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Information and comments (37)
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[RP Ouvert!] Aidez la maréchaussée, tapez-vous dessus !

Alycianne
Immédiatement, une réplique fuse :

Mais... Mon seigneur Drago. J'ai dit mon prénom en premier, donc tout va bien.
Et...
Là vient la partie compliquée. Faire une révérence. Elle prend les pans de sa petite robe, la soulève jusqu'aux genoux, et plie ces derniers. Le coeur y est, mais l'effet est on ne peut plus cocasse. Ridicule "révérence" et -avec le sourire- Alycianne continue, imperturbable : Je suis polie, donc.

Pas besoin de préciser que cette notion est très importante pour elle, vous l'avez compris. D'ailleurs, l'enfant sage sent pointer au fond d'elle une drôle de sensation : ce seigneur, elle ne le connait pas beaucoup, mais elle ne l'aime déjà pas. Sans doute est-ce dû au fait qu'il n'écoutait pas sa maman (une honte, vous dis-je !) et qu'il faisait beaucoup de bêtises enfant. Elle a vraiment du mal à le suivre, ancrée dans ses tripes l'impression tenace que plus l'homme parle, plus il s'embrouille. Ou est-ce elle qui s'emmêle les pinceaux, entre les personnes à qui il faut dire "messire", "monseigneur", "gueux", où encore les endroits selon lesquels on peut appeler les gens différemment. Tout ceci lui parait encore très étrange et mystérieux, elle qui se trouve être une petite orpheline roturière embarquée dans des pans de fourrures, rêves de chevaliers, et fruits confits. Par peur de tomber dans des explications encore plus incompréhensibles, elle ne se lance pas à poser ses questions.
Elle répond, tout de même :


Je suis pas venue toute seule. Enfin dans la taverne si.
Mais dans la ville, non, je suis avec beaucoup de monde. Et on est là parce que dame Marie veut retrouver son frère, et que mon comme papa Eusaias veut dueliser un méchant.


Léger salut de la tête à la dame qui silencieusement les a rejoint, accompagné du traditionnel alyciannesque : Bonjour, je m'appelle Alycianne.

Il ne faut pas qu'elle traîne.
Cette pensée surgit soudainement, et s'incruste profondément dans la caboche de la gamine. L'on risque de s'inquiéter de son absence, et elle ne veut pas créer de problème, ni refiler à dame Marie encore plus d'"inquiétations" qu'elle n'a déjà. Un rapide coup d'œil à Griotte puis un léger sourire à messire (euh, non, pas messire... Comment on doit l'appeler, lui ? Zut, aucune idée, l'Alycianne, bon, tant pis), à messire Pète-du-sec, et elle s'accorde un :
Booon, alleeeez, encore un "tout petit peu".
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Griotte
Scrotch...scrotch... scrotch...

Les émeraudes sceptiques observent le bol de bouillie se faire dévorer par l'pouilleux. La môme n'a pas trop envie d'y goûter! C'est pas qu'elle n'a pas faim. C'est pas qu'elle n'aime pas le maïs. C'est pas non plus la texture grumeleuse qui la dégoûte, non... C'est juste qu'elle est méfiante! Qui sait c'que le Monseigneur-pas-évêque essaie de leur faire becter? Si ça s'trouve, derrière son apparente amabilité envers les gueux, il manigance des projets douteux pour les supprimer! C'est un noble après tout! D'puis quand les nobles viennent faire la charité dans les bas-fonds? C'est comme si un miséreux allait faire la manche d'vant l'trône du Roy... C'est impensable! Doit y avoir anguille sous roche!

Scrotch...scrotch... scrotch...

Le regard dévie pour se poser sur le gentilhomme - pour de semblant - plongé en pleine conversation avec la gamine aux six doigts de printemps. C'est bien, ils en ont pour un p'tit moment là. Le moulin à paroles a été actionné et pour le coup, ça arrange bien la morveuse, qui discrètement, l'air de rien, n'a pas répondu aux questions posées. Un gentil noble qui traine dans l'coin ne peut être qu'un espion du castel! Elle va pas divulguer ses projets comme ça! C'est pas qu'y a jamais des nobles par ici, mais en général ils glissent comme des ombres et viennent embaucher des coupes-gorges pour exécuter leurs basses besognes. Mais c'genre de nobles on les voit pas à cette heure d'la journée... et y proposent pas de faire la popote pour les gueux avoisinants! Ça fait pas classe! Ça fait pas grand vilain!

Scrotch...scrotch... scrotch...
Petsec fermes la bouche!

Nouvelle entrée, nouvelle présentation de la gamine, tandis qu'la vagabonde ne moufte pas un mot. Elle commence légèrement à s'demander si la noblesse s'est pas donnée rendez-vous pour contre carrer ses plans de torchage. La taverne est encerclée ou quoi? Dans un instant y vont tous tomber sur la meneuse charismatique - ou pas - des gueux les plus impopulaires du quartier, c'est ça? Elle f'rait ptèt mieux d'se barrer avant qu'il ne soit trop tard non?... Non! La mioche c'est pas une mauviette on a dit! Alors, elle reste! Et moi j'peux partir? Non plus!
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Dragonet


Citation:
Et on est là parce que dame Marie veut retrouver son frère, et que mon comme papa Eusaias veut dueliser un méchant.


Claquement de langue sous le palais..

Marie est pair, on dis pas Dame Marie, mais sa seigneurie, et de mémoire, vicomtesse ou Monseigneur egalement, je ne crois pas qu'elle soit devenu comtesse, mais je ne m'y suis pas intéressé. J'ai été son vassal moi même, comme ton papa..puis un jour je lui ai rendu sa terre, et j'ai repris ma liberté..

pour certain, lorsqu'on est libre,c'est qu'on est méchant, et des gens vous veulent parfois du mal pour ça.. je pense que Griotte pourrait t'en parler plus que moi, elle doit parfois y être confronté aussi...on est pareil sur pas mal de point elle et moi..

Et le mechant que que votre papa veut dueliser, c'est moi..


Leger silence de reflexion...

Je ne sais pas si je suis mechant, ce qui est sur c'est qu'il ne fait pas le poid. Je suis actuellement le meilleur dueliste du limousin.

Je ne veux aucun mal à ton papa, c'est lui qui veut se battre avec moi.
Mais comme en vérité je suis plus gentils qu'il le pense, je te promet que je ne le tuerais pas, ça me serais pourtant facile tu sais.

Mais tu es adorable et je ne voudrais pas te faire de peine, c'est toujours triste quand ses parents meurt, même si il meurt parce qu'il font des bétises en attaquants plus fort qu'eux. Il y a pire que les anciens enfants qui font des bétises, c'est quand les adultes continuent à en faire.


Il ne put s'empecher de penser à son propre pére, qu'il avait poignarder parce qu'il venait vendre sa soeur dans le bordel où il l'avait vendu lui même des années plus tôt. En véritée,la mort d'un pére pouvait parfois être ce qui pouvait arriver de mieux pour ses enfants. Il ne connaissait pas Eusaias mais sa stupiditée méritait sans doute pas la mort.

Beulbeul arriva sur ses entrefaits.. la voir içi etait surprenant, elle etait souvent trés à l'ècart des aspects les plus sombre de la vie de son propre pére. Mais désormais son travail l'obligeait à se confronter à la noiceur du monde.


Bonjour ma chérie, je te présente mes hôtes, la petite princesse c'est donc Alycianne, fille d'un vassale de Marie alice, une bourguignonne qui fut un temps limousine il semble me souvenir.

L'autre jeune fille c'est Griotte, et son ami, c'est petesec. Ce sont 2 revolutionaires en herbe, encore un peu vert pour une fronde, mais ça demande qu'a germer..

Jeunes gens, je vous présente ma fille ainée, Beulbeul.

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Alycianne
Comment ça, on dit pas dame Marie ? Mais ça fait si longtemps qu'elle le dit, et personne ne lui a jamais signifié qu'elle se trompait ! L'information la stupéfie, et elle se promet d'arranger cette histoire avec dame Marie... Ou vicomtesse Marie.
Et de surprise en surprise, voilà que se tient devant elle le fameux "méchant" auquel son comme-papa veut mettre une raclée. Ah ben tiens, voilà qu'elle l'aime encore moins, ce seigneur Drago. En plus, il ose insinuer qu'il lui serait facile de tuer Eusaias !

Pas le temps d'en placer une, voilà que le sieur enchaîne sur la question de la perte d'un parent. Et à la mioche fourrée (ou "fourrurée", mais en fait, j'trouvais que "mioche fourrée" c'était marrant, comme surnom) de baisser son minois, pour cacher les larmes qui lui sont montées au yeux. Papillonne, papillonnons, papillonnez, paupières. Et à la détentrice du record du monde de battage de cils de repousser dignement cette fourbe attaque salée. L'enfant relève les yeux, et, après s'être violemment mordue la lèvre, lance, un peu sèchement :


Moi, je suis peut-être adorable.
Se corrige. Je suis adorable.
Mais je vous aime pas du tout, messire le seigneur qui n'est pas méchant sauf avec les gens que je connais. Et je vais vous dire quelque chose que je trouve plutôt-vraiment vrai : quand un parent est mort, on est pas triste. On est vide.
Alors messire le seigneur qui n'est pas méchant sauf avec les gens que je connais, moi, je vais partir de la taverne.


Je suis vide. Je suis vide, Maman. Tu m'entends, Maman ? Maman, Maman, tu est morte et tu me parles, parfois. Maman, Maman, tu vois, tu ne me réponds plus. Tu serais encore morte, Maman ? Je veux que tu me tiennes la main, Maman...

Je vais partir de la taverne.

Oui, il faut partir. Partir ? Où, Maman ? A l'auberge, oui. On m'attend. Qui, on ?
Eux.
Mince baume au coeur qui décide enfin ses jambes à la porter hors de la l'antre, en laissant ces interlocuteurs sur un Au revoir presque inaudible. L'ont-ils entendu ? Ou l'a-t-elle réellement dit ? Sûr qu'elle s'en voudra dans quelques minutes, incertaine. Mais elle ne fera pas demi-tour pour le leur redire, d'ailleurs, ça schmoute, ici.
Maman, je ne suis pas triste, non. Je suis vide, mais moins, quand tu me parles. Et puis, j'aime d'autres gens, aussi. Je peux, Maman ? Je t'aimerai toujours autant.

Gamine fourrée (décidément, j'aime) qui pousse la lourde porte, et remonte les ruelles vers le centre ville. Elle s'en va raconter ça à Cassian, puis ils mangeront des fruits confits, et Maman lui dira que tout va bien.
Alors tout ira mieux.

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