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Un matin chargé pour la rousse. Les bagages étaient prêts, certes, mais il lui fallait s'habiller chaudement pour aller chercher la brune à l'auberge. Voilà des semaines qu'elles avaient préparé leur escapade et quelques jours qu'une raison à leur voyage avait surgie. Elles iraient à Polignac chercher un membre de la famille Mirandole qui souhaitait s'établir dans le Maine. Même si elles n'avaient pas trouvé une raison à leur voyage, les deux jeunes femmes seraient tout de même partie, sans itinéraire. C'était presque rassurant pour la famille de la rousse qu'elle ait désormais une raison de partir, ainsi qu'une carte à suivre.
Le cocher? Pas de cocher! Marylune allait conduire elle-même, vêtue très chaudement, une couverture sur les jambes, remontant sur son gros ventre. Est-ce que c'était de la folie de partir à environ un mois de l'accouchement? Peut-être... Mais la rouquine n'en avait cure! Elle en avait marre d'attendre et avait attendu la fin de son mandat avec impatience pour partir à l'aventure entre filles.
Aux commandes du carrosse dans lequel elles pourraient dormir à défaut d'auberge, Marylune quitta la demeure familiale en route vers l'auberge de Mayenne où devait l'attendre sa brune. Pendant la route, elle ne se lassa pas de se ré-imaginer l'inquiétude de ses parents à propos de son voyage. Mais que pouvaient-ils bien faire contre? Leur fille serait en sécurité en compagnie d'un soldat de l'Ost et d'une amie... la chose est que la rousse n'avait pas spécifié que Rheanne et le soldat ne faisaient qu'un.
Comme pour calmer les tensions, la jeune femme avait conservé son bouclier de l'Ordre de la Cosse e Genêt dans son dos et son épée à sa taille. Enceinte, elle avait plutôt l'air d'un âne, mais n'était ainsi pas dépourvue de défense. Rheanne en ferait sûrement autant avec ses propres armes et ensemble, comme deux guerrières (enfin... selon les apparences), elles braveraient les routes jusqu'à Polignac.
Arrêtant son fidèle Vagabond (le cheval...) devant l'auberge en question, Marylune se demanda s'il valait mieux descendre chercher son amie ou patienter et surveiller les bagages. Elle opta pour la deuxième option en ajoutant un appel, les mains en porte-voix.
Rheaaaaaaaaaanne!
L'ardennais (le cheval...) souffla de ses narines et baissa la tête au sol, cherchant la moindre nourriture sans rien y trouver. C'est que le sol était simplement recouvert de neige. Pas la peine non plus de vérifier l'eau pour les chevaux. Elle était sans aucun doute gelée.
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Le cocher? Pas de cocher! Marylune allait conduire elle-même, vêtue très chaudement, une couverture sur les jambes, remontant sur son gros ventre. Est-ce que c'était de la folie de partir à environ un mois de l'accouchement? Peut-être... Mais la rouquine n'en avait cure! Elle en avait marre d'attendre et avait attendu la fin de son mandat avec impatience pour partir à l'aventure entre filles.
Aux commandes du carrosse dans lequel elles pourraient dormir à défaut d'auberge, Marylune quitta la demeure familiale en route vers l'auberge de Mayenne où devait l'attendre sa brune. Pendant la route, elle ne se lassa pas de se ré-imaginer l'inquiétude de ses parents à propos de son voyage. Mais que pouvaient-ils bien faire contre? Leur fille serait en sécurité en compagnie d'un soldat de l'Ost et d'une amie... la chose est que la rousse n'avait pas spécifié que Rheanne et le soldat ne faisaient qu'un.
Comme pour calmer les tensions, la jeune femme avait conservé son bouclier de l'Ordre de la Cosse e Genêt dans son dos et son épée à sa taille. Enceinte, elle avait plutôt l'air d'un âne, mais n'était ainsi pas dépourvue de défense. Rheanne en ferait sûrement autant avec ses propres armes et ensemble, comme deux guerrières (enfin... selon les apparences), elles braveraient les routes jusqu'à Polignac.
Arrêtant son fidèle Vagabond (le cheval...) devant l'auberge en question, Marylune se demanda s'il valait mieux descendre chercher son amie ou patienter et surveiller les bagages. Elle opta pour la deuxième option en ajoutant un appel, les mains en porte-voix.
Rheaaaaaaaaaanne!
L'ardennais (le cheval...) souffla de ses narines et baissa la tête au sol, cherchant la moindre nourriture sans rien y trouver. C'est que le sol était simplement recouvert de neige. Pas la peine non plus de vérifier l'eau pour les chevaux. Elle était sans aucun doute gelée.
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