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[RP] L'officine Médicale de Blaye

Aradiia
Attirant délicatement par le bras la jeune femme vers la pièce du fond, elle sourit au futur papa.
-Ne vous en faites pas Messire, nous allons tout faire pour que votre compagne soit au mieux et que la naissance se passe sans difficultés.

Elle regarda Dzerva qui attendait si gentiment, *fallait aussi qu’elle reçoive très vite des soins* puis elle posa un regard timide sur Octavia qu’elle ne connaissait à peine, afin qu’elle comprenne qu’elle avait absolument besoin de son aide.

La petite pièce du fond était équipée d’un confort un peu spartiate, mais tout s’y trouvait pour aider la mère et accueillir les nouveaux-nés. La médicastre n’avait pas encore bien prit le temps comme elle le souhaitait d’installer l’officine que déjà les patients accouraient.

Diia montra à la jeune femme une couche sous une alcôve fraîchement revêtue de draps bien propres et l’invita à s’y allonger. Se plaçant auprès d’elle, elle lui prit la main et d’une voix aussi calme que possible lui dit.


-Dame je vais devoir vous ausculter, il faut percer la poche pour que le liquide amniotique qui entourait vos bébés s'écoule. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Néanmoins, même si le travail peut ne commencer que quelques heures après, vos bébés ne seront plus protégés contre les infections et cela peut être dangereux pour leurs santés. Donc il faut que vous restiez allongé pour que je puisse vous examiner à tout moment.


Dites moi Dame, il n y a pas de risque pour mes bébés si je dépasse?
La médicastre lui sourit et répondit.

Les contractions arriveront dès que vous aurez perdu les eaux, vos bébés seront près à venir au monde. Rien n’obligeaient vos bébés à naîtrent avant cela dit, mais a présent il est grand temps.

Derrière un paravent, à l’abri des regards elle remplit une large bassine d’eau. Puis, aida à se déshabillée la jeune femme en la soutenant pour qu’elle se plonge dans l’eau tiède du bain aux huiles aromatiques et aux herbes. Des graines de lin et d’orge, de la camomille et surtout du coriandre sont des herbes d’un effet émollient et adoucissant tout cela pour la calmer et la distraire.

Tout en là laissant se détendre dans le bain, elle avait fait chauffé de l'eau sur le poêle et remplit baquets et bassines pour les bébés quand ils seront là.
Bandages, compresses tout étaient en place, il n’y avait plus qu’a procéder pour que la naissance se passe de manière naturelle.

Elle lui apporta une tisane au vin chaud, après en avoir goûter quelques rasades avec délectation, qu’elle lui fit boire et posa sur son front un linge frais.


Dès que vous sentez les contractions arriver dame, faites le moi savoir et nous passerons sur le lit, les bébés seront sur le point d’arriver.

*Je ne suis pas si nerveuse en faite ! A croire que j’ai fait ça toute ma vie… Rhoooo si Kro me voyait, j'espère qu'il serait fier de moi !!!*
--Adolphe
J'aime bien mordre ma maman.
Quand je la mord j'ai l'impression que plus rien ne pourra nous séparer. Je sais bien qu'elle n'aime pas ça et qu'elle me met souvent des petites tapes sur la tête pour me faire arrêter mais parfois, quand elle est gentille et qu'on est rien qu'à deux elle et moi le soir, elle me laisse lui mordre un tout petit peu le bras pendant qu'elle me fait la lecture. Si je pouvais, je me marierais avec elle. Parce que ma maman c'est la plus belle femme du monde et qu'elle sait toujours tout sur tout. Et puis peut-être que si on se mariait, elle me ferait des bisous. J'aime bien les bisous.
Plein de gens sont venus d'un seul coup et on m'a presque oublié. Les gens ont l'air gentils mais ils ressemblent aux adultes de Lausanne : Ils sont toujours malade. J'en ai marre marre marre de voir des malades ! Maman ne le sait pas encore mais je ne veux pas devenir médicastre.
Je veux devenir ... pécheur, ou cueilleur de fruits. Même que j'aime bien aussi travailler le bois alors pourquoi pas charpentier ? Ou même être fonctionnaire. Ou chef de port. Ou faire des vêtements pour les pauvres, ou devenir Roy, mais surtout pas médicastre. J'ose pas lui dire, ça lui ferait de la peine.
Il y a un couple qui a des problèmes, je vois maman qui s'isole au fond de la pièce avec la médicastre de Blaye et la dame qui va avoir un bébé.

Chut, je ne dis rien, je regarde discrètement derrière le paravant.
Hi hi, la dame est toute nue !
Il y a maman et la médicastre qui s'activent. Elles ont oublié de préparer un objet tranchant pour couper le cordon ombilical, et d'allumer une bougie pour le stériliser. Je sais tout ça. Mais j'ose pas leur dire, elles vont penser que je me mêle de ce qui me regarde pas et maman va encore dire que je suis un petit génie en sautant de joie. Il y a la dame qui pousse et qui pousse, je détourne les yeux, j'ai envie de vomir. Je regarde l'autre dame qui a l'air d'avoir mal à la jambe. Elle a l'air toute gentille, elle s'appelle Dzerva.
Je lui souris mais j'aimerais bien m'en aller d'ici, je m'ennuie. Il n'y a pas des fermes à visiter à Blaye ? Pour voir des animaux sauvages comme des chiens ou des écureuils. Et peut-être aussi que je me trouverais un ami ? Ca me changerait un peu de toutes ces grandes personnes toujours malade.
Marletbob
ariva avec une brouette ou ettait clarrette
il faudrai soigner clarette elle s'est peut etre cassé une jambe!
elle a recu un morceau de toiture!

inquiet ,alla s'assoir dans un coin et y resta un momment dans le silence
Clarette
sorti avec un plâtre et remercie marlet
Kronembourg
Le petit cortège avait traversé tout le village de Blaye. Quatre personnes inquiètes, Kro tenant dans ses bras sa fillote blessée.
En route, Striife avait pris la main de la jeune femme. Scorpon ne cessait de remettre sur son corps fatigué le manteau qu'il avait pensé à emmener avec eux afin qu'elle ne prenne pas froid sur le trajet, et Seb veillait à ce qu'elle reste éveillée en lui caressant le front régulièrement, échangeant des regards avec elle.
Kro la tenait fort contre son torse afin qu'elle sente bien qu'elle n'était pas seule, même si la présence de ses trois protecteurs tendait de toute évidence à démontrer le contraire. Cependant les forces de Bellisa l'abandonnaient, Kro le sentait bien. Son visage avait tendance à se renverser en arrière, nécessitant chaque fois l'intervention agitée de ses amis pour le redresser.
A l'intérieur, le barbu fulminait.
Non que de ne pas comprendre la force des sentiments et des incidences lui portait sur les nerfs, mais parce qu'il ressentait l'immuable impression que cette force lui échappant allait précisément causer le départ inattendu de sa fillote. Pas le départ pour le paradis solaire, non ... mais le départ pour d'autres cieux lorsque la jeune femme aurait recouvré ses esprits. Il ne savait pas pourquoi. Le sentiment était juste là.

L'officine de Diia était plutôt bien située. Même si Kro lui avait fait la remarque que le bâtiment se trouvait un peu trop loin de l'église à son goût ( dans ce genre d'endroit on passe très vite d'un bon repas au trépas et le sens-pratique du barbu lui soufflait qu'une officine médicale située tout près d'une église faciliterait les choses pour le transport des corps ) , il dût admettre qu'il s'exposait très bien à la lumière - contrairement à l'église.
Dans son esprit, il revoyait encore la petite Diia, avec qui il discutait tant, surtout aux premières heures de leur attirance où tous les deux faisaient connaissance et que la jeune fille lui avait déclaré, déterminée en taverne : " Moi, je veux devenir médicastre ". Il avait alors éclaté de rire en lui répondant : " Quoi ? Tu veux devenir Charlatan ? "
En effet Kro ne croyait pas du tout aux bienfaits de la médecine ni même en l'avenir des sciences en général : Pour lui, seule la prière était capable de guérir les blessures, celles du corps comme celles de l'âme. Evidemment, il n'avait pas vraiment été incité à penser autrement.
Durant sa vie, Kro avait rencontré deux médicastres qui avaient conforté sa vision des choses. La première l'avait soit-disant débarrassé de ses poux à l'aide d'une lotion spéciale qu'elle lui avait appliqué un soir avec patience mais c'était un hasard puisque Kro s'était débarbouillé les cheveux et la barbe à l'urine d'âne sur les conseils d'un ami le même jour. Il n'avait pas été dupe : C'était bien l'urine d'âne qui avait chassé les poux.
La deuxième médicastre se nommait Safranne Lafiole, ah celle-là, il ne l'oublierai jamais : Ex confesseuse de l'abbaye de Noirlac devenue folle, certainement après avoir ingurgité l'une de ses fioles diaboliques qu'elle proposait aux gogos qui venaient se confesser et qui la suppliaient de la laisser les ruiner dans ses potions maléfiques en échange de leur absolution. Elle lui avait flanqué une gifle et un coup de poing bien sentis lors d'une nuit agitée dans le réfectoire de Noirlac et depuis ce jour, Kro n'avait cessé de vouloir la discréditer. Et là, voilà que Diia s'y mettait à son tour .

L'officine était en pleins tremblements. A l'intérieur se trouvaient Dzerva, un inconnu et un gamin, mais aussi Bob et une autre inconnue ; comme le cortège se formait de quatre personnes on trouvait à présent tout juste marcher. Des cris derrière un paravent indiquaient qu'une femme se sentait vraiment très mal. Une voix inconnue s'escrimait à répéter : " Poussez dame, je vous tiens la main ! "
Kro déposa délicatement sa fillote sur un banc qu'il pensait être un banc d'attente. il s'agenouilla ses côtés et la chercha du regard un instant afin de s'assurer qu'elle était encore consciente. Puis il s'éloigna afin de laisser ses amis prendre place auprès d'elle, sans vraiment relâcher son attention.


Bonjour petit ... dit-il pour commencer en s'adressant au gamin. Tu es tout seul mon garçon ?
Comme il allait sûrement être bientôt papa, du moins il l'espérait de toutes ses forces, Kro regardait le garçon avec tendresse. Puis en voyant le Sieur qui attendait et qu'il salua d'un signe de tête, il pensa que le petiot était son fils. Il se tourna vers Dzerva.

Encore cette jambe qui te torture ma pauvre Dzerva ... j'espère que Diia va te trouver un bon remède cette fois.

Vers Bob et l'inconnue.

Un bout de toiture ? Mais comment est-ce possible ?


Pourvu que ce ne soit pas la toiture de l'église, on allait encore dire que c'était sa faute.
Les hurlements redoublaient derrière le paravent. Le barbu comprit qu'il s'agissait d'un accouchement, le travail semblait seulement commencer.
Il se sentit soudain un peu malade .
Chocolapepite
Chocolapepite s'installe confortablement et commence à destresser un peu en buvant sa tisane , quand soudain elle ressent une légère douleur au bas du dos qui disparait aussi vite . Elle retourne à sa tisane, à peine dix minutes après , cette même douleur au bas du dos revient mais en plus intense cette fois ... Elle essaye de se lever mais n'y arrive pas toute seule , elle appelle Dame Aradiia , le travail commence ...
Bellisa
Bellisa s'était laissée porter par l'homme qu'elle s'était choisie comme protecteur et quasiment tuteur, avec un abandon total, se voyant entourée chaleureusement et silencieusement par ses amis Scorpon, Striife et Seb. Les trois jeunes gens défilaient devant ses yeux avec des sourires qui se voulaient rassurants, pleins de sentiments forts aussi. Mais c'est dans les bras de Kronembourg qu'elle avait souhaité se retrouver. Elle n'aurait su expliquer pourquoi mais c'était à lui qu'elle voulait confier sa vie aujourd'hui. Peut être était ce parce qu'il était le seul à ne pas pouvoir prétendre à devenir plus proche d'elle qu'aujourd'hui..

Les minutes passèrent, Bellisa ne voyait que les visages amis et les maisonnettes de Blaye défiler autour d'elle, dans le chaud et doux nid formé par les bras puissants de Kronembourg. Ses pensées étaient pourtant bien loin à cet instant. Elle voyait tous ces visages, elle pouvait sentir l'odeur aux senteurs cuivrées de son oncle mais ce n'était là qu'une perception en surface.

Bellisa était ailleurs.. et sa main pouvait bien s'infecter, elle s'en moquait. Seule comptait la blessure en elle, dans son âme.. et seul un homme très intuitif comme Kronembourg avait des chances de comprendre ce qui se passait dans l'esprit de la jeune femme..

Soudain, ils entrèrent dans un local surchargé d'humains semblant tous très occupés ou préoccupés. Bellisa fût déposée délicatement sur un banc puis deux yeux d'une bonté profonde la scrutèrent durant quelques longues minutes, ceux de Kronembourg. On aurait dit qu'il sondait le regard de Bellisa pour connaître ses désirs, ses attentes, ou bien savoir tout simplement si elle était bien là. Elle lui offrit un petit sourire puis ferma les yeux en se laissant aller sur le rude siège de bois brut, sentant aussitôt les présences inconditionnelles de ses trois précieux et fidèles amis Scorpon, Striife et Seb..
Dzerva
Cela faisait déjà plusierus jours que Dzerva passait à l'officine pour voire si Diia avec quelques minutes à elle.

Elle s'était installée dans un fauteuille, se sentent de plus en plus faible.

Elle se sentit très triste de voire bellisa arrivée dans un si piteux état, entourée de 4 hommes... décidément... =s

elle voyait que tout ce monde aviat bien plus besoin de diia qu'elle. ALors elle se leva et partit.
Kronembourg
Il éprouva le besoin de s'asseoir, l'épreuve de l'accouchement se déroulant juste à leurs côés l'ayant presque porté à bout de forces. Un instant plongé dans ses pensées, il se remémora ce que Diia lui avait dit la veille. Sa petite femme qu'il aimait tant, avec qui il avait tout partagé, lui avait manifesté son souhait de mourir. Malgré l'enfant qu'elle portait. Le barbu en était resté abasourdi ... A sa volonté de vouloir aider les siens s'ajoutait la tristesse de ne pouvoir aider celle qui était sienne.
Diia et Kro souffraient en silence de leurs multiples incompréhensions. Le village, pensant leur couple inébranlable, n'en avait cure et d'ailleurs chacun ici ne pensait quà sa petite personne.
Jalousies hors de propos, besoin d'attention, aucun intérêt envers l'action et le déroulemnt des choses : Le village était bel et bien malade. Rien d'étonnant ce qu'ils se retrouvent tous dans une officine à faire n'importe quoi n'importe comment pour certains, sans se préoccuper de ce que faisaient les autres avant eux : Vivant pour soi, ne regardant pas ce qui se passe autour.

D'une impolitesse imbuvable les gens entraient et sortaient d'ici à leur guise en imposant leurs humeurs : Personne n'avait salué le gamin, personne n'avait salué le Sieur qui attendait que sa femme accouche, personne ne prétait attention aux sentiments des autres, il n'y en avait que pour SOI, SOI, SOI.
A croire qu'un " bonjour " était déjà trop demander, et qu'attendre un peu représentait le bout du monde. A croire aussi que Dzerva et Bellisa ne pouvaient pas se retrouver dans une même pièce sans que les autres subissent un ramassis d'arrières-pensées.
Kro quitta l'officine d'un pas furieux : Qu'on ne vienne plus rien lui demander, ce serait " Non " désormais.
Aradiia
Quelques gouttes de sueur perlaient sur le front de la jeune médicastre, qu’elle essuya d’un revers de la manche. Toute son attention se portait sur l’accouchée qui semblait malgré son jeune age, une femme robuste et cela rassura grandement Diia.
Les contractions se rapprochant les unes des autres, le ventre gonflé se durcissait et après quelques heures, la dilatation fût complète. La dame était en état de pousser dehors les bébés à la lumière qui se trouvaient encore profondément dans son bassin.


-Je suis fière de vous, Dame ! Vous faites parfaitement votre travail et les bébés seront bientôt là pour récompensé vos efforts. Vous allez pousser maintenant à chaque contraction.

Lui dit, Diia avec un sourire réconfortant, tout en la massant sur le ventre et dans le dos, avec un onguent aux ingrédients de lin de miel et de mauve. Chaque contractions se faisant plus intenses, Diia aidait la femme en pressant son ventre et libérant le passage de ses doigts agiles.



[ Dans ses pensées ]

*L’inconnu… marcher… chercher l’air…visage effacé…violence… chagrin.
Chacun de mes souffles sont pour toi mon amour, avec qui j’ai parcouru tant de chemins. Je vois la beauté de ton âme et le mal qui t’accable, je vois aussi la douleur nous envahir, la fixant impuissante…
Mes pas me guident vers l’ombre où tu ne te trouves pas, là ou les moindres retranchements ne sont que le reflet de moi-même.
…La lumière imperceptible porte sur moi pourtant sa chaleur délicate et exquise.*



Un cri !
Diia tenait dans ses mains le fruit de l’amour.
Une larme coula sur sa joue. Un regard émerveillé sur l’enfant puis le sourire ébloui vers la mère. Le cri libérateur, l’avait fait revenir de sa lente chute, le cri de la vie !

Aradiia coupa le cordon ombilical sur une distance de quatre doigts du corps de l’enfant. Le nombre quatre renvoyant aux quatre saisons et aux quatre phases de la vie de l’homme.
Puis elle déposa le nouveau-né délicatement enroulé d’un linge tiède dans les bras de Octavia, baissant un peu les paupières. Elle lui sourit en la regardant, toutes deux se secondait avec déjà une naissante complicité.

L’enfant était une délicieuse petite fille au petit nez retroussé, des pommettes saillantes au dessus d’une minuscule bouche en cœur couleur framboise, délicatement ciselée. Quelques fins cheveux roux parsemaient son crâne arrondi.
L’accouchée n’eut pas le temps se savourer l’instant de pure bonheur, que déjà le jumeau emprunta le passage étroit de son aînée de quelques secondes.
Diia le prit dans ses mains à son tour et l’enveloppa, un instant l’idée de le serrer doucement sur son cœur lui vint en tête mais se retenant elle se contenta de caresser la fine veine apparente au milieu de son front. Il avait de grands yeux qui la regardèrent soudain. Ce regard d’innocence et de pureté, la foudroya pour la transporter loin, au fond de son ventre à elle.




[ Retour dans ses pensées ]
*Tes battements sont perceptibles, je les entends résonner au plus profond de moi.
Toi, oh petit être !
Tu qui vis en moi.
Toi nôtre enfant.
Toi qui grâce à moi, grandi.
Toi qui réclames le droit de connaître l’amour aussi.
Parle moi, apprends moi ! Je t’en supplie…*




La médicastre déposa le garçonnet dans les bras de l’accouchée dont l’effort et la douleur avait changé les traits, ou bien était-ce le visage de sa nouvelle vie qui se dessinait ?

Après quelques instants, Diia sorti avec précision le placenta, pendant qu’Octavia prodiguait les premiers soins aux bébés. L’accouchement s’était passé bien.Un accouchement heureux, merveilleux ! Ils leurs fallaient du repos maintenant, et aussi du réconfort.

Elle s’éloigna d’Octavia, de la mère et ses enfants, le pas lent, elle était exténuée. Mais une ombre l’arrêta net, elle tourna la tête et aperçu une tête blonde derrière le paravent. L’attrapant par le bras, elle l’attira vers l’autre salle, en caressant sa douce chevelure.


-Mais que faisais tu là chenapan ?
Le son de sa voix se radouci.
-Mon pauvre enfant, comme tu dois te sentir perdu ici, au bon milieu de gens que tu ne connais pas. Viens je vais te montrer quelques chose.
Elle amena l’enfant près de la fenêtre et lui donna le petit coffre cassé, non sans avoir jeter un œil catastrophé à la salle qui s’était remplie pendant qu’elle était a coté.

-Installe toi près de la cheminée et peux-tu me dire combien de pièces il y a là dedans ?

Elle quitta l’enfant après lui avoir adresser un doux sourire et s’approcha du père des nouveaux-nés.
-Vous pouvez aller voir vôtre femme elle se repose à présent, vous avez deux splendides petits bouts, resplendissants de santé, Pépite va bien aussi.

Elle se tourna lentement vers les villageois, ses amis étaient là. Ils avaient besoin d’elle. Diia ne voulait pas les décevoir, malgré la tristesse qui l’accablait. Elle ne voulait pas non plus qu’ils voient son désarroi. S’approchant de Bellisa et déposa un baiser sur sa joue et lui dit tout bas.
-Ma chère fillotte, je vais m’occuper de Dzerva. Sa jambe ne va pas mieux. Ta main te fait souffrir, je sais mais peux tu attendre un petit moment ?



Un parfum frôla ses narines regardant autour d’elle, Diia ne le vit point et pourtant il avait été là ! Elle le savait. S’approchant à nouveau de la fenêtre la jeune femme vit s’éloigner la silhouette de Kro. Entrouvrant les lèvres, elle murmura.
-Ne te retourne pas !
Bellisa
L'homme à la barbe fleurie s'en alla soudain, paraissant porter toute la misère du monde sur ses épaules.. Cette vision fit soudain réagir Bellisa. Les bruits autour d'elle se renforçaient, devenaient plus perceptibles, et les conversations se faisaient nettes tout à coup.

La jeune femme regarda autour d'elle, au delà de ses précieux amis, Scorpon, Seb et Striife. Elle vit un enfant blond tenter d'ouvrir un coffret... elle vit Dzerva dans un coin, qui grimaçait de douleur.. elle vit un homme arborer un sourire vainqueur en rejoignant son aimée qui venait de lui offrir le plus beau cadeau qui soit...

Elle vit la femme la plus belle qui soit, sa marraine.. Cette même grande dame qui se débattait avec tout ce travail qui l'attendait, sauver des vies, en faire naître d'autres, réparer des corps, des âmes aussi. Elle était si belle et pourtant son visage portait par moments, juste quelques secondes, les marques d'un tracas conséquent.
Bellisa l'observa à la dérobée.. puis la vit venir à elle, avec ce sourire qu'elle aimait tant, pour l'embrasser et la prier d'attendre pour soigner Dzerva. Bellisa acquiesca volontiers, expliquant que sa main ne demandait pas tant de soins qu'on le pensait. Et lorsque sa marraine la laissa pour se rendre auprès de Dzerva, la jeune femme se redressa complètement et écarta ses amis pour aller rejoindre le petit garçon blond. Elle s'assit à ses côtés puis lui parla doucement.


- Bonjour.. je m'appelle Bellisa. La dame là bas est ma marraine. Elle a beaucoup de travail comme tu peux le voir. Et toi, qui est tu ? Et que fais tu là ? Ton coffret semble bien fermé..
Scorpon
scorpon vit kro partir brusquement, visiblement énervé qu'est-ce qui lui arrive? pensa-t'il
mais il n'eu pas le temps d'y repenser que déjà bellisa tentait de se relever
doucement bell, vas-y doucement
il voit diia approché tandis que ce qui doit être un nouveau papa se dirigeais de l'autre côté du rideau
diia dépose un baiser sur bell et la pris d'attendre un peu
aussitôt, bellisa se lève et se dirige vers l'enfant de cette nouvelle dame qui semble être là pour aider diia dans sa tâche
il la suit vers l'enfant... comment s'appelle t'il déjà?

Citation:
- Bonjour.. je m'appelle Bellisa. La dame là bas est ma marraine. Elle a beaucoup de travail comme tu peux le voir. Et toi, qui est tu ? Et que fais tu là ? Ton coffret semble bien fermé..

il s'appelle Adolphe dit-il a bellisa c'est le fils de la dame qui aide diia
il sourit a l'enfant tu dois te sentir bien seul ici au milieu de tous ces grands?
Seb06
Seb, ainsi que ses comparces, aidait Bellisa à s'assoir dans l'officine. Il regarda un peu autour de lui, ce lieu qu'il ne connaissait pas, et là, fut horrifié de voir une Diia extenué avec autant de malade à soigner. Il laissa Bellisa qui avait l'air d'aller un peu mieux pour preter main forte à Diia.

"Que puis je faire pour d'aider Diia? Tu as l'air débordé de patients."

Si elle était soulagée d'un peu de travail, elle pourrait s'occuper plus vite de sa belle.
Dzerva
Dzerva regarda Kro partir... Dans sa douleur, elle n'avait pas vu le petit garçon qui semblait perdu, ni l'homme inquiet qui attendait que sa femme accouche.

Elle se sentit soudain terriblement égoïste et se dit que tout se qui s'était passé ces derniers temps l'avait rendu totalement stupide et aveugle.

La jalousie, quelle idiotie !! Bellisa était belle et gentille, elle ne pouvait pas lui repprocher d'avoir les attentions de Striife. Et ce petit homme ?
Elle se décida le saluer :

Bonsoir jeune homme ! je suis Dzerva, comment t'appelles tu ? tu as l'air perdu !

Mais ce qui l'inquiétais plus que tout, c'était l'état de Kro... Il n'avait pas l'air bien du tout, il avait même l'air très en colère... contre elle ?
elle savais que ces derniers temps, son mal-être l'avait aveuglée...

Elle esperait plus que tout ne pas avoir fais de mal à celui qui était quasiment son grand frère...
Chocolapepite
La douleur était intense pour chocolapepite , mais elle tenait bon et essayait de suivre les instructions de Diia pour lui faciliter la tache .

Soudain un petit cri la réconfortais , elle essaya de se soulever pour voir sa progéniture , une fille rousse comme son papa , elle est toute petite et adorable , elle voudrait bien la prendre dans ses bras ... mais les contractions reprennent , pas le temps de souffler que le deuxième est en route ...
Un petit garçon avec les cheveux châtain comme Pepite , une fois délivrée , une larme lui coulait sur la joue ... une larme de bonheur sans doute, elle a pu enfin offrir à son chéri pas qu'un enfant mais deux , elle se sentait fière et heureuse , la fatigue était la mais Pepite ne la sentait plus, elle pensait à la tête que va faire Seb en voyant le fruit de leur amour , deux magnifiques petits bouts de choux ! Que demander de plus !!!

Elle tenait ainsi ses bébés un de chaque coté , et déposait des bisous sur leurs fronts , elle les contemplait émue , puis les remettait à Dame Octavia pour leurs donner les premiers soins , elle les suivait des yeux pour s'assurer qu'ils vont bien !!!

Chocolapepite était exténuée, la fatigue l'emportait , elle se laissa glisser sur le lit , pour s'assoupir un moment , elle savait que ses amours étaient entre de très bonnes mains .

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