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[RP] M'man, comment on trouve un ch'val?

Kar1
RP ouvert à tous avec tout ce que ça implique comme de bien entendu.
Bonne lecture!



[Une mère aux seins qui pendent]


Malgré toutes les péripéties par lesquelles Karine est passée, malgré le fait qu’elle ait tout entrepris pour sortir de cette routine qui l’exaspère toujours au bout de quelques longues minutes seulement; rebelote, elle s’ennuie. La Rochelle, c’est nul. Et elle s'y trouve encore en plus. Pourquoi? Y a peut être que le Très Haut qui le sait. Quand bien même il sache quelque chose sur la blonde qui n’a jamais mis quelque foi que ce soit dans cette chose immatérielle. Bon, elle est maligne parce que ce n’est que très rarement qu’elle dira à quelqu’un qu’Il n’est rien et qu’Elle vit très bien sans lui.
Mmmh.. Attendez là. On parle toujours du Très-Haut ou de celui qui jusque là partageait ses nuits comme ses journées et qui a préféré passer du temps avec les nonnes vierges du couvent du coin plutôt que de réchauffer la blonde pendant cet hiver frigorifique. Ben tiens, ça se rejoint de toute façon. On en revient toujours aux deux. Les hommes.
Le Troubaba n’a pas montré le bout de son nez depuis bien trop longtemps. Karine aimerait bien savoir être patiente, mais ce n’est pas le cas et ne le sera jamais. Faut s'y faire. Pis en plus là, elle en devient infidèle. Tout le contraire de ce qu’un Noir lui avait appris pendant ces années de vagabondage collés l’un à l’autre.
Alors oui, un grand oui, le Colosse est irrésistible, il a de grandes mains dont il sait se servir. C’est très agréable de sentir sa peau frissonner au premier contact de ces dernières contre sa blanche peau.

Malgré le gringue incessant qu’il lui fait -sur qu’il n’y a que lui d’ailleurs? Genre la blonde est innocente.. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre- Karine essaye tant bien que mal d’y résister. Alors c’est vachement dur pour elle, parce qu’il n’y a pas que les mains qu’elle aimerait sentir contre son épiderme, vous vous en douterez. Je vous passe les détails par contre. Ça pourrait finir par en devenir indécent. Vous commencez à la connaitre la blonde. Un seul à la fois, fidèle tant qu’elle y arrive, mais aux envies intarissables. Alors elle résiste. Elle résiste un peu, beaucoup, à la folie, puis.. Pas du tout. Karine fini même par faire appel à une aide extérieure. Ceinture de chasteté, bonjour. Ça ne marche pas. Pas une journée qu’elle reste en place. Très inconfortable ce machin. On ne l’y reprendra plus, ça c'est sur.

Tout ça pour dire que vous devez dès maintenant imaginer le trouble incessant au milieu duquel se trouve la blonde. Et à la Rochelle en plus. Un homme aux abonnés absents contre un amant. Pas ce qu’elle recherche bien sur.
On ondule pourtant, on se fait féline, aguicheuse, on vole des baisers aussi, pour au final de moins en moins résister. Les questions ne disparaissent pas pour autant dans le cerveau de la blonde, bien que le cœur soit un peu plus allégé. Alors forcément, on touche le fond après ça. Qui pourrait affirmer le contraire. On en devient donc un peu moins entrainant. Dans les tavernes on emmerde le monde avec ses questions. On demande conseil, ce qui franchement ne fait pas plus de bien à la blonde. Pis un jour, déclic.
Une missive.


Citation:
Message à l'intention de la tutrice de Louise :

Texte dictée par la Damoiselle


Salut le blonde vielle !

C'est Louise même si ce n'est pas moi qui écris
Je me promène beaucoup comme une grande.
Je tape les bêtes dans les bourses, ensuite elle sont rouges
Je viendrai peut être te voir car je ne sais pas ou aller seule
je bois pleins de bières et je pense à toi

Louise


Premier réflexe, "sal’té d’pigeons, tous bons à rien". Bien simple, voilà qu’ils osent toujours s’en prendre à sa chevelure de paille complètement bordélique mais presque contrôlée. Alors forcément après, la mèche qui normalement penche un peu vers la gauche en retombant du dessus du crâne, se trouve redirigée vers la droite sans qu’elle n’ait rien demandé. Résultat, le pigeon est roué de cou et servira pour le repas du soir, gratos. Une petite pensée pour Liam.
Ensuite, on déplie le parchemin, on lit et..
Dediou qu’on sourit!

Le baume au cœur revient alors au grand galop. On ne sait pas ce que veut dire ce genre de bafouilles. On ne sait pas si on va la revoir tout de suite, mais on espère. Et on médite.
L’espoir fait vivre.




[Quelques espoirs non vains plus tard]


-Surprise pour toi.. Qu’il avait dit le Burrich’.
-J’aime pas les surprises. Ca marmonne en plus.
-Une personne qu’a fait l’déplacement pour toi Gégère.
-C’qui?
-Ah bah nan, c’t’une surprise.
Plissage de nez intense.
-Sal’té.. C’qui?
Un peu niaise parfois la blonde z’en conviendrez. Mais heureusement, entrée en taverne de la fillote et hop.
-Tiens Karine, ya ta fille en ville.
_________________
Karine de Pommières.
Louise..
«Groumpf. Tfaçon, maint’nant qu’elle a son niais, elle s’en fout, il avait raison l’aut’, le blond m’a remplacée ! J’suis pas jalouse ! Et je l’aime pas ! Et j’aime pas son accent, et avec tous les sucres il va devenir gros, Karine quand elle se f’ra emboiter, elle va se faire écraser ! O-bli-gé. Et je suis pas jalouse ! Pis elle est tout l’temps d’accord avec lui, tu sais ? Il est bête. Et maintenant, elle, elle raconte n’importe quoi, j’suis pas jalouse du tout. Elle va avec n’importe qui. Et pis t’façon, j’m’en tape, j’me barre !»


La relation mère fille, c’est jamais simple. Et quand la mère en question est une blonde caractérielle, et la fille, une gamine horriblement chiante. Ca devient ultra complexe. Un mot d’travers et c’est le drame. De l’amour à l’amour vache. La haine ? Non.. Même si parfois, ça n’en passe pas loin.. Faut dire qu’elles se sont doucement apprivoisées. Lentement, mais sûrement. Difficilement, aussi. Mais y’a pas à dire, la blonde elle a su y faire. Bras ouverts, une invitation. Une tutrice, une fille, personne d’autres. Des discussions interminables, calées l’une contre l’autre sur un fauteuil confo. Fierté enfantine ravalée. On s’confie, on avoue nos faiblesses. A cœurs ouverts. Tendresse et affection mises à l’épreuve. Chacune est irremplaçable aux yeux de l’autre. Parce que c’est comme ça. Ce genre de truc ça n’se commande pas. Et puis le verdict tombe. Tu seras ma mère. Une mère, sa fille, personne d’autres. Mais c’est aussi des moment de complicité, du genre pousser des habitants à bout, en taverne. S’foutre de la tronche d’autrui, se battre en « famille ». Un loisir comme un autre, j’vous jure. Et puis.. On est d’nouveau fière, fière d’avoir une telle mère. Parce que vouep, c’est la meilleure. Qui, qui osera dire le contraire ?

Sauf que, parce qu’il y a toujours quelque chose qui ne va pas, surtout quand on s’appelle Louise. Y’a des choix qui ne sont pas acceptables. Non pas que Karine ait un amant. Ca, la gamine a bien compris qu’elle devra s’y faire, et finalement c’est pas si compliqué. Devenu presque naturel d’accepter. Presque. Après tout, plus tard, elle aussi elle aura plein d’amants. Et la blonde qui s’ra obligée d’accepter les folies de la Louisette. Et bam, vengeance ! Le choix pas acceptable, c’est le Troubaba. C’est simple, depuis qu’il est là, rien n’va plus. Et qu’on s’engueule, et qu’on se balance des presque vérités dans la tronche. Presque vérités, vous n’connaissez pas ? Siimple ! Des vérités, presque pas déformées. Et puis t’façon, du moment que ça vient d’une vérité, c’est forcément vrai, peu importe le degré de déformation ! Vous suivez l’truc ? Alors, le blond, il est de trop. C’est même pas de la jalousie. Et puis qu’est c’qu’elle lui trouve ? Certainement qu’elle s’sentait trop seule. Vouep, y’a que ça. Mais essayez d’faire accepter quelqu’un à une Louise bornée et décidée : Il est niais, il est bête, j’l’aime pas. Et un beau jour, ça éclate. C’était prévisible, destiné. Comme une étape obligatoire. On vide son sac. Et ça balance, ça balance. Trop. Besoin de prendre l’air, de s’éloigner, couper le cordon. Elle fuit, ne l’admettra pas, mais elle fuit. Elle fuit des disputes incontournables, elle fuit un mépris naissant, une tristesse prochaine. Se préserver, toujours. Et puis ça clouera l’bec de tout ceux qui s’évertuent à vouloir l’appeler Petite. J’suis pas petite ! Nan ma p’tiote. Groumpf. Ce sont de brefs au revoir qui suivent, la rancune est là. Ciao, j’me casse.

Et après ?
Belle, la vie est belle. Le vent comme seule escorte, elle foule la terre de ses petits pieds, longue marche le long des cotes. Endroit sauvage et montagneux. Téméraire, elle n’imagine même pas qu’puisse lui arriver quelque chose. Elle les bouffe tous et pis c’est tout ! Sa besace sur l’épaule, le nez en l’air et les lèvres entr’ouvertes, s’imprégnant des parfums qui lui sont offerts. Au loin, la mer. Elle la voit, belle, grande, immense et terrifiante. La mélodie des vagues parvient aux oreilles de la gamine. Doux bercement. Parfois elle se surprend à pencher la tête d’un coté et de l’autre, en harmonie avec ce son. Les soirs elle s’assied à un endroit précis. Pas trop loin pour avoir vue sur l’étendue d’eau, mais pas trop près pour.. Ne pas avoir peur, simplement. Et puis porte son regard loin sur l’horizon, dévore du regard ces vagues aussi grandes que des maisons, qui semblent prêter main forte aux petites vagues, dans leur course menant à la plage. Elle ne pense plus à rien, vit le moment présent. Ne s’occupe pas du après. Et puis quand la solitude pèse, elle se pointe dans un village. Aussi déchainée que les vagues observées la veille. Parfois les habitants sont amusés, répondent aux répliques cinglantes d’une Louisette amusée avant tout. Et puis parfois ça tourne au vinaigre, comme cette fois, à Blayes. Une blonde potiche maniérée, une Louise déjà agacée. Comme quoi suffit d’un rien. Elle n’est pas épargnée, la blonde. Une réplique, deux répliques, une avalanche de répliques toutes plus assassines les unes que les autres. Et puis la blonde elle a un amant, et l’amant il a un pote. La belle affaire. S’excuser qu’il dit le type. « Tu sais où tu peux t’les mettre tes excuses ? » Biip, mauvaise réponse ! Et voilà une bagarre confrontant une gamine à deux types. Et elle se défend, vouep vouep. Ca mord, ça arrache les cheveux, coups de pied dans les bourses, pieds écrasés. Une tuerie ! Mais les hommes sont décidés à ne pas se laisser faire, ils n’y vont pas de main morte. Le bouclier est sorti, ça rigole plus. Deux coups sur la tête et quelques gestes plus tard. V’la qu’elle se retrouve ficelée comme un saucisson, pendue à une poutre. Bizarrement, c’est nettement moins drôle. Mais Louisette est débrouillarde, et vlam, dans les dents de ceux qui l’appellent « petite ». Vouep m’sieurs dames, la gamine elle sait y faire, le chantage, les menaces, c’est son credo. Et c’est à coup de « Ma mère elle va vous arracher la langue quand elle saura ! Et mon père il est duc, il vous f’ra pendre, et toi la blonde, on t’trainera dans tout l’royaume par la tignasse !» que finalement, elle est libérée. Courage d’adulte, quand tu nous tiens.

La vie reprend son cour, marcher, boire.. Manger, parfois. Faire des rencontres.. Et finalement et contre toutes attentes, vient un moment où ça ne lui plait plus. Une impression de déjà vu chaque jour, de déjà fait. Une nouvelle journée, mais le même scénario avec des acteurs différents. Elle, elle veut autre chose, elle veut du piquant, de l’action. Elle n’veut plus rencontrer d’inconnus, répondre aux mêmes questions. Tu parles d’une imagination qu’ils ont, les vieux. Elle veut.. Retrouver son quotidien d’avant, son quotidien qui changeait.. Sans vraiment changer, en soit. Elle veut glisser à nouveau sa frimousse dans les poils épais du Canasson, enrouler ses doigts entre ses crins. Conduire sa charrette, elle veut retrouver le bringbalement de cette dernière. Et davantage, retrouver sa mère. Partir pour mieux revenir. Et puis elle a prouvé, qu’elle pouvait se débrouiller, hein ? Elle s’est imposée dans l’monde des grands. On peut y retourner maintenant ? On peut, oui. On oublie tout, et on y retourne ? On garde que l’meilleur, fillette. Alors.. Chemin inverse, le pas est hâté. Pas d’temps à perdre.

Arrivée à La Rochelle. Retrouvailles avec le Canasson. Louise lui a ramené des carottes piquées dans une taverne. Le cheval semble ravi, Louise l’est d’autant plus. Quoique déçue de ne pas trouver Karine dans la charrette. Mais pas d’doutes, si elle n’y est pas, c’est en taverne qu’elle se trouve. Une évidence. Et pis elle lui dira quoi ? « Salut, c’est moi ! » ? Elle prend quel air ? Genre vachement gênée de c’qui c’était passé.. Gênée ? Pourquoi gênée ? Nan, elle s’ramène avec un grand sourire vers la blonde, lui balance un « salut » enthousiaste. Et puis on croise les doigts pour n’ pas croiser le Troubaba. Qui vivra verra. Louise verra. Par la fenêtre, est visible une tignasse blonde, emmêlée mais organisée, enfin ‘parait qu’elle l’est. Toujours est-il que Louise reconnaitrait la tignasse entre mille. Voilà, elle y est, n’hésite pas, se lance. Entrée réussite. Retrouvailles comme elle l’espérait. Ca parle de tout, de rien. Comme avant.. Ouep, comme avant. Jusqu’à..

Louise, ‘faut absolument qu’on t’trouve un cheval, il tirera la charrette avec Canasson.

Nouvelle accueillie avec joie, elles avaient déjà évoqué le sujet avant le départ de Louise. L’heureux élu se nommera Brigand ou Pirate, il sera beau, sera fort, sera le cheval d’la Louise et elle se la pèt’ra avec.

Han ouais ! Et c’est comment qu’on trouve le cheval ? Où ? Moi j’veux pas l’payer !

Complicité retrouvée sans mal. Lèvres étirées en un large sourire, elles sortent de taverne sans tarder, d’un pas décidé. Canasson, ce soir, tu n'seras plus seul !
Kar1
-T’es sure que c’est ta fille? On dirait ta sœur.
-Ma sœur? L’a même pas d’seins et les miens pendent.
-Ouai.. Avec l’âge en moins quoi.
-Pis l’est blonde et moi suis brune.


C’est ce qu’a dit le Colosse la première fois qu’il a croisé le caractère bien trempé de la fillette aux cotés de Karine -ne dites pas à la Louise que la blonde l’appelle encore fillette ou vous allez la faire enrager. Elles se sont toutes les deux esclaffées, trouvant la situation plutôt burlesque. Mais ces paroles donnent aux yeux de la blonde, déjà réveillés par la présence de sa fille, un jet jaunâtre aussi chaleureux que les rayons du soleil, bien qu’ils soient hivernaux en ce moment. Quoi de plus flatteur que d’être prise en exemple parce que "maman c’est la meilleure ". Lorsqu’elles boivent une binouze, et ça arrive très souvent, elles sont aussi bruyantes l’une que l’autre. Vous vous souvenez de la mousse que Karine sirote à réveiller les morts? Savez, quand la vapeur s’échappe pour directement se loger dans son nez et monter presto vers son cerveau. Être bourrée donc, plus vite que de raison. Louise a tout compris, la voilà qui fait pareil. Alors les deux en même temps en taverne, c’est quelque chose.

Couper le cordon fait gagner en maturité. En plus d’avoir grandi, Karine se trouve face à un brin de femme en devenir. Qu’est ce qu’elles ont fait du bien à la blonde ces retrouvailles. Sont pas bien affectueuses, l’une comme l’autre, et ce pour diverses raisons surement, mais quand la taverne est vide et qu’il n’y a pas un inconnu à des lieux à la ronde, un bras recouvert de quelques poils blonds s’ouvre pour accueillir une Louise toute cracra jusqu’autour des yeux.

Et oui, quelques mois avant, la Louise avait décidé de prendre ses gambettes à son cou et de fuir le cocon familial. Engueulades incessantes, haine viscérale envers un Troubaba, jalousie Attilienne insupportable. Conclusion.. Clash forcément. Pis on voit que l’amitié se fait plus forte entre le Loup et la Gamine. Jalouse Karine. Peut être. Meuh non. Si. Promis que non. Si grillé. Ce n’est pas au singe qu’on apprend à faire la grimace. Mais je vous dis que non d’diou. Y voulait l’engager et en faire sa dame de compagnie. Alors, alors.. Jalousie?
Alors les séparations se sont faites à coup d’œillades en biais, l’une comme l’autre, un brin de rancœur dans les esprits. Le cœur gros, lourd et meurtri, une bise, un au revoir. C'est rapide. Par contre, Karine n’ira jamais à l’encontre des décisions de sa fille. Il en est ainsi, surement pour ça que la relation mère, fille semble plus saine. La donzelle aux cheveux de paille n’est pas devenue Tutrice par hasard. Normalement, elle ne sait pas vraiment y faire avec les gamines. Sauf celle-ci. Parce que celle-ci, c’est la sienne. Et quelle sienne, de quoi en être plus que fiérote.

Alors dans cette taverne là, quand elles se retrouvent, Louise lui raconte ses péripéties. Le sourcil droit de la blonde se hausse. Un sac, deux types, une blonde, trop forts pour elle. Une question lui taraude l’esprit. Comment qu’elle a réussi à se sortir de ce pétrin. Juste en les effrayant à coup de "M’man va vous couper la langue tell’ment vite qu’la dague va glisser sur vot’ muscle en une fraction d’seconde". Vouiiip sonore et mélodique que ça aurait fait.
Moui, c’est une solution. Mais Louise passe à autre chose, très vite. Karine n’a pas le temps d’en savoir plus sur cette histoire. Z’en reparleront surement de toute façon. Pis le reste aussi l’intéresse. Les crocs acérés de douze ans ont encore fait des dégâts. Les paroles plus hautes que les autres ont fait de même. Une baston avec la petite Jeanne.

L’est de retour, pas de doute.

Alors c’est l’heure de se rappeler les promesses écourtées par les aléas de la vie. Un cheval, ça fait des mois qu’elle en cherche. D’une pierre deux coups, soulager Canasson qui vieilli à vu d’œil -lui aussi- et offrir cette belle bête à sa fille.


Han ouais ! Et c’est comment qu’on trouve le cheval ? Où ? Moi j’veux pas l’payer !

Un sourire vient se former sur le visage blanchâtre de la blonde. C’est bien la fille de sa mère, pas de doute à avoir. Alors on prend une binouze pour la route, parce qu’il fait froid dehors, et que la chair réchauffée par l’alcool, ben c’est mieux que rien. C'est donc chope en main, qu'elles sortent l’une après l’autre.

Suffit d’se servir..
_________________
Karine de Pommières.
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