Attia.
[Touraine, une ville, une taverne
Deux femmes... ]
La gitane trainait ses chausses comme toujours dans le royaume.
De lAlençon a la Tourraine elle avait couru après une chimère, une illusion de vie, une nouvelle voie qui nétait finalement quune impasse.
Il fallait se contenter alors de sa petite vie simple, seule, sans véritable but ni vocation, luttant intérieurement pour contenir cette rage qui ne demandait qua sexprimer et quil fallait a présent museler. On dit que rien narrive par hasard, ce ne devait certainement pas être pour elle.
Alors que dans sa caboche de brunasse lui revenaient les mots de la missive douanière gentiment abhorrée, elle réalisait que lultimatum pour quitter la ville prenait fin le jour même. Elle aurait très bien pu le braver mais quest ce qui la retenait la finalement ? Personne ne lattendait ni la, ni nulle part, et partout elle avait comme limpression de pas être la bienvenue.
Pas facile tous les jours la vie de gitane, surtout lorsque comme elle on ne supporte pas la solitude Alors il lui fallait briser cette solitude, se poser dans un coin, vivre un bon coup et ensuite décider de sa prochaine destination en se foutant royalement de se faire déchiqueter par une armée imbécile tranchant a laveuglette.
Elle passe devant plusieurs établissements, mais elle ne veut pas dun coin polissé ou les couples sembrassent discrètement, ou les femmes accouchent de faux jumeaux aux bouilles rebondies, ou le curé du coin vient dire ses sermons, ou la bière a un gout si fade et ou tout est beau dans le meilleur des mondes Non Elle avait besoin de lieu de perdition, un bouge, un nimporte quoi qui fasse moins salon de thé façon saint Pierre.
Cest alors quelle savance dans les ruelles mal éclairées jusqu'à cette taverne ou les éclats de voix pleines de jurons la font sourire. Voila tout ce quil lui faut. Elle veut voir les voleurs au bras des putains, se donner un frisson elle la femme seule dans un coin aussi paumé.
Mais elle rêve un peu trop la car même si elle sait manier la dague elle nen sait pas moins se battre contre un groupe de paria qui en voudraient a sa vie. Elle y réfléchit a deux fois finalement, ne valait il pas mieux ? Rooo et puis zut, dans les salons de thé ça parle quentre eux du cochon de Monique ou de Gégé le mari de la boulangère
Sure delle elle pousse la porte de la taverne sans lever le nez sur la pancarte ou nimporte quel quidam aurait pu lire « Taverne aux oubliés ».
La gitane pénètre dans un univers qui ne lui est pas inconnu. Sur son passage sifflements et regard lubriques, rien de bien extraordinaire. Elle se prend même a onduler discrètement des hanches consciente de susciter lintérêt de mâles audacieux. Après tout fut un temps ou plus jeune avec sa sur elles samusaient de leurs jolies formes mises en valeurs par les foulards qui leur ceignaient les hanches.
Un sourire confiant aux lèvres elle se dirige donc vers le comptoir point de mire de la salle ou elle essaiera de repérer une tablée plus ou moins équilibrée ou elle ne serait pas simplement une proie.
Odeurs de bois brulé, de sueur, de vinasse et dhumain se mêlent pour donner une fragrance toute particulière. Ça crie, ça chante et ça se bat aussi La de ce coté en dessous des grandes poutres de bois des chopes volent, des écuelles La gitane penche la tète et se hisse sur la pointe des pieds Ah tien un pichet ça doit pas être gai dites donc pense la jeune femme avant de se faire surprendre par la voix du taulier en plein dans son tympan.
- Alors ça sera quoi pour la tite dame en rouge hein ? les seule la dmoiselle ou lattend son amant ?
Elle essaie de renvoyer au visage édenté un sourire équivoque mais elle nen restera qua un pli vaguement significatif du malaise qui est le sien devant un faciès aussi peu avenant. Elle garde cependant sa contenance et réussit a glisser 2 écus sur le bois mangé du comptoir.
- Une chope bien mousseuse, une autre pour mon homme quarrive !
Elle a donné un ton grave a sa voix et prend un air habitué des fois quon la prendrait pour une poulette novice, bonne à entourlouper et mieux valait faire entendre quelle serait pas seule, question de sécurité.
Un coude au comptoir, comme a son habitude, la belle observe un monde dont elle adore découvrir les petits secrets.
La salle est vaste et une grande cheminée la réchauffe convenablement. De grandes tables et de larges bancs permettent des tablées mixées propices aux rencontres. Elle attrape dune main la chope qui vient de sabattre avec fracas sur le comptoir et continue son observation. Pour plus de discrétion il ya au fond des tables plus petites, plus intimistes, faiblement éclairées par une bougie contrairement aux grands candélabres qui éclairent le centre de la salle.
La belle tourne la tête, sur sa gauche un grand escalier de bois permet daccéder au niveau supérieur, on peut entendre aux craquements qui émanent du plafond doù tombe parfois un peu de sciure, que certaines activités intenses sy déroulent.
La gitane longe le comptoir promène son regard. Sous lil mauvais des putains dont la potentielle clientèle la suit du regard elle dévore des yeux le moindre détail qui pourrait lamuser. Et justement elle vient de capter une scène qui éveille son intérêt. Un sourcil se hausse alors que le sourire sélargit.
Alors que devisaient gaiement un jeune homme et une femme sans doute une fille de joie, voila la donzelle qui profite dun moment dinattention pour disparaitre en dessous de la table. La gitane, voyeuse a ses heures braque son regard sur le visage du jeune homme qui décrira une myriade de couleurs et dexpressions que la romni samuse à décortiquer.
Tout dabord la surprise, sans doute une main froide sur sa peau tiède Puis lorsquil comprend son bonheur le bougre prend un air indifférent sans doute pour ne pas éveiller les soupçons. De temps en temps il essaie de baisser les yeux pour voir quelque chose mais il est vite dissuadé par une tape dans le dos par son voisin. Alors il joue à celui qui a trop bu et qui fait une pause. Le rouge lui monte aux joues et ça bouche entrouverte exhale de légers râles que ses compères prendront pour un hoquet divrogne
La gitane sourit puis prend une nouvelle gorgée.
La donzelle en dessous est gourmande, le bougre en prend parfois une expression étrange proche de celle de la douleur. Vas y doucement pense lobservatrice voyeuse en ramassant du bout de la langue la mousse qui lui recouvre la lève supérieure.
Elle sent la chaleur lui envahir le corps, lalcool, lambiance, la scène
Le bougre souffle à présent très fort et se penche vers sa chope comme pour se cacher, il doit sans doute essayer de contenir un plaisir proche pour faire durer linstant. On peut lire linconfort dans son regard alors quil aimerait certainement être seul au monde pour jouir de linstant ou jouir tout court
La gitane sourit et encourage intérieurement le jeune homme Allez vas y donne lui tout, elle sait y faire hein la catin
Elle en rirait presque de honte tant elle est absurde, mais elle samuse, restant captivée par la scène, ignorant toutes les tentatives damorce sur sa personne.
Elle le sent au bord du gouffre, ça va être lexplosion, il ne tient plus qua un souffle quand le cur de la gitane bondit sous leffet dun énorme fracas qui provoque un silence soudain et un virage a 180° de toutes les têtes vers lorigine du bruit.
La gitane sen mord la lèvre de déception. Mais euuuuhhhh Ça sfait pas ! Il allait jouir bordel !
Comme tous les curieux elle tourne la tête vers lorigine du grabuge. Cest la même tablée doù volaient les chopes et les écuelles, mais cette fois une chaise a éclaté en morceaux et la table est piétinée par des gens qui vraisemblablement se battent. Un homme est éjecté par une botte.
La gitane se déplace toujours sur son comptoir, se hisse autant quelle peut avoir autre chose que des cranes de curieux devant les yeux. Elle atteint un bon angle de vue ou elle peut enfin distinguer une silhouette qui repousse tous ceux qui essaient de monter sur la table. Bientôt une épée est tirée. Elle ne voit toujours pas qui ça peut être et ça crie de partout.
La gitane sursaute, le taulier vient de porter un coup de son poing massif sur le bois miteux.
- Bon sang de foutue Corleone ! la pas finie de m foutre le bogson cte garce ?
Et la gitane de regarder toujours vers le centre de lattention. Une garce il a dit ? se pourrait il quil sagisse dune femme ? bien mieux quun gâterie en public voir une femme foutre une raclée a une bande divrognes, c' était beaucoup plus jouissif.
Elle se décale une nouvelle fois et alors quune énième carcasse se trouve éjectée, elle peut enfin apercevoir un visage, un visage aux traits méditerranéens, un peu comme les siens, une longue chevelure sombre, une silhouette voluptueuse
- Bon ça suffit la Corleone tes contente ? ten as pas assez tabassé pour csoir ?!
Corleone Le taulier la crié tellement fort que le nom lui raisonne dans la boite crânienne et flotte dans lesprit a la gitane subjuguée Pourquoi que ça lui semble familier Corleone
Elle fronce les sourcils essaie de mieux regarder Non elle na jamais croisé cette femme enfin peut être Corleone
Inconsciemment la gitane se rapproche, comme un papillon attiré par la flamme dune bougie Voir voir de plus près
Corleone
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La gitane trainait ses chausses comme toujours dans le royaume.
De lAlençon a la Tourraine elle avait couru après une chimère, une illusion de vie, une nouvelle voie qui nétait finalement quune impasse.
Il fallait se contenter alors de sa petite vie simple, seule, sans véritable but ni vocation, luttant intérieurement pour contenir cette rage qui ne demandait qua sexprimer et quil fallait a présent museler. On dit que rien narrive par hasard, ce ne devait certainement pas être pour elle.
Alors que dans sa caboche de brunasse lui revenaient les mots de la missive douanière gentiment abhorrée, elle réalisait que lultimatum pour quitter la ville prenait fin le jour même. Elle aurait très bien pu le braver mais quest ce qui la retenait la finalement ? Personne ne lattendait ni la, ni nulle part, et partout elle avait comme limpression de pas être la bienvenue.
Pas facile tous les jours la vie de gitane, surtout lorsque comme elle on ne supporte pas la solitude Alors il lui fallait briser cette solitude, se poser dans un coin, vivre un bon coup et ensuite décider de sa prochaine destination en se foutant royalement de se faire déchiqueter par une armée imbécile tranchant a laveuglette.
Elle passe devant plusieurs établissements, mais elle ne veut pas dun coin polissé ou les couples sembrassent discrètement, ou les femmes accouchent de faux jumeaux aux bouilles rebondies, ou le curé du coin vient dire ses sermons, ou la bière a un gout si fade et ou tout est beau dans le meilleur des mondes Non Elle avait besoin de lieu de perdition, un bouge, un nimporte quoi qui fasse moins salon de thé façon saint Pierre.
Cest alors quelle savance dans les ruelles mal éclairées jusqu'à cette taverne ou les éclats de voix pleines de jurons la font sourire. Voila tout ce quil lui faut. Elle veut voir les voleurs au bras des putains, se donner un frisson elle la femme seule dans un coin aussi paumé.
Mais elle rêve un peu trop la car même si elle sait manier la dague elle nen sait pas moins se battre contre un groupe de paria qui en voudraient a sa vie. Elle y réfléchit a deux fois finalement, ne valait il pas mieux ? Rooo et puis zut, dans les salons de thé ça parle quentre eux du cochon de Monique ou de Gégé le mari de la boulangère
Sure delle elle pousse la porte de la taverne sans lever le nez sur la pancarte ou nimporte quel quidam aurait pu lire « Taverne aux oubliés ».
La gitane pénètre dans un univers qui ne lui est pas inconnu. Sur son passage sifflements et regard lubriques, rien de bien extraordinaire. Elle se prend même a onduler discrètement des hanches consciente de susciter lintérêt de mâles audacieux. Après tout fut un temps ou plus jeune avec sa sur elles samusaient de leurs jolies formes mises en valeurs par les foulards qui leur ceignaient les hanches.
Un sourire confiant aux lèvres elle se dirige donc vers le comptoir point de mire de la salle ou elle essaiera de repérer une tablée plus ou moins équilibrée ou elle ne serait pas simplement une proie.
Odeurs de bois brulé, de sueur, de vinasse et dhumain se mêlent pour donner une fragrance toute particulière. Ça crie, ça chante et ça se bat aussi La de ce coté en dessous des grandes poutres de bois des chopes volent, des écuelles La gitane penche la tète et se hisse sur la pointe des pieds Ah tien un pichet ça doit pas être gai dites donc pense la jeune femme avant de se faire surprendre par la voix du taulier en plein dans son tympan.
- Alors ça sera quoi pour la tite dame en rouge hein ? les seule la dmoiselle ou lattend son amant ?
Elle essaie de renvoyer au visage édenté un sourire équivoque mais elle nen restera qua un pli vaguement significatif du malaise qui est le sien devant un faciès aussi peu avenant. Elle garde cependant sa contenance et réussit a glisser 2 écus sur le bois mangé du comptoir.
- Une chope bien mousseuse, une autre pour mon homme quarrive !
Elle a donné un ton grave a sa voix et prend un air habitué des fois quon la prendrait pour une poulette novice, bonne à entourlouper et mieux valait faire entendre quelle serait pas seule, question de sécurité.
Un coude au comptoir, comme a son habitude, la belle observe un monde dont elle adore découvrir les petits secrets.
La salle est vaste et une grande cheminée la réchauffe convenablement. De grandes tables et de larges bancs permettent des tablées mixées propices aux rencontres. Elle attrape dune main la chope qui vient de sabattre avec fracas sur le comptoir et continue son observation. Pour plus de discrétion il ya au fond des tables plus petites, plus intimistes, faiblement éclairées par une bougie contrairement aux grands candélabres qui éclairent le centre de la salle.
La belle tourne la tête, sur sa gauche un grand escalier de bois permet daccéder au niveau supérieur, on peut entendre aux craquements qui émanent du plafond doù tombe parfois un peu de sciure, que certaines activités intenses sy déroulent.
La gitane longe le comptoir promène son regard. Sous lil mauvais des putains dont la potentielle clientèle la suit du regard elle dévore des yeux le moindre détail qui pourrait lamuser. Et justement elle vient de capter une scène qui éveille son intérêt. Un sourcil se hausse alors que le sourire sélargit.
Alors que devisaient gaiement un jeune homme et une femme sans doute une fille de joie, voila la donzelle qui profite dun moment dinattention pour disparaitre en dessous de la table. La gitane, voyeuse a ses heures braque son regard sur le visage du jeune homme qui décrira une myriade de couleurs et dexpressions que la romni samuse à décortiquer.
Tout dabord la surprise, sans doute une main froide sur sa peau tiède Puis lorsquil comprend son bonheur le bougre prend un air indifférent sans doute pour ne pas éveiller les soupçons. De temps en temps il essaie de baisser les yeux pour voir quelque chose mais il est vite dissuadé par une tape dans le dos par son voisin. Alors il joue à celui qui a trop bu et qui fait une pause. Le rouge lui monte aux joues et ça bouche entrouverte exhale de légers râles que ses compères prendront pour un hoquet divrogne
La gitane sourit puis prend une nouvelle gorgée.
La donzelle en dessous est gourmande, le bougre en prend parfois une expression étrange proche de celle de la douleur. Vas y doucement pense lobservatrice voyeuse en ramassant du bout de la langue la mousse qui lui recouvre la lève supérieure.
Elle sent la chaleur lui envahir le corps, lalcool, lambiance, la scène
Le bougre souffle à présent très fort et se penche vers sa chope comme pour se cacher, il doit sans doute essayer de contenir un plaisir proche pour faire durer linstant. On peut lire linconfort dans son regard alors quil aimerait certainement être seul au monde pour jouir de linstant ou jouir tout court
La gitane sourit et encourage intérieurement le jeune homme Allez vas y donne lui tout, elle sait y faire hein la catin
Elle en rirait presque de honte tant elle est absurde, mais elle samuse, restant captivée par la scène, ignorant toutes les tentatives damorce sur sa personne.
Elle le sent au bord du gouffre, ça va être lexplosion, il ne tient plus qua un souffle quand le cur de la gitane bondit sous leffet dun énorme fracas qui provoque un silence soudain et un virage a 180° de toutes les têtes vers lorigine du bruit.
La gitane sen mord la lèvre de déception. Mais euuuuhhhh Ça sfait pas ! Il allait jouir bordel !
Comme tous les curieux elle tourne la tête vers lorigine du grabuge. Cest la même tablée doù volaient les chopes et les écuelles, mais cette fois une chaise a éclaté en morceaux et la table est piétinée par des gens qui vraisemblablement se battent. Un homme est éjecté par une botte.
La gitane se déplace toujours sur son comptoir, se hisse autant quelle peut avoir autre chose que des cranes de curieux devant les yeux. Elle atteint un bon angle de vue ou elle peut enfin distinguer une silhouette qui repousse tous ceux qui essaient de monter sur la table. Bientôt une épée est tirée. Elle ne voit toujours pas qui ça peut être et ça crie de partout.
La gitane sursaute, le taulier vient de porter un coup de son poing massif sur le bois miteux.
- Bon sang de foutue Corleone ! la pas finie de m foutre le bogson cte garce ?
Et la gitane de regarder toujours vers le centre de lattention. Une garce il a dit ? se pourrait il quil sagisse dune femme ? bien mieux quun gâterie en public voir une femme foutre une raclée a une bande divrognes, c' était beaucoup plus jouissif.
Elle se décale une nouvelle fois et alors quune énième carcasse se trouve éjectée, elle peut enfin apercevoir un visage, un visage aux traits méditerranéens, un peu comme les siens, une longue chevelure sombre, une silhouette voluptueuse
- Bon ça suffit la Corleone tes contente ? ten as pas assez tabassé pour csoir ?!
Corleone Le taulier la crié tellement fort que le nom lui raisonne dans la boite crânienne et flotte dans lesprit a la gitane subjuguée Pourquoi que ça lui semble familier Corleone
Elle fronce les sourcils essaie de mieux regarder Non elle na jamais croisé cette femme enfin peut être Corleone
Inconsciemment la gitane se rapproche, comme un papillon attiré par la flamme dune bougie Voir voir de plus près
Corleone
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