Melilou
[HRP] contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, ce RP est totalement ouvert Si vous avez envie de vous trouver sur notre route, c'est sans problèmes! [/HRP]
En ce 29ème jour du mois de Décembre 1456, Mélilou avait envoyé une missive à Rhémy, maire de Varennes, pour lui demander conseil. Pouvait-elle quitter la ville alors que la mairie appelait à la défense? Elle était tiraillé par ce dilemme. Et en même temps, que pouvait-elle apporter à Varennes? Elle ne possédait pas d'armes, et n'était pas bien forte. Faire partie de la milice comme aujourd'hui, oui. Mais se battre en cas d'attaque extérieure? N'aurait-ce pas été du suicide que de se jeter dans la bataille avec si peu d'équipement? Sans doute. Elle voulait se rendre à Sainte-Ménehould. Pas pour se battre, mais pour comprendre tout ce qui fondait cette révolte. Les informations en gargotte ou en halle étaient trop minces d'un côté, trop générales de l'autre. Elle voulait en savoir plus.
C'était toutes ces pensées en tête que Mélilou avait marché dans Varennes. Sa ronde l'avait finalement amenée devant la taverne des Frasques. Elle avait jeté un oeil par la fenêtre et vu dame Pitchoune seule à une table. Sans doute aurait-elle elle aussi quelques réponses à lui donner.
La dame avait été formelle: Varennes était bien défendue et ne courait pas de risques imminents. Il en faudrait beaucoup pour que la révolte ménihildienne dépasse les murailles de la cité. Elle lui avait également dit qu'il était peut-être dangereux de s'engager dans la défense de la ville sans arme et avec aussi peu de forces. Alors Mélilou s'était décidée. Elle quitterait Varennes le lendemain pour Sainte-Ménehould.
En rentrant chez elle, elle avait imaginé son parcours. Quatre noeuds. Deux jours de marche. Elle passerait par Compiègne, et non par Reims, ce qui lui permettrait de prendre des nouvelles de Galeazzo qui s'était rendu là-bas un peu avant la Noël. Elle passerait la nuit à Compiègne et repartirait le lendemain pour Sainte-Ménehould. Elle craignait cependant un peu le brigandage. Les environs de Varennes étaient sûrs, mais plus loin? En se rapprochant de son but, elle se rapprocherait également des révoltés, et le danger se ferait plus présent sur les chemins. Elle songea un instant qu'il serait sans doute intelligent de partir à plusieurs. Peut-être certains Varennois voudraient-ils l'accompagner?
Elle s'était assise à sa table et avait écrit, à l'encre noire sur une feuille de lin:
En ce 29ème jour du mois de Décembre 1456, Mélilou avait envoyé une missive à Rhémy, maire de Varennes, pour lui demander conseil. Pouvait-elle quitter la ville alors que la mairie appelait à la défense? Elle était tiraillé par ce dilemme. Et en même temps, que pouvait-elle apporter à Varennes? Elle ne possédait pas d'armes, et n'était pas bien forte. Faire partie de la milice comme aujourd'hui, oui. Mais se battre en cas d'attaque extérieure? N'aurait-ce pas été du suicide que de se jeter dans la bataille avec si peu d'équipement? Sans doute. Elle voulait se rendre à Sainte-Ménehould. Pas pour se battre, mais pour comprendre tout ce qui fondait cette révolte. Les informations en gargotte ou en halle étaient trop minces d'un côté, trop générales de l'autre. Elle voulait en savoir plus.
C'était toutes ces pensées en tête que Mélilou avait marché dans Varennes. Sa ronde l'avait finalement amenée devant la taverne des Frasques. Elle avait jeté un oeil par la fenêtre et vu dame Pitchoune seule à une table. Sans doute aurait-elle elle aussi quelques réponses à lui donner.
La dame avait été formelle: Varennes était bien défendue et ne courait pas de risques imminents. Il en faudrait beaucoup pour que la révolte ménihildienne dépasse les murailles de la cité. Elle lui avait également dit qu'il était peut-être dangereux de s'engager dans la défense de la ville sans arme et avec aussi peu de forces. Alors Mélilou s'était décidée. Elle quitterait Varennes le lendemain pour Sainte-Ménehould.
En rentrant chez elle, elle avait imaginé son parcours. Quatre noeuds. Deux jours de marche. Elle passerait par Compiègne, et non par Reims, ce qui lui permettrait de prendre des nouvelles de Galeazzo qui s'était rendu là-bas un peu avant la Noël. Elle passerait la nuit à Compiègne et repartirait le lendemain pour Sainte-Ménehould. Elle craignait cependant un peu le brigandage. Les environs de Varennes étaient sûrs, mais plus loin? En se rapprochant de son but, elle se rapprocherait également des révoltés, et le danger se ferait plus présent sur les chemins. Elle songea un instant qu'il serait sans doute intelligent de partir à plusieurs. Peut-être certains Varennois voudraient-ils l'accompagner?
Elle s'était assise à sa table et avait écrit, à l'encre noire sur une feuille de lin:
Citation:
Varennois, Mesdames et Messires, salut!
Je compte partir demain pour la cité de Sainte-Ménehould. Comme vous le savez sans doute, une révolte est en cours en ses murs. J'ai reçu récemment des nouvelles d'Oniki narrant la situation, ils ont là-bas besoin de soutien, physique et moral. Varennes est tranquille mais Sainte-Ménehould se meurt! J'en appelle à votre courage et à votre dévouement! Prenons la route, et allons soutenir notre duché!
J'ai conscience du danger que représente un tel voyage, aussi je constituerai dès demain un groupe simple permettant à ceux qui le souhaiteraient de partir avec moi. Le départ est prévu pour deux heures après le midi et le trajet durera deux jours. Nous nous arrêterons à Compiègne pour passer la nuit, et repartirons le lendemain dès l'aube.
Si vous prenez la décision de partir, n'oubliez pas de conserver avec vous suffisamment d'écus afin de pouvoir embaucher pendant votre absence. Afin de ne pas vous affaiblir, il vous faudra prendre sur vous quelques denrées dans le cas où nous serions bloqués sur un noeud un jour supplémentaire. Pour rappel, vous ne pourrez partir si vous travaillez lors du départ. Embauchez donc chez vous mais ne cherchez pas d'emploi. Enfin, laissez également dans votre propriété une petite somme d'argent. Si nous sommes attaqués par des brigands, il sera bon d'avoir chez nous de quoi manger en rentrant. Quoiqu'il arrive, vous pourrez faire demi-tour à tout moment, seul ou avec les autres.
Vous pouvez me faire savoir, en vous signant sur la halle, si vous souhaitez être du voyage mais, dans tous les cas, je partirai à l'heure.
Amis Varennois, montons au créneau! Pour la Champagne, pour le Duché...pour le Roy!
Varennois, Mesdames et Messires, salut!
Je compte partir demain pour la cité de Sainte-Ménehould. Comme vous le savez sans doute, une révolte est en cours en ses murs. J'ai reçu récemment des nouvelles d'Oniki narrant la situation, ils ont là-bas besoin de soutien, physique et moral. Varennes est tranquille mais Sainte-Ménehould se meurt! J'en appelle à votre courage et à votre dévouement! Prenons la route, et allons soutenir notre duché!
J'ai conscience du danger que représente un tel voyage, aussi je constituerai dès demain un groupe simple permettant à ceux qui le souhaiteraient de partir avec moi. Le départ est prévu pour deux heures après le midi et le trajet durera deux jours. Nous nous arrêterons à Compiègne pour passer la nuit, et repartirons le lendemain dès l'aube.
Si vous prenez la décision de partir, n'oubliez pas de conserver avec vous suffisamment d'écus afin de pouvoir embaucher pendant votre absence. Afin de ne pas vous affaiblir, il vous faudra prendre sur vous quelques denrées dans le cas où nous serions bloqués sur un noeud un jour supplémentaire. Pour rappel, vous ne pourrez partir si vous travaillez lors du départ. Embauchez donc chez vous mais ne cherchez pas d'emploi. Enfin, laissez également dans votre propriété une petite somme d'argent. Si nous sommes attaqués par des brigands, il sera bon d'avoir chez nous de quoi manger en rentrant. Quoiqu'il arrive, vous pourrez faire demi-tour à tout moment, seul ou avec les autres.
Vous pouvez me faire savoir, en vous signant sur la halle, si vous souhaitez être du voyage mais, dans tous les cas, je partirai à l'heure.
Amis Varennois, montons au créneau! Pour la Champagne, pour le Duché...pour le Roy!
Elle s'était ensuite dirigée vers la halle pour y placarder son annonce. L'union fait la force, disait l'adage. Peut-être partirait-elle seule, mais pas sans avoir tenté de convaincre ses compagnons.
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Pourquoi voit-on partout le mot citoyen? La révolution et la citoyenneté, c'est 1789...
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