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[RP] Le cirque de l'Hydre

--Coursier
Son maîstre lui avait confier son vieux cheval, il avait encore quelque année à vivre et comme la fiancée d'Anatol lui avait offert une plus jeune monture il avait récupéré Hélios pour aller plus vite.
Partit de Labrit des qu'il eu entendut le premier coup de canon sur Mont de Marsan, il ne savait pas vraiment la situation.


*Bah je vais expliquer les rumeur que j'ai eu et ça ira*

Arriver devant la Citadelle de Rey il laissa le Hélios dans son box toujours réserver dans les écurie du petit village avent de monter les marches 4 à 4 vers la chambre de son maîstre. Point de réponse lorsqu'il frappa à celle ci et se retourna pour voir un garde lui donner un rouleau de parchemin.

Il n'osa l'ouvrir celui ci étant pour Anatol mais courut dans les méandres du château à la recherche de son maîstre. Il le trouva dans une des salle de la chancelerie, il entra rapidemant et remit le rouleau avent de cuchotter les nouvelle du duché.
Godgaby


Le coup d'envoi donné la fête avait commencé, Gabriel pouvait entendre ici et là les cris de toute soirée bien animée. Aussi se prépara t'il à descendre, enfilant un gant de cuir pour prendre Gérard sans risque. On ne dirait pas comme ça mais le gecko est un animal qui peut être dangereux... ou pas.

Il parcourut quelques couloirs sans croiser âme qui vive, essayant de suivre les bruits, mais ceux ci semblait se déplacer.


Une fête en mouvement, surement une chasse au trésor mon Gérard. Quelle bonne idée que voila. Pressons ou il n'y aura plus rien quand nous arriverons.

Un virage deux virages, impossible de trouver quiconque, et enfin une silhouette qui se dessine. Miracle. Court miracle et grande désillusion, un pécore baignant dans une flaque de sang.

Et c'est là qu'on voit bien que ces gens n'ont pas d'éducation. Oser mourir chez les autres, en plein milieu de leur travail et avec si peu d'élégance. Encore heureux qu'ils aient appris à mourir en silence. Allez tachons de trouver quelqu'un pour nettoyer. Il ne faut pas laisser un château avec des cadavres en partant, j'ai déjà passé deux jours à me débarrasser des miens, ce n'est pas pour me faire reprocher celui d'un autre.

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Labaronne
Un petit nuage de poussières se rapprochait des murs de la citadelle. Petites poussières glaciales se déplaçant à une allure infernale. Vu des murs, ce nuage semblait parfois disparaitre derrière un bosquet, derrière un vallon. Un cheval frappait le sol de ses sabots, Lab et Robain, serrés l'un contre l'autre, tentaient de rejoindre leurs camarades. A l'approche de la ville l'allure avait ralentie, et c'est l'odeur de fauve, qu'ils retrouvèrent le campement.

Personne. Seules les roulottes, laissées à l'abandon gisaient là. Lab compris immédiatement ce qui se tramait. Elle descendit du cheval, oubliant Robain, et se rendit vers la roulotte-vestiaire.


Le premier mot qui lui vint à l'esprit fut celui de son vieil ami Grigri :

Mortecouille ! cria-t-elle.

Partagée entre le désespoir et la colère, son esprit avait perdu le sens commun. Elle pénétra dans la roulotte farfouilla dans une malle et en sortit sa tenue, légère, mais tenue quand même. Dans un petit coffre, elle saisit nerveusement son matériel enfermé dans un sac en cuir. Sa tenue enfilée, son matériel à la main, elle sortit et fonça vers le chateau.

Robain, arrive ! ils nous ont oubliés !! aaaah les rustres !!! y vont m'entendre !

D'un pas assuré, sans aucune élégance, elle remontait la route vers ses camarades, suivant les crottes du plantigrade.

Un nuage de poussières remontait du chateau. Un bruit d'explosion, ils avaient commencé sans elle. Lab arriva, essoufflée au niveau de la scène, se chercha une place et s'installa tranquillement. Elle ouvrit le sac de cuir, et en extirpa ses pelles de jonglage. Elle se fabriqua un sourire de circonstance, et entama son numéro à l'attention de quelques badauds.

Vass, trainait dans le coin. Lab s'en approcha tout en jonglant.

pffff Vass !! z'auriez pu m'attendre !!!

Les pelles virevoletaient au dessus de leurs têtes. Parfois, Lab, parvenait avec une grande adresse, à donner des effets dans ses mouvements. La pelle s'écrasait alors, de toutes ses forces, contre des gencives de plus ou moins bonne qualité.
Frambault
[Plus tôt, roulottes de l’Hydre]


Un poing tambourine à la porte d’une des roulottes. Une voix forte se fait entendre

- Tu te magnes ? On commence, les ‘tits n’enfants sont là !

Léger silence, puis la voix hésitante de Frambault

- Oui, oui, je vous rejoins… Juste le temps de régler un p’tit détail…

A l’intérieur, assis sur une pile de tissus, Frambault attend que les pas s’éloignent, regardant à l’extérieur la sortie de l’Hydre parée de ses plus beaux atours…

Aaaah… Il en aurait bien eu une larmichette à l’œil, en souvenir de ce bon vieux temps, où, assis sur les épaules de son père, il regardait jongleurs, acrobate et montreur d’ours… Et aujourd’hui, voilà que c’était son tour d’amuser les foules !

Mais foin de ces souvenirs lointains. Pour l’instant, l’homme hésite. Robe ou braies ? Il tient la robe devant lui, se regardant avec plaisir dans un morceau de miroir, mimant quelques pas de danse. Pas mal… Il se surprend même à se faire un sourire aguicheur assorti d’un clin d’œil.


- Bonjour beauté…

C’est décidé, il se plait. Robe verte et jaune. Pourvu qu’il ne croise pas le Vicomte de Lastours.

Il sort et esquisse quelques pas graciles. Puis presse le pas, manquerait plus qu’on lui ferme les portes au nez… Un large sourire aux lèvres, il se faufile entre les passants, les alpaguant d’une petite voix aussi féminine que possible

- S’cuseez moi… Hop… Pardon…

Il s’arrête soudain pour scruter le ciel et désigne un vol d’oiseaux à une jeune femme

- Regardez m’dame ! Soyez heureuse et souriez, la récolte sera bonne !
Bzeuh
[au 59 Mimizan plage]
Le jeune marié venait de terminer la remise au propre de sa salle de réception et se posa dans le sofa pour lire la Gazette. Il relu le communiqué d'Anatol à deux fois puis alla le montrer à son aimée.

Vous n'allez pas le croire, le Chateau est attaqué!

Quelque part dans le grenier, il retrouva l"épée et le bouclier qu'il avait acheté au moment de la guerre avec la Guyenne.

Je fonce au bourg demander quelles sont les consignes.
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Conrad.
[Quelque par dans Mont-de-Marsan, puis dans le Château]

C'était l'heure, l'heure du grand pestacle, le Con-Conrad observait le château depuis les abords de la ville, c'était si calme...qui aurait cru que dans quelques instants les quelques gardes de cette place forte allaient être massacrés froidement par des hommes qui ne s'en souviendront pas le lendemain.C'était l'heure, Conrad revêtit son équipement de bataille gentiment légué par une personne qu'il avait brigandé durant sa jeunesse.

Parfait, un cirque à côté de cet événement c'est comme de la piétaille à côté d'un noble chevalier !

Conrad revêtit sa tenue de bataille, exclusivement composée de vêtements gris, la plupart des composants étaient troués et il lui manquait les bottes, rendez vous compte, partir à l'assaut du symbole du pouvoir ducal pieds nus, quel fou pourrait faire ceci ? Conrad assurément, mais que pouvait il faire d'autre, c'était un homme en quête de fortune qui se posait des questions existentielles, " Comment les écureuils arrivent ils à grimper à la verticale sur un tronc d'arbre ? " Tant de questions si complexes que Conrad ne trouvait pas le temps de travailler et n'avait pas un écu en poche.Était-ce son heure ?


Allons-y pour l'hydre, Pour moi, Pour Déos !


Conrad s'élança des idées de gloire plein la tête, il rêvassa un instant, se prenant pour un ange en train de survoler les nuages et de fondre d'un seul coup à pic sur vers la Terre et le château Gascon.Un instant d'inattention et ce fût la catastrophe, son gros orteil heurta violemment un caillou au sol, ce fut un choc de titan et l'orteil de l'homme fut vaincu.Conrad fit un vol plané et atterrit lamentablement, misérablement dans un enclos pour cochons.Sa tête racla la boue et la paille, son visage qu'il venait de relever avait prit une teinte or grâce à la paille, la lumière lunaire lui donner cette couleur, c'était si comment dire ? un signe du destin peut être...
D'énervement il se releva, tout vêtu d'une tenue couleur or maintenant il sortit péniblement de l'enclos et reprit sa charge à travers les rues de la ville.Aucun bruit à part une voix perçant idiotement le silence...


Aaaaahhhhhhhhhhhh !!!!!!

Conrad prenait la chose au sérieux, il ne se rendait pas compte de la tournure ridicule que prenait sa charge qui pour lui était plus qu'héroïque.Il était maintenant plus qu'à quelques dizaines de pas de château et il entendit les autres, ils étaient déjà en train de faire le travail.L'homme qui luisait comme une pièce d'or redoubla d'énergie et redoubla de vitesse, il allait atteindre l'entrée dans quelques secondes quand patatra...une chauve souris volant à vive allure percuta l'homme de plein fouet qui tomba encore une fois lamentablement au sol.Il était rappé au menton car il avait glissé sur quelques pas, il releva la tête vers les branches du chêne instinctivement, sur une branche trônait un écureuil qui tenait dans ses pattes un Gland, cet écureuil observa un instant l'homme puis lâcha son Gland qui vint atterrir entre ses deux yeux.La chute fut très longue et pendant ce laps de temps Conrad se posa une autre question aussi importante que la précédente.

Pourquoi les choses tombent ?

Un vieux sage qui passa sa vie à étudier les maladies biliaires déclara un jour en observant un gland : " Le gland qui tombe, à l'instar de la pomme sur Isaac ou la paume sur le fessier du garnement " Peut être est ce que ces paroles apporteraient un semblant de réponse à Conrad.Le gland qui tomba sur le front de l'homme roula alors juste devant lui, il était alors entouré des bouts de paille qui étaient sur Conrad, on aurait dit un Gland en or, oui, c'était un Gland d'or.Il avait enfin comprit...

Serait ce pourquoi je suis sur la Terre ? s'interrogea l'homme corps contre Terre.C'était une rhétorique, il connaissait déjà la réponse, c'était " oui "

Mais point le temps de réfléchir au pourquoi du comment, il se releva, mit le Gland dans sa poche et passa la porte du Château, il déambula dans le Château puis ouvrit un porte tout en mettant son épée en avant, la porte débouchait son un petit escalier et en bas de cet escalier un garde était là, il était armée d'une lance.Entraîné par le poids de son épée, Conrad fut emporté dans les escaliers, loupant toutes les marches, l'épée de celui-ci s'abattit violemment sur la clavicule du garde qui tomba sur le sol, mort...Quant à Conrad, il avait heurté le sol et s'était évanouit, il rêvait à présent, reprenant son rêve sur l'ange qui traverse les nuages pour se rendre sur Terre.Peut être que quelqu'un viendrait le réveiller, plus tard...
Drannoc
[Au cœur du château, errance et foutoir]

Dans la foule criarde et désordonnée, il progressait. Les saltimbanques de la troupe l'avaient devancé alors qu'il cherchait sa foutue teigne. D'os et chairs fracassés, ils passaient aux longs couloirs d'un Château désespérément vide. Il entendait les détonations, humait l'âcre odeur de poudre qui ne faisaient qu'amplifier la rumeur, les cris, l'éboulement des édifices. Ses compagnons arboraient les couleurs les plus pitoyables, comme un symbole de jouissance, une marque de renoncement. Il tenait à sa robe violette.

- Bordel Endu ! T'es où la vieille ?

Sans doute à son éternelle et fiévreuse agonie, machouillant les tripes du premier garde. Et en souriant, il l'imaginait faire un massacre typiquement bovin.
Plus loin, dans le brouillard de la cohue, il aperçoit l'uzéroise, la campagne personnifiée.


- 'Tain Lab, t'as réussi à être là. Excellent. L'est où ma femme ? Grommelle. Et il l'aperçoit, se joint à elles, progressant à leurs côtés dans les entrailles d'un comté presque aussi moche que Comminges. Il imaginait déjà un cochon apprivoisé -qu'il n'avait pas encore- mangeur de mendiants aveugles à la prochaine foire.

Ainsi dans l'allégresse, la troupe s'appropriait les murs, de ses membres parfois innocents, souvent atteints. L'Hydre allongeait sa queue....

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Thoros
[Quelque part dans les étages du chateau]

Thoros retira sa lame du corps d'un manant qui avait tenté de le frapper avec ce qui semblait etre un ustensile menager. Le combat fut apre et memorable, mais bien aprehendé par Thoros qui en sortit victorieux

Bon bon bon..plus grand monde à occire dans ce couloir, je crois que c'était le dernier,

Le reste de la pietaille devait se planquer au fin fond des caves, attendant leur sort en grellotant..qu'ils y restent ! Thoros allait pas redescendre alors qu'il était dans les etages superieurs..
Et puis..au bout d'un moment, toute cette violence gratuite, inutile..etait si vaine finalement, il n'appreciait pas cela..
Hautement incredible ? boarf ça dependait de son humeur en fait..et puis en plus ce genre d'amusement risquait de tacher ses somptueux atours..pas bien..


oh aah halte la ! Une salle ! Peut etre y'a il quelques victuailles à rapiner, quelques bienfaits à marauder !

oui car Thoros parlait aussi tout seul, même si il pretendait le contraire à quiconque osait lui faire remarquer..son corbeau était capable de faire un interlocuteur viable..et il tournoyait toujours ou presque à ses cotés, ou alors se perchait sur son épaule,bienheureux dans son vol, demeuré au demeurant..

Il ouvrit doucement, jetta un oeil rapide sur les lieux, sans remarquer la petite personne se trouvant caché la, et heureusement pour elle, sans l'ecraser entre la lourde porte de chene et le mur de pierre.

Une armoire, la ! Joliment sculpté en plus ! ah non..c'est le placard à balai..
La commode peut etre ? mmhnon plus..le stock de chaussettes de l'intendance..saloperie..


Il s'agissait surement d'une loge à grouillot, rien d'interessant à voir ici..et meme d'un point de vue purement touristique..pauvre, très pauvre..
Se retournant, car il est en general plus pratique d'effectuer cette rotation de 180° pour revenir sur ses pas, il perçu un souffle..puis un bras qui depassait..la discretion et l'aptitude à se cacher des anciens locataires de ce chateau faisait peur..
Il approcha sur la pointe des pieds, se preparant à toutes eventualité, et rabattant vivement la porte, pointant vers l'avant son epée ruisselante de sang qui venait de couler, il s'exclama, d'une voix qui se voulait determinée et un brin menacante :


ahaaaaaaaah Vil Scelerat ! Tu pensai m'abuser avec si grossière cachette !
Repend toi et nous te pardonnerons d'avoir servit de mauvais maitres !
et tu pourra rejoindre tes petits camarades dans vos nouvelles loges.


D'un trait, d'un bloc..avant de s'apercevoir qu'il s'adressait à une gamine..
Son age était difficile à estimer, ça f'sait longtemps qu'il en avait pas vu de pret..
Curieusement, il perdit la quasi totalité de ses moyens et se mit à bafouiller assez sottement, preuve de la relative fragilité de son petit coeur tout meurtrit.


Je..oh euh qu'est ce que tu fais ici ? c'est..c'est pas un lieu pour les jeunes filles comme toi..humm

Il se hata de rengainer, tout penaud.

Euuh j'espère que tu as pas eu peur hein..ah ah c'etait pas le but, c'était juste pour euh..pour jouer oui voila c'est ça ! Je suis tres joueurs ah ah..
puis hem tu es tres courageuse de toute façon, felicitation..


Il resta la, à se balancer sur la pointe des pieds, s'efforcant de garder les yeux sur la gamine sans les detourner, attendant d'en savoir plus sur son compte, esperant qu'elle parviendrai à lui repondre..
Thoros pensa tout haut:


Ouch..il faut que ça tombe sur moi..
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Frogard
[Somewhere... In the ruelles of mdm]

La grenouille et son curé venait d’arriver a Mont de Marsan. Étrange cette ville avait plus de maréchaux que d’habitant dans les rues. Les rumeurs étaient donc fondées… Bigre…

Frog et gil continuèrent de déambuler dans la ville. Ils passèrent a l’appartement de la grenouille….. Phuuuuuu poussiéreux ici ! Ils déposèrent leurs bagages et reprirent leur recherche dans les ruelles de la capitale.

Frog jeta un coup d’œil au château…

Va être un beau bordel à reprendre… Bon curé on va s’en jeter une, je crois qu’il va faire soif !

A ces mots ils virent que la vachette avait installé une buvette… Ben tiens ! Dès qu’on agite un chiffon rouge notre vachette n’en peut plus, il faut qu’elle fonce. Ils pénétrèrent dans l’établissement La Baronne de l'Hydre tenu par la dame moirha et le vicomte. Personne… Sont pas matinal les révoltés tout de même…

Hééééééé hoooooo ! La vacheettttttte ? Ramène tes fesses, elles ont besoin d’être bottées !

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Solore


Il lui semble qu’elle n’a pas dormi, les yeux fixés sur un des motifs de la lourde toile tirée au dessus de sa tête, à quelques coudées. Sa main gauche tombe à plat, cherche là où devrait se trouver Cond … Moment d’égarement … Ah oui, ce n’est pas son lit ! Se tourne de droite et de gauche, n’arrive pas à y trouver place. Se met à plat ventre et regonfle son oreiller à coups de poings sur les côtés … Y repose la tête, ferme les yeux quelques minutes … Repousse soudain les couvertures, et se lève d’un bond. Elle n’y arrive pas, elle n’y arrive pas ! Pas la peine d’insister !

Froid du sol sous ses pieds nus et rapides petits pas sur la pointe des orteils, jusqu’à la fenêtre. Tire les lourdes tentures qui l’obstruent et soupire. Il fait encore nuit et en plus il fait froid ! Frissonne et se dépêche d’enfiler ses vêtements. Quelle heure peut-il être ? N’entend aucun bruit, tout le monde dort encore.

Ouvre la porte doucement et regarde dans le large couloir où derrière des portes dorment certains conseillers … Dorment-ils d’ailleurs ? Sont-ils tous comme elle, ceux qui vont pour la première fois donner de leur temps pour la Gascogne, sont-ils en train de se poser la même question qu’elle … Vais-je être à la hauteur ? Cette question la tourmente … Elle se sent si perdue loin de Bayonne.

Par où aller ? Hier soir, est-elle arrivée de droite ou de gauche ? Elle avait suivi la servante tenant le bougeoir, sans vraiment faire attention aux détails.


Si tu penses droite, prends gauche !

Fronce les sourcils … Mais, NON !

Mais SI ! Ecoute-moi, pour une fois !

D’accord ! D’accord ! Prend le couloir à main gauche et soudain fait demi-tour et le prend en l’autre sens.

NOOOOON !!!!!!


Fait taire la petite voix de Jiminy-Condemned et enfile le couloir à la recherche d’une âme matinale capable de l’orienter vers la Salle du Conseil.

Brutale réflexion : Et comment fait-on pour manger, ici ?
Gil21
Déjà deux jours que le diacre se gelait les fesses. Pourquoi avait il fallu que des mécréants prennent le château en plein hiver....

Avant hier Frogy l'avait contacté.

Oh!!! Curé, on a besoin de nous à mdm.

Vi!!!! j'arrive.....


Il avait longtemps réfléchi avant d'accepter de venir se battre. Très longtemps.

Ce matin les deux compères venaient d'arriver dans la capitale. Une première pour Gil.

Le diacre comme à son habitude marchait la tête en l'air, tellement de choses à découvrir.

T'as vu FRogy c'est beau....

Frogy ????


Gil se retourna, son ami s'était arrêté quelques pâtés de maison avant.

Il rebroussa donc chemin. Euh ....scuse, j'étais discret.

Un appartement ??? ici ? Tu as un appartement. Ben mon cochon ....

Une fois leurs affaires déposées, ils repartirent dans les rues.

Atchoummmm!! Nan di diou, ben voila, je m'enrhume.

Va être un beau bordel à reprendre… Bon curé on va s’en jeter une, je crois qu’il va faire soif !

Pour le château,Gil n'en savait rien, mais pour boire une bière, pas besoin de lui proposer deux fois.

Il arrivèrent devant une taverne. La baronne de l'Hydre.

Gil donna un coup de coude à son ami.

T'as vu Frogy ???? C'est mamie Moihra qui tient l'endroit.

Gil brailla en même temps que la grenouille.

Hou hou!!!! Mamie .... C'est nouuuuuuuuuus !!!!



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Garance
[Près de la salle du Conseil Ducal]

Flambeau à la main et humeurs de pyromane au beau fixe, Garance n'attendit pas pour grimper quatre à quatre le grand escalier qui menait de la Cour Intérieure vers les étages.

C'était un joyeux remue ménage . passant la tête par une porte elle aperçut Thoros parlant à une gamine tout en jetant un oeil d'expert sur le mobilier.

" Bon, il est où le bureau du Duc?"

Ouvrant porte après porte, elle se dit qu'elle brûlait en tombant sur la salle du Conseil Ducal. Le trône siégeait .. Vide .. Et pas de conseillers..

Vite, vite, il lui fallait de l'aide. Avisant un homme bien mis qui sortait d'une pièce, l'air mal réveillé, Garance le héla.

" Messire.. Nous organisons une petite fête et vos bras me seraient d'un grand secours. Voyez-vous, nous avons besoin d'un trône et celui que je viens d'apercevoir dans la Salle du Conseil me semble parfait. Auriez-vous l'obligeance de m'aider à le faire passer par dessus la rambarde pour qu'il atterrisse dans la Cour intérieure? Ce serait fort dommage de refuser
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Dame de Coulvain. Pas de réponse HRP à du RP
Riwenn
Alors que Riw et le domestique parcouraient les couloirs à la recherche de Gabriel, ils faillirent percuter un homme, qui se présenta rapidement comme se nommant Demerzel, homme que Riw n'avait jamais vu en ces lieux, et qui semblait, vu son accoutrement, ne point faire partie des hommes du chasteau. Et le domestique également n'avait point l'air d'estre dupe. Ils ne bougèrent point durant le monologue de l'homme, qui en avait des mots à dire, cela devenait incroyablement long, presque fatigant.

Peut-être sauriez vous me dire où nous pourrions trouver d'autres amis à vous dans ce dédale? nous gagnerions un temps précieux. Et peut-être même que nous éviterions quelques gestes d'humeur qui nous désoleraient, soyez en certains.

Et puis quoi encore ? ... l'homme ne savait point à qui il parlait. Riw avait peut-estre une teste de bourrique, bien que personne ne l'ait jamais remarqué, mais il estait loin d'en avoir le cerveau. Il lui en aurait foutu des gestes d'humeur s'il avait esté armé. Bien que ceci ne perturba aucunement le domestique qui sauta sur l'homme qu'il fit choir.

Fuyez Vostre Grasce ! Fuyez ! Je m'occupe de ce malotru !

Riw savait que le domestique n'avait aucune chance. Cependant il avait faict son choix. Le Castel Vilar ne le laissa pas terminer ses mots qu'il courait déjà dans le sens inverse. Au mesme moment, il entendit un grognement animal. Il tourna rapidement le regard et entraperçut un monstre brun devant les deux hommes qu'il venait de laisser, un ours oui. Mais sa course effrénée ne ralentit point et son regard se reporta aussitost devant lui.
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--Le_plantigrade



L'un des deux sandwichs se carapatait. L'autre était déjà entrepris.
De dépit, le plantigrade contrarié, s'élança en grondant à la poursuite de la proie en mouvement. Il dérapait sur le sol lisse et ses griffes faisait un bruit de corne.
Bien que capable de doubler un homme à la course, il perdait du terrain à chaque virage et devait accélérer dans les lignes droites pour se rapprocher de son encas du soir...
Il y était presque... Il ouvrit grand sa gueule et sa mâchoire claqua... sur l'étoffe....
Il Dérapa sur les fesses tandis que l'homme négociait un virage avec adresse... Assis avec le bout de tissu dans la gueule, l'ours grogna de contrariété. Il reprit une posture digne et repartit de plus belle.
Sibylle.
Sibylle avait longtemps hésité sur le rôle qu'elle allait jouer. Au dernier moment, elle avait trouvé. Un peu de poudre de riz sur son visage naturellement pale, des vêtements noirs et blancs, contrepoint de la débauche de couleurs à laquelle s'adonnait ses amis, un chapeau assez haut sur la tête et elle avait trouvé sa place dans la troupe. Elle serait mime...
Suivant la troupe, elle était entrée dans le château. Ses seules victimes étaient deux valets qui n'ayant pas encore réalisé ce que voulait dire le vacarme ambiant avait essayé de la coincer dans une alcôve. Elle les avait vu approcher avec un sourire et un doigt aguicheur leur avait fait signe de s'avancer encore plus près. Quand ils l'eurent coincés entre eux deux, une main preste leur administra une griffure profonde. Étonnés, ils portèrent la main, l'un au visage, l'autre au cou. A peine eurent il le temps d'ouvrir la bouche pour l'insulter, qu'ils glissèrent à terre, le visage violacé. Sibylle se pencha pour examiner leur agonie.


T-trente se-secondes, en-environ....Do-dosage à re-revoir.

Précautionneusement, elle renfila ses gants et sortit sa dague. Le prochain à la croiser ne serait peut-être pas sensible au charme de ses yeux verts.
Le bruit d'une lourde course dans le couloir l'alerta.
Bouba....

Préventivement, elle entra dans la première salle qu'elle trouva, évitant de se trouver sur le passage du plantigrade. Curieuse, elle s'approcha du bureau où se trouvait encore quelques documents. Elle commença à les feuilleter: taux de remplissage, capacités, stocks de pierre....le bureau du CAM, donc. Oubliant tout ce qui l'entourait, elle se pencha sur les colonnes de chiffres. Un sifflement admiratif lui échappa: peu de fréquentation, mais un joli stock, la sortie promettait d'être fructueuse. Roulant les documents et s'emparant des clefs qui trainaient, elle continua son exploration du château.

Un peu plus loin, elle tomba sur Dame Garance, trainant un trône.


Be-besoin dai-d'aide, M-ma da-dame?

Unissant leurs forces, les deux femmes hissèrent difficilement le fauteuil sur le bord de la fenêtre.
Curieuse, elle sortit la tête et observa la chute de l'auguste siège.


Ç-ça f-fait du-du jo-jo-joli p-petit bois... Pa-pas s-so-solide, ce-es trônes, d-d-de la-aa v-vraie ca-a-a-amelote.

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Membre du club de lecture de la FAQ et du Guide des RR.
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