Gorborenne
Gorborenne traverse les couloirs du château d'un pas rapide. La large carrure du Géant suffit amplement à ouvrir le passage aux visiteurs qui le talonnent parmi les allées et venues des laquais et serviteurs du château.....
Arrivée devant les portes du Grand Salon, le Chauve en écarte les battants puis s'avance de quelques pas dans la pièce, avant de refermer sa cape sur lui d'un bras, ... , de se retourner vers "Bourgogne", puisque c'est ainsi que s'était annoncé le Héraut, et de lui indiquer les sièges couverts de fourrure jouxtant l'âtre de la grande cheminée où un feu ronronnait en permanence et cette froide période de l'année....
- Prenez place je vous prie, le Baron ne saurait tarder.....
Deux pas pour retourner dans le couloir, il hèle un valet passant par là avec quelques consignes bien claires, mais exprimée d'un ton doux teintée néanmoins d'une certaine autorité......
- Toi, là... lâche ce que tu fais cinq minutes et viens ici s'il te plait..... débarrasse Messeigneurs et sers leur à boire sans trainer....
Le servant s'exécute, d'un pas souple vers une desserte où en trois gestes, il assemble plateau, carafon de vin de Baumont d'un cru choisi et quelques timbales finement manufacturées. Toujours de velours, il vient déposer le tout sur une petite table entre deux larges sièges, sers deux verres, dépose la carafe et vient dans une courbette tendre ses bras au visiteurs, dans l'attente d'un quelconque habit ou bagage qui serait lui être confié.....
Gorborenne en ce temps en profite pour rajouter un bûche dans l'âtre, que le feu dispense avec plus de largesses sa chaleur accueillante. Puis il s'adosse au manteau de cheminée, laissant ses reins crispés par le froid du matin se détendre et se réchauffer. Affichant mine courtoise, un peu mal à l'aise, mais rivé sur place par la bienséance en attendant que le Baron se montre......
Arrivée devant les portes du Grand Salon, le Chauve en écarte les battants puis s'avance de quelques pas dans la pièce, avant de refermer sa cape sur lui d'un bras, ... , de se retourner vers "Bourgogne", puisque c'est ainsi que s'était annoncé le Héraut, et de lui indiquer les sièges couverts de fourrure jouxtant l'âtre de la grande cheminée où un feu ronronnait en permanence et cette froide période de l'année....
- Prenez place je vous prie, le Baron ne saurait tarder.....
Deux pas pour retourner dans le couloir, il hèle un valet passant par là avec quelques consignes bien claires, mais exprimée d'un ton doux teintée néanmoins d'une certaine autorité......
- Toi, là... lâche ce que tu fais cinq minutes et viens ici s'il te plait..... débarrasse Messeigneurs et sers leur à boire sans trainer....
Le servant s'exécute, d'un pas souple vers une desserte où en trois gestes, il assemble plateau, carafon de vin de Baumont d'un cru choisi et quelques timbales finement manufacturées. Toujours de velours, il vient déposer le tout sur une petite table entre deux larges sièges, sers deux verres, dépose la carafe et vient dans une courbette tendre ses bras au visiteurs, dans l'attente d'un quelconque habit ou bagage qui serait lui être confié.....
Gorborenne en ce temps en profite pour rajouter un bûche dans l'âtre, que le feu dispense avec plus de largesses sa chaleur accueillante. Puis il s'adosse au manteau de cheminée, laissant ses reins crispés par le froid du matin se détendre et se réchauffer. Affichant mine courtoise, un peu mal à l'aise, mais rivé sur place par la bienséance en attendant que le Baron se montre......