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[Vie religieuse]-Eglise "Notre -Dame de Nantilly "

pnj
Pas d'accord !!!! Mais euh ....

Pourquoi Vadi ??? Va sentir mauvais après ...
pnj
Smart reste perplexe. Elle ne pensait pas qu'il lui fallait l'accord du maire aussi pour cela.

Tsss, Paty, parce qu'il est fort et brave. La confiance règne, je vois
Te montrerai quelque chose à mon retour..
Vadikura
euh...je dois me confesser?
---fromFRCompote
Je vous laisse disposer du corps, mais je vous préviens que si jamais son intégrité est bafouée ça sera une lettre à l'inquisition.
Mais ce serait bien de ne pas trop tarder non plus s possible ^^
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May you rest in peace ...
pnj
Qui a parlé de se confesser, Vad ? A moins que tu ne juges qu'il y ait matière à le faire...

Pour le corps, pas de souci. Le mystère sur cette affaire devrait bientôt être élucidé
---fromFR¤BloodyMary¤
Bloody arriva dans l'édifice qu'elle ne fréquentait qu'occasionnellement. Mais en ce jour, elle avait besoin de se ressourcer. Le calme de l'église serait le meilleur moyen pensait elle. En entrant, elle se signa et avança jusqu'au milieu de la nef. Elle s'agenouilla et se mit à prier longuement.

De longs sanglots sortaient de sa gorge pendant que de ses yeux noyés de larmes, elle essayait de voir un signe d'Aristote. Elle avait tellement besoin que quelqu'un l'aide en ce moment. Elle se sentait plus seule que jamais et seul Aristote dans son immense bonté pourrait alors lui montrer le bon chemin tout du moins l'aider à le trouver.

Elle restait là longtemps. Ses prières n'en finissaient plus. Elle essuya alors ses larmes et se releva péniblement. Ses jambes étaient engourdies par la position à genoux qu'elle avait gardée une bonne partie de la journée. Elle aurait aimé parler au prêtre. Lui raconter ses doutes, ses peurs mais il n'était point là. Elle se tourna alors dans une dernière prière à Aristote et fut éblouie par un rayon du soleil couchant.

Elle s'assit alors sur un des bancs et regarda les dessins que faisaient la lumière descendante en jouant dans les vitraux. Elle n'avait encore aucune réponse à ses questions. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire malgré les conseils d'un ami. Elle attendit là jusque ce que le ciel fut noir pour voir si elle allait recevoir un signe.

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...
---fromFRbrisby
Les yeux rougis par les larmes, Brisby entra dans la petite église.
Notre-Dame-de-Nantilly accueillait aussi bien les bonheurs que les malheurs, et Brisby avait eu son lot de chacun.
Ladyloo et son ami venait tout juste de la raccompagner à Saumur.
La jeune femme avait besoin de solitude, de temps pour reprendre ses esprits,pour se reccueillir.Trop de malheur en si peu de temps...


Seule la vierge bien nichée au creu de cette église, souvent accompagnée, jadis, d'un brin de chevrefeuille, pouvait entendre ses plus profondes pensées..


Après avoir longtemps pleurer, verser tant de larmes..épuisée..Brisby se releva, ne sachant cependant pas encore quelle décision elle prendrait.

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Brisby

Mon avenir : Grandson et une nouvelle aventure
Mes souvenirs : Saumur, Assahis, Mélisende
Jandebohem
l'évèque, de passage à Saumur priait Aristote de lui donner l'inspiration pour sa traduction de l'Oeuvre Majeure mais elle ne réussit qu'à s'endormir lamentablement vautrée sur un prie-Dieu et ses ronflements ne parvinrent qu'à faire vibrer les toiles d'araignées qui pendouillaient des pieds de la statuette de Sainte Nitouche.
---fromFRCompote
Compote arrivait dans l'église avec le cortège funéraire du Baron Grakovic, quand il apperçu son évêque. Prenant le soin de ne point la brusquer, il la réveilla doucement.

Ahem, Monseigneur, vous me voyez fortement gêné de vous réveiller de la sorte, mais je vais de ce pas célébrer une sépulture, et même si je sais qu'une poignée de saumurois vaguement croyant seront ici mélés à l'autre dizaine de vrais croyant, vos ronflements feront un peu ... brouillon voyez vous.

Laissant le soin à l'évêque de s'installer à sa chaire réservée pour assister à la messe et priant pour qu'aucun bruit ne sorte si jamais elle venait à se ressoupir, Compote prit soin de tout vérifier avant de faire sonner les cloches et de laisser rentrer les fidels.
Puis il prit la parole dans cette église à l'ambiance bien triste.


Mes bien chers frères, mes bien chères soeurs,

Nous voici ici dans un moment bien triste pour Saumur et l'ensemble de ses fidels.
Il y a deux semaines, le Baron de Montreuil Bellay, le Sieur Grakovic, nous quittait, fauché dans la fleur de ... euh non à un âge avancé en fait.
Mais quelqu'en soit la raison ou l'âge, nous tous réunis ici savons à quel point sa disparition nous fait mal.

Le Sieur Grakovic était un homme de bien, un personnage droit et honnête, cherchant par tous les moyens à protéger les siens, et ce même s'il devait agir à l'encontre de toutes les autoritées pouvant se placer sur son chemin.
Il fut un pieu seigneur, exerçant avec passion le métier d'aumônier de l'armée angevine.
Il fut pour nous tous un camarade, d'arme ou de boisson, voir des deux à la fois ...

Ensembles, nous nous devons d'honorer sa mémoire et de prier pour le salut de son âmes pour son dernier voyage.


Faisant signe aux paroissiens de se lever, Compote prononça les paroles rituelles, repris par les fidels.

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.
Amen


Amen

Prions maintenant pour la salut de l'âme de notre ami et demandons à Aristote de l'acceuillir au royaume du très haut.

Un enfant de choeur alluma alors les cierges placés autour du cercueil fermé contenant le corp du défunt.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Grakovic, Baron de Montreuil Bellay qui le conduit maintenant au Royaume du Très Haut !


Puis Compote déposa une croix aristotélicienne sur le cercueil.

nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Puis Dame Alatariel vint avec une corbeille contenant les effets les plus chers du Baron et ce que ses amis voulait qu'il emporte avec lui. Un enfant de choeur ouvrit le couvercle, luttant pour ne pas grimacer et Alatariel déposa la corbeille et s'en fut, luttant pour rester digne.

Grakovic,nous déposons ces présent sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

ceci nous rapel que la mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

Avant de quitter l'église pour enterrer notre amis là où il le souhaitais, nous allons dire un dernier adieu à notre frère
Avec respect et affection, confions-le à Dieu dans l'espérance de nous retrouver un jour auprès de Lui .



Un instant de silence


Avec tous ceux qui nous ont précédés et qui vivent déjà auprès du Seigneur,
avec l'immense cortège des saints, nous lui souhaitons un bon dernier voyage à son enveloppe charnelle.

Je laisse donc la parole à ceux qui veulent lui rendre un dernier hommage avant que l'on emporte sa bière.

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May you rest in peace ...
---fromFRBenidon le Fripon
Bière ? BIERE ????

Le pécore chargé d'apporter la missive de Bénidon ne se sentait plus. Il avait courru epuis les mornes plaines Mainoises, et il mourrait d'envie de se purger dans l'alcool de tout ce que ce voyage avait comporté d'ennuyeux et de monotone. C'est ainsi qu'il pris la parole dans les premiers, répétant de mémoire le message dont l'avait chargé son employeur :

Heum Hem ...eUUUH...Msieur le Baron Grakovic était un homme de bin, et euh pressé de tous...

La fin du message se perdant dans les vapeurs de l'alcool déjà consommé, le péquin jetta un artichaux sur le cerceuil et s'en alla dépensé le reste de sa bourse chez Jacky, en s'épongeant fréquemment son front luisant d'acnée...
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Ciao bello...
---fromFRAnonymous
« Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine(…) et plus que l'air marin la douceur angevine », dira Joachim du Bellay un siècle plus tard…

Il faisait bon vivre en Anjou, c’était chose communément admise, y compris par ces probes poitevins. Ainsi, la gitane profita de sa villégiature saumuroise pour remettre enfin le nez dehors. Mais en un rien de temps, c’est la froidure enneigée qui la dégrisa et une chute sur le fessier qui la démoralisa tout à fait.
Piteusement étalée sur la neige givrée, elle pesta en frappant de son poing la banquise angevine :


-Ventre-dieu…Aïe…J’s’rais pas v’nu si j’avais su…Le plancher des vaches est quand même moins fuyant dans l’Poitou…Et dans l’pire des cas, y’a toujours moyen de se cramponner à la toison d’un baudet…Y’a quelqu’un, eh oh ?

Ne pouvant compter que sur elle-même, elle se releva à grand-peine avant de constater avec soulagement, qu’elle se trouvait être devant la Maison de Dieu. D’un pas engourdi, Phila s’approcha de la batisse jusqu’à en atteindre le seuil. Tous se levèrent au même instant, lui tournant le dos.

-Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.
Après l’amitié qu’il a reçu…
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.
Après les peines…
Seigneur ne détourne pas ton regard de notre ami.

Aussitôt happée par le radotage sans doute sénescent du curaillon, comme par un vortex, la bohémienne hypnotisée progressa vers la chaire. Plus elle avançait, plus ses yeux de louve s’ancraient en son « amie »…Elle n’en revenait pas de la trouver là…Mais l’avait-on empaillée ?

-Jan, c’est toi ? Ne résista t’elle pas à s’enquérir…JAN ! t’es pas aux cieux au moins ? Jan ?...
Alatariel
L'esprit d'Alatariel divaga toute la cérémonie, pour essayer de retenir ces larmes qu'elle avait jure de ne plus laisser couler.

Lorsque Cortex lui fit signe de venir déposer dans le cercueil les effets du Baron, Alatariel faillit défaillir... Mais elle se senti soutenu comme par une main invisible.

Elle déposa la corbeille au près du baron, puis comme elle l'avais promis, elle déposa sur son torse le brin de chevre feuille qu'elle avait retrouvé.
Une larme coula malgrè elle et vint mouiller le linceul qui recouvrai le corp de son ami.


Elle se retourna et s'en revint a sa place, vacillante.

Lorsque Compote invata les gens qui le souhaitait a prendre la parole... elle voulu se lever, mais n'en trouva pas la force. Elle pronnça juste dans un murmur

Que le vents te portent, mon ami, qu'il te porte au près d'elle a tout jamais...
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Jandebohem
Quand la voix du père Compote s’enfla pour honorer la mémoire de Grakovic, le baron qui se fît humblement diacre, la conscience de Jandebohem s’arrachant des limbes refit surface brutalement. Elle dit « amen » comme une mécanique bien huilée car les automatismes sauvent la face.
Alors la chorale gospel surgit de derrière l’autel et acheva de la remettre d’aplomb


And you took me out of the dark rain
My Lord I survived it
I give You the praise


La ferveur gagna tous les fidèles qui tapaient dans leur mains tout en balançant le buste de droite et de gauche avec une souplesse reptilienne
Le rythme devenait plus court


Christos loves me, oh yes He does
Aristote loves me, oh yes He does
Christos loves me, oh yes He does


Dans le bref instant du silence entre deux syncopes, elle entendit qu’on l’appelait
la frénésie gagnait le groupe et la nef vibrait

Say cheese us, cheese us, oh my Lord

Oh my Lord !! Phila, la romano !!! par la barbe du prophète !!!!
---fromFRAnonymous
Oh Miracle, nul besoin de glisser un sou dans la fente pour voir s’animer le funèbre décor d’une vie religieusement cadencée. Voilà qui contrebalançait avec la coutumière austérité dévotieuse.

Un chant liturgique se forgea graduellement qui était l’oeuvre d’une communion spirituelle très intense, puis très vite le chœur prit des accents frénétiques jusqu’à ce que certains fidèles, emportés par le rythme et l’émotion, atteignissent un état de transe théâtral.

La Phila battait convulsivement des mains de voir cette princesse de l’Eglise ressuscitée. Ainsi, elle créchait là tel l’enfant Jésus ? Pas le temps de se disperser dans des interrogations de toutes sortes, l’heure était à la chansonnette, il fallait donner de la voix. C’est pourquoi, docile et disciplinée, la bohémienne se plia à quelques reprises scabreuses :


-Aïïïïïe Guy, vooouuus êtes prêt ?

Cherchant par tous les moyens à escalader ce coffre de bois qui lui servirait d’estrade pour s’adonner à quelques déhanchés sulfureux, véritable exutoire à cette souffrance immense d’ancienne conseillère poitevine salement éconduite, Phila croisa le regard embué d’une donzelle voilée. Elle se figea un instant, histoire de bien comprendre ce qui se tramait là, puis brusquement sa concentration se dissipa à nouveau pour la laisser virevolter dans l’église survoltée.

Jan donnait le ton comme à son habitude, la romano allait en prendre de la graine.
Jandebohem
Les prières montaient directes aux cieux faisant un bout de chemin avec l’âme du défunt, bientôt celle-ci sentirait les rayons ardents de l’astre solaire qui accueille ceux qui n’ont jamais trop longtemps erré hors de la voie vertueuse.
Voilà pourquoi l’expression baroque de l’enthousiasme, de la transe hystérique et de la joie pure est celle qui sied en telles cérémonies pour aider le passage

Leur tête échevelée tournaient en tous sens, leur bras se levèrent au ciel puis la clameur chaude entra en résonance avec la vibration du clocher prêt à exploser


Sanctus, sanctus, sanctus,
Pleni sunt caeli et terra gloria tua.
Hosanna in excelsis

Glory glory Allez luia, one more time again



Tous entrèrent en communion, exultant à l’unisson

et dis donc toi la gitane quand donc entreras-tu chez les aristo autrement que comme une invitée ?
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