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[Vie religieuse]-Eglise "Notre -Dame de Nantilly "

Andaine
Andaine se faufila discrètement vers les bancs près de l'entrée. Le saint office était déja commencé.

Peu de fidèles étaient présents; elle remarqua toutefois la diaconesse et la duchesse qu'elle connaissait déja. Une belle inconnue était elle aussi présente, assise sur les bancs de la noblesse, et une jeune fille se tenait non loin d'elle.

Soupirant, elle se concentra sur ce que disait le père Sévère et récita le crédo en murmurant...

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Alatariel
L'hospitalière entra dans l'église aussi discrètement que lui permettait sa tenue blanche immaculée ornée de la croix noir de Saint Jean de Jérusalem... Point de couronne en ce jour, la Baronne faisait preuve d'humilité.

La cérémonie n'avait pas encore commencée à cet instant là et elle put sans trop se faire remarquer, s'assoir à sa place, devant.

Peu de monde... avait-on seulement pris le temps de prévenir les saumurois qu'après tant d'années, ils avaient enfin un curé pour les guider ? Surement que non...

La cérémonie commença et l'hospitalière se recueilli avant de réciter le crédo.

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Fitzounette
La môme passa par le parvis de l'église et aperçut Dame Alatariel y entrer. Elle soupira. Savait elle qu'une messe privée serait donnée à Charney pour la "famille" ?

Elle devait ignorer qu'à peine débarqué en ville, le curé avait menacé la moitié de la noblesse, prétendant rappeler les Saumurois à leur foy par la force, ou selon ses propres mots contenus dans un courrier qui lui était parvenu, "laver à grandes eaux".

Un drôle de phrase lui vint à l'esprit, sans queue ni tête : peut être souhaitait il nettoyer la racaille Saumuroise au Karcher ?
Et pour connaitre les Angevins, elle savait que tenter de les soumettre n'était décidément pas la bonne méthode pour les ramener sur le chemin de la Foy.

Elle soupira une nouvelle fois, se signant, elle continua son chemin, priant pour qu'enfin, un curé éclairé et bienveillant vienne précher en ses terres, pour son peuple.

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
pnj
La prière achevée, le Curé posa ses yeux sur le passage du livre des vertus sélectionné, maintes et maintes fois relut :



    J'ai choisi une lecture qui me semblait particulièrement adaptée à cette période, propre à la liesse et aux réjouissances de toutes sortes...


Citation:
Pré-Histoire IV : les Péchés

Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.



Pere_severe leva la tête du manuscrit et plongea son regard dans celui des Fidèles silencieux :

    En cette période festive, il me semblait important que nous gardions tous à l'esprit le sens de la tempérance et du partage et somme toute, de l'amitié aristotélicienne. N'oublions pas le vagabond qui passe devant notre porte. Accordons-lui un peu de temps, de pain et de chaleur.


Le Curé se dirigea alors vers les pains qu'il avait apportés et les distribua aux fidèles rassemblés.

    Je vous invite d'ailleurs à partager ces pains ensemble dés à présent ; comme Christos nous a enjoints à le faire dans les préceptes qu'il nous a laissés et au nom de l'Amitié Aristotélicienne.
Alatariel
Les paroles du prêtre résonnaient dans la tête d'Alatariel... Entendre parler de péché de gourmandises à un peuple qui avait crever de faim pendant plusieurs moi, l'agaçait prodigieusement. Il lui paraissait que parler de paix, de renouveau, de l'espérance apporté par la naissance de Christos aurait été bien plus approprié...

L'hospitalière se leva pour l'eucharistie, recueilli, même si elle ne se sentait pas à l'aise avec cet homme...

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Armoria
[Eh beh du coup, je suis là, donc j'en profite, héhéhé.]


La Saint-Noël. Loin des siens, loin de chez elle, comme la dernière qu'elle avait vécue. Etait-elle donc vouée à cette vie d'errance ? Elle songea que la dernière fois qu'elle s'était exilée pour les fêtes, elle avait reçu la grâce d'une visite miraculeuse.

Elle écouta les paroles du prêtre, recueillie, priant pour la paix entre les hommes de bonne volonté.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Verty
Mgr Verty, arrivée à Saumur depuis peu, était heureuse d’assister à l’office que Père_sévère avait célébré.
C’est avec soulagement qu’elle voyait son bon curé s’acquitter de sa tache avec conscience et application.
Les vrais Aristotéliciens de Saumur devaient se réjouir d’avoir la chance de compter parmis eux un berger d’une telle dévotion.
Une fois l’office terminé elle salua le curé, la princesse Armoria ainsi que les fidèles présent avant de rentrer chez elle.
La présence du grand Maître de France à l’office l’avait comblée d’aise ce n’est pas souvent qu’elle avait l’occasion de voir de vrai noble assister à une messe.

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Suckerlove
Le chauve, revenu à Saumur pour quelques jours, passa faire un tour à cette vielle église. Beaucoup d'histoire, cette église souvent vide, poussièreuse.. Elle a bien changé.
Suckerlove poussa la porte en prenant appuie sur ces jambes. La porte glissa si vite qu'elle alla claqué contre le mur. Géné de cette entrée peu silencieuse, il referma l'entré sur la pointe des pieds
.

Quel idiot a rabotté cette porte..

Il fit quelques pas, exécuta son signe, et s'avança jusqu'à l'autel pour s'agenouiller.

Une histoire, c’est comme une fleur
Elle naît, elle vit , elle meurt …
Avant que de renaître lorsque vient son heure.
A jamais, Dieu est présent et vivant.
Amen


Suckerlove chuchota quelques minutes pour en suite se lever. D'un sourire suivi d'un geste de la tête il salua les villageois présents sur son chemin.

Joyeux Noël

Avant de quitter Notre Dame, sucker se retourna pour se signer. Il soupira, fier de son village, de voir que l'église ne fut finalement pas abandonner. Puis s'en alla vers la place de Zoko..
pnj
Pere_severe était arrivé dans l'Eglise pour célébrer la messe dominicale.
Il attendait, au cœur de l'allée principale, que les fidèles prenaient place, tout en les saluant au passage.
pnj
Après un bon moment d'attente, les cloches ayant sonné, Pere_severe se dit qu'il n'allait pas faire de messe pour lui seul, la prière remplacerait cette cérémonie.

Il était évident qu'avec les Fêtes, beaucoup de Fidèles restaient chez eux, en famille, et le Curé comprit cela.
Verty
Mgr verty avant son départ, se dirigea d’un pas vif vers l’église.
L’office allait bientôt commencer et elle ne voulait pas le rater, la nuit serait longue sur les chemins et un peu de baume au cœur avant de partir lui ferait le plus grand bien.
Mgr poussa la lourde porte fit sa génuflexion légendaire avec grâce et se dirigea sous le dais, s’installant dans une des stalles.
Elle entama une prière avant l’arrivée du curé.

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pnj
Pere_severe était de retour de pélerinage. Il accéléra donc le pas pour se rendre dans la maison de Dieu. En pénétrant dans la sainte demeure il se sentit immédiatement apaisé.



Il alla placer les fleurs au niveau de l’office puis s’attacha à remettre en place les chaises et bancs.
Il vérifia que le vin de messe était à sa place ainsi que les hosties.
L'heure venue il alla sonner le rassemblement des fidèles.

Andaine
Andaine avait entendu les cloches sonnées annonçant le début de la messe. Le père sévère était enfin revenu à Saumur.
La jeune femme pénétra dans l'église, s'avança vers la nef, fit génuflexion et signe de croix, puis s'installa pour le début de l'office.

Andy était pensive. Elle repensait à sa conversion du jour d'hier avec la Demoiselle Fernandel sur le mariage.
Biensûr elle avait ses idées sur la question mais elle aurait aimé savoir ce que Balestan en pensait lui.

Soupir. Toujours à se poser ses éternels questionnements, elle finirait sans doute par passer à côté de l'essentiel.

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pnj
Le Curé alla prendre place, la cérémonie commença :



Mes amis, je suis heureux de vous accueillir en ce dimanche 25 janvier. J’espère que vous avez passé une agréable semaine. Demandons pardon au Très-Haut afin que nous puissions nous présenter à la communion lavé de nos pêchés.



Nous allons, si vous le voulez bien, proclamer notre foy en récitant le credo.
Répétez après moi mes amis.


[/i]
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Lisons maintenant un extrait du Livre des Vertus.

Citation:
Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

Et Dieu lui demanda: “Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire!”. Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: “Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste...”. Et Dieu lui ordonna: “Parle et je te le dirai!”.

Alors, Oane répondit: “Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur.”

“C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créé alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste.”


Nous découvrons là un extrait du passage sur La Création et plus particulièrement l’Amour.
Il nous est rappelé ici que si l’Homme est devenu l’enfant de Dieu c’est parce qu’il a compris ce que le Créateur attendait de nous. Celui qui a répondu par la supériorité pour écraser les plus faible est devenu la créature sans nom qui risque chaque jour, si nous ne sommes vigilants de nous amener vers le pêché. Si nous sommes Amour comme Oane l’a répondu au Très-Haut alors nous serons sans doute sur le bon chemin. N’oubliez pas cela, soyez généreux, aimez, tendez la main à qui la demande.

Amies, Amis, approchez vous pour la communion.




Mes amis, il est l'heure pour moi de vous souhaitez un agréable repos dominical. N'oubliez pas que je me tiens à votre disposition pour les baptêmes. Je vous invite à passer régulièrement en ces lieux.

Allez dans la paix de Dieu !
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