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[RP]Auberge, l'Arbre à Cadabras: L'Automne...

Cyann
[Quelques cloches plus tard]

Prune dort. Cyann écrit. Elle pose sa plume et relit son parchemin. Un poeme en reflet de celui de Grandstef un défi qu'elle s'est lancé avec le poete pour tenter de retrouver l’inspiration. elle a donc conserver la structure du poème et réutiliser des mots de Grandstef les détourant parfois de leur sens premier ou en en prenant au contraire le contre pied. Elle se relit pour voir ce que ça donne ..



Poème de GrandStef

D'abord les blés
Des épis, des boucles emmêlées
Malgré l'hiver ils étincellent
A la pâle clarté du soleil.
En dessous deux saphirs sombres
tantôt plissés, tantôt fermés
Ils scrutent et observent sous l'ombre
Du voile délicat des cils veloutés.

Un court chemin attire le regard
Jusqu'à la trompette relevée
surplombant les ailes sans fard
De sa bouche affamée.
Souvent, baiser elle exige, elle rit,
Ou forme O parfait, s'arrêtant sur un cri.

Des bras tendus, de maladroites mains
s'étirent et se tendent pour quémander calins.
La patience alors est mot vain,
Elle râle et trépigne, fourbissant ses larmes
Afin qu'à son désir je rende les armes.
Quand enfin, blottie, ses pleurs s'apaisent
Savourant la victoire de cet innocent combat
Je reste là, contemplant la douceur dans mes bras.

Elle m'est subtile, elle m'est merveille,
Quand à neuf et mystérieux amour, elle m'éveille.
C'est ma princesse, mon enfant, mon adorable belle,
Brillant reflet de sa maman et porte nom Anaelle.

Poeme de Cyann, en reflet

Des abords d’étincelle
Trésors d’escarboucles recèle
Malgré la nuit, cascade de reflets
Orne les frêles épaules dénudées
Ecrin d’ombres d’un rond visage
Tantôt plissé, tantôt boudeur,
Habité d’un sourire ravageur
Où sommeille la lueur d’un ange

Sans tambour ni trompette l’on dérive
Jusqu’à ce cœur à l’exquis velouté
Surplombé d’un court à pic piqueté
D’infimes tâches brunes qui avivent
Ce miroir au teint de porcelaine
Chuchotant avec doulce haleine


Après avoir l’escalier dévalé en trombe
A bras raccourcis, abracadabra, elle tombe.
Toute colère est alors veine,
Elle essuie ses mains potelées aux braies
Afin qu’à sa douleur réponde un baiser
Elle pend ses ailes au cou d’un père désarmé
Et dans l’étreinte paternelle, le chagrin
S’apaise
Je reste là, contemplant la douceur dans leurs bras

Elle nous émerveille, notre précieuse,
Quant à neuf et mystérieux amour, elle nous éveille.
C’est nostre duchesse, nostre enfant,
nostre admirabelle
Mélange haut en couleurs et porte nom Prune


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