplement
Citation:
Chère Cyann, tout simplement
J'ai passé ma journée au verger et alors que la nuit est couchée, je vous écris du coin du feu brûlant. Je viens aussi d'essuyer les pires insultes concernant la constitution votée, des menaces de mort aussi. Ça encore je le supporte, mais même mes gouts pour le choix des couleurs m'ont été reprochés. Suis je donc si mauvais ? Ma tête risque-t-elle d'être accrochée sur un poteau à cause d'une couleur. Avouez que mon histoire serait risible...
Pour en venir au but de ma lettre, je crains que vous m'ayez bien mal compris. Je n'aurai jamais osé vous traiter de langue de vipère. Je vous en prie, détestez l'imbécile que je suis si vous le voulez mais ne m'infliger pas le tourment de me préter une mauvaise image de vous. Cyann, Comment pourrai je penser que vous êtes une harpie caquetante qui ne laisse que désolation sur son passage ? Non Cyann, le piège dorée est plutôt celui des sirènes attirant les marins par leur chant ensorcelant. Douée d'un talent exceptionnel, certes vous l'êtes... Vos mots qui dansent et votre rire sont captivants, nullement malicieux ou assassins.
Oui, je me sens blessé d'être privé de votre amitié aristotélicienne. J'ai fait l'erreur de ne pas la croire impossible. Vous me proposez de la fuir comme un lache, alors que je suis venu à vous sans arrière pensée. Je n'ai nul cherché à vous séduire. Ainsi, puisque vous me le demandez et, dans l'espoir qu'un jour vous me l'accordez, je vais entendre votre demande et, dorénavant, éviter de croiser votre regard, tout simplement.
Qu'Aristote vous apporte le bonheur,
Sabifax de Beauregard
Citation:
Très cher Sabifax,
Vous êtes injuste envers ma personne. Si je puis tout à fait chanter aussi bien quune sirène et vous capturer dans mes raies, lumineux pêcheur de rêve, je ne lai point fait. Jai résisté à lenvie de vous écrire des poèmes sur vous, sur mes sentiments pour vous. En lieu et place de cela, je vous ai demandé de vous garder, vous et vos oreilles bien loin de la sirène que je puis être, afin que je replonge pas tout entière dans cette océan tempétueux en vous entraînant avec moi, vers dabyssales profondeurs.
Vous êtes tout sauf un lâche en me rendant à ma liberté. Il nous faut au contraire bien du courage à tous deux, moi pour résister à mon envie de vous, vous pour accepter de ne plus recevoir mes marques damitié. Avec de la chance, cela ne durera quun temps et nous pourrons enfin jouir de notre amitié.
Je serai toujours là quoi quil en soit pour défendre à vos côtés, ce qui nous tient à coeur didées, comme la constitution, et ne laisserai personne vous maltraiter à ce sujet. Et daucun na droit de toucher un cheveux de votre tête, sans tomber sur une sirène au coeur de guimauve, qui puit aussi être à ses heures, redoutable. Appelez et je serai là. Da.
QuAristote vous tienne en sa Sainte Garde,
Cyann, tout simplement.
Citation:
Dame Cyann,
Pardonnez moi de vous appeler ainsi, mais Je ne sais trop comment vous interpeller puisque nous avons convenu de ne même pas chercher à être ami. Je vous écris donc comme jécrirai à un quelconque fonctionnaire de notre duché ce dont jimagine votre carrière de bailli vous a habitué - sans faire transparaître une seule once de sentiments à votre égard. Dabord, quel sentiments pourrai je éprouver envers quelquun qui refuse toute amitié même pure et chaste.
Mais jai pris du temps pour vous répondre, le temps pour moi de fouiller dans les plus profondes bibliothèques du duché avant de madresser à la grande troubadour.
Je ne doute point que vous ayez le don de moduler les intonations de votre voix et charmer les hommes par la merveilleuse suavité de vos chants ou par... votre rire sucré. Mais comme la raconté le poète antique, dans une histoire dont je ne me souviens déjà plus le noms, je me permets de vous rappeler que lexplorateur aventurier avait été prévenue du piège des voix enchanteresse des sirènes :
D'abord tu croiseras les Sirènes qui ensorcellent
tous les hommes, quiconque arrive en leurs parages.
L'imprudent qui s'approche et prête l'oreille à la voix
de ces Sirènes, son épouse et ses enfants
ne pourront l'entourer ni fêter son retour chez lui.
Et ainsi prévenu, laventureux avisé put entendre les voix douces des cruelles sirènes sans se faire prendre à leur piège et séchouer sur des récifs douloureux
Évidemment, je nai nulle prétention de me comparer à ces héros mythiques du passé. Après tout, ne suis-je pas quun imbécile ?
Voila, jose espérer que la troubadour ne soffusquera pas de mon audace et que toujours se rapproche le jour ou nous pourrons enfin partager une amitié aristotélicienne.
Je vous prie, Dame Cyann, de croire en lhumilité de mon plus sage et honnête respect.
Sabifax de Beauregard
Citation:
Cher Sabifax de Beauregard,
Si jétais fonctionnaire
Je vous dirai
Que la cloche a déjà sonné
Quil vous faudra revenir demain
Puis, le lendemain, ce plat refrain
Quil vous faut remplir le formulaire
2012PF487 en vertu de la législation
sur lamitié et toutes les relations
et le formulaire 2012PF488 en vertu des lois
régissant les amours non partagés
et que sous quinzaine, vous recevrez
Une réponse en bonne et due forme
Le scel officiel faisant foy
Depuis la dernière réforme
Si jétais sirène
Je vous dirai
Ou plutôt, je me tairai.
Car jaurai troqué mon envoûtante voix
Contre une paire de jambes en bas de soie
Pour rejoindre loin de mes flots sur la terre
Le prince de mes rêves, une veine chimère
Car lange a déjà élu sur la grève, sa reine
Me laissant les mains nues, lâme en peine
Je serai de celle qui rejoigne les profondeurs
Pour y périr de ces amours signant leur malheur
Si jétais une femme
Je vous dirai
Etre mon ami est vostre souhait ?
Vous êtes déjà mon meilleur ami.
Mais quy puis-je si �
Je veux voir senvoler votre sourire vers le bleu du ciel
Vous entendre glisser entre les portes du sommeil
Tenir entre mes doigts lexquise mélodie de votre rire
Déposer là, sur vos cheveux, une pensée couleur désir
Cueillie dès léveil en mes rêves vermeilles.
Quy puis je ?
Qui suis je ?
Une importune,
Bientôt damnée
Et que tout cela me soit tout à fait interdit
Etre là si près de vous et souffrir
A tout jamais au fond de moi enfoui
Je vous avais demandé de partir
Imbécile, il nous fallait fuir !
De toute façon , pour moi lenfer
Est désormais sur la Terre
Jai le mal de vous fuir �
Qui eut cru quaimer eut pu être le pire ?
Le bonheur est un bien si précieux
Sabifax, profitez en pour deux
Vous en avez le devoir
Et laissez moi partir
L'amitié je ne puis vous l'offrir
Il nous restera l'espoir
Cyann, tout simplement
Citation:
Dame Cyann,
Nul doute que vous maniez la plume avec lélégance dune princesse de sang. Laissant couler lencre à mesure que les mots germent dans votre psyché, je vous imagine bien écrire, penchée sur un parchemin, avec un sourire taquin accroché à vos lèvres, une étincelle au fond de vos yeux océan mais ayant aussi parfois le vague à lâme, les lèvres pincées et lil moribond. Nétant, à mon grand regret, pas aussi habiles avec les vers que vous lêtes, je ne puis vous répondre sur le même air.
Cependant, vous me connaissez moi et mon sens sacré de la Lorraine et de ses institutions et je vous ai senti bien taquine en début de votre poème. Jai eu rarement à faire avec nos fonctionnaires mais je me dois de vous faire remarquer que si nos fonctionnaires sont ainsi, peut-être est ce la faute à nos anciens baillis.
Ne croyez pas que votre lettre mait laissé indifférent, au contraire, ce serait vous mentir si je ne vous disais pas quil ma fait sentir un homme (*grosses ratures : avec-tou-tes-ces-fai-ble-sses-). Jai dabord été surpris à tomber des nues, puis pris dune sourde colère contre vous qui sest ensuite retournée contre moi-même. Après tout, navais je pas cherché à garder un lien, aussi amical quil soit, avec vous malgré vos mises en garde. Jai donc bien compris de votre lettre si lyrique que lon ne pouvait pas lutter contre la nature humaine et les émotions quelle suscite. Deviendrai-je moins imbécile ? Non, je vous en prie ne répondez pas. Il est parfois certaines choses quun homme surtout moi - est mieux dignorer.
Dois je vraiment vous fuir ? La question me hante sans cesse. Pardon
me hantait jusquà peu. Je vous lai déjà dit, fuir ne serait pour moi que lâcheté, autant envers lamour que jéprouve pour mon épouse et mon fils quenvers mon désir damitié aristotélicienne qui mest si chère. Un tel échappatoire serait admettre ma faiblesse et mon penchant vers le péché et le vice. Vous mimaginez ainsi ?
Même si il serait certainement facile de se laisser glisser vers le bas de léchelle des vertus, je refuse de me voir comme un être vulnérable et faible. Alors, Dame Cyann, quAristote me préserve un jour de devoir fuir une personne fut elle la plus belle ou la plus redoutable des sirènes tout simplement par crainte de me retrouver emplit de chaleur en sa présence ou de me perdre dans son regard.
Quand à vous, si vous souhaitez si ardemment me fuir, comment pourrai je vous en empêcher ? Je ne saurai me sentir fautif, nayant nullement cherché à troubler votre corps ou votre âme.
Vous avez, je dois bien lavouer, de multiples qualités quun homme pourrait rechercher : Un dévouement exceptionnel dans ce que vous entreprenez, un charisme indéniable surement lié à un don pour lart dramatique qui se dégage de vous, une conteuse de rêve si fabuleux captivant les curs denfant, une verve oratoire dont je vous ai déjà dit le plus grand bien agrémentée par une voix douce comme le cristal, une façon de présenter les choses avec un coté si amusant et ses minauderies si séduisantes même si on ne sait si elles sont naturelles ou voulues et, qui rendraient toute chose que vous demandez difficile à vous refuser, et bien dautres qualités encore.
Mais malgré tout ce qui fait votre manière dêtre et dagir, je ne me rappelle pas vous avoir donné le moindre signe dencouragement envers ma personne.
Alors dame Cyann je vous demande, si vous fuyez devant moi, qui nait nulle mauvaise intention et qui prend bien garde à ne pas vous rendre enclin à en avoir envers moi, votre destin sera-t-il de toujours fuir et de repousser une amitié chaste et pure ?
Voila, je repose ma plume alors quil est tard et que la lune veille du haut du ciel sur la Lorraine et je men vais rejoindre ma couche au coté de mon épouse.
QuAristote baigne votre âme de sa lumière
Sabifax de Beauregard
Citation:
Cher Sabifax de Beauregard,
La colère n�emprunte pas souvent les chemins de mon c�ur et, pourtant elle sourde aujourd�hui en moi comme un torrent impétueux. Défaisons les n�uds qui nous relient �
Cela ne vous suffit donc pas que je souffre d�un amour que je sais impossible ? Faut-il encore que vous me jetiez la pierre, que vous prétendiez que mon c�ur est impur là ou le votre n�est que pureté, que je suis la sirène qui vient faire tinter les cloches de la tentation auprès des oreilles de l�honnête, fidèle et chaste marin ?
Comment osez vous croire que je puisse être dupe un seul instant de vostre manège ?
S'il est une chose entre toute que je haie sur cette terre, c�est le mensonge et, le pire n�est il pas de se mentir à soi même ?
Vous n�avez de cesse de prétendre n�avoir désirer qu�une amitié chaste et pure avec ma personne et vous conduire en bon aristotélicien, amoureux de sa femme et n�ayant jamais, au grand jamais, encouragé chez moi le moindre petit soupçon qui ait pu me faire sombrer tout à fait dans un amour aussi inavouable qu�illégitime�
Que ne faut-il pas lire ?
L'homme qui tient la plume�. est-ce bien le même homme qui m'a jadis dit que n'existait pas que le mariage dans la vie et qu'une femme pouvait fort bien de venir la maitresse d'un homme marié ?
Ce à quoi j'avais répondu, souvenez vous, que jamais je ne me prêterai à ce jeu car si la Foy ne nous l�interdisait, le seul bon sens suffirait. Nous connaissons trop bien les issues malheureuses de ce genre de trio, cette déchirure funeste qui nous prive de la lumière.
L'homme qui tient la plume, est-ce bien le même homme qui, alors que je le croyais marié, amoureux et heureux, s'est étendu sur sa solitude présente, sur l'absence de sa femme en laissant sous entendre, qui plus est, qu'elle vivait volontairement dans une autre ville et ne venait rendre visite que ponctuellement à son enfant laissant planer un doute sur leur relation mesme ?
L'homme qui tient la plume. est-ce bien le même homme que je croise encore dans les couloirs du castel et qui n'a de cesse de me répéter que je ne le laisse pas indifférent ?
L'homme qui tient la plume � est-ce bien le même homme qui il y a peu m'a annoncé que sa femme était gravement malade et ne s'en remettrait peut-être pas ?
C�est étonnant depuis, je l�ai croisée au bal et, elle semble se porter comme un charme.
Comment oser vous-jouer avec mon c�ur de la sorte ?
La différence est tel entre l'homme qui parle et l'homme qui écrit que je me demande si votre femme ne regarde pas par dessus votre épaule à l'heure où vous rédigez. Sans doute avez-vous peur, depuis que votre épouse est revenu au foyer, que ces lettres soient découvertes. A moins que vous ne soyez qu'un vil menteur, un de ces beaux parleurs qui piétinent le coeur des femmes pour assouvir leur soif de séduire et alimenter leur orgueil défaillant. Mais je n'ose y croire ; Comment aurais-je pu me tromper à ce point en vous accordant toute ma confiance, toute mon estime, mon amitié et bien plus encore ?
Serais-je une imbécile ?
Ce que j�aurai attendu de vous c�est de reconnaître la vérité pour ce qu'elle.
Voyez vous
Oui, vous m'avez tout de suite plut. Puis, j';ai appris que vous étiez marié et vous ai rangé dans la catégorie des intouchables. J'ai enfermé des bribes d&'idées, des fumeroles de bonheur et des nuages de tendresse dans un grand tonneau et je l'ai refermé à coup de clous.
Oui, nous sommes devenus amis. Nous passions beaucoup de temps ensemble. Nous avons parlé de tout, de rien, de la vie, du vent, surtout du vent !
Et puis, vous avez arraché les clous un à un faisant vaciller ma résolution.
Mais je n�ai pas céder pour autant. Je vous ai demandé de partir et de me laisser en paix, de ne plus chercher à me revoir.
C'est là qu'ont commencé nos échanges de missives. Jamais vous ne lâchez prise ?
Je cherchais juste à nous protéger ; Nous voilà maintenant en train de nous déchirer.
Peut-être est ce là la solution ? Tout détruire pour pouvoir repartir chacun de son côté ?
La colère est passée avec les mots. Je ne suis pas de celle qui jette la pierre. Je comprends trop bien vostre situation pour vous en vouloir et je ne souhaite que vostre bonheur.
N'est il pas légitime de vous être senti seul lorsque votre moitié était absente ?
Ou encore d'avoir envisager d'autres possibles, loin de l'ennui et de la solitude ?
Et votre amour envers votre femme ne serait-il pas rehaussé si, par amour elle, la toute première en vostre coeur, vous aviez du sacrifié un autre possible ?
Si la tentation n�existe pas alors la sagesse d�y résister non plus.
Si dans nostre histoire, je n'ai incarné que la tentation et bien vous m'en voyez fort attristée.
Mais la tentation, nous la portons tous en nous. Ne sommes nous pas notre pire ennemi ?
L'amour n'est jamais un péché, c'est un don de Dieu.
Et savoir y renoncer, renoncer à soi même, pour le bonheur de l'Autre est de l'abnégation
Un don de soi.
C'est pourquoi, je vous ai demandé de ne plus nous voir. J'ai renoncé à vous par amour pour vous, par amour de l'Amour lui-même, par croyance en la force des engagements que nous prenons et sans doute aussi par un simple instinct de survie.
Je ne vous aimerais pas plus si vous aviez été de ces volages qui se désengagent, même avec une bonne raison, d'une chose aussi sérieuse que le mariage et la paternité. En Amour, il faut savoir être persévérant pour faire face ensemble aux épreuves que la vie mets sur nostre chemin afin de nous éprouver. Je vous souhaite bonne route avec vostre épouse.
Mais, ne pouvez vous pas renoncer à notre amitié, par amitié, et me laisser vivre ma vie et trouver le bonheur, loin de vous ? Vous n�en seriez pas lâche, mais grandi tout au contraire.
Quand à mon destin, n'ayez nul crainte, j'ai bien des amitiés « chastes et pures » de par le monde; Laissons celle-là dériver au fil du temps.
Sachez profiter des cadeaux qu'Aristote a mis sur vostre chemin, cher Sabifax,
Cyann, tout simplement.
Citation:
Très chère Cyann,
Merci pour votre poème. Vos mots ne m'ont nullement blessés ou offense.
Cependant, vous ne m'avez point donné nouvelles de votre santé et j'en suis fort inquiet. Je me sens un peu responsable de ce qui vous est arrivé. Je connaissais Melodie et ce genre de situation est habituel avec elle. Bien que je l'ai rarement vue menacée quelqu'un aussi directement. Il se trouve que je suis encore à Toul (oui l'OST Lorrain est un des plus efficace...) et si je peux être d'une quelconque utilité, n'hésitez pas à me le demander.
Qu'Aristote vous protège,
Sabifax de Beauregard
------------------------------------------------------------------------------
Citation:
Très cher Sabifax,
Quand jai écrit ce poeme je ne pensais pas pouvoir vous loffrir un jour
Cyann, tout simplement.
Emprise de toi
Je veux voir s�envoler ton sourire
vers le bleu du ciel
T�entendre glisser entre les portes du sommeil
Et, tenir entre mes doigts l�exquise mélodie de ton rire
Déposer sur tes cheveux une pensée couleur désir
Cueillie dès l�éveil en mes rêves vermeilles
Fondre encore sous tes yeux bordés de soleil
Et, me dire tes fièvres qui nous brûlent telle une étoile en ire
Réinventer en secret tes courbes de mon nez
Te dire mes cils qui crissent sous ton goût fruité
Griffer l�étreinte de nos corps sur ce doux lit de mousse
De mes lèvres perlent des mots qui te serrent tout contre moi
Puisés où dort l�encre de tes yeux, tendre frimousse
Je veux m�enivrer de toi, envole-moi
Cyann, tout simplement
Citation:
Très chère Cyann,
Merci pour votre poème. Vos mots ne m'ont nullement blessés ou offense.
Cependant, vous ne m'avez point donné nouvelles de votre santé et j'en suis fort inquiet. Je me sens un peu responsable de ce qui vous est arrivé. Je connaissais Melodie et ce genre de situation est habituel avec elle. Bien que je l'ai rarement vue menacée quelqu'un aussi directement. Il se trouve que je suis encore à Toul (oui l'OST Lorrain est un des plus efficace) et si je peux être d'une quelconque utilité, n'hésitez pas à me le demander.
Qu'Aristote vous protège,
Sabifax de Beauregard
Citation:
Ma chère Cyann,
A ma grande surprise, je suis encore dans la capitale. J'espérai pourtant être ce matin à Toul et constater de visu comment va votre jambe blessée. Je pourrai me dire 'attendons demain... sans doute serai je à Toul', mais quand on est soldat, il est souvent bien difficile de pouvoir affirmer ou l'on sera le lendemain. Alors je prends ma plume pour m'enquérir de votre santé et j'espère être rassuré quand à son état.
Pour l'instant nous patrouillons, approchant parfois le chemin qui mène à cet arbre magnifique ou je vous ai raccompagné l'autre soir. Le souvenir de cette journée rejaillit alors dans ma tête et je me sens à la fois heureux que nous nous soyons revu mais tellement navré de ce qui vous est arrivé. Souhaitant ne surtout rien avoir à regretter. J'espère ne jamais avoir à maudire cette journée mais qu'au contraire, cette journée du 19 décembre 1457 soit une étape bénie dans mon existence et dans la votre.
J'ai reçu certaines nouvelles, des bonnes comme des mauvaises, mais malgré tout, je peux vous assurer que je fais mon possible pour respecter la promesse que je vous ai faite le plus rapidement possible.
Ma chère Cyann, j'attends de vos nouvelles avec hâte. Je vous en prie, rassurez moi.
Qu'Aristote veille sur vous.
Sabifax de Beauregard.
Citation:
Mon cher Sabifax,
Rassurez-vous, si ma jambe est toujours incapable de me porter, je me sens toutefois des ailes depuis cette promesse que vous m'avez faite.
Je suis si heureuse d'avoir de vos nouvelles même si c'est parce que vous êtes loin de moi. Vous le direz que c'est bien la ce que je vous ai demandé .. rester loin de moi. Toutefois, il le faut, cela est mieux, même si mon coeur bat la mesure et compte chaque minute qui passe à vous attendre dans un coin du temps.
J'ai tant de choses à vous dire ... vous me manquez tant. Ai-je tort de vous le dire ? Sans doute, vous n'êtes pas libre d'entendre cela. Et sans doute suis-je une imbécile d'attendre un homme lié à une autre partie loin mais revenant de temps autres pour voir votre trésor à tous deux. Le coeur a ses raisons que la raison ne connait point...
Dites-moi, en parlant de vostre trésor, Brisson, mon cher Sabifax, vous qui êtes sur les routes tel un soldat droit et courageux, qu'avez vous fait de vostre fils ? Je suppose que vous l'avez confié à l'une de vos amies. Peut-être, si vous me disiez qui, je pourrais y faire un saut, pour lui apporter de la poudre de perlimpimpin.
Je prierai pour vous cher Sabifax chemin et vous tienne en sa sainte Garde,
Cyann, tout simplement
Citation:
Ma chère Cyann,
Je commencerai cette lettre par vous faire une confidence. Quand je vous écris, je cherche toujours par quel mot affectueux madresser à vous. Finalement, écrire simplement votre prénoms et débuter par Ma chère Cyann est ce qui me semble le plus approprié. Je ne vois pas quelle autre appellation vous donner.
Vos mots sont toujours aussi justes. Ne croyez vous pas que je ne me sente pas partagé entre le désir de vous revoir et celui de régler au plus vite la promesse que je vous ai faite ? Malheureusement les aléas de la vie de soldat font que je ne puis pour linstant remplir lengagement pris envers vous. Alors, ne pouvant ni être avec vous puisque votre désir est de me voir loin et ne pouvant faire évoluer mes affaires personnelles, je me sens tel un vagabond qui ne sait plus ou aller. Cyann, je respecterai ma parole et ne pas pouvoir le faire aussi vite que je le souhaiterai pèse lourd sur mes épaules. Je sais que cela peut vous paraître stupide vu de lextérieur, je ne me suis pas engagé à grand-chose, mais jespère que vous savez que ce petit pas nen nest pas moins très important pour moi.
Vous visez juste aussi lorsque vous parlez du cur et de la raison. Moi qui pensait être devenu un homme raisonnable
Jamais je naurais crut que je serai là, maintenant, à vous écrire. Je repense à votre enthousiasme qui ma tant surpris et touché ce jour ou la constitution était envoyée au conseil ducal. Ce nest pas si vieux et pourtant, tant de choses ont changé en moi. Vous faite battre mon cur à contre courant de ma raison et dhomme raisonnable, je me sens devenir un homme vivant.
Cest donc paradoxal, mais quand vous mécrivez que je vous manque, cela me réjouit car vous aussi vous me manquez mais cest aussi un supplice amer, une torture qui vient pincer mon cur de savoir que je ne peux vous retrouver sereinement et apprendre à mieux vous connaître. Je ne peux blâmer le destin vu quil ne sagit que de mes propres choix. Non, faux ce nest pas que mon choix. Cest le votre également
Et que devient Brisson
A vrai dire, je nen sais trop rien. Je nai point eu de nouvelles depuis que jai quitté Vaudémont un peu précipitamment pour rejoindre la ville de Toul. Rosa et Brisson dormaient encore quand je suis parti. Rosa va sen occuper, je ne devrai pas men inquiéter. Je nai pas encore eu le courage de lui écrire
ne serait ce que pour demander des nouvelles de mon fils. Suis-je un père indigne ? Mais que ferez Brisson avec de la poudre de perlimpimpin ? Ny a-t-il pas que la fée bleue qui sait lutiliser et ainsi ravir le cur des enfants émerveillée par la magie ? Il sait être très farceur, alors, Cyann je vous en prie, ne donnez pas au roi des lutins loccasion de faire trop de bêtises ! Essayez de le ménager et ménager son père par la même occasion. Et puis, pensez à vous remettre sur pied avant tout!
Pour votre jambe, si elle est encore douloureuse, souhaitez vous que je demande à une de nos excellentissimes hospitalières de lOST de venir vous examiner ? Nos soldates n'ont pas toutes le caractère de la louve enragée... loin s'en faut!
Je loge encore au relais toulois, une petite chambre mais néanmoins suffisante pour ma personne, à quelques pas de la votre. Je pourrai sans doute entendre votre souffle si jécoutais à votre porte. Ai-je besoin de vous dire que je meurs denvie de cogner à cette porte et vous voir, tout simplement?
Je ne sais quand je repars ni vraiment pour combien de temps. Jai reçu des nouvelles inquiétantes, mais je terminerai cette lettre en vous assurant que respecter la promesse que je vous ai faite est ce qui me tient le plus à cur.
Sabifax de Beauregard qui pense à vous.
Citation:
Mon cher Sabifax,
C'est drôle que vous abordiez ce sujet, de ce petit nom affectueux que seul partage ceux qui sont très liés car je me suis posée la même question ... et comme vous me connaissez vous ne serez pas étonné ... "Vostre Honneur"
Vostre Honneur,
Au chef d'accusation,
De crime passionnel,
Je plaide coupable.
Dès que j'ai croisé ce beau regard
J'a eu à son endroit bien des égards
Il avait sous la toge, une bien belle constitution
qui fit naitre sous seing privé, de vives pulsations
Je ne serais point parjure si je vous avouais
Que c'est à grand peine que je n'ai pas commis
d'office dans un lit à barreaux de délicieux délits
Et que ce fut une torture contre nature délibérer
Mais son cur étant déjà sous séquestres
L'apprenant d'un témoin, j'en pris prétexte
Pour justifier de mon chef un délit de fuite
En espérant l'affaire enfin classée sans suite
C'était sans compter avec mon complice
qui poussa la victime à violer l'injonction
d'éloignement salvateur nous concernant
et se mettre ainsi en regard des braves gens
sous le coup d'une terrible condamnation
brandie par le marteau de la divine justice
Monsieur le juge
En ce tribunal, je vous en fait l'aveu,
J'ai mandé un tueur à gage
du nom de Saint Valentin, le preux
Afin que, de son arc bandé
Il plante flèche en plein coeur
de la victime, mon bien aimé,
Vostre honneur ....
Au chef d'accusation,
De crime passionnel,
Je plaide coupable.
Cyann, tout simplement.
Citation:
Ma chère Cyann,
Je suis donc la candide et virginale victime d'une fille d'Apollon.
Et bien sachez, ma chère que loin de m'offusquer, j'en suis sincèrement fort honoré. Et dire que quand vous me traitiez d'imbécile, je me suis senti écervelé ne comprenant pas ce que vous me reprochiez. Je vous paraissais une proie difficile ? Vous vous sous-estimez, cyann. Face à une poétesse si affriolante, au contraire, moi pendu à vos lèvres je serai disposé à être plutôt docile. Enfin, point trop quand même! Sans vouloir me soustraire à vos atouts éloquents ou à vos irrésistibles charmes, je ne veux pas risquer de vous laisser la partie trop facile. Vous comprenez, Cyann... je ne suis qu'un simple homme.
Merci pour votre poème! Et dire qu'ils hésitent à vous faire rentrer au barreau... Quel juge condamnerai au bourreau après une telle plaidoirie? Je l'ai trouvé très franc et intime et, si j'ai bien compris, vous demander au juge si l'amour naissant - même illégitime - est un crime. Épineuse question en réalité, bien plus alambiquée qu'une simple affaire de maraudage. Il me faudrait en premier compléter votre témoignage et m'assurer que derrière tout cette histoire, ne se cache point une usurpatrice, le vil complice dont vous parlez devra subir un interrogatoire, il me faut aussi tenir compte des circonstances aggravantes d'une sirène à la voix captivante qui plus est dotée d'un si délicieux rire grelot ou de m'avoir malicieusement surnommé jolot et d'en avoir fait une si magnifique histoire. Par contre, je tiens à garder une certaine modestie et le verdict ne sera assortie d'aucune circonstance atténuante. Vous comprenez, Cyann... je ne suis qu'un simple homme.
Mais vous savez pourtant, que je ne peux être à la fois juge et parti. Il me faut donc choisir mon camps. A cela, sans aucune hésitation, de ma robe de magistrat je veux bien me dévêtir. Par conséquent je me retrouve n'être plus qu'une victime consentante, vous laissant commettre vos fortaits selon votre bon plaisir. Vous comprenez, Cyann....
Cyann
Cyann était confortablement installée dans son fauteuil de velours cramoisi près de lâtre, une chopine dans la main droite et un courrier dans lautre, les doigt de pied en éventail, Preuve que sa lecture l(avait un peu rasséréner. No,n pas ce quelle lisait car Sabifax était toujours très froid et distant dans ses lettres ; il aimait à jouer le chaud et le froide et avait sans doute peur que ses lettres ne tombent sous le regard de personnes à qui elles nétaien pas destinées
. Toutefois, ils nauraient plus guerre loccasion de sécrire à priori. Elle porta la coupe à ses lèvres et se délecta un instant. Elle remis certains parchemins et fouilalnt à nouveau dans la petite malle, elle en retira le dernier courrier de Sabifax auquel elle navait jamais répondu. tant de choses s'était passées depuis ... enfin rien et tout à la fois. La jeune femme posa son doigts un doigt blanc taché dencre sur s s lèvres framboises lair songeuse.
Citation:Ma Chère Cyann,
Hier soir, j'avais quelques papillons noirs qui flottaient dans mon esprit tourmenté. Me pensez vous si insensible pour pouvoir terminer ainsi un chapitre de ma vie sans rien éprouver ? Il est laborieux de s'exprimer alors que l'on ressent d'abord un immense vide puis ensuite le voir se consteller lentement de milles étoiles brillantes comme le ciel à la nuit tombante.
Je vous ai promis la vérité et vous l'aurez. En toute sincérité, j'ai surtout besoin de savoir quoi vous dire. Ma chère Cyann, la vérité est rarement unique, elle est souvent plus complexe surtout quand elle touche les sentiments qui nous anime. Vous dire que je suis un homme séparé, je le peux. Et si hier soir j'ai préféré la compagnie de quelques bonnes bouteille à la votre, au moins avec elles je me sentais moins vulnérable et plus apte à maitriser les émotions que je pressens en mon intérieur.
Comme vous écrivez si bien, vous confier mon vague à l'âme était sans aucun doute, la chose la plus raisonnable que je puisse vous confier...
N'avez vous pas de doutes qui parfois vous assaillent vous aussi ? Même si je suis juge, laissez moi parfois avoir le droit à des incertitudes. Cyann, le courrier que vous m'avez volé était des plus sincères... En l'écrivant, j'ai simplement réalisé qu'il était trop prématuré pour vous l'envoyer et ainsi vous dévoiler l'inavouable. Ma chère Cyann, nous n'avons toujours pas partagé ensemble une de ces fameuses petites pâtisserie touloise. Vous connaissez ma gourmandise légendaire. J'espère que votre jambe ne vous empêchera pas de gouter à ces succulentes friandises si réjouissantes pour le palais.
Que la sainte boulasse fasse briller des étoiles dans votre horizon et vous donne l'espoir d'être heureuse.
Sabifax de Beauregard
La jeune femme était plongée dans le souvenir d'un kouglof qu'elle avait partagé ce soir là avec Sabifax, un kougloff léger, parfumée à la mirabelle comme les faisait sa grand mère .... et puis aussi vers un autre souvenir ... si en fait , elle avait répondu à Sabifax .... pas sur sa lettre en elle même ....... non mais sur leur échange ..... Devait-elle lui envoyer une lettre en réponse à la sienne ? Elle murmura le poème qu'elle lui avait envoyé en guise de réponse ou est ce que le temps des lettres était révolu ?
Citation:Très cher Sabifax,
J'en ai rêvé si longtemps ... et aujourd'hui, grâce à vous ... avec vous ...
C'est plus qu'un rêve...
L'ancre des possibles
Sil se pouvait que ce navire
Accroché à lencre bleue
Des marais naissantes
Mon cur étonné chavire
Dessine un vu silencieux
Sil se pouvait
me hante
Sil se pouvait
soupirent
Tous les matins du monde
Perce la brume des rêves
Nous pourrions le ciel fleurir
De milliers de pétales vagabondes
A laube ensemble sur la grève
Sil se pouvait
hurle le vent
Au gros temps qui secoue
La barque des fous avenirs
Sur les parchemins du temps
Plume aux lèvres acajou
Nous pourrions nous unir
Sil se pouvait
chante la lune
Aux étoiles que la nuit sème
Comme des petits cailloux
Là tout en haut sur la dune
Je pourrais vous dire jaime
Que de moi vous soyez fou !
Sil se pouvait
vous dis-je
Dans ma maison tu viendras
Rire, danser, chanter, senivrer
Dun rien nous ferons des prodiges !
Puis, au creux de toi tu me berceras
Dune vague de désir naîtra ce baiser
Le tout premier
Quand soudain dehors, des bruits de sabots et de bottes firent trembler le grand arbre. La blonde grommela, qui venait la déranger dans son repère ? Elle doutait que ce soit des clients pour son auberge à moins que ce soit des mercenaires
.
Elle froissa précipitamment un parchemin qu'elle avait conservé et le fourra dans àn corsage puis, elle serra son châle couleur de ciel sur sa poitrine et sextrait tant bien que mal du fauteuil ; en grimaçant et sortit sur la plate forme puis, elle regarda par dessus la balustrade. Elle mis ses yeux en visière et aperçut la troupe de cavaliers montés. Elle reconnut de suite leur tabard : il sagissait de soldats de la louve enragée.
Bien le bonjour mes sires, vous venez profiter de lhospitalité de mon auberge ? Vous avez bien raison, larbre à Cadabras est un excellent établissement, largement un cran au dessus des autres
si vous voyez ce que je veux dire
Cyann rit mais cela sonnait faux pour qui la connaissait bien. Elle cherchait à gagner du temps. Sous sa tête cétait la tempête.
Ah ben voilà cest malin ça, tu tes encore fourrée dans les ennuis ! scandait la voix dOma. 9a tavait pas suffit de te faire embarquée par les gardes de ton parrain Circa et de finir dans ses geôles. Sil sétait pas remis le bougre, couic ! Et voilà que tu nous remets ça
Cest quand que tu deviendras raisonnable ma pauvfille
Cyann se mordit la langue. Elle imaginait comment leyr fausser compagnie. Elle avait bien deux ou trois idées mais on plan échouait inexorablement sur le fait quelle avait bien du mal à marcher alors grimpe, courir, sauter
. Mmh enfin si lautre alternative était de se faire assassiner par des hommes de mains tout ça pour un fond de bouteille de cognac
_________________
Cyann
Hey la drôlesse, tes attendue au tribunal alors nous force pas à venir te chercher dans ton pigeonnier parce que sinon la chute sera rude !
Au tribunal ?? Je nai pas reçu dinvitation officielle pourtant
Cest pour quoi ?
Moi cest pas mes ognons, on ma dit allez chercher dame Cyann, je viens chercher dame Cyann cars êtes attendue là bas et il y a le juge
alors faites pas la maligne évitons nous bien des peines hein
La troubadour sembla réfléchir quelques instant puis dit
Vous maccordez quelques instants , je vais prendre mon manteau et mes affaires et je vous rejoins ensuite.
Elle disparut à nouveau dans sa demeure.
Les hommes darmes attendaient juchés sur leur chevaux. Limmobilité leur pesait comme un lourd manteau de glace qui sinsinuait dans les interstices de leurs armures.
Purée on se les gèle sévère là
. Elle se refait une beauté la greluche ou quoi ?
Oué jirai bien lui refaire le portrait moi
Lhomme afficha un rictus.
La blonde reparut toute de blanche fourrure vêtue, un vieux sac en cuir élimé sur lépaule et descendit doucement les barreaux de léchelle.
Bon cest pour aujourdhui ou pour demain ?.
Cyann continua sa descente sans mot dire puis allat se planter devant lhomme, un rouquin, qui lavait pressée, en traînant sa jambe.
Ce serait mon choix, ce naurait ni aujourdhui ne demain figurez vous que jaurais préféré de loin ne pas bouger de mon arbre, ma jambe est encore
souffrante. Mais il sembelrait que vu le nombre .... * les compte, 1. 2 . 3 .4 mmhh * je n'ai guère le choix .... tout ça pour une faible femme infirme de surcroit .... Maintenant aidez moi voulez-vous, mes chevaux sont à lécurie la bas.
Inutile, nous vous emmenons.
Et lhomme fit un signe de la main, un autre glissa le long des flancs de sa monture et sapprocha de la jeune femme.
Hors de question que je laisse mes chevaux seuls ici par ce froid.
Cyann fit un pas en arrière qui lui arracha une grimace, pour échapper à la poigne de lhomme.
Lhomme ne se laissa pas faire et lui saisit le poignet , elle tordit son bras et lui échappa encore et détourna son regard de lui pour poser ses deux topazes flamboyants sur le chef de la bande.
Mes chevaux.
Le chef fit un nouveau signe de tête et un autre homme descendit de son destrier.
Va chercher les chevaux de dame Cyann et toi embarque là.
Voilà ainsi on pourra enfin partir pour le tribunal.
Le rouquin sapprocha à nouveau de la poétesse. Mais la poétesse clopina pour léviter.
Regardez mes chevaux sont là. Jaimerai autant monter mon propre cheval hein si vous ny voyez pas dinconvénient
?
Elle sourit au chef en disant cela mais il se redressa sur sa selle.
Ah mais cest que madame nous complique la vie !
Godelasse, charge la drôlesse, allez on y va !
Le rouquin du nom de Godelasse sourit en coin et se jeta sur Cyann cette fois, il la fit basculer sur son épaule et la chargea comme un sac de farine. La jeune femme se sentir soufflée par le choc et un éclair fulgura dans sa jambe, elle neut même pas la force de protester, elle était déjà heureuse de ne pas avoir tourner de lil
Elle était si épuisée par les efforts de ces derniers jours qu'elle se laissa même aller contre le dos du rouquin. Au bout de quelques décades, le justice lorrain fut en vue. Cyann inspira, au moins, sur cela, ils ne lui avaient pas menti.
_________________
Cyann
EPISODE IV : LE TOUT PREMIER CLIENT DE L'AUBERGE
Quelques jours plus tard, alors que le procès concernant l'agression de la jeune femme en taverne par la baronne d'Ottange, n'a jamais vu le jour mais, a donné lieu à une scène torride au palais de justice entre la louve enragée, le juge en bois brute et la troubadour infirme. Cela a finit par un gant jeté à la figure du juge par la louve et finalement bien vite retiré ... Elle a considéré qu'elle ne pouvait pas se battre en duel contre un gueux. Pourtant, la baronne avait défié Cyann à la base, et la dicte rédactrice en chef de l'AAP, mestre troubadour, ambassadrice impériale et bientôt parlementaire, n'en n'en est pas pour le moins, une gueuse pour l'heure. Il faut croire que de se battre contre un homme, un vrai, ça lui a fait peur à la louve ...
Après cet épisode mouvementé, Sabifax & Cyann ont pris une chambre au relais des voyageurs conformément à leur habitude. Chacun une, hein : Chastes et purs ...
Au départ de Toul, auberge « le relais de voyageurs »
Lundi en 11 du mois de janvier 1458
Devant lillustre bâtisse se tenait à lheure convenur, sous la pâle aube violette qui sétirait sous une lune pâle; une silhouette courbée. Cyann sortit du relais, harnachée de son éternel sacoche en cuir élimé de son manteau de fourrure blanche et de son bonnet assorti, doù séchappaient ses accroches cur aux reflets dor, et de ses béquilles
Elle clopina et salua la vieille dame aux cheveux aussi blanc que le lait mais qui était, elle en était persuadée haute en couleur, tout comme lavait été Oma
Bonjour Blanche, êtes vous preste pour notre voyage ?
Oh ben sur mamzelle ceti quj ȉ pas besoin d rien moi savez
. à mon âge parbleu ! regardez tout cque jpossede est rentré dans ce balluchon hein
En effet cest léger pour une vie entière
Dit la jeune femme en regardant le balluchon de la vieille Blanche.
Mais, de toute façon : rassurez vous, il y a la bas tout ce quil vous faut, à condition dêtre habituée à la rude et un peu soup... * regarde la vieille, très vieille, cuisinière * mais je ne doute pas, que vous le soyez. Lauberge de « larbre à Cadabras » va bientôt pouvoir bénéficier de vos fameux petits plats et nul doute que la clientèle va se presser ! En tout cas, moi au moins, je me régalerai et puis, nous allons avoir quelques invités pour commencer et jen connais un qui aime la bonne chair ! Ah voilà quil rapplique sans doute par lodeur alléchée
Les deux femmes regarde le juge Sabifax sortir du relais. La blonde sélance vers lui armée de ses béquilles.
Sabifax !
Elle sarrête juste à temps pour ne pas le heurter de plein fouet et il lui dépose un baiser sur le front
chaste et pur. Elle lui sourit et se retourne vers Blanche
Cher Sabifax, je vous présente Blanche Poudevigne, désormais cuisinière à larbre à Cadabras pour le plaisir de vostre palais. Et Blanche voici notre tout premier invité, premier en tout
le juge Sabifax. Nous sommes ai complet nous pouvons partir.
Vous prendrez Quenotte, Blanche et moi chevaucherons sur Eole pouvez vous nous aider à nous mettre selle ?
_________________
Sabifax
Ce matin là, le jeune homme s'était réveillé tout seul dans son grand lit du relais toulois... comme tout les autres matin depuis qu'il était à Toul. Pourtant ce n'était pas l'envie de se réveiller au coté de la belle quand les cloches de l'église sonnent les matines, qui lui manquait...
La veille, Cyann et lui avaient décidé de regagner l'arbre ou il pourrait s'installer dans une petite chambre qu'elle lui ferait appréter... la plus éloignée de la sienne, avaient-ils convenus. Ils profiteraient mieux de leurs nuits de sommeil, sans être troublé par le mélodieux bourdonnement de leurs respirations nocturnes.
Le juge avait donc rassemblé ses quelques affaires qui tenaient dans un simple sac et sorti du relais d'un pas enjoué prêt pour le départ même si il avait adoré son séjour icelieu. A peine sorti, la blonde se précipite sur lui, avec une énergie hors du raisonnable pour une infirme mais qu'il ne saurait lui reprocher tellement il apprécie quand elle se jette à son cou pour l'étrangler. Mais...cette fois ci, la plantureuse jeune femme se retient et tempêre son élan pour s'arrêter en avant de lui. Le jeune homme cache sa déconvenue et pose ses lèvres sur le front de la belle pour un simple tout petit baiser sur le haut de son visage.
Cher Sabifax, je vous présente Blanche Poudevigne, désormais cuisinière à larbre à Cadabras pour le plaisir de vostre palais. Et Blanche voici notre tout premier invité, premier en tout
le juge Sabifax. Nous sommes au complet nous pouvons partir.
Vous prendrez Quenotte, Blanche et moi chevaucherons sur Eole pouvez vous nous aider à nous mettre selle ?
Quenotte... C'est la jument à la tête de mule, si il se souvient bien ce que lui a raconté la troubadour. Coup d'il anxieux en direction de l'animal qui sera sa monture jusqu'à l'arbre. Un petit regret traverse son esprit: Pourquoi n'a-t-il pas simplement avoué à la belle que son chevalier servant était piètre cavalier?
Voyant la vielle dame en arrière de cyann, il comprit qu'il s'agissait de Blanche, la cuisinière dont le jeune homme allait devoir s'attirer les bonnes grâces pour bénéficier de bons petits plats qui raviraient son estomac.
Enchanté de faire votre connaissance Blanche. Il semblerait que nous allons faire route ensemble et nous côtoyer à l'auberge de l'arbre. Vous n'hésiterez pas à me demander si... vous avez besoin d'un homme fort pour vous assister. * il ne voulait pas non plus la vexer alors il ajouta rapidement * Non pas que je ne vous crois pas capable d'abattre la besogne... mais si je peux vous soulager un peu, en échange vous me ferez goutter quelques mets apprétés par vos soins.
Voila qui lui semblait assez joliment tourné... et pas trop flagorneur.
Il s'approcha de la monture et il flatta l'encolure du cheval, le frison - dont la race est reconnue pour être assez robuste et capable de supporter le poids des deux cavalières même si... l'une d'elle est une cuisinière - attendait calmement que Cyann et la cuisinière le chevauche.
Le jeune homme commença par assister la plantureuse blonde à embarquer sur le dos de l'animal... chose qui ne fut pas aisée à faire de façon chaste et pure. La belle mit son pied valide à l'étrier et le jeune l'aida à se propulser vers le haut en poussant d'un geste platonique sur sa croupe charnue.
Par chance, la vieille cuisinière n'était pas si flasque ni mollasse que son âge pouvait laisser présager et il n'eut pas besoin de beaucoup l'aider. Il se contentat de tenir les rènes et posa sa main sur l'encolure du cheval, tout à coté de la jambe magnifiquement ciselée de la cavalière montée avant.
Maintenant venait son tour de monter le canasson. C'est pas spécialement quenotte qui l'effrayait, mais une jument à la tête de mule monté par un piètre cavalier pouvait transformer ce court trajet en une autre aventure que le jeune homme ne tenait pas spécialement à vivre.
Avisant les deux femmes qui attendaient qu'il soit prêt à partir, il eut soudain l'idée de leur lancer avec tout l'aplomb dont il se sentait capable...
Ah! Cyann... Quel étourdi je suis! J'ai oublié des parchemins dans la chambre! Avancez vous sur la route! Je vous rattraperai au ... triple galop...
Il fit mine de se diriger vers l'auberge le temps qu'elles s'éloignent puis alla chercher un palefrenier pour l'aider à escalader sur le dos de la jument. Les dames avaient, certes une petite avance et un solide destrier mais leur animal en avaient plus lourd à porter sur le dos.
Par chance, Quenotte eut la gentillesse de partir au petit trot sur le sentier enneigé. L'animal avait un flair remarquable et suivit le même chemin que sa maitresse avait tracé dans la neige.
Sabifax, fidèle à son habitude quand il chevauche une monture, encaissa chacun des mouvements de l'animal sans trop se plaindre, sachant quand même que son fessier saurait plus tard lui rappeler la promenade.
Tout allait pour le mieux... il voyait la silhouette de l'autre équipage se rapprocher à grand... trot. Bientôt la 'tête de mule' et le 'fier étalon' seraient côte à côte et poursuivraient leur route en direction de l'arbre à cadabras.
_________________
--Quenotte
Entre Nancy et Toul, vers l'arbre à Cadabras
La jument sentit les talons du drôle de sire en robe lui chatouiller les flancs. Son cavalier avait marqué un bon point : il lui avait offert de faire ami ami avec des sucreries et promis d'autres si la jument se montrait docile. Elle hennit d'un air de dire "mon gars si tu fais comme ça avec les femelles, t'es pas sortie de l'écurie...". Quenotte partit sur un petit trot pour donner le change, toujours faire croire à l'homme que la femelle obéit .... et puis, ... inutile de flemmarder ici , des pâturages, il n'y en a point en ville pardihihihi ! Quoique avec ce temps ... elle aurait préféré rester à l'écurie. Bon enfin, tant qu'à être en route, autant se presser pour rejoindre le grand Etalon à la crinière de jais, il a un beau cul, racé à souhait, et quand il rue, ah ! mesdames, par la Grande Crinière, que c'est beau ! Avec le clanpin qu'elle avait sur le dos, la bourrique commençait à regretter sa bourgeoise de maitresse, si, si une fois n'est pas coutume.. Crénom d'un trognon de pomme, il se dandinait tellement que la vieille jument avait l'impression d'avoir une bande d'asticot sur le dos. Bon efnin, des sucrerie se dit la jument l'oeil luisant de gourmandises. Par la queue touffue du Grand Etalon -non amis lecteurs ...pas de pensées mal placées - quelle idée d'aller courir par les bois quand ils sont enneigés hiiiii ? HHHHHHiiiiiii!
Quenotte hennit une fois de plus alors que son piètre cavalier menaçait de glisser sous son ventre et se rattrapait comme il pouvait à sa crinière en tentant de replacer son pied dans l'étrier. Une fois remis en selle, Sabifax, pour se donner l'air de maitriser la bête ou parce qu'il ne savait pas comment arriver à ses fins, ou un peu des deux, s'écria :
Allez au trot !
Pffuit j't'en mettrais des au trot ! La jument partit au trot, le juge se rasséréna puis, malheureusement pour le jeune homme, le coté mule de la bête se réveilla, elle partit alors au galop et dépassa le frison et lui fit voler sa queue aussi rousse que celle des renardes dans les naseaux. La vieille jument cherchait-elle dans un sursaut de montée hormonales à attirer l'attention de l'étalon ou bien Sabifax avait-il par mégarde riper sur l'étrier et donner un coup de botte dans les flancs de l'animal ? Nul ne saurait le dire. Toujours est-il que le juge dut s'agripper de toute ses forces à la crinière pour ne pas voler à terre. Et la bête tout à son manège chevalin poursuivit sa route à fole allure sur le chemin. Puis tout à coup, piqué eau vif sur son encolure par une douleur saisissante, s'arrêta net set se cabra faisant ainsi vider les étriers au pauvre sabiafx qui avait déjà pied à se tenir en selle. Le canasson était nerveux. L'homme à terre. Des bruits de pas approchaient. Un garçon vint se glisser près du juge et se pencha vers lui. Quenotte ne savait pas de quoi il retournait exactement et dansait d'une patte sur l'autre en regardant le petit d'homme se pencher vers ce qui fit son cavalier. La jument renâcle. Elle sent vaguement que quelque chose cloche et que ça va encore lui retomber dessus ... Elle entend dans sa tête de mule la voix de Cyann résonner. Elle la revoit sauter au cou de Sabifax, ils ont des murs bizarres ces deux pattes mais pour l'appariement ça ressemble ...Ca se frotte le museau, tout ça ... Quenotte regarde d'un il torve le gamin qui tourne autour du juge. il pas vraiment l'air de prendre soin du jeune homme mais plutôt de vouloir lui piquer les sucres dans ses poches...
Ah non d'un naseau ! Sous le coup de la colère, la jument rue et assomme le gamin qui tombe tout droit à côté de Sabifax. Hé oué mule mais pas conne la Quenotte ! On touche pas à mes sucreries ni aux grisbi de ma bourgeoise nommeeeeoooOOO !
Sabifax
Allez au trot !
Lança-t-il d'une voix bien forte pour faire croire à toute la forêt et à ses dames que l'art de monter une jument n'avait aucun secret pour lui... Oui... il avait bien un peu de mal à s'y accrocher mais la chevauchée - loin d'être fantastique - ne lui semblait pas si désastreuse. La vieille carne semblait avoir compris qu'il fallait mieux être complaisant avec le juge et se laisser dompter sans trop rechigner. Le jeune homme, cheveux aux vents, affiche fièrement son sourire taquin se disant que si la bête avait été moins grassouillette, il aurait même put la surnommer affectueusement 'Rossinante'.
A croire que la tête de mule lisait dans ses pensées ou voulait faire plaisir à sa maitresse en mettant à l'épreuve le jeune homme , car à ce moment précis, elle allongea le pas et lui donna l'impression de s'envoler dans les airs à chaque poussée. Qui eut-crût que le vieil animal avait encore tant de vigueurs dans le corps? Arrivé à hauteur de l'autre équipage, il aurait bien aimé lever la main... leur faire un sourire ou un petit signe rassurant... Oui... il aurait bien aimé....
Mais parti comme il était, cette cavalcade pour le moins inattendue - dont il ne s'en serait pas douté une seconde... mais alors pas du tout du tout... qu'elle arriverait - le corps du jeune homme était malmené. Il se sentait lâcher prise à chaque coup de bascule de l'animal. Pour ne pas verser par dessus bord , le jeune homme entremêle ses doigts à ses crins comme il peut et commence à douter de son 'pouvoir' sur les juments d'apparence docile. Et voila maintenant que la bourrique ne s'arrête pas là et commence à ruer dans tout les sens...
Oh oh! La femelle... On se calme... furie! C'est pas pasque qu'un mâle boosté à la testostérone te chevauche que tu dois te laisser aller et te déchainer.... ainsiiiiiiiiii........ zouuuu Plaf! L'honorable juge prend son envol tel un acrobate aérien... et euh... débutant dans l'art du cirque pour finir son gracieux vol plané la tête bien enfoncée dans la neige froide. Petits oiseaux.... étoiles... Black out total...
_________________
Cyann
Soudain, le martèlement de sabots d'Eole se fait entendre et déboulent Blanche Poudevigne et Cyann. Cette dernière, voyant les deux corps dans la neige, se jette à bas du frison et blêmit tout à coup ... puis tout à coup, cest comme un coup dépée dans sa cuisse, elle serre les dents pour tenir un cri qui sexhale en un râle. Son visage viré au verdâtre reprend sa teinte dalbâtre
Palsembleu ! j'avais presque oubl ...
Et elle oublie ce quelle veut dire, la douleur fulgurante aussi, et s'agenouille près des deux corps gisant dans lépaisse couche de poudreuse, Elle tend sa main gantée vers le visage de Sabifax et dégage son doux visage
Sabifax !
La blonde est à genou, elle caresse le visage de son bien aimé, le cur serré. Puis, il semble revenir à lui. La jeune troubadour se sent plus légère alors et regarde enfin lautre petit corps dans la neige, elle se tourne légèrement vers lui et dégage aussi le jeune visage, encadré par des cheveux aussi noir que de lencre. La bouche de la jeune femme sarrondit :
Oh cest un enfant !
Cyann fusille du regard Quenotte et lui lance
Toi , vieille mule avec à on palmarès un enfant et mon bien aimé à terre, tu perds rien pour attendre, je sens déjà le boucher affûter ses lames !
Mais le temps nest pas à la colère, la jeune femme aide Blanche à descendre elle aussi de la monture. La vieille penche son visage ridé au dessus de lenfant et tâte ses membres un par, les dégageant par là même de la neige tandis que Cyann regarde béatement le visage d eosn tendre séclaircir. La cuisinière lève les yeux au ciel.
Bon la rien dcassé lpetit, juste assommé parbleu, au lieu dfaire des yeux dmerlan frit allez donc mchercher ce que vous pouvez avoir de chaud dans vos fontes. Zont lair juste sonnés mais un bain de neige leur fera pas du bien parltemps qui fait pour sur, allez fillote !
Cyann se mordit la lèvre inférieure. Par Aristote, où avait elle la tête ? Elle dhabitude si terre à terre
à croire que la présence de cet homme lui faisait perdre son bon sens de porchère de mère en fille ! La jeune femme quitta donc le chevet floconneux de son juge et ramena un châle couleur de ciel.
Je nai que cela et
Ah cruel dilemme lenfant ou le bien aimé ? Heureusement pour Cyann , les lèvres de Sabifax remuaient déjà et Blanche Poudevigne lui prit des mains le châle pour en envelopper lenfant.
Bon ma ptite dame, vot juge il sréveille, laura pas bsoin , jle donne à lenfant même si jsais pas bien si ce diable mériet quon laide, maintenant qujai rconnu son visage, jpeux vous dire qule gamin la dur faire un sale coup au bon sire Sabifax, Lest connu cui-là, ldétrousse tous les passants dla forêt ! lui et son chien . parbleu jme demandes bien ou est passée la bête à cpropos elle est jamais bien loin..
Cyann quitta du regard un instant le visage de Sabifax et observa attentivement le gamin. Ses traits étaient émaciés et tirés, elle ne voyait plus ses vêtement dissimulés par le châle de laine mais elle paria quils nétait il pas bien reluisant. La main dans la sienne remua, Cyann frissonna et sourit à Sabifax dont les yeux éteaint désormais grand ouverts.
_________________
Sabifax
Sabifax reprend lentement conscience alors que son esprit quitte le rêve dans lequel il avait continué à chevaucher... Il entrouvre légèrement les yeux... Visage blême entouré des tresses blondes de la troubadour... dur retour à la réalité terrestre: Non le jeune homme ne vient pas d'entrer au paradis...
Progressivement ses pensées se remettent en place. La course effrénée de la jument puis la ruade qui le jettent à terre et là.... la plantureuse blonde penchée au dessus de lui, les pans de son manteau légèrement écartés, qui offre à ses yeux son corsage et laisse entrevoir un profond sillon sur sa gorge laiteuse et bombée. Il sent son corps se réveiller pendant que le sang fait dilater ses pupilles et irrigue ses muscles qui commençaient à refroidir dans la neige. Les joues du jeune homme s'empourprent d'un feu vif qu'il va devoir apaiser bien vite.
Cyann.. Cyann... ou suis je ???
Bredouilla-t-il en regardant cyann dans la prunelle de ses yeux pour rompre la glace et détourner son regard du contour galbé et racoleur incliné dans sa direction.
Dans la neige!
Lui répondit-elle d'un ton énergique qui finit de faire s'évanouir la confusion qui avait habité un instant le jeune homme ... En plus, la sensation de fraicheur qu'il sentait traverser ses braies ne pouvait faire douter le jeune homme. Il ne tarde pas à se remettre sur ses deux pattes qui arrivèrent malgré tout à le supporter. Le jeune homme est quand même assez bien bâti et ça n'est pas une petite chute à cheval qui va le rendre infirme. Il tend la main à la troubadour pour l'aider à se redresser à son tour puis remarque à coté Blanche penchée sur un corps d'enfant. Le pauvre... n'aura certainement pas une aussi belle vue que le jeune homme à son réveil. Mais pour l'instant, il se doit de remercier sa sauveuse au grand coeur.
Merci Cyann...
Je ne me rappelle plus trop ce qui s'est passé... Je chevauchais tranquillement cette brave bête * désigne quenotte qui se désintéresse complètement de ce qu'il raconte * , je l'ai lancé pour un petit galop * Ah! le juge... toujours à peine faux-cul * et d'un coup elle s'est emballée puis elle ne voulait plus s'arrêter jusqu'à ce qu'elle me jette à terre.
Sabifax reporte son attention sur le corps inanimé à coté de Blanche et son regard est attiré par quelques cailloux sombres épars autours du garçonnet. Il a beau être maintenant un juge, sabifax a quand même été jeune... garçon et même - peut-on dire - mauvais garçon. Les petits cailloux ronds, il connait! Il a connu... Il suffit de les placer sur une lannière de cuir et de les faire tournoyer pour les projeter vers une cible. Il ne faut pas une minute pour que le jeune homme remarque justement une bande de cuir noire enroulée dans la main du garnement. Il jurerait qu'elle a servi il n'y a pas longtemps...
Le jeune garçon semble avoir dans les 10 ans environs, plutôt crasseux... très très crasseux même comme en témoignent ses cheveux figés sur sa tête dans une masse enchevêtrée et grasse. Malgré tout... le jeune homme se penche vers le corps du garçon et le porte dans ses bras, puis il se retourne vers la vieille cuisinière et Cyann. Il n'allait quand même pas le laisser geler sur place... Le juge avait quelques petits ennuis, manquerait plus qu'il se fasse accuser de meurtre.
Nous devrions plus être loin de l'arbre...
Reprenez la route avec les montures... Je porterai ce jeunot jusqu'à l'auberge.
Pouahhh qu'est ce qu'il sent mauvais....
Alors que Cyann et Blanche s'occupaient des bêtes, lui commence à s'avancer à pied dans la neige sur le petit sentier menant à la cascade gelée. Malgré le poids et l'odeur forte de l'enfant, il se sentait mieux à pied que sur un de ces quadrupédes que certains prétendre être la plus belle conquête de l'homme. Ouais... Vous allez dire qu'il aurait put balancer le jeune garçon sur une de ces bestioles... mais ça... le juge n'y avait pas pensé...
_________________
Cyann
Nous devrions plus être loin de l'arbre...
Reprenez la route avec les montures... Je porterai ce jeunot jusqu'à l'auberge.
Pouahhh qu'est ce qu'il sent mauvais....
En voyant sabifax prendre la gamin dans ses bras et plisser le nez en grimaçant, Cyann sourit
Merci Sabifax, je moccupe des chevaux, oui. Nous marcherons tous ensemble, cela nous fera du bien et comme vous le dites, nous sommes tout près maintenant. Vous avez bonne mémoire mon cher
Cyann lui sourit et observa du coin de lil le jeune homme pour sassurer quil allait aussi bien quil le prétendait mais, hors des questions de laisser un homme qui venait de faire une chute, seul avec un enfant encore à demi assommé. Elle attacha donc la longe de Quenotte à la selle du frison et mena ce dernier par la bride. En cortège, ils avancèrent tous ensemble dans la neige et furent bientôt devant le spectacle magnifique de la cascade, puis ils continuèrent leur chemin et arrivèrent enfin en vue de lArbre à Cadabras. A cette vue, la toute nouvelle cuisinière de l'auberge siffla entre ses dents et lâcha :
Palsembleu, quest ce que ceti que ça ? En guise dauberge cest plutôt là un nid de plumes que vous avio ! Que voulez-vous que jvous cuisine ? Des vers de terre sur lit de graines parbleu ?
Cyann rit aux remarques de Blanche.
Oui ...larbre à Cadabras est une auberge un peu spéciale il est vrai, mais vous vous y ferez vite, elle est confortable et la vue est magnifique par toute saison ! Il faut juste ne pas ...avoir le vertige
La troubadour sourit les yeux rieurs à Blanche qui nen finissait pas de regarder dun air déconfit les immenses chênes reliés par des passerelles et parsemés de plate-formes ou dormaient sous la neige des cabanes, puis sattela à la tâche : elle montra à Sabifax le monte charge avec son système ingénieux de contrepoids et le juge fit monter lenfant lors que Cyann le récupéra sur la plate forme pour aller le déposer ensuite dans son propre lit. Puis, elle rentra les chevaux aux écuries qui elle était située en bas. Tout cela la fit un tantinet forcer sur sa jambe encore meurtrie. Elle en avait conscience et espérait juste que le pris à payer serait moins élevé que la dernière fois quelle était rentrée à larbre
Toutefois, la douleur commençait à sestomper avec le temps et les tisanes prescrites par Uriel.
_________________
--Blanche_poudevigne
Blanche Poudevigne, cuisinière de son état, restait devant limmense tronc les bras ballants et la langue bien pendue comme à son habitude
Ah pour sur jen ai vu des choses dans ma vie mais ça ?! Une auberge en haut des arbres ! Si on me lavait dit je laurai pas cru
. On dirait un nid géant ou une grosse toile daraignée té avec toutes ces ponts qui pendouillent lô.
Par le très Haut céti, que je vais me rompre un os à vouloir montre la haut et pis les clients feront pas long feu parbleu. Si tant est quun se sente des ailes, il aura tôt fait de casser la binette et de redescendre sur la plancher des vaches. Ce qui est dangereux dans la chute, cest son arrêt brutale
La vieille soupira et observa dun il réprobateur le juge et la troubadour hisser le garçon par une sorte de boite e bois étrange tirée par des cordes et une énorme pierre. Une fois leur besogne accomplie, la blonde hurla du haut s de son perchoir.
Blanche installez vous, Sabifax va vous monter, je vais vous faire visiter !
Monter dans ce truc là ??? ha ça jamais de la vie ! Tant quil y aura une once de vie en moi, foy de Poudevigne jamais je ne monterai dans cet engin !
Oh bon ben comme vous voulez, monter par léchelle alors
Sabifax montra léchelle à Blanche et la vieille y grimpa, elle arriva essoufflée mais bomba le torse et dit
Héhé l'a toujours bon pied bon il, la Poudevigne hein !
Puis, la cuisinière regarda par dessus al balustrade et découvrit sous elle 7 mètres en dessous Sabifax de Beauregard, le juge de lorraine, en train de commencer lascension.
Crénom dune pipe en bois, cest rudement haut ce bazar ! Mais quest ce qui ma pris daccepter ce travail
.
Une fois arrivée la haut, la propriétaire de lauberge lui fit découvrir les enfilades de cabanes reliées par des passerelles. Cela formait comme une étoiles dont le centre était plate forme plus grande que les autres ou se trouvait précisément la cuisine et la salle à manger attenante. Quand la cuisinière eut visiter la cuisine, tout équipée de batterie de casseroles, de cueilleres en bois, de louches, de chaudrons. dun système de remontée des sceaux deau directement du puits en dessous ingénieux, elle ne voulut plus la quitter la cuisine et mit de suite quelques bûches dans lâtre et commença a inspecter les provisions.
Cyann
Quelques heures plus tard
Une fois la cuisinière au fourneau, le juge parti, à pied il va sans dire, au tribunal, Cyann se retrouva enfin seule, enfin presque, dans sa chaumine, un bon feu ronflant dans lâtre. Elle se rapprocha du lit ou le jeune garçon dormait encore du sommeil de lenclume. Sa respiration était calme, tranquille. Il avait déjà ouvert les yeux et avalé un bouillon préparé par Blanche et qui fleurait bon. Le juge et la troubadour ne sy était pas trompé et lavait englouti bruyamment. Même si le gamin ne sétait pas montré pas très loquace, il semblait juste avoir besoin de sommeil et de nourriture. La jeune femme, assise dans un fauteuil près du lit, le regardait et ses pensées dérivèrent vers un autre corps, au visage dalbâtre, oui... beaucoup moins crasseux que celui ci, m^me si mal rasé, qui avait séjourner au même endroit et dont la maladie avait bien faillit lui coûter la vie
Elle se demanda ou pouvait être Circa, son parrain , en ce moment même, lui et son épouse, quelle ne manquerait sûrement pas de rencontrer prochainement. Cyann observa du coin de lil son nouvel invité au visage crasseux et se dit quune fois remis, un bon bain simposait. Puis, elle se mit à son bureau et tria son courrier. Trois lettres sortaient du lot. Des lettres personnelles
Une de Puylaurens, une de la hérauderie et une de Sabifax. Ces lettres avaient étendues un moment ici son retour
Elle en voulu un peu à la baronne dOttange pour cette parenthèse dans sa vie, mais heureusement laffaire avait bien finie. Enfin, pour le moment
.Le cur de la jeune femme se mit à battre plus fort.
La lettre de Sabifax datait daprès leur première visite, ici même, à larbre à Cadabras, lorsquencore blessée après la sauvage agression, au « Mirabellier », de la louve enragée sur sa personne, la jeune femme avait souhaité rentrer chez elle après un séjour « thérapeutique » au relais toulois. Sabifax avait eu la gentillesse de la raccompagner bien quil partit un peu vite en laissant la jeune femme gérer seule avec sa jambe encore fragile. Mais, les gardes de Mélodie étaient venue la dénicher, le terme était vraiment approprié en la circonstance, si bien que la jeune femme navait pas eu cette lettre. Elle la découvrait donc maintenant avec deux autres missives. Mais, cest tout naturellement quelle décacheta ce pli en premier, le cur battant.
Citation:Chère Cyann,
Jespère que cette missive vous trouvera en bonne santé. Je ne men inquiète guère vous ayant vu courir et gambader avec habileté et, lorsque je vous ai laissé, vous grimpiez à votre arbre avec, à peu de chose près, ladresse dun écureuil. Jai confiance en vous et je ne doute pas un instant que vous auriez eu lhonnêteté de me dire si je devais encore me préoccuper de votre convalescence. Quand à moi, jai regagné le relais pour une nuit puis jai rejoint Vaudémont pour quelques jours. Jai reçu une invitation dune amie pour Verdun, que je ne peux refuser et je vais reprendre la route. Mon dos moccasionnant quelques douleurs,
Dire que vous me manquez depuis que jai quitté votre arbre ne saurait en rien décrire le vide que je ressens de votre absence. Pourtant Cyann, alors que je ferme mes yeux, ce sont vos traits qui se dessinent en avant de moi, tel un peintre crayonnant vos lèvres framboises qui forment ensuite ce joli rictus doù séchappe votre si joyeux rire. Je nai dautres choix que douvrir précipitamment mes paupières de peur de me noyer dans la flamme dune concupiscence naissante quand vont se colorier vos yeux azurés. Pourquoi votre image senracine-t-elle en moi et assaillez vous ainsi mes pensées ?
Je repense à ce feu bouillonnant ressenti en mon for intérieur, contraste tranchant avec la douceur de votre main sur ma joue et ce premier baiser échangé
si hésitant alors que nos gestes empreints de tendresse se cherchaient à tâtons et pourtant si ardemment désiré. Mais comment qualifier ce sentiment qui menvahit quand je prend mesure du manque autour de moi et la fébrilité dans lequel votre absence me plonge ?
Sur cette question, à laquelle je préfère taire la réponse, je vais vous laisser. Ai-je besoin de vous dire que je nai quune envie
Celle de vous revoir. QuAristote vous protège et vous maintienne sur vos deux pattes.
Sabifax de Beauregard.
_________________
Cyann
La maitre troubadour pris sa plume et gratta un parchemin, longuement
.
Citation:Mon cher Sabifax,
Je viens à peine de prendre connaissance de vostre dernière missive, celle que vous maviez envoyée lors de votre départ de larbre à Cadabras. Malheureusement, comme vous le savez des évènements aussi surprenants que fâcheux mont empêché den prendre connaissance immédiatement. Et ce nest quaujourdhui que je lis vos mots couchés sur la parchemin et ce avec beaucoup démotions
alors même que vous venez de quitter pour la seconde fois cet arbre qui devient peu à peu une véritable auberge pour voyageurs ayant la folie des grandeurs !
Entre vos deux séjours à larbre à Cadabras, les évènements se sont précipités. Nous navons pas fait un choix aisé, mon cher Sabifax et je nai jamais sous estimé la difficulté que cela serait pour nous de trouver le bonheur ensemble alors même que les braves gens seront là pour nous rappeler que nous nen avons pas le droit. Javais pesé tout cela et je vous avais intimé de vous tenir éloigné de moi pour
nostre bien à tous deux. Mais voilà, cela fut plus fort que nous et pour le meilleur surtout, je lespère, nous sommes ensemble
et cest, il est vrai un cadeau de la fée bleue à nen pas douter
Je devine au travers de cette apparente nonchalance que vous affichez, et de vostre volonté à mordre la vie à pleine dents que léchec de vostre mariage vous trouble et que blesser la femme que vous avez aimé sincèrement sans pour autant avoir pu la rendre heureuse en tout temps que vante bise et de façon si
inexplicable vous apporte de la tristesse. Bien que vous soyez par nature un homme
de lumière plus prompte à rire et à mordre la vie à pleine dent quà ruminer sur le passé. Du moins est ce que je pense
Tout un tas de questions mont dors et déjà assaillie à plusieurs reprises. Nous sommes heureux aujourdhui oui sans nul doute. Mais vous lavez été avec vostre épouse sans doute. Et les amours sont toujours plus facile au début. Lé véritable amours sexprime aussi dans la passage des difficultés lorsquon les résout ensemble et quelles nous rapprochent plutôt de nous séparer. Vous rendrai-je heureux malgré le temps qui file? Me rendrez vous heureuse sur la toile de nos jours ? Et ce malgré une situation fort complexe où lamour paternel, les lois de la morale et de léglise tout autant que les gens bien-pensants seront contre nous ? Seul lavenir le dira et en la matière aucune promesse nest possible. Nous le savons tous deux. Et pourtant je ne suis pas inquiète. Une sorte de confiance tranquille mhabite contre toute attente car jai appris avec le temps que lamour ne suffit pas
et malgré tout, je me sens comme lors de mon premier amour, cette confiance sans faille qui nous fait croire que lamour durera toujours
Aujourdhui, jai 20 ans
Mais je laisse là ces quelques mots car mes poèmes parlent je le crois, mieux que je ne sais le faire en prose
QuAristote nous tienne en sa Sainte Garde,
Vostre Cyann, tout simplement
Citation:
Soleil Noir
Aube
Union
Le droit, je ne sais trop, mais je cherche, nous chercherons, énigmatiquement.
.......................................................................Fauché dans la fleur de lâme
.......................................................................Emprise corps à cur de lhiver
.......................................................................Tristesse au creux de toi sincère
.......................................................................Qui dans le silence se pâme
Coeurs
Ouverts
Mutins
Matins
Enlacent
Nuage
Couleur
Evidence
Magnétique
Energie
Noce
Titane
.........................................................................Si dans tes prunelles luisent
.........................................................................Des mots qui sans voix gisent
.........................................................................Sous le silence de tes paupières
.........................................................................Jentrevois un torrent de lumière
Et quelquefois, nous trouverons et quelquefois, nous saurons.
Félicité
Unique
Tout
..........................................................................Jaime ces galaxies qui scintillent
..........................................................................Reflets célestes dans tes pupilles
..........................................................................Brumes dencre boréale
..........................................................................Glissent suspendues et sidérales
Lumière
Argentée
..........................................................................Au fond de tes yeux je mabîme
..........................................................................En toi jaspire, jexpire, Soleil Noir
..........................................................................Sous mes pas renaît le fol espoir
..........................................................................Dun amour qui nous sublime
..........................................................................Je toffre les fruits de la passion.
..........................................................................Aurore. Deux esprits en fusion
..........................................................................En corps à cri, immense explosion,
..........................................................................Symbole. Univers en expansion.
Voie
Infinie
Eclaire
Mais comment dire ce frisson sacré quand nous aimons ?
Cyann, tout simplement
La jeuen femme n'en avait aps fini avec son courrier. heureusement qu'elle avait déjà bouclé la parution du journal ... au train ou allait les choses, ses bagages ne serait jamais prête pour son départ.
_________________
Cyann
Elle ouvrit ensuite la seconde lettre
Citation:Chère amie,
A vous lire je m'émerveille devant cette vie qui semble toujours vous receler une surprise, et devant vous qui semblez toujours prête à relever le défi. Vous n'êtes décidément pas comme tout le monde ; mais cela je le sais depuis longtemps déjà.
Toutefois, je serai curieux de savoir ce qui vous fait hésiter dans l';aventure anglaise qui se profile. Cela ne m'étonne guère que le titre et l'héritage ne constituent pas un attrait véritable pour vous, toutefois votre doute persistant montre bien que vous êtes tentée. Le langage d'outre-manche vous rebute-t-il ? Ou bien renâclez-vous à quitter vos amis et votre foyer lorrain ?
Partir implique en effet d'abandonner ce que l'on a construit, et de recommencer ailleurs. Les résultats ne sont pas forcément à la hauteur des attentes, mais le changement peut dévoiler l'inattendu, souffler le vent du renouveau et se faire qui sait ? le héraut du bonheur.
Pour ma part, il faudrait que de quelque façon que ce soit une forte motivation me soit insufflée pour que j'ai le courage nécessaire à un nouveau déménagement. Sans compter que la Bourgogne m'a apporté la tranquillité, et qu'à défaut d'être heureux je ne suis pas malheureux.
Arpenter mes vignes, humer l'air de la terre, veiller sur mon vin sont autant d'activités qui permettent de tenir à distance une nostalgie dont je ne suis, tout comme vous, pas exempt. Peut-être est-ce déjà là une forme de bonheur, qui si elle serait tenue pour trop calme par Epicure ne serait pas complètement désavouée par Sénèque.
Le passé rôde. Je crois aux deuxièmes chances, mais ma naïveté s'arrête là : les troisièmes chances relèvent du miracle, et leur multiplicité oecuménique interdit à Aristote de s'en soucier. Restent celles et ceux qui arpentent son monde.
Ne sachant qu'ajouter à cette dernière phrase lapidaire, permettez qu'abruptement j'y fasse succéder un autre thème : souhaitant vous adresser mes meilleurs vux pour l'année 1458, j'ai renoué avec un vieux plaisir que j'ai, à ma grande honte, longtemps délaissé. J'avais commencé par écrire quelques mauvais vers, qui au gré de mes remaniements ont changé du tout au tout et se sont métamorphosés jusqu'à prendre l'apparence d'un sonnet. Espérant que vous considèrerez ce modeste poème avec indulgence,
Votre,
Puylaurens
Le Temps nous livre ponctuellement une nouvelle nouvelle année
Qui légèrement vient couronner l'incroyable et dérisoire enchevêtrement
Formé par nos vies, renaissantes à cette heure mais pourtant
L'instant d'avant follement consumées et délicieusement surannées
Puisse la nouveau-née, toujours plus pesante que la précédente
Donner le jour à vos beaux rêves ciselés, aux chimères de votre esprit
Qu'avec votre plume vous puissiez coucher les secondes par écrit
Que la réalisation et la splendeur des premiers vous assurent une rente
Une rente convoitée par tous mais invariablement possédée par bien peu
Celle qui à l'occasion du balbutiement de l'an se souhaite de tout coeur
Celle qui éclipse les titres, le pouvoir, les richesses, le plus, le mieux
Nombreux sont ceux qui lui courent après, sans trêve ni répit
A la recherche de l'éternité de l'instant, de la plénitude d'une vie
De la simple et extatique perfection que nous promet le bonheur
La jeune femme parut très émue de cette lettre, des vers magnifiques s'ils en étaient. Rien que cela réveillait des ats d'émotions enfouies au plus profond d'elle mesme. Toutefois, elle avait fait un choix ou plutôt Puylaurens d'Auteux l'avait fait pour elle par deux fois, il y a bien longtemps déjà, et elle ne courrait pas une troisième fois dans la même voix sans issue. Elle en avait décidé une autre sans issue elle aussi, en fille perdue déjà ... mais voilà, elle n'avait su faire autrement. Cur obstiné ? Destinée cruelle ? Ou choix d'un bonheur terrestre qui la jettera dans l'enfer lunaire ? La blonde frémit un instant d'éternité puis, elle roula le parchemin. Elle lui répondrait mais, elle prendrait le temps pour répondre aussi à ses vers. Ah ces poètes!
Enfin, Cyann décacheta la troisième missive. Elle se frotta les yeux et lut attentivement
Citation:En ce 7ème jour du mois de janvier de lan de grasce 1458
A Cyann
Suite aux recherches que vous mavez demandées en la grande bibliothèque héraldique de lempire., voici comme convenu les informations que jai pu trouve concernant vos origines. Maeva de Terle, baronne de Tavystock, a épousé le vicomte Johann de Rubempré en lan de grasce 1427. Mais, selon nos archives, elle mourut en couche de son premier enfant. Jai donc le regret de vous annoncer que vous ne pouvez donc être lun deux. Une erreur a dû se glisser dans les archives de la hérauderie angloise. Par la suite, le vicomte sest remarié en lan de grasce 1429 et a épousé dame Guenièvre de Réaumont_Kado'ch dont il a eu des descendants. Toutefois, nos archives ayant subi un dégât des eaux lors de la tempête de 1444 qui emporta une partie du toit de notre bâtisse, certains documents furent détruits et il ne mest pas malheureusement possible à ce jour de vous dire avec exactitude le nom de ces enfants. Toutefois, un héritier a été désigné à la mort du vicomte en la personne de son fils aîné, Frank de Rubempré. Celui-ci étant décédé également il y a peu, la succession est en cours. Un frère cadet a hérité des terres et du château, son nom est Sébastien de Rubembré, désormais vicomte de Chatenoy et baron de Belrupt.
En espérant avoir répondu à vos questions,
QuAristote veille sur vous et vos aïeuls,
Artheus, préposé aux archives de la Grande bibliothèque héraldique impériale
C'était comme une bombe qui explosa dans sa tête fatiguée. Les mots résonnaient encore... sans fin , comme boucle infernale... Ele se massa les tempes poir que sa tte ne déborde pas. Si il y avait une chance ne serait qu'infime qu'elle ait encore une famille vivante, il fallait qu'elle en ait le cur net ... mais ça ... Sébastien ... elle le connaissait depuis si longtemps déjà .... l'AAP, Belrupt, la lorraine .. . leurs destins étaient liés depuis bien longtemps... mais de là à ... ? Et puis, peut être qu'elle n'avait apres tout rien à voir avec tout cela....une simple erreur ...
Elle roula le parchemin et le glissa dans son éternel sac en cuir élimé. Elle se jeta sur ses peusd et rejolint Blanche. Elle partait le lendemain matin à l'aube avec Sabifax vers Vaudémont. Et il fallait que la cuisinière soit prête Et puis il y avait ... ce garçon. Il était temps d'agir.
_________________
--Henry_potier
L'Arbre à Cadabras
EPISOSE V : L'APPRENTI CHEVALIER DE L'ARBRE
L'imagination n'est pas le mensonge
Le visage du jeune garçon se fendit de deux ouvertures. Tout tourna autour de lui, puis ses yeux firent le point et devant lui surgit un visage couleur de lait, dans lequel brillait dimmenses yeux bleus comme un ciel dété encadré dune rivière de cheveux dor. IL sécria :
La fée bleue !
Et des souvenirs dévalèrent dans son esprit. Il faisait le guet. Son ventre le tiraillait. La branche sir laquelle il était blottit pour guetter la route était inconfortable et menaçait de céder sous son poids. Il sapprêtait à changer de cachette lorsque des bruits de sabots se firent entendre. Il dressa loreille et même les deux et arma son lance pierre. Deux jours quil se nourrissait de racines. Un voyageur à cheval, ça toujours de quoi manger sur lui et puis ptet même une bourse pleine de bons écus et une veste chaude. Celle quil avait piqué récemment était trop grande, elle le gênait dan s ses mouvements et il avait été obligé de sen séparer. Le cavalier montait une jument couleur caramel, le ventre du garçon cria. Ils allaient dun bon trot, il était seul. Henry tira, comme prévu le cheval touché à lencolure, et oui il visait sacrément bien, rua et le cavalier fut désarçonné. Henry Potier glissa le long du tronc, agile comme un chat et atterrit près de lhomme. Il se pencha pour lui faire les poches pour commencer. Puis tout à coup, une ombre surgit au coin de sa vision, il tourna légèrement sa tête et vit la patte du cheval, puis ce fut le noir. Un bref éclair, lodeur dun bouillon. Un sentiment de plénitude et enfin le sommeil lourd lourd comme le plomb dans son ventre.
Il regarda étonnée la fée penchée sur lui.
Je ..je ...suis
mort ?
La fée lâcha des éclats de rire comme des grelots dans lair et dit de sa voix chantante :
Non, tu es bel et bien vivant et tu iras encore bien mieux après avoir manger ce bouillon assied toi.
La fée tira un coussin énorme derrière lui et comme on ne désolait pas aux fées sinon elles se fâchent et vous transforment en quelque vil crapaud à pustules et que surtout lon ne fuit pas lappel dun fumet aussi délicat que celui du bol devant ses narines, le garçon sassit. Il devait être au paradis cest sur. Elle lui donna le bouillon à la cuillère et il se laissa faire puis pour finir le fond, il attrapa le bol et engloutit le reste dun trait. Lorsquil releva les yeux la fée souriait.
Tu vois : Cest ce que je disais. Bon, pour parachever la transformation
. Il nous faut encore accomplir un rituel jeune homme. Et là elle sortit de nulle part une baquet deau chaude fumant et un gant quelle sempressa de mouiller et de lui passer sur le visage découvrant ainsi ses traits.
Ou est ton chien ?
Si il avait jamais eu un doute de si elle se souvenait de cette fois ou son chien lui avait volé ses bottes, il était fixé.
Au paradis solaire des chiens
. enfin chui pas sur...[/color]
Le garçon senti une boule au fond de sa gorge. La fée hocha la tête lentement.
Il y a des choses que même les fées ne peuvent réparer
*silence *
Comment tappelles tu ?
Le garçon hésita : devait-il avouer son vrai nom à la fée bleue, ne risquait-elle pas de lui faire du mal pour se venger de la fois ou il lavait épier si
, il tressaillit à ce souvenir
à la cascade ?
Potier, Henry Potier.
Et bien potier il est temps après cela tu sera un homme neuf !
Elle regarda le baquet fumant. Henry suivit son regard des yeux et soudain il faut assailli dun doute, était là la un chaudron et de leau bouillante? Il sentit soudain son visage saffaisser, il dit dune voix tremblante :
En
en .. en quoi aller vous me transformer ? * il ajouta en baissant les yeux * je sais que jai attaqué des tas de gens que je les ai volé
leur nourriture et leur vêtements, leurs écus tout ça mais je
je
* des larmes affluèrent au bord de ses yeux noires *
La fée sembla réfléchir un instant, le cur du garçon battait la chamade, il avait peine à respirer.
Hé bien
Henry Potier, voleur de ton état, par ce bain dans cette option magique aux ingrédients secrets
.., je te transforme en
Apprenti Chevalier de larbre à Cadabras,
Dorénavant, tu es attaché à cet arbre, tu devras aider Blanche à faire vivre ce nid de plumes et le protéger en cas dattaque ainsi que ses habitants. Pour cela, il te faudra apprendre moult choses, pour devenir un de ses chevaliers magiciens... le chemin sera long
. Mais, je te laisse un cadeau
* elle sourit * Si tu laisses s'envoler la mésange qui niche dans le pigeonnier de l'arbre, la fée reviendra vite
Pour le reste Blanche s'occupera de toi ...et toi d'elle.
Elle hocha la tête et tendit la main diun air solennel au garçon pour laider à sortir du lit. Henry regarda leau dans la barrique, la tête noyée parmi les volutes de vapeur, lovale de porcelaine qui le scrutait avait quelques choses dirréel. Il trempa un orteil dans la barrique et sy plongea à demi comme il put, la fameux chaudro,n nétait pas si grand. La fée lui passa le gants sur le visage et le torse puis dans la dos et linvita à continuer seul. Elle lui indiqua un draps de bain et une pile de vêtements propres. Puis, elle dit :
Quand tu seras prêt, mets toi au service de Blanche, cest la heu ...Grande Prêtresse mais chut tout cela est notre secret à tous les habitants de l'arbre, tu ne dois le dire à personne ...Tu trouveras Blanche aux fourneaux, sers là bien je reviendrai te voir Apprenti Chevalier de lArbre, je compte sur toi Henry. Tu promets de servir L'Arbre et de le protéger ?
Le gamin tressaillit. Il dit d'une voix rendue rauque par l'émotion, il était mort au paradis ou alors il rêvait... oui ça devait être ça...
Croix de bois, croix de fer si je mens je vais en enfer.
Et la fée disparut, il ne resta plus que le brouillard autour de lui et une odeur étrange, faite de mousse, de feu et de vent, de cuir, de framboise et de temps.
--Henry_potier
L'arbre à Cadabras, en ce premier jour de février
Un pli arrivé par mésange voyageuse avait mis Blanche Poudevigne, cuisinière à lauberge de larbre à Cadabras de son état, dans tous ses états et ça
cétait vraiment pas de bol pour Henry Potier. Car, comme à chaque fois que quelque chose contrariait la vieille Blanche, tout lui retombait dessus
La vieille, sous ses airs bonards était farouchement pas commode pour deux écus : elle avait la rouleau à pâtisserie bien trop leste, ce qui était très bon pour les tartes mais pas trop pour ses fesses dathlète. Depuis larrivée du message, la « poux » , comme ; il avait pris lhabitude de la surnommer intérieurement lorsquil sénervait contre elle, lui avait donné une liste de corvées déjà fort longue , interminable aux yeux du jeune garçon de 10 ans qui jusque là, avait vécu de rapines et non dun dur labeur, et ce, dès le réveil et qui, si jamais il en voyait le bout ne tarderait pas, il le savait à sallonger davantage ; ce qui vous vous en doutez ne le poussait pas à se livrer corps et âmes à ces diverses tâches. Cest ainsi quau lieu de monter les bûches de bois entreposées sous abri au pied de larbre grâce au système de poulie et contrepoids en haut de la plate-forme pour fournir les chambres et surtout la cuisine, Henry avait trouvé une occupation beaucoup plus amusante
Dissimulé derrière le tas de bois, il guettait armé de son lance pierre un lièvre aperçut non loin de là quêtant sans doute quelque nourriture accessible alors même que la neige recouvrait tout dune épaisse couche tant et si bien que la nourriture se faisait fort rare. A pas de loup, il se déplaça du tas de bois au tronc dun gros arbre prenant bien soin de ne pas se retrouver sous le vent pour ne pas se faire repérer par la bête aux longues oreilles. Toutefois, la le neige avait craquer sous ses pieds et lanimal, dressa ses orifices surdimensionnés. Henry se tut, tentant de calmer son souffle pour être invisible et silencieux. Le temps sembla sétirer entre les branches des arbres ployant sous le poids du duvet floconneux. Le lièvre repris son exploration, agitant un nez frétillant. Henry plaça son arme dans la ligne de mire puis plaça le projectile. Il tendit le flexible fait dun boyau jusquà atteindre la tension désiré et ferma un il pour viser. Au moment même où il allait enfin tirer après cette longue période de traque et de surveillance rapprochée, un cri reconnaissable de lui entre tous désormais retentit dans le silence blanc.
Potier PPPPOOOOOOTTTIEEEEERRRR
Ou es tu donc passé palsembleu m ! et ce bois il va se monter tout seul peut être !
Pooooooooottttttttttiiiiiiieeeeeeeeerrrr !
Henry sursauta à ce son puis reporta son regard sur sa proie mais celle-ci affolée avait déjà filé à toutes pattes. Henry soupira et avança vers le tas de bois. Blanche sy tenait les bras posé sur ses hanches, ouf la rouleau était resté à la cuisine -, et le fusilla du regard.
Potier : où étais tu passé ? !
Crois-tu que lon te nourrisse à lil mon garçon ?
Finis-moi dmonter ces bûches crénom dune bobine où jte mets à leau et au pain sec foy de Poudevigne !
Et après cet qut iras en ville mfaire quelc courses alors fais-y fissa.
Sait-on si cest lidée daller en ville ou dêtre privé de la délicieuse nourriture de la cuisinière, toujours est-il que le tas de bûches fut remonté et rangé en un temps record et que henry fut bientôt muni dune luge, dune bourse et obligé et missionné pour une course à la capitale.
Un pli arrivé par mésange voyageuse avait mis Blanche Poudevigne, cuisinière à luabrege de larbre à Cadabras de son état, dans tous ses états et ça
cétait vraiment pas de bol pour Henry Potier. Car, comme à chaque fois que quelque chose contrariait la vieille Blanche, tout lui retombait dessus
La vieille, sous ses airs bonards était farouchement pas commode pour deux écus : elle avait la rouleau à pâtisserie bien trop leste, ce qui était très bon pour les tartes mais pas trop pour ses fesses dathlète. Depuis larrivée du message, la « poux » , comme ; il avait pris lhabitude de la surnommer intérieurement lorsquil sénervait contre elle, lui avait donné une liste de corvées déjà fort longue , interminable aux yeux du jeune garçon de 10 ans qui jusque là, avait vécu de rapines et non dun dur labeur, et ce, dès le réveil et qui, si jamais il en voyait le bout ne tarderait pas, il le savait à sallonger davantage ; ce qui vous vous en doutez ne le poussait pas à se livrer corps et âmes à ces diverses tâches. Cest ainsi quau lieu de monter les bûches de bois entreposées sous abri au pied de larbre grâce au système de poulie et contrepoids en haut de la plate-forme pour fournir les chambres et surtout la cuisine, Henry avait trouvé une occupation beaucoup plus amusante...
--Blanche_poudevigne
Larbre à Cadabras, en ce tout premier jour de février
Alors que Cyann et Sabifax sont sur Vaudémont, du moins aux dernières nouvelles, la vieille Blanche saffaire, elle récure une gamelle en cuivre puis, lastique jusquà ce quelle brille et passe à la suivante. Un vieux chat tout ébouriffé borgne, semble dormir dun il sur une étagère. La Poudevigne se parle toute seule, le chat referme son il valide.
Bigredouille, ceti quça fait au moins 6 cloches que javio envoyé lgamin mchercher ce quil me manque pour préparer l festin commandée par ma dame et lvoilà quirevient plus
pffuit jsavais bien quembaucher un voleur de bas étage pour faire le garçon à tout faire ceti pas une bonne idée, il va se tirer avec largent des courses voilà tout ! Lest trop naïve la blonde
Et que va dire dame Cyann quand elle va revenir et quen lieu et place de la montagne de plats et petits pots demandées, elle trouvera le néant ? Un coup à me faire virée pardi .. rmarque bien que cest pas dmauvais cur que jpartirai de ce foutu nid pas faites pour vivre à cte hauteur moi parbleu . Si javio de quoi vivre les pieds sur le plancher des vaches, cest encore là bas que je suis le mieux hein pardi
La cuisinière sort de sa cuisine dun pas que lui envieraient nos jeunes, la chat en a le poil qui se dresse sur le dos -dun air de dire que la vieille mourait tout de même claquer la porte moins fort en sortant pour ménager son tempréament délicat mais bon cest peine perdu avce la Poudevigne
.- et elle scrute les moindres recoins du réfectoire, la pièce adjacente à la cuisine où se restaurerons les hôtes de lauberge- de ses yeux perçants. Tout a été disposé selon les vux de la propriétaire de lauberge. Ne reste plus que cette lubie que la petite a eu, encore un coup de la troubadour maugrée Blanche Poudevigne dans sa barbe et ce nest pas quun effet de style- tout en sortant sur la plate forme et en se dirigeant vers la chambre de la dame.
Dans lcoffre en cuir bouilli avec un fermoir de cuivre, pas lbleu, lrouge. Vous trouvrez tout ceti quil vous faut pour cela ceti quelle dit la Cyann
Bien voyons voir
Deux cloches plus tard
Cest à boire à boire, cest à boire quil nous fuaooOOOOoootttt ! hey là Blanche ! ceti qu' l'apprenti chevalier a soif parbleu !
Blanche lève un sourcil hirsute en reconnait immédiatement la voix dhenry avinée
Quest ce que je disais.. je t'en foutrai moi de l'apprenti chevalier !
*lève les yeux au ciel*
Il a tout bu largent des courses et le pis, cest quen plus il est revenu
ptêt quil veut en prime jouer la cambriole
il va voir de quel bois je me chauffe palsambleu
La Poudevigne na pas encore dit son dernier mot
--Henry_potier
Entre Nancy et larbre à Cadabras
Lesprit du jeune garçon était échauffé, les vapeurs de lalcool dont il navait pas du tout lhabitude sans doute aucun, il se mit à chanter à tue tête sur le chemin qui le ramenait à lauberge de larbre. Il faisait de temps en à autre une petite pause et se sifflait un coup de gnole, au goulot de la gourde en peau achetée plus tôt au marché de la capitale.
Lapprenti chevalier avait rempli sa mission et pour se récompenser, il sétait offert quelques verres à la taverne avec largent gagné en chantant la chanson de Cyann, celle sur la louve enragée, il avait eu du succès et avait pu boire deux verres entier ! Et même se payer cette petite gourde, une aubaine ! Quand un chevalier a rempli sa mission, il a bien droit à une récompense non ? Mais bon.. cétait pas une mission de chevalier ça .. elle sétait bien fichue de lui, la dame bleue tu parles ! Une fée ! Le garçon lève les yeux au ciel. Mais quest ce qui lui avait pris franchement cétait une femme comme les autres
. Il la revoie se baignant dans leau de la cascade et émergeant de leau à de mi nue et rougit jusquaux oreilles
Magnifiquement belle aux cheveux dor et aux yeux pareil à leau de la cascade, tout dune fée sauf les ailes peut-être
Moué en attendant elle lavait laissé avec la harpie et étai partie avec ce
cthomme en robe .. pfuit même pas fichue de tenir sur un cheval en prime ! Jvois vraiment pas ce quelle lui trouve à celui là
La gamin arriva bientôt en vue de larbre et il comptait bien que lon célèbre le retour du héros qui ramenait le trésor : un panier plein de provisions. Il avait du vaincer quelque dragon pour revenir avec tous cela car bien sur
Cest à boire à boire, cest à boire quil nous fauooOOOOoootttt ! hey là Blanche ! ceti qu' l'apprenti chevalier a soif parbleu !
Il déposa le panier lourd comme un âne mort en prenant soin de ne pas écrabouiller les oeufs malgré son état débriété et un tangage de dernière minute qui lui valu de rattraper un paqeut in extremis. Il se laissa aller et tomba le cul dans la neige, à demi allongé les bras écartés. Savourant la légèreté de lêtre, il se perdit dans la contemplation du ciel bleu glacé. Quand soudain apparut au dessus de lui une ombre longue et fine
instinctivement, il sursauta et se redressa abruptement tout en roulant sur le côté. Le rouleau à pâtisserie sabattit dans la poudreuse, juste à côté de la marque dessiné par sa silhouette. Ou la vieille ne visait pas bien ou elle avait éviter de frapper le garçon
Henry PoOOOtierRRRRRRRRRR crénom dune cuillère à pot ! Comment as-tu pu trahir la confiance de dame Cyann ? Voleur mécréant ! Ah javais bien quil fallait pas confia,ce à un tire laine de ton espère
même à 10 ans ceti qucest déjà dla mauvaise graine pardi !
Mais jai rein trahi du tout moi !
Parce que cest une attitude digne de se soûler aux frais de la princesse peut être ?! Et en prime, tu oses te repointer ci comme une fleur en réclamant encore à boire ?! ptet ben qutu veux vider la cave avant de partir ? et ben tysd tomber sur un os . un tas dos armé dun rouleau nommmeooooo !
Maam Blanche si .. .* sautille pour éviter un coup de rouleau à pâtisserie *. vous pouviez .. arrêter * culbute de côté *de faire tournoyer votre rouleau * saute à trois pas * Je pourrais .. * vite saute*. vous expliquer
jai rien volé.. jai fait ce que vous mavez dit * saute an catastrophe à plat ventre et rampe vers le panier * cest dans la panier là
. * montre du doigt *
La vieille fonce sur le gamin avec le rouleau et veut frapper le bras, histoire de lui donner une leçon et voilà que
oh un panier
plein semble t il.. se pourrait-il que ? Les paroles du gamin se frayent un chemin en elle et si elle se trompait
. Trop tard le rouleau arrive droit sur le panier Dun mouvement preste, henry tire le panier à lui, quelques provisions versent sur le sol et puis le gamin se lève furibard et se dresse devant la cuisinière de plus en plus tassée au fur et )à mesure de son discours
Jai rien volé ! Et si vous continuez comme ça vos allez cassé tous les ufs et on se fera virée tous les deux ! Jsuis ptet quun sale voleur mais cest parce que javais pas à manger alors pourquoi que je volerai quand on me donne un bain, un toit, du chaud dedans et dehors, et de la nourriture tout bonne ? Suis ptet sans lsou mais pas idiot !
Le gamin croise les bras et défie la grand mère qui elle baisse le rouleau et soutient son regard de ses yeux noisettes, une mèche blanche lui tombant sur le front après tout cet exercice.
Moué
. Et tu vas bientôt mdire que t as pas bu non plus.. gamin
on me la fait pas à moi tu sans la mauvaise vinasse à 15 pieds à la ronde. En prime tes en rtard .. ça fait 3 cloches que taurais du être rendu là
tu crois que le travail y va sfaire tout seul ? allez au boulot monte moi ça en cuisine et que ça prennent pas 3 cloches cette fois. Et tavise pas daller faire un tour à la cave ou jte botte les fesses de mon rouleau
Blanche lui jette un dernier regard en coin et grimpe sur la plate forme pour rejoindre sa cuisine. Henry fait une moue boudeuse et donne un coup de pied raguer dans la neige. Saleté de Poux! Encore un peu et elle lui cassait le bars tout ça alors quil rien fait ! enfin presque rien .. Après quelques minutes rageuses, lodeur des fourneaux aidant, le jeune henry se dit quune cuisinière qui fait de si bon plat qui donne un aller direct au paradis ne peut pas être si mauvaise après tout
Et bientôt, il dépose le panier à provision sur la table de la cuisine ou s'affaire avec maestria la cuisinière.
Cyann
Vaudémont, en ce 2 février 1458
Ce matin, par la fenêtre de la chambre dami de chez Sabifax à Vaudémont, la troubadour insomniaque pour lheure avait entendu ce qui était censé annoncer la fin de lhiver. Une mésange bleue perchée sur uen branche de cerisier dans le jardin avait poussé un pépiement. La blonde avait sourit mais, à ouvrir le volet et à se pencher par la fenêtre, le fort vent du nord avait soulevé ses cheveux dor et glacé lovale de porcelaine de son visage, lui offrant du fard à joue naturel et gratuit ! Elle avait marché à pas de louve vers la cuisine et volé discrètement un bout de pain -Sabifax ne lui en voudrait pas en tout cas moins que de le réveiller à cette heure matinale pour lui demander la permission
.- quelle avait ensuite émietté, du pain rassis trempé dans du lait, sur le rebord de la fenêtre : cette année, lhiver sattardait sur la Lorraine et les oiseaux allaient avoir besoin dun coup de pouce
Sous la couche de neige sûrement, les perce-neiges pointaient déjà leur nez mutin mais .. on ne risquait guère de les voir tant la couche de neige étaient épaisse, simplement ils étaient là. Immuables courageux qui cherchent la lumière. Cyann sourit à cette idée. Si le redoux nétaient pas encore là, il viendrait avec ses champs qui se couvrent de pois, ses oiseaux par centaine, les primevères qui couvre les près. Son esprit dériva vers son pays natal qui connaissait rarement la neige et elle se plongea un instant dans les vagues
le flux et le reflux de la mer, doux bercement lui manquait un tantinet
toujours dès quelle séloignait de la mer
Enfin, bientôt ,elle pourrait au moins se plonger dans leau de la cascade pour lheure rie que lidée la faisait claquer des dents. De cascade en arbre, elle songea à Blanche t henry se demanda t comment, t ils sen sortaient et e culpabilisant de le savoir laissé si tôt seuls
enfin
seuls à deux. Oui enfin selon les dires de Sabifax cétait ptet ça le pire. Des scènes ou les deux se battaient lune munie dun rouleau à pâtisserie et lautre de son lance pierres lui vinrent en tête. Sacré Sabifax,, il avait le don de la rendre inquiète. Bon
il avait aussi le don de la rendre parfaitement heureuse
Cyann sourit aux anges et repensa à
et vira au coquelicot. Elle se mit à sa table de travail et grata un parchemin. Des le réveil ; elle demanderai à Sabifax de rentrer illico à larbre à Cadabras. Il ne pourrait pas refuser
après ce quil avait dit pour la rendre inquiète
La troubadour partit dun grand rire quelle étouffa car le juge dormait toujours
EPISODE VI OU QUAND LE JUGE SABIFAX VOIT 37 CHANDELLES
"Sado-masos: Personnes particulièrement fidèles, qui n'oublient jamais de se fouetter un bon anniversaire."
Quelques cloches plus tard, sur le chemin de lauberge de lArbre à Cadabras
Cyann et Sabifax chevauchaient sur le dos dEole, lun serré tout contre lautre, lequel tenait les rênes du frison, lhistoire ne le dit pas, toujours est il quen ce tout début de nuit de la chandeleur, la maîtresse troubadour avait la tête pleine détoiles
Celles qui brillaient au firmament en cette fête Qui célébrait les lumières, étaient pas mal non plus
Quand les deux cavaliers pénétrèrent dans la clairière où se dressait fièrement lArbre à Cadabras, ils furent éblouies et même Cyann qui avait commissionné Blanche et henry en resta coite.
Devant eux larbre à Cadabras étalait ses branches revêtues dune cape couleur de neige et des centaines de longs doigt de cristal frileux, dont la troublante transparence renvoyait comme autant de miroirs la lumière des mille et une chandelles disséminées ci et là au gré des frondaisons.
Ce nétait plus un arbre, cétait une ode à la lumière. Il semblait vibrer à chaque vacillement des flammes dans la brise ténue de cette nuit profonde ornée dun croissant d'une argenté.
Eole sarrêta au pied de lArbre à Cadabras et Cyann glisse le longs des flancs de la monture.
Sans mot dire , elle allât tirer léchelle de corde et la fille de lair grimpa avec agilité pour rejoindre ce ciel étoilé descendu en cette nuit très spéciale sur la terre, comme un heureux présage. Elle se pencha à la balustrade et contempla le monde et le soleil qui éclairait sa vie de nuit comme de jour, la petiote flamme au fond des yeux dun juge
Elle pénétra dans la salle à manger de lauberge et afficha un sourire ravie. Une montagne de crêpes trônait sur une table entourée dune myriade de petit pots et de cuillères en bois, décuelles. Sur une autre, des verres et un deux futs en chêne. Des lampions se balançaient accrochés aux poutres de la bâtisse et un feu ronflait dans lâtre. La jeune femme poussa la porte de la cuisine un sourire à ses lèvres framboises et scrura la piece ous se préparait d'autre crepes
Elle y trouva Blanche et Henry penchés au dessus dun poêlon. Henry lempoigna et entreprit de faire voler la crêpe dans les airs. Blanche le couvait dun il vif
M'enfin non mon garçon ! Si t" y vas comme
pour sure que ceto qu' la crêpe va ... * et la crêpe allât se coller au plafond avant que la cuisinière ne fisse sa phrase*
Tous trois éclatèrent de rire et Cyann allât féliciter et remercier Blanchet Henry de leur uvre tandis que blanche montrait son tour de main au garçon émerveillé. la blonde eut une idée et pris uen crpe puis ouvrit un pot de confiture à la myrtille. Elley trempa le doigts et se le lecha mmhh puis le trempa de nouveau et .. quelques secondes plus tard admira son oeuvre ...
Cyann se demanda à propos du dit Sabifax ou il en était
et sortit à nouveau sur la plate forme et saccouda à la balustrade
C'était un peu comme Noël après Noël et Cyann avait bien l'intention que l'invité d'honneur du jour voit 36 chandelles ... mais ou était donc passé le vieux ....très vieux juge ?
_________________
Sebastien_de_belrupt
La journée terminée, le soleil couché depuis plusieurs heures, Sébastien sortit de sa maison pour se rendre à l'écurie et sceller son cheval qui le conduirait à quelques lieues de là. Il ne lui faudrait que quelques dizaines de minutes pour rejoindre l'arbre, il était heureux d'avoir su se libérer pour rejoindre ses amis. De toutes façons, peu de choses auraient pu l'empêcher de se joindre à eux pensa-t-il en démarrant.
Il arriva un peu plus tard non loin de l'arbre, attacha son cheval et se dirigea vers sa soeur qu'il embrassa après lui avoir adressé un sourire, il était content de la voir.
Je suis enfin là ! Presqu'à l'heure. Ajouta-t-il en souriant.
_________________
Université de Belrupt
Armael
Après avoir tourné en rond pour trouver l'arbre Armael vit enfin la clairière devant elle et son auberge? enfin c'est surtout son cheval qui le remarque en faisant un énorme ecart saisit par les illuminations.
Elle n'était plus si sure d'avoir eu une bonne idée en choisissant ce jeune cheval pour cette sortie mais heureusement elle réussit a ne pas s'étaler dans la boue et la caisse de vieille Mirabelle resta bien accrochée aussi.
Elle vit d'autre chevaux et alla attacher le sien a côté puis se dirigeât vers la porte
TOC TOC TOC
Bonsoir y a quelqu un ? Il parait quil faut une livraison de Mirabelle pour ce soir _________________
Uriel
[Quelque part sur les routes de Lorraine]
Invité par Cyann, tout simplement, Uriel avait chevauché jusqu'au légendaire Arbre à Cadabras.
Il se dit que si un tel arbre venait un jour à tomber, il faudrait un fameux merlin pour en faire de belle bûches.
Mais le site entier semblait dégager une certaine force, et ne semblait point hanté, inutile donc de craindre la menace d'un fantôme.
Rêvant quelque peu, il imagina une histoire rocambolesque dans laquelle une bande de clowns se feraient la guerre, peuplé de petits bonshommes verts et que l'Empire Germanique, fatigué de ces conflits, contre attaquait. Et le site de l'arbre aurait certainement un jour sa revanche.
Soit, en tout cas, la réalité se passait ici et maintenant et non pas dans une galaxie très très lointaine, à des années dans un hypothétique futur.
Parcourant la campagne sur son bon vieux cheval de trait ardennais, les paysages avaient défilé, pour la plupart enneigés. Les sapins n'avaient pas perdu de leur verdeur, mais celle-ci était bien couverte par la neige ; quelques traces laissées ça et là permettaient de supposer le passage de quelque animal.
A cette heure ou alors était-ce à huit, il ne semblait pas y avoir grand monde pour l'instant. Hum tant mieux, il y aurait davantage à boire, d'autant plus qu'il avait emporté un petit tonnelet de cidre.
Laissant sa monture près de l'arbre, il démonta, puis se rendit à la porte de la cabane d'où s'échappaient des volutes de fumée, laissant imaginer la douce chaleur d'un feu de bois. D'avance il frissonna, sentant déjà la chaleur dégagée par les flammes ...
Mais ...mais si, une silhouette ...
Ah Damoiselle Armael ! Le bonsoir !
Oh je vois que vous n'êtes pas venue les mains vides.
Au moins n'aurons-nous pas soif.
Il sourit en lui montrant le tonnelet de cidre qu'il transportait ..._________________
Barberine
la procureur était sortie du palais de justice épuisée. Rude journée.
Un petit détour par Sancy où elle trouve Fiha plongé dans ses occupations comme d'habitude, après l'avoir embrassé dans le cou, n'avait pas insisté quand il avait grommelé quelque chose d'inintelligible, et avait revétu une robe blanche toute simple au décolleté orné de plumes de cygne, s'était enfouie dans un ample manteau de laine foncée, relevé la capuche sur sa chevelure blonde et avait demandé au cocher du domaine de la conduire à nancy.
Il était un peu tard mais elle espérait que ses hôtes ne lui en voudraient pas.
En descendant du carrosse, son regard est attiré par un drole de scintillement.
*Ah c'est ça l'arbracadabras. Plutôt réussi.*
Se présentant à l'entrée , elle fut accueillie par une odeur alléchante.
C'est à ce moment là que Cyann vient à sa rencontre.
Quel endroit merveilleux, Cyann c'est féérique.
Et on trouve du premier coup avec toutes ces illuminations.
Tiens voila pour toi. oui je sais des fleurs dce n'est pas très original mais c'était la course toute la journée.
Comme prévu Fiha s'excuse, il est retenu au domaine.
je ne suis pas en retard ?
Avisant sebastien qui était déjà là elle lui sourit.
Seb comment vas tu ?
Armael bonsoir toujours aussi en beauté.
Uriel tu es là aussi .
Elle l' embrasse amicalement .
Alors je en suis pas la seule a mêtre éclipsée de hum enfin vous me comprenez....
et elle éclate de rire
_________________
Caoimhim
Caoimhim et Catha avaient besoin de se changer les idées... les derniers jours n'avaient pas été de tout repos. L'invitation à aller fête l'anniversaire du juge de Lorraine dans cette auberge qu'ils n'avaient jamais fréquentée mais que l'on disait si typique arriva donc comme une bénédiction... les enfants confiés a Brigitte, leur gouvernante, ils se mirent en route vers l'arbre à Cadabras.
On ne pouvait pas rater le rater, tant son illumination était merveilleuse, ils restèrent un moment bouche bée, admirant le spectacle des milliers de lumières scintillant dans la nuit.
Caoimhim sourit à Catha et la prit par la main.
Si la fête est a l'image de la décoration extérieure, ca promet! Allons-y!
Ils montèrent jusqu'à la porte et entrèrent
Caoimhim ne put retenir un sourire en sentant l'odeur des crêpes, quoi de mieux après une chevauchée sous la neige?
Repérant immédiatement Uriel en conversation avec une dame et, il entraine Catha vers eux et les salua.
Bonsoir parrain, comment vas-tu, je te trouve bien lourdement chargé, si tu as besoin de moi pour t'aider a t'occuper ton lourd fardeau, n'hésite pas a me faire signe!
_________________
Horeykhlem
HK arriva, au rythme lent du pas de Balth, son fidèle destrier, tirant la roulotte de l'écrivain public (... entre autres) qui s'était aussi depuis peu fait Maître de l'Ecole de la Boule à l'Envers, et organisateur du Jeu des Aventuriers de la Mirabelle Perdue à Toul (... entre autres).
Cyann, sa blonde préférée, bien que son coeur, son âme et ses sens n'allassent davantage vers les rousses, ou plutôt, mejor dicho, vers SA Rousse, Cyann, donc, son amie, la troubadour, sa Prof', enfin, Cyann, quoi, .. tout simplement, l'avait invité au pied du fameux Arbre à Cadabras, en cette nuit étoilée, lumières scintillantes célestes. Mais ce soir, les étoiles étaient bien terrestres, chandelles, 36 exactement, Chandeleur, crêpe et mirabelle, ...
Viens avait-elle dit, on va faire une surprise à Sabifax ...
Sabi ... Encore un ami d'HK, un ami rencontré à Belrupt, un ami côtoyé ici en Lorraine, depuis qu'HK avait faite sienne cette région au grand coeur, pour les beaux yeux de sa belle...
HK arriva tranquille, il n'était pas le premier, mais espèrait ne pas être le dernier ...
Il salua la maîtresse de céans, Cyann, dun amical Salut ma Belle, merci de ton invitation ... Si danse il y a ce soir, tu me ferais grand plaisir en minscrivant sur ton quart nez de balle ...
Il remarqua les autres invités et alla leur présenter tour à tour
ses respects pour Messire Pirlet, Seb parfois, également Votre Grâce en son temps, Messire Recteur en dautres lieux, je te salue ...
ses hommages pour Barbie, Madame le Procureur, Truffe dOr, Gagnante haut la main et haut les coeurs dun bonus dont tu nas pas voulu, joueuse de soule à tes (meilleures) heures, je te salue...
son salut pour Monsieur le Curé Uriel, je ne vous connais que de nom, votre office mempêchant par principe de vous compter parmi les gens que je fréquente par goût .. Mais les principes sont faits pour être bafoués ... je vous salue ...
Puis il se tourna vers Armael. Il hésita, ne sachant quel accueil elle lui réserverait.
Leurs derniers échanges avaient été ... disons ... houleux, leur dernière rencontre au stade trop brève pour quHK ne sache ce que lex-maire pensait aujourdhui de lui. Il sapprocha doucement pour présenter
ses amitiés pour Armael ... Je te salue, et espère que tu me feras lhonneur et ... lamitié de me réserver la première danse, si danse il y a ...
HK après avoir fait le tour des invités, en tous cas de ceux qu'il connaissait, n'osant pas se présenter aux autres, déposa sur la table ce quil avait amené, à savoir des pots de confiture de mirabelle, se servit un verre en attendant que Sabi ne fasse son apparition nocturne ...
Eowynn_de_galway1ere
Amazone arriva à l'Arbre à Cadabras. Elle avait répondu à l'invitation, ne refusant jamais d'aller faire la fête. Et de plus pour Sabifax!!
Elle vit qu'il y avait du beau monde. Elle vit que son parrain était là, son ami HK, L'ancien Duc de Lorraine Sebastienpirlet , Barberine et Armael ainsi qu'un messire qu'elle avait déjà rencontré lui semblait -elle
Bonsoir Cyann! Superbe endroit!! Tiens voici une bonne pièce de viande faite dans ma boucherie. Amazone sourit.
Elle se tourna et salua Uriel
Bonsoir mon cher parrain. Je suis ravie de vous voir. *Puis vit HK*HK comment allez vous?
Elle salua tout les autres et attendit que Sabifax arrive.
Lavania
Lavania avait reçu une invitation pour la fête de son ami Sabifax et pour rien au monde elle n,aurait manqué son anniversaire! En plus, on avait invité ses enfants, alors raison de plus pour y aller!
Évidemment, on ne prépare pas deux enfants aussi rapidement qu'on le voudrait... Surtout quand l'une veut se préparer toute seule et que l'autre retire tout à la seconde où vous lui avez tourner le dos...
Bref, ceci expliquant cela, ils étaient en retard à la fête, ou du moins, pas les premiers. Mais Lavania avait-elle jamais été à l'heure au paravant? Bonne question... Mais passons.
Ainsi donc, en plus de ne pas être partie en avance, la petite famille était venu à pied. N'importe qui aurait écraser la paume de sa main sur son front en entendant le récit d'une telle histoire, mais la jeune femme avait toujours privilégier la marche au cheval et même si elle avait voulu venir en cheval, elle n'en avait tout simplement pas.
- Hooooooooooooooooooo!! S'était exclamé Elendra en voyant toutes ces lumières. Tandis que le petit Ike pointait l'arbre avec de grands yeux.
Mais oui! Tu as raison c'Est très joli! Et d'après moi... Si tu va dires à Cyann que ça t'as plue, elle sera super contente! Lui dit-elle en souriant avant de pousser la porte de l'auberge, laissant entrer la petite et essayant de retenir Ike qui gigotait pour continuer de voir toute cette belle lumière.
Il y avait beaucoup de monde dans l'auberge! Elle savait ne pas être en avance, mais pas à ce point là! Bon tant pis, ne pouvant pas revenir en arrière pour arriver plus tôt, elle regarda rapidement qui se trouvait dans la pièce.
Elle choisis donc judicieusement de guider Elendra vers Cyann, afin d'aller la saluer et la remercier pour l'invitation. Pas la peine de faire exprès pour croiser quelqu'un qui vous avait clairement dit ne plus vouloir vous parler!
Ainsi, toutes deux, que dis-je! Tous trois! Avancèrent parmi les gens, tentant de se frayer un chemin parmi la foule et une fois devant Cyann, la petite arrêta d'avancer et se mis même à reculer.
Aller Elendra soit pas timide! dit-elle en souriant, la poussant un peu vers l'avant.
Bonjour Cyann! Merci pour l'invitation! commença-t-elle pour donner l'exemple à la petite.
- 'jouhe... Yanne... Moi crouve ça crè beau nes numières.... finit par dire la petite timidement.
Le petit Ike semblait comprendre ce dont parlait sa grande soeur et se mit à gazouiller, faisant sourire sa maman.
_________________
Cyann
Cyann afficha un sourire ravie en voyant son frère arriver, cela marquait le commencement des arrivés des invités surprise et oui Sabifax toujours à lécurie sans doute
rapport à ; un certain Eole dont il DEVAIT absolument soccuper avant tout autre chose
., ne se doutait de rien
enfin
si tous avaient gardé le secret
« Je suis enfin là ! Presque à l'heure. »
« Heu
on peut même dire que tu es en pile à lheure tu es le tout premier ! Enfin hormis linvité dhonneur pardi !
A croire que cette fête est à limage de ma vie
* sourire malicieux * les deux hommes qui passent ne premier sont .. en premier * rire * »
Une jeune demoiselle manqua datterrir dans la boue mais tint bon et surtout sattache au fut de mirabelle, Cyann sourit en coin , lessentiel était sauf, non pas le tonneau la robe de la de dame pardi,
TOC TOC TOC
Bonsoir y a quelqu'un ? Il parait qu'il faut une livraison de Mirabelle pour ce soir »
Bonsoir dame Armael, Oh frappez pas trop fort sur le tronc de larbre et laisse donc le tonneau dans le monte charge, Henry va le faire monter
Merci dêtre venue et pour montre tu préfères le monte charge ou léchelle de corde . les crêpes sont là haut ! Mieux vaut les manger APRES avoir grimpé
heu cest descente qui sera dure
* sourit malicieuse *
Larchidiacre bien connu de tous les lorrains de la province de Trève arriva chargé lui aussi dun paquet et sécria :
Ah Damoiselle Armael ! Le bonsoir !
Oh je vois que vous n'êtes pas venue les mains vides.
Au moins n'aurons-nous pas soif.
Bonsoir cher Uriel, * avise le tonnelet de cidre * on pourrait croire à la plus grosse réunion de buveur de tout le royaume mais non ce nest que lanniversaire de Sabifax * rire *et la chandeleur .. dailleurs si vous pouviez nous bénir 37 chandelles mon père
* chucotte cest pour le gâteau de crêpes paraît que ça porte chance
Une belle blonde pointa son nez en brandissant un bouquet :
Quel endroit merveilleux, Cyann c'est féérique.
Et on trouve du premier coup avec toutes ces illuminations.
Tiens voila pour toi. oui je sais des fleurs ce n'est pas très original mais c'était la course toute la journée.
Comme prévu Fiha s'excuse, il est retenu au domaine.
je ne suis pas en retard ?
Non tu es pile à lheure Barberine et des fleurs en cette saison mais ou as tu déniché ces merveilles, faudra que tu me donnes ladresse !?
Une nouvelle voix se fit entendre et Cyann tourna son visage de porcelaine et reconnut Cao.
Bonsoir parrain, comment vas-tu, je te trouve bien lourdement chargé, si tu as besoin de moi pour t'aider a t'occuper ton lourd fardeau, n'hésite pas a me faire signe!
Bonsoir Caoimhim ! oh encore un amateur de
vous pouvez vous servir, les crêpes sont la bas et la mirabelle par ici, Catha vous accompagne ? * la repérant plus loin * vous men voyez ravie * fait un sourire complice à Cao*
Puis surgit de la nuit, le troubadour de son cur, alias Horey ou HK, pour les intimes et pis aussi les autres car son nom est vraiment imprononçable
déjà à Belrupt .. Cyann rougit rien que dy songer
au nombre de fois ou elle a écorché son nom hein
Salut ma Belle, merci de ton invitation ... Si danse il y a ce soir, tu me ferais grand plaisir en minscrivant sur ton quart nez de balle ...
Cyann éclata de rire et se demanda où elle lavait rangé ce fameux « quart nez de balle » après le fameux bal
, il devait traîné dans une de ses malles mais bon avec son barda habituel
Ben pour la musique jtai pas dit .. en fait hum
comment te dire
* air faussement géné* je compte sur toi
* sourit rieuse * je taccompagnerai pour sur.. on leur interprétera bien quelques petits morceaux de notre cru mhh ? * lui fait un clin dil
Bonsoir Cyann! Superbe endroit!! Tiens voici une bonne pièce de viande faite dans ma boucherie.
ah merci fort bien, sur que ça pourrait servir de sfosi que la louve enrage débarque on pourrait lamadouer avec ça .. ça va belle amazone ? Une tit crêpe pour bien commencer la soirée ? Ya de la confiture heu à la mirabelle pis à la mirabelle hein et
à la mirabelle
* éclate de rire * nan mais yaussi de al crème de marrons et du miel là
Cyann se demandait bien ou était passer Sabifax, faudrait pas, quil passe la nuit à conter fleurette à son nouvel ami chevalin
daccord la nuit dern,ier il lavait oublié dehors .. cest frai quil avait des excuses .. bon ouis après tout, elle aussi lavait complètement oublié * vire au coquelicot * le frison
pauvre bête amis bon ce matin le frison avait lil vif malgré son humeur massacrante.. il va quand même pas dormir avec lui pour lui tenir chaud dans lespoir de se rattraper
Cyann sourit à lidée
Puis, arriva Lavania et ses presque trois ...charmants enfants
Bonjour Cyann! Merci pour l'invitation! commença-t-elle pour donner l'exemple à la petite.
- 'jouhe... Yanne... Moi crouve ça crè beau nes numières..
la troubadour s'agenouilla histoire d'être à la hauteur de la petite
Bonjour lavania !
Bonjour toi ! ah tu aime toutes ces lumières... les chandelles célèbrent le lumière qui reprend des forc s pour combattre l'hiver et nous ramener le printemps et en attendant pour se donner du courage, on va croquer dans les soleils de l'hiver ... alors tu le veux à quoi ton soleil ? confiture, crème de marron ou miel ?
_________________
Sabifax
Vaudémont, en ce 2 février 1458
Ce matin là, le juge est tiré du sommeil par un doux gazouillement d'un oiseau et non pas un ronronnement provenant de la chambre voisine ou proche de lui. Il lâcha un soupir de de bien-être écoutant le chant des oiseaux, annonciateur de la saison des amours. Bientôt, les grenouilles rejoindraient les mares et se remettraient à coasser, les lapins gambaderaient à travers les champs, bref la nature allait se réchauffer et fusionner. Pour le jeune homme, mère nature avait pris un peu d'avance en mettant sur son chemin une plantureuse blonde. A défaut de se lever de bonne heure, le jeune homme se levait de bonheur...
Quand il se décida à quitter son lit douillet, il trouva sa belle déjà toute habillée et bien occupé à préparer ses affaires. Après quelques baisers au milieu d'intenses discussions, il comprit que l'heure du départ vers l'arbre avait sonnée. L'occasion d'une nouvelle chevauchée serrés l'un contre l'autre et l'occasion d'endurcir encore ses fesses claquant sur le dos de l'étalon. Cyann lui avait pourtant bien dit 'faire fusion avec la monture', mais le jeune homme - pas encore habitué à sa monture - ne pouvait y arriver... décevant certainement sa professeure d'équitation. Mais, il avait fait quand même fait des progrès... comme réussir à faire partir le cheval au galop. Moui.... Les mauvaises langues diront que c'était juste après que la troubadour ait donné une grande tape sur la croupe de l'étalon à quatre pattes... Mais sans ça, il y serait arrivé tout seul...
Le trajet se fit sans encombre et sans d'autres douleurs que son dos. Apparemment le cheval ne lui tenait pas rigueur de l'avoir laissé passer une nuit dehors la veille, alors qu'il avait dut rentrer précipitament à la suite de la blonde qui, sans raison apparente, s'était rué à l'intérieur de leur maison. Ce n'est qu'au petit matin que le jeune homme s'était rappelé du cheval rester dehors et ça... la blonde n'avait pas apprécié... Oh non...
Le jeune avait retenu la leçon: Occupes toi d'abord de ta monture, la donzelle ensuite! Quoiqu'elle en dise, on ne l'y reprendrait plus...
Ainsi arrivé à l'arbre, il laisserait Cyann se précipiter vers l'auberge pendant qu'il s'occuperait du brave animal... Son cheval, oui... Cyann lui avait donné. Le jeune homme avait bien essayé de refuser, ne pouvant pas accepter un tel présent de la belle... mais un argument était venu à bout de tout, et il avait cédé. Finalement, l'équidé n'était un simple petit présent en comparaison de tout ce que les amoureux s'étaient déjà offerts.
C'est à la nuit tombée qu'ils arrivèrent enfin à la clairière... L'arbre était tout illuminé, brillants de mille cristaux de glace éclairé par la lune... On aurait dit un sapin du temps des fêtes, sauf que ca n'était point un sapin et que le temps des fêtes était déjà loin derrière eux. L'arbre à Cadabras n'avait jamais si bien porté son noms!
Sabifax était encore en admiration devant tant de splendeurs hivernales à presque en regretter le printemps qui allait arriver et ravager un tel chef d'uvre. Qu'il ne réalisa qu'après coup que la sculpturale blonde - qui a dit que l'amour rend aveugle ??? - s'était glissée en bas de l'animal et grimpait déjà à l'échelle de corde avec l'agilité d'un gros écureuil doré en jupons ( ndr: (c) Sabifax pour la description de Cyann). Sans même un petit baiser...
Le jeune homme savait ce qu'il lui restait à faire... il tomba en bas de l'étalon et le guida par les rênes jusqu'à l'écurie ou il rejoindrait quenotte. Sabifax récupéra une étrille pour commencer à brosser l'animal comme Cyann lui avait expliqué. Enfin... Il avait compris que ca faisait partie de la préparation de l'animal avant de le monter: étriller, brosser, nettoyer, parler et caresser.... bref dorloter sa monture avant de s'en servir. Mais apparemment, il fallait refaire le même manège aussi après la cavalcade...pas sur de lui, car il ne se rappelait plus tout ce qu'elle avait dit. Mais il savait que le plaisir de chevaucher a un prix.
Il frotta l'animal puis brossa sa crinière lentement, laissant ses pensées occuper son esprit (quoi de plus normal me direz-vous!). La veille ils s'étaient disputé pour une lettre qu'il avait laissé trainer sur son bureau et qu'elle avait lut pensant prendre un de ses poèmes. Ah qu'elle n'avait pas apprécié une phrase et le jeune homme regrettait ce malentendu... Surtout qu'une phrase dans le poème qu'elle avait ensuite lut n'arrêtait pas de lui trotter dans la tête. Parlant de leur futur, la poétesse avait dit 'Les doux fruits de notre union Qui jamais ne sera bénie'.
Eole, mon vieux... Dis moi.. ca veut dire quoi 'Les doux fruits de notre union Qui jamais ne sera bénie' ? Tu connais la troubadour mieux que moi...
Jamais... Jamais !!! Pourquoi...? Eole!??? Pourquoi !??? Pourquoi a-t-elle dit ça ?
Ne serai je qu'un amant qui restera caché ? Sommes nous condamner à vivre à jamais notre relation dans l'ombre ?
Plus, il pensait au sens de ces vers, plus il enrageait et le geste machinal de la brosse sur la peau de l'animal n'aidait pas à éloigner ses troublantes pensées que l'amoureux ressassait.
Oh... je ne suis pas poète, alors peut-être que je comprends mal ces vers... Mais il me semble bien que leur signification ne fait aucun doute. Pourtant...ça colle pas avec ce qu'elle me dit par ailleurs. Pourtant ne m'a-t-elle pas dit que ces poèmes disent toujours la vérité? Je ne sais plus trop quoi penser.
Il avait un peu attendu depuis qu'elle lui avait 'lut', espérant avoir une révélation... comprendre quoi! Mais non... il sentait le doute s'insinuer en lui. Il arrêta de brosser l'animal... constatant que durant tout ce temps, il n'avait fait qu'un coté et que le canasson ne lui pardonnerait sans doute pas si il le négligeait une deuxième fois de suite, il contourna l'animal et s'attaqua à étriller, brosser, etc... et tout le bataclan.
Tu vois mon vieux... j'aurais dut lui en parler avant qu'on retourne à l'arbre...
Tu as vu comment qu'elle avait hâte d'arriver! Elle a foncé directement en haut à l'auberge sans prononcer un mot. Là, elle doit être toute heureuse à discuter avec blanche puis le jeune garçon. Comment veux tu que je lui en parle maintenant?
Il arrêta de brosser... de toute façon, l'animal ne lui répondait pas... sans doute n'écoutait-il pas vraiment non plus. Et les questions du jeune homme restaient sans réponse.
Alors pour finir, il trouva un peu d'avoine dans un coin de l'écurie qu'il donna d'abord à l'étalon puis à quenotte, la tête de mule qui ne cessait pas de le suivre du regard, semblant se douter que quelque chose n'allait pas. Il sortit, refermant la porte derrière lui et respira un grand coup avant d'entreprendre l'ascension de l'arbre. Bon... c'est décidé, il allait lui poser la question directement et il en aurait le cur net! Arrivé en haut, il prit une grande respiration d'air hivernal et poussa la porte...
Cyaaaaaann....nn
La suite qui aurait été des plus flatteuses pour la blonde ne sortit pas de sa bouche. Celle ci formait un O figé dans le temps, surpris de voir une auberge aussi remplie... A croire que la cuisine de Blanche était déjà si réputé et qu'il était le seul à ne pas en avoir été informé.
Bonjour la compagnie!!!!!
Oh oh... comme ça on festoie sans me prévenir!??? J'espère que vous m'avez gardé un peu de mirabelle... un ou deux tonneaux!
Le jeune homme était redevenu enjoué et commençait à réaliser qu'il y avait beaucoup... beaucoup de monde dans une auberge qu'ils avaient quitté déserte il y a encore peu de jours.
Cyann, abondante chevelure blonde ou se dressent quelques mèches rebelle malgré les tresses était accroupie, avec la petite Elendra. Le jeune homme sourit, regrettant de ne pas avoir pris avec lui une petite réserve de boule de neige... mais qui sait, plus tard peut-être il trouverait l'occasion de se rappeler un bon souvenir à la jeune enfant. Il les laissa discuter entre 'gourmandes' et alla saluer Lavania.
Bonjour Lava! Comment vas tu ? * il regarde sa bedaine devenue aussi grosse que celle du jeune homme après un concours de cuisine * Tu as réussi à venir jusqu'ici ?
Coucou Ike... Comme Tu as grandi!
L'odeur de la place était... alléchante. Le jeune homme reconnaissait un de ces desserts favoris que Blanche semblait avoir réussi à la perfection! Il avisa les futurs mariés
Bonjour Catha! Bonjour Cao... Je pensai pas vous voir, à la veille de votre mariage. Je ne sais même plus si je vous ai confirmé que je serai présent. * sourit * Ces temps ci.... je suis facilement distrait.
Il était quand même un peu inquiet de voir Catha ici... Habituellement, il arrivait toujours une drôle d'histoire quand elle était dans les parages. il se rappelait encore la dernière fois... alors qu'il discutait gentiment avec des damoiselles étrangères, l'une s'était déshabillée et quand Catha était arrivée, l'étrangère avait demandé quelques écus. Situation embarrassante pour le jeune homme qui n'avait eu pour intention que de bien accueillir des touristes.
Bonjour Amazonne! Comment ça va à Nancy ? * Réfléchi * Mmmm... me semble que je 'ai aperçu il y a peu de jours vers la mairie de Vaudémont
Il allait saluer HK, mais celui était en train de négocier une danse avec Armael... il préféra attendre que leurs pourparlers valsateur se concluent avant de les déranger.
Il tourna sa tête, jetant un regard en coin vers celle qu'il aimait, se déplaça vers Barberine et Uriel en faisant volontairement un détour. Il passa à coté de la belle Cyann accroupie, posa sa main sur son épaule et lui déposa un simple baiser dans le cou puis il continua son chemin.
Barberine et Uriel...
J'ose espérer que la cave est bien remplie... si vous ne l'avez pas déjà vidée! Mmmm... * sourire dans son visage * Si vous êtes ici... c'est bien qu'il doit encore rester à boire. * Il rit après avoir dit une telle évidence. *
Regardant attentivement - mais point trop - la procureure, il se permit une petite pointe taquine.
Vous êtes particulièrement ravissante Barbie. Une chance qu'au tribunal vous ne portiez pas des robes vous mettant ainsi en valeur, je craindrai que nous ayons un surplus d'affaires.
Il avisa son amis Sebastien et commençait à se dire que c'était sans doute pas un hasard si tout ce beau monde était là...Il regarda vers l'entrée, Cyann était toujours occupée mais un petit sourire espiègle semblait être crayonnée sur ses lèvres. N'est-elle pas adorable? sourit le jeune homme.
Bonjour Vicomte! * lança-t-il au baron *
Je suis fort content de vous croiser ici...
Mais là...le gourmand avait repéré les crêpes sur un coin de table. Il n'attendait plus que le signal du départ.
_________________
Uriel
A voir les gens qui arrivaient, petit à petit, il lui semblait que la soirée allait être bien arrosée ; beaucoup de personnes avaient pris à boire pour deux ou trois.
Ben c'était pas tout ça ... il allait encore falloir se forcer ! Pas question de laisser tout ça à Sabi, non mais ! Ce serait encourager les péché de gourmandise face à ces bonnes choses et surtout attiser l'orgueil d'avoir une belle cave rien qu'à lui.
Tant pis, il allait devoir se sacrifier pour éviter au Juge de Lorraine de se laisser aller à ces péchés. C'était vraiment ça la vertu du Don de Soi.
Il se gratta la tête, mouais ... c'était pas quand même hyper-plausible comme manière de penser.
Au contraire, la Conservation lui aurait dit de ne pas boire trop. Mais quoi qu'il en fût, ici, on ne risquait certainement pas de sombrer dans l'acédie, il y avait toujours quelque chose à faire.
Danser ? ... Oh oui, pourquoi pas. Il fallait définitivement en profiter, Saint Sylphaël, béni sois-tu !
Mais avant toute chose saluer, et poliment s'il vous plaît, tout un chacun.
Serrant des mains, donnant quelques accolades mais aussi quelques bises aux charmantes et jolies jeunes filles.
Coucou Barbie !! Toute en beauté, encore. Comme d'habitude.
Hé hé mon Cao, comment tu vas ! J'espère bien ne pas repartir avec ce tonnelet plein. Tout au plus bien vidé afin de pouvoir le remplir !!
Messire HoreyKhlem, ravi de vous revoir. Vous ne vous rappelez pas de mon passage à votre stand lors du concours de cuisine ?
Hum j'avais peut-être quelques kilos en moins ... mais bon l'hiver, vous comprenez ...
Ma chère Ama, nous ne nous quittons plus ! Vous voici aussi de toutes les fêtes. J'espère que vous nous préparerez un bon grog , je vois ici moult ingrédients, dont le plus important ...
Dit-il en regardant la mirabelle ... il salua Lavania et les enfants puis s'inclina devant la maîtresse de maison ... ou la maîtresse de cabane ?
Hum ... oui ... bonsoir damoiselle Cyann.
Je pense en effet que personne n'a l'intention de laisser une bouteille pleine. Et il y en a.
Au fait ? On peut dormir ici ? Je crains que plus personne ne soit en état après tout ça ... quoique ... Sabi est là, va falloir batailler dur !!
Il donna l'accolade au juge et rit.
Bon anniversaire, mon vieux.
Vous ne croyez quand même pas que nous serions égoïstes au point de ne pas partager votre cave avec vous, enfin enfin, qu'est-ce que vous allez chercher.
Au fait, j'ai entendu dire qu'il allait pleuvoir à verse ... je crains qu'il ne faille impérativement vider la cave avant demain.
Vous comprenez, c'est pour ne pas gaspiller ... ce serait inadmissible !!
Pieux mensonge ... non même pas, il éclata littéralement de rire en voyant la tête de son ami._________________
Armael
Le monde arrivait et Armael avait fini sa grimpette a l'échelle de corde , elle avait répondu en rigolant a Cyann qu'elle n'allait quand même pas se faire monter avec les bouteilles de Mirabelle d'abord elle risquait d'en vider une en route et puis il valait mieux garder le monte charge en état pour les descentes plus tardivement car la il serait peut être risqué de reprendre l'échelle.......
Puis HK était arrivé aussi et il semblait encore bien embêté par les mots qu ils avaient eu récemment .
Citation:Armael ... Je te salue, et espère que tu me feras lhonneur et ... lamitié de me réserver la première danse, si danse il y a ...
Elle ne pu s'empêcher de sourire devant son air hésitant
Mais bien sur Horeykhlem a deux conditions la première tu ne m'écrase pas les pieds et la deuxième tu me promet que ta tornade rousse ne me ferra pas une crise _________________
Floche
Floche avait eu du mal à se libérer .. cette fin de mandat est une vraie folie. Et puis trouver l'endroit .. Cyann lui avait expliqué pourtant. Mais GéPéSi le cheval qu'elle avait emprunté au Castel prenait un malin plaisir à tourner à droite quand elle voulait aller à gauche. Et si par hasard elle insitait et le faisait aller dans le sens qu'il ne voulait pas ... il devenait apatique pendant un temps .. .. il lui fallait attendre qu'il veuille bien repartir et toujours dans le sens qu'elle ne voulait pas prendre.
Vous verrez Vot' Grasce, il est très intelligent. Avait dit le palfrenier.
On m'y reprendra à prendre un cheval intelligent. Se dit Floche en arrivant enfin devant l'endroit décrit par son amie. Laissant GéPéSi attaché à un arbre pas loin d'une touffe d'herbe, elle s'approche de la 'maison'. De dehors elle entend des rires et des conversations. Elle pousse la porte tout doucement et entre en essayant de se faire discrète._________________
Horeykhlem
Du beau linge était arrivé après HK ... Sabi, surtout, sans qui la fête aurait pu se dérouler, mais elle aurait un peu manqué de son prétexte principal ... Mais avait-on vraiment besoin de prétexte?
Il répondit au curé : Bien sûr que je n'ai pas publié notre rencontre au concours de cuisine, mais j'espèrais bien que vous même ne vous en souviendriez point!...
Amazone était arrivée, ils étaient venus ensemble en fait. Il lui chuchota : je te laisse cinq minutes, mais toi aussi, tu me réserves une danse ... t'as pas le choix, c'est comme çà, t'es obligée!!....
Il se rapprocha de Cyann ... Je veux bien t'assurer une partie de l'animation musicale ce soir mais, il va falloir que tu m'aides ... D'abord tu commences par me percer un de ces tonneaux, et à m'en verser une carafe, s'il te plait ...
Il faut que je me chauffe la voix ... et que je me chauffe tout court, d'ailleurs ...
Il salua d'une inclinaison de tête Dame Lavania ... J'espère que nous aurons l'occasion de faire un peu plus connaissance ce soir, Ma Dame ...
puis il entendit Armael dire
Armael a écrit:
Mais bien sur Horeykhlem a deux conditions la première tu ne m'écrase pas les pieds et la deuxième tu me promet que ta tornade rousse ne me ferra pas une crise
Le sourire qu'elle arborait en disant cela fit penser à HK que la soirée s'annonçait fort agréable ... Il lui répondit en souraint lui aussi
Pour la première, je ferai de mon mieux, mais je ne peux rien te promettre que d'essayer!!
Pour la deuxième, tu sais comme moi que là non plus je ne peux maîtriser grand chose!!
Mais je ne vois pas pourquoi elle te ferait une crise, comme tu dis, je pense qu'au contraire elle serait heureuse de voir qu'on danse ensemble ...
Eowynn_de_galway1ere
Amazone sourit en voyant la bouche de Sabifax faire un magnifique O de surprise.
Bonjour Amazonne! Comment ça va à Nancy ?
Bonjour Sabifax! Cela va très bien là bas. Joyeux anniversaire!! Elle se permit une bise tout à fait aristotélicienne puis le laissa aller saluer les autres.
Uriel vint vers elle
Ma chère Ama, nous ne nous quittons plus ! Vous voici aussi de toutes les fêtes. J'espère que vous nous préparerez un bon grog , je vois ici moult ingrédients, dont le plus important ... Amazone sourit à son parrain en le voyant regarder la mirabelle.
Oui mon cher parrain j'en ferai si la maîtresse de maison me le permet!
Puis elle se tourna vers HK avec qui elle était arrivée pour l'avoir visité à la roulotte au moment même où il partait.
je te laisse cinq minutes, mais toi aussi, tu me réserves une danse ... t'as pas le choix, c'est comme çà, t'es obligée!!....
Et bien si je suis obligée, je ne vois pas d'autre solution que de supporter de me faire écraser les pieds!!! Elle rit de bon coeur.
Nana71
LA nuit était bien avancée quand elle eu enfin un peu de répit,elle avait enfourché Bucéphale a cru , pas le temps pour le sceller.
En fait, elle avait plus le temps pour rien Nana, si Duke lui avait pas dit d'ouvrir son courrier en retard elle aurait loupé l'invitation.
Déjà elle savait pas où se situait l'endroit, ni la direction qu'il fallait prendre, enfin avec un peu de chance, et un bon sens de l'observation et de la parole, elle trouverait certainement bien.
Elle apercut une auberge , avec un aux alentours quelques chevaux.
Bon et bien avec un peu de chance, elle avait trouvé l'endroit, maintenant il était évident qu'elle serait dans les dernières arrivées, mais ne dit-on pas le meilleur pour la fin !!!
Elle poussa la porte et reconnut quelques personnes, Nana avait horreur d'être en retard, mais alors une sainte horreur de çà.
_________________
--Blanche_poudevigne
ceto qu'y bien du raffut dans c't'auberge, voilà que nous avons enfin des hôtes, J'a ben cru qu' j'étais payé à rien faire moué....* la vieille sourit* allons porter ces crêpes te voir si tout est à sa place que cette fête soit réussie, il ne sera pas dit que l'auberge à Cadabras n'a pas la meilleure cuisine du pays, Potier ! Allez portes donc ces deux assiettes, je prends celles-ci
Aussitôt dit aussitôt fait, la cuisinière s'empare d'une assiette sur laquelle trône une tour de crête fleurant bon uen délicate odeur de mirabelle et poussa le porte du pied pour pénétrer dans la salle à manger bondée d'invités. Le jeune Potier essaye de suivre la cadence et prends uen assiette dans chaque main mais là ou Blanche fait cela avec l'aisance que seul procure l'habitude, le garçon sent bien que ses mains ont un peu petites pour se charger de deux assiettes en même temps, surement aurait il mieux valut l'une après l'autre, mais il est déjà trop tard, et son chargement brinqueballant menace de choir à tout moment. L'acrobate se rue dans l'embrasure de la porte, réalisant bien qu'avec le deux mains prises, il ne pourra lui même ouvrir la porte comem la vieille Poudevigne l'a fait, il se demande d'ailleurs comment ... Il se jette à corps perdu avant de prendre la porte qui se referme déjà sur le museau. Il entre lui aussi dans la piece bondée mais là ou Blanche a fait quelque spas et déposé avec fierté ses deux assiettes de crêtes, le gamin lui fait uen entrée plus .. fracassante. Il trébuche et manque de tomber mais agile comem un voleur, il se retient et arrive à se stabiliser, par contre, il n'a plus qu'une assiette et l'autre file droit devant, dans une courbe en cloche qui n'annonce rien mais alors rien de bon.
L'assiette arrivée au fait de sa courbe amorce se descente dans un brouhaha de discussion et de rire des invités indifférent à son sort et pourtant, ils devraient davantage se préoccuper de l'affaire : l'assiette essaime en se retournant trois crêpes collées ensembles avant de venir se fracasser au sol sous le regard noire de Blanche qui donne envie à Henry de renter dans le sol.
Mais où ont donc atterri les trois crêpes volantes non identifiées ?
That si the question !
Horeykhlem
HK, tout en remplissant son carnet de bal ... (Alors Arma, pour la première je crois .. Cyann, bien sûr, Amazone évidemment .. c'est pas mal çà ... J'espère qu'elles ont mis leurs plus solides sabots!!!...), vit s'approcher un jeune garçon dans la salle, tenant dans un équilibre qu'aucun autre mot que "précaire" pourrait mieux qualifier.
L'écrivain public (...entre autres) se prépara à bondir!! Il le savait, il le sentait, çà allait ariver ... Oui ... oui .. !! ...........Ca y est!! L'assiette trébucha, le jeune garçon roula, les crêpes volèrent ... à moins que ce ne soit dans un autre order ....
Aussi vif que ... ben que pas grand chose, la nuit a été courte, mais bon, on se défend quand même ... il s'élança, s'appuya de toutes ses forces sur le bras d'Armael pour sauter au-dessus du paquet d'invités et, ouvrant grand la bouche, chopa au vol une des crêpes avant qu'elle ne s'affale lourdement sur ... euh ... je ne sais où, désolé ,pas eu le temps de voir...
Et hop !... Mmcchhhhh ... la première, ch'est pourch moich ... dit-il fièrement en retombant lestement et machouillant simultanément ...
Eowynn_de_galway1ere
Amazone se tourna quand elle entendit du bruit. Ce qu'elle vit fut des plus risible qu'elle n'ai jamais vu. Le vol d'une assiète de crèpes était pour le moins un spectacle très divertissant. Surtout quand elle vit HK tel un aigle sur sa proie sauter aux dessus des invités pour récuper unes des 3 crèpes. Quant aux deux autres.............une tomba sur........Amzone ne put réprimer un grand éclat de rire en voyant la tête de Sabifax... Ca c'est un anniversaire digne de ce nom!!....et la deuxième........[color=brown]Ohhhhhhh Par Aristote!!!!! Attention!!!!!.........[/color].
Marjolainne
marjolainne etait furieuse ,elle allaiit arriver en retard à cause de son valet qui avait oublié de lui donner l invitation à temps
Il ne perdait pas pour attendre ,il serait chatié à son retour
La duchesse arriva donc avec quelques heures de retard ,elle esperait que personne ne le remarquerait
Elle s approcha au moment ou elle vit fuser 3 crêpes . Elle sourit mais pas longtemps car..... elle reçue la Deuxieme crèpe sur sa nouvelle coiffure .
Tout le monde se mit à exploser de rire....._________________
Floche
Floche qui avait tenté une entrée discrète se retrouvait avec une crèpe toute chaude sur le visage... Elle sentait le beure dégouliner le long de sont cou jusqu'à sa chemise .... La surprise passée elle se mit à rire ... et prenant la crèpe dans la main...
MERCiiiiiiiiiiiii ! Ca cest un accueil ... Bonjour la compagnie !
La crèpe était délicieuse il n'y a pas à dire .. et tout n mangeant elle fit le tour des convives .... en leur tendant la mais ou la joue .. question de les faire profiter aussi un tout petit peu du cadeau de bien venue qu'elle avait reçu..._________________
Barberine
Barberine répondait avec entrain aux questions des uns et des autres, saluait les arrivants, trinquait avec Safi pour qui cette fête était donnée.
Elle allait lever son verre en son honneur, lorsque par instinct elle suspend son geste et baisse la tête, juste à temps pour éviter un projectile qui aterrit ....... sur le visage de la Duchesse.
l'entendant rire, elle se met à rire aussi.
_________________
Armael
Armael était juste occupée a se servir un bon verre de Mirabelle quand elle entendit un bruit d'assiette cassée puis se retournant elle eu juste le temps de voir une crêpe atterrir dans la chevelure de Marjolainne et un autre finir sa course sur la Duchesse Floche qui venait aussi d'arriver tout juste .
OUPS pensa t-elle ça c'est de l'accueil puis elle se joignit au fou rire général qui s'en suivit non sans faire la bise a son amie qui goutait un peu le beurre et le sucre fondu ......et surtout sans perdre de vue la cuisinière au cas ou un nouvel envol de crêpes arriverait_________________
Cyann
Drôle de fête d'anniversaire ...
Voilà que ça commençait en tambour et trompette avec un vol plané crêpier direct sur les tètes les plus couronnées du duché .... les duchesses Floche et Marjolainne se troquèrent momentanément leurs couronnes d'or serties de pierres précieuses contre un de ces délicieux soleils d'hiver et, il faut le dire : ça leur avait redonner le sourire à des dames et aussi ... une délicieuse odeur .. de hum mirabelle mmh ça donne faim. Apparemment ce n'était pas 3 mais 5 crêpes qui avaient fuser et Horey était le seul à avoir habilement couru, patiner, que dis je ? Voler ! Pour enfoncer ses dents dans la pâte moelleuse avec un plaisir non feint... Hé oui les troubadours sont gourmands parait il ... En tout cas, cela se vérifiait pour Floche qui s'empressa de déguster sa crêpe tombée du ciel et dès que Cyann aperçut du coin de l'il une silhouette surmontée d'une crêpe plantée sur un visage... Elle sourit d'un sourire framboise genre carnassier et malicieux, et s'approcha à pas de louve sortant ses petites dents blanches, elle sembla s'allonger, s'étirer puis, elle bondit toute dents dehors et planta ses canines dans la chair tendre ... de la crêpe ou du juge ?
MMhh
délichieux tout à fait chomptueux chabifax Ah che comme cah que che fous préfére [/i]
Dit elle sa bouche en cur bien pleine. Elle avait dévoré un coin de crêpe libérant un il au jeune homme qui la regardait de sa prunelle unique et fauve. Elle lui sourit et dégagea en quelques bouchées les lèvres de Sabifax et là ... elle vira au coquelicot.
Vous chetes à croquer
Drôle de compliment ?
_________________
Uriel
Crèpes au beurre, à la confiture, ou nature, et voici qu'elles volaient, qu'elles virevoltaient.
Telles des soleils bien jaunes, elles venaient surtout illuminer l'estomac de ceux qui avaient la chance de les intercepter ; ainsi un avant-goût de paradis
émoustillait les palais.
Tout cela était bien beau, mais il manquait quelque chose ...
Pops ! Le bouchon du tonnelet, sous l'effet de la chaleur et d'un secouement antérieur, sauta, faisant par là-même sursauter tout le monde.
Il était temps d'aller mettre le fût en perce, à moins que le renverser n'y suffit.
Faisant - presque - comme chez lui, Uriel attrapa quelques gobelets et servit cette agréable boisson ... dans laquelle il versa une lampée de mirabelle, jaune pour jaune, ça ne jurerait pas !
Distribution fut faite et pour les papilles ce fut la fête !
_________________
Floche
Floche à fait le tour des amis en les mouillant de beure et de sucres fondu. Elle s'assied pour terniner sa crèpe. Son voisin Hk déguste une crèpe qu'il a 'attrapé' au vol lui aussi.
Bonsoir Hk ... bonnes les crèpes vous ne trouvez pas ?
Elle se lèche les doigts. Mais le sucre lui donne soif. Elle regarde autour d'elle. Puis se penche vers son voisin et lui glisse en souriant ...
Vous n'auriez pas envie d'une petite mirabelle ... a partager.... avec votre voisine... _________________
Sabifax
Drôle de façon de servir les crêpes!
Quand la porte de la cuisine s'ouvrit pour laisser passer Blanche portant un monticule de crêpes, l'estomac du jeune homme émit une série de petit grognements qui firent connaitre à tous les intentions du goinfre. Dur de résister à la vue de tant de bonnes choses surtout quand on vient de parcourir quelques lieux à cheval. De plus, ne se devait-il pas d'obtenir les bonnes grâces de Blanche et pour ce faire quoi de mieux que de faire honneur à sa cuisine!? Les bonnes crêpes à déguster promettait d'être un régal pour les papilles gustatives du gourmand. Il prendrait ensuite quelques jours de repos pour faire le régime, a moins qu'ils ne se mettent à faire de l'exercice, ce qui ne lui ferait pas de mal.
Perdu dans ses pensées gastronomiques, il ne vit pas une crêpe tiède lui arriva en plein visage. Il ne vit pas non plus la charge cyannesque qui lui atterit dessus avec toute la douceur dont elle était capable quand elle s'élance sur le jeune homme. Mais là, il comprit rapidement ce qui l'intéressait la vorace: la délicieuse crêpe disparaissait à vue d'il - et c'est bien le mot ! La course était lancée!! Le juge ouvrit grand la bouche pour essayer de rescaper ce qu'il pouvait de la crêpe pour son estomac. Mais il faut croire que Cyann est plus rapide que lui car à défaut de crêpe il ne trouva QUE les lèvres suaves mais tout aussi bonnes à déguster qu'un morceau de crêpes de celle qui faisait tant vibrer son cur. Le frôlement labial prit l'amoureux par surprise et provoqua l'arrêt de sa respiration pendant quelques secondes de bonheur qu'il espérait sans fin. L'envie lui traversa l'esprit de faire le vide autour de lui et dévorer complètement... la crêpe. Mais cela n'aurait pas été faire honneur à la cuisinière. Blanche avait dut passer du temps pour qu'entre amis, ils puissent savourer et apprécier, à juste titre, le mal qu'elle s'était donné.
Vous chetes à croquer
Le mot 'croquer' évoqua immédiatement les orteils de la belle... qu'elle lui refusait prétextant qu'il n'avait pas le droit de déranger toutes les affreuses créatures qui vivent entre ses doigts de pieds.
Cyann! Z'êtes trop gourmande! Vous pouviez pas attendre un peu. Roooo se jeter sur moi ainsi, Ça ne se fait pas...
Il s'avança pour lui voler un petit bout de sa crêpe qui était resté collé au coin de ses lèvres. Ben oui.... faut pas gaspiller la nourriture, surtout si bonne et si bien apprêtée. Leur échange de nourriture aurait put durer longtemps, si ce n'est qu'un 'pop' fit dresser l'oreille du juge et le ramena sur le plancher des vaches si on peut qualifier ainsi le sol d'une auberge suspendue dans les plus hautes branches d'un arbre majestueux.
Ma chère amie... * sourire brulant son visage * C'est l'heure des rafraichissement.
Un rafraichissement dont les deux adeptes des crêpes mangé sur le visage avaient bien besoin. Il leva son verre et il s'emporta dans un toast des plus spontanés...
Santééééééééééé les amis et fêtons jusqu'à la fin de la nuit!
Il trinqua avec Cyann et lui demanda dans un murmure imperceptible à plus de quelques centimètres à la ronde:
Dites... l'auberge a assez de chambre pour tout ce beau monde ? Sinon... je laisserai mon lit à d'autres.... * La regarde avec un sourire coquin puis lui fait un clin d'il discret * Je suis prêt à me sacrifier. J'irai dormir avec ma monture... à l'écurie. Quelques bottes de paille me feront un bon oreiller.
Puis il alla trinquer avec les autres et saluer ceux qu'il n'avait pas encore adressé la parole et qui n'avaient pas la bouche débordante de crêpes. A dire vrai... tout le monde autour de lui s'empiffrait et les piles de crêpes diminuait à vue d'il. Le gourmand n'en avait pourtant presque pas mangé... mais les petits bouts qu'il avait grignoté lui avaient quand même bien contenté le cur à défaut de remplir sa panse.
Drôle de façon de manger les crêpes!
_________________
Horeykhlem
HK retourna à l'Auberge à Cadabras après ces quelques jours fort mouvementés ...
Il alla saluer son ami Sabi, qu'il n'avait pas encore eu le temps de féliciter pour son anniversaire ...
Alors Messire Sabi, 18 ans ... quel bel âge!!!
Ta fête est vraiment réussie, tu peux remercier cette blonde que je vois là-bas s'enquérir auprès de tes invités ... Elle a fait ce qu'il fallait pour que tout se passe bien ...
Et n'oublie pas que tu me dois le respect, je suis major de ta promo de 2° année Sc Po à Belrupt, camarade ...
Désolé de m'être absenté quelques heures, on a eu une mairie à défendre à Toul... Grâce au Maire, au Conseil Municipal et quelques braves âmes, dont quelques unes étaient ici d'ailleurs, on a pu reprendre la mairie à cette bande d'enf ... Tout est rentré dans l'ordre mantenant, du moins pour l'instant, il convient d'être vigilant ...
Mais après l'effort ... le réconfort!...
HK alla se servir une louchette de confiotte sur deux crêpes (en sandwich), un verre de mirabelle dans l'autre main, puis, comme aux plus belles heures, s'assura de la solidité d'un tonneau, monta dessus, toussota pour s'éclaircir la voix, ingurgita les crêpes puis la mirabelle liquide et apostropha l'assistance ...
Gentes Dames et Beaux Messires, Cyann, notre hôte, ma blonde préférée et toi Sabifax, grâce à qui nous sommes réunis ce soir ... Reprenez avec moi tous en choeur s'il vous plait ...
Citation:Joyeux anniversaire ....
Joyeux Anniversaire ....
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
Happy Birthday, ...
Happy Birthday, ...
Happy Birthday, Sabifax ...
Happy Birthday, ...
Cumpleanos feliz, ...
Cumpleanos feliz, ...
Cumpleanos feliz, Sabifax...
Cumpleanos feliz, ....
Floche
Se lèchant toujours les doigts ... FLoche se dit que messire HK est un bien grand gougeat .. ou peut être qu'il est sourd .. Le pauvre Il n'a pas l'air si vieux pourtant ! Se disant qu'on est jamais mieux servit que par soi-même ... va chercher un verre de mirabelle avec lequel elle va s'assoir aurpès de Nana et Armael...
Avez-vous pu attraper une crépe au passage ? Au prochain lancé faudra que vous essayez ... elles sont vraiment bonne.
Elle rit.
Citation:Joyeux anniversaire ....
Joyeux Anniversaire ....
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
Floche reprit en coeur le chant traditionnel d'anniversaire... en ne manquant pas de boire une petite gorgée à la santé de Sabifax entre chaque couplet ... _________________
Eowynn_de_galway1ere
Amazone écouta le grand discours de son ami, l'écrivain public le plus renommé du royaume et se mit elle aussi, à chanter en levant le verre en l'honneur de Sabifax, le roi de la fête!!
Citation:Joyeux anniversaire ....
Joyeux Anniversaire ....
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
Horeykhlem
Plus fort, plus fort tous ....
Les cris de bête des assaillants de ces derniers jours m'ont rendu sourd, je le crains... je ne vous entends pas, ... je ne vois que des faces hilares et certaines, (Votre Grââââce ... exagéra-t-il en se courbant, au risque de se vautrer de son piédestal en bois ) qui se lèchent les doigts d'un geste tout à la fois plaisant, mais qui ne sied guère à la grandeur de votre fonction actuelle, même si celle-ci, si j'ai bien compris, ne devrait pas tarder à n'être plus qu'un bon souvenir pour la Lorraine ...
HK adressa un clin d'oeil à Floche qui se dirigeait vers Armael et Nana ... puis reprit de plus belle
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
Uriel
L'ambiance était à son combe, et sous la houlette de messire HK, tous reprirent en coeur le très célèbre hymne :
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ...._________________
Armael
Trois Touloises .......assises avec un bon verre de Mirabelle ........
Et derrière elles une pile de crêpes ...
Merchi pour la Mirabelle floche t'inquiete pach pour les crêpes on a du chtok...
Puis apres avoir avalé le dernier morceau de sa crêpe, bu une gorgée de Mirabelle, elle reprit avec les autres
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
_________________
Cleo92
Très occupée, Cléo finit enfin par rejoindre ses amis à l'anniversaire de Sabifax ...
Son amour, Horeykhlem l'avait représenté dignement comme à son habitude
..bonjour mon chou, j'ai fini par trouver un moment pour venir .. heureux ? ^^ ...
Elle reconnut la Duchesse Floche, la magnifique Marjolainne, Barberine l'épée à peine au fourreau et bien sur Armael sa collègue et alla leur faire un gros bisousss à tour de rôle ... c'est normal pour une fête :
on fait 3 petits tours et embrassez qui vous voulez ... qui vais-je encore embrasser ?
Rousse et souriante, la demoiselle la bouche en cur finit ainsi son
premier petit tour En entamant le second, elle prit un verre et sauta sur les convives suivants
bonjour Cyann ! ho ! bonjour Uriel !
Bonjour Sab !!! et bon anniversaire !!
La rouquine avait manqué le début des réjouissances mais comptait bien se rattraper alors elle offrit au juge un de ses tableaux qui célébrait le soleil ..
oui, pourquoi le soleil ? et bien, puisqu'elle voulait que son cadeau soit bien à propos .. je vous explique : la chandeleur est avant tout une célébration de cet astre doré et rond comme... comme les crêpes ! ... et comme celui que l'on célébrait en ce jour si vous ne l'aviez pas encore remarquez
-------------------------------------
Elle tendit son cadeau à Sab en s'excusant de son retard et lui fit un énorme baiser sur la joue ...
normal, elle savait se tenir .. elle ! ...et reprit en cur avec les autres
Joyeux Anniversaire, Sabifax ...
Joyeux Anniversaire ....
Happy birthday to yououououo !!!
Ainsi se termina son second petit tour .. il lui en restait un comme le disait la chanson ....
_________________
Sabifax
7....8...9.... crêpes copieusement tartiné de confitures venaient de disparaître dans l'estomac du juge en moins de temps qu'il en faut à Blanche pour les faire! Quelques verres servis à même le tonnelet avaient aidé à les faire descendre. Il ne restait plus qu'à rester tranquille et laisser son estomac les digérer. Il faudra qu'il songe à remercier Blanche pour ses talents de cuisinière. Il avait même trouvé les crêpes natures excellente... avec une petite saveur de mirabelle qui semblait avoir été ajouté à la pâte. A croire que Blanche avait déjà deviné tout les points faibles du juge ou qu'une petite voix lui ait soufflé dans le creu de l'oreille. Une chose était sure, à ce rythme là, il ne reprendrait pas la route de Vaudémont ce soir...
Il attaquait son euh... Xième verre quand il entendit commençait à chantonner. Il sourit, leva bien haut son verre et poussa la chansonnette avec l'entrain d'un homme qui ne compte plus les verres qu'il a ingurgité. Quand il entendit son noms sortir à la fin du couplet. Il étouffa ses mots.. de surprise. Il regarda son verre puis les autres qui chantaient et... non il n'avait pas mal entendu, c'était bien de lui qui s'agissait. Ah! ça... il ne serait vraiment pas attendu à ça... Son verre se vida tout aussi sec dans son gosier et il afficha un sourire un peu exagéré, pendant qu'il se demandait qui avait organisé ça. Même avec son esprit embrouillé par les vapeurs d'alcool et son ventre pesant, il ne faisait pas trop de doutes sur l'origine de cette énormissime surprise...
Quand la célèbre ritournelle fut terminée, tout les visages étaient tournés vers lui et son verre vide. Il tendit son verre vers sa voisine qui, comme par hasard, tenait un pichet dans ses mains. Barberine lui remplit son verre pendant qu'il essayait de reprendre ses esprits et de trouver quoi dire.
Ahemmm ahemm.... * Il vide son verre et le garde bien droit dans sa main.... au cas ou sa voisine songe à le re-remplir *
Pour être une surprise.... c'est tout une surprise! Ah ca.... vous n'avez pas idée! Je ne m'y attendais vraiment pas.... Tellement pas que euh... * Il vida son verre qui s'était rempli et lança un sourire de remerciement à sa voisine qui semblait habituée à remplir les verres * ... mais euh... c'est que... * Il espérait que personne ne ferait une remarque sur sa verve oratoire, fortement diminuée par la boisson et l'embarras de la situation *.. Ben en fait.... c'est la fête des lumières... pas mon anniversaire. * Il aurait aimé siffloter juste après avoir dit ça... pour détendre l'atmosphère *... moui... bon... on peut penser que c'est du pareil au même et que parfois je flamboie... surtout quand les vapeurs d'alcool me sortent par les pores de la peau. * Il sourit à pleine dent... se disant qu'il y en a une qui ne perd rien pour attendre.... *. Bon!
Alors on reprend et on se souhaite un joyeux non-anniversaire!
Et personne ne part temps qu'il reste des crêpes et que les dames ont pas finit la vaisselle.
Là, il prit carrément le pichet de sa voisine - qui ne protesta pas - et le leva bien haut avant de le boire cul sec.
Santééééééééé les zamiiiiiis !!!
Voyant le cadeau que la rousse de Toul avait apporté, il regretta de ne pas avoir attendu plus tard pour démentir la petite méprise. Quoique le jeune homme se dit que rien n'interdit de recevoir des cadeaux de non-anniversaire. En tout cas, il titubait bien plus que le jour de sa fête... et il n'avait jamais autant manger.
_________________
Horeykhlem
L'ambiance de la fête semblait un peu tomber ... Il faut dire que le froid sévissait, que certains étaient aller se reposer, voir si les nonnes et les moines avaient de la bonne mirabelle à offrir en partage, que d'autres n'avaient pas été élus Duc, d'autres encore n'étaient plus Duchesse, ...
HK, sa chansonnette terminée, descendit de son estrade improvisée, OFFRIT UN VERRE A FLOCHE !!!!! , se rapprocha de Sabi et lui dit :
Bon anniv', mon Ami ... Cléo t'a offert un magnifique cadeau ... Voici le mien ...
J'étais forgeron autrefois, mais je sais aussi travailler le bois, et pas seulement pour faire des instruments de musique !...
Tiens, Monsieur le Juge Incorruptible de Lorraine... La justice que tu rendras n'en sera pas meilleure, mais ton poignet sera moins sollicité ... Tu verras, ce bois est très lèger ...
Puis il s'adressa à sa Rousse ... Et toi, là, Mademoiselle la Retardataire, ... J'ai un Quart-Nez de Balle bien rempli, mais tu sais que je ne pourrais pas te refuser si tu m'invites à danser ... ou à quoi que ce soit d'autre d'ailleurs ...
Cyann
La troubadour chercha des yeux dans un coin de la pièce son instrument, Elle l'aperçut et se mit en branle, Elle avait bien fait attention à ne pas trop boire afin d'être encore capable de tirer un son digne de ce noms de la martel-harpe, Et ses quelques neuf verres de mirabelles absorbés par une petite dizaine de crêpes étaient juste suffisant à la chauffer pour son office, Elle s'installa donc et attendit le silence :
Chers amis
* les regarde à la cantonade * tout d'abord merci d'être venus si nombreux à l'Arbre à Cadabras pour fêter ensemble la Victoire de la lumière sur l'Ombre en cette journée de la chandeleur, du gras et de la bonne chair sur la raison * sourire embuée de vapeurs éthyliques * et accessoirement les 37 bougies d'un marionnettiste hors pairs * elle sourit largement, les yeux pétillants * et comme il n'y a pas de fêtes sans musique...
en cette nuit magique ou les chandelles guident notre chemin vers la Lumière qui gagne du terrain chaque jour sur la nuit et la printemps sur l'hiver... j"ai choisi de vous chanter ceci ...
Elle reporte les yeux sur la martel harpe et ses doigts caresse doucement les cordes les faisant vibrer une à une, tressant du bout des doigts tout un monde de blancheur, tout d'abord à peine un chuchotement comme le vent qui d'une caresse arrache aux branches des arbres lourdement chargés de leur manteau de neige, une fine poudre qu'il essaime aux quatre vents puis lentement avec discrétion, elle tisse à vois de basse un vent plus profond plus tempétueux, qui sourde sous les frondaisons et emporte avec lui une nuée de gros flocons ,,,, tapisse le ciel d'un gris uniforme qui emporte les couleurs et ne laisse derrière lui qu'un néant obscure informe.... le mal de vivre s'insinue au creux des reins à l'écoute de cette mélodie triste qui se meurt comme la vague s'allonge jusqu'à être est bue par le sable,,, puis la voix haute et claire de la troubadour mime cette vie qui sourde sous la glace, l'ognon dont la pointe se transperce pour laisser place à la pousse d'un vert tendre qui transperce la neige pour venir profiter du soleil qui perce les nuages,,, les doigts long et blancs de la maitresse troubadour gratte les cordes une à une à une vitesse rapide tout en gardant l'harmonie ,,, nuée de lumières vives qui ricochent sur la toile blanche comme vernie de la terre, chatoiements de plumes, pépiements dorés dans un matin resplendissant, le peintre a changé al palette, le monde se pare de couleurs narcisse, hyacinthe, perce neige, les hommes laisse leur manteau de fourrure et les femmes ornent à nouveau leur cheveux de pétales aux délicats parfums.
Les mots étaient sortis de la bouche aux rondeurs de framboise se mêlant avec légèreté tel les flocons voltigeant dans l'air aux notes tirées de la martel harpe
Elle courait à perdre haleine à travers les près et les champs,
Son temps était venu.
Il était assoupi sous les hautes branches dun vieux chêne,
Son temps senfuyait.
Dans son sillage elle ne laissait que jeunes pousses et bourgeons
Il déposait encore quelques fines paillettes de glace au matin
Elle ramenait de pays lointains les cygnes et les oies sauvages
Il lui arrivait parfois de souffler à plein poumon une bise glaciale
Dans tout son corps en ébullition frémissait la vie
Ses forces labandonnaient tel un vieillard sans espoir
Elle jaillissait ruisseau en cru de par les chemins
Il était impuissant à empêcher ce jaillissement soudain
Elle arriva au grand chêne ses cheveux blonds tels des soleils
Il la regarda ébloui et lui sourit de ses dents blanches
Elle plongea son regard brillant de cette éternelle flamme dans le sien
Ivre du bonheur de se retrouver enfin, à corps perdus
Ils senlacèrent, sétreignirent, lui dans elle, elle dans lui
Il se plongea tout entier dans son regard et sy fondit
Elle lui sourit et murmura :
Je taime Hiver
A lannée prochaine
Elle ferma ses paupières et lui déposa un baiser
Une larme perla au coin de son oeil
Une larme gela dans un dernier soupir
Elle courait à perdre haleine à travers les près et les champs
Son temps était venu
La blonde avait conté en musique... son chant resta dans l'air un instant, alors que l'air vibrait encore de ses arpèges, puis elle sourit et regard à nouveau ses invités et saisit un verre au vol avant de l'engloutir tout à fait, Ben vi ...chanter ça donne soif parbleu !
_________________
Sabifax
Un nouveau maillet tout en bois! Le jouet favori du juge... L'outil indispensable à son travail! Son instrument de musique favori qu'il prenait plaisir à faire percuter lorsque arrivait l'heure du verdict. Des deux grands symboles de la justice, la balance et le marteau, ce dernier était de loin son préféré. N'était ce pas aussi une arme redoutable qu'il tenait à dans sa main. Il pourrait toujours s'en servir lorsque l'envie de frapper le prenait.
Merci beaucoup HK! Je saurai en faire bon usage et continuer à viser à coté de mes doigts.
Dis... tu sembles en grande forme! T'as invité toutes les damoiselles à danser ? C'est courageux après avoir autant mangé.
Il allait demander à HK quel était le secret pour tenir autant la forme quand quelques notes de musique lui détournèrent son attention. Évidemment... Cyann en était à l'origine. Qui d'autre pour lui faire tourner la tête?
La mélodie de l'instrument commença par bercer l'air de l'auberge. L'estomac plein et l'esprit apathie par la boisson, la combinaison de notes si bien enchainées emporta le jeune homme dans des douces rêveries. Le rythme lui fit tapoter des doigts sur son verre, laissant son regard plonger dans liquide qui balançait. Il replongea dans les évènements des derniers mois et sentit l'émotion qui l'étreignait jusqu'à le contraindre à vider son verre d'un coup sec.
La troubadour fit alors entendre sa voix aussi douce que celle des anges qui baigna la pièce d'une parfaite mélopée. Le son harmonieux de la harpe et la féérie des mots de la poétesse se mêlaient à l'unisson dans une ode surréaliste dans laquelle se mélangeaient les saisons tout autant que les sentiments pour raconter un acte éphémère, qui ne durait que l'espace d'un instant.
La chanson finie et le verre de la troubadour vidée, Sabifax se retourna vers son voisin qui... même si il n'arrêtait pas de parler de son carnet de bal bien bien rempli, n'avait toujours pas de cavalière entre ses bras.
Mon cher HK.... si ça continue nous allons nous retrouver à devoir danser ensemble.... mais euh... Je vais m'attirer des regards de jalousie.
Il dit ça bien assez fort pour que Cléo, la rousse entende.
_________________
Horeykhlem
HK sourit à son Juge préféré ...
Heureux que ton cadeau te plaise ...
Tu sais, Sabi, l'important c'est pas de danser, l'important c'est d'inviter la donzelle, et qu'elle accepte ton invit', ... après, ... c'est autre chose...
Moi, j'aime autant vous regarder tous danser au son d'une mélodieuse chanson ... La blonde a montré la voie et la voix, je vais essayer moi-même d'en pousser une petite, ... on dansera peut-être après ...
HK monta sur son tonneau favori, attira l'attention de l'assistance en toussant fort et en tapant du pied ... Il se retint de sortir la corne de brume spéciale matches de soule, mais se dit que çà vrillerait quelques tympans sensibles
S'il vous plait, d'abord un grand merci à la meilleure troubadour lorrain ... pour nous avoir fait partager cette merveille de chanson
Moi-même, je n'ai certes pas son talent, mais je m'y colle, le premier qui rigole ... viendra boire un verre avec moi !!...
Avant d'entonner une chanson entrainante, il se chauffa doucement la voix, s'emplissant la gorge de miel, et la tête de doux souvenirs, en murmurant, quasi pour lui-même ... et aussi pour sa Rousse, bien sûr :
Citation:
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est là-haut
Puis, il releva la tête et dit :
En l'honneur de ce lieu, Cadabras, et de ce temps, la Chandeleur, dont j'ai récement appris qu'elle célébrait en fait l'arrivée du soleil
Voici ...
Sous le soleil de Cadabras
Il se lâcha :
http://www.youtube.com/watch?v=Q3tk2Atn2vE
Citation:
Aie, Cadabras, Cadabras
Chante nos joies et nos folies
Aie, Cadabras, Cadabras
Tu es l'étoile de nos nuits
Si tu as la mirabella
Sacrées prunettes à Cadabras
Fais un pactole, ligotes-la
Au gré du vent, du haut du mât
C'est un raz-de-marée que voilà
N'hésitons pas hissons-la
Elle se noiera, quel débarras
Car un vent d'fête nous fait savoir
Qu'une tempête va déferler
Sur la mer boire de Cadabras
Tonnerre de Deos c'est Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os
Tonnerre de Deos, toi Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os
Aie Cadabras, Cadabras
Chante nos joies et nos folies
Aie, Cadabras, Cadabras
Tu es l'étoile de nos nuits
Aie, Cadabras, Cadabras
Brûle mon cur et mes soucis
Il sera toujours midi
Sous le soleil de Cadabras
Sous le soleil de Cadabras
Sous le soleil de Cadabraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas
Sabifax
Voyant HK grimper sur le tonneau, Sabifax ne put s'empêcher de craindre une chute qui aurait put endommager le tonneau et gaspiller du précieux liquide ou pire jeter HK dans le fond de la barrique.
Mais la chanson de HK fit vite partir l'inquiétude du jeune homme. Voila que le juge...pourtant si sage et calme en apparence... avait posé son verre et se mit à frapper rapidement des mains. Était ce la mirabelle ou la chanson entrainante de HK ? En l'observant on pouvait même remarquer qu'il tapait irrésistiblement du talon. Mais par chance, les regards étaient tous porté sur HK. Surtout que sa chanson se prêtait à répondre à chaque fin de couplet:
La la la laï la
La la la la la laï
La laï la la laaa cadabraaaaaaaa
Dommage pour les esgourdes qui étaient proches du juge et avaient à supporter sa voix.
Quand HK eut terminé et que les applaudissement cessèrent, le juge monta à son tour sur un tonneau un peu chancelants ( le tonneau et le juge).
A moi! A moi!!!
En parlant de soleil... j'en connais une petite *hips* ritournelle entrainante.
Et au grand désespoir des oreilles et des yeux présents, il fit entendre sa voix forte chargée de mirabelle en faisant des gestes bizarres avec les bras.
Bienvenue à l'arbre à Cadabras...
Darla Dirladada...
Ya du soleil et des divas....
Darla Dirladada...
Tout' les soirs on f'ra la fiesta
Darla Dirladada...
Perce le tonneau, boit la mira
Darla DirladadaaaaaaaAaaaaa
C'est en entendant parlé de lui que le tonneau décida d'entrer lui aussi dans la fête et faire un petit pas de danse, en l'occurrence il s'agissait d'un mouvement de balancier - pas de danse classique pour un tonneau - . Le juge, les bras en l'air, emporté par son élan chorégraphique ne put rien faire d'autre qu'écarquiller les yeux et commencer un vol plané qui risquait de se terminer dans un contact brutal. La mirabelle le faisait planer mais la gravité allait bien vite le ramener sur terre.
_________________
Horeykhlem
HK qui était descendu tant bien que mal de son tonneau, avait reçu les appladissements de l'assistance particulièrement clairsemée avec grand plaisir
Il vit le Juge s'approcher du tonneau, lui souffla en passant : Gaffe-toi Juge, çà glisse
Puis, il se rapprocha du bar pour trois raisons essentielles.
La première est que là étaient sa Rousse préférée, celle dont il n'avait pas beaucoup entendu la voix ici à Cadabras, mais qui lui murmurait des paroles agréables directement dans le cerveau où qu'il soit, où qu'elle soit, sa Rousse donc, mais aussi sa blonde préférée, la maîtresse de maison, en train de faire sa fête à une bouteille de mirabelle et un jambon séché
La deuxième raison est qu'à part chanter, il n'y a rien qu'il préférait davantage que de se rapprocher de la boustifaille et du nectar-à-boire
La troisième raison est que là était une chaise, et qu'il avait bien besoin de s'asseoir deux minutes
Il écouta Sabi, se dit qu'il espérait qu'il était plus clément avec les accusés qu'il avait en face de lui au Tribunal qu'avec les chansons qu'il exécutait, quand tout à coup, il vit le Juge s'envoler, d'un de ces vols planés qu'on ne peut voir
nulle part normalement!!!....
Il se dit que ce devait encore être une idée de la maîtresse de maison, comme au début le lancer de crêpes... Ici, le lancer de Juge!.... Mais non le Juge semblait réellement en perdition
Cléo! Cyann! A moi! Aidez-nous! Le Juge est en danger
HK se leva d'un bond pour tenter de rattraper son ami, se servit une rasade de mirabelle (on sait jamais), et partit en courant vers Sabi
Malheureusement, son évaluation des distances et des vitesses relatives de deux corps en mouvemements assez mal contrôlés fut désastreuse, et les deux hommes se rencontrèrent, mais de façon plus violente que prévu et ... tête contre tête
HK tomba sur le dos, Sabi aussi
avant de tomber en évanouissement (feint???), HK eut le temps de prononcer : Cyann! Le Juge ... Cléo! Moi ... Bouche à bou
.
Cleo92
Cléo se précipita .. elle n'avait pas trop manifestée sa présence pour multiples raisons qui avaient occupé ses mandibules mais elle ne perdait rien du spectacle de la fête ...entre deux bouchées, deux gorgées ou deux baisers.
Mais là, à l'appel de HK, elle lâcha verres, crépes et toutes occupations séances tenantes, et courut ..
non.... se précipita au secours de son écrivain aviné ...
Se mettant au dessus de lui appuyée sur ses bras placés de chaque cotés de se grand corps étalé dans un désordre de membres et de vêtements, la rouquine avait un air inquiet ...
Horeykhlem, mon ami, mon flacon de mirabelle, mon sanglier alcoolisé ! ? ! !!
Comment allez-vous ?
Sans réponse de la part de l'accidenté, elle l'observa mieux ...
oui, il murmurait ? !
Que dites-vous, cher ange ? vous mourez ?
vous êtes mort ?
Le jeune homme ne saignait pas .. juste une marque rouge sur le front témoignait de la violence du choc entre les deux hommes ... Sabi semblait étourdi aussi mais Cyan allait surement s'occuper du juge même si les dieux semblaient ne pas trop avoir apprécié sa dernière chanson..
sont plutôt difficiles, non ? ... oui, mais pas sourds ^^!
Anxieuse, elle entreprit de vérifier si rien m'était cassé et tata son compagnon sous toutes les coutures rapidement mais fermement ...
un guili par çi, une chatouille par là, une caresse... oui, là aussi ... tant et si bien que HK laissa échapper quelques gloussements qu'il voulait plaintifs mais qui rassurèrent la douanière
... bon pour le service !! ^^ pensa-t-elle en souriant..
Alors Cléo pleine de compassion et surtout qui était soulagée par l'examen qu'elle venait de faire se pencha vers la bouche entrouverte qui réclamait une infirmière et l'embrassa tendrement, lui prodiguant aussi bien oxygène et soin que toute la douceur qu'elle pouvait pour soulager la douleur de son coquin de futur-ex-mari.
Caramba ! Rien de tel pour un grand malade !_________________
--Henry_potier
Aie, Cadabras, Cadabras
Chante nos joies et nos folies
Aie, Cadabras, Cadabras
Tu es l'étoile de nos nuits
Le garçon était tout à lambiance de la fête et chantait lui aussi à tue tête reprenant ne cur le refrain de la cançon aux allures exotiques pour le petit lorrain quil était. IL se mit à frapper dans ses mains en rythme. Il aurait bien dansé, mais il avait fait bombance de crêpes lui aussi et préféra sabstenir. Il profita que tous étaient les yeux rivés vers le troubadour pour furter ci et là et glissa sa main sur la table pour récupérer un fond de verre de mirabelle.. La harpie le lui avait interdit plus tôt et Cyann, la maîtresse du lieu, avait bien tenté un « juste un petit » mais, le Poux avait répliqué quil navait pas 10 ans et que cétait là de mauvaises habitude pour un bon aristotélicien clouant ainsi le bec de la blonde qui avait piqué du nez. Quest ce quelle en savait la vieille de son âge mmhh ? Même lui ne le savait pas ! Ah ! Il était pas près de fêter son anniversaire lui ça pour sur
La brunette faisait des yeux de merlan fris en regardant HK, ça devait être sa meuf, il en profita pour lui soutirer le verre et se lenvoyer. Dabord, il en eut la bouche arrachée, cest quil avait pas ouvrent eu loccasion de boire de la mirabelle, sauf la dernière fois au marché quand il avait poussé la chansonnette, c elle qui cause de la louve enragée. La chaleur descendit dans la gorge et se fraya un chemin vers son ventre quelle irradia un moment avant que le liquide ne soit bu par les crêpes à la confiture
Cette fois là quest ce quil sétait mis bon sang. IL sourit niaisement rien quà ce souvenir. Il se rappelait avoir chanté dans la rue et gagné quelques piécettes. Encouragé par son succès, il sétait posté à la sortie du grand marché de la capitale. Pis ça avait commencé à râler. Ça avait été dabord une dame rose comme un bonbon à la rose surmontée dune couronne et aux cheveux aussi blonds que heu ben ceux de la fée bleue
il sourit à part lui et y jeta un coup dil, ah non quand même pas, un rien plus foncés peut être, en tout quà elle avait gueulé sec tout ça parce quil chantait sous une fenêtre, celle du gros coureur, de jupons ? sans doute ? et que ça cétait un tribunal et pas un enfin bref de toute façon il navait pas eu le temps dentendre toute la diatribe que des gardes lavaient empoigné, soulevé de terre par deux mains énormes, il sétait retrouvé face à une bonne femme quavait lair dun mec, cétait la pire espèce. Elle arborait un uniforme des loup avec plein de barrettes et aussi des médailles mais ce quil l(avait le plus marqué cétait les bottes dégoulinant sur le parquet, les traces de boue et surtout. Les traces de sang dans al boue et coincé sous les ongles. Il en frissonna rien quà lidée et chercha du regard un autre fond de verre abandonné. Il avait bien le droit à un autre verre non ? Rien que pour oublier la folle furieuse, le louve enragée
Il passa une main dans sa poche et caressa létoffe qui y gisait. Il regarda autour de lui le juge Sabifax chantait gaiement une ritournelle de ses soins et il laissa choir le message au fond de sa poche.
Tout' les soirs on f'ra la fiesta
Darla Dirladada...
Perce le tonneau, boit la mira
Darla DirladadaaaaaaaAaaaaa
Il tendit la main vers un verre quil avait enfin repéré, et au moment même ou il allait le porter à ses lèvres, une voix de stentor retentit à ses oreilles. Le Poux était de retour
palsambleu , il était pas sorti de lauberge
Potier PO TI ER !
Heureusement, un carambolage attira momentanément lattention de Blanche. le gamin ne savait pas comment ils étaient arrivés là mais le juge et le troubadour gisaient tous deux au sol tètes bêches ; la brunette aux yeux de merlan frits se précipita au chevet de son troubaba d'amour mais Cyann, elle, alors que son amants gisiat blessé peut être gravement hein, non sait jamais, demeurait invisible ... Henry profita de ce répits pour se faire tout petit petit ... et pourquoi pas masquer l'odeur d'alcool dans sa bouche histoire de ne pas se faire mettre au pilori et roué de coups de fouets mais .. avec quoi ?
--Blanche_poudevigne
L'arbre à Cadabras, jour de Chandeleur
[i]Toujours bon pied, bon oeil malgré son grand âge, Blanche Poudevigne s'affairait et veillait au grain. Elle courait de son pas encore souple malgré son dos vouté par le poids des années et voltigeait de ci delà telle une danseuse étoile à ceci prêt que c'était plutôt le défilé des crêtes que le lac des Cygnes qu'elle nous contait là.
Des qu'un plat se vidait, elle se précipitait avec grâce et volupté enfin presque, pour remplir séant cette corne d'abondance. La peau parcheminée de soleil de la vieille cuisinière semblait éternellement imprégnée de mirabelle, sa peau fripée évoquait indubitablement le fruit, orgueil de la lorraine, quand on le garde trop longtemps à l'automne avant de le dévorer, pour autant, elle n'avait pas l'air tarte. Bien au contraire ! Son regard vif perçait à jour toute l'a troupe d'invitée. Elle voyait tout, qui mangeait quoi, qui buvait quoi et se disait d'ailleurs que le troubadour au motif de devoir boire pour pouvoir chanter avait abuser , tout comme le juge, de la bonne chair et du bon vin. Elle, elle ne buvait rien et mangeait peu. C'était ça le secret de la longévité. Elle fut étonnée que Cyann ne baffre pas comme à son habitude et allât jusqu'à lui demander si les crepes étaient bonnes d'un air inquiet mais la jeune femme lui avait dit vouloir se ménager pour pouvoir chanter et danser peut être. Toutefois, alorts que la fête battait son plein, la blonde à la faveur d'un aller retour de Blanche à la cuisine semblait avoir disparu. Dans doute parti chercher de nouveaux futs vu que le dernier mis en perce venait d'être lui aussi aligné parmi les cadavres de la soirée.
Ma que fait donc Henry, c'est que cêto à lui d'porter les futs lors qu'la dame doit s'occuper d' ses hôtes ventrebleu...
Son regard bleu aussi transparent qu'un ciel d'été scruta la foule d'invités et finit par détecter sa cible : le garçon portait à sa bouche un verre et vu son air coupable ce ne devait pas être de l'eau se dit la cuisinière. Elle fit trois pas et se campa ses mains tordues par les ans comme les racines d'un vieux chênes sur ses hanches de toute la hauteur de sa taille devant le garçon qui trembla imperceptiblement alors que le regard bleu acier de la cuisinière le détaillait et que celle ci s'écriait
Potier PO TI ER !
Blanche était en réalité toute petite et la courbure de son dos sous le poids des ans n'avait en rien amélioré la chose, ; toutefois, lorsqu'elle vous regardait ainsi et qu'elle s'exprimait ainsi, n'importe quel homme doué d'un chouilla de raison se sentait alors minuscule, aussi minuscule qu'un nourrisson qu'il faut encore moucher... Alors quand en plus vous n'êtes même pas encore un homme ... Le sus nommé Potier sembla s'enfoncer dans le sol. Blanche Poudevigne ouvrit al bouche pour sermonner le garçon mais son regard perçut un mouvement vif et double dans son champs de vision et tournant sa tête couronnée d'une coiffe aussi blanche que la neige, elle assista à la double chute, du juge et du troubadour empétré, c'était pas beau à voir.
nan pas beau à voir ...
Elle chercha du regard Cyann mais celle ci était toujours aussi invisible, claire sinon elle aurait déjà accouru comme la brunette au chevet du blessé ou plutôt de troubadour assez aviné pour s'être vautré avec son compagnon de beuverie... On ne la fait pas à la Poudevigne parbleu
Cyann! Le Juge ... Cléo! Moi ... Bouche à bou
.
La brunette au long nez qu'elle a fort joli d'ailleurs, après quelques tergiversations et exclamations aussi diverses qu'inutiles - c'est ça l'amour !- se fit prendre au jeu et se pencha vers les lèvres de son bien aimé devant le regard enamouré de ce dernier qui malgré son ravissement ne put ré »primer uen grimace en portant la main à son front ou naissait un uf tout violacé, La vieille reporta sonb regar sur kle juge qui lui ne manifestait aucun signe de vie et s'accroupi devant lui, inquiete mais pourquoi la Cyann n'était jamais là quand il fallait ? Blanche se remémora les paroles de Horey bouche à bou,,, Blanche était cuisinière pas medecin mais le troubadour était ausis rebouteux à ce qu'ikl parit il devait savoir de quoi il retournait et puis ,,,un baiser pour réveiller un juge ça marche comme les princesses ? ça doit être le port de la robe... La vieille grommela en pensant que y'avait dans le port de la robe par un home un truc contre nature
Blanche avait 20 ans tout à coup, elle se pencha vers le visage du juge qui semblait dormir et approcha ses lèvres de celle du jeun homme, Elle s'arrêta nette
ventrebleu ça sent la mirabelle à 20 pas
Rien que de se pencher vers lui la vieille en fut pintée mais pas assez pour sentir peser le regard bleu océan de la maitresse de maison enfin de retour sur son dos courbée. Blanche se releva prestement et indiqua du menton Sabifax à l'aubergiste de l'arbre à Cadabras.
Dame Cyann, vot juge l'a fait une vilaine chute, il rouvre pas les yeux mais j'crois que ceto pas ben grave, juste un coup de trop dans l'nez et ptet une bosse là su'l frontibus, z'inquietez pas[/i]
Cyann
L'arbre à cadabras, jour de la chandeleut, quelques minutes avant la chute
Suite à sa prestation à la martel-harpe, la blonde avait entrepris de s'octroyer une petite récompense parce « chanter ça donne soif » comme elle dit toujours mais, pour ça, demandez à n'importe quel troubadour et vous verrez : ils sont unanimes, C'est à croire que les alcooliques anonymes feront pas recette à la confrérie, Et pour absorber le liquide, il faut su solide, la jeune femme avait donc entrepris d'engouffrer quelque crêpe de plus dans son gosier quand soudain elle pâlît ou plutôt ,, elle verdit, Alors même que la feste était à son comble et que Horey se lançait dans une prestation rieuse et très dansante, la jeune femme plutôt que de se trémousser, sortir précipitamment pour « prendre l'air », 9a pour prendre l'air, elle prit l'air : un air glacial qui lui cingla le visage et transperça sa peau en tout endroit exposé, Cela ne lui évita pas pour autant la crise...
Et, tandis qu'à l'intérieur on s'amusait, on riait et on chantait à tue tête, la blonde vomissait tripes et boyaux en pestant entre deux grumeaux qui filaient par dessus la balustrade de la plateforme de l'Arbre à Cadabras pour rejoindre la terre ou plutôt l'épais tapis de neige soudain maculé. Habituellement très résistante à l'absorption d'alcool en tout genre et en quantité astronomique de mets aussi gras que sucré l'aubergiste s'interrogeait : sa résistance légendaire ne pouvant être remise en cause ... Couvait-elle une affreuse maladie ? Serait elle bientôt pleine de pustule verte ? Elle se tâta la peau, on sait jamais ... et découvrit sa peau lisse et douce comme les pétales d'une fleur, la transformation en hideux crapaud n'avait pas commencé : une chance ! Elle essuya d'un revers de main sa bouche et se dirigea vers sa chambre ou elle se passa un linge sur le visage et nettoya ses mains et sa bouche, Ou bien était ce la nourriture ? Peut-être les crêpes étaient elle avariées ou pis
la mirabelle frelatée ? Non impossible , au goût elle s'en serait rendu compte. Les crêpes... Oui...ça devait être ça ? Mais si c'était le cas, l'Arbre à Cadabras serait bientôt l'objet d'une épidémie dramatique, et l'auberge prendrai des allures d'hospice, La blonde vacilla, la réputation de l'établissement à peine lancé en serait ruinée. Le cerveau de la blonde (ben quoi si si elle en ont un !) encore tout embrumé par les vapeurs d'alcool suivaient de sombres circonvolutions. La troubadour se redressa, il lui fallait empêche la catastrophe et retrouver la pile de crêtes fautives coute que coute, Elle passerait un sacré savon à Blanche pour sur !
Cyann sorti de sa chaumine et rejoignit la salle commune, Au moment ou elle franchit la porte toute concentrée sur la manière dont elle allait mettre Blanche et Henry au ramassage illico de toute les assiettes de crêpes possiblement nuisibles à la santé de se ses invités, le spectacle qu'elle découvrit la paralysa, Là ou elle s'attendait un trouver de joyeux drilles en train de guincher, elle vit un attroupement formé devant deux corps allongés, Cleo était penchée vers Horey, tous deux se regardaient dans le blanc des yeux, un sourire niais aux lèvres qui disaient tout leur amour. Ben oui c'est comme ça l'amour... Cyann ne voyait pas le second corps étendu car il était masqué par le dos vouté de Blanche mais, tout le monde la regarda quand elle entra et le pesant silence lui laissa entrevoir un instant le pire. La vieille cuisinière se releva et s'adressa à elle
Dame Cyann, vot juge l'a fait une vilaine chute, il rouvre pas les yeux mais j'crois que ceto pas ben grave, juste un coup de trop dans l'nez et ptet une bosse là su'l frontibus, z'inquietez pas
Cyann ne comprit pas de suite tout ce qu'elle voyait, pas qu'elle soit dur e de la comprenette mais disons qu'elle était dans un état second pour des tas de raisons.. dont des crampes d'estomac et des inquiétudes sanitaires n'étaient pas étrangères, alors quand elle compris qui était à terre, elle accourut et se jeta au pied de son aimé toujours aussi inanimé... Était-il victime des crêpes avariées lui aussi ? Des crêpes empoisonnées ? Il lui faisait le coup de Blanche neige version mal rasé ! Cyann émue à cette idée se dit qu'au moins l'avantage avec les crêpes empoisonnés c'était qu'un simple baiser de princesse réveillerait le jeune homme, alors que les crêpe avariées, le remède était beaucoup moins drôle, elle repensa à la balustrade ,,,, Toutefois, les princesses ne courant pas les rues ni les forêts ni même les Arbres à Cadabras, le juge risquait fort de rester dans cette position inconfortable
pour l'éternité ,, à moins qu'au bout de 100 ans il ne se transforme en crapaud... se dit-elle en caressant on beau visage et effleura du bout des doigts la grosse bosse qui pointait sur le front du jeune homme. Elle fronça ses sourcils blonds et au bout d'un temps s'écria
Henry, s'il vous plait... allez me chercher une ... stalactite !
Le garçon hocha la tête et disparut rapidement avant de revenir en brandissant une langue de glace, Cyann prit son mouchoir en dentelle et enveloppa la glace dedans,s puis le posa délicatement sur le front de Sabifax,
Pardon cher Sabifax ,,,pour les crêpes avariées, je ne puis rien ... mais au moins pour la bosse
je puis éviter le pis...
Cyann se pencha vers le visage encadrés de mèches couleur de miel aux paupières toujours closes et déposa un tendre baiser sur les lèvres de Sabifax,
La mention des crêpes avariées n'avait pas échappé à Blanche et celle-ci darda un regard de fierté blessée sur sa maitresse... Henry espérait seulement que cette petite diversion ferait oublié au Poux l'engueulade et les corvées qu'elle lui destinait sans aucun doute. Il aurait bien aimé être à la place du juge, c'était vraiment trop naze y'en avait que pour lui sans arrêt ! Lui aussi quand il serait grand il boirait et ferait semblant d'être évanouie pour tomber les filles ! Après tout un baiser ça vaut bien une bosse non ? Henry caressa le gant dans la poche de son veston.
_________________
Sabifax
Horeykhlem a écrit:
Cléo! Cyann! A moi! Aidez-nous! Le Juge est en danger
Fut la dernière chose que le juge attendit en voyant le sol se rapprocher à la vitesse d'une grosse pierre lancée à pleine vitesse. Curieuse sensation que celle de savoir qu'un évènement des plus désagréable va vous arriver et qu'il vous laissera quelques traces douloureuse pendant les jours qui suivent. Le juge se voyait très bien faire son plongeon aérien, 'suspendu' au dessus du sol, le pied droit pointant vers le plafond, les mains qui cherchaient à se rattraper à n'importe quoi qui qui pourrait un peu ralentir la chute mais qui ne trouvait que le vide, sa face résignée sur laquelle restait gravé un sourire mirabellien malgré ses yeux soudainement devenu globuleux et sa bouche grande ouverte bien que ne laissant s'échapper aucun son.
Boum... (ndr: Je laisse à l'appréciation du lecteur de décider si c'est une ou deux tête qui sonnent creux )
PATAAAAAAAAAAFFFFFFFFFFFFF (ndr: Choc très très violent d'un corps 'lourd' tombant de tout son poids sur une surface dure)
La loi immuable de la gravitation venait encore d'être démontrée. La tête du jeune homme heurta d'abord la tête de HK puis la dégringolade prit finalement fin quand le corps du juge heurta le sol comme une masse et, par on ne sait quel miracle, le plancher ne rompit pas sous la charge d'un jeune homme alourdi de quelques crêpes bien garnies. Au moment ou un cri douloureux allait accompagner un rictus qui se dessinait sur son visage pourtant jovial quelques minutes... secondes avant. 36 chandelles se mirent à tourner autour de la tête du jeune homme. Oh! Miracle de la chandeleur ou promesse cyannesque qui se concrétise toujours... Quoiqu'il en soit il avait bel et bien perdu connaissance, estourbi par une tête bien plus dure que la sienne qui avait eu la complaisance de l'endormir pour lui éviter de hurler un cri déchirant signe d'une souffrance instantanée mais bien réelle.
Le jeune homme était au tapis, mis KO par un tonneau de mirabelle voulant danser et une boule de HK. Le juge venait bel et bien de rejoindre le fabuleux royaume des rêves...et était partie pour se faire une bonne ronflée non planifiée, laissant petit à petit apparaitre sur son visage un sourire mi-sibyllin mi-coquin.
Évidemment.... comme dans toute les contes de fée, le baiser de la belle et plantureuse blonde eut pour effet de le tirer de sa léthargie. Un seau d'eau froide jetée en pleine face ou lui faire humer un bon verre de mirabelle ou le baiser d'une vieille femme édentée auraient sans doute eu le même effet. Mais par chance pour lui... il profitait d'un plaisant retour au monde réel. Pourtant... il se sentait prolonger le rêve dans lequel le coup sur la tête l'avait plongé, il était justement en train de rêver à.... quelques bisouille lascive au gout framboisé qui le rendait à coup sur d'humeur folâtre.
Lorsqu'il entrouvrit un peu les yeux, sa première vision fut les contour du visage blanchâtre comme une opale de sa bien aimée penchée juste au dessus de lui. Peut il exister plus doux réveil ? Oui... le même mais en moins trouble, avec les deux yeux bien en place, allongé dans un bon lit double en écoutant le gazouillis des oiseaux qui remplace le léger ronronnement qui berce l'air lors d'une nuit de sommeil. Mais.... vu les circonstances, le jeune homme ne se plaindrait pas, sa bouche étant déjà bien assez occupée à prolonger le baiser que la belle avait daigné lui donner. Ben oui... Pourquoi parler alors qu'un simple petit mouvement des lèvres suffit à rassurer la personne aimée sur son état de santé ?
Le jeune homme fit une grimace et fronça les narines. Non pas contrarié de voir la si jolie frimousse de l'être aimée mais, tout simplement chatouillé par ses cheveux qui étaient tombés en avalanche sur son visage.
Mmmmmm... Cyann...
Furent ses premiers mots pour exprimer tout le plaisir qu'il ressentait dans ce plaisant échange labial. La blonde se redressa légèrement et commençait déjà à reprendre ses couleurs plus 'naturelles', virant au rouge vif du coquelicot.
Aie... ouille ouille...
Furent les mots qui sortirent de sa bouche alors qu'il cherchait à se redresser pour, tel un insatiable buveur, pour redemander un autre baiser si revivifiant. Ses muscles venaient de lui faire savoir qu'il ne danserait pas ce soir.... ni demain... ni après demain sans doute et qu'il devrait même rester bien sage pendant les jours qui suivent. Bref.... un 'non-anniversaire' qui lui donnait finalement un coup de vieux!
Il se redressa plus lentement qu'il avait prévu, acceptant avec grand plaisir le soutien que la troubadour lui apportait pour l'aider à se remettre sur patte. Puis il se dirigea boitillant un peu et se tenant le bas du dos s'asseoir sur un fauteuil doté d'un bon coussin. Voyant tout les regards portés sur lui, il se voulut rassurant et...
Au moins le tonneau de mirabelle n'a pas explosé...
_________________
Horeykhlem
?? a écrit:
Que dites-vous, cher ange ? vous mourez ?
vous êtes mort ?
Il entendit ses paroles, prononcées par une voix féminine qu'il ne reconnut pas, venues d'un ailleurs qu'il ne connaissait pas ...
Puis, des mains agiles le tâtèrent de toutes parts, dans des gestes précis, qui , au fur et à mesure de l'examen digital, et sans perdre de leur précision, se transformèrent en touchers plus intimes, voire coquins ... Et pour finir, il sentit un corps se poser à califourchon sur lui et des lèvres se presser contre les siennes ...
Mmmmhh ... se dit-il que voilà un beau réveil ... Je dois être mort et, pffuit .. direct au paradis!!
Le baiser fini, il ouvrit les yeux, et découvrit un visage, encadré d'une chevelure rousse juste ce qu'il faut défaite, qui semblait à la fois amical et soulagé ... Il se demanda bien pourquoi ...
Madame, parvint-il à articuler ...
Vous devez être un ange pour vous comporter avec moi de la sorte ... Par contre, moi, il semblerait que je n'en sois pas un, ni que je sois de bois ...
J'en conclus donc que je ne suis pas mort, mais que si vous persistez à rester dans cette position au-dessus de moi, je risque fort d'avoir des pensées que la morale réprouve, et que votre mari, Madame, si un tel chanceux existe, pourrait fort bien désapprouver lui aussi, voire même dont il pourrait carrément prendre ombrage ...
Après que sa sauveuse se fut relevée, son visage ayant viré à l'incrédule, il se leva à son tour, difficilement... Sa tête était lourde et lui faisait horriblement mal. Une armée entière avait dû faire campement là-dedans...
JE ... je suis désolé, dit-il en titubant ...
Il vit autour de lui le visage inquiet d'une blonde, ainsi que celui à l'oeil passablement amoché d'un jeune homme bien mis, visiblement choqué lui aussi ... et d'autes personnes aussi, formant un attroupement...
Je m'appelle ... Aucun nom ne lui vint ...
Mais où suis-je ?... Qui êtes-vous?... Que m'est-il arrivé ?...
Cleo92
Par déos ... HOREYKHLEM !!! mais que t'arrive-t-il ??
La rousse le regarda avec surprise ... il avait retrouvé sa loquace langue ... ça c'était certain ! une vigueur qu'elle lui connaissait que trop bien ... il n'y avait pas eu confusion quand elle était encore assise sur lui ! mais si le corps n'avait pas l'air touché il n'en était pas de même pour sa mémoire !
ou bien jouait-il à l'amnésique ??
Elle regarda Cyann les yeux ronds de surprise et commença à étre vraiment inquiète après l'avoir vu qui ne la reconnaissait pas ... et là c'était vraiment inquiétant !!
Cyann, c'est grave, tu crois ??
Je n'y connais rien aux coups sur le crâne mais celui-ci à l'air d'avoir bien secoué la cafiètiere de mon homme..
Est-il sérieux ? t'as entendu : il ne sait plus qui je suis !!
elle revint vers HK, l'accidenté, et prit en main les choses .. oui, enfin, les opérations, bien entendu...
Et je suis Cléo ... tu sais, ta petite Cléoooooooo
La rouquine cligna des yeux pour mieux l'observer mais le bonhomme restait ahuri en se frottant la grosse bosse qui devait pointer sous ses cheveux
Tu t'appelles Ho rey khlem.... HKKKK , hooooooooooooo !! *soupire*
Tiens, bois un verre de mirabelle, c'est bon pour ce que tu as
elle remplit un verre à ras bord ..
il fallait au moins ça ! ou un tonneau, peut-être ? ....et lui tendit le remède lorrain
Allez, bois mon ange ... tu sais c'est de la mirabelle .. c'est très bon...
Ho ! mais dans quel état tu t'es mis !!! *au bord des larmes*
Dis-moi, Cyan je l'embrasse ou je le frappe ?
Et elle lui demanda avec le plus grand sérieux si en lui administrant un coup de même force et au même endroit une nouvelle fois sur la tête le processus ne pourrait-il pas s'inverser ?
Tu en penses quoi ?_________________
Horeykhlem
?? a écrit:
Cyann, c'est grave, tu crois ??
L'homme pensa : Cyann?? Ce doit être la blonde... Je le note ... Mignonne, la blonde d'ailleurs, avec ses petites nattes ... mais bon, a priori elle a l'air de plutôt s'occuper de l'embrumé-à-tête-dure ... Tant pis!...
Cleo a écrit:Et je suis Cléo ...
A priori, la rousse, ... Mmmhh.. mignonne la rousse d'ailleurs!!... et puis pas farouche ... 'faudra voir .... la rousse donc elle s'appelle Cléo ... c'est facile .... Bon ... on progresse ...
Cleo a écrit: tu sais, ta petite Cléoooooooo
MA petite Cléooooooooooo???? Ah!! Aurais-je raté quelque chose ??? C'est pas grave, je ne demande qu'à me rappeler, voire à réapprendre, voire à rattraper le temps oublié!!...
L'homme se frotta la bosse ... sur le front! Nom de Deos, çà fait mal!!!
Cleo a écrit:Tu t'appelles Ho rey khlem.... HKKKK , hooooooooooooo !!
Ho quoi ?? C'est quoi c'nom ?? C'est moi, çà ?? Ca va pas non !! Qui m'a foutu un nom pareil, c'est impronoçable et insouvenable un machin comme çà... 'faut que j'en parle à ma mère ... Ma mère ??? mmmmhhhh.... Non, j'vois pas !....
Cleo a écrit:Tiens, bois un verre de mirabelle, c'est bon pour ce que tu as
Mirabelle ? Non, j'vois pas non plus, c'est quoi c'truc ? Ca se boit ou c'est pour se rincer les dents ? Je sens mauvais de la bouche peut-être ?? Ho..chose souffla dans sa main pour vérifier... Non, çà va à peu près ...
Celle qui semblait être SA Cléo, ce dont il ne se plaignait pas a priori, lui tendit un verre plein
Cleo a écrit:Allez, bois mon ange ... tu sais c'est de la mirabelle .. c'est très bon...
Il sentit le breuvage, fit une grimace et reposa le verre sans y toucher
Cleo a écrit:Ho ! mais dans quel état tu t'es mis !!!
ce qui sembla attrister la rousse, qui ajouta
Cleo a écrit:Dis-moi, Cyan je l'embrasse ou je le frappe ?
Ho-truc prit alors la parole :
Madame, je vous prie, un peu de calme... Pourquoi me frapperiez-vous? Par contre, si vous voulez m'embrasser, sachez que je 'y vois aucun inconvénient, bien au contraire... Je serai même prêt à me recogner contre n'importe quoi dans ce seul but !...
Il se tourna vers la blonde Ssyh... j'sais plus quoi...
Dame, s'il vous plait, dites-lui ...
Cleo92
holala ! c'est désolant ... la Dame blonde c'est Dame Cyan.. oui CY AN ...
SÉRIEUSEMENT, le moustachu tu ne te souviens pas de nous ??? :cry
Il la regarda d'un air ébêté mais se disait prêt à l'embrasser encore !....
il était prêt à embrasser quelqu'un qu'il ne reconnaissait plus, une inconnue !!
Du coup devant une telle constatation, ce fut Cléo qui avala le grand verre de mirabelle ... elle en avait besoin ! Enfin ses gouts féminins ne semblaient pas touchés mais la consolation était mince ... et s'il restait dans cette état ?!
A cette pensée, la rousse eut la tête qui lui tourna un peu ...
oui, se dit-elle tout à fait persuadée de la gravité et de l'authenticité du mal dont souffrait son homme
je dois faire quelque chose !
Elle se rapprocha de l'écrivain amnésique et se planta sous son nez en agitant la main avec 2 doigts repliés , comme si en plus d'avoir perdu la mémoire, il avait perdu la vue
Euh ! Horeykhlem .. oui, toi devant moi ! trépigna-t-elle quand il posa un index interrogateur sur son torse ..
combien tu comptes de doigts ?
_________________
Horeykhlem
Euh .... 18?
Devant l'étonnement de la rousse, visiblement excédée et inquiète, il se dit que ce n'était sûrement pas la bonne réponse à la question posée ... Il se rassura en se disant que c'était sûrement la bonne réponse à une autre question, peut-être posée ailleurs ...
Naaaan ... Deux doigts, ma belle ... Mais me prendriez-vous pour un benêt, ou un aveugle ?... Je sais compter jusqu'à 2 ...
Je vois ici 2 belles femmes, 2 hommes (moi compris) chacun avec une bosse au front, ce qui fait aussi 2 bosses ... et vous-mêmes prîtes, me semble-t-il, 2 doigts de mirabelle, ce que j'avoue ne pas comprendre ...
Pourtant, tout en fanfaronnant, l'homme que la Rousse appelait Horj'saispasquoi commençait à revoir des images dans sa tête ... Le sourire de cette Cléo, sa voix, ses deux doigts pointés, sa façon de lui parler ... cela commençait à faire remonter des images encore floues vers sa mémoire ...
Cleo92
La douanière exagérait un peu ... il savait compter jusqu'à 2
.. rien n'était perdu ?! ..mais même un enfant de 5 ans aurait pu faire un tel exploit !
Dites-moi mônsieur ... regardez-moi moi bien dans les yeux .. oui, les DEUX yeux , là ! ...qu'elle désigna du pouce et de l'index ...
ce n'est pas possible que tu ne t'en souvienne pas . .. elle lui prit la main la posa sur son cur ...
et là ... tu ne reconnais pas non plus ce qui a rempli ta main d'honnête d'homme pendant tant de mois ?
Horeykhlem, la main ainsi posée sur le sein de la rousse fut un peu troublé ... elle lui prit l'autre main et la passa autour de sa taille ..
s'il ne reconnaissait pas ce corps se dit-elle il nous faudra un sorcier ou pire un curé ..
Et ça ne rappelle toujours rien à notre oublieux ??
Cléo se serra un peu plus ainsi contre l'écrivain et choisit de l'embrasser avant de se résoudre à le frapper
... elle aura tout essayé pensa-t-elle avant d'en venir à cet thérapie extrême ...
Et sans lui laisser le temps de réagir, elle posa tendrement ses lèvres sur celles d'HK, et se mit à picorer, mordiller, lécher cette bouche comme elle aimait le faire ... il commença à lui rendre son baiser, la goutant, pressant, promenant sa langue contre la sienne ... elle frissonna, il n'avait pas oublié leur façon de faire, il lui répondait, la caressait sans hésiter .. elle ne put croire qu'à ce moment-là, il n'était pas lui.
Doucement, elle se détacha d'HK et se mit à crier
et en plus, je dois faire quoi ??? !!!
Tu te moques de moi !
Sale bonhomme ! dissimulateur ! bougre d'animal ! vaurien ! disgraciado ! testa di puerco ! amnésique ??!! et quoi encore !!! une pipe et un mars !!???!!!
Elle avait mis ses petits poings sur ses hanches et son visage virait au rouge au fur et à mesure qu'elle l'engueulait ....
et dire que j'allais mourir d'inquiétude !! me rendre folle dans l'état où je suis mais tu n'as pas de cur !!! _________________
Horeykhlem
La Rousse avait pris la main de lamnésique et les avait posées sur son cur, doù il avait prestement dérapé pour aller effleurer le bout des seins de la jeune femme qui ne sen offusqua pas.
Mémoire à fleur de peau, connaissance sur le bout des doigts, reconnaissance digitale
La mémoire lui revenait partiellement, mais un doute subsistait
cest marrant, je me rappelle de cela, mais dans ce quil me reste de mémoire, ils étaient plus petits !!!
Il continuait de dévisager ce visage, dont la propriétaire semblait attacher tant dimportance à ce quil recouvre la mémoire
Je dois être important pour elle, se dit-il
Il jeta un il autour de lui
Dautres visages, mais, à part celui de la blonde quil avait identifiée comme étant Dame Cyann, aucun ne lui évoquait de souvenir ... à part celui de lhomme qui se frottait encore le front, mais cétait un souvenir fugace, instantané, un souvenir de choc assez violent
Sa main était revenue vers le cur de la Rousse. Tiens çà aussi, cest drôle, se dit-il, on dirait quil y a deux coeurs qui battent dans cette poitrine
Se peut-il que
?
Dautres souvenirs encore confus remontaient à sa mémoire ... Tu vas être Papa, entendait-il prononcer au loin, dune voix comme entourée de coton, mais qui ressemblait à celle de ... comment déjà ? Ah oui, Cléo, en face de lui.
Puis il entendit la jeune femme dire
Cléo a écrit:Une pipe et un Mars ?
Il ne put sempêcher de penser Je veux bien, ... mais pas le Mars, merci, je suis aurégime sans chocolat pour entrer dans mes braies
, mais sabstint
Je ne la connais pas assez pour lui dire ce genre de chose, pensa-t-il ...
Enfin, elle se planta devant lui lair furibard ... Là aussi des souvenirs remontaient à la surface du cerveau embrumé de lhomme
Il connaissait cet air-là ... Il lavait déjà vu, lavait déjà subi ... mais quand, où et pourquoi ?...
Mystère et boulette
Il avait aussi le vague sentiment quà ce moment-là, tout sétait bien terminé, et que Cléo et lui sétaient alors réconciliés ...
Mais alors, ils se connaissaient ?? Oui, cétait évident
Ils
saimaient ?? Oui, cétait évident
Et cet état dont elle parlait
Oui, cest çà, tout était clair maintenant ... elle portait en elle cet enfant, fruit de leur amour, de leurs amours, celui seul pour lequel son cur tout entier battait
Ca y est, il se rappelait tout, dun coup tout revenait
Belrupt, le bal, Chalon, puis la Lorraine, Toul, la douanière, elle, les tavernes, chez eux, l'atelier, la maison aux tuiles bleues, sa roulotte d'écrivain public (... entre autres) puis autour de lui, ...
Il les dévisagea un par un et, assez fier de lui, les appela chacun par leur prénom : Cyann, Sabi, Floche, Armael, Ama, Nana, Barbie, Lavania
Cléo, mon amour, ça y est, je me rappelle, toi, nous, vous deux avec le bébé
Il la prit sans ses bras et lembrassa, lattrapa par la taille, la souleva au-dessus de la tête et se mit à crier
Tout, tout, je me souviens de tout
Cléo riait, mais il se rappela quen son sein était un ptit bout dont il fallait prendre soin
Il la reposa doucement à terre, lui embrassa les mains
Puis lui chuchota à loreille
Maintenant, je suis sûr, on se connaît assez, je peux donc te dire ce que je nosais il y a encore cinq minutes : « Je veux bien, ... mais pas le Mars, je suis au régime sans chocolat pour entrer dans mes braies
».
Puis il reprit Cléo par la taille, se mit à tournoyer avec elle en chantant à tue-tête
Citation:
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du bon, du frais, du râpé,
Mais qui n'est pas pour ton vilain nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'ai du bon tabac pour bourrer ma pipe
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du blond, du noir et du gris,
Mais je n'en donne qu'à mes amis
J'ai du bon tabac pour bourrer ma pipe,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Cleo92
Prise par ce tourbillon d'allégresse, la touloise se laissa faire se sachant en sécurité dans les mains de l'homme qu'elle avait enfin retrouvé tout entier et ... euh ! intact ?!oui, presque ...à part cette grosse bosse !
Mais une si petite chose au vue de la peur qu'elle avait eu en le voyant ne plus reconnaitre personne .. enfin... à vrai dire, c'est surtout qu'il ne la reconnaisse pas qui l'avait inquiétée ...
Ses jupons firent la roue en virevoltant autour d'HK qui maintenant se souvenait même des pires de ses chansons ... un petit coup sur la tête ? non !! ... elle préférait l'entendre chanter, brailler, hurler et même des airs paillards si cela lui plaisait comme berceuse à leur futur bébé ... après quand il grandirait, on verrait mais là, en cerf-volant au bout de ses bras elle riait avec lui et ceux qui l'entouraient.
Quand après une pirouette au-dessus de sa tête il la fit atterrir avec moult précautions comme si d'un seul coup elle était devenue une poupée de porcelaine, elle tapa des mains pour accompagner son couplet de tabatière et de bon tabac en riant aux éclats .. C'est qu'elle avait eu peur la rouquine !
Une plume sans mémoire ?!!? c'est comme écrire sur une plage ... les vagues emportaient tout et ça elle n'aurait pas supporté ! ho ! que non !
Ces émotions l'avaient creusée ... enfin, façon de parler ^^ , elle paraissait particulièrement bien nourrie en ce moment
Mon amour, je te laisse le tabac, promis, mais, je prends le chocolat, j'ai justement une petite faim et un grand verre de .. soyons sage.... de vin ? !! ou même de bière .. je survivrais vi, vi
et entre deux gorgées, chacun rajouta son couplet
Citation:Ce refrain connu que chantait mon père,
A ce seul couplet il était borné.
Moi, je me suis déterminé
A le grossir comme mon nez.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Un noble héritier de gentilhommière
Recueille, tout seul, un fief blasonné.
Il dit à son frère puîné
Sois abbé, je suis ton aîné.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du bon, du frais, du râpé,
Mais qui n'est pas pour ton vilain nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
_________________
Cyann
Drôle de mardi gras !
Grummmphh, ah uiii
Il n'y a pas que le mardi qui est gras ce jour d'hui ...
Se dit Cyann à voix basse à l'évocation du régime sans chocolat à peine audible susurré par HK à sa Cléo, enamourée et toute tourneboulée dans ses bras puisqu'il la faisait tournoyer à tout crin, mais, la blonde avait l'oreille finie ces troubadours quelle classe !-
Le regard océan de la pro-fesseuse d'histoires à dormir debout passa des sourires joyeux des Romeo et juliette planant à la taille de son collègue troubadour.
C'est vrai que tu as pris de l'embonpoint, Oh un chouilla !
Elle lui fit un clin d'il.
Il est toujours aussi séduisant monsieur le futur papa gouailleur mais bon... paraît que c'est ce qui arrive quand on fait son nid , je veux dire
en plus de tricoter des gibecière ou de fabriquer un berceau en bois, une sorte de grossesse chez les hommes qui attendent un enfant ?
La blonde rieuse leva un sourcil et sourit
C'est ptet par solidarité du ventre rond de leur compagne ... sont jaloux ! en tous cas, toutes mes félicitations à toi HK pour ta mémoire retrouvée ... et pour
enfin la suite des évènements PA PA Horey^^ et félicitations à toi Cleo pour * elle regarda le ventre de la jeune femme et rougit un tantinet* oh c'est vraiment merveilleux de savoir que bientôt vous aurez plus de valoche que moi sous le yeux !
Cyann lâcha un de ses petits rires en grelot, elle les aurait bien embrassé pour l'occasion mais, pour ça, il aurait fallu que HK ait lâché sa belle qui faisait l'avion, le visage devenu un peu verdâtre à la longue... Cyann se pencha vers HK et susurra à son oreille
heu repose là sur le plancher des vaches... enfin façon de parler pour sur... -vu la hauteur de l'arbre à Cadabras- ou on va avoir un autre cas de *d'intoxication à la crêpe avariée sous peu là... se dit elle mais ne dit pas tout haut * enfin de .. tout dégobiller sur mon plancher !
Puis, la jeune aubergiste laissa là les deux amoureux en pleine discussion sur des histoires de pipe de mars tout à fait incompréhensible pour la blonde .. ben quoi un mars c'est quoi ça ?? Et chercha du regard le juge, son juge adoré, son sanglier braisé. Il était là pantelant, une bosse sur son front de penseur invertéré, juste en dessous... son nez de buveur invertéré, un verre à la main et une crêpe dans l'autre ; Soigner le mal par le mal se disait-il sans doute. Sa blonde fondit sur lui et lui arracha la crête des mains.
Ah non plus de crêpe, plus de mirabelle ce soir !
Zêtes en convalescence faudrait voir à pas pousser !
La seule drogue que je vous autorise ce soir est... grande blonde plantureuse divinement intelligente, effroyablement gentille quand elle veut et extrêmement modeste comme il se doit
Elle lui fit un sourire plein de dents et jeta un il à la porte de la cuisine
excusez moi, mon cher Sabifax, j'ai.... à faire, je vous retrouve ensuite
La jeune femme s'éloigna d'un pas décidé direction la cuisine.
La discussion fut courte et mouvementée. Quelques éclats de voix transpercèrent la frêle cloison de bois,
Mes crêpes ?? avariées ??!! Ceto qu'vous y pensez pas ! Mes crêpes à moi ça jamais !
Vous ne pouvez pas le crier plus fort quant que vous y êtes...
Débarrassez moi ça séant avant que d' autres incidents fâcheux n'arrivent. Je suppose qu'il est aussi inutile de vous demander d'être discrète que d'espérer un jour
C'est une Blanche toute voutée qui émergea des cuisines, et bougonna tout son saoule en ramassant les assiettes
Te parles d'crêpes avariées : ils se sont soulés jusqu'à plus soif oui ! Ça boit ça boit et pis ça se roue sous les tables et se cognent dedans rond comme une queue de pelle palsembleu ! Et même que ça fait l'oublieux morbleu
çui là sait y faire pour rouler les gonzesses dans l'farine ! Ah oui là vraiment trop fort et l'autre qui marche pas qui court * rire de la Poudevigne * enfin si j'avais eu quelques 30 ans de moins par les cornes du vieux bouc j'aurais couru aussi
* sourire plein de dents de la cuisinière qui soulève une pile entière d'assiette vide et débarrasse le tout dans la cuisine*.
La salle commune de l'Arbre à Cadabras se vide ; d'abord parce qu'il est tard et que certains convives sont déjà partis ; ensuite, parce que d'autres, ayant entendu parler de crêpes avariées, préfèrent filer à l'anglaise (sans rien dire à personne^^) ou encore à la française (en remerciant chaleureusement leur hôte de ce merveilleux repas et cette merveilleuse soirée tout en sortant et en disant tout le contraire ^^) sortir donc, quitter les lieux à la hâte avant que le pire ne surviennent : on sait jamais ! Même si personne n'a l'air malade d'ailleurs .. Lle simple fait d'en entendre parler, il leur semble déjà avoir une crampe ici ou là, un mal de ventre inhabituel ; Quoique vu la quantité de crêpes et d'alcool ingurgités .. rien de tout cela ne soit très étonnant
mais voilà le mot a été lancé et le poids des mots
Drôle de fin de soirée ...
_________________
Horeykhlem
HK avait vu avec plaisir la maitresse de céans revenir, et lui faire moultes clins d'oeil sur l'état de sa compagne, sa conversation avec elle, sa bosse sur le front ...
Cyann, je voudrais te remercier pour cette fête dont, malgré mon amnésie passagère, je garderai un excellent souvenir ...
Les quelques centimètres superflus que tu vois autour de ma taille ne sont pas dus uniquement à la grossesse de Cléo, mais aussi à tes crêpes ...
Tu n'es pas sans savoir, ma blonde amie, que nous sommes au mois de mars, et que, et cela tu l'ignores peut-être, ce mois est le meilleur pour les pipes. En effet, le bois s'est gorgé d'eau durant l'hiver, celle-ci l'a fait gonfler et a creusé des milliers de petits cratères dans ses veines...
Le soleil printanier fait s'évaporer cette eau, et la vigueur qu'en retire le bois fait que les pipes faites en Mars sont les meilleures ...
Il suffit de trouver le bon arbre, la bonne taille, la bonne forme, et des mains expertes, par leur travail, peuvent en tirer ceci :
Pipe de Mars
Alors ??....
Mais les meilleures choses ont une fin et l'anniversaire de Sabifax tire à la sienne.
Je voudrais donc m'éclipser à mon tour, ni à l'anglaise ni à la française, mais bien à la Bourguigno-Lorraine, spécialité dont je suis un des seuls dignes représentants ...
Ce sera donc en beuglant encore une fois ...
BON ANNIVERSAIRE SABIFAX
... en t'embrassant et en t'assurant qu'en rentrant chez nous à Toul, Cléo et moi ne pourrons que nous dire : "C'était chouette, hein, mon Amour, on a passé une belle soirée!!..."
Cyann
Cyann, je voudrais te remercier pour cette fête dont, malgré mon amnésie passagère, je garderai un excellent souvenir ...
Les quelques centimètres superflus que tu vois autour de ma taille ne sont pas dus uniquement à la grossesse de Cléo, mais aussi à tes crêpes ...
ça c'était du Horey tout craché se dit Cyann. Puis elle l'écouta débiter son monologue sur les pipes -qui avit l'air de lui tenir à coeur - avec attention. E cyann était sincère
... non seulement elle aimait écouté la langue délié pour ne pas dire bien pendue de son co troubaba adoré, HK pour les intimes, les blondes et les illettrées aussi, car il a un nom à coucher dehors et comme il aime bien dormir au chaud -surtout lové au creux de al tendre et rebondie poitrine de cleo à ce qu'on dit et elle semble confirmer^^ - il a adopté ce surnom raccourci poignant et frappant. HK, ça fait marque de coche et voiture à bras, il fera ptet fortune qui sait ? Mais apparemment Hk ça sera uen marque de pipe se dit la blonde troubadour, un sourire épanouie sur son visage de porcelaine.
A l'évocation des pipes de mars, la jeune femme se se souvient avec nostalgie, de sa pipe enfin de celle héritée de son père et qu'elle fumait jadis mais qu'elle n'a plus touché depuis .. enfin ces derniers temps. De sa blague et de son tabac, de son briquet à amadou toujousr logé contre son sein prrse de la fiole de mirabelle, enfin petit gris à l'époque, oui ...tout cela lui revient, remonte à la surface, étrange ras de marée d'émotions animé d'images souvenirs. Elle sourit à cette idée de pipe surgit du passé.
Elle regarde HK et déclame rieuse un petit poème librement inspiré par un autre troubadour amoureux de pipe mais dont elle ne se souvient plus du nom ...
O pipe de mars, pipe adorée,
Comme nous humblement formée
De veines fragiles, de limons !
Qui prends ta vie en nos poumons
Et la rends au ciel en fumée.
Pipe vulgaire et mal formée
Que le beau monde a blasphémée
Et qu'en extase nous humons,
O pipe de mars !
Fi des dédains ! toi, embaumée
Volute que l'âme affamée
D'idéal souffle vers des monts
Perdus, où nous la sublimons,
Retombe à terre en renommée,
O pipe de mars !
Merci Horey et Cleo d'être venus à l'Arbre à Cadabras en cette nuit de chandeleur, vous avez largement contribué à faire de cet anniversaire un franc sucés et je suis certain que nostre brave juge s'en souviendra lui ... malgré sa bosse ! Car il est belle et bien vu 37 chandelles parbleu !
je vous propose pas de repartir chez vous mais de dormir ici même et de quitter l'arbre demain quand vous aurez les idées .. plus claires et qu'il fera jour ! Je ne voudrais pas que cleo nous la joue amnésique à son tour hein ... fait que le petit ait quand même un de ses parents en état de marche !
Bonne nuit les amoureux ! et à bientôt...
Cyann rit et demande à Blanche de les accompagner dans une des chambres de l'auberge. le petit déjeuner sera servi des l'aube et chacun ets libre de partir quand ça lui chante.
_________________
Cyann
Quelques jours après la chandeleur, jour J-1
Assise dans son grand fauteuil de velours rouge cramoisi près de l'âtre, face à sa table de travail, Cyann était plongée dans son courrier, cest à dire dans une pile conséquente de parchemins divers et variés... Elle mettait un point dhonneur à toujousr répondre à son courrier et dès que possible. Bon il y avait bien la lettre à Puylaurens mais leurs échanges etaient censés être annuels, ils avaient donc dépassé le quota pour lannée en cours
Elle rit tout seule. Par contre, il y avait cette lettre du père Uriel quelle avait laissé trop longtemps en suspens. Elle soupira.
Elle commença par éliminer les courriers concernant la gestion de lAgence Acilion Presse, toutes les embauches de nouveaux rédacteurs, leur remise de clef, leur accueil, puis vint une lettre de protestation dun comte au sujet dun article. Les lettres des rédacteurs préparant un article et demandant un conseil.
Alors ...retrouver la lettre dUriel
Elle chercha dans la pile le parchemin concerné et croyant l'avoir trouvé se mit à lire. Un sourire framboise naquit bientôt sur l'opale de porcelaine .. ce n'était pas la lettre d'Uriel ça non ... Cétait la lettre que Sabifax lui avait envoyé juste avant la saint Valentin, juste avant quelle ne parte en retraite
ce fut terrible elle ne pouvait lui répondre, les règles des surs sont très strictes vux de silence égal pas de plume !
Citation:Vaudémont, en ce 14ème jour de février 1458
Ma chère Cyann,
Ma cruche dorée,
Je me sens nerveux à vous écrire, à vous... grande poétesse de l'amour en cette fête des amoureux.
Alors que pour vous, poésie et amour sont divines inspirations... moi je n'ai que mes sentiments passionnels pour guider ma plume sur ce parchemin.
J'aurai mieux aimer vous avoir autour d'une table pour un dîner romantique en avant d'un foyer dans lequel brûle un feu contagieux. Une soirée à deux qui soit unique ou devrais- je dire volcanique tel votre dernier poème. Mais ce n'est que partie remise et nous saurons nous reprendre...
A dire vrai, en prenant ce parchemin je pensai vous écrire au passé et laisser remonter à ma mémoire tout ces battements de cur que vous faites résonner comme un tambour, vos yeux bleus qui font rire mon cur et m'envahissent l'âme d'un émoi plein de tendresse. Vous conter le vacarme qui naît en moi lorsque vos yeux se ternissent sous la tourmente et que vos paupières se perlent de larmes, me faisant sentir combien je tiens à vous et quel doux sentiment est celui de l'amour. J'aurai pu aussi vous écrire le tourbillon qui m'entraîne dans la confiance quand nos corps s'enlacent et que votre minois esquisse un si délicieux sourire me rappelant que l'amour est un merveilleux cadeaux qui ne demande qu'à s'épanouir.
Mais mes yeux ne peuvent s'empêcher de se tourner vers le futur que j'entrevois radieux... Oui l'amour est un merveilleux cadeaux, mais il est comme le lever du soleil, un ravissement qui remplit le cur de bonheur et brille tout les matins. J'ai hâte, ma tendre amour, hâte que nos lèvres puissent nous réveiller, parcourant nos corps de mille baisers qui font doucement monter le désir sous une peau frémissante. Je me sens espérer que vos mains de soie, la plus sensuelle des tentations, désirent me choyer, attisant mon âme tout comme mon corps d'une flamme charnelle qui pousseront nos corps à se mêler en une chorégraphie guidée par une passion mutuelle.
Je nous imagine susurrant de longues plaintes au milieu de nos souffles fiévreux, me sentir soumis à vos caprices et ne pouvoir résister à une étreinte incendiaire et lascive qui réclame nos corps arqués par le plaisir. Puis... j'aurai alors la satisfaction, repus et essoufflé, de me blottir dans vos bras malgré une moiteur salée couchée sur nos peaux sans que rien ne puisse m'éloigner de vous. Ainsi, ma chère Cyann, telle la dernière goutte de mirabelle que l'on ne souhaite pas gaspiller, je pourrai épuiser avec vous jusque la dernière goutte d'amour et vivre jusqu'au bout... vivre sans limite ni entraves dans une voluptueuse ivresse et un régal des sens.
Vous allez sans doute me trouver bien concupiscent... Mais vous connaissez mon attrait pour la boisson et je dois bien avouer que vous... vous me donnez tellement soif de plaisir. Je ne connais qu'une fontaine intarissable - ou cruche adorée ? - ou je puisse m'abreuver et soulager ma soif de vous.
Amoureusement votre,
Sabifax de Beauregard.
La relecture de cette lettre agita des émotions fortes dans son cur. IL se trouve qu'en prime, son aimé lui avait demandé avant cette fameuse retraite d'emménager avec lui. Elle avait dit oui mais sans lui avouer ses hésitations. Après tout ils n'étaient pas mariés et ne risquaient pas de l'être avant un long très très long moment. En fait,c'est la perspective de cette si longue attente, de cet impossible, qui avait fait basculé la jeune femme. A quoi servirait il d'attendre ? Sabifax serait surement condamné à ne pas se remarier pendant si longtemps qu'ils finiraient pas vivre ensemble ...dans le péché ... autant commencer tout de suite et être coupable mais heureux. La vie st courte il faut savoir en profiter. Elle resta alanguie et rêveuse le parchemin dans une main et fit un effort pour se remémorer sa réponse
Citation:
LArbre à Cadabras, en ce 20ème jour du mois de fevriuer 1458
Très cher sabifax,
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour,
C'est avec un cruel émoi que j'ai trouvé, il y a quelques jours déjà, en ce jour de la Sainct Valentin -mon complice à l'arc béni- vostre pli brûlant. Car, si vos mots m'ont beaucoup touchée, entrelaçant en mon cur un brin de douceur couleur miel et une liane vermeille de passion, à vostre façon si caractéristique, j'allais alors m'enfermer pour huitaine dans un cachot où le jour ne passe guère, avec pour seule compagnie les habitants des limbes profondes de mon propre esprit, vêtue dune chemise de nuit blanche, couvrant à peine ma peau frémissante. Et, vous savez comme sont les retraites spirituelles : Au pain sec et à l'eau , l'esprit y est privé de ses nourritures habituelles, privé de tout réconfort, y compris celui de coucher sur un parchemin ces émotions et ses pensées qui me traversent à vostre égard, privé de jour, privé de tout sauf de vostre amour qui me réchauffât à chaque instant. Vux de silence et d'abstinence en toute chose j'avais fait et me voilà prise au piège de ma propre volonté, celle de m'isoler un temps comme chaque année pour mieux me retrouver. Mais trop vite, trop tôt, cette fois. Ah ! Que n'aurais je pas donner pour pouvoir vous répondre séant ? !
Privé de tout, privé de vous, mon esprit s' est alors envolé vers des lieux inconnus de nous, si ce n'est la nuit, en rêve. J'ai marché dans les pas de la fée bleue et au bout du chemin , je vous ai retrouvé. Mais, ce ne fut pas sans mal. Le monde des rêves a ses épreuve et il a fallut que je me montre digne de vous, de vostre désir chavirant et de vostre amour entêté.
Ce matin, je suis enfin sortie de l'obscurité de ma cellule et j'ai aussitôt saisit la plume pour vous offrir ce modeste présent née de la folie de cette semaine loin de vostre présence. Jai hâte de vous retrouver. Je veux que vous chassiez le froid de cette noire semaine qui s'est insinué jusque dans mes os en me serrant au creux de vous comme vous avez habitez mes rêves et mes pensées sur le chemin de l'Autre monde. Je ne veux plus savoir où je commence et où vous finissez mon cher Sabifax
Citation:
A tous mes amants passés, présents et à venir,
Les cachés comme les officiels,
A Sabifax, lunique, tout simplement
Le précieux
Ah ! Quelle plus belle récompense
Ah ! Quel plus entêtant délice
Doux caprice quand on y pense
Pour le chevalier en lice
De plumes toutes éparpillées
Sa lance enfin abaissée
Mieux que le Saint Graal
Arracher un dernier râle
A cette compagne qui
Apres cette douce bataille
Brin de femme alanguie
Encore toute éblouie de soleil
Elle, papillonne et baille
Les doigt de pieds en éventail.
Approcher à pas de loup
De son corps toucher le bout
Ultime geste, saisir cette merveille
Entre ses dents, le cur battant,
Car depuis longtemps, on l'attend
Ce trésor, son précieux, son
orteil
Cyann, tout simplement vostre
Post Scriptum : Je vous ai aimé, je vous aime et je vous aimerai
_________________
Cyann
Alors que dehors la neige tombe dans la forêt brune, folles pâquerettes, voletant une à une, telles des plumes, c'est à de demander qui plume la lune, blanc duvet, flocons flottants... la blonde, perchée dans son arbre , tot pres de l'âtre est tout à la lecture de cette lettre puis à l'évocation de sa réponse, elle se perd ... se grise et en oublie presque l'objet de sa recherche.. ben oui il a cet effet là sur elle, Sabifax, elle en perd la tète .. déjà qu'elle est blonde ... la jeune femme finit par se souvenir qu'elle cherche la lettre du père Uriel pour lui répondre enfin. Elle déroule un nouveau parchemin et se met à elle parcourir des yeux ...
Citation:A Dame Cyann,
Rédactrice en chef de l'AAP,
Maître troubadour,
Ambassadrice du string,
et tentatrice bien connue,
*Intriguée, la jeune femme se demande quelle est encore cette lettre d'amour que .. ah non plus officielle celle là .. et tout à coup cela la replonge dans ces évènements ...tragiques ...douloureux et ne même temps ... ce quk les a rapproché tout deux*
Moi, Sabifax de Beauregard, conseiller ducal, juge lorrain et colonel de l'OST, certifie par la présente avoir été témoin d'une agression d'une rare violence par Mélodie Von Strass De Réaumont Kadoch à l'encontre de dame Cyann. Pour en venir uniquement et seulement à l'essentiel et pour une fois essayer d'être bref dans mes explications si souvent embrouillées ou alambiquées comme vous dites avec raison. Donc, voici mon témoignage complètement objectif tel que je l'ai vu en cette belle journée du 19 décembre de l'année 1457.
Alors que je me trouvai en taverne à Toul et que je remontais de la cave, l'esprit légèrement confus mais tout de même apte à se rappeler les évènements qui se sont produit, j'ai vu Mélodie se jeter brusquement sur Cyann. Son surnoms de louve enragée est loin d'être surfait, car même si elle n'a pas sorti les crocs à proprement parler, elle a tout de même agrippé Cyann par la jambe.La droite si je me souviens bien, quoique je confonde facilement la droite et la gauche. Puis Melodie a promptement sorti une dague de je ne sais ou et a placé la lame affilée sous le cou d'une Cyann apeurée sans défense. La baronne d'ottange semblait pête prête à couper d'un coup sec le sifflet de la troubadour. Je n'ai même pas eu le temps de m'interposer, que déjà la gorge de l'agressée laissait apparaître une ligne rouge vermeil.
Il m'a ensuite fallut me surpasser et user de toute la diplomatie dont je ne me connaissais même pas capable pour que l'agrasseuse Mélodie accepte de ranger son arme et retrouve son sang froid devant une Cyann en état de choc profond. Pour preuve, sa peau était rendue blanche, alors que j'étais si habituée à la voir d'une teinte rosée voire couleur tomate.
Voila ce que mes yeux ont distinctement vu et que ma mémoire ne saura oublié tellement que je revis l'angoisse lorsque cet instant se reforme en ma mémoire dans un mauvais rêve.
Cyann, je vous laisse aviser la procureur que je ne demanderait pas de dédommagement pour la frayeur que m'a occasionné cette scène digne de mes pires cauchemars ni pour le dégrisement instantané qu'elle a provoqué.
Ma chère Cyann, je me surprends... voici le premier courrier que je vous écris d'un ton si éloigné et si peu empreint de la force des sentiments que je peux ressentir en mon intérieur. J'espère que vous me pardonnerez de livrer ainsi un tel témoignage d'une tranche de ma vie que nous partageons ensemble. Je me devais d'être le plus objectif possible.
Pourtant, me rappeler ces instant fait aussi remonter à ma mémoire les merveilleux moments passés avec vous depuis ce jour et nos longues lettres échangées avant.
Curieux retour en arrière qui, contrairement à tout ce que j'aurai put croire avant cette journée de décembre à la fois funeste et heureuse, ne me fait ressentir ni regret ni remords. Sans aucune amertume, je vis dans un contentement pur et simple profitant de l'amour que vous m'offrez. Oh! Bien sur... dès fois lors de nos baisers échangés, je ressens des désirs plus primaires qui sauraient, sans nul doute, m'apporter la félicité. Ma chère Cyann, vous m'êtes une voluptueuse passion à laquelle je souhaite m'emprisonner comme dans un cocon tissé par de possibles rê
La troubadour neut pas le temps dachever sa lecture que lon frappait à la porte. Elle flotta un instant avant démerger de ses souvenirs remontés à la surface, souvenirs faits de sueurs froides et de curs battants, de lames acérées et de paroles douces comme un duvet, de bras qui frappent et de bras qui portent. Cette nuit là, cétait la nuit où elle avait failli mourir et celle où elle était née
. A lamour.
_________________
Cyann
Larbre à Cadabras, lendemain de la chandeleur et veille du départ de Cyann vers la demeure de Sabifax et Brisson.
Cyann ne prit pas la peine de ranger le parchemin qui racontait une partie de son histoire, rien quà la façon de frapper, elle devina que son visiteur nétait autre que Blanche. Et à sa manière appuyée et rapide de toquer sur la porte en rondins, la vieille cuisinière venait sans doute lui faire part dune de ses énièmes récriminations. En effet, depuis que la jeune femme avait prononcer les mots « crêpes avariées » , la cuisinière indignée navait eu de cesse de trouver des prétexte à râler. Déjà que dordinaire elle avait un sacré caractère mais là
Même Cyann finissait par se trouver dun calme olympien en comparaison. Cest pour dire
Blanche poussa la porte avec énergie et propulsa le jeune Potier devant elle avant de refermer la porte dune manière un peu trop vive qui arracha un BLAM et fit vibrer la chaumine. Cyann posa son regard bleu sur un henry qui, attrapé par le col de sa chemise au niveau de la nuque, par la petite vieille sèche et ridée comme les pommes en fin dhiver, ,nen menait pas large. La troubadour sabstint de tout commentaire et attendit dentendre ce que sa cuisinière avait à lui dire.
Maam Cyann, ceto que jvoulais vous dire poucqua fait lgamin avant quon nous prenne pour des voleurs nous aut, déjà que
* la vieille grommela entre ses lèvres quelques paroles inaudibles dou émergèrent un « bonnes mes crêpes »
Blanche venez en au fait sil vous plait
Figurez vous que ctantôt comme henry tirait au flan jlavio envoyé cherché les commissions à la grand ville., pour faire les cr
.* nouveau regard noir de la cuisinière * ben figurez-vous quil est arrivé fort tard tellement que jâ ben cru qulavio foutu lcamp avec la bourse sans donner son reste mâ non la fini par arriver
. FIN SOU PALSEMBLEU FIN SOU !
Le gamin baissa les oreilles, ce qui néchappe à Cyann qui se retient de rire in extremis, laissant tout de même transparaître dans ses prunelles un sourire océan. La vieille Blanche lui rappelle son Oma
petite voix dans sa tête qui s'agite bien trop souvent.
Jme suis dit la tout bu les écus des commissions !
Henry sagite et extrait le col de chemise des serres de la cuisinière et sécrie
Même pas vrai ! Jsuis pas
* le garçon se mord la langue* jvous vole pas maam, jvole ; plus, jai juré !
Il se tape la poitrine et la troubadour se souvient du serment de lapprenti chevalier. Elle le regarde droit dans les yeux, un brin de tendresse accrochée à ses cils blonds et effleure de sa main son épaule.
Henry, je te crois.
Le garçon lui jette un regard reconnaissant avant de baisser à nouveau le nez et paraît un tantinet apaisé. Cyann plante son regard océan bordé dor dans les prunelles bleu glacier de Blanche.
Figurez vous qula rien volé ! Alors dou cest qui sort ctargent pou spayer à boire et finir rond comme une queue de pelle mmhh ?
Et vla qui msort quil a chanté en prime et gagné ses sous à la bonne !
Boire comme ça à son âge ! Déjà un pochtron, ça promet ! Et vla quil a rmis ça stantôt jlai repris hier à la fête pour lanniversaire de msieur ljuge Sabifax en train de siffler les fond s de verre.
L'aubergiste écoute avec attention puis hoche la tête. Elle prend quelques secondes pour réfléchir en silence.
MMhh il est vrai que tu es bien jeune henry pour boire à en être soule. Je sais que nous autres
adultes
* rougit* hum ne montrons pas toujours lexemple.. comme hier soir
toutefois, à ton âge tu devrais disons être plus
modéré. La consommation dalcool tu le sais a des effets disons néfastes. Un verre les jours de fête me parait amplement suffisant Quen dis tu jeune apprenti ?
Quant à cette histoire de vol .. Blanche, je sais quelles étaient lse activités de notre jeune ami avant de devenir un membre de lArbre à Cadabras mais Henry ma donné sa parole cest pourquoi je vous prierai à lavenir de ne pas remettre en doute sans preuve sérieuse son intégrité et sa fidélité à notre .. maisonnée elle sourit à Blanche jai choisi d elui faire confiance, je vous demande den faire autant.
En tout les cas merci de vostre vigilance vis à vis de cet enfant aussi de nous tous aussi
Et merci à vous deux pour cette fête magnifique : que ferai je sans vous ?
Maintenant
venant en au plus croustillant de lhistoire
Comment as tu fait pour te payer à boire en chantant ? Je serai fort aise de tentendre conter ton histoire Henry
Ben quand jsuis allé au marché
. Jai chantonné sul route et ya des badauds qui moint jté la piécette. Alors jai cherché un bon coin ou que cest quy a du monde qui rapace. Jme suis installé et jai chanté et là jai ramassé pas mal
j suis allé boire un coup mais quand jsuis sorti
ça sest gâché, ya des soldats qui mont traîné au tribunal
* le gamin rougit* ya heu
la chef des soldats, elle ma crié dessus et pis elle ma jeté un truc à la figure et elle a dit donne ça au juge et pis les gardes, sils mont flaqué dehors.
Lenfant sort le gant de sa poche et le tend à Cyann qui trésaille et le prend du bout des doigts.
La
chef des soldats .. elle avait un insigne en forme de loup blanc?
Potier hoche la tête.
La baronne dOttange
mais ..comment ?
* Cyann fronce ses sourcils blonds*
Attends
je nai pas tout compris, tu as chanté devant le tribunal ?
* nouvel acquiescement de lenfant *
mais quas tu chanté Henry ?
Ben la chanson que vous avez chanté ici, celle sur la louve enragée
Cyann le regarde bouché bée puis se ravisant
Tu veux dire que
* sur le visage de Cyann, sa bouche entrouverte sur un O muet signe le doute puis elle rajoute *
Chante là pour voir_________________
--Henry_potier
Cyann regarde le gamin dun il admiratif.
dire que jai chanté cette chanson à peine quelque fois, le temps den composer les strophes, et je suppose que travaillant dans les parages tu maura sentendu et tu as retenu pour en restituer avec talent lessentiel
tu as un don Henry
* elle lui sourit*
cela étant avant demprunter les chanson des autres .. on ne ta jamais appris à demander ?
Henry baisse le nez une nouvelle fois
Cyann
dire que jai chanté cette chanson à peine quelque fois, le temps den composer les strophes, et je suppose que travaillant dans les parages tu maura sentendu et tu as retenu pour en restituer avec talent lessentiel
tu as un don Henry
* elle lui sourit*
cela étant avant demprunter les chanson des autres .. on ne ta jamais appris à demander ?
Henry baisse le nez une nouvelle fois
Celle-ci aurait pu te coûter plus cher quun gant jeté à la figure crois mois
dit la jeune femme dun air grave *
Bien. Maintenant que toute cette affaire est éclaircie, je dois vous faire une annonce. Je men vais
passer quelque temps chez Sabifax. Je vous confie donc la taverne en mon absence. Blanche pouvez-vous me préparer une collation pour la route et un petit cadeau pour Sabifax et Brisson sil vous plait ? Un de ceux dont vous avez le secret? * elle lui sourit, et la petite bonne femme sanime soudain puis repart vers sa cuisine *
Henry, je vais avoir besoin de toi pour charger mes bagages, je tappellerai tantôt. En attendant si tu pouvais aller tirer un ou deux lapins
Le garçon sourit visiblement ravi de pouvoir sadonner à son passe temps favori et disparaît à son tour laissant la blonde troubadour seule avec ses pensées
Les heures passent et Cyann quitte à nouveau lArbre à Cadabras, Tenant en bride une Quenotte renâclant et chargée d'uen male sur son dos en lieu et palce de la cavaliere. Elle avance de quelques pas salut bien Blanche et Henry de la main, lequel avance de quelques pas vers elle et se rut sans prévenir dans ses jupes, elle s'arrête un instant, lâche la bride de l'animal et prends le garçon dans ses bras . Elle retient un geste, eclui d'ébourrifer ses cheveux et se contente se baisser pour le regarder droit dns le syeux et lui dot de sa voix claire :
Veille sur l'Arbre à Cadabras Henry et sur la vieille Blanche, je reviens bientôt.
Le garçon se dégage de son étreinte et la jeune femme reprend sa route, une main qui guide Quenotte et l'autre dans la poche de son long manteau de fourrure à caresser un gant de cuir tâché de sang...
_________________
Cyann
CHAPITRE VII : Les doigts de pied en éventail
Si les feuilles frémissent c'est pas seulement parce que la brise s'est levée. Non il y a dans l'air comme une étrange mélodie chantée à voix vibrante et chaude ... Un attelage arrive, une carriole ou trône une petite veille sec et noueuse comme un tronc d'arbre et une ribaude aussi énorme qu'une barrique à la voix de sirène. A l'arrière parmi les malles et paniers de provision , un gamin brun baille aux corneilles une herbe coincé entre ses dents. Juste derrière le charriot, un jeune homme tente de rester en selle sur son fringuant frison malgré le mal aux fesses. la mélopée les enveloppe et les berce rieuse, sous les frondaisons....
Cil qui demandent conment
Je puis tant de chançons faire
Quils entendent mon afaire
Que sachent enfin mon tourment.
Dès nostre première encombre
Mon cuer fidèle li ai douné
A en estre plus quune ombre
Qui rêve à cet joi partagé
Mais tel un misodor fougeux
Si moult pucelles se pâment
Après un verre dypocras ou deux
Il cèdera à leurs charmes
Troquant mon cuer épris
Contre un quelconque déduit
De la joliette il baisera le pis
Moffrant lire de la piperie
Qen tous tens vante bise
Pour celui dont je sui souprise
Qui de moi nest pas soupris
Devient mon cuer noir et gît.
Vous partagez ma pesance
Qui me conduit à lerrance
Et qui de transes en danses
Onc nespère la délivrance.
_________________
Sabifax
Tagada...tagada....flop flop...tagada ..flop...
Ainsi se mélaient le bruit des sabots de l'étalon avec les fesses du cavalier rebondissant sur le dos de l'animal... A chaque pas du cheval, il avait beau se rappeller la voix de sa professeure d'équitation 'Ne faire qu'un avec sa monture', mais l'harmonie entre les deux n'était pas encore tout à fait au point et le fessier du jeune homme allait encore se rappeller pendant quelques jours de cette cavalcade.
Ils étaient parti tôt le matin de Vaudémont et venaient s'installer quelques jours à l'arbre. Enfin... c'était surtout pour installer Cyann qui allait bientot voir son ventre dégonfler. Au moins les oreilles des villageois seraient épargnés des hurlements de douleur et des jurons que la troubadour risquait de ne pas pouvoir retenir. Et surtout, cela faisait plusieurs jours qu'ils parlaient de se prélasser les pieds pleins d'orteils en éventails au bord de la cascade. Elle sous-entendant qu'un bon bain ne ferait pas de mal au jeune homme et Lui se disant qu'un peu d'eau - sans alcool - ne ferait pas de tort à la troubaba à la mirabelle.
Chemin faisant, le jeune homme chassa vite de sa tête les évènements des derniers pour essayer de se concentrer sur un petit détail qui lui occupait l'esprit. Il n'avait pas eu trop de difficultés à trouver un prénoms féminin pour le bébé. Un soir, il avait pensé à la poétesse qu'il aimait, à des petites choses qui les unissaient et... dans le fond de son esprit, le prénoms avait surgi dans son esprit comme par enchantement. Par contre... trouver un prénoms de garçon lui causait tout un mal de crane. Faut dire aussi qu'il avait arrété de boire la mirabelle pour s'assurer de ne pas rater l'heureux évènements qui approchait... Le manque d'inspiration se faisait donc sentir. Il avait bien quelques idées, glaner en se remémorant les souvenirs et les images qu'éveillait en lui la sirène qui avait chaviré son coeur.
Alors qu'ils s'engageaient dans le petit sentier menant directement à l'abre, la voix mélodieuse de sa bien aimée se fait entendre. Chevauchant à coté de la cariole, il écoute cette chansonnette d'amour dont les dernières notes avaient une consonnance bien tristounette. Mais l'idée d'un prénoms ou plutôt une piste vers ou chercher se fit plus claire dans son esprit. Il ne lui restait plus qu'à espérer avoir encore quelques jours devant lui.
A peine arrivée, ils ne furent pas long à profiter de la place.... laissant à Blanche et au gamin le soin de décharger les quelques provisions et les affaires ramenées de Vaudémont, Cyann n'avait pas tardé à s'improviser un hamac dans lequel elle s'installa ventre nu - ce ne fut pas difficile vu qu'il avait une tendance naturelle à pousser pour vouloir sortir de sa chemise - et laisser les rayons du soleil caresser sa peau. Sabifax en était presque jaloux et se dépêcha de prendre soin de son cheval pour vite la rejoindre. C'est qu'elle n'avait pas seulement le ventre nu... ses orteils l'étaient tout autant et il ne voulait pas rater une occasion d'y jeter un coup d'oeil. Sait-on jamais qu'un d'eux s'égare proche de sa bouche et qu'il puisse croquer dedans à pleine dents..
Enfin voila... la belle troubadour roupillait sous le soleil, profitant de la tranquilité de place seulement troublé par croassements qui n'étaient quand même pas aussi bruyant qu'un Sabifax arrivant avec grande hâte vers la blonde.
Cyannnnnn
moui... surtout arretez de crier
oh...ca ne genera pas les voisins...
Elle sourit, les paupieres toujours close comme éblouie par tant de soleil et lui tend la main
non ça ! mais ma tranquilité oui
Elle lache un petit rire de gorge, alors qu'il s'assoit à coté d'elle - Faut espérer que le hamac tienne bon -
Et puis ! il va encore s'agiter le pruneau là.
montrant de son index son ventre proéminant exhibé au soleil et se berçant au rythme du hamac
Il fait son exercice pendant que vous dormez sous le soleil.
Non il dormait aussi et vous risquez jsutement de mettre fin à cette accalmie.
ah... ben.. il me semblait que vous aimiez bien justement que je ne sois pas trop trop calme!
Votre arbre, la cascade, le soleil... si j ajoute un baiser et qu'ensuite nous allons enfin... tremper les pieds dans l eau ?
A ces mots, Cyann ouvre un oeil.
oh oui !
en voilà une idée. Des mois que j'attends ça
Oui... moi aussi, ca fait des mois que j attends que vos pieds...
La jeune femme veut faire un bond pour sortir du hamac mais elle se sent tout à coup retenue et nage dans le tissu sans pouvoir s'en depétrer et bougonne devant le jeune homme qui ne peut se retenir de rire en la voyant.
oh pas de précipitation..... c est pas une sirene pris dans un filet que je veux
Auriez vous... comme qui dirait... besoin d'aide ?un peu...?
Cyann s'arrete alors de batailler avec le bout de tissu rebelle et lui jette un regard peu amene puis regarde Sabifax et souffle
moui... je veux bien de vostre aide!
Quelle idée j'ai eu de vouloir me mettre dans ce hamac ?
Il rit encore en regardant dans quel beau drap elle s est fourrée... pour une fois que c est pas lui qui y est!!!
L'idée de prendre du repos,
L'idée de profituer un peu du bon temps, des arbres, de se reposer...
L'idée de mettre votre bedon au grand air et le faire se réchauffer au soleil...
Puis me donner l idée... ensuite d essayer de vous sortir de la... pour qu on aille enfin plonger nos orteils dans l eau fraiche
Mais je vais éviter le hamac qua,nd vous ne serez plus là pour me secourir. Je ne tiens pas à y rester jusquà l'accouchement
Blanche viendra vous secourir!
Je ne suis pas sure que notre petite cuisiniere puisse me sortir de là
Pendant qu'elle parle, il commence à glisser sa main entre l etoffe et la peau de la troubadour
Attention ca risque de chatouiller un peu. Tenez vous bien !
Alors qu'elle s'aggrippe à son cou, lui il prend son temps, au passage, évidémment il en profite pour chatouiller les hanches puis regardant la troubadour accroché à son cou se depeche de lu voler un baiser sur ses levres
Cyann.... ca sera pas long... si vous pouviez tirer votre jambe un peu
dit-il alors qu'il a les mains a son tour a moitié entortillé dans le tissu, cherchant son chemin pour se glisser sous elle. Elle remonte ses jambes et il peut lacher son petit 'hop' pendant qu'il l'attire contre lui, elle et une pointe du hamac par la même occasion.
Cyann, je vous pose ou ?
Le jeune amoureux n'attend pas la réponse et s en va déja en direction de la cascade. La troubadour semble en pleine réflexion pendant qu'elle, detache se son orteil le bout de hamac coincé.
hey !! je peux marcher
je peux vous porter! Laissez moi ce plaisir de vous tenir contre moi.
Cyann sourit sourit et l'embrasse dans le cou, puis enchaine.
Ça me rappele le temps ou mélodie m'avait blessée à la jambe et ou vous m'avez porté un peu partout.
Sabifax sourit, penche la tete et regarde le corps de la jeune femme
Ben moi.... je me dis que dans quelques dizaines d année.... je n en saurai surement plus capable, alors autant en profiter maintenant!
rOOoooo
Vous voulez dire que les kilos pris là vont rester !
Ah non ! je veux pouvoir aller à ma guise dans mon hamac.
nomeeeoOO... z'imaginez une vie sans hamac ?
A voir en plus la tête de la troubaba en disant ça, il part d'un grand éclat de rire.
Non.... mais dans quelques dizaines d année... je ne serai pas aussi valide!
et j ai aucun doute qu alors... votre hamac sera plus solide que mes bras et que d ici la... vous aurez apprix à en descendre sans vous emméler dedans!
Vous serez toujours mon champion
Dit-elle en pouffant légerement. D'ailleurs... elle le tapoterai bien maisi voilà ses mains sont déjà occupée à la retenir dans ses bras
oh on arrive !
Le jeune homme, porteur de troubadour, prend un instant... s arrete, regarde l étendue calme devant ses pieds et la cascade un peu plus loin. Puis il avance encore, la portant toujours...ses pieds dans l eau. La jeune femme frisonne de tout son long en sentant sa peau piquetee par les goutelletes d'eau en suspension dans l'air
Je ne vous lache pas... pas de suite, au moins!
A force d'avancer, il a maintenant de l eau jusqu au genou. mais la poétesse a l eau qui frole la pointe de ses pieds à chaque pas qu il fait, elle frémit et sourit beate le serrant plus fort.
Elle est froide
C'est qu'il ne fait presque pas expres de laisser l'eau caresser legerement ses petits pieds et leurs orteils.
Ah ca... a qui le dites vous! ????
Oh je me fait l'impression d'tre un bébé ainsi dans vos bras
C'est alors que malgré qu'il tente de la retenir, elle se detache lentement et coule le long du corps du jeune homme puis se retrouve face à lui les peids dans l'eau jusquà mi cuisse.
Faites attention aux poissons... parait qu ils croquent les orteils dans le coin.
Vous confondez Poisson et Gros Gentil Loup camé qui recherche sa dose.
Les poissons n'ont pas de grandes dents pointues qui rayent le parquet.
Oh faut se méfier de ce qui dort sous l'eau...entre les herbes, il peut très bien y avoir quelques anguilles ..sous roche.
Cyann sourit mais ne l'ecoute déjà plus et se glisse dans l'eau comme attiré par un aimant et disparait sous l'eau. Le jeune homme reste un instant à suivre sa forme floue du regard. Il soupire... il a meme pas eu le temps de l arroser... grrrr. Puis il plonge à sa suite.... attend qu elle sorte la tete puis montre les dents. Elle est ressortit à deux mètres plus loin et se leve sourit les cehveux degoulinant collés sà on visage et pose son regard bleu sur sabifax.
Alors on dort ?
Lui faisant voir qu'il sait nager aussi bien qu'il sait monter à cheval, il se boit pleins d eau - quelle idée de nager la bouche grande ouverte!!! - et approche vers elle.
Nah! je nage comme un poisson avec des dents.
Que vous avez de grandes dents !
Elle part à rire puis lui jette un regard en coin. Le grand gentil - ou mechant - se redresse, entrouve a peine les levres pour laisser couler un jet d eau. Il approche d elle a grand pas, laisse tomber ses mains dans l eau et...
C'est pour mieux vous....
Elle se doute de quelque chose - qui l'eut cru? - recule se demandant ce qu'il va pouvoir faire
C'est alors qu'il remonte ses mains d un seul et meme mouvement transportant une vague droit devant lui puis part à rire, courant dans l'eau se prend les pieds dans une algue et sent qu il va....
Ouais... il tombe, se prenant un plat de tout son long... finissant d éclabousser la troubadour qui rit et boit la tasse enfin dans l'autre ordre ça marche aussi bref...elle est totalement aspergée.
sabifax !
Cyann...
Alors que le jeune homme en ressort tout dépeignée, la plantureuse blonde au bedon ventripotent s'approche et vient l'enlacer.
C'est pas que je vous noierai pas pour me venger du mal que vous me faites. Mais non... je vous préfère entier.
Lui l'écoute à peine, occuper à recracher encore un seau d eau puis il finit de toussoter.
Je crois que... j ai avalé un poisson...
Mais que racontez vous là ?
Elle fait entendre son rire grelot, pendant qu'il plisse les yeux et se force encore de tousser.
oui... je... j ai.. ahem... avalé un truc ...
ca reste coincé dans ma gorge
Serviable, elle se place dans son dos et tapote... ahem... un peu puis... lui colle une grande claque... Efficace! qui a comme résultat garanti de faire cesser le jeune homme de tousser. - Note à lui même: Ne plus jamais tousser en présence de la troubadour -
Ah... Merci Cyann... ça fait du bien....
Il se demande si c'est vraiment ça qu'il fallait dire. M'enfin...
La troubadour en profite pour se laisser à nouveau couler sur le dos et fait la planche , elle contemple le ciel nimbée de toute cette masse liquide et son ventre qui dépasse largement. En plus c'est pratique...ça lui fait une bouée naturelle.
Voila.... le premier bain des deux amoureux sous l'oeil curieux des crapauds croassant dans la vase, des anguilles frétillantes, des roseaux bien droits et des nénuphars rose qui ont élu domicile en ces lieux. Espérons quand même que leurs éclaboussures n'ont pas trop dérangé la fée bleue qui, elle aussi résiderait dans le bas fond de la cascade.
Cyann
Sur un gros rocher la Cyann sirène lézarde entre deux rayons de miel , cheveux au vent. Elle regarde la cascade ou s'ébat encore Sabifax à moins que no , en fait .. il lave ses chausses... Elle sourit à l'idée que pour lui plaire, il est prêt à tout .. même à ça. La blonde sort de sa vieille mallette en cuir élimée parchemin encre et plume. Elle s'installe bonant malant sur un caillou et commence à gratter le parchemin. La position est inconfortable , de temps à autres, Cyann caresse son ventre tout rond, ça tire juste là remarque t elle. Elle relève le regard de son écrit et contemple le jeune homme callipyge en train de se revêtir avec tendresse et hum aussi du désir mais ça chuut ! Apres il en profiterait .. Elle s 'est promis de passer moins de temps à travailler et plus de temps à ses côtés profiter de chaque instant passé auprès de Lui, son bien aimé et de trouver peut être un jour enfin les morts pour lui dire son amour mais ça c'est pas gagné.. allez trouver des rimes avec Sabifax ... et des anagrammes avec des X ... non vraiment Sabifax était le prénom anti-poète par excellence et il avait fallut que celle que l'on surnomma la poétesse de l'Amour tombe éperdument amoureuse d'un Sabifax ... du Sabifax ! Elle se relaça à l'assaut des mots non sans avoir laché un ..
grumphh
Sabifax, mon doux mon tendre mon merveilleux amour,
Il est toujours curieux pour moi de constater que lorsqu'enfin j'aime plus que tout et que le bonheur me sourit enfin à en transiprer par tous les pores de ma peau, les mots me fuient et l'encre se tarit dans mon encrier...
Je ne sais comment vous le dire .. je ne sais vous l'écrire ... sinistre ironie du sort ....
Comment vous faire toucher ce sentiment que je nourris pour vous et pour nul autre en ce monde ?
Ce sentiment qui me transporte au delà des nuages en la demeure des anges ?
Ce sentiments qui me pousse vers vous et qui fait que ni les océans ni les montagnes ne sauraient m'empêcher de vous rejoindre, ni le temps qui coule comme de l'eau et nous sépare.
Sur la toile de nos vies, sont brodées nos coeurs entrelacés... comme une évidence.
Les mots son maladroit et paraissent bien ternes pour exprimer les sentiments qui sont les miens à vostre égard.
J'espère que vous ne m'en tiendrez pas trop rigueur ... Il est tard.
Cyann tout simplement vostre à jamais.
Si je pouvais réinventer ma vie avec des si
Aucun doute, je vous y mettrais tel que vous êtes
Beauregard et magnifique en dedans, un brin poète
Incroyablement irrésistible, avec vous je ris, je vie
Faites en sorte que jamais ne sarrête ce rêve fou
Acceptez moi tel que je suis car je naime que vous
X- tase en partage, tel est notre héritage.
Je cueillerai aux champs du firmament
En un bouquet, ces éclats de diamants
Vos lèvres scellées je pailletterai
Oser vos cieux en coquines tendresses
Unir nos curs gémeaux jusquà livresse
Soupirer encore de ce bonheur niais
Au bout de mes doigts fleurira le soleil
Invite à caresser les reflets de vostre âme
Mille et une choses qui mémerveillent
En vous, avec vous, en moi se réveillent
Car de lAmour nous sommes loriflamme
Yé à nul autre pareil
Amants sempiternelles
Nul si ne pourra jamais nous désunir
Nous Il Elle dans un balai éternel
Tout simplemrnt vostre
Une fois la lettre finie , elle la relue elle n'en en était pas satisfaire mais bon entre ça et rien ... Elle jeta un oeil au jeune home , il était allongé no loin et faisait un somme. Elle sourit et roula le parchemin et le noua avec un ruban tiré de ses cheveux, bleu donc, avant d'aller le rejoindre. elle le regarda dormir. il avait ce petit tremblement des lèvres qui lui donna envie de l'embrasser. elle résista (sisi) et déposa le parchemin au creux de sa main. Puis ele se releva et rentra en marchant d'un pas guilleret vers l'Arbre à Cadabras.
_________________
Sabifax
Sa troubaba d'amour se prélassait sous le regard curieux des écureuils et de quelques crapauds espérant qu'elle les prenne en pitié et entre ses mains pour les embrasser à pleine bouche. Comme si tout les batraciens mâles du duché s'étaient dit entre eux que Cyann détenait le pouvoir magique de métamorphoser n'importe quel crapaud à la peau verdâtre, couverte de pustules et d'abcès purulents en prince charmant au sourire aussi radieux que celui des jeunes gens que l'on voit parfois sur les affiches, entrouvrant leurs lèvres pour vanter les mérites d'une pâte à dent ou simplement là pour attirer les regards d'une gente féminine cherchant un homme à la dentition si parfaite. Peut-être d'ailleurs est ce vrai... peut-être est ce faux ? Mais y aurait-il un crapaud assez téméraire pour s'essayer à quérir un baiser de la belle sans peur de se retrouver finalement changer en une autre sorte de créature à l'aspect verruqueux encore davantage repoussant ou à l'odeur plus nauséabonde que les vieilles chausses de.... *CENSURÉ pour éviter d'avoir des ennuis avec la blonde visée* ? Certaines légendes ne racontent-elle pas que la troubadour aurait d'un simple geste de la main, déjà amadoué un grand méchant loup aux crocs acérés et à la langue pendante pour le rendre aussi docile et doux qu'un agneau. Mais que valent les légendes ?
Bon... voila que je m'égare.... alors revenons à notre petite brebis. Donc Cyann profitait du soleil pour un moment de détente et de relaxation bien méritée... pendant que le jeune homme lui, trimait très très dur au bord du plan d'eau ou sous un soleil de plomb qui faisaient suinter sur sa peau de fines gouttelettes, il lavait ses vêtements et quelques effets personnels pris à la troubadour et qui avaient eux aussi bien besoin d'être frottés, décrassés, lessivés pour finir ensuite par sentir bon.
Et oui... le jeune homme en avait profité pour retirer tout ses vêtements et pouvoir les laver en paix, sans se faire agréablement déranger par celle dont le simple battement d'un cil peut plonger le jeune homme autant dans un doux émoi que dans une effervescence qui le poussait jusqu'à des désirs salaces et passionné. Je dois vous avouer que le fait était plutôt rare... non je ne vous parle pas ici des battements de cils de la troubadour car elle papillonne des cils presque aussi souvent que son visage prend la couleur des cerises prêts à être cueillie, mais bel et bien du jeune homme lavant ses frusque avec autant d'entrain. Pourtant, il avait pris plaisir à s'ébattre entre la cascade et les roseaux du rivage ou à jouer les deux pieds dans la vase et il ne tarderait pas à recommencer à se resalir.
Une fois la lessive presque familiale terminée... Il préfère ne pas se demander lequel des deux fera les lessives suivantes... surtout que celles qui s'en viennent vont comporter une plus grande quantité de linge à frotter et à blanchir... Encore un sujet de discussion avec sa bien aimée C... adorée qui se promet d'être très passionnant, à moins que le jeune homme ne résiste pas à un de ces petits sourires charmeurs qui le font craquer et prêt à toute les tâches ménagères en échange d'un baiser. D'ailleurs en pensant à Cyann, il n'a pas besoin de se retourner ou de l'observer... alors qu'il s'installe sous l'ombre d'un arbre pour un petit somme bien mérité, il sait qu'elle exhibe fièrement son nombril qui pointe fièrement vers l'avant... Il sourit et laisse son imagination emporter le jeune homme dans un rêve, prémisse d'une surprise qu'il réserve à la jeune femme.
Quand il ouvre les yeux, il n'a aucune idée du temps qu'il a passé à dormir. Quelques fourmis en ont profité pour se promener sur ses bras et l'herbe qui lui a servi d'oreiller a laissé une trace rainurée sur sa joue. Lorsque dans sa main il reconnait la texture d'un parchemin et la douceur d'un ruban bleue, il sent déjà son cur qui commence s'emballer et c'est un sabifax, un amoureux fébrile, un grand enfant impatient de défaire ce nud, un amant exalté au cur tambourinant, un gourmand bavant devant un énorme kougloff, qui sent déjà son esprit s'envahir du parfum de sa sirène bien aimée.
Oh! Qu'il ne fut pas déçu... La différence fondamentale entre la poétesse et le jeune homme était sans aucun doute leur sens du compliment. Il relut plusieurs fois le poème si empreint d'amour.... alors que lui avait un art si différent du compliment. Il fit une petite moue songeuse, regardant autour de lui l'étendue d'eau dans laquelle les arbres environnants se reflétait. Malgré la cascade, elle avait retrouvée un certains calme serein depuis que les deux amoureux en étaient sorti. Sabifax finit de se rhabiller. Après une telle sieste, il se sentait en grande forme. Tenant encore entre ses doigts le parchemin qu'il rangerait précieusement avec tout les autres, il marcha d'un pas rapide en direction de l'arbre.
Dans sa tête, toutes les choses à faire défilaient.... Voir Cyann, embrasser la jeune femme, goutter la douceur de ses lèvres, l'enlacer dans ses bras musclés, la serrer contre lui en faisant bien attention à ne pas écraser son ventre brioché, plonger ses doigts à travers sa blonde chevelure et entortiller son index autour d'une mèche rebelle et ensuite continuer à jouer avec ces quelques cheveux jusqu'à contraindre la troubadour à ne pouvoir reculer son visage quand il vient pour lui voler un baiser plus gourmand ou qu'il lancera sa bouche à l'assaut de son cou.... puis ensuite.... se mettre au travail et prendre son rôle d'homme au sérieux en commençant à fabriquer le berceau du futur bébé. Bref! Tout un programme...
Il cueille rapidement quelques fleurs sauvage intensément coloré qu'il comptait bien offrir. Il grimpe à l'échelle de corde menant aux branches de l'arbre, et immédiatement part à la recherche de.... Blanche.
Bonjour Blanche! M'en revenant de la cascade vers l'auberge... j'ai pensé à vous et je vous ai cueilli quelques fleurs...
Il lui tend le petit bouquet de fleurs encore pas trop abimé.
Dites... Peut-être que vous pourriez sortir... en cueillir quelques autres pour égayer un peu l'auberge. J'y serai bien allé, mais je ne connais pas encore très bien les alentours et j'ai peur de m'égarer...
Euh... pas un mot à Cyann, c'est pour lui faire un surprise. Moi... pendant ce temps, je vais m'en occuper et la retenir à l'auberge.
Il lui adresse son plus beau sourire, digne d'un prince charmant - vous savez! celui qu'on voit sur les affiches....
Merci Blanche... Et ne vous inquiétez pas pour votre patronne... je m'assurerai qu'elle ne manque de rien du tout... Et même si elle a un petit creux, je saurai bien lui cuisiner quelque chose à se mettre sous la dent.
Puis il n'attendit pas la réponse de Blanche et partit, sourire carnassier aux lèvres, à la recherche d'une pointe de ventre dépassant d'un cadre de porte, d'une mèche blonde volant dans les airs ou d'un rire grelot.
Cyann
Une douce chaleur imprégnait lair à lombre de lArbre à Cadabras. Lavantage de cette auberge perchée haut sous les frondaisons, cest quil avait toujours un souffle dair même par les chaleurs les plus torrides. Et pour une femme enceinte jusquau yeux, cet état de fait et la présence de la cascade à deux pas était un ravissement. Ce qui létait moins , cétait de grimper à léchelle de cordage à chaque venue. Son ventre proéminent constituait en effet un obstacle ennuyeux et un surpoids qui la laissait en sueur à chaque montée. Quant à la descente, cétait des sueurs froides qui courraient dans le dos de la blonde. Elle se sentait disons
maladroite.
Après être remontée de leur sortie à la cascade, Cyann sétait remise de ses émotions en saffalant sur son lit nonchalamment. Depuis leur ré emménagement à lauberge pour la période estivale, Sabifax et elle partageaient cette fois la même couche même si la blonde nétait aux yeux de la loi que sa « maîtresse », il eut été de toute façon bien difficile de cacher leur amour étant donné le stade où en était les fruits du péché .. prêts à tomber de larbre ! Se disant, la jeune femme posa ses deux mains sur son ventre et le caressa afin dalléger les tiraillements de sa peau tendue à craquer mais aussi, parce quil lui semblait sentir le petit être qui y poussait bouger de façon infime. Elle enviait Sabifax qui, lorsquil posait une de ses mains sur son ventre, provoquait une réaction du petit être qui se manifestait généralement par lapparition dune petite bosse, - ça lui faisait un peu mal mais cétait si merveilleux quelle ne râlait presque pas -un pied ,un poing ? Le jeune homme prétendait toujours que cétait un pied vu sa fascination pour les orteils
Moué
Cétait vraiment trop injuste. Elle devait porter le poids de leur péché tandis que lui il pouvait jouer les magiciens dun seule poussée de sa main chaude et douce
Pffuit Dieu avait mal fait les choses : ça aurait du être les hommes qui se transforment en barrique pondeuse !
Cyann se leva et allât chercher la lettre que son frère lui avait écrite, il était temps de lui répondre. Elle installa parchemin plume et encrier sur la table rustique mais avant même quelle sassit, son ventre émit un gargouillis caractéristique : elle avait faim. Ben vi quoi ! Fait manger pour deux ! Elle hâta donc le pas vers les cuisines et poussa la porte sattendant à y trouver une odeur douceâtre et voluptueuse qui laurait enveloppé comme un châle très doux et non .. Rien. La cuisine était déserte, le feu était mort, pas de victuailles ni cuites ni crues étalées sur la table de travail et pas de petite vieille en train de sactiver. Cétait une première. Pourvu que Blanche nait s passé larme à gauche dans son sommeil !
Cyann sécria dun air incrédule : la cuisinière ne manquait jamais de préparer un repas. Son ventre criait famine à nouveau. Et le de faire honneur aux plats. Un immense nuage noir se profilait dans le ciel bleu de Cyann.
Blanche ?
Blanche ?
Elle se précipita dehors, un sourcil blond relevé, une ride barrant son front sous une mèche de cheveux d'or égarée et se rendit à la chambre de la cuisinière ; elle frappa et attendit. Silence. Elle poussa la porte et entra. Le lit était fait, tout était en ordre, façon Blanche : pas de braies ou de bas qui traîna ici. La brosse était posée sur la table de toilette et des petits fils blancs était toujours accrochés. Il y avait même un bouquet de fleur tout frais posé sur un napperon. Cueilli du matin même sans doute. Quétait il donc arrivé à Blanche pour qu'elle l'abandonne ainsi ? Cyann referma la porte et sortit perplexe. Si elle avait voulu partir, elle len aurait informée
Elle reprit al direction de le cuisine bien décidée à fouiller les réserves dans lespoir de trouver pain et saucisson pour étancher sa heu faim. Un bol de soupe dans le chaudron peut être ? Cyann savait tout de même allumer un feu .._________________
Sabifax
Il était parti à la recherche de la belle blonde ballonnée... Ne la trouvant pas dans sa chambre ou plutôt dans LEUR chambre puisqu'ils partageaient la même, il se dit qu'elle était sans doute partit choisir la chambre du futur bébé et se lança à sa recherche. Si on peut appeler ça des chambres? Depuis son dernier séjour, alors que la cascade était figée, il avait presque oublié que l'auberge dans l'arbre ressemblait plus à des nids à coucou accroché à des branches et reliés entre eux par des passerelles balançant au gré du vent. Même si la blonde savait faire battre son coeur aussi fort que les tamtams des navires, il n'en n'avait pas le pied marin pour autant.
Mais quelle drôle dée lui avait-il pris de quitter la petite maison bien tranquille de Vaudémont pour se retrouver percher à plusieurs pieds au dessus du sol? Ah...l'amour, l'amour...l'amour.... Cette maladie qui lui avait fait abandonner le plancher de ses vaches pour suivre la porchère blonde jusqu'aux plus hauts sommets de la lorraine. Mais avec le sur-poids de celle avec qui il avait allègrement plongé dans le péché de gourmandise il se demandait si les cordes tenant l'ensemble seraient assez solide et ne risquaient pas de céder. Par chance, avec un tel embonpoint autour de la taille, elle ne risquait pas de se mettre à courrir. Fallait juste s'assurer que Cyann ne s'agite pas trop, qu'elle ne décide pas de partir dans je ne sais quelle besogne ... Mais ça aucun risque.... N'était il pas là pour s'occuper d'elle ?
Et puis... à quelques jours du grand dégonflage, il était temps que la jeune femme qui l'enivre de ses baisers aussi divin que la mirabelle se repose pour être en forme le jour ou elle allait hurler tout les jurons qu'une maître troubadour peut connaitre ou inventer. Le fruit de quelques instants intenses de plaisir sentimental et lyrique ou même un crapaud se sent amant d'une muse en mêlant les modulations de sa voix à celle de la chantre aux cheveux d'or était presque mur. Dans peu de jours la forêt lorraine allait entendre la complainte douloureuse d'un heureux évènements. Ouais... là... la troubaba serait toute seule à 'chanter' et les inflexions de sa voie ne seraient pas aussi mélodieuse qu'un rire grelot lâché après un souffle rauque, qu'un petit bêlement au trémolo ému d'un animal déluré ou que le hurlement d'une sirène devant un jouvenceau impulsif transformé en torche ardente. Elle portait le fruit de leur doux péché.
Mais au fur et à mesure que les portes des chambres s'ouvraient et qu'il ne trouvait nulle trace de sa Cyann adorée.... même pas une paire de bas jetée à même le sol, même pas la moindre effluve de mirabelle embaumant l'air... Le jeune homme commençait à s'inquiéter... non... pire encore, c'était une panique sournoise qui grandissait dans ses entrailles, un nud qui se serrait dans son estomac, une chaleur qui lui compressait le crâne et faisait perler quelques gouttes de sueur sur son front. Et si.... et si la troubadour était déjà en train de .... Noooooon... il n'osait pas y penser, ni même laisser le mot surgir dans son esprit. Il venait d'envoyer Blanche cueillir des fleurs dans la forêt et il se retrouvait seul, tout seul avec une Cyann barrique prête à exploser. Cyann.... Cyann.... Cyann... ou était elle? Pourvu que....
Il hésitait entre partir en courant dans la forêt appeler Blanche à la rescousse ou poursuivre sa recherche de sa bien aimée au bedon boursoufflé. Sa démarche aussi peu rassurée que son esprit, il constata que les branches de l'arbre penchait en direction de la cuisine... Situation fort anormale puisque Blanche venait de quitter et que Cyann jouait rarement dans les poêles et les casseroles. Bref... quelque chose clochait vraiment. Il pressa le pas, traversa rapidement la salle commune complètement déserte puis d'un geste nerveux et impatient, il ouvrit la porte de la cuisine.
Il était stupéfait de voir Cyann de dos, penchée au dessus d'une marmite - et pas seulement à cause de sa position qui faisait ressortir sa croupe - , il resta un instant le geste figé dans son élan, tenant encore la poignet de porte dans ses mains... Certes il l'avait retrouvé mais.... il n'en croyait pas ses deux yeux. Il lui semblait bien qu'elle détestait faire la popote et si il ya bien une chose qu'il ne s'attendait c'était bien la trouver aux fourneaux. D'un coté, il était heureux et rassuré de la voir en pleine forme et toujours aussi ronde. Mais d'un autre coté, un autre voile d'inquiétudes s'installa. Était-elle déjà en train de faire chauffer de l'eau suite à des contractions prémices de l'évènement ??? Ou était ce une envie inavouable d'un petit plat loufoque sortie d'un tentation fantaisiste et pressante d'un mélange de saucissons, de soupe à la courge et de mirabelle ??? Il n'en savait trop rien... pour l'instant.
Ah! Ma mie... Je vous cherchai.
Mais que faites vous là ??? N'êtes vous pas censé vous reposer... avec Blanche et moi-même qui veillons sur vous ?
Il avait prononcé ces mots sur un ton rieur, même si sur ses lèvres une petite grimace c'était dessinée donnant l'impression d'un léger reproche. Ces yeux pétillaient et ne pouvaient pas cacher qu'il était ravi et heureux comme un escargot un jour de pluie. Il continua donc d'une voix mielleuse...
Ma grass.... ciiiieuse sirène, amoureuse des cimes des arbres...
il aurait bien ajouté...et leste comme un écureuil, mais vu la situation le compliment semblait complètement inadapté.
Vous savez que si vous avez besoin de quoi que ce soit... vous n'avez qu'à pousser un petit cri et j'accoure aussitôt!
Il s'approche d'elle, jetant un petit oeil dans la marmite... puis posant sa main sur la sienne, il dépose un léger baiser dans son cou. Un peu rassuré de voir qu'il semble n'y avoir qu'un petit fond mijotant dans le fond du chaudron ?
Il y a peu de temps, il avait découvert que sa C... adorée pouvait aussi se transformer en couturière aux doigts de fée, mais il ne lui connaissait aucun talent de Cordon bleue... peut-être à part pour la cochonnaille.
C'est une potion magique que vous préparez ? Une préparation culinaire tiré du livre de recette de marmita, la voleuse.... ou une pure invention sortie de votre esprit?
Là faut comprendre le gourmand... ya beau aimer Cyann... il ne l'a jamais vu cuisiner et même si il ne doute pas des nombreux talents de sa bien aimée... il y a comme un vent de scepticisme dans son esprit assez pour qu'il lui demande.
Vous avez mis quoi dedans ??? Ça sent un peu comme la soupe de Blanche.... mais je perçois comme une petite odeur.... en arrière.
Il lui donne un petit coup de coude sur le coté... un tout petit, aussi léger qu'un coup de poing plume que la troubadour lui donne parfois - Traduction: Souvent- et ne faisant même pas un pli dans l'étoffe de sa chemise.
Vous m'avez jamais dit que vous étiez douée pour la popote. Je vous connais fine gastronome à l'appétit d'ogresse capable de ne faire qu'une bouchée d'un coq à vous toute seule... décidément vous me surprenez, Cyann.
L'odeur de la soupe quand même l'intriguait... à mesure qu'il parlait, il réalisait que l'odeur était quand même bien différente du bouquet parfumé aux épices qui s'échappaient habituellement des cuisines. Mais que faisait mijoter la troubaba dans ce chaudron ???
--Blanche_poudevigne
L'Arbre à Cadabras
EPISODE VIII : BRANLEBAS DE COMBAT !
[Quelques jours après lépisode culinaire inachevé
]
BLAAAAAAAAAAAAAAANCHEEEEEEEEEEEEEEEE
HENNNNNNNNNNNNNRYYYYYYYYYYYYYYYYYYY
MAGNEEEEZ VOUUUUUUUUSSS LE FIOOOOOOOON
Blanche accourut a la balustrade da la plate forme principale de lauberge de l Arbre à Cadabras, celle ou se situait les cuisines et la salle commune. De son regard bleu glacier perdu au milieu de son visage sombre et ridé, elle scruta en bas et vit une barrique surmontée de cheveux blonds agiter les bras comme un si elle envoyait des signaux.
Ah ceto vous maam Cyann
ben ceto qujetais rudement inquiete zavez decouché cte nuit sans mle dire ! Me suis fait des cheveux blancs pour sur !
Pffuit arrêtez votre char hips
vos chevaux sont tous déjà blancs jvous ferai dire nammeo ! Et pis vnez maider au lieu de rechigner ! Jdois monter et .. jy hips
.[/b]
La blonde pique du nez mate ses chausses mais non : elle en vois que son énorme ventre
[b]arrive pas
La troubadour se retourne et voit Zahra débouler à son tour accompagnée dune autre dame mais, sans ses mariachis et, elle lui crie trop fort par rapport à la distance qui les sépare encore :
Cest bon hips jsuis arrivée chez moi
. vous pouvez hips repartir ! pas besoin de hips faire le coup du hips chaperon même pas rouge dabord hips et pis drôle de chaperon qui a hips emmené la louve avec lui pour quelle bouffe mon gentil loup tout cru hips on la connaît la chanson hips alors oust demi tour hips la deux point deuze oust !
Fichez moi la paix ! hips Jsuis auprès de mon arbre hips en un seul morceau
même pas deux alors mission accomplie ya plus rien à voir hips!
Blanche essuie ses mains sur son tablier tout en se disant « elle en tient un sacré tonneau là
la mairesse . Le pis cest que vu à quel point l est ronde comme une queue dpelle et ronde tout court pou la hisser pa le monte charge çà va pas être dltarte». La petite cuisinière toujours bon pied bon il malgré son âge descend elle même par le dit monte charge grace à un Henry qui regarde la scène de ses grands yeux amusés et elle va se planter devant la patronne bourrée de lauberge mains sur les hanches.
Maam Cyann zallez arrêter vot raffut, tout ça cest pas non pour lé bébé.
sauf vot respect zavio trop bu ! la ptit dame là
.maam de Beaulieu et sa heu
enfin vont rester avec nous pour la simple et bonne raison que Henry et moi on saurai pas vous remonter tous seuls jusque vot chambre. Or cest au lit que vous allez et plus vite que ça !
La jeune femme ouvre la bouche pour protester ouvertement puis finit par entourer son ventre de ses bras reste plié en deux ainsi un court moment puis se relevant un rien en sueur, elle bougonne
Moué
cest vraiment trop injuste lui il s'envoie en lair avec la première pétasse rousse venue pendant que moi on me fourre au lit comme une grabataire
attends voir que le fruit l'ait tombé de l'arbre ...de MON corps
j'te réglerai ton compte ventrebleu
La vieille cuisinière fronce ses sourcils broussailleux et interroge Zahra du regard puis, Maam Cyann rit comme un petit enfant et se met à chanter à tue tête :
Fallait pas m' tromper voyez
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises, quand zêtes pas là
Jai tout bu la mirabelle !
Ya plus une goutte dans l chaumine
Ni même à la mairie
Fallait pas m' tromper voyez
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand zêtes pas là
Fallait pas gâcher mon cur
M' laisser dans les douleurs
Je fais rien que des bêtises
Des bêtises quand mes yeux pleurent
La patronne de lauberge éclata dun rire un rien
dément sous leffet conjugé dun trop plein démotions et de boisson puis, une fois le calme retombé, elle se déplaçât soudain dun pas décidé
Elle a pas plus lair saoule que ça se dit Blanche qui, la voyant faire comprend soudain le manège de Cyann et se dresse sur son chemin en la fusillant du regard
Pas question quvous vidiez
lcave de lauberge parbleu !
Au lit !
La blonde ne proteste pas, elle est soudain recroquevillée sur elle même pliée en deux de douleur le souffle coupée elel halete par à coup. La regard de Blanche change soudain..
Par tous les Saints ! Letio est en train
daccoucher !
Maam zahra aidez moi à la porter la haut et après .. vousmdevrez quec explications sur lcomment du pourquoi ma patronne est fin ronde alors quest va mette bas !
Zahra.2
Suivant Cyann comme elle pouvait du haut de son étalon, la Zahra, tente de calmer la vielle qui s'agrippe à elle comme une puce, décidément la confiance règne et c'est beau! (tu parles!); la vielle nourrice ne s'était pas encore remise de ses nombreuses chutes, c'est que conduire quand on est bourrée c'est dangereux et cela c'est intemporel, en tout cas, la dame de Beaulieu n'était sûrement pas une piètre cavalière, mais son étalon avait le feu au trousse, dit donc il serait pas un peu sodomite ? Quenotte un mâle ou une femelle? car jamais au grand jamais il galopa aussi vite..... pourtant de la route elle en avait fait sur ce Babouche.2......c'est donc haletante qu'elle arriva à l'arbre de la plantureuse Blonde ....pis qu'elle se dépêcha de descendre et de donner un coup de main à sa vielle pour descendre....
- Allons, ma Manon, on ne va pas y passer toute la nuit....je t'ai dit de descendre ...je te jure que tu ne te feras pas mal! regarde là je te tend ma main!
La Manon la lorgne du regard, elle a pas confiance en elle, 5 fois qu'elle a failli tomber sur route de la taverne "au cochon folichon" à ce coin perdu... décidément les femmes en lorraine étaient des pochetronne picétout qu'elle se disait la vielle!
Pensant au nombre de fois où elle avait vu sa fifille Zahra sobre,.....ça remontait à ses 13 ans sûrement depuis elle la voit toujours dans son état devenu naturel "ivre"...
Désolée de voir que même la dame blonde était rabaissée à ce niveau, enceinte et toujours enivrée.....elles ne connaîtront donc jamais le sevrage...pauvres femmes.
Pendant toute la chevauchée Zahra suppliait la Cyann de descendre de sa monture, pensant qu'elles allaient avoir un accident..... ah oui la vitesse , l'ivresse "ah bah laisse tomber quoi"......
Cest bon hips jsuis arrivée chez moi
. vous pouvez hips repartir ! pas besoin de hips faire le coup du hips chaperon même pas rouge dabord hips et pis drôle de chaperon qui a hips emmené la louve avec lui pour quelle bouffe mon gentil loup tout cru hips on la connaît la chanson hips alors oust demi tour hips la deux point deuze oust !
Fichez moi la paix ! hips Jsuis auprès de mon arbre hips en un seul morceau
même pas deux alors mission accomplie ya plus rien à voir hips!
Ah nan! elle était descendu de sa monture la Zahra, hors de question de remonter, c'est qu'elle n'était pas aussi carré qu'on pouvait le penser, elle était ivre, mais bon pas ronde comme la blonde, la brunette, elle avait fait une promesse au duelliste, prendre soins de .....ce tas de mirabelle , en chagrin d'amour.... l'épisode de la taverne municipale l'avait belle et bien marquée la Zahra, après tout elle devait être solidaire ....entre bourrée fallait se serrer les coudes même si..... faut l'avouer, Cyann ne voulait pas d'elle !
Mais Zahra bourrée c'est comme un champignon dans une forêt, ou un bernard lhermite qui mue et qui se cherche une nouvelle coquille sans jamais se sentir dépayser ou de trop quand il squatte la coquille d'un autre.....
Je ne suis pas un chaperon, d'abord..... je suis juste heu....une dame de parole! J'ai fait une promesse et je veux la tenir , j'ai dit!
Mais la louve ne le mangera pas votre agneau il sent mauvais; elle joue avec et le mordille, pis par la suite elle le relâchera un peu blessé, pis d'où que le loup il réussi à manger l'agneau ou les trois petits cochons!*hips* le loup ne gagne jamais , d'abord! .... quant à l'agneau il est souvent naïf, il est comme la chèvre de Monsieur Seguin.... mais lui au bout d'un certains temps , il est blasé et revient toujours chez son berger ....par ce qu'il l'aime son berger...
Mine dubitative, pas très convaincue elle-même par ses explications toujours aussi vaseuses, la Zahra songe quelques secondes tout en reluquant l'arbre et les alentours, pis jette un il à la petite vielle qui se fait du mauvais sang pour la "blondasse", cette mamie si on lui change juste un peu la coupe , pis qu'on lui fait perdre un peu plus de dents, ressemblerait comme une goutte d'eau à la vielle Manon!.....retour à ses songes.......
Mine de rien.... je causerais pas d'agneau à votre place*hips* mais plutôt du chien..... ça se rapprocherait ...l'odeur....*hips* pis la fidélité il revient toujours à sa maîtresse qu'on se le dise!*hips* donc voila qui peut vous rassurer, une louve affamée ne mangerait jamais un chien, donc voila voilou *hips* Romeo ne va pas finir par mourir il reviendra ....pis se fera pardonner foie de Zahra!*hips*
Maam Cyann zallez arrêter vot raffut, tout ça cest pas non pour lé bébé.
sauf vot respect zavio trop bu ! la ptit dame là
.maam de Beaulieu et sa heu
enfin vont rester avec nous pour la simple et bonne raison que Henry et moi on saurai pas vous remonter tous seuls jusque vot chambre. Or cest au lit que vous allez et plus vite que ça !
Zahra murmure à la future mère mairesse :
A votre place j'obéirais, dame Cyann, la petite vielle n'a pas l'air commode vue comme ça!
Elle se contente d'approuver les paroles de la vielle par un hochement de tête, du genre "la dame classe " qui n'a strictement rien à se reprocher, comme ça qu'elle gagnait le cur de sa vielle nourrice à qui elle en avait fait voir de toutes les couleurs lors de son enfance, pis là....sans commentaire.... faut pas y croire tous ces gens qui disent qu'avec l'âge on s'améliore...
Zahra a le droit à mieux qu'une chansonnette de ses troubadours là, une poésie improvisée assez triste quand même par rapport au registre olé olé des pecnots de Beaulieu ( enfin les mariachis vue que certains n'aiment qu'on nomme ces hommes "pecnots").... Cyann était mal et ça se voit!.....pis soudain la vielle se mit à causer de cave laissant la brunette baver d'envie.... mais ne sachant que faire pour taper l'incruste dans la cave dont elle causait..... bah oui faut se dire qu'elle avait la Manon, la Blanche, pis Cyann et son bedon qui apparemment la secouait.... pis entre le gringalet Henry et les deux vielles, ....y a avait personne d'assez fort pour..... supporter la suite des évènements qui peut-être se dérouleront....
Par tous les Saints ! Letio est en train
daccoucher !
Maam zahra aidez moi à la porter la haut et après .. vousmdevrez quec explications sur lcomment du pourquoi ma patronne est fin ronde alors quest va mette bas !
Dis donc la vielle savait comment se faire obéir, plus performante que la Manon,Zahra "wonder women?" la guerrière impériale autoproclamée, et bourrée devait ....s'occuper d'une charge assez importante elle avait dépassé le stade :
"faut ménager Cyann" sacré Sabifax va..... magne ton train ....j'veux pas voir une blonde qui met bat mouaa *hips*"
Tout en grommelant cela,
Ma petite dame, ne vous souciez pas, je vais la porter, .... vous avec Manon vous savez ce qui à faire....allez donc préparer ....heu....de l'eau chaude pour faire cuire le bébé.... je sais pas *hips* me semble que c'est ça hein Manon?....
Elle porte Cyann, l'était loin d'être légère , mais porter épée et écus ça entrainait à ce genre de "charge".
quant aux explications, ma dame, ....c'est à dire que....'fin on causera du pourquoi après hein.....*hips*
Tandis que la Zahra portait Cyann, elle craignait l'instant tant imaginer depuis que Sabifax lui avait dit" elle va bientôt accouché, si je suis absent reste à ses côtés" ..... cet instant difficile du "je vous tiens la mains ne vous inquiétez pas" et que Cyann ....lui briserais le bras tellement elle sera tordue de douleur....et de regrets ....en souvenir du bon vieux temps où Zahra avait mis au monde sa première fille et que Manon en mode sage femme lui hurlât tout en lui frappant les cuisse " BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied et que tu le levais ça faisait pas mal tu trouvais ça bon! bah là vas y pousse pousse petite catin en devenir ! si tu crois que faire sortir c'est aussi facile que faire entrer ! hein petite naïve , ça t'apprendra à jouer au docteur!" .... pis à ce souvenir, un frisson parcours son corps, elle dépose la blonde sur un lit..... pis regarde les deux vielles en pleine action, comme si les deux femmes se connaissaient depuis des lustres.... petite grimace apeurée , elle aurait aimer fuir.... mais là.... trop tard pour une "opération débandade" sa promesse fallait qu'elle la tienne....
dame Cyann, boucle d'or, ....
* dans la mêlée Zahra a trouvé un nouveau surnom à la blondasse qui l'avait indirectement insultée de "pétasse"! * tout va bien se passer..... la mamie Blanche elle est là....pis vous pouvez compter sur Manon, elle est assez douée pour motiver les futures mères à extraire l'enfant.... mais 'tension.... faut pas prendre au premier degré ce que ces vielles pourraient vous dire..... des fois ....c'est "crue"...._________________
Cyann
Autant de mains qui sacharnaient à vouloir la guider, la pousser, lemmener vers son arbre
cela avait quelque chose d effrayant. Cyann avait horreur que lon décidasse pour elle. Toutefois, rejoindre son arbre, son auberge, sa chambre, son lit ? Nétait ce pas ce quelle souhaitait depuis quelle avait assisté au spectacle qui avait déchiqueté son cur la bas en cette clairière il aurait du se dérouler un duel ?
La tête lui tournait, son ventre la tiraillait et parfois, ses entrailles criaient si fort que la jeune femme croyait que sa peau allait sarracher de son corps et emportait un morceau delle avec. Peut être on cur ? Après tout, il nétait plus quune plaie béante, à vif.
Quelques scènes floues des évènements qui lavaient conduite à sarrêter au « Cochon Folichon », la taverne municipale de Vaudémont et à senfiler les tonneaux de mirabelle essayaient démerger ; mais, si elles effleuraient parfois de manière fugace à la surface de son esprit il leur était impossible de jaillir clairement tant la blonde était encore nimbée des brumes éthyliques que même la chevauchée sur le dos de Quenotte navait su dissiper.
Cyann fit la grimace quand la deux points deux lappela « boucle dor » amis ne broncha point. Sous la houle apparente, une immense lassitude pointait son nez. Trop dheures quelle se débattait déjà contre sa souffrance et les effets de la boisson commençait à sestomper. La mairesse se laissa donc faire et elle sassit dans le monte charge. Toutefois avant quon ne la monte, elle avisa Henry et le fit approcher. Elle dit dune voix basse rendue un peu rauque par le fait davoir u peu trop , crié ?
Henry jai un service à te demander
approche
Elle prend don bras et approche sa bouche tout pres de loreille du gamin et chuchote puis elle relâche son étreinte. Le garçon la regarde dun air incrédule et elle hoche la tête dun air lasse. Au moins il y a une personne qui ne rechignera pas à faire ce qu'elle dort comme elle le dit. Rien que de savoir ça c'est rassurant parce que pour les trois bonne femmes là c'est une autre paires de manches
Fais ce que je te demande mon chevalier à larbre : jai besoin de toi
Lenfant hoche la te à son tour dun air grave et file.
Sous les injonctions de Blanche, les trois femmes hisse la troubadour qui se retrouve sur la plate forme et marche à travers les passerelles suivie de près par la cuisinière jusquà sa chambre.
Le deux femmes entrent et Blanche saffaire de suite à faire un feu pas quil fasses froid non
Cyann regarde sa chambre, leur chambre et surprend du regard des braies sales qui trainent encore. Son cur se sert mais elle na pas le temps de sapitoyer que son corps la torture de nouveau. Elle seffondre sur le lit défait pliée en deux. Quand les douleurs cessent jusquà la prochaine fois
la jeune femme des mèches dor collés au visage par la transpiration réalise que son visage est posée sur un parchemin désormais tout froissé. Elle tend sa main et le dégage. Son regard océan se pose sur lencre bleue et des souvenirs déferlent la noyant tout à fait. Les mots de ce poème sont inscrits au fond delle tant et si bien quelle pourrait les réciter par cur comme nombre de ses poèmes.
A Sabifax, Mon Crapaud A la Mirabelle adoré
Dégustation Gourmande
Au menu, mon gourmand préféré, en entrée :
Vous pourrez déguster à mes lèvres perlées
Ce succulent nectar issu de la fontaine aux fées
Je vous le recommande ! Point ne le regretterez !
Sirotez-moi, faites moi rouler ! Arôme acidulé
Je ruissellerai sur vostre langue, parfums mêlés
Vous dégusterez cette sève en osmose sucrée
Nous concocterons une apothéose en bouquet
Croquez, je vous en prie, ma pomme potelée
Sans scrupules, vous dévorerez lautre moitié
Frayez à votre gré vos papilles au miel feutrées
En mes eaux- zones bouillonnantes de volupté
Palpez de vos doigts ces rondeurs en creuset
Effeuillez dans un délicat exercice dhabileté
Ce corps don de soi, cette chair tendre révélée
Plongez au cur du calice votre bouche flattée
Exclusivement, au menu principal en cette soirée
La fine fleur de notre gastronomie débridée
Goûtez ce met rare de délices assaisonnés
Dâmes arraisonnées, fusion de style passionnée
Au dessert, si vous aimez les crêpes flambées
Je métalerai sur vous et, fouettée à souhait
Je me coulerai sur vostre tranchant effilé
Crème dextase, un cri de plaisir au palais
Comme bonus, en cette soirée de festivité
Point de rabais : le buffet sera à volonté
Pour vous, mon cher hôte tant convoité
Loffre sera renouvelée de façon illimitée
Bonne dégustation
Cyann, tout simplement vostre à jamais
Ces mots là à la fin .. lui arrache un gémissement
elle se replie en position ftal et perd la notion de ce qui se passe autour delle alors que la vieille Blanche saffaire bientôt rejointe par Manon et Zhara. Les images de cette soirée magique ou Marmita a fait mijoté le crapaud dans son chaudron avant de le savourer avec délectation simpose à elle ; image de leur intimité partagée qui se superpose aux images de cette amazone rousse qui chevauchent celui qui marche dans ses rêves, peau contre peau, tout comme eux quelques heures avant.. Déchirure
le monde de Cyann se fend comme une poire trop mure.
Sa main froisse le parchemin le réduisant en une boule informe alors que son corps tressaute sous un nouvel assaut. Elle perd la notion du temps puis rouvre des yeux chassieux sur le visage fripé de la vieille cuisinière qui penchée sur elle assise sur le rebord du lit tamponne son front.
Là ça va aller maam Cyann
ça va aller.
Depuis combien de temps est elle là ? Cyann replonge dans un semi sommeil torturé, agité. Les femmes autour sagitent discutent. Leur voix lui parviennent comme à travers le bruissement de la cascade.
ceto qu'les douleurs sespacent au lieu dse rapprocher là ?
Ceto que jai la berlue ou vous pensez comme moi ?
La vieille bougonne dans sa barbe puio seloig,e de Cyann en demandant à Zahra de la suivre et lui dit
Palsambleu ceto quoi qui la mise dans c't état
et ou est msieur Sabifax ?
Tandis que les femme saffairent dehors à discuter, Cyann qui séveille la tête pleine de cauchemar, constate avec ravissement que son ventre a cesse depuis un moment de la déchiré en dedans, elle caresse son ventre tout rond et soupire. La troubadour plonge sa main dans son corsage et en sort une fiole. Elle y boit comme si elle avait traversé un désert. Et les images terribles séloignent. Elle sassoit sur le rebord du lit en songeant à la bouteille qui est sur la table. ça serait tellement mieux se d'empêcher de penser .. Oui mais y'a la veille, la Manon, qui la prive de sa source ... alors se le ver et à pas de louve, un sourire innocent aux lèvres framboises délavées.
_________________
Sabifax
Ses affaires n'allaient pas bien... Mais alors pas bien du tout...
Il avait quitté la clairière ou s'était déroulé le duel et pris le chemin retour directement vers Vaudémont. Dans le village, la troubadour était introuvable. Par contre... il en avait entendu parler. A ce qui se dit et se murmure dans les coins obscurs et sombre ou même carrément au cur des tavernes du village d'habitude si tranquille... La mairesse avait bel et bien été témoin d'une scène du combat qui plongeait Sabifax dans la marmite d'eau bouillante.
Cyann aurait donné tout un spectacle l'autre soir, pas un spectacle de poésie lyrique ou la troubadour élevait sa voix pour déclamer des vers au rythme coulant comme une source d'eau naturelle jaillissant du flanc de la montagne au printemps mais pour la plantureuse blonde avait plutôt levé le coude et ce sont les verres de mirabelle qui avaient coulé à flot directement dans sa bouche.
On lui a dit qu'elle était ronde... ça il le sait bien puis que c'est personne d'autre que lui même qui l'a engrossé. Mais il comprit vite que Cyann avait personnalisé pour elle même les doux surnoms poétique dont il l'affublait... sa cruche adorée... son enivrante source d'ivresse s'était rempli à mesure que les tonneaux des tavernes s'étaient vidés.
Personne ne lui avait demandé des nouvelles du combat ou comment il s'était blessé le bras. Non... non... il entendait juste dire que la troubaba était enragé comme une furie après lui. Enragé ? Pire.... rien qu'à entendre ce qu'on lui racontait, il en avait des frissons dans le dos bien différents que ceux que la blonde lui procure lorsqu'elle passe sa main pleine de doigts sur la nuque de son amant. La jeune femme se saoulait quand elle était contrarié et si il en jugeait de tout ce qu'elle avait but... il se demandait si il devait craindre la colère cyannesque ? Si l'épisode de l'orteil de Barberine avait été une tempête dans un verre d'eau, sur ce coup il craignait d'avoir déclenché une tempête dans une barrique de mirabelle....
Il se défendait tant bien que mal, disant qu'il ne s'agissait que d'un combat... loyal... certes au corps à corps, peut-être un petit peu trop rapproché... mais qu'il ne s'agissait que de préserver l'honneur de Vaudémont! Hein??? Et si finalement, personne ne lui reprochait d'avoir perdu... Il semblait bel et bien qu'à défaut d'entendre la troubadour pincer les cordes de sa lyre pour chanter ce combat d'une voix douce et harmonieuse, Il allait bientôt gouter à l'ire grinçante de la poétesse.... si elle daignait lui adresser la parole. Ouais... c'était pas gagné. Il avait du mal à s'imaginer planté devant ce volcan de mirabelle crachant des gerbes de feu et simplement lui dire avec un petit sourire 'voyons ma mie... vos yeux vous ont trompé...'.
On lui avait même suggéré d'apporter un bouquet de fleur à la troubadour pour la calmer un peu. Tssss sérieusement ? Vous imaginez Sabifax se présentant devant elle, gros bouquet de fleur des champs à la main... Non...non... il la connaissait et entendait déjà la troubadour au ventre rond et à la poitrine si généreusement gorgée prendre sa grosse voix et ses yeux couleur 'ouragan sur un océan déchainé et explosions de vagues sur les récifs' pour lui rétorquer 'Oh! Vous!... Vous me prenez pour une vache à lait avec votre herbe...'. En d'autres occasions, il aurait répliqué d'un 'Meuuuuhhhh nooooooooon' qui lui aurait valut un inoffensif coup de poing dans son épaule . Mais... voila.... Il n'était pas sur du tout que la troubaba retrouve d'un coup son sens de l'humour juste en le voyant débarquer avec un bouquet champêtre.
Bon... ai je besoin de plus en dire ou vous comprenez dans quel état de confusion se trouvait le jeune homme ? Ne sachant pas trop quoi faire. Ceci dit.... il ne fuirait pas... Après avoir mis son bras en écharpe, il prit donc la direction de l'arbre et une fois sur place, il verrait bien comment il serait accueilli...
Chemin faisant vers l'arbre... il ne pouvait s'empêcher de cogiter les évènements dans sa tête cherchant quelles explications il allait pouvoir donner à la blonde pour dissiper tout malentendu... Lui dire la vérité semblait le plus simple. Mais serait ce suffisant pour calmer la porchère et surtout regagner son cur. Ouais...facile à dire... N'empêche qu'il avait un sérieux antécédent.... de coureur de jupons se laissant entrainer dans les bas fonds du péché et de la luxure. Le pensait-elle incapable de résister à n'importe quel clignement de cils, quelques belles paroles ou un rire cristallin d'une fée clochette? Expliquer les sentiments n'est jamais facile...surtout quand on est aussi doué que Sabifax dans l'art du compliment. Suffirait-il de lui expliquer que même si la sirène est devenue baleine, il préfère sa mélodie au corps divin d'une femme rousse aux seins ferme et pointus, au ventre plat et aux cuisses d'acier?
Galopant sur le dos de l'étalon qu'elle lui avait offert et sur lequel il avait pris ses premières leçons d'équitations. Il se demandait comment faire pour que Cyann comprenne qu'il n'aimait qu'elle et que le plus beau rêve qui habitait le jeune démon était de se réveiller tout les matins avec elle à ses cotés.
Ah... si seulement.... si.... il était né simple.... euh... cochon. Que n'aurait-il pas rêvé mieux que de passer sa vie auprès de la belle et plantureuse porchère ? S'endormir le soir, bercé dans ses rêves par les doux ronronflements de la belle fermière, en sachant qu'au prochain chant du coq, elle sera là... apportant du mais frais qu'elle lui tendrait du bout des doigts, craignant que trop gourmand il ne lui en croque un bout. Marcher à ses cotés, lui trainant ses 200 kilos de gras, démarche lourde, un gros ventre trainant à terre et elle.... euh... trottinant d'un pied léger.
Puis s'avancer d'un pas flegmatique jusque dans un bain de boue. Se vautrer dans cette bourbe chaude et onctueuse sous le regard de la porchère en poussant des petits Grouiiiiiiin Grouinnnnnnnl, s'y prélasser heureux. La regarder pendant qu'elle prend lentement le temps de retirer ses vêtements pour prendre un bain de .... soleil, confortablement installée dans son hamac. Bref... un paradis du cochon, fantasme d'une vie toute simple auprès d'une belle porchère gourmande et passionnée de cochonnaille.
Et c'est ainsi emporté sur le dos de sa monture et dans ses pensées qu'au détour du chemin il aperçut enfin l'arbre à coté de la cascade. Comme toujours, après une chevauchée, ses fesses étaient ravies d'être arrivé. Reconnaissant les lieux, le frison ralentit sa course... ce qui fit bien l'affaire du jeune homme, toujours aussi peu habile avec sa monture. Quelques cours d'équitation supplémentaires ne lui feraient pas de mal...
Il posa pied à terre et laissa l'étalon rejoindre la vieille jument Quenotte à l'écurie. Le vent ne donnait qu'un petit mouvement de balancier aux branches de l'arbre. Perchés dans les cimes, l'auberge semblait calme.... Calme...calme comme avant une tempête ? Lui continuait d'en baver.... Après s'être fait massacré la mâchoire et retourné le bras dans ce duel, après que ses fesses aient subi le galop de son cheval à travers bois, voila que le pauvre homme blessé - Il fait assez pitié ? - devait maintenant grimper l'échelle de corde d'une main.
Arrivé en haut de l'arbre, après quelques jurons marmonnés entre ces dents et des pensées douloureuse envers celle qui lui avait fait ça, il partit en direction de la cuisine espérant croiser la vieille Blanche avant de croiser la belle jeune blonde au regard bleu. Mais ça...
Zahra.2
Palsambleu ceto quoi qui la mise dans c't état
et ou est msieur Sabifax ?
La dame de Beaulieu, avait enfin lâché la blonde plantureuse, pour s'éloigner d'elle quelque peu, tout en regardant ses mains de jeune notables qui depuis belle lurette ne s'étaient pas abîmer à la mine ou dans les champs; puis songeant à se sauver de cet arbre avant de se les faire broyer par l'autre ivrogne enragée, ce regard de la brune qui refusait de croiser celui de la vielle Blanche un peu trop curieuse....pire que Manon, puis elle avait ce don là...celui de se faire obéir...que la Zahra n'aimait pas!
Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre à la vielle? "oui oui c'est lui?" ou juste "non, l'est barge votre patronne, elle s'est fait tout un scénario, puis elle est bourrée donc"....
Dame Blanche, je vous demanderais d'éviter de causer de Sabifax trop fort là....elle risquerait de nous entendre, pis j'ai remarqué qu'elle s'est un peu calmée...là...
Elles avaient laissé Cyann seule avec la Manon,elle lève les yeux écoutant des bruits étranges, la Zahra était loin d'être habituée aux arbres, pis l'auberge lui semblait quelque peu un endroit imaginaire, à croire que dans quelques instant elle allait voir débarquer des elfes et des fées ou des gnomes comme dans les histoires de conte de fées....
Elle s'est un peu énervée.....ce qui fait que...bien l'enfant est sûrement stressé ....mais là elle s'est calmée profitons en....
Le bruit ce n''était pas des gnomes, c'était sûrement le sauveur, la promesse de Zahra s'arrêtait peut être là, elle avait promis de la ménager....pis voire de l'aider à pondre son uf de poule blanche enragée... regard qui se pose sur un duelliste très mal en point, en temps normal elle aurait sauté à ses chausses au Sabifax, l'assenant de mille et une question " alors qui qui a gagné? han la tête que t'as , elle t'as démonté mouhahaha" voila ce qu'elle aurait pu dire, mais là....Zahra avait une mine grave, pis la vielle Blanche ...elle osait pas imaginer ce que cette vielle au caractère assez trempé visiblement allait pouvoir dire au jeune amant fougueux....
Sabifax....tu es là? * qu'elle balbutie * ....
.je va te laisser je crois!
Elle s'approche de lui, toujours l'air grave, puis lui tapote l'épaule doucement...
Sabi....je suis tout cur avec toi.... qu'elle lui dit sur un ton plus qu'énigmatique...
J'ai ménagé comme j'ai pu..... le bébé j'crois qu'il va bien l'est toujours dans sa cachette.... mais toi..... * le regarde droit dans les yeux, son côté décalé bien loin de là, toujours aussi sérieuse, * on dirait que t'es mal en point....
Lui montre du menton la pièce où se trouve Cyann, puis jette un regard à la vielle Blanche....
il a rien fait , hein....dame Blanche....
Elle s'éloigne, un peu tournant le dos à la vielle et à Sabifax, elle sort de son corsage sa fameuse flasque, puis se retourne vers Sabifax à nouveau... lui jette la flasque....
T'en aura besoin, plus que moi là... * qu'elle dit sur un ton toujours aussi "dramatique".*_________________
Cyann
Le temps a quelque peu passé entre l'arrivée de Cyann et le retour du duelliste. Entre temps, Henry est revenu avec la sage femme que Cyann l'avait envoyé cherché au cas où ... La sage femme et amie de la troubadour était présentement dans la cuisine faisant l'inventaire de tout ce qu'il y avait afin d'être prête le moment venu qui ,dans tous les cas ne saurait tardé. Si ce n'était pas aujourd'hui ça serait fans quelque jours et elle voulait être sur que rien ne manque pour un accouchement réussit. ce en quoi la blonde l'avait laisse en compagnie de Blanche.
Certes, Les deux vieilles, Blanches et Manon avaient l'air de s'y connaitre et lui avait dit que ces contractions là ne se rapprochant pas, c'était juste une mauvaise blague de la nature sans doute liée à un trop plein d'émotion et de boisson et qu'il serait raisonnable d'ailleurs de ne plus vider futs et barriques. Le problème de Cyann était que des que les vapeurs de l'alcool s'étaient dissipée son cerveau s'était retrouvée assailli d'images ou son homme se faisait chevauché par un folle rousse et qu'il avait même l'air d'aimer ça ... Et ça alors que tous ses hormones à elle étaient en ébullition et qu'elle était transformé en outre pleine par ses bons soins... Autant dire que la mairesse étaient d'une humeur massacrante... Nonnon massacrante est un euphémisme...
Une fois libérée et des fausses contractions - fausses : tu parles elles font mal quand même !- et des bons soins de Blanche et de la sage femme, Cyann s'était donc activée en compagnie d'Henry jusqu'à"à ce que la voix inhabituellement grave de Zahra l'intrigue... Le regard bleu se posa à la ronde et son coeur rata un battement quand il s'arrêta sur...
Sabifax !
Rien que le ton de la troubaba en dit long... Sabifax sent son coeur se serrer, son ventre se tordre, la chaleur sortir de ses oreilles et... lève ses yeux d'un brun doré vers la troubadour
Cyann ?
Cyann plante son regard orageux sur le visage du jeune homme. Elle aurait bien mis les mains sur la hanches mais elle porte un panier plein. Plein ? Plein mais de quoi ? Elle vient d'on ne sait où et le foudroit du regard d'un air pas tibulaire mais presque.
Il fut bon ce duel ?
Dit elle en crachant presque le mot "duel" tel un chat qui feule
Le jeune homme voit la tempête... dans ses ses yeux... la bourrasque qui se lève, la tornade prête à tout renverser sur son passage...
Il lève légèrement son bras gauche tout entortillé autour d'un châle bleu mis en écharpe.
Je me suis servi dans vos affaires... après avoir perdu le combat.
Ce fut douloureux.... et ca l'est toujours.
Mais j espère que tout se remettra dans l'ordre et que le bras comme les pots cassés seront vite réparés .
En effet, ce fut très douloureux... Vous ne croyez pas si bien dire
Mais, j'ai du mal à imaginer que la péstasse rousse vous ai cassé quoique ce soit.
Ah ca... Faut pas se fier aux apparences! Le combat fut...sans pitié.
Une véritable enragée cette rousse!
La blonde sort un fruit du panier et le fait rouler entre ses doigts.
ça pour sur....
Oui tres enragée...
Très très nue ...
Très très sur vous...
J'ai bien cru y laisser ma peau
ah ça !
vous l'avez vendu chere au moins votre peau ?!
Le jeune homme déglutit ne sachant pas trop comment interpréter cette phrase puis, il rétorque:
Du mieux que j'ai pu !
Remarquez je sais pas qui des deux a payé ou alors c'était gratis
Elle regarde le fruit dans sa main. Lui, il se rapproche d'elle, jusqu'à une portée de main.
C'était simplement pour l honneur de notre village...
L'honneur de notre village et le déshonneur de notre couple.
Vostre déshonneur enfin ....vu que je ne suis que votre ... "maitresse".
Nous n'avions déjà pas d'hosneur et plus de paradis solaire pour nos âmes égarées.
Il lâche un long soupir quand elle prononce ces mots et essaye de se justifier.
Vous....vous savez bien que non... Je n ai fait que me battre.
Sabifax ! C'est ça !
Cyann regarde le fruit en le faisant rouler entre ses doigts puis l'écrabouille.
Ah... Alors...vous pensez que...
Vous pensez que la rousse et moi....
Cyann relève le menton
Je ne crois rien. J'étais là et j'ai vu :
Vous m'avez trompé trahie, blessée, déshonorée, arraché le coeur !
Cyann.... je n ai fait que me battre.
Certes... je m'y suis investi à corps perdu... mais mon corps n a pas franchi une limite que seule vous avez le droit de franchir.
Ah oui ? Et c'est laquelle ?
parce que vu ce que j'ai vu...je ne sais pas ce qui me retient de vous basarder par dessus bord.
Et à bien y regarder par dessus la balustrade de l'Arbre à Cadabras.. c'est haut, très haut.
Vous avez vu.... deux combattants... se prenant à bras le corps pour savoir lequel des deux allait vaincre l'autre. Mais cette joute était très loin de celles que vous et moi nous menons parfois.... de celle qui me procurent d'autres émotions et qui ne me laissent pas un bras cassé.
En prononçant ces mots, la maitre troubadour sent sa voix s'etrangler.
Je vous déteste !
Elle lui jette alors un regard qui tue.
A vos aaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrrrmmmmmmmmmmmmmmessssssssssssssssssssssss * hurle -t-elle *
vous allez payer !
FEUUUUUUUUUUUUUUUUUU
Il comprend pas ce qu'il se passe et la regarde surpris. Se demande ce qui lui prend...quelle folie l'habite? Il fixe son ventre comme si il s'agissait d'un effet secondaire de la grossesse. C'est alors qu'elle sort sa main du panier et lui balance un fruit pourri à la figure. Puis, venus d'on ne sait d'autres projectiles tombent sur sabifax de toute part il semblerait que la blonde soit aidé par d'autres - des gnomes !??? -
Après 2-3 fruits dégoulinant sur son visage, l'ex-juge en jupon comprend enfin ce qui se passe et court se planquer derrière une table, la renverse et se jette dessous.
Mais cyann.... laissez moi m'expliquer!
y'a rien à dire
En plus... vous gachez les fruits de la mairie!!!!
Puis... ca se fait pas d'attaquer un infirme...
Ils sont déjà pourries comme votre coeur.
Vil ! Vous mentez !
Laissez moi m'expliquer....
Il profite d'une accalmie pour redresser la tete et jette un oeil par dessus le bord de la table.
C'est pas long que la jeune femme ventripotente mais pas infirme en jette une série en pleine face.
Ah vous avez cru que je viendrai pas : alors vous en avez profité!
Vous allez connaitre l'ire de la tromperie.
Ouais... c'est ça! Profité pour me faire casser le bras...
Z allez dire que j ai fait exprès aussi ??? A y être que je me suis dit qu avoir un bras cassé... me ferait une bonne excuse
ça vous apprendra à baiser avec des inconnues folles à lier.
Mais.... j ai pas forniqué avec!!!
Voulez vous qu'on la fasse chercher... vous lui demanderez par vous même!!!
Voulez vous que je vous jette par dessus bord?
QUE VENEZ VOUS FAIRE ICI ALORS QUE VOUS M'AVEZ ARRACHÉ LE COEUR ?
COMMENT AI JE PU VOUS FAIRE CONFIANCE ?
Comment ai je pu croire que nous ce serait différent ?
Que nous nous aimions ?
Quand le ton de la voix commence à se calmer, il se redresse et remonte lentement sa tête...et oui, encore une fois.
Mais puisque je n'ai pas commis de péché avec elle...
vous m'avez cocufiée ! Trompée !
Non!!! Vous êtes la seule avec qui je pêche...
Cyann éclate d'un énorme rire trop aigu, trop artificiel
Vous êtes ma seule maitresse. Je vous jure Cyann...
J'ai nulle autre avec qui....
Vous etes un MENTEUR !
Je l'ai vu ! Elle sur vous ... à poil en train de vous ... !
Ça n'était qu'un combat, un duel et... euh.... j'avais ma coquille.
La blonde secoue sa tête.
Chargez !
Il s'en suit une nouvelle pluie de munition sur la table. Sabifax plonge à terre.
Quand je pense que j'ai accepté d'être impure et infidèle pour croire en nous . J'ai bradé mon âme pour un vil faquin, un menteur, un fornicateur !
Il remonte encore une fois son menton sur le bord de la table renversée.
Cyann.... j ai point fauté avec elle, j ai pas goutté ses baisers... du tout!!!
et puis.... elle est rousse!
Si vous appeler ne point fauter être sous une jeune femme nue à la tripoter le nez entre ses seins... Nous n'avons pas la meme conception de la fidélité.
Et je vous ai vu vous embrasse ! vos souffles étaient mêlés. Je m'en souviens très bien.
Ah ca... Vous ne me croirez pas mais... j'essayais de la repousser et ma main a ... glissé.
Et mon soufffle...justement...vous voulez le sentir mon souffle ???
ben... j avais mangé tout un saucisson à l'ail...
C'était hier...
Dit-elle à voix basse soudain epuisée puis, elle ricane.
Vous vous foutez de ma fiole avec un tel aplomb
Sabifax soupire, se remet sur ses deux jambes, la blonde au regard toujours orageux l'imite et s'appuie contre le hamac épuisée, lasse les jambes qui flageolent .
Ma main a glissé!
Et vous pensez que je reviendrai ici si j avais fait ce que vous prétendez ?
Tout ce que vous avez vu était un combat. J'ai pas eu l intimité avec elle... comme j en ai avec vous.
Non c'etait pas un combat
C'était une humiliation, vous m'aviez demandé de venir et j'étais là. Pourquoi ? POURQUOI ???
Le jeune homme commence à répondre en baissant les yeux . Alors que Cyann sent Henry venir dans ses jupes et lui demander si ça va. Elle prend l'enfant sous son bras et s'appouie un rien dessus.
Je.... pensai défendre l honneur de notre village suite aux propos de l'étrangère
Blanche arrive à deux pas d'eux. Sabifax se rapproche et lui montre sa machoire amochée de son bras droit, celui qui est encore valide.
Vous savez l'entrain que nous mettons en faisant la chose...
Il regarde henry... se dit qu'il peut pas être trop explicite devant le jeune garcon.
Aucun bras cassé ne saurait égaler les dégâts que vous avez causé entre nous sabifax. Au moins auriez vous pu avoir l'obligeance de ne pas m'inviter. je m'aperçois que je ne sais pas grand chose de vous
Mais pensez vous que j'irai jusqu'à me blesser ainsi ?
Oh! je ne pensais pas non plus que vous iriez collé vostre corps à.... * elle ferme les yeux puis déglutit *
Lors d'un combat...uniquement un combat...pris un peu à coeur...
Cessez !
je suis une fiere soldat
j'ai servie mon pays des années durant
j'ai vaincu nombre d'ennemi sur le champs de bataille
j'en ai occis blessé et tué, et j'ai aussi écopé de coups, et j'ai perdu mon frère là bas
mais jamais....au grand jamais même dans la plus grande fureur de la bataille je ne me suis mise à chevaucher nue un homme et réciproquement.
Meme si j'admettais que vous n'ayez pas fini ce que manifestement vous aviez pris soin de commencer ... je ne vois pas pourquoi je vous ferai confiance à l'avenir, étant donné que au moindre prétexte vous pourriez vous retrouver nu sous une autre femme à la tripoter, le nez bien calé entre ses deux seins.
Elle le toise et croise les bras.
Mais jamais je ne vous concéderai que j'ai commis l'acte avec elle.
Alors vous pensez que.... quand j ai quitté Rosa pour aller avec vous... vous... vous étiez comme n importe quelle femme ? juste... un prétexte ???
je ne le croyais pas sabifax jusquà hier
avant je croyais que nous étions fait l'un pour l'autre et que je pouvais bafouer mes principes et braver les foudres de Déos pour vous parce que notre amour en valait la peine !
et bien...depuis hier, rien n'a changé.
Et notre amour en vaut la peine!
Cyann... je n ai fait que me battre becs et ongles pour Notre village
si tout a changé
demain matin chacun de nous pourrait être retrouvé nu avec un autre au motif de je en sais quel duel ou honneur à défendre car c'est votre... et bien ce n'est tout simplement pas la mienne... conception de la fidélité
J' étais point nu. Cyann.... je n ai vu qu un combat.
La rousse est certes une belle femme... mais ne fait point battre mon coeur.
La blonde serre ses poings
Ben vorre corps lui... en revanche...
Si vous croyez que je vais accepter d'être une maitresse parmi d'autres, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil, Sabifax !
Mais.... je n ai pas d autres maitresse ! Cessez de dire cela...
Je n'ai que vous et... je dois dire que cela me suffit amplement. _________________
Sabifax
vous pensez que j ai forniqué avec une autre ???
Je ne le pense pas. je l'ai vu!
Enfin0...j'ai vu le début . Ah ! C'était bucolique remarquez bien ! Votre fascination de la succube.
Vous avez vu.... deux adversaires l'un contre l'autre.
Et, à la fin du combat, je vous ai aperçue... puis, j ai pris un coup dans le menton, ensuite... mon bras m'a fait très mal.Après un craquement et je me suis effondré... Voila... c est pas très victorieux ni glorieux.. pour quelqu'un à qui vous prêtez les intentions d un amant...
Doux euphémisme...Mais, peu importe, toutes vos excuses sont éculées. Seuls les actes comptent
Cyann se plie alors en deux en grimaçant. Le jeune homme se précipite, remarquant un trait de douleur sur son visage. Cyann serre les dents ! elle ne va pas lui donner le plaisir de crier même à travers les brumes de mirabelle qui occultent encore son esprit, elle sent bien que ça serait de la faiblesse. Au bout de quelques instants qui paraissent une éternité trop longue pour elle et pour Sabifax, elle se redresse essoufflée, un rien blanchâtre
Sabifax
Écoutez...je me suis trop emporté dans ce duel...mais je ne pense pas que vous puissiez me le reprocher.
Jai vu rouge en l entendant dire que Vaudémont, notre village etait mort et j ai voulu montrer qu a Vaud, on ne se laisse pas marcher sur les orteils ! C est de cette facon que ce combat, ce défi a été lancé. Ensuite.... il y a eu cette discussion sur les regles du duel...à main nu. Et je ne sais plus trop comment est arrivé l idée de faire des combats ou Nadaelle serait nue. J'ai dit que ca serait une bonne attraction pour Vaudemont et y faire venir d autres touristes. Mais, je n avais pas l intention de me batte dévétu contre elle. Ça n est que lors du debut du duel que... * Il laisse la fin de sa phrase suspendu dans les airs *
Je veux dire que... rien n etait prémédité a part le fait de me battre pour l honneur de notre ville.
Elle crispe ses mains sur le hamac en sentant affluer une nouvelle vague de douleurs malvenues et pis en plus Blanche avait dit que ça arrivait sous le coup de l'émotion ces contractions qui ne se rapprochent pas et n'en finisssent pas.
En gros vous êtes un agneau innocent et moi je vois le mal partout. Vous n'avez eu aucun geste deplacé il est normal; de se vautrer nu contre le premier touriste venu. Finalement pour faire venir les touristes, je devrais peut-être te vendre mon corps ? Apres tout, Je suis pas mal! ça fera de la bonne publicité à la lorraine
je vais aller voir Forcejaune, il s'occupera de ma nouvelle carrière dans le .. "tourisme" et de me trouver des clients comme dans son .. bordel.
Il pose la main sur son bras alors qu'entre deux grimaces tirés de son ventre, elle se redresse.
Je vous expliquai juste le contexte de ce combat, me laisserez vous finir... ce que j'ai à vous dire?
Me battre contre elle....nue, j aurai du refuser.. je ne savais pas comment m y prendre dans ce combat.
Je n aurai pas voulu paraitre lâche en refusant le duel que j avais moi meme lancé. Mais....vous connaissez ma fougue et...j ai pas réfléchi. J'ai foncé...tête baissée et yeux bandées
La troubadour hoche la tete puis rétorque:
ah non. Ah non vos yeux etaient bien ouverts ! Je puis vous le dire ! Enfin à part quand les seins de la rousse les ont enserres pour sur !
Le jeune homme fait une petite moue alors qu'elle le toise du regard. Sabifax s'apprête à parler mais elle lui fit signe de se taire et se dirigea vers la chambre... pour se reposer un peu.
j'ai besoin de m'allonger, cette position me fatigue.
"tout comme cette discussion au demeurant" pense la blonde dont le corps et le coeur semble en parfaite harmonie pour le coup, uniquement receptacles de souffrance sans fin. Elle fait quelques pas traverse la passerele et rejoint sa chambre ou elle hésite entre le lit ou elle sera alongée mais paraitra faible encore pire ou un fauteuil se demande si ce sera confortable lors des contractions traitresses. La maîtresse troubadour soupire et se mord la levre inférieure ...rien n'est confortable de toute façon, finalement, elle décide de s'asseoir sur le rebord du lit.
Le jeune homme s'avance juste là, debout en face d elle, se sentant bouilloner en dedans, envahi de sentiments contradictoires qui le tiraillent entre l envie de se jeter à ses pieds... et celle de partir.
Sabifax, Je vais vous dire le fond de ma pensée.
J'accepte de vous croire parce que je crois en nous en nostre amour et c'est là le pas que je fais vers vous.
car d'apres ce que j'ai vu je puis tout à fait imaginer un autre scenario.
Cyann...dans ce duel... l épée est restée au fourreau.
Non seulement la lame n est pas sortie mais.... jamais l intention ne m'a traversé l esprit
Sabifax , Quand vous me dites ça j'ai envie de vous frapper
Ce que vous avez fait m'a brisé le coeur. Inutile d'avoirt fait la suite.
Si vous ne pouvez pas comperndre cela, si vous pensez que votre conduite est parfaitement irreprochable.. et bien je ne vous connais point.
Si votre conduite est irréprochableet bien je ne veux plus vous voir. Alors ...partez.
A ces mots, il tourne son visage et ses talons vers la porte. La jeune femme s'allonge sur le lit et se roule en boule pour ne pas le voir partir. Il fait un pas vers la porte de la chambre et hésite un instant...... regard perdu. Après quelques secondes, il se retourne vers elle.
Non Cyann.... Je ne peux pas partir.
Je ne veux pas vous laisser.... Je gacherai trop ce que j'ai.
Elle se replie sur elle même déchirée de douleur la gorge enflammée par ces mots qui la detruisent mais on ne retient pas l'amour en cage.
vous n'avez rien et je n'ai rien. On ne possede pas les gens sabifax. On les aime et ils nous aiment ou pas
ah... certes!
non pas les gens... mais ce qu on vit avec eux....
ce qu on a vécu nous appartient et ce qu on peut vivre avec nous fait...réver, nous donne espoir.
Et je ne dirai pas à une troubadour ce qu'est l espoir, ce qu il représente
oui...j'ai des tas de rêve sabifax et tous vous marchez dedans.
J'ai fait une bêtise...ça j en ai conscience.... et j en souffre doublement car...elle vous a, en plus, blessé.
Ce combat... les conditions de ce combat... en ont fait un jeu dangereux...et je le regrette.
Cyann, les yeux posées sur lui, sent son cur se tordre puis se remettre à battre. Des larmes roulent sur ses joues et la tension se dénoue un brin au niveau de ses épaules blanches et nues. une main posée sur son ventre elle sent les petits pieds venir se lover dans sa paume.
Cyann.... je sais que mon comportement n'était pas celui d un amant... respectable
Cyann se retourner vers lui au prix d'un effort surhumain, toujours recourbée en deux enrobant son ventre antre de douleur et promesse de joie.
Sabifax, Venez je vous prie.
Je me serai bien levée mais... * elle fait un sourire penaud * il faut croire que mon lit est confortable
La suite vit la réconciliation des deux... amants amateurs d'ivresse et de mirabelle. Sourires échangés, mains posées l'une sur l'autre ou les doigts se croisent au fil des mots, la discussion se poursuivit mêlée de grimaces douloureuses d'une blonde prise de contractions qui se rapprochaient. Ils plaisantèrent entre eux-amoureux, alors que celui qui était à l'eau depuis quelques semaines regardait avec envie celle qui avait vidé les tonneaux de Vaudémont.
Ben... dépechez vous d accoucher... que je puisse enfin boire...
Vous voyez bien que l abstinence ne me réussit pas!
Ben moi l'excès de boisson ne m'a pas réussi, cette fois. Faut croire que la grossesses change l'organisme...
Euh ouais... quand vous perdrez vos eaux, on prévoira un tonneau pour les récupérer... les eaux de vie... à la mirabelle. On en fera une cuvée spéciale.
Elle sourit, les yeux redevenus pétillants. Il la regarde prenant soudain un air désabusé à mesure qu'elle parle.
Ah! je ne vous ai pas tout dit mon cher Sabifax
Ben oui j'ai tout bu alors .... l'eau de vie risque plutôt d'être teintée par la prune de la cave de nostre chaumine à Vaudémont .
Quand je suis partie de vaudé, il ne restait plus une goutte de quoique ce soit dans toute le village, Aussi ai je fini par la prune...
Faut voir le bon coté des choses... il ou elle a goutté in utéro à ce qui se fait de meilleur !
Il la regarde caresser son ventre pendant qu'il songe à sa cave de nouveau vidée. Mais qu'est ce qu'elles ont toutes à se jeter sur ses réserves dès qu'il fait une 'bêtise'. Ça lui apprendra à leur laisser les clefs de sa cave.
Et puis c'est pas vous qui supportez les vissitudes de l'accouchement !
Alors j'ai bien le droit à un ptit remontant nammeoo. On devrait mettre les femmes enceintes reliées à un boyeu relié lui mesme à un tonneau de mirabelle pour qu'elles supportent mieux toutes ces contractions.
On pourrait appeler ça la..... miradurale !
Un bébé baignant dans les émotions...noyé dans la mirabelle
ça promet...
Éclats de rire... coup d'ils complices.... Quelques mains qui s'égarent sur un ventre bedonnant à la peau tendue, quelques baisers au gout fruité de mirabelle entre le jeune homme et la troubadour. Frissons qui en d'autres temps les aurait mené à se raconter un conte de fée mais qui est interrompu par un 'aie' lâché par le jeune homme alors qu'il se pressait un peu trop tout contre son amante. Il grimace et regarde son bras.
On est bien barré!
Moi qui craint l'arrivée prochaine d'une vilaine contraction et vous qui avez le bras en écharpe. Voila que nous sommes une bande d'éclopés.... les futurs parents de ce petit être ...
Sabifax
Cyann...
murmure-t-il en pinçant ses lèvres, ses yeux balaient son esprit cherchant les mots comment lui annoncer la nouvelle.
Seriez vous prête à... n'être que ma maitresse...éternellement ?
Je veux dire... pas que ma maitresse mais...ne pouvoir être ma femme...
Cyann reste coite un long moment. En d'autres occasions, le jeune homme jubilerait tellement il est rare qu'il arrive à couper le sifflet de la maitre troubadour. Là...il pose sa tête sur son épaule...sentant le trouble de la jeune femme.
C'est comme si...je vous demandai...d'être ma maitresse pour.... le meilleur et pour le rire.
Cyann remue un peu se liberant légèrement et plante ses deux topazes dans les siens pour laisser s'épanouir un sourire sur ses lèvres framboises.
Vous avez été condamné à ne plus vous marier pendant les 10 prochaines années par Rome
Pire...
Jamais ??
Pire....
heu... pire que de ne jamais vous marier...?
Oh oui... bien pire!
J'ai été condamné à... être encore marié.
La blonde se rigidifie,son coeur s'arrête? A la voir on dirait une statue de marbre qui ne respire plus. Puis elle inspire bruyamment et se plie en deux. Elle halète soudain comme un noyé qui essaye de respirer mais dont la trachée est obstruée par de l'eau.Une partie de son esprit sait que ça va passer et attend et l'autre sait que rien ne passera non rien la réalité ets juste plus cruelle que son imagination pourtant pas si optimiste que ça pour le coup.
Sabifax...
Cyann
mais.... qu'est ce que cela change ?
Rosa ???
je ne sais meme pas si elle est au courant...
Cyann deglutit et respire un peu mieux son ventre ayant cessé de l'etouffer.
Elle est à coté.
Sabifax!!!!
Allez la chercher... cette fois ci... j'accouche...
La grimace douloureuse installée sur le visage de la maitre troubadour ne laissait planer aucun doute sur la véracité vraie de sa phrase. Bientôt... très bientôt, le jeune homme pourrait enfin recommencer à boire! Jusqu'à présent il avait résisté à toutes les avances éthyliques qu'on lui avait faites, mais là.... il avait hâte.
Cyann
[
21 juin 1458, Arbres à Cadabras, jour de l'accouchement]
Tandis que le géniteur ne pensait quà boire et même pas pour fêter lévènement ! Mais bien, juste pour mettre fin à une période dabstinence ayant pour but dêtre sobre le jour dit on sait jamais : des fois quil aurait pu servir à quelque chose
- la Cyann pleurait sa mère. Le petit monstre à lintérieur delle devait vouloir se barrer en emportant sa peau, cétait pas possible autrement. Pliée ne deux sur le lit, elle broya la main de Sabifax avait que celui ci ne disparaisse sdabns doute trop cintent de séchapper à la poigne de la parturiente pour quérir laide de Rosana à qui Cyann avait demandé de laccoucher. Enfin, si Sabifax ne lui disait pas de suite quils étaient toujours mariés car dans le cas contraire, Cyann ne pouvait prédire la réaction de son amie qui se trouvait aussi être
la femme de son amant. La poétesse serra les dents. Une petite voix dans sa tête, Oma
.
Ahr so nous y foilàeuuhh, te voilà dans deuu beaux draps Catherine Anneuuuu, tu as vendu ton âmeuu pour un hommeeuu et tu finiras au bûcher et tout ce que tu sauras dire cest
Par amour Par amour
Cest tout ce que tu sais direuuuu
Par amour Par amour
Pliée en deux sous le coup dune contraction violente qui lui labourait les entrailles, la blonde sentit perler à son front quelques gouttes de sueurs, elle jura entre ses dents dans un bref moment de répit.
Boucle là tes morte alors fous moi- la - paix : jaccouche !
Puis, respirant enfin correctement, la troubadour se détendit quelque peu sur sa couche et joua de sa douce voix
Sabifaxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx quest ce que vous faictes ?
Cest pour aujourdhui ou pour demain ?
Elle grommela quelque chose dans le genre ah ça pour planter la tit graine y'en a des volontaires mais pour le reste .. ça se défile ppfff et caressa son ventre et dit de sa voix claire et douce
Bon lasticot là, on passe un pacte toi et moi, tu es sympa tu y va molo et moi ben moi
je te ferai plein de tit frères et surs mais pour ça fait être gentil avec sa maman hein
La troubadour sourit puis elle mit la main à son corsage et senvoya une tit lampée de sa cuvée spécial toujours lovée au creux de ses seins, la miradurale se dit elle puis, elle se mit à chantonner doucement. Car comme toute chanteuse, la chant dégageait son corps, la détendait et lui permettait une respiration fluide, régulière et ample. Ce qui en loccurrence semblait tout à fait adapté. Bon, cela ne lempêcha pas de se tortiller à nouveau en proie à une contraction plus terrible encore que la précédente. Elle était tellement habitée de douleur quelle nentendit pas la porte de la chambre souvrir à la volée.
_________________
Rosana45
Quelques instants plus tôt.....
Arrivée devant la taverne arbre de Cyann, Rosana se demandait encore pourquoi elle se trouvait là...... Oui , elle Rosa celle qui avait souffert et qui ne voulait rien avoir a faire ou a entendre de son " ex ex-époux" et de sa troubadoure de compagne , et bien elle avait répondu présente quand on vint la chercher pour une urgence . Ce n est pas que Rosa était médecin , ni même infirmiere, Rosa avait aidé de nombreuses amies et même sa soeur dans les moments difficiles de l accouchement. Là c'était le tour de son ex rivale de mettre le fruits de l'amour au grand jour .
Rosana grimpa à la hate, tenant son panier a bout le bras et sentant qu il fallait qu elle se dépeche. El se devait d être efficace et insensible à sa rancune et frustration de la situation.
Les personnes qu'elle croisait, étaient épouvantées . On entendait des cris des bruits de vaiselles ou d objets contre les portes . Rosana se demandant qu elle furies pourrait faire autant de bruit pour la mise au monde d un enfant . Cyann devait souffrir donc Rosana se dépecha de donenr des ordres sur les marmites d eau bouilli , les linges propres et tout le necessaire a la venu au monde d un petit être innocent .
Au bout de quelques minutes les cris redoubllèrent et des bribe de conversation s 'échappaient , et venaient se cogner dans les oreilles de Rosa . Cela la choqua , mais se dit que le moment était mal choisi pour se meler a la discution. Un cri plus fort sonna comme un signal d allarme dans la tete de Rosa et en une seconde se trouva a l entré de la chambre , porte ouverte . Elle s entendit dire
Bon maintenant , on se calme !!! et voyant le désordre qui régnait dans la pièce elle donna ses ordres pour ranger et nettoyer tout cela .
Sabifax installe bien Cyann sur le lit change son drap et soit présent!!!
Et prennant une voix plus douce Cyann respire profondement calme toi Maintenant nous avons a travailler toutes les deux et tu vas me montrer si tu es aussi talentueuse dans les lois que tu vas l etre dans la naissance de ton enfant . Rosana accompagna ses dires par un sourire rassurant ........
_________________
Sabifax
C'est un Sabifax au visage anxieux sous un masque tout sourire qui venait de lacher la main d'une Cyann prise dans les douleurs pire qu'une collique qui vous tord les boyaux le lendemain d'une soirée trop généreusement arrosée.
Ben oui... un masque de sourire car quand la troubaba vous agrippe les doigts pour soulager ses contractions vous serrez les dents et vous relevez légèrement le coin des lèvres pour lui présenter.... un gros sourire du genre compatissant mais qui se demande si elle n'en fait pas un peu trop. A moins qu'elle ne cherche pas à vous faire payer cher les hurlements qui agitent son corps. Ils ont partagé ensemble le plaisir qui avait donné à la blonde un ventre tout rond, tout rond et elle semblait aussi vouloir partager avec lui le supplice déchirant qui sortait de son ventre et se prolongeait jusqu'à ses ongles plantées dans la chair du jeune homme..... Sabifax était l'homme le plus heureux des royaumes.
Est ce que tout ces instants ou l'ivresse avait attisé leurs sens ne valaient-ils pas les quelques regards 'C'est toi qui m'a fait ça!?' qu'elle lui adressait entre deux contractions? Sans doute.... L'avenir le leur dirait.
Lorsqu'il s'agit d'un accouchement, on parle parfois de 'délivrance'. Cyann et l'expression de son visage ne laissait planer aucun doute sur la justesse du terme.... Ces quelques instants de plaisir contre quelques heures de souffrance malmenant le corps de la jeune femme et qui sans doute en laisserait des traces. Justement...en parlant de traces, Sabifax avait retiré sa main des griffes de sa bien aimée et, regardant les marques rouges qu'elle y avait laissé. Ça parait pas.... mais toute une poigne, ce bout de femme...
Enfin bon... Il se dit que lui aussi il pouvait bien souffrir un peu pour aider à repeupler le duché. Et puis... avec la troubadour qui voulait 5 enfants, il n' était pas au bout ni de ses peines, ni de ses tourments .... et de ses plaisirs. Mais là... à voir la tête de la blonde et les traits un peu crispé dessinés sur son visage, elle se semblait pas d'humeur à vouloir discuter sur les plaisirs charnels de la conception ni sur les douces joies de l'enfantement.
Il se levait à peine pour chercher Rosa... que la porte s'ouvrit et qu'elle apparut à travers le cadre de porte. La situation lui semblait tellement incongrue: Son épouse venait aider à l'accouchement de sa maitresse...
Surtout qu'il venait d'être condamné par l'église d'aristote à rester marier avec Rosa jusqu'à la fin de ses jours. Terriblement affreux.... Ben oui quoi... vous pensez avoir une 'ex' puis au final vous vous retrouver obliger de garder votre femme et en plus devoir annoncer la nouvelle à votre maitresse sur le point d'expulser votre progéniture. Charmant scénario... qui était devenu réalité.
Et alors qu'il avait devant lui son épouse jouant la sage femme pour sa maitresse. Une question lui tarabustait quand même l'esprit. L'EA le condamnait-il aussi à devoir vivre sous le même toit que Rosa et devoir se soumettre au devoir conjugal ? Mais le lieu ni l'instant ne semblait propice à se poser telle question. Quand il aurait quelques minutes, il écrirait à Uriel pour s'informer et savoir comment l'EA voyait la chose. Génial de condamner à rester marié mais c'est pas le pape qui se retrouve ensuite aux prises avec deux femmes comme ces deux là. A quoi on-ils pensé à Rome en refusant la dissolution du mariage ?
A bien y penser... peut-être qu'il pourrait maintenant reprocher à Rosa d'avoir abandonné la chaumière familial. Après tout... n'était elle pas partie à Saint-Dié alors qu'il gardait la maison de Vaudémont. Bon... certes il avait Cyann qui y logeait aussi, mais il pourrait toujours dire qu'il hébergeait simplement la mairesse en échange de quelques heures de ménage.... Mouais... En y réfléchissant pas sur que cette histoire soit très crédible et que Cyann trouve que l'idée soit bonne.
Sabifax installe bien Cyann sur le lit change son drap et soit présent!!!
Voila... que ca commençait fort! Sabifax fait ci... Sabifax fait ça...
Il grommela entre ses dents quelque chose d'incompréhensible avant de s'exprimer à voix haute.
Euh... tu préfères pas que je m'occupe de ma mai...resse ???
Je la connais Cyann... quand elle veut quelque chose, c'est tut' suite! Si quelque chose vient à manquer... je ne réponds plus de rien.
Il jeta un oeil vers la troubadour... qui ne dit rien... non pas qu'elle n'ait rien à dire mais elle était en train de planter ses doigts dans les draps pendant que son visage extériorisait la lutte qui se déroulait en son ventre. 'cinq' se répéta le jeune homme... 'Elle en veut cinq...'. Mais Ça.... c'était avant le premier.
Apercevant Manon et Blanche qui arrivait en trottinant et passait l'embrasure de la porte, il sourit largement.
Ah! Vous arrivez à point! Le fruit est mur et prêt à tomber de l'arbre...
Évidemment, il ne parlait pas vraiment de tomber de l'arbre....
Il se rapprocha de la troubadour et dans un geste amoureux ou pour que les draps soient épargnés, il prit la main de Cyann qui semblait un peu crispé, dans la sienne et serra..... les dents. Le jeune homme épris de la blonde était prêt à supporter les douleurs de l'enfantement....
Je vous aime ma mie... Je suis là.
Tout ira bien.... vous souhaitez que je prépare notre miradurale ???
Cyann
Je vous aime ma mie... Je suis là.
Tout ira bien.... vous souhaitez que je prépare notre miradurale ???
Les paroles du jeune homme sont comme une caresse de fourrure au creux de son être, un souffle doux et soyeux dans des endroits qu'elle ignorait exister avant l'arrivée de Sabifax dans sa vie. Elle vibre à l'unisson, réplique de bonheur à chaque infime mouvement qui les agitent. Elle en oublie le lieu, le jour, tout disparait ....dans sa tète, sous la masse de mèches blondes, elle ne voit que son visage, ses traits fins, sa bouche pleine - nan il est pas en train de manger !-, ses deux topazes d'un brun chaud, ses cheveux couleur fauve et le coeur de la blonde sourit.
Prise entre lappréhension de la future vague de douleur qui viendrait lassaillir de rechef telle une main de géant en colère lempoignant par la taille et la pressant à lui en couper le souffle, et lexcitation de rencontrer enfin ce petit être tapis au fond de son ventre les doigts de pieds en éventail et venant déjà se lover au creux de la paume paternelle à son appel, la troubadour joue de la voix mais ce nest pas pour chanter cette fois. Alors quelle avait un instant de répits, quelques secondes entre deux contractions puissante, Sabifax porta à ses lèvres la miradurale. Avant même quelle eut fini de boire, elle planta de nouveau ses doigts avec vigueur dans lavant bras du jeune homme qui failli en lâcher loutre tant cela fut rapide et violent, la dernière contraction était encore toute proche
Nul doute que le moment tant attendu arrivait._________________
--Blanche_poudevigne
Blanche portait du linge propre que lui avait demandé Rosana en vue de laccouchement. La vieille cuisinière était bien heureuse quil y ait une sage femme car même si elle avait déjà assisté des accouchements et vécu les quatre siens, elle préférait largement ses fourneaux : au moins quand on crame le porcelet, ça râle sec mais personne na envie de vous tuer sur place. Plongée dans ses pensées, la vieille cuisinière poussa l porte de la chambre de la parturiente.. Elle fit dentrée saisit par le faut que sur le bord du lit assis sur une fesse, était assis Sabifax. Son sang ne fit quun tour, elle déposa la pile de linge sur la table de bois brute et sapprocha dun pas vif qui démentait ses cheveux dun blanc crayeux pour sécrier
Menfin msieur Sabifax a rien à faire la ddans ! pensio ! ça porte malheur si lpere reste là, vous lsavio ben ! Palsembleu ,les sires cest dehors !
Se disant la vieille attrape le bras du Sabifax qui la regarde et dont les yeux luisent soudain dun espoir de libération, elle le tire ave toute vigueur de son petit corps nouveaux et sec comme une terre de cocagne après deux mois de canicule
Allez ouste ! Du balai !
Les fesses du jeune homme décollent du lit mais voilà les longs doigts blancs tachés dencre la blonde troubadour sont plantés dans son bras et en semblent pas vouloir sen détacher pour le moment. Dautant que Cyann est en proie à de terribles contractions, son visage grimlace de douleur et des gouttes de sueusr ruiselles le long de ses tempes
. si faict que nul noserait aller lui demander si par hasard elle songerait à libérer le bras de son bien aimé de cette pression constante qui lui laisser probablement quelques hématomes
Toutefois personne nest pas Blanche
Mamm Cyann voyons voulez pas que lenfant ait des pieds crochus ventrebleu !? ou pis quil soit roux !?
La vieille sent le regard de Rosana se poser sur elle et se dit quelle ptet gaffer là ..
ou pis encore ! allez ma petite lâchez le
et pis les hommes avio
ceto fragile un rien de sang et hop il tourne de lil
et aprs faudar le raniler et il va tout boire la mirab
Cest là que la Poudevigne remarque loutre dans lautre main de Sabifax et sen saisit
Menfin mais dites donc ceto que vous buvez déjà ? Faudrait ptet attendre la naissance du petio pour feter ça nan !??
Le regard bleu glacier de la cuisinière fait un aller retour de Cyann à Sabifax se demandant si des fois ces deux là
elle porte la gourde à son nez
D
e la mirabelle ! Dites moi au moins quceto que ya quvous qui en buvez
Devant le visage un brin honteux du CAMé, la vieille lève les yeux eu ciel enfin.. au plafond de la chaumine en l'occurrence. Blanche soupire en jetant un repart dépité à Rosana et file vers la sortie
Tout à coup, la voix chantante de Cyann retentit la cuisineire regarde la jeune femme , entre deux poussées celle ci a planté son regard océan dans ses prunelles, et si la jeune femme a l'air épuisée son regard lui est lumineux par contre sa voix parait lasse malgré la détermination qui pointe son nez à travers le paroles
z'allez pas nous faire la rabat joie blanche ! allez goutez y !
la vielle renifle.
Allez .. blanche !
La cuisinière boit deux lampées de miradurale et tousse : elle ne boit jamais. al troiba se met à chanter faiblement
Elle est des notttres ... Elle a but son verre comme les au...
La jeune femme se tord à nouveau de douleur puis émet un cri toute n poussant pour expulser de ses entrailles le Gourmand qui par l'odeur alléché sans doute n'a plus qu'une idée en tète découvrir le vaste monde. il a pris en option "visite gastronomique" vous vous en doutez !
Bien hips si vous avio b'soin quec chose sonnez moi j'étio en cuisine hips
Lorsqu'elle quitte la pièce, elle jette un dernier regard sur Sabifax qui a repris on poste sur le rebord du lit et tient la main enfin, se fait broyé l'avant bras, pour soutenir sa compagne dans les douleurs de l'accouchement, le tout en l'arrosant de mirabelle de temps à autre. Nul doute que le petit sera un camé de naissance.
--Manon_de_beaulieu
La vielle Manon avait assisté à toute la scène de ménage, Zahra sa fillette, lui avait demandé de la suivre jusqu'ici pour tenir à une promesse amicale, de ménager la blonde plantureuse, là voila la troubadour qui est en plein travail , va pour l'aider dans sa délivrance, la vielle , en avait eu de l'expérience en tant que sage femme illustre en Anjou et dans d'autres comté et duché, bien connu des maisons closes et aussi de certaines maisons de nobles, spécial mise au monde de bâtards de nobles, avec un tact qu'elle seule avait, elle savait motiver les jeunes femmes pour expulser les marmots de leur antre, elle était cruelle, Manon n'avait jamais porté d'enfant, c'était une vielle mais alors très vielle fille, sans doute ne connaissait-elle même ce qu'était le plaisir charnel, ou la luxure, pourtant, voici ce qu'elle était capable de sortir au moment le moins attendu, mais d'abord elle lorgne du regard sa comparse Blanche, comme si elle la connaissait de puis des lustres, tout comme elle , la vielle voulait chasser le fauteur de trouble, l'amoureux le père du vice, celui qui avait osé mettre la blondasse dans un tel état!
La vielle était du genre pas très commode, mais quelque peu réservé quant à la prise de parole direct avec le jeune homme, elle se contente de faire un clin d'il pour approuver les paroles de la Blanche.
Menfin msieur Sabifax a rien à faire la ddans ! pensio ! ça porte malheur si lpere reste là, vous lsavio ben ! Palsembleu ,les sires cest dehors !
Elle regarde la jeune brunette qui les avait rejoins comprenant peu à peu que celle-ci était l'épouse du jeune homme, la fameuse Rosana, dont la Zahra avait plusieurs fois causé , la tribun du village dadoption de langevine, elle plonge son regard gris (vieillesse quand tu nous tiens !) sur le père, puis sapproche légèrement de Cyann, victime dune autre contraction, la vielle Manon ne connaissait pas cette douleur, doù son manque de solidarité, mais pour sêtre fait mordre la main et broyée celle ci plusieurs fois par une liste nombreuse de femmes en mode {délivrance} celle-ci, sait comment réagir, pas dinstinct maternel, mais alors un instinct de sage femme qui pourrait en faire trembler plus dune.
Bon, ma mie Blanche, jpense bien, que le jeunot ne veut pas quitter la pièce, bizarrement ceci ne dérange en rien dame Rosana, donc si tel est le plaisir de ce sire, que de se faire lamentablement broyée la main par cette jeune femme enivrée et au bord de la délivrance, nous allons le satisfaire ce désir !
Msire, zêtes en mauvais point, vu la possible raclée que vous avez subi de la jeune amie de ma Zahra, la rouquine Nadaelle, apprêter vous, à en recevoir une autre de votre blonde troubadour !
Ceci dit en une traite, Manon retire sa vielle cape noir, on découvre que la vielle était préparé à loffice mode boucher on, elle était habillée dun long tablier blanc, où elle avait brodé plus tôt dans la semaine « Service spéciale BLONDASSE, faut la ménager et la délivrer ! » cétait en fait un post-it pour Zahra, qui au cours de cette semaine spéciale et rebondissant en évènement risquait doublier sa promesse à tout moment.
On peut se demander , mais où était passé la Zahra qui se trouvait encore là il quelques heures, elle sétait fait la malle , en murmurant un « je dois y aller ma Manon, Sabifax lest venu, ma promesse a été tenue, aide les
. Moi, je ne veux pas me faire broyer la main , je taime ma Manon, ne vois pas en ce geste une quelconque lâcheté de ma part, une femme de mon rang, ne peut pas se laisser abîmer les mains par une blondasse ivre, vois-tu ! ».
Léger soupire de la vielle qui songe à sa fougasse , la fougueuse et alcoolique, sa fierté dans ce bas monde, sa famille
.pis regard qui se repose sur cette petite famille là, pupilles qui brillent en réalisant, que le père est sur le point dêtre ivre du genre « gné papotib », et la mère, laissez tomber, elle était dans un état au bord du coma éthylique, seul ses contractions devaient peut-être lempêcher de sombrer dans un sommeil profond
Bon, la vielle pas possible quelle reste planter là sans rien foutre, elle donne un coup sur lépaule de la Rosana qui allait faire office de guide pour la délivrance, encore un coup dil à la Blanche
Bon, on va laider un peu, cte dame, vu comment cest parti on y est encore pour le restant de la soirée .
Elle se tient les hanches, fronce les sourcils, tout en plongeant son regard gris dans le regard cyan de Cyann, qui en bave, qui en sue là de sa situation.
Alors , ma tite dame, on a la flemme de pousser, on refuse de se laisser aller ?
Alors ma dame « je pousse ma petite gueulante en taverne », on est coupé de souffle là, on joue moins la dame chaude, on a mal, là !
Bon, jsais pas trop , mdame Blanche, jai pas toute ma soirée, et jai fait une promesse à ma Zahra ! Jvais aider à sa délivrance la blondasse qui a insinué que jétais une pétasse il y a quelques heures plus tôt !
Elle sapproche de plus près de la Cyann ; pis alors là, vous devinerez jamais ce qui se passa, elle se retourne vers Sabifax ainsi que Rosana , pis Blanche.
Allez zou ; mdame la blondasse , on va lâcher les braies, et la houppelande, il fait chaud et ça va chauffer davantage !
Pis dans un rythme synchro Blanche, ma mie , Rosana ! toutes en canon, chantez avec moi cte chanson :
BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied et que tu le levais ça faisait pas mal tu trouvais ça bon! bah là vas y pousse pousse petite furies ! si tu crois que faire sortir c'est aussi facile que faire entrer ! hein petite naïve , ça t'apprendra à jouer au docteur avec le camé ici présent, vas-y broie broie sa main, mais POUSSE POUSSE ENCORE !
Respire et expire, laisse toi allez la troubadour !
!"
Voilà cétait la méthode sage ou pas sage de la vielle Manon.
Cyann
BAH POUSSE POUSSE , hein quand tu prenais ton pied
et que tu le levais, ça faisait pas mal, tu trouvais ça bon!
Un sourire framboise éclaire le visage de la blonde
Stupeur et tremblement arrondissent son ventre
Surprise par une onde nouvelle, elle crie à la ronde
Bah là vas y pousse, pousse petite furie !
Si tu crois que faire sortir, c'est aussi facile que faire entrer !
En sa matrice frémissent les prémisses dune vie
La chaire tendre qui tapisse lintimité de son antre
Souvre comme la fleur à la rosée devant Lui
Hein petite naïve , ça t'apprendra à jouer au docteur avec le camé ici présent,
vas-y broie broie sa main, mais POUSSE POUSSE ENCORE !
Elle sourit encore. Là, tout proche, son bien-aimant ,
lui ressemble, sassemble, il rêve-veille la vie
lui abandonnant sa main pour taire ses cris
Commence la longue transe sans danse transcendance de la descendance
Quel rôle joue ici l'inadvertance ? un moment d'errance ?
C'est fou quand on y pense !
le travail ...
Elle respire,
se détend,
contracte,
se repose
Des vagues tantôt douces,
tantôt violentes
lassaillent si tendrement
quelle les attend, les espère.
Ses yeux luisent,
tout juste lavés dune fine
rosée de larmes,
celles quon laisse couler parce
quelles sont bonnes et dignes,
gouttelettes pures appelant la vie.
Son travail la broie doucement.
Fière,
Femme debout,
Grande et fragile,
Elle savoure du plus profond de son ventre
les mouvements pour nous imperceptibles
de lenfant qui savance.
Ses hanches se balancent
Son bassin vibre
souvre
soffre à la vie
comme le nénuphar à la clarté de laube
Sa respiration saccélère,
Une émotion nouvelle,
sensation de plénitude
qui écarte les cuisses
Fécondité réalisée,
Graine de curieux annoncée !
Oeuf minime couvé durant
neuf longs mois
si courts
La vie
La vraie vie
Un cri guttural et
on ne sait trop qui,
de la mère ou de lenfant,
décide de tout rompre
La cruche sest fracassée !
Un liquide douçâtre, chaud,
à odeur de sperme frais
sécoule entre ses jambes de
femme pleine.
Sensuit un orgasme brutal :
les contractions prennent le pas de course,
Elle ne respire plus
elle halète animal, animal, animal ....
De respect tous baissent les yeux
Ces instants déternité, où seul linstinct
a droit de cité,
unissent nos entrailles.
Sur son bien aimé
sur sa sage-femme
le liquide amniotique a coulé aussi,
Existe-t-il plus sainte eau pour asperger
les aimés?
La tête glisse, les gestes se bousculent
avec lenteur
orchestrés de mains
de femmes fertiles.
Elle halète, et geint,
doux rappel dune intimité,
dun coït cosmique où deux êtres
se sont étreints à jamais.
Femme féconde,
bonne comme lhumus ;
en elle gonfle
germe
éclate la semence
Tête baissée,
recroquevillé sur lui-même,
lenfant chemine dans le labyrinthe
vaginal.
Son coeur bat,
il a hâte.
Autour delle, les yeux la fixent,
les mains se font tendres,
on attend lenfant.
Doux silence,
Respect de ces lieux sacrés,
On sagenouille au pied du lit
pour laccueillir.
Crâne gluant,
Épaules tendres et velues
Un cri
Il se laisse glisser hors delle
Dans un mouvement circulaire
et complet,
On le dépose sur le ventre chaud,
creusé,
Berceau magnifique
que seule la femme sait préparer.
Un instant on veut hurler cette
mise bas
Mais lénergie vitale se transforme
en chuchotements
en caresses
en un sanglot aussi délicat que plumage
dhirondelles.
Les ventres tressaillent
Des mains se joignent
Des bouches se cherchent
Alors que lenfant expérimente sa première tétée
La troubadour, femme consacrée, se détend, rejette sa tête
en arrière dans un geste jouissant.
Lallaitement est bon.
Et se poursuit la farandole de la naissance,
la danse de la vie.
Quils chantent donc ces ciels auxquels
on a cru!
C'est l'instant magique, l'Eternelle seconde...
Il y a la douleur, l'inévitable peur,
Mais aussi cet inégalable espoir
Quand à l'effort la femme gronde.
Tout s'arrête... minutes intemporelles,
l'Emotion submerge tout ce qui est en elle,
A sa souffrance belle et violente
s'oppose cette volonté puissante!
Le monde se disloque, le monde éclate!
Elle Le sent descendre, inoubliable Choc !
Et puis c'est le cri , puis l'abandon
Aux sentiments poignants, aux sentiments profonds...
Après les larmes du bonheur,
Elle l'étreint, le serre sur son coeur.
Chaud , doux, magnifique et fragile
l'enfant s'agite ,l'enfant gesticule,
Petit être tout recroquevillé
Cherche le sein, l'appel nourricier
Instinct de vie géant, extraordinaire,
Il s'accroche contre la chaire mère.
Nourri d'amour laitance maternelle,
Il la reconnaît déjà, se blotti contre elle...
Magnificence de toute une vie;
L'Enfant est né, l'enfant sourit !
Elle sourit à son bien aimant,
éperdue, bras tendu mains jointes
toujours ... doigts entremêlés
Il est là les yeux brillants
_________________
Sabifax
La vieille servante transformée en assistante sage femme, Blanche avait essayé de le chasser... Essayer seulement, car alors qu'elle lui avait pris le bras pour le trainer vers la porte. La troubadour, elle n'avait pas lâché le morceau auquel elle s'agrippait. Au contraire... c'était comme essayer d'enlever un bon gros à un chien. Décidément, elle y tenait à sa main. Mais ca n'avait plus d'importance. A se faire martyriser le bras, il vient un stade ou on ne ressent même plus la douleur. Surtout quand elle est continuelle et intense, montant crescendo puis s'enfonçant dans la chair du jeune homme. Une véritable symphonie ponctuer de coups de cymbales.
N'allez pas croire que la vie du CAMé avec la troubaba n'est faite que de tortures et de supplices ou qu'il s'habitue si facilement à cette main enserrés autour de son bras. Meuh nooooon! Il en a bien profité! Elle a tout compris la Manon.
Mais son regard s'était porté vers le visage de la troubadour, ses petites gouttes perlant autour de la franche de sa blondeur, ses yeux bleus qui lancent soudain un éclair puis se ferment lentement alors que sa respiration laisse sa poitrine se rabaisser. Lui, il a oublié sa main... enfin Elle est là, mêlée à la sienne...aucune chance qu'elles se quittent. Mais son attention est complètement absorbée, happée par le faciès de son amante. Yé pas non plus habitué à le voir changer ainsi. Là ca n'est qu'un visage déformé d'une grimace révulsante, à faire le faire blêmir d'un sentiment de culpabilité
' Après ça... pas sur qu'elle soit presser de vouloir recommencer les petits calins sous la couette' Mouais ben... l'été... pas besoin de couette...
Il regarde la Manon puis il essaye de se justifier...
C'est pô ma faute.... Je recommencerai pas.
Rooo... l'excuse bidon! Mais la Manon, elle a pas l'air si nunuche que ça, Elle en a vu d'autres. Elle le croira pas. Dire que c'est pas sa faute... Comme si il croyait que les bébé ca pousse dans les courges ou que c'est porté par les cigognes qui vous déposent ça la nuit, sur le seuil de la porte. Le matin, vous sortez puis oh surprise: Il est là... Il ne reste plus qu'à aller brancher le poupon sur une tétine maternelle qui l'attend impatiemment. Na...na...na... C'est pas comme ça. Puis ce bébé, il provient directement de sa barrique de mirabelle 'Grand cru lorrain.'
Son regard se pose sur le visage de la poétesse. Tiens... elle lui adresse un sourire à faire bondir le cur du jeune homme. Il respire avec elle, au rythme de ses soupirs et des rêves qu'il lit dans ses yeux. La troubaba souffre de bonheur. Il lui sourit, se retient de se mordre les lèvres devant les douleur et difficulté de l'expulsion qui s'en vient... Reflets, à la fois affres et bonheur d'une relation amoureuse illicite.
Il est sorti, elle l'a laissé s'échaper. Le paradoxe du bébé qui vient au monde.. Il quitte le ventre de sa mère, simplement retenu par ce simple cordon, il lâche son premier cri ' Je pars! C'est fini. Je ne t'aime plus!' et puis tout aussitôt il réclame sa mère, il l'étreint, se blottit dans la chaleur retrouvée de ses bras, il tend ses lèvres vers elle, vers son... cur. Un bébé affamé, gourmand...comme son père.
Il regarde le visage aux traits fatigué, presque émacié - c'est pour dire!!! - de la blonde, un sourire radieux accroché à ses lèvres. De ses sourires qui ravissent le jeune homme. Il serre à son tour la main moite de la femme qu'il aime, un signe d'amour et de confiance. Puis il pose sa main juste là, sur son front et, avec la tendresse de l'amant, remonte sa main le long de la frange blonde.
--Manon_de_beaulieu
La vielle Manon qui s'était mise en mode "boucher" et chauffeuse de salle, car mine de rien son "vas-y pousse pousse"ça aide Cyann à maintenir un certains rythme pour "expulser" le nouveau né de ses entrailles, regard qui se pose sur Rosana, l'épouse de Sabifax qui vraisemblablement à son arrivée avait l'air de tenir la situation en main, mais qui quand celle-ci est devenu sérieuse , c'est-à-dire, que quand la maîtresse de son époux se mit à hurler, et évidemment à pousser, pis que les braies et houppelande avaient été largués à la va vite, après les ordres de la Manon, il ne restait plus que la Blanche pour aider la future mère, et le père qui servait un peu de souffre douleur, la main toujours dans celle de la blonde plantureuse.
Manon la brave dame, poursuivait son encouragement, tout était fin près l'eau chaude, par contre léger petit souci quant à l'instrument qui allait servir à séparer pour de bon, la mère de son enfant qui n'allait pas tarder à venir.
La vielle nourrice habituée aux naissances , se laisse guider par ses souvenirs, tantôt sévère avec ses encouragement, tantôt douce comme une mère, qui calmerait une fillette, qui était aujourd'hui Cyann.
Allez, on y est ....ah bien voila, à part faire des galipettes, on est capable de mettre au monde un enfant, m'dame la Troubadour, vous voyez que vous êtes courageuse!
V'la que la tête sort enfin, Cyann était une veinarde, elle n'avait connu aucune difficulté, la Manon en restait bouche bée.
Puis, le cri final, le premier celui qui annonçait que le nourrisson faisait son entrée dans le monde, sa naissance, les mains de la vielle , image même du travail de sage femme, ensanglantée
Tout se faisait en silence, à la suite, bref coup de couteau aiguisé, qui aurait pu inquiété grand nombre de personne, mais la main de la vielle était habile, plusieurs fois qu'elle avait à faire ce geste, regard rempli de fierté.
Sourire sadique, amusée à l'attention des parents.
Bon dieu! me semblait que c'était bel et bien un garçon à la base, j'crois bien que m'suis trompée de côté!
En plus de son cris issu du premier coup d'air frais de notre bonne terre qui a déchiré ses pauvres poumons, me semble bien que là le petiot cri pour une toute autre raison, me semble que ce que j'aurai voulu faire au père je l'ai fait au pauvre fiston!
Elle s'était dépêchée de tendre le nourrisson à la mère affaiblie, mais si courageuse, la vielle prenait plaisir à faire peur aux jeunes parents là..
Elle rit de bon coeur avant de finir :
C'te montée d'adrénaline, m'a donné un coup de chaud, mais je puis vous assurer, que je ne me suis jamais trompée , ce n'est pas aujourd'hui que je le ferais, je vous félicite, c'est une magnifique petite fille!
Elle regarde le couple heureux... puis se penche vers la Blanche :
Je vous laisse faire la suite, y 'a du nettoyage à faire, moi , j'm'en vais me laver les menottes, pis rejoindre la Zahra, pour lui annoncer , que ma promesse a été tenue, que son ami a eu une jolie petite fille!....pis 'surveillez les deux là, qu'il la laisse tranquille au moins un mois, la jeune mère.... vu comment ils se regardent, j'sens que dans 10 mois on sera encore là...à "faire pousse pousse"....
Elle se met à rire encore.
Sabifax
[quelques jours plus tot, le 31 aout 1458 exactement, jour de la démission du CAC Tophe]
( 2 versions. C'est comme un jeu... ah oui de toute façon c'est un Jeu! Vous choisissez la votre. ^^)
Version mauvaises langues:
Enfin il avait réussi! Il était devenu CAClife à la place du CAClife! Après avoir usé de mouts subterfuges et maintes magouilles, après avoir élaboré dans les bas fonds sordides de son esprit plusieurs plans pervers, Sabifax - dorénavant il serait surnommé le 'machiavélique' était arrivé à ses fins. Aussi sournois que le serpent qui avait trompé Eve, la femme nue du jardin d'Eden, sauf que là c'était les duchesses que sa langue perfide avait réussi à bluffer.
Il n'avait pas lésiné sur les moyens.... campagne de salissages publiques, petits potins dans le dos et même quelques gouttes de potions diarrhéique versés dans les réserves de mirabelle du précédents CAC... Prenant le risque de provoquer aussi quelques troubles intestinaux à ceux et celles qui en avaient but. Mais comme le gourmand dit toujours 'peu importe les moyens... ce qui compte est de parvenir au bout de sa faim!'
MOUAHAHAHAHAHAHHAHA.... quand la duchesse lui avait appris la nouvelle, il avait posé sa main sur son bras et pris une mine fort dépité. Mais... il avait eu chaud, son cinéma aurait put échouer. Car malgré ses talents d'acteur, il n'avait pas réussi à faire couler la moindre larme de son oeil. Enfin.... bon.... Il n'était pas si mauvais: Elle l'avait crut très peiné par le départ imminent de Tophe. Ensuite.... il avait emprunté le petit escalier et était allé se réfugier dans le sombre sous-sol du castel pour pouvoir laisser éclater sa joie dans un grand éclat de rire triomphateur. Les murs du bas fond en résonnent encore. Ça y est, Le coq vainqueur était désigné et les mairesses poules n'auraient plus qu'à se mettre au pas. Il trônait maintenant en maitre sur l'inventaire du fumier ducal et récompense suprême, il a même les clefs de la cave du castel pour lui tout seul.
Et pour savoir comment il y était parvenu.... il suffisait de tendre l'oreille et d'écouter les petits ragots qui circulaient autant dans les hautes sphères de la noblesse que dans les bas fonds des tavernes.
Citation:
Un spinalien
Quoi ? Qu'ouïs-je ? Qu'entends-je ? Non ! Je ne veux pas le croire ! La duchesse ? Influencée, manipulée, en pamoison devant l'connétable ! Rhoo non. Avant c'type, y avait qu'Uriel ! Comment qu'elle a bien pu s'laisser faire ?
Une spinalienne
Certains parlent de lavage de cerveau... D'autre disent qu'il l'aurait séduite avant de la faire succomber.... Figurez-vous que j'ai même entendu qu'ils étaient amants ?
Le Spinalien
Amants vous dites ! Fichtre ! Je vais d'surprise en surprise !
La spinalienne
Mais parfaitement ! C'est comme j'vous le dis ! Imaginez qu'une telle femme, dotée d'expérience, plusieurs fois maire et conseillère ducale, duduche pour la seconde fois, n'a pas pu se laisser monter l'bourrichon sans une histoire de fesses ! Non non moi j'vous l'dis, ce Sabifax, c'est un démon ! Il causera not'perte !
Le spinalien
Rhoo faut pas non plus abuser ! C'est pas les histoires de fesses qui dirigent l'duché ! Et puis j'arrive pô à l'croire ! Suffit de voir l'regard de la duduche quand elle mate son homme ! Elle est amoureuse ça se voit ! Vous êtes médisante M'dame !
Finalement.... même les médisants étaient très contents. Ils pourraient claironner haut et forts qu'ils avaient eu raison.
__________________________________________________________________________________________
Version dite 'classique'
Quand Sybille lui avait parlé du départ de Tophe. Sabifax n'y crut pas vraiment. Était-ce encore une rumeur ? Il n'avait pas donné suite à la demande de la duchesse et il n'était pas du tout intéressé pour reprendre le poste.
Pourtant, la nouvelle fut confirmé. Le CAC ne pouvait plus assurer sa charge. Sabifax avait reparlé à Sybille puis la décision fut prise. Il ne serait plus le con -nétable de lorraine.
Ça tombait bien...il avait un peu de temps à occuper. En effet, il y a quelques jours, Cyann avait quitté l'arbre et était parti s'installer chez son frère. Lui, il avait préféré rester à l'auberge et ne pas aller là bas.
La troubaba avait chargé sur la charette quelques menues affaires pour elle, un peu plus pour la jeune Prune et elles étaient parties.
Il avait trouvé les nuits longues au début. A part les périodes de repos au monastère, il s'était habitué à sa présence à ses cotés au réveil depuis quelques mois. Mais surtout... ce qui l'avait le plus troublé était de ne plus entendre ce petit ronronnement vrombissant à son oreille qui l'assurait de la présence de la troubaba au milieu de la nuit puis soudain les cris de Prune qui tranchait d'un coup le noir de la chambre. Sa voix stidente faisait cesser le bourdonnement de la respiration cyannesque - Oui... c'est déjà bien vous me direz! - mais ils réveillaient aussi le jeune homme, qui savait alors que l'heure de l'allaitement - celui de Prune, pas celui du jeune homme! - venait de sonner. La jeune enfant ne se calmait qu'après avoir la bouche collée sur la tétine rose - Parfois aussi Sabifax ne se calme que lorsqu'il... oups... je m'égare... mais non! C'est pas ce que vous croyez! Lui il se calme en lui mettant une cruche entre les mains ou le goulot d'une bouteille à la bouche .Puis quand elle était rassasiée, ils pouvaient bénéficier de quelques heures de sommeil.
Ainsi s'étaient déroulaient la vie rêvée des tourtereaux et de leur fille Prune à l'arbre, jusqu'au jour ou la troubadour avait reçue cette lettre et pris le chemin du château de son frère.
L'arbre était devenu bien calme sans la maitresse des lieux et sa fille, les rires grelots ne résonnaient plus à travers les branches. Parfois le soir, il tendait l'oreille et le silence lui donnait l'impression que la vie avait quitté l'arbre. Peu habitué à une vie si calme, il se demandait même si la cascade n'avait pas cessé de couler. Elles lui manquaient.
Le soir venu, il se couchait seul dans le grand lit ne sentant autour de lui que les draps aussi froid que les nuits en cette fin d'été. Il s'endormait sans l'avoir dans ses bras, seulement bercé par l'espoir.
A son réveil, il ne verrait pas de sourire au milieu d'un visage ovales entouré d'un halo blond doré, pas de longues jambes sur lesquelles ses pieds s'étiraient jusqu'à s'entremeller l'un par dessus l'autre et.... - vous allez voir combien il est malheureux - ... pas la douce chaleur du pain frais sorti du four qui venait lui titiller ses narines. Ces douces effluves chaudes, prémices au plaisir des sens et qui annonçaient les plus agréables des déjeuners en compagnie de la blonde. Il restait éternellement gourmet, insatiable, affamé en attente d'un bon festin dont il se retrouvait privé. Elle lui manquait.
Ce soir là, le soleil était déjà couché depuis bien longtemps. Sabifax était donc tranquillement allongé dans un hamac suspendu entre deux branches et en profitait pour regarder les petits points brillants allumés dans le ciel. Il laissait son esprit vagabonder suivant les étoiles de la la voix lactée et...indéniablement pensait à Prune et à Cyann.
_________________
--Henry_potier
[ Résumé de lépisode précédent ben oui faut suivre !- ]
Tout a commencé à Chatenoy où Cyann et sa fille de 9 mois, Prune, résident le temps daccueillir Lysander, le neveu de Cyann & Sébastien de Belrupt. Alors que la famile réunie sapprêtait à accueillir ce neveu retrouvé après la mort de leur autre frère, la petite Prune tomba malade. Cyann avait envoyé quérir simultanément Uriel en tant que médicastre et ami de la famille et, le père de lenfant. Tandis que Blanche de Belrupt prenait en charge la première mission direction la cathédrale de Nancy, Henry Potier, sétait vu confié la seconde, aidé de Lysander, le neveu tout juste arrivé et déjà embarqué àa dos de mule vers un lieu inconnu de lui. Ainsi le jeune homme et le gamin de 10 ans chevauchaient ils une Quenotte de mauvais poil ben hiihi sont lourds les deux là
.- et se retrouvèrent ils bientôt face à un immense arbre auquel en levant le nez lon pouvait voir suspendu un enchevêtrement de passerelles et de plates-formes ou se dressaient des cabanes. Larbre à Cadabras ]
Une fois arrivé au pied de l'arbre géant, henry desecndit de Quenotte qui soupira de soulagement.
Lysander faisait des yeux rons ne comprenat sans doute aps bien pourquoi tout à coup Benry lui avaiy de stopper en plein bois. le garçon répondit a son regard interrogateur
Nous sommes arrivés Sire Lysander. L'auberge "L'arbre a cadabras".. eleets là haut
* le gamin montra du doigts les hautes branches*
j'vais chercher Sabifax.
Ce sur quoi il se précipita derrière un tronc et en ressortit avec une échelle de corde à laquelle il sagrippa prestement et grimpa tel un marin dans un cordage. Il atteignit ensuite une plate forme qui n'apparaissait pas facilement vu d'en bas melé&es dans tout ce feuillage étourdissant de couleurs toutes plus vives les unes que les autres. L'arbre à Cadabras avait revêtu son plus bel habit de saison. Tandis qu'un pan de ses feuilles étaient encore d'un vert tendre, l'autre moitié étalait des teintes virant du jeune d'or à un orange doré. Ce spectacle resplendissant ne fit aps pour autant oublié sa mission au chevalier de l'arbre et on entendit bientôt sosiu les frondaisons la voix de jeune Henry Potier appelant :
Sire Sabifax !?
Sire sabifax § ?
Etes vous là ?
Sabifax
Assis en avant de son bureau, Il regardait la naissance de l'automne par la fenêtre ouverte. Une petite brise agitait légèrement les plus petites des branches et commencer à effeuiller lentement les arbres. Au moins, il ne pleuvait pas. Par moment, il fermait les yeux. Rêvant d'entendre le son d'une harpe, aux cordes pincées par les doigts bleu puis la voix harmonieuse de la troubadour se mêler aux notes de l'instrument et s'élever en une mélopée. Telle une chanson antique, soumise à la poésie cyannesque, quand la musique pure et la beauté des mots s'allient ensemble et vous emporte dans un conte merveilleux ou un rêve bleu peuplée de fée.
Sire Sabifax !?
Sire sabifax ?
Etes vous là ?
Une voix tira Sabifax de sa rêverie. Henry!... Henry?
Il tend l'oreille. A t il rêvé ou a t-il bien entendu le jeune garçon est là ?
Des bruits de pas et les cris qui se répètent plus proche, confirment la présence du gamin dans les branches de l'arbre.
Si il n'y avait pas eu la petite intonation d'angoisse dans la voix, Sabifax se serait demandé quelle bêtise le garçon avait encore fait. Même si, depuis que la troubadour l'avait pris sous son aile, il s'était bigrement assagi - Je parle de Henry, pas de Sabifax - et, à en croire Cyann, il commençait même à savoir lire.
Le gamin avait aussi d'autres qualités que Sabifax avait appris à apprécier. Son habileté au lance pierre, alliée aux fourneaux de Blanche, avait de quoi ravir les estomacs gourmands quand un civet de lièvre passait de la marmite à l'assiette. Tout ça pour dire, que même si leur rencontre avait été un peu mouvementé et douloureuse, Sabifax s'était finalement attaché au jeune garçon, tout comme à Blanche. Blanche, c'était quand même différent. Surtout des situations cocasses, que ça soit l'épisode des crêpes avariées qui n'étaient pas vraiment avarié ou le bal des dame oiselles à Vaudémont, ou il s'était retrouvé à faire la cour à Blanche, déguisée en oie. Une petite méprise, mais il faut dire comme excuse que Blanche avait alors le même tour de taille que la troubadour.
Sire Sabifax !?
Sire sabifax ?
Etes vous là ?
Le petit trémolo qui fait trembler la voix d'Henry finit de confirmer inquiétude soudaine qui saisit le jeune homme et résonne comme un signal d'alarme dans sa tête. Chatenoy se situe à quelques lieux de l'arbre et Cyann n'aurait pas envoyé le gamin pour venir y chercher un pot de miel, ni même une bouteille de mirabelle. Laissant là ses parchemins, il se lève et sort rapidement à travers le couloir pour partir à la rencontre de Henry.
Henry!? C'est toi ?
Pardi qu'il sait que c'est lui! Mais que peut-il dire d'autres alors qu'il sent les questions et l'angoisse envahir son esprit. Quoi d'autre ?
Cyann ???
Cyann... Vous êtes la?
Il ouvre la porte de la salle à manger, cherchant déjà la blonde du regard du regard, mais ne trouve qu'une paire d'yeux qui le regarde fixement.
Henry, Que se passe-t-il ?
Un brin rassuré de voir que le gamin ne semble pas aussi catastrophé que Sabifax l'avait craint. D'une voix plus calme, il se dépêche d'ajouter la question qui lui brûle trop les lèvres.
Cyann est elle avec toi ?
--Henry_potier
Henry, Que se passe-t-il ?
Sabifax semble surgir du bureau. Une pense fugace traverse l'esprit du gamin. ben voyons va nous faire croire qu'il travaillait, tu parles ! ronflait su'l table ventrebleu ! Bon le jeune garçon préférait retenir le coté face de Sabifax, le nonchalant jovial tournée vers les boissons alcoolisées .. le coté pile en revanche il s'y intéressait fort peu, le coté bourreau de travail du conseiller connu dans tous le Royaume. Coté qui le rapprochait davantage de la blonde et plantureuse troubaba ce que Henry sobstinait à ignorer. Ne cherchez pas à comprendre : Freud n'a pas encore inventé le complexe d'oedipe
Cyann est elle avec toi ?
ben voyons j'la cache dans l'fond d'ma poche sire sabifax !
Henry Potier n'a rien perdu de sa morgue du temps où il était un coupe bourse et que d'un jet de son lance pierre il avait tout à la fois désarçonné et assommé Sabifax, c'est juste que d'habitude il cache mieux sa hargne vis à vis de Sabifax, enfin devant la blonde.Le visage rouge et boursouflée de Pruen alosr qu'ele; hurle pleure et sanglotes s'impose à Lui suivi du visage vide aux cernes noires de Cyann, il ajoute d'uen voix adoucie
Dame Cyann vous attend à Chatenoy, ca urge la ptiote est malade.
Si on part duite on y s'ra ... sans sarrêter pour dormir ....peu avant l'aube.
Tout en parlant, ils rentrent dans le bureau, Henry jette un seau deau dans lâtre afin détreindre la flambée tandis que Sabifax regroupe quelques affaires. Bientôt, ils sortent et redescendent par léchelle de cordes et retrouve Lysander.
Sire Sabifax, voici sire Lysander, l'fillot de dame Cyann heu et inversement hein !
J'va seller vot frison
Sabifax
ben voyons j'la cache dans l'fond d'ma poche sire sabifax !
Le gamin, impertinent - Ah! ces jeunes... - se moquait carrément de lui.
Mais, pour une fois n'est pas coutume, pas le temps de lui répondre ni de s'obstiner avec - d'ailleurs.... c'est vrai qu'il ne vaut mieux pas trop s'obstiner avec le garçon, car celui ci risque de se venger en lui jouant un mauvais tour. De toute façon quand Henry lui annonce que sa prunelle est malade et qu'il y a urgence, il a vite fait d'oublier la remarque précédente. Mais peut-être ne perd il rien pour attendre...
Là, une seule chose compte pour le père Sabifax... et ça n'a rien à voir avec la mirabelle ou une autre boisson: Il doit se rendre au plus vite au chevet du berceau de sa fille souffrante.
Quand il descend de l'arbre, il salue rapidement le jeune homme présent. Les mondanités de circonstances seront pour plus tard.
Bonjour messire,
Ainsi c'est vous le neveu que Cyann est allé accueillir au domaine de Sebastien. * Il lui serre la main. *
J'aurai préféré vous rencontrer en d'autre circonstances que celle ci.
Le jeune homme a dut avoir une arrivée plutôt mouvementé. Sabifax lui pose quelques questions sur la situation à Chatenoy et la maladie de Prune, mais Lysander semble ne pas en savoir plus que Henry.
Sabifax a surtout son esprit préoccupé par Prune et Cyann. Il la connait, si elle est inquiète... c'est pas pour rien. Quelque chose de grave est arrivé. Il fulmine de ne pas l'avoir accompagné. C'est vrai, quoi! d'habitude il veut tout partager avec la troubaba, mais là, une drôle de lubie l'a fait refusé de partir avec... Arff et là, il se retrouve loin... sans trop savoir ce qu'il en est.
Il n'a pris que quelques affaires, même si il ne sait pas pour combien de temps il quitte l'arbre, il n'a pas vraiment le temps de rassembler plus de choses. Quelques vêtements de rechange seront suffisants - au moins des bas....pour qu'il puisse les laisser trainer dans la chambre, et si il devait rester à chatenoy pour une longue période, il pourrait toujours faire un saut à Vaudémont ou à l'auberge pour récupérer ce qui lui manque. Enfin... Sabifax n'a pas non plus une grosse garde robe, et n'a pas besoin de trimballer une grosse malle pour s'habiller... Lui.
Henry ne tarde pas à arriver avec Eole, le frison offert à Sabifax par Cyann, après qu'il l'ait monté pour la première fois - Ndr: Ai je besoin de préciser que ke parle du cheval, pas de Cyann.
Sans plus attendre - même pas pris une gorgée de mirabelle... pour la route, il accroche sa besace à la selle et il enfourche sa monture... direction le domaine de Chatenoy .
Cyann
[En ce lundi 8 du mois de Novembre 1458, auberge de "L'arbre à Cadabras"]
Il semblait en ce jour à Cyann qu'une éternité avait passé depuis la dernière fous ou elle avait mis les pieds dans son chez soi. Partie à lorigine pour un court séjour chez son frère, en le castel de Chatenoy, afin d'accueillir comme il se doit son neveu Lysander, le séjour s'était éternisé dune bien triste manière puisqu'elle avait été retenue par la maladie de Prune. La plantureuse blonde, juchée sur lQuenotte soupira d'aises en sentant le petit corps vigoureux et a nouveau plein de vie de sa fille, assise sur le devant de sa selle tout contre son ventre proéminent à elle. Un petit frère ou une petite soeur croissait en son ventre. la troubadour tira sur les rênes de sa monture qui rechigna comme a son habitude, ce qui arracha un sourire espiègle à la jeune femme. la petite tendit son doigts devant l'immense arbre en robe pourpre et ors et lança un vigoureux
baba !
Cyann ne cessait de s'émerveiller devant ces deux syllabes prononcées avec enthousiasme par Prune, et ce sur tout les tons, et pour cause cétait les deux seuls que sa fille de deux ans maîtrisait et il lui fallait être ingénieuse pour se faire comprendre. La jeune mere songeait déjà que sa fille serait sans aucun doute une oratrice hors paire ...après tout entre son père et sa mère elle avait de qui tenir non? Vosu seruez surpris d'entendre ces dialogues incessants ou le simple "baba" était interprété de mille et une manières. Pour l'oreille aguerrie dune mère, chaque "baba " a sa signification unique, un simple regard, une moue ,un pli sur e visage de Prune et Cyann interprétait le "baba" et paraty dans des explications à rallonge ou des exclamations grandiloquentes : a croire que le décodeur prunes-que avait été livré à la naissance avec le bébé !
Et oui, c'est notre chez nous ma Prunelle; C'est beau n'est ce pas ?
Ah ce n'est pas un arbre ordinaire vois tu ! Il est magique ! Il y a là plein de cabanes cachées dans les ramures tu vas voir ça va te plaire ! Et pis on a nostre chevalier à l'arbre ! Henry ? Peux tu descendre Prune de Quenotte s'il et plait et puis m'aider ensuite aà descendre ?
Le gamin arrêta l'âne qui tirait la Faxmobile, offerte par le Divin et Unique Crapaud, la superbe charrette deux chevaux -enfin un âne... pour l'heure- décapotable -sisi on pouvait déployer un toit de toile au dessus de la carriole pour se protéger des intempéries, tout options : mini bars intégré, porte bouteille, siégé bébé à l'avant, et mode break pour en transporter plus ! C'est que la famille est grande. Henru attrpa ¨ruen dans ses bars et al reposa au sol;si facit qu'elle se mit a courir en direction du tronc enorme et a le triopoter de se sdoigts potelés. IL tendit ensuite els abrs à la troubadour qui desdendit à son tour.
Occupes toi de Quenotte, décharge toutes ces denrées et aide Blanche à la cuisine s'il te plait. je vais m'occuper de Prune et on se retrouvera pour le repas !_________________
Cyann
[Quelques cloches plus tard]
Prune dort. Cyann écrit. Elle pose sa plume et relit son parchemin. Un poeme en reflet de celui de Grandstef un défi qu'elle s'est lancé avec le poete pour tenter de retrouver linspiration. elle a donc conserver la structure du poème et réutiliser des mots de Grandstef les détourant parfois de leur sens premier ou en en prenant au contraire le contre pied. Elle se relit pour voir ce que ça donne ..
Poème de GrandStef
D'abord les blés
Des épis, des boucles emmêlées
Malgré l'hiver ils étincellent
A la pâle clarté du soleil.
En dessous deux saphirs sombres
tantôt plissés, tantôt fermés
Ils scrutent et observent sous l'ombre
Du voile délicat des cils veloutés.
Un court chemin attire le regard
Jusqu'à la trompette relevée
surplombant les ailes sans fard
De sa bouche affamée.
Souvent, baiser elle exige, elle rit,
Ou forme O parfait, s'arrêtant sur un cri.
Des bras tendus, de maladroites mains
s'étirent et se tendent pour quémander calins.
La patience alors est mot vain,
Elle râle et trépigne, fourbissant ses larmes
Afin qu'à son désir je rende les armes.
Quand enfin, blottie, ses pleurs s'apaisent
Savourant la victoire de cet innocent combat
Je reste là, contemplant la douceur dans mes bras.
Elle m'est subtile, elle m'est merveille,
Quand à neuf et mystérieux amour, elle m'éveille.
C'est ma princesse, mon enfant, mon adorable belle,
Brillant reflet de sa maman et porte nom Anaelle.
Poeme de Cyann, en reflet
Des abords détincelle
Trésors descarboucles recèle
Malgré la nuit, cascade de reflets
Orne les frêles épaules dénudées
Ecrin dombres dun rond visage
Tantôt plissé, tantôt boudeur,
Habité dun sourire ravageur
Où sommeille la lueur dun ange
Sans tambour ni trompette lon dérive
Jusquà ce cur à lexquis velouté
Surplombé dun court à pic piqueté
Dinfimes tâches brunes qui avivent
Ce miroir au teint de porcelaine
Chuchotant avec doulce haleine
Après avoir lescalier dévalé en trombe
A bras raccourcis, abracadabra, elle tombe.
Toute colère est alors veine,
Elle essuie ses mains potelées aux braies
Afin quà sa douleur réponde un baiser
Elle pend ses ailes au cou dun père désarmé
Et dans létreinte paternelle, le chagrin
Sapaise
Je reste là, contemplant la douceur dans leurs bras
Elle nous émerveille, notre précieuse,
Quant à neuf et mystérieux amour, elle nous éveille.
Cest nostre duchesse, nostre enfant,
nostre admirabelle
Mélange haut en couleurs et porte nom Prune
_________________