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[RP] L'officine Médicale de Blaye

Dzerva
Dzerva s'était appliquée à bien retournée le sablier comme dame Octavia le lui avait demandé.
L'opération était plutôt horrible, mais elle tenta de prendre de la distance afin d'assister cette femme aussi bien qu'elle le pouvait.
Dzerva tentait d'exécuter exactement et parfaitement tout ce qu'elle lui demandait, avec la plus grande application.

Elle priait en même temps pour que Kro arrive car s'était la volonté de Diia. Mais il ne pointa pas le bou de son nez... Bon sang, mais où était-il ??

Puis elle regarda Octavia : elle ne connaissait pas cette dame mais elle avait un profond respect pour ce qu'elle faisait et la façon dont elle exécutait son travail.

A la fin de l'opération, elle vit à quel point elle semblait triste et vidée. ALors elle lui murmura :

Allez vous allongez, vous semblez fatiguée, je veille sur elle. Si jamais il y a un problème, je viendrai vous chercher.

Alors Dzerva s'affaira à nettoyer la salle d'opération. Surtout le sang... il lui sambla que Diia s'était complétement vidée... Le spéctacle était terrible... Il lui semblait qu'une boule plus épaisse flotait dans la marre de sang. SOn estomac se retourna et se serra : non, ce n'était pas ce qu'elle pensait.

Elle pris son courrage à deux mains et remplis un sceau d'eau savoneuse. Elle frotta jusqu'à ce que tout soit totallement propre.
Enfin, elle alla chercher des herbes séchées pour parfumer légerment la pièce où reposait Diia.
--Octavia
On eut presque dit que la fièvre l'avait gagné à son tour durant la longue opération. Octavia dût s'asseoir un moment, prise d'une faiblesse aussi vive que soudaine, afin de reprendre calmement ses esprits. Tout ce sang répandu autour des deux femmes lui insufflait un sensation de vertige qu'il ne lui était encore point possible de maîtriser. Aussi, lorsque damoiselle Dzerva lui proposa de quitter la salle afin de se reposer un moment, Octavia ne refusa pas.

Vous avez été prodigieuse , lui dit-elle d'une voix douce afin de ne pas réveiller Aradiia. Sans vous, je n'y serais jamais arrivée. Dieu merci vous étiez là, merci, merci ...

Elle sentait les premiers flous de quelques larmes gagner ses petits yeux de femme ordinairement méfiante. D'un geste amical elle posa la main sur le bras de damoiselle Dzerva, lui signifiant encore du regard un grand : " Merci " soulagé. Puis elle sortit de la pièce après s'être assurée qu'Aradiia dormait encore ; à présent, elle savait sa jeune amie entre de bonnes mains.
Tandis qu'elle s'apprétait à gagner la salle de repos, Octavia réalisa qu'Adolphe n'était toujours pas revenu. La durée de l'opération l'avait comme un peu placée hors du temps, et dans l'affolement de tout à l'heure, elle n'avait point songé qu'elle avait pu placer son rejeton dans la plus fâcheuse des situations. Un frisson de terreur parcourut la mère acariâtre des pieds à la tête : Et si le petit avait fait une mauvaise rencontre ? Et s'il s'en était allé traîner dans les champs plutôt que de partir à la recherche du mari d'Aradiia ? Elle redoutait cette adoration strérile que son enfant éprouvait envers les animaux ; il aurait suffit d'un chien errant pour que le moufflet s'en fasse un camarade de jeu et en oublie lui-même la notion du temps. Ou alors, un brigand ...
Octavia secoua son visage fatigué. Elle ne pouvait point envisager de se reposer avant de s'être assurée qu'Adolphe se trouvait en sécurité. Et si elle le trouvait dehors à flâner dans les rues, elle lui flanquerait une correction dont le gamin se souviendrai toute sa vie.

D'un geste làs elle s'empara de son châle et quitta l'officine, disparaissant dans la nuit, bien décidée à retrouver son fils.
Kronembourg
Le temps, la vie et l'espace avaient comme disparus. Son propre corps ne le portait que difficilement, comme si ses jambes n'avaient plus la force de le tenir en équilibre, comme s'il marchait sur l'eau en redoutant l'immanquable instant de la noyade, comme si son coeur, ce coeur qui frappait si fort dans sa poitrine, allait le lâcher maintenant, ici dans l'officine de sa femme.
Scorpon était allé l'avertir, accompagné de sa douce et d'un petiot, tandis que Kro élaborait justement les plans de la demeure qu'il souhaitait reconstruire pour Diia, lui et leur enfant. Cette demeure qu'il voulait douillette et parfaite pour la nouvelle vie à trois qui les attendait.
Entouré de ses deux amis et du petiot, Kro eut à peine le temps de saluer Striife ainsi qu'un homme blessé qu'il se précipitait déjà vers l'arrière-salle. Un mélange d'eau savonneuse et de sang épais maculait le sol de cet endroit digne du plus lugubre des cauchemars.
Kro eut peine à avancer. Ses jambes semblaient s'y refuser. Il aperçut Dzerva qui s'activait à nettoyer les flaques empourprées, la regarda, voulut la serrer dans ses bras mais ...
... Mais son regard fut instinctivement attiré vers Diia qui dormait profondément. Le barbu s'approcha de son épouse. Son visage inexpressif ne semblait pas vraiment souffrir, mais à regarder sa jupe ensanglantée par dessus des jambes immobiles, Kro comprit immédiatement que leur enfant venait de s'en aller.
Il le savait, au fond de lui, il le savait depuis déjà plusieurs jours, depuis que Diia lui avait confié éprouver de vives douleurs au ventre, mais il s'était refusé à accepter cette incroyable évidence.
Leur enfant ne serait pas. Leur enfant ne vivrait pas. Jamais. Comme un rêve disparu pour de bon.
Sans un mot il prit la main de sa femme et trouva place sur une chaise près de la table sur laquelle elle reposait, puis il se mit à pleurer en silence contre cette main qu'il aimait tant, noyant ses larmes contre la peau douce, fine, si forte de leurs caresses il y a deux jours encore. Comment avait-il pu la laisser seule traverser cette épreuve ? Comment avait-il pu quitter l'officine ce matin-même, la sachant mal et malade, sans se douter qu'un drame surviendrait dans la journée ? Jamais il ne se pardonnerai cet odieux manque d'attention.
Colère.
Rage.
Désarroi.
Culpabilité.
Deuil.
Douleur.
Désespoir.
Chagrin.
Fureur.
Vide.
Autant de sentiments transperçant son âme telles des lames meurtrières. Il ne quitta point la main de Diia durant les heures qui suivirent, guettant son réveil, épongeant son front de temps à autres grâce à un petit linge humide que lui avait laissé Dzerva.
Leur enfant n'exisait plus. Leurs espoirs s'étaient éteints. A présent, seul le Très-Haut déciderait de leur avenir et de leur bonheur, de leur force, de leur courage à savoir reconstruire tout ce que la vie leur avait détruit.
Ensembles.


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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Evania
Eva apperçut Kronembourg entrer dans l'officine . Elle n'avait pas voulu voir ce qu'il se passait . Elle préfèrait tout ignorer même . Elle regarda la porte de l'arrière salle . Elle se leva doucement , et s'avança vers l'arrière salle . Dès qu'elle vit les flaques pourpres , elle eut comme un haut le coeur .Elle vit la Kronembourg tenant la main de Diia . Elle trouvait ça tellement touchant et tellement triste . Elle même avait refoulé tout sentiments de tendresse pour oublier sa mère . Elle s'avança doucement vers Kronembourg . Arrivée prêt de lui elle murmura :

- Je suis navrée de ce qui vous arrive ...
Messire j'ai à vous parler ... mais j'attendrais si vous le souhaitez ...
Je serais en taverne si vous souhaitez parler ...


Elle hésita puis posa doucement sa main sur l'épaule du Sieur , se voulant réconfortante . Elle se recula et sortit de l'officine histoire de ne plus les déranger , le temps que le deuil se fasse .
Feanor01
Feanor avait apporté son aide au mieux, mais à présent il ne pouvait plus rien faire. Comme le lui demanda l'infirmière, il se retira durant l'opération, se reposant un peu avant de repartir. Il sentait que ses douleurs s'apaisaient un peu. Il finit de manger le pain qu on avait laissé à sa disposition, puis, un peu le coeur en peine pour la jeune femme il partit.
Dzerva
Dzerva ne se sentai pas très bien... Elle était profondément mal... Mais la détresse qui envahissait Kro était elle carrément indescriptible...

Elle lisait dans ses yeux ce qu'elle n'aurait jamais voulu voire chez cet homme qu'elle aimait tant. La vie était injuste.

Alors elle plongea son regard au plus profond de celui de Kro en tentant de lui insufler tout son amour et son soutient. Cet homme, elle le connaissait depuis qu'elle était né.
Elle ressentait pour lui un amour indonditionel, celui d'une soeur pour son frère.
De l'amitié ? oui bien sûr mais vraiment beaucoup plus que ça...
Elle l'admirait, elle l'idolait, elle l'aimait.
Jamais elle ne lui avait dit ça : c'était comme ça avec Kro, une relation profonde et pudique.
Elle s'était juré d'être toujours là pour lui et c'était là, maintenant qu'il avait besoin d'elle.
De la même façon, elle d'était rapproché de Diia. Cette femme, qui faisait des études de médecine était un modèle pour Dzerva. Jamais elle ne le lui avait avoué, mais elle l'aimait comme sa soeur.

Alors bien qu'elle sache qu'il devait passer ce moment tous les deux et surmonté cette épreuve dans l'intimité, elle s'approcha de Kro et le pris dans ses bras sans rien dire. Elle posa sa tête sur son épaule imposante.
Elle resta ainsi quelques minutes avant de lui murmurer :

"je suppose que tu souhaites être seule avec Diia. Mais si tu souhaites que je reste, je la veillerai à tes côtés avec joie. C'est comme tu le souhaite, je respecterai ta volonté. En tous cas, sache que je ne serai pas loin, si tu as besoin..."

Elle resta ainsi, le serrant dans ses bras, en attendant sa réponse.
Aradiia
Une goutte tomba sur sa main, puis deux, et trois…

Diia respira profondément comme sortant d’un long coma. Elle se cabra dans un souffle libérateur et poussa un long gémissement, son corps meurtri lui rappela soudain la terrible épreuve qu’elle venait de vivre. Les yeux encore clos elle tourna lentement la tête vers la lumière blafarde de la petite fenêtre.

La main serrait la sienne, c’était une douce chaleur qui se diffusait le long de son bras, la médicastre confuse cherchait à savoir si c’était du sang qu’elle recevait. Le flux parcourrait à folle vitesse ses veines, à présent son corps se faisait pesant sur la couche et se réchauffait dans des picotements légers.

Elle souleva lentement les paupières quand un visage flou apparu, ses yeux mouillés fixaient les contours qui se dessinèrent peu à peu. Elle ne pu empêcher un sourire d’illuminer son visage tiré. Il était là, son Kro en pleurs, anéanti et aussi impuissant qu’elle face à l’horreur qui c’était abattu sur eux.
Un autre visage aimant lui aussi, se trouvait à ses cotés elle le regarda avec tendresse. Dzerva oui, c’était elle ! Elle se rappela de sa voix douce l’accompagnant pendant ces longues heures de souffrance. Elle lui prit aussi la main qu’elle essaya de serrer, se tournant a nouveau vers Kro avec une expression de souffrance intense lui tirant les traits.

Diia aurait voulu le consoler, lui demander pardon. Dans un effort elle se hissa vers lui repliant ses jambes sous elle. Une douleur vive l’immobilisa sur place lui permettant juste du bout des doigts caressants lui essuyer les larmes sur sa joue.
Le voir ainsi lui fendait le cœur en mille morceaux. Elle vivait elle, mais pourquoi ? Son visage s’inonda de larmes à son tour et entre deux sanglots elle réussi a murmurer.


Je te demande pardon mon amour…
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Kronembourg
La longue mèche de ses cheveux bruns se faisait lourde, absorbait les larmes qui coulaient le long de son visage penché, puis laissait les gouttes retomber, une à une contre le sol nettoyé du malheur qui venait de s'abattre sur le couple, comme si le drame qui les touchait en plein coeur n'avait déjà jamais existé.
Tout s'efface si rapidement en ce monde si rude. Tout se balaye, se nettoie, tout glisse contre le vent, tout retombe fatalement dans l'oubli. Un oubli sans nom, un oubli insupportable, un oubli ... humain.
La main de Diia restait froide. L'on aurait pu la croire morte si sa poitrine ne manifestait pas de faibles signes de respiration. Tandis que Kro l'embrassait encore et encore, serrant ses petits doigts contre lui, une jeune femme vint poser sa main sur son épaule afin de lui signifier son désir de lui parler.
Incapable de prononcer le moindre mot, le sacristain lui répondit par un signe affirmatif de la tête. Dans un souvenir fugace à travers les larmes qui ruisselaient sur son visage, il eut l'impression de l'avoir déjà rencontrée.
Dzerva, comme d'habitude, savait se montrer réconfortante et discrète. A en regarder ses mains encore ensanglantées, Kro devinait qu'elle avait aidé Diia à traverser cette épreuve. Mais de quelle façon ... cela restait un mystère. La barbu la câlina un moment, lui signifiant qu'elle pouvait rester autant qu'elle le souhaitait, tandis que sa main continuait de garder un contact avec celle de sa femme.
Il avait tant de questions.
Tant d'incertitudes.
Tant de craintes pour les moments qui allaient suivre encore.

Et puis l'instant magique arriva. Diia ouvrit lentement les yeux, sa bouche dessinant un sourire fugace bien vite remplacé par une expression de souffrance. Le barbu se leva. Elle balaya faiblement les larmes qui innondaient encore son visage, les entraînant elles-aussi vers un oubli insoumis auquel Kro se refusait.
Non, il n'oublierai pas. Ni lui, ni elle, chacun d'eux le savait.


Comment te sens-tu mon amour ? Pouvons-nous faire quelque chose pour t'aider ?

Son regard empli d'impuissance balançait entre les yeux de sa femme et ceux de Dzerva. Que pouvait-il faire en un pareil moment, tandis qu'elle reprenait ses couleurs, que pouvait-il faire d'autre que d'adresser un sourire forcé à celle qu'il aimait afin de la rassurer et de lui faire comprendre qu'il serait là pour elle quoi qu'il arrive ?
Non, ils n'oublieraient pas, ni l'un, ni l'autre.
Ils n'oublieraient pas ce rêve envolé pour d'autres cieux, ils n'oublieraient pas la souffrance de cet instant, ils n'oublieraient pas que chaque jour est un cadeau du ciel, un don précieux, ils n'oublieraient pas que cette épreuve, bien loin de les séparer, n'avait certainement d'autre issue que celle de les rapprocher plus encore l'un de l'autre.
Même à travers la mort.

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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
Dzerva
Dzerva aurat voulu les serrer dans les bras toux les deux, leur dire à quel point elle les amait et qu'elle serait toujours là pour eux.

Cette épreuve l'avait marqué, plus profondément que tout le monde le pensait, plus qu'ils ne pouvaient l'imaginer.

Cependant, lorsque Diia se réveilla, elle lu baisa le front, caressa discrétement la main de Kro, d'un geste réconfortant et sorti.

Elle ne voulait pas s'imisser dans leur intimité, et elle savait qu'elle n'avait pas sa place dans ce moment là.

Elle alla chercher de l'eau à la source et s'aperçue alors que son pensement saignait.

Arfff zut !

Elle décida qu'elle s'en occuperait plus tard, son esprit était très largement occupé ailleurs...

Lorsqu'elle revint à l'officne, elle se fit toute discrète. Elle amena le verre d'eau à Diia, et lui caressa affectueusement le visage.
Avec un sourire qu'elle espérait réconfortant, elle lui dit :

Comment te sens tu ma belle ? je te porte un peu d'eau, dis à Kro de m'appeler si tu as besoin de moi, ou si je peux faire quelque chose. Je ne quitte pas l'officne de toute façon.

En passant, elle murmura à Kro :

je suis à côté. Appelle moi quand tu veux, si tu en as besoin.
Evania
Deux jours plus tard ; à l'hotel d'Eva .


Eva était revenue quelques jours plus tard après sa première visite . Elle était prise de maux de vntre éffroyable , elle se pliait en deux tant la douleur était forte . Durant une journée elle était tordue de douleur .
Elle ne pouvait plus continuercomme ça alors elle avait prit la décision de venir à l'officine pour être une nouvelle fois examinée .


Devant la porte de l'officine .


Elle toqua à la porte et entra timidement , refermant la porte derrière elle . Elle fit quelques pas et appela d'une voix forte .

- Dame Aradiia ? Dame Octavia ? J'ai besoin d'un médicastre ...

A peine eut-elle fini ses paroles qu'elle s'éffondra par terre maintenant son ventre et gémissant tant la douleur était vive .
Aradiia
Elle s’était rendormi quelques instants, l’envie d’oublier, de ne plus rien penser se faisait insistante. Mais elle se devait de réagir et déjà pour lui en reprenant goût à la vie celle qui continuait toujours auprès de son prince et époux.
Elle souleva a nouveau les paupières.


-Comment te sens-tu mon amour ? Pouvons-nous faire quelque chose pour t'aider ?

Diia lança un regard triste dans le doux bleu turquoise qui la regardait. Comme la vie était cruelle de leurs avoir privés d’un si grand bonheur, pensa t’elle.

Quand Dzerva lui ramena si généreuse de l’eau elle la bu docilement, tel une enfant sage. Le liquide coula lentement dans son corps et elle lâcha un profond soupire. Ce même corps qui lui semblait étranger à présent. Elle reposa la tête sur sa couche en regardant Kro qui n’avait pas bouger serrant toujours sa main dans la sienne. Elle put se redresser un peu et lui dire d’une voix claire et calme.


-Mon amour, je voudrais voir la mer, mes amis aussi. Respirer aussi les effluves du large. Mène moi là bas, s’il te plait !

Elle voulu s’asseoir, se lever même pour sentir qu’elle était bien en vie. Elle regarda autour d’elle et poussa un cri d’horreur en voyant le bas de sa jupe ensanglantée. Elle l’attrapa en la tordant dans ses mains.

-Vite mon amour aide moi à me changer, je ne peux pas rester comme ça. Tu peux me passer mon peigne dans ma besace mon poussin?
je dois avoir une tête horrible.


Elle se frotta les joues pour leurs donner un peu de couleurs, et posa un sourire sur son visage marqué s’en suivi une grimace d’inquiétude en regardant Kro à nouveau.
-Je ne suis pas trop effrayante, dit moi ?

Elle commençait a dénouer péniblement les cordons pailles de son corsage pour se changer, quand quelques coups sourds se fit entendre de l’autre coté.

-On a frappé ?
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Evania
- Dame Diia ?
Oui c'est moi Eva !
J'vous avait parler de mon mal de ventre ... il persiste alors j'aimerais savoir ce qu'il en est ...



Eva était de nature assez timide et n'osa pas trop s'approcher .
Elle traçait des lignes imaginaires avec le bout du pied , ses joues étaient rosient par la gêne .
Elle ressemblait beaucoup à sa mère , sa silhouette et certains de ses traits mais surtout ses yeux .


-Euuuuuh Je peux venir ? Ou vou êtes encore occupée ?
Kronembourg
La voix de Dzerva avait été douce.


je suis à côté. Appelle moi quand tu veux, si tu en as besoin.


Kro lui adressa un doux signe approbateur de la tête tandis qu'elle ramenait un peu d'eau fraîche à Diia afin qu'elle puisse recouvrer quelques vigueurs. Kro ne quittait pas sa main. De l'union de leurs doigts allaient renaître leurs forces et leur courage. Plus jamais il ne lâcherait cette main, tout au moins, c'est ce qu'il souhaitait.


Mon amour, je voudrais voir la mer, mes amis aussi. Respirer aussi les effluves du large. Mène moi là bas, s’il te plait !

Le temps de le dire, la jeune femme criait déjà en apercevant le bas de sa robe. Une jupe ressemblant un peu à une jupe d'infirmière était stockée dans la remise, non loin d'une malle entrouverte remplie de bouteilles de lait. Kro se demanda à qui Diia avait pu acheter une telle quantité de produits, et aussi avec quels écus. Puis la pensée lui échappa.
Il l'aida à se rhabiller, lentement pour ne pas brusquer son corps encore fragile, puis la porta délicatement entre ses bras pour l'emmener au dehors, en direction de la plage.


Je t'emmène à la plage, et ensuite je t'emmène dans notre future maison. Murmura-t-il en lui souriant. Tu ne vas pas en revenir, elle va te plaire, elle est formidable.

Le barbu trop heureux de lui apporter un peu de plaisir après tous ces moments de peine, oublia bien sûr de préciser à Diia que l'immense demeure en laquelle tous les deux s'apprétaient à vivre, ne leur appartenait pas. Kro lui expliquerait les détails plus tard, l'essntiel en cet instant était de l'emmener dans un logis où sa princesse se sentirait bien.
On frappa soudain à la porte. Le bourru soupira ... tous les volets de l'officine étaient fermés mais les villageois continuaient à entrer ici comme dans un moulin, même la nuit. Kro songea qu'il lui faudrait installer un genre de système à verrou pour les heures de fermeture. Enfin quoi, sa femme ne venait-elle pas de subir une fausse couche ? N'étions-nous point au beau milieu de la nuit ? Et l'assistante, l'infirmière censée aider Diia ... où était-elle ?

Ma femme vient de subir une opération extrêmement douloureuse , dit Kro à la jeune femme qui venait d'entrer. Je l'emmène sur la plage afin qu'elle puisse goûter à l'air du large. Je ne pense pas qu'elle puisse soigner qui que ce soit avant une semaine, elle doit penser à elle avant tout.

Elle avant tout, eux avant tout, voilà la façon dont il souhait que le couple agisse et réfléchisse désormais. Il ouvrit la porte de l'officine en prenant soin de la passer sans bousuler sa femme, et disparut dans la nuit en direction de la plage.
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu
--Octavia
Lorsque Adolphe s'était sauvé pour la dernière fois, Octavia avait veillé la nuit entière avant que le petit galopin rentre tout penaud dans leurs appartements. Sûr qu'il était allé joué avec ses deux chenapans d'amis Tark et Weitz, Octavia n'avait pas cherché à comprendre, elle avait flanqué une correction à son fils qu'elle avait estimé assez mémorable pour que le rejeton ne recommence plus jamais à disparaître sans prévenir.
Cette fois, Adolphe avait un prétexte, certes.
Elle l'avait envoyé quérir Sieur Kro sans réfléchir à l'heure tardive ainsi qu'aux risques que son enfant encourait à courir seul dans ce village qu'il ne connaissait point : Elle supposait qu'Adolphe avait fini par rebrousser chemin, c'est pourquoi elle retournait une fois encore à l'officine.
Octavia salua à l'entrée la dame qu'elle avait ausculté il y a quelques jours, vérifia chaque pièce, sans négliger bien sûr la salle d'opérations.


Aradiia n'est plus là ? Demanda-t-elle à damoiselle Dzerva d'une voix étonnée.

Elle s'en retourna dans la pièce principale, un peu étourdie par l'émotion : Aradiia disparue, Adolphe introuvable, la nuit s'annonçait longue et pénible pour l'infirmière citadine.
Puis il y avait cette jeune femme qui ne semblait pas aller bien. Octavia devait s'occuper d'elle. Elle l'ausculta à nouveau tout en lui posant quelques questions :


Je suppose puisque vous êtes revenue que vous ne vous portez pas mieux que la dernière fois ? Avez-vous eu des nausées, des vertiges, des saignements ?

Pourvu qu'Adolphe retrouve l'officine par lui-même. L'infirmière lançait des regards inquièts vers la nuit, trahissant de grands signes de nervosité.
Evania
Eva acquiessa en entendant parler Messire Kronembourg puis elle regarda Dame Octavia .

- Dame je crois que la nouvelle est plutôt bonne ! J'ai disons quelques important saignements ...
Vous comprenez ?


Eva était un peu gênée mais tellement heureuse de ne pas porter d'enfants en son sein .

- C'est une bonne nouvelle ou pas ?
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