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[Vie religieuse]-Eglise "Notre -Dame de Nantilly "

Viviaca29
Viviaca s'était elle aussi levée, et avait suivie May pour approcher de Monseigneur Verty, les yeux plongés dans la lueur de cette petite flamme chatoyante qui représentait pourtant l'espérance qui renaissait au fond de son coeur.

Vivi fit une génuflexion et se signat alors que Monseigneur Verty entamait la bénédiction.
Alatariel
La Baronne est de retour, mais ce n'est que l'ombre d'elle même qui rentre dans l'église.
Le faste des grandes robes a disparu et laisse place a une simple robe draps. Noire pour le deuil qu'elle portera désormais jusqu'à la fin de sa vie. Blanche, parce qu'elle est hospitalière. On ne voit pas ses yeux creusés par les prières, les discutions, les pleurs : un voile sombre couvre son visage. Les bijoux sont absents.

La Baronne a dans les mains un bouquet de fleur, celles de la fin de l'été, celles qui annoncent l'hiver.
Elle le pose sur l'autel de la chapelle latérale, dédié a Maria, mère de Christos.
Et puis elle se tourne vers la chapelle ou repose le corps de la Duchesse. Personne ne semblait l'avoir veillé, comme lui avait dit le frère Jéhan.

Alors la Baronne, doucement, s'approche. Elle déplie une étoffe : un carré bleu bordé de rouge à trois fleurs de lys or.

Une larme coule, mais on ne la voit pas. La baronne allume les cierges autour du cercueil.
Elle veillerait sa défunte amie pendant toutes la nuit.
La baronne pleure, a genoux. La douleur est trop vive... Des deuils, elle en a eu... mais celui là est celui de trop.

La baronne prie pour le repos de Pat'. Être une mauvaise duchesse n'était pas un crime... et pourtant elle l'avait payé de sa vie.

Alatariel chantonne tout doucement... Un champ d'adieux, a son amie... les armées poitevines entrent dans la ville... Mais la baronne ne bougera pas.
_________________
Hernaut
Hernaut qui avait lu le placard apposé sur la porte de l'église n'était pas encore rentré de la pêche se jour là, sa barque avait dérivée loin du rivage dans l'espoir d'une pêche fructueuse, et il ne put assister à la messe pour la PAIX de Monseigneur Verty.

En entendant l'écho faible du tintement des cloches de l'église, une vague de tristesse monta en lui à la pensée de son village sous le joug des soudards poitevins.

Cet atermoiement fut de courte durée, car Hernaut était jeune et volontaire, il s'associa silencieusement par la pensée aux fidèles venus prier pour la PAIX et se promis de passer dans les jours prochains à l'église déposer une offrande.

Aussi en ces temps de tristesse et de deuil pour l'Anjou ou tant de braves sont morts, Hernaut poussa un vantail de la porte de l'église et entra silencieusement se recueillir un instant.
pnj
Elle poussa les portes. Le seul endroit où elle trouverait un peu de calme en cette ville qui n'était et ne serait jamais sienne.

Lorsqu'elle ne savait à qui faire confiance, qui écouter, qui suivre, elle aimait entrer dans ses batiments où à défaut d'une foi, elle y trouvait un je-ne-sais-quoi de rassurant, d'imposant. Comme si l'église possédait droit de raison sur les erreurs des hommes.

Face aux menteurs, arrogants, laches, corrompus qu'elle entendait chaque jour, aucune vérité ne lui convenait plus. Une rumeur succédait à une autre.

Alors attendre, penser à quelques personnes chères et loin d'ici, prier pour eux, aujourd'hui.
Et assumer sa fidélité et les conséquences de ces actes demain.

Elle déposa un cierge, puis sortit de l'église.
--Justeampassan
Verty
MESSE du dimanche 9 novembre 1456

Mgr Verty se dirige vers la porte de l'église afin de faire l'accueil des fidèles.



Les enfants de choeurs prennent place dans les stalles.
Après une génuflexion la mère Verty se retourne vers l’assemblée et dit :

Tout d'abord, confessons nos fautes et nos péchés à Dieu Tout Puissant, oui, oui, même si ce sont de tout petits péchés !


In nomine Dominus, Aristote, Christos et Spíritus Sanctus.
l’assemblée répond
Amen.

Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous la messe j’en remercie le Très Haut [/b]

Après cette introduction

Nous commencerons par la lecture d’un texte



Citation:
Sur l'Être Divin qui est Tout Puissant:

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mêlaient d'une façon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glaçaient le coeur

N'étaient que viles pensées, du vent soufflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.


Oremus !
_________________
Verty
Verty reprit, Lecture du livre des vertus
Citation:

Création VI: La question

Ce fut la plus grande concentration de créatures qui ait jamais eu lieu.

Elles étaient plusieurs milliards à s’être réunies sur la même gigantesque plaine. Elles se côtoyaient sans la moindre animosité. Les loups attendaient auprès des moutons, les chiens auprès des chats, les aigles auprès des mulots et les lions auprès des gazelles. On y voyait même des végétaux. Ainsi, les chênes, sapins, peupliers, oliviers, pommiers, dattiers et autres arbres formaient la plus gigantesque forêt qui soit. Les fleurs, les légumes, les fruits, le blé et le maïs étaient aussi présents. La gigantesque plaine était un véritable sanctuaire pour toute la vie, car elles attendaient toutes patiemment que Dieu vienne à elles pour leur poser la question.

Alors gronda le tonnerre, les nuages s’écartèrent et une douce lumière se fit dans l’espace ainsi dégagé dans le ciel. Parmi les créatures, un grand silence se fit. De la lueur céleste, une voix grave, pénétrante, mais douce et sereine se fit entendre. Alors, la voix dit: “Ecoutez-Moi, vous que J’ai conçus, car Je suis votre Dieu. Sans Moi, vous n'existeriez pas, et à Moi, vous devez fidélité.”

Dieu ajouta : “Nombre d’entre vous se disent Mes préférés, mais jamais Je n’ai jusqu’alors donné de préférence à quelque créature que ce soit. Alors, le temps est venu que Je change cela. Le temps est venu que Je fasse un choix parmi Mes créatures. Le temps est venu que Je nomme une espèce parmi vous “Mes enfants”. Pour faire ce choix, Je vais vous poser une unique question.”

Dieu leur demanda donc : “Vous vivez grâce à Moi, car Je suis votre créateur. Vous vous nourrissez, vous vous reproduisez, vous élevez votre progéniture. Mais vous ne savez pas pourquoi vous vivez. Selon vous, quel sens ai-Je donné à la vie ?”.

La plupart des créatures ne surent que répondre. Elles se regardaient les unes les autres, espérant trouver chez leurs voisines la réponse à cette bien étrange question. On pouvait observer un poisson rester béat, ne sachant que dire, un cheval frottant le sol de ses sabots, un chêne se courbant, cherchant désespérément la réponse à ses racines, et même une colombe se grattant la tête en signe de réflexion.

Mais l’une d’entre elles s’avança. Elle semblait sûre d’elle et de sa réponse. Toutes les autres espèces lui ouvrirent le passage et, bientôt, un espace se dégagea autour d’elle. Elle leva les yeux vers Dieu, mais son regard était plein de suffisance. Elle répondit: “Tu as fait les créatures animées par le besoin de se nourrir. Tu as fait les forts capables de dévorer les faibles. Sans conteste, il s’agit donc d’assurer la domination du fort sur le faible !”.

Elle ajouta: “J’en veux pour preuve que je suis le dernier représentant de mon espèce. Seul le plus fort a survécu parmi les miens ! Si Tu me nommes “Ton enfant”, je saurai Te montrer qui, de toutes créatures, doit dominer le monde.”

Elle attendit que Dieu la félicite pour sa réponse, mais en vain. Car Il ne lui répondit pas.


Mgr Verty s’adresse ensuite à l’assemblée

Maintenant, Sœurs et frères, je vais vous laisser répéter les paroles du Credo Aristotélicien.


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Mariealice
Marie avait rencontré Monseigneur Verty la veille au soir dans une taverne et, en parlant, elle avait appris qu'une messe aurait lieu le lendemain.

Elle entra, se signa et prit place sur un banc, dans un coin pour suivre. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pu entrer dans une église et le besoin de calme et de sérénité qu'elle y trouvait lui avait manqué.

Elle reprit le credo, à voix basse, laissant les mots récités imprégner son esprit.
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pnj
Les mauvaises habitudes ne changeaient pas durant un voyage, pour preuve Rani arriva encore en retard à l'office du dimanche. Elle alla s'installer discretement au fond de l'église et écouta la messe de Monseigneur Verty.
Jeanpolc
Il rentre dans l'église, se signe et prie en écoutant la messe de MS Verty
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Verty
Mgr Verty commence à préparer l’autel pour le partage du pain,
Récite à voix basse

Vient le moment du partage en lui même..

Maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.



Verty se saisit du calice, le tendit vers les fidèles, et en bu.
Certains fidèles ayant apporté du vin le burent aussi dans la communion puis s'avancèrent vers l'autel, elle posa sur leur lange les pains, elle invita l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin.
Suivent quelques instant de méditation

Mgr Verty s’approche de l’assistance

Mes sœurs mes frères,

Voilà donc le moment de nous saluer.
Je voulais avant de partir vous laisser ce texte, car il mérite d’être lu et relu.

-Oui nous sommes des créatures du Très haut, par lui nous sommes et sans lui nous ne sommes pas !
-Imaginez donc un peuple qui se dirait Laïc, Déiste ou athée…Que cela signifierait il ? Que rien au dessus de lui n’existerait dans l’univers ?
-Savons nous d’où nous venons ? Non
-Savons nous pourquoi nous sommes là ? NON
-Savons nous où nous allons ? Non plus
-Alors que sommes nous ?...
-J’ai vu dans tout le royaume des gens en faire presque mourir d’autres pour gagner le pouvoir !
-Je vois des gens prêt à toutes les compromissions, alliance et ruses en tous genre pour le pouvoir …
-Mais pour quel pouvoir ? Un pouvoir temporel et illusoire ? Une belle signature ?

La mère Verty rapella que le pouvoir spirituel était supérieur au pouvoir temporel.

Alors un dernier conseil, allez vers vers le très haut, pas vers un pouvoir illusoire.


Elle lut la dernière prière.
Et elle bénit l’assemblée.
_________________
Verty
MESSE DU DIMANCHE 23 novembre 1456.

Mgr Verty vint au devant des fidèles.
Mes biens chers frères, fidèles Aristotéliciens.
Bienvenue en cet office, qui comme vous le savez, est l’occasion les mercredi et dimanche, entre fidèles Aristotéliciens, de partager un instant de spiritualité et de convivialité dans la communion de l'amitié Aristotélicienne.
Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés


Mes sœurs, mes frères,

Il y a ceux qui parlent, parlent et reparlent encore.
Nous les voyons partout.
Ils sont connus, reconnus, très connus et leur notoriété devient telle que parfois ils sont pris pas le commun pour des gens importants.
Puis il y a ceux qui oeuvrent, travaillent, transpirent sans avoir le temps de se montrer.
A tel point que nous finissons par oublier même qu’ils existent.
Alors qu’ils nous nourrissent parfois.

Réfléchissez mes frères, ouvrez les yeux mes sœurs et ne vous laissez plus abuser par le vent.

Rien ne sert de croire que ceux qui se montrent et crient leur travail, sont ceux qu’il faut croire.
La vraie œuvre est discrète et souvent silencieuses.
Alors un mot méfiez vous de ceux que l’on voit trop !

Fidèles, recitons notre credo :


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Andaine
C'était la première fois qu'Andaine entrait dans l'Eglise Notre Dame de Nantilly.
Elle était en retard et Monseigneur Verty avait commencé l'office du dimanche.

Elle se glissa discrètement vers la nef, posa un genou à terre, se signa et s'installa sur la première chaise qui se présenta à elle.
Peu de paroissiens étaient présents.

Elle écouta la messe avec sérieux, laissant ses tourments pour un temps, elle baissa les yeux et pria.
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Nono0207
NoNo arriva à la messe e ce dimanche de novembre. Il savait que Verty était à Saumur, une bonne occasion pour participer à la messe à deux pas de chez lui. Le partage pourrait en être que plus grand, il rentrerait sans encombre...
NoNo entra, salua tout le monde, puis alla s'asseoir dans un coin discrètement, pour commencer à se recueillir...
Verty
Toute l’assemblée se plongea dans la prière.

Finalement Mgr Verty monta en chaire.

Le mauvais temps est là et je constate sans surprise que vous êtes moins nombreux que la dernière fois…
J’ai choisi de vous parler aujourd’hui du premier des péchés, écoutons la lecture du livre de la création

Citation:
Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.



ACEDIE : un nom bien compliqué pour un péché si tentant…Mais lutter contre l’acédie, c’est comme l’archange Sylphaël chérir la vertu opposée à ce péché : le Plaisir.
Prenons du plaisir, par ce beau temps retrouvé… mais n’oublions pas le Très Haut qui nous l’a accordé !

Ceci dit, communions, mes amis.
J’en profite pour vous rappeler que la confession est une pratique bien nécessaire et que communier en l’état de péché est bien moins efficace pour le Salut !

Verty se plaça derrière l’autel et se saisit de la coupe qu’elle porta à ses lèvres.
Puis toute souriante elle partagea le pain de l’amitié avec les fidèles qui venaient à elle.


Prions le Très Haut.

Après ce moment de prière, verty se releva s’approcha de son ami Nono et lui tendit une bonne bouteille de vin de sa cave personnelle.
Je ne t’ai pas demandé de m’aider aujourd’hui à faire le partage car cela deviendrait vite lassant pour toi…

Je vous bénis au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Amen.

Allez dans l’Amitié Aristotélicienne !!!

CE SOIR VENEZ NOMBREUX A L'OCCASION DU BAPTEME DE ANDAINE ET SAILOR_SUN QUI COMMENCERA VERS DIX NEUF HEURES!
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