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[RP]Auberge, l'Arbre à Cadabras: L'Automne...

Horeykhlem
?? a écrit:

Que dites-vous, cher ange ? vous mourez ?
vous êtes mort ?




Il entendit ses paroles, prononcées par une voix féminine qu'il ne reconnut pas, venues d'un ailleurs qu'il ne connaissait pas ...
Puis, des mains agiles le tâtèrent de toutes parts, dans des gestes précis, qui , au fur et à mesure de l'examen digital, et sans perdre de leur précision, se transformèrent en touchers plus intimes, voire coquins ... Et pour finir, il sentit un corps se poser à califourchon sur lui et des lèvres se presser contre les siennes ...

Mmmmhh ... se dit-il que voilà un beau réveil ... Je dois être mort et, pffuit .. direct au paradis!!


Le baiser fini, il ouvrit les yeux, et découvrit un visage, encadré d'une chevelure rousse juste ce qu'il faut défaite, qui semblait à la fois amical et soulagé ... Il se demanda bien pourquoi ...

Madame, parvint-il à articuler ...

Vous devez être un ange pour vous comporter avec moi de la sorte ... Par contre, moi, il semblerait que je n'en sois pas un, ni que je sois de bois ...
J'en conclus donc que je ne suis pas mort, mais que si vous persistez à rester dans cette position au-dessus de moi, je risque fort d'avoir des pensées que la morale réprouve, et que votre mari, Madame, si un tel chanceux existe, pourrait fort bien désapprouver lui aussi, voire même dont il pourrait carrément prendre ombrage ...


Après que sa sauveuse se fut relevée, son visage ayant viré à l'incrédule, il se leva à son tour, difficilement... Sa tête était lourde et lui faisait horriblement mal. Une armée entière avait dû faire campement là-dedans...

JE ... je suis désolé, dit-il en titubant ...

Il vit autour de lui le visage inquiet d'une blonde, ainsi que celui à l'oeil passablement amoché d'un jeune homme bien mis, visiblement choqué lui aussi ... et d'autes personnes aussi, formant un attroupement...


Je m'appelle ... Aucun nom ne lui vint ...
Mais où suis-je ?... Qui êtes-vous?... Que m'est-il arrivé ?...
Cleo92
Par déos ... HOREYKHLEM !!! mais que t'arrive-t-il ??

La rousse le regarda avec surprise ... il avait retrouvé sa loquace langue ... ça c'était certain ! une vigueur qu'elle lui connaissait que trop bien ... il n'y avait pas eu confusion quand elle était encore assise sur lui ! mais si le corps n'avait pas l'air touché il n'en était pas de même pour sa mémoire !

ou bien jouait-il à l'amnésique ??

Elle regarda Cyann les yeux ronds de surprise et commença à étre vraiment inquiète après l'avoir vu qui ne la reconnaissait pas ... et là c'était vraiment inquiétant !!

Cyann, c'est grave, tu crois ??
Je n'y connais rien aux coups sur le crâne mais celui-ci à l'air d'avoir bien secoué la cafiètiere de mon homme..
Est-il sérieux ? t'as entendu : il ne sait plus qui je suis !!


elle revint vers HK, l'accidenté, et prit en main les choses .. oui, enfin, les opérations, bien entendu...

Et je suis Cléo ... tu sais, ta petite Cléoooooooo

La rouquine cligna des yeux pour mieux l'observer mais le bonhomme restait ahuri en se frottant la grosse bosse qui devait pointer sous ses cheveux

Tu t'appelles Ho rey khlem.... HKKKK , hooooooooooooo !! *soupire*
Tiens, bois un verre de mirabelle, c'est bon pour ce que tu as

elle remplit un verre à ras bord .. il fallait au moins ça ! ou un tonneau, peut-être ? ....et lui tendit le remède lorrain

Allez, bois mon ange ... tu sais c'est de la mirabelle .. c'est très bon...

Ho ! mais dans quel état tu t'es mis !!! *au bord des larmes*

Dis-moi, Cyan je l'embrasse ou je le frappe ?


Et elle lui demanda avec le plus grand sérieux si en lui administrant un coup de même force et au même endroit une nouvelle fois sur la tête le processus ne pourrait-il pas s'inverser ? Tu en penses quoi ?
_________________
Horeykhlem
?? a écrit:

Cyann, c'est grave, tu crois ??


L'homme pensa : Cyann?? Ce doit être la blonde... Je le note ... Mignonne, la blonde d'ailleurs, avec ses petites nattes ... mais bon, a priori elle a l'air de plutôt s'occuper de l'embrumé-à-tête-dure ... Tant pis!...

Cleo a écrit:
Et je suis Cléo ...


A priori, la rousse, ... Mmmhh.. mignonne la rousse d'ailleurs!!... et puis pas farouche ... 'faudra voir .... la rousse donc elle s'appelle Cléo ... c'est facile .... Bon ... on progresse ...
Cleo a écrit:
tu sais, ta petite Cléoooooooo


MA petite Cléooooooooooo???? Ah!! Aurais-je raté quelque chose ??? C'est pas grave, je ne demande qu'à me rappeler, voire à réapprendre, voire à rattraper le temps oublié!!...

L'homme se frotta la bosse ... sur le front! Nom de Deos, çà fait mal!!!

Cleo a écrit:
Tu t'appelles Ho rey khlem.... HKKKK , hooooooooooooo !!


Ho quoi ?? C'est quoi c'nom ?? C'est moi, çà ?? Ca va pas non !! Qui m'a foutu un nom pareil, c'est impronoçable et insouvenable un machin comme çà... 'faut que j'en parle à ma mère ... Ma mère ??? mmmmhhhh.... Non, j'vois pas !....

Cleo a écrit:
Tiens, bois un verre de mirabelle, c'est bon pour ce que tu as


Mirabelle ? Non, j'vois pas non plus, c'est quoi c'truc ? Ca se boit ou c'est pour se rincer les dents ? Je sens mauvais de la bouche peut-être ?? Ho..chose souffla dans sa main pour vérifier... Non, çà va à peu près ...

Celle qui semblait être SA Cléo, ce dont il ne se plaignait pas a priori, lui tendit un verre plein

Cleo a écrit:
Allez, bois mon ange ... tu sais c'est de la mirabelle .. c'est très bon...


Il sentit le breuvage, fit une grimace et reposa le verre sans y toucher
Cleo a écrit:
Ho ! mais dans quel état tu t'es mis !!!


ce qui sembla attrister la rousse, qui ajouta

Cleo a écrit:
Dis-moi, Cyan je l'embrasse ou je le frappe ?


Ho-truc prit alors la parole :

Madame, je vous prie, un peu de calme... Pourquoi me frapperiez-vous? Par contre, si vous voulez m'embrasser, sachez que je 'y vois aucun inconvénient, bien au contraire... Je serai même prêt à me recogner contre n'importe quoi dans ce seul but !...

Il se tourna vers la blonde Ssyh... j'sais plus quoi...

Dame, s'il vous plait, dites-lui ...
Cleo92
holala ! c'est désolant ... la Dame blonde c'est Dame Cyan.. oui CY AN ...
SÉRIEUSEMENT, le moustachu tu ne te souviens pas de nous ??? :cry

Il la regarda d'un air ébêté mais se disait prêt à l'embrasser encore !.... il était prêt à embrasser quelqu'un qu'il ne reconnaissait plus, une inconnue !!
Du coup devant une telle constatation, ce fut Cléo qui avala le grand verre de mirabelle ... elle en avait besoin ! Enfin ses gouts féminins ne semblaient pas touchés mais la consolation était mince ... et s'il restait dans cette état ?!

A cette pensée, la rousse eut la tête qui lui tourna un peu ... oui, se dit-elle tout à fait persuadée de la gravité et de l'authenticité du mal dont souffrait son homme je dois faire quelque chose !

Elle se rapprocha de l'écrivain amnésique et se planta sous son nez en agitant la main avec 2 doigts repliés , comme si en plus d'avoir perdu la mémoire, il avait perdu la vue

Euh ! Horeykhlem .. oui, toi devant moi ! trépigna-t-elle quand il posa un index interrogateur sur son torse .. combien tu comptes de doigts ?

_________________
Horeykhlem
Euh .... 18?

Devant l'étonnement de la rousse, visiblement excédée et inquiète, il se dit que ce n'était sûrement pas la bonne réponse à la question posée ... Il se rassura en se disant que c'était sûrement la bonne réponse à une autre question, peut-être posée ailleurs ...

Naaaan ... Deux doigts, ma belle ... Mais me prendriez-vous pour un benêt, ou un aveugle ?... Je sais compter jusqu'à 2 ...

Je vois ici 2 belles femmes, 2 hommes (moi compris) chacun avec une bosse au front, ce qui fait aussi 2 bosses ... et vous-mêmes prîtes, me semble-t-il, 2 doigts de mirabelle, ce que j'avoue ne pas comprendre ...


Pourtant, tout en fanfaronnant, l'homme que la Rousse appelait Horj'saispasquoi commençait à revoir des images dans sa tête ... Le sourire de cette Cléo, sa voix, ses deux doigts pointés, sa façon de lui parler ... cela commençait à faire remonter des images encore floues vers sa mémoire ...
Cleo92
La douanière exagérait un peu ... il savait compter jusqu'à 2 .. rien n'était perdu ?! ..mais même un enfant de 5 ans aurait pu faire un tel exploit !

Dites-moi mônsieur ... regardez-moi moi bien dans les yeux .. oui, les DEUX yeux , là ! ...qu'elle désigna du pouce et de l'index ... ce n'est pas possible que tu ne t'en souvienne pas . .. elle lui prit la main la posa sur son cœur ... et là ... tu ne reconnais pas non plus ce qui a rempli ta main d'honnête d'homme pendant tant de mois ?

Horeykhlem, la main ainsi posée sur le sein de la rousse fut un peu troublé ... elle lui prit l'autre main et la passa autour de sa taille .. s'il ne reconnaissait pas ce corps se dit-elle il nous faudra un sorcier ou pire un curé ..

Et ça ne rappelle toujours rien à notre oublieux ??

Cléo se serra un peu plus ainsi contre l'écrivain et choisit de l'embrasser avant de se résoudre à le frapper ... elle aura tout essayé pensa-t-elle avant d'en venir à cet thérapie extrême ...
Et sans lui laisser le temps de réagir, elle posa tendrement ses lèvres sur celles d'HK, et se mit à picorer, mordiller, lécher cette bouche comme elle aimait le faire ... il commença à lui rendre son baiser, la goutant, pressant, promenant sa langue contre la sienne ... elle frissonna, il n'avait pas oublié leur façon de faire, il lui répondait, la caressait sans hésiter .. elle ne put croire qu'à ce moment-là, il n'était pas lui.

Doucement, elle se détacha d'HK et se mit à crier

et en plus, je dois faire quoi ??? !!!
Tu te moques de moi !
Sale bonhomme ! dissimulateur ! bougre d'animal ! vaurien ! disgraciado ! testa di puerco ! amnésique ??!! et quoi encore !!! une pipe et un mars !!???!!!

Elle avait mis ses petits poings sur ses hanches et son visage virait au rouge au fur et à mesure qu'elle l'engueulait .... et dire que j'allais mourir d'inquiétude !! me rendre folle dans l'état où je suis mais tu n'as pas de cœur !!!
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Horeykhlem
La Rousse avait pris la main de l’amnésique et les avait posées sur son cœur, d’où il avait prestement dérapé pour aller effleurer le bout des seins de la jeune femme qui ne s’en offusqua pas.
Mémoire à fleur de peau, connaissance sur le bout des doigts, reconnaissance digitale …
La mémoire lui revenait partiellement, mais un doute subsistait … c’est marrant, je me rappelle de cela, mais dans ce qu’il me reste de mémoire, ils étaient plus petits !!!
Il continuait de dévisager ce visage, dont la propriétaire semblait attacher tant d’importance à ce qu’il recouvre la mémoire …
Je dois être important pour elle, se dit-il… Il jeta un œil autour de lui… D’autres visages, mais, à part celui de la blonde qu’il avait identifiée comme étant Dame Cyann, aucun ne lui évoquait de souvenir ... à part celui de l’homme qui se frottait encore le front, mais c’était un souvenir fugace, instantané, un souvenir de choc assez violent …
Sa main était revenue vers le cœur de la Rousse. Tiens çà aussi, c’est drôle, se dit-il, on dirait qu’il y a deux coeurs qui battent dans cette poitrine … Se peut-il que …?
D’autres souvenirs encore confus remontaient à sa mémoire ... Tu vas être Papa, entendait-il prononcer au loin, d’une voix comme entourée de coton, mais qui ressemblait à celle de ... comment déjà ? Ah oui, Cléo, en face de lui.

Puis il entendit la jeune femme dire

Cléo a écrit:
Une pipe et un Mars ?


Il ne put s’empêcher de penser Je veux bien, ... mais pas le Mars, merci, je suis aurégime sans chocolat pour entrer dans mes braies … , mais s’abstint … Je ne la connais pas assez pour lui dire ce genre de chose, pensa-t-il ...

Enfin, elle se planta devant lui l’air furibard ... Là aussi des souvenirs remontaient à la surface du cerveau embrumé de l’homme
Il connaissait cet air-là ... Il l’avait déjà vu, l’avait déjà subi ... mais quand, où et pourquoi ?...
Mystère et boulette …
Il avait aussi le vague sentiment qu’à ce moment-là, tout s’était bien terminé, et que Cléo et lui s’étaient alors réconciliés ...

Mais alors, ils se connaissaient ?? Oui, c’était évident …
Ils … s’aimaient ?? Oui, c’était évident …
Et cet état dont elle parlait … Oui, c’est çà, tout était clair maintenant ...
elle portait en elle cet enfant, fruit de leur amour, de leurs amours, celui seul pour lequel son cœur tout entier battait … Ca y est, il se rappelait tout, d’un coup tout revenait … Belrupt, le bal, Chalon, puis la Lorraine, Toul, la douanière, elle, les tavernes, chez eux, l'atelier, la maison aux tuiles bleues, sa roulotte d'écrivain public (... entre autres) puis autour de lui, ...
Il les dévisagea un par un et, assez fier de lui, les appela chacun par leur prénom : Cyann, Sabi, Floche, Armael, Ama, Nana, Barbie, Lavania …


Cléo, mon amour, ça y est, je me rappelle, toi, nous, vous deux avec le bébé … Il la prit sans ses bras et l’embrassa, l’attrapa par la taille, la souleva au-dessus de la tête et se mit à crier …
Tout, tout, je me souviens de tout …
Cléo riait, mais il se rappela qu’en son sein était un p’tit bout dont il fallait prendre soin … Il la reposa doucement à terre, lui embrassa les mains …

Puis lui chuchota à l’oreille …
Maintenant, je suis sûr, on se connaît assez, je peux donc te dire ce que je n’osais il y a encore cinq minutes : « Je veux bien, ... mais pas le Mars, je suis au régime sans chocolat pour entrer dans mes braies … ».

Puis il reprit Cléo par la taille, se mit à tournoyer avec elle en chantant à tue-tête

Citation:

J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du bon, du frais, du râpé,
Mais qui n'est pas pour ton vilain nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

J'ai du bon tabac pour bourrer ma pipe
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du blond, du noir et du gris,
Mais je n'en donne qu'à mes amis
J'ai du bon tabac pour bourrer ma pipe,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
Cleo92
Prise par ce tourbillon d'allégresse, la touloise se laissa faire se sachant en sécurité dans les mains de l'homme qu'elle avait enfin retrouvé tout entier et ... euh ! intact ?!oui, presque ...à part cette grosse bosse !
Mais une si petite chose au vue de la peur qu'elle avait eu en le voyant ne plus reconnaitre personne .. enfin... à vrai dire, c'est surtout qu'il ne la reconnaisse pas qui l'avait inquiétée ...

Ses jupons firent la roue en virevoltant autour d'HK qui maintenant se souvenait même des pires de ses chansons ... un petit coup sur la tête ? non !! ... elle préférait l'entendre chanter, brailler, hurler et même des airs paillards si cela lui plaisait comme berceuse à leur futur bébé ... après quand il grandirait, on verrait mais là, en cerf-volant au bout de ses bras elle riait avec lui et ceux qui l'entouraient.

Quand après une pirouette au-dessus de sa tête il la fit atterrir avec moult précautions comme si d'un seul coup elle était devenue une poupée de porcelaine, elle tapa des mains pour accompagner son couplet de tabatière et de bon tabac en riant aux éclats .. C'est qu'elle avait eu peur la rouquine !

Une plume sans mémoire ?!!? c'est comme écrire sur une plage ... les vagues emportaient tout et ça elle n'aurait pas supporté ! ho ! que non !

Ces émotions l'avaient creusée ... enfin, façon de parler ^^ , elle paraissait particulièrement bien nourrie en ce moment

Mon amour, je te laisse le tabac, promis, mais, je prends le chocolat, j'ai justement une petite faim et un grand verre de .. soyons sage.... de vin ? !! ou même de bière .. je survivrais vi, vi


et entre deux gorgées, chacun rajouta son couplet

Citation:
Ce refrain connu que chantait mon père,
A ce seul couplet il était borné.
Moi, je me suis déterminé
A le grossir comme mon nez.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

Un noble héritier de gentilhommière
Recueille, tout seul, un fief blasonné.
Il dit à son frère puîné
Sois abbé, je suis ton aîné.
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.

J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.
J'en ai du bon, du frais, du râpé,
Mais qui n'est pas pour ton vilain nez !
J'ai du bon tabac dans ma tabatière,
J'ai du bon tabac, tu n'en auras pas.


_________________
Cyann


Drôle de mardi gras !

Grummmphh, ah uiii … Il n'y a pas que le mardi qui est gras ce jour d'hui ...


Se dit Cyann à voix basse à l'évocation du régime sans chocolat à peine audible susurré par HK à sa Cléo, enamourée et toute tourneboulée dans ses bras puisqu'il la faisait tournoyer à tout crin, mais, la blonde avait l'oreille finie – ces troubadours quelle classe !-
Le regard océan de la pro-fesseuse d'histoires à dormir debout passa des sourires
joyeux des Romeo et juliette planant à la taille de son collègue troubadour.

C'est vrai que tu as pris de l'embonpoint, Oh un chouilla !

Elle lui fit un clin d'œil.

Il est toujours aussi séduisant monsieur le futur papa gouailleur mais bon... paraît que c'est ce qui arrive quand on fait son nid , je veux dire … en plus de tricoter des gibecière ou de fabriquer un berceau en bois, une sorte de grossesse chez les hommes qui attendent un enfant ?

La blonde rieuse leva un sourcil et sourit

C'est ptet par solidarité du ventre rond de leur compagne ... sont jaloux ! en tous cas, toutes mes félicitations à toi HK pour ta mémoire retrouvée ... et pour … enfin la suite des évènements PA PA Horey^^ et félicitations à toi Cleo pour * elle regarda le ventre de la jeune femme et rougit un tantinet* oh c'est vraiment merveilleux de savoir que bientôt vous aurez plus de valoche que moi sous le yeux !

Cyann lâcha un de ses petits rires en grelot, elle les aurait bien embrassé pour l'occasion mais, pour ça, il aurait fallu que HK ait lâché sa belle qui faisait l'avion, le visage devenu un peu verdâtre à la longue... Cyann se pencha vers HK et susurra à son oreille

heu repose là sur le plancher des vaches... enfin façon de parler pour sur... -vu la hauteur de l'arbre à Cadabras- ou on va avoir un autre cas de *d'intoxication à la crêpe avariée sous peu là... se dit elle mais ne dit pas tout haut * enfin de .. tout dégobiller sur mon plancher !

Puis, la jeune aubergiste laissa là les deux amoureux en pleine discussion sur des histoires de pipe de mars tout à fait incompréhensible pour la blonde .. ben quoi un mars c'est quoi ça ?? Et chercha du regard le juge, son juge adoré, son sanglier braisé. Il était là pantelant, une bosse sur son front de penseur invertéré, juste en dessous... son nez de buveur invertéré, un verre à la main et une crêpe dans l'autre ; Soigner le mal par le mal se disait-il sans doute. Sa blonde fondit sur lui et lui arracha la crête des mains.

Ah non plus de crêpe, plus de mirabelle ce soir !
Zêtes en convalescence faudrait voir à pas pousser !
La seule drogue que je vous autorise ce soir est... grande blonde plantureuse divinement intelligente, effroyablement gentille quand elle veut et extrêmement modeste comme il se doit


Elle lui fit un sourire plein de dents et jeta un œil à la porte de la cuisine

excusez moi, mon cher Sabifax, j'ai.... à faire, je vous retrouve ensuite


La jeune femme s'éloigna d'un pas décidé direction la cuisine.
La discussion fut courte et mouvementée. Quelques éclats de voix transpercèrent la frêle cloison de bois,



Mes crêpes ?? avariées ??!! Ceto qu'vous y pensez pas ! Mes crêpes à moi ça jamais !


Vous ne pouvez pas le crier plus fort quant que vous y êtes...
Débarrassez moi ça séant avant que d' autres incidents fâcheux n'arrivent. Je suppose qu'il est aussi inutile de vous demander d'être discrète que d'espérer un jour


C'est une Blanche toute voutée qui émergea des cuisines, et bougonna tout son saoule en ramassant les assiettes


Te parles d'crêpes avariées : ils se sont soulés jusqu'à plus soif oui ! Ça boit ça boit et pis ça se roue sous les tables et se cognent dedans rond comme une queue de pelle palsembleu ! Et même que ça fait l'oublieux morbleu … çui là sait y faire pour rouler les gonzesses dans l'farine ! Ah oui là vraiment trop fort et l'autre qui marche pas qui court * rire de la Poudevigne * enfin si j'avais eu quelques 30 ans de moins par les cornes du vieux bouc j'aurais couru aussi … * sourire plein de dents de la cuisinière qui soulève une pile entière d'assiette vide et débarrasse le tout dans la cuisine*.



La salle commune de l'Arbre à Cadabras se vide ; d'abord parce qu'il est tard et que certains convives sont déjà partis ; ensuite, parce que d'autres, ayant entendu parler de crêpes avariées, préfèrent filer à l'anglaise (sans rien dire à personne^^) ou encore à la française (en remerciant chaleureusement leur hôte de ce merveilleux repas et cette merveilleuse soirée tout en sortant et en disant tout le contraire ^^) sortir donc, quitter les lieux à la hâte avant que le pire ne surviennent : on sait jamais ! Même si personne n'a l'air malade d'ailleurs .. Lle simple fait d'en entendre parler, il leur semble déjà avoir une crampe ici ou là, un mal de ventre inhabituel ; Quoique vu la quantité de crêpes et d'alcool ingurgités .. rien de tout cela ne soit très étonnant … mais voilà le mot a été lancé et le poids des mots …

Drôle de fin de soirée ...

_________________
Horeykhlem
HK avait vu avec plaisir la maitresse de céans revenir, et lui faire moultes clins d'oeil sur l'état de sa compagne, sa conversation avec elle, sa bosse sur le front ...

Cyann, je voudrais te remercier pour cette fête dont, malgré mon amnésie passagère, je garderai un excellent souvenir ...
Les quelques centimètres superflus que tu vois autour de ma taille ne sont pas dus uniquement à la grossesse de Cléo, mais aussi à tes crêpes ...

Tu n'es pas sans savoir, ma blonde amie, que nous sommes au mois de mars, et que, et cela tu l'ignores peut-être, ce mois est le meilleur pour les pipes. En effet, le bois s'est gorgé d'eau durant l'hiver, celle-ci l'a fait gonfler et a creusé des milliers de petits cratères dans ses veines...

Le soleil printanier fait s'évaporer cette eau, et la vigueur qu'en retire le bois fait que les pipes faites en Mars sont les meilleures ...
Il suffit de trouver le bon arbre, la bonne taille, la bonne forme, et des mains expertes, par leur travail, peuvent en tirer ceci :


Pipe de Mars



Alors ??....

Mais les meilleures choses ont une fin et l'anniversaire de Sabifax tire à la sienne.

Je voudrais donc m'éclipser à mon tour, ni à l'anglaise ni à la française, mais bien à la Bourguigno-Lorraine, spécialité dont je suis un des seuls dignes représentants ...

Ce sera donc en beuglant encore une fois ...
BON ANNIVERSAIRE SABIFAX

... en t'embrassant et en t'assurant qu'en rentrant chez nous à Toul, Cléo et moi ne pourrons que nous dire : "C'était chouette, hein, mon Amour, on a passé une belle soirée!!..."
Cyann


Cyann, je voudrais te remercier pour cette fête dont, malgré mon amnésie passagère, je garderai un excellent souvenir ...
Les quelques centimètres superflus que tu vois autour de ma taille ne sont pas dus uniquement à la grossesse de Cléo, mais aussi à tes crêpes ...


ça c'était du Horey tout craché se dit Cyann. Puis elle l'écouta débiter son monologue sur les pipes -qui avit l'air de lui tenir à coeur - avec attention. E cyann était sincère
... non seulement elle aimait écouté la langue délié pour ne pas dire bien pendue de son co troubaba adoré, HK pour les intimes, les blondes et les illettrées aussi, car il a un nom à coucher dehors et comme il aime bien dormir au chaud -surtout lové au creux de al tendre et rebondie poitrine de cleo à ce qu'on dit et elle semble confirmer^^ - il a adopté ce surnom raccourci poignant et frappant. HK, ça fait marque de coche et voiture à bras, il fera ptet fortune qui sait ? Mais apparemment Hk ça sera uen marque de pipe se dit la blonde troubadour, un sourire épanouie sur son visage de porcelaine.
A l'évocation des pipes de mars, la jeune femme se se souvient avec nostalgie, de sa pipe enfin de celle héritée de son père et qu'elle fumait jadis mais qu'elle n'a plus touché depuis .. enfin ces derniers temps. De sa blague et de son tabac, de son briquet à amadou toujousr logé contre son sein prrse de la fiole de mirabelle, enfin petit gris à l'époque, oui ...tout cela lui revient, remonte à la surface, étrange ras de marée d'émotions animé d'images souvenirs. Elle sourit à cette idée de pipe surgit du passé.

Elle regarde HK et déclame rieuse un petit poème librement inspiré par un autre troubadour amoureux de pipe mais dont elle ne se souvient plus du nom ...



O pipe de mars, pipe adorée,
Comme nous humblement formée
De veines fragiles, de limons !
Qui prends ta vie en nos poumons
Et la rends au ciel en fumée.

Pipe vulgaire et mal formée
Que le beau monde a blasphémée
Et qu'en extase nous humons,
O pipe de mars !

Fi des dédains ! toi, embaumée
Volute que l'âme affamée
D'idéal souffle vers des monts
Perdus, où nous la sublimons,
Retombe à terre en renommée,
O pipe de mars !

Merci Horey et Cleo d'être venus à l'Arbre à Cadabras en cette nuit de chandeleur, vous avez largement contribué à faire de cet anniversaire un franc sucés et je suis certain que nostre brave juge s'en souviendra lui ... malgré sa bosse ! Car il est belle et bien vu 37 chandelles parbleu !

je vous propose pas de repartir chez vous mais de dormir ici même et de quitter l'arbre demain quand vous aurez les idées .. plus claires et qu'il fera jour ! Je ne voudrais pas que cleo nous la joue amnésique à son tour hein ... fait que le petit ait quand même un de ses parents en état de marche !

Bonne nuit les amoureux ! et à bientôt...


Cyann rit et demande à Blanche de les accompagner dans une des chambres de l'auberge. le petit déjeuner sera servi des l'aube et chacun ets libre de partir quand ça lui chante.

_________________
Cyann


Quelques jours après la chandeleur, jour J-1

Assise dans son grand fauteuil de velours rouge cramoisi près de l'âtre, face à sa table de travail, Cyann était plongée dans son courrier, c’est à dire dans une pile conséquente de parchemins divers et variés... Elle mettait un point d’honneur à toujousr répondre à son courrier et dès que possible. Bon il y avait bien la lettre à Puylaurens mais leurs échanges etaient censés être annuels, ils avaient donc dépassé le quota pour l’année en cours … Elle rit tout seule. Par contre, il y avait cette lettre du père Uriel qu’elle avait laissé trop longtemps en suspens. Elle soupira.

Elle commença par éliminer les courriers concernant la gestion de l’Agence Acilion Presse, toutes les embauches de nouveaux rédacteurs, leur remise de clef, leur accueil, puis vint une lettre de protestation d’un comte au sujet d’un article. Les lettres des rédacteurs préparant un article et demandant un conseil.

Alors ...retrouver la lettre d’Uriel … Elle chercha dans la pile le parchemin concerné et croyant l'avoir trouvé se mit à lire. Un sourire framboise naquit bientôt sur l'opale de porcelaine .. ce n'était pas la lettre d'Uriel ça non ... C’était la lettre que Sabifax lui avait envoyé juste avant la saint Valentin, juste avant qu’elle ne parte en retraite … ce fut terrible elle ne pouvait lui répondre, les règles des sœurs sont très strictes vœux de silence égal pas de plume !

Citation:
Vaudémont, en ce 14ème jour de février 1458

Ma chère Cyann,
Ma cruche dorée,


Je me sens nerveux à vous écrire, à vous... grande poétesse de l'amour en cette fête des amoureux.

Alors que pour vous, poésie et amour sont divines inspirations... moi je n'ai que mes sentiments passionnels pour guider ma plume sur ce parchemin.
J'aurai mieux aimer vous avoir autour d'une table pour un dîner romantique en avant d'un foyer dans lequel brûle un feu contagieux. Une soirée à deux qui soit unique ou devrais- je dire volcanique tel votre dernier poème. Mais ce n'est que partie remise et nous saurons nous reprendre...

A dire vrai, en prenant ce parchemin je pensai vous écrire au passé et laisser remonter à ma mémoire tout ces battements de cœur que vous faites résonner comme un tambour, vos yeux bleus qui font rire mon cœur et m'envahissent l'âme d'un émoi plein de tendresse. Vous conter le vacarme qui naît en moi lorsque vos yeux se ternissent sous la tourmente et que vos paupières se perlent de larmes, me faisant sentir combien je tiens à vous et quel doux sentiment est celui de l'amour. J'aurai pu aussi vous écrire le tourbillon qui m'entraîne dans la confiance quand nos corps s'enlacent et que votre minois esquisse un si délicieux sourire me rappelant que l'amour est un merveilleux cadeaux qui ne demande qu'à s'épanouir.

Mais mes yeux ne peuvent s'empêcher de se tourner vers le futur que j'entrevois radieux... Oui l'amour est un merveilleux cadeaux, mais il est comme le lever du soleil, un ravissement qui remplit le cœur de bonheur et brille tout les matins. J'ai hâte, ma tendre amour, hâte que nos lèvres puissent nous réveiller, parcourant nos corps de mille baisers qui font doucement monter le désir sous une peau frémissante. Je me sens espérer que vos mains de soie, la plus sensuelle des tentations, désirent me choyer, attisant mon âme tout comme mon corps d'une flamme charnelle qui pousseront nos corps à se mêler en une chorégraphie guidée par une passion mutuelle.

Je nous imagine susurrant de longues plaintes au milieu de nos souffles fiévreux, me sentir soumis à vos caprices et ne pouvoir résister à une étreinte incendiaire et lascive qui réclame nos corps arqués par le plaisir. Puis... j'aurai alors la satisfaction, repus et essoufflé, de me blottir dans vos bras malgré une moiteur salée couchée sur nos peaux sans que rien ne puisse m'éloigner de vous. Ainsi, ma chère Cyann, telle la dernière goutte de mirabelle que l'on ne souhaite pas gaspiller, je pourrai épuiser avec vous jusque la dernière goutte d'amour et vivre jusqu'au bout... vivre sans limite ni entraves dans une voluptueuse ivresse et un régal des sens.

Vous allez sans doute me trouver bien concupiscent... Mais vous connaissez mon attrait pour la boisson et je dois bien avouer que vous... vous me donnez tellement soif de plaisir. Je ne connais qu'une fontaine intarissable - ou cruche adorée ? - ou je puisse m'abreuver et soulager ma soif de vous.


Amoureusement votre,


Sabifax de Beauregard.



La relecture de cette lettre agita des émotions fortes dans son cœur. IL se trouve qu'en prime, son aimé lui avait demandé avant cette fameuse retraite d'emménager avec lui. Elle avait dit oui mais sans lui avouer ses hésitations. Après tout ils n'étaient pas mariés et ne risquaient pas de l'être avant un long très très long moment. En fait,c'est la perspective de cette si longue attente, de cet impossible, qui avait fait basculé la jeune femme. A quoi servirait il d'attendre ? Sabifax serait surement condamné à ne pas se remarier pendant si longtemps qu'ils finiraient pas vivre ensemble ...dans le péché ... autant commencer tout de suite et être coupable mais heureux. La vie st courte il faut savoir en profiter. Elle resta alanguie et rêveuse le parchemin dans une main et fit un effort pour se remémorer sa réponse …

Citation:

L’Arbre à Cadabras, en ce 20ème jour du mois de fevriuer 1458

Très cher sabifax,
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour,

C'est avec un cruel émoi que j'ai trouvé, il y a quelques jours déjà, en ce jour de la Sainct Valentin -mon complice à l'arc béni- vostre pli brûlant. Car, si vos mots m'ont beaucoup touchée, entrelaçant en mon cœur un brin de douceur couleur miel et une liane vermeille de passion, à vostre façon si caractéristique, j'allais alors m'enfermer pour huitaine dans un cachot où le jour ne passe guère, avec pour seule compagnie les habitants des limbes profondes de mon propre esprit, vêtue d’une chemise de nuit blanche, couvrant à peine ma peau frémissante. Et, vous savez comme sont les retraites spirituelles : Au pain sec et à l'eau , l'esprit y est privé de ses nourritures habituelles, privé de tout réconfort, y compris celui de coucher sur un parchemin ces émotions et ses pensées qui me traversent à vostre égard, privé de jour, privé de tout sauf de vostre amour qui me réchauffât à chaque instant. Vœux de silence et d'abstinence en toute chose j'avais fait et me voilà prise au piège de ma propre volonté, celle de m'isoler un temps comme chaque année pour mieux me retrouver. Mais trop vite, trop tôt, cette fois. Ah ! Que n'aurais je pas donner pour pouvoir vous répondre séant ? !

Privé de tout, privé de vous, mon esprit s' est alors envolé vers des lieux inconnus de nous, si ce n'est la nuit, en rêve. J'ai marché dans les pas de la fée bleue et au bout du chemin , je vous ai retrouvé. Mais, ce ne fut pas sans mal. Le monde des rêves a ses épreuve et il a fallut que je me montre digne de vous, de vostre désir chavirant et de vostre amour entêté.

Ce matin, je suis enfin sortie de l'obscurité de ma cellule et j'ai aussitôt saisit la plume pour vous offrir ce modeste présent née de la folie de cette semaine loin de vostre présence. J’ai hâte de vous retrouver. Je veux que vous chassiez le froid de cette noire semaine qui s'est insinué jusque dans mes os en me serrant au creux de vous comme vous avez habitez mes rêves et mes pensées sur le chemin de l'Autre monde. Je ne veux plus savoir où je commence et où vous finissez mon cher Sabifax…


Citation:

A tous mes amants passés, présents et à venir,
Les cachés comme les officiels,
A Sabifax, l’unique, tout simplement

Le précieux

Ah ! Quelle plus belle récompense
Ah ! Quel plus entêtant délice
Doux caprice quand on y pense
Pour le chevalier en lice
De plumes toutes éparpillées
Sa lance enfin abaissée
Mieux que le Saint Graal
Arracher un dernier râle
A cette compagne qui
Apres cette douce bataille
Brin de femme alanguie
Encore toute éblouie de soleil
Elle, papillonne et baille
Les doigt de pieds en éventail.
Approcher à pas de loup
De son corps toucher le bout
Ultime geste, saisir cette merveille
Entre ses dents, le cœur battant,
Car depuis longtemps, on l'attend
Ce trésor, son précieux, son … orteil



Cyann, tout simplement vostre


Post Scriptum : Je vous ai aimé, je vous aime et je vous aimerai
Citation:



























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Cyann


Alors que dehors la neige tombe dans la forêt brune, folles pâquerettes, voletant une à une, telles des plumes, c'est à de demander qui plume la lune, blanc duvet, flocons flottants... la blonde, perchée dans son arbre , tot pres de l'âtre est tout à la lecture de cette lettre puis à l'évocation de sa réponse, elle se perd ... se grise et en oublie presque l'objet de sa recherche.. ben oui il a cet effet là sur elle, Sabifax, elle en perd la tète .. déjà qu'elle est blonde ... la jeune femme finit par se souvenir qu'elle cherche la lettre du père Uriel pour lui répondre enfin. Elle déroule un nouveau parchemin et se met à elle parcourir des yeux ...


Citation:
A Dame Cyann,
Rédactrice en chef de l'AAP,
Maître troubadour,
Ambassadrice du string,
et tentatrice bien connue,

*Intriguée, la jeune femme se demande quelle est encore cette lettre d'amour que .. ah non plus officielle celle là .. et tout à coup cela la replonge dans ces évènements ...tragiques ...douloureux et ne même temps ... ce quk les a rapproché tout deux*


Moi, Sabifax de Beauregard, conseiller ducal, juge lorrain et colonel de l'OST, certifie par la présente avoir été témoin d'une agression d'une rare violence par Mélodie Von Strass De Réaumont Kado’ch à l'encontre de dame Cyann. Pour en venir uniquement et seulement à l'essentiel et pour une fois essayer d'être bref dans mes explications si souvent embrouillées ou alambiquées comme vous dites avec raison. Donc, voici mon témoignage complètement objectif tel que je l'ai vu en cette belle journée du 19 décembre de l'année 1457.

Alors que je me trouvai en taverne à Toul et que je remontais de la cave, l'esprit légèrement confus mais tout de même apte à se rappeler les évènements qui se sont produit, j'ai vu Mélodie se jeter brusquement sur Cyann. Son surnoms de louve enragée est loin d'être surfait, car même si elle n'a pas sorti les crocs à proprement parler, elle a tout de même agrippé Cyann par la jambe.La droite si je me souviens bien, quoique je confonde facilement la droite et la gauche. Puis Melodie a promptement sorti une dague de je ne sais ou et a placé la lame affilée sous le cou d'une Cyann apeurée sans défense. La baronne d'ottange semblait pête prête à couper d'un coup sec le sifflet de la troubadour. Je n'ai même pas eu le temps de m'interposer, que déjà la gorge de l'agressée laissait apparaître une ligne rouge vermeil.

Il m'a ensuite fallut me surpasser et user de toute la diplomatie dont je ne me connaissais même pas capable pour que l'agrasseuse Mélodie accepte de ranger son arme et retrouve son sang froid devant une Cyann en état de choc profond. Pour preuve, sa peau était rendue blanche, alors que j'étais si habituée à la voir d'une teinte rosée voire couleur tomate.

Voila ce que mes yeux ont distinctement vu et que ma mémoire ne saura oublié tellement que je revis l'angoisse lorsque cet instant se reforme en ma mémoire dans un mauvais rêve.

Cyann, je vous laisse aviser la procureur que je ne demanderait pas de dédommagement pour la frayeur que m'a occasionné cette scène digne de mes pires cauchemars ni pour le dégrisement instantané qu'elle a provoqué.


Ma chère Cyann, je me surprends... voici le premier courrier que je vous écris d'un ton si éloigné et si peu empreint de la force des sentiments que je peux ressentir en mon intérieur. J'espère que vous me pardonnerez de livrer ainsi un tel témoignage d'une tranche de ma vie que nous partageons ensemble. Je me devais d'être le plus objectif possible.

Pourtant, me rappeler ces instant fait aussi remonter à ma mémoire les merveilleux moments passés avec vous depuis ce jour et nos longues lettres échangées avant.

Curieux retour en arrière qui, contrairement à tout ce que j'aurai put croire avant cette journée de décembre à la fois funeste et heureuse, ne me fait ressentir ni regret ni remords. Sans aucune amertume, je vis dans un contentement pur et simple profitant de l'amour que vous m'offrez. Oh! Bien sur... dès fois lors de nos baisers échangés, je ressens des désirs plus primaires qui sauraient, sans nul doute, m'apporter la félicité. Ma chère Cyann, vous m'êtes une voluptueuse passion à laquelle je souhaite m'emprisonner comme dans un cocon tissé par de possibles rê…



La troubadour n’eut pas le temps d’achever sa lecture que l’on frappait à la porte. Elle flotta un instant avant d’émerger de ses souvenirs remontés à la surface, souvenirs faits de sueurs froides et de cœurs battants, de lames acérées et de paroles douces comme un duvet, de bras qui frappent et de bras qui portent. Cette nuit là, c’était la nuit où elle avait failli mourir et celle où elle était née …. A l’amour.

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Cyann




L’arbre à Cadabras, lendemain de la chandeleur et veille du départ de Cyann vers la demeure de Sabifax et Brisson.


Cyann ne prit pas la peine de ranger le parchemin qui racontait une partie de son histoire, rien qu’à la façon de frapper, elle devina que son visiteur n’était autre que Blanche. Et à sa manière appuyée et rapide de toquer sur la porte en rondins, la vieille cuisinière venait sans doute lui faire part d’une de ses énièmes récriminations. En effet, depuis que la jeune femme avait prononcer les mots « crêpes avariées » , la cuisinière indignée n’avait eu de cesse de trouver des prétexte à râler. Déjà que d’ordinaire elle avait un sacré caractère mais là … Même Cyann finissait par se trouver d’un calme olympien en comparaison. C’est pour dire…

Blanche poussa la porte avec énergie et propulsa le jeune Potier devant elle avant de refermer la porte d’une manière un peu trop vive qui arracha un BLAM et fit vibrer la chaumine. Cyann posa son regard bleu sur un henry qui, attrapé par le col de sa chemise au niveau de la nuque, par la petite vieille sèche et ridée comme les pommes en fin d’hiver, ,n’en menait pas large. La troubadour s’abstint de tout commentaire et attendit d’entendre ce que sa cuisinière avait à lui dire.


Maam Cyann, ceto que j’voulais vous dire pou’c’qu’a fait l’gamin avant qu’on nous prenne pour des voleurs nous aut, déjà que … * la vieille grommela entre ses lèvres quelques paroles inaudibles d’ou émergèrent un « bonnes mes crêpes »

Blanche venez en au fait s’il vous plait …

Figurez vous que c’tantôt comme henry tirait au flan j’l’avio envoyé cherché les commissions à la grand ville., pour faire les cr….* nouveau regard noir de la cuisinière * ben figurez-vous qu’il est arrivé fort tard tellement que j’â ben cru qu’l’avio foutu l’camp avec la bourse sans donner son reste mâ non l’a fini par arriver …. FIN SOU PALSEMBLEU FIN SOU !

Le gamin baissa les oreilles, ce qui n’échappe à Cyann qui se retient de rire in extremis, laissant tout de même transparaître dans ses prunelles un sourire océan. La vieille Blanche lui rappelle son Oma… petite voix dans sa tête qui s'agite bien trop souvent.

J’me suis dit l’a tout bu les écus des commissions !

Henry s’agite et extrait le col de chemise des serres de la cuisinière et s’écrie

Même pas vrai ! J’suis pas …* le garçon se mord la langue* j’vous vole pas maam, j’vole ; plus, j’ai juré !

Il se tape la poitrine et la troubadour se souvient du serment de l’apprenti chevalier. Elle le regarde droit dans les yeux, un brin de tendresse accrochée à ses cils blonds et effleure de sa main son épaule.

Henry, je te crois.

Le garçon lui jette un regard reconnaissant avant de baisser à nouveau le nez et paraît un tantinet apaisé. Cyann plante son regard océan bordé d’or dans les prunelles bleu glacier de Blanche.


Figurez vous qu’la rien volé ! Alors d‘ou c’est qui sort c’t’argent pou s’payer à boire et finir rond comme une queue de pelle mmhh ?
Et vla qui m’sort qu’il a chanté en prime et gagné ses sous à la bonne !

Boire comme ça à son âge ! Déjà un pochtron, ça promet ! Et vla qu’il a r’mis ça s’tantôt j’l’ai repris hier à la fête pour l’anniversaire de m’sieur l’juge Sabifax en train de siffler les fond s de verre.


L'aubergiste écoute avec attention puis hoche la tête. Elle prend quelques secondes pour réfléchir en silence.

MMhh il est vrai que tu es bien jeune henry pour boire à en être soule. Je sais que nous autres… adultes … * rougit* hum ne montrons pas toujours l’exemple.. comme hier soir… toutefois, à ton âge tu devrais disons être plus …modéré. La consommation d’alcool tu le sais a des effets disons néfastes. Un verre les jours de fête me parait amplement suffisant Qu’en dis tu jeune apprenti ?

Quant à cette histoire de vol .. Blanche, je sais quelles étaient lse activités de notre jeune ami avant de devenir un membre de l’Arbre à Cadabras mais Henry m’a donné sa parole c’est pourquoi je vous prierai à l’avenir de ne pas remettre en doute sans preuve sérieuse son intégrité et sa fidélité à notre .. maisonnée elle sourit à Blanche j’ai choisi d elui faire confiance, je vous demande d’en faire autant.

En tout les cas merci de vostre vigilance vis à vis de cet enfant aussi de nous tous aussi… Et merci à vous deux pour cette fête magnifique : que ferai je sans vous ?

Maintenant…venant en au plus croustillant de l’histoire …

Comment as tu fait pour te payer à boire en chantant ? Je serai fort aise de t’entendre conter ton histoire Henry…

Ben quand j’suis allé au marché…. J’ai chantonné su’l route et y’a des badauds qui m’oint j’té la piécette. Alors j’ai cherché un bon coin ou que c’est qu’y a du monde qui rapace. J’me suis installé et j’ai chanté et là j’ai ramassé pas mal … j ’suis allé boire un coup mais quand j’suis sorti … ça s’est gâché, y’a des soldats qui m’ont traîné au tribunal…* le gamin rougit* y’a heu … la chef des soldats, elle m’a crié dessus et pis elle m’a jeté un truc à la figure et elle a dit donne ça au juge et pis les gardes, sils m’ont flaqué dehors.

L’enfant sort le gant de sa poche et le tend à Cyann qui trésaille et le prend du bout des doigts.

La …chef des soldats .. elle avait un insigne en forme de loup blanc?

Potier hoche la tête.

La baronne d’Ottange … mais ..comment ?
* Cyann fronce ses sourcils blonds*
Attends …je n’ai pas tout compris, tu as chanté devant le tribunal ?
* nouvel acquiescement de l’enfant *
mais qu’as tu chanté Henry ?


Ben la chanson que vous avez chanté ici, celle sur la louve enragée …

Cyann le regarde bouché bée puis se ravisant

Tu veux dire que … * sur le visage de Cyann, sa bouche entrouverte sur un O muet signe le doute puis elle rajoute *

Chante là pour voir

_________________
--Henry_potier






Cyann regarde le gamin d’un œil admiratif.

dire que j’ai chanté cette chanson à peine quelque fois, le temps d’en composer les strophes, et je suppose que travaillant dans les parages tu m’aura sentendu et tu as retenu pour en restituer avec talent l’essentiel … tu as un don Henry … * elle lui sourit*
cela étant avant d’emprunter les chanson des autres .. on ne t’a jamais appris à demander ?


Henry baisse le nez une nouvelle fois
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