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[RP] Cérémonie d'allegeance en Franche-Comté

Greenwarrior
Green tendit le bras à sa nounou Lothilde. V'là qu'elle arrêtait les combats pour se lancer dans les combats dignes des plus grands politichiens euh ciens..

bref, on s'en fout et donc il la tira vers le franc comte. C'est à ce moment qu'il fit son petit rituel. Un peu de terre comtoise au sol, un chiffon emprunté au plus pauvre comtois qu'il rendrait à l'état neuf dès la fin du rite et le regard rivé sur le drapeau comtois.


Honneur aux grandes dames.
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Monifred
Postée à l'entrée de la grande porte , Monifred était venu à la cérémonie , surement pas pour prêter allégeance , ho que non !
Elle , simple gueuse et fière de l'être n'était la qu'en tant qu'adjudant pour surveiller si tout se passait bien .
La tension dans la salle se faisait largement ressentir depuis le début de l'ouverture des portes .
Très peu de nobles étaient la , très peu de paroles échangées mais que de regards .................
On sentait la haine sortir des yeux de beaucoup .

Ils étaient tous affairés au buffet , à ce goinfrer comme si ils attendaient ce jour la pour manger à leur faim .
Une seule personne s'était rapprochée du Comte pour prêter allégeance , c'était son chef . Toujours agenouillé , il attendait que le Comte lui réponde .

Monifred resta droite , debout à la porte , regardant de droite à gauche mais restant bien éloignée de tout ces nobles .Elle savait que cette cérémonie , comme les autres , allait être longue , très longue , et elle devait prendre son mal en patiente et assurer la sécurité .

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Infirmière de la prévôté

Adjudant de Pontarlier
Imladris
Imladris mangeait toujours avec les Valfrey et sa bienaimée. Il avait remarqué qu'Alaélyra avait l'air d'être très pensive et vit l'arrivée du Baron Rouge et de la Vicomtesse Lothilde. Certes, il avait beaucoup de respect pour la vicomtesse mais il avait remarqué que sur certains points, ils avaient des conceptions différentes. Il l'appréciait tout de même pour sa valeur, son sens de la répartie et son tactique mais il se dit qu'il devrait un jour lui donner un cours de Droit malgré tout. Il demanderait en échange un cours sur la stratégie militaire.

Il vit aussi arrivé le vicomte et maréchal Artifice. Il le vit s'agenouiller devant le franc comte qui avait entretemps fait son allégeance à l'Empereur... Enfin 'est ce qu'un page lui avait dit. Il attendit la réponse du Franc Comte... Tout le monde l'attendit... Allait-il accepter ou refuser cette allégeance. Il aurait été surprenant que le Franc Comte ne statue pas sur les allégeances faites.

Il grigota distraitement un morceau de pain en attendant la réponse du franc comte et avant de lui-même prêter allégeance.

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Katarina
Katarina s'était libéré un peu de temps dans son emploi du temps surchargé pour venir prêter allégeance. Ayant marché vite et par ce froid, elle avait un peu de mal à respirer. Elle s'arrêta pas loin du buffet pour reprendre une respiration normale. Elle salua son vassal et sa petite cousine qui étaient déjà la. Elle se servit une tisane.
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Katarina de Sparte
Vicomtesse de Rochefort sur Nenon
Prévôt des maréchaux
Sirius7
Une chemise d'azur aux fins lacets d'or qui choient le long du torse. Avec ceci, une paire de braies courtes de couleur sombre, sable, retenue par une ceinture somme toute assez banale. Plus bas, des bas en tricot de soie recouvrent ses mollets, eux même enveloppés, pour la moitié, par une paire de bottes dont l'extrémité semble reluire telle l'opulence se manifestant dans tout Saulx. Le Vicomte est riche, et il ne le cache pas. La couronne juchée sur sa tête semble renforcer ce côté magnifique conféré à l'homme, et les joyaux incrustés reluisent de mille éclats, tel l'astre solaire s'épanchant de ses rayons sur son visage. Tandis qu'un serviteur termine de chausser la deuxième botte de cuir au Vicomte, celui-ci enfile, à l'un de ses doigts de la main dextre, une bague en or sur laquelle est posée un saphir d'un bleu éclatant, à l'image de Saulx. Il ne porterait pas de gants et espèrerait donc ne pas à avoir toucher quelconque chose indigne de sa personne, et surtout pas dégradante.

Après quelques minutes passées à admirer son nouvel ornement, Sirius décida de se lever enfin et ordonna qu'on lui apporte son mantel. Une fois fait, il se dirigea vers son carrosse qui avait été préparé pour prendre le départ en direction de Dole. Le voyage était toujours fort ennuyant, malgré la distance qui n'était pas si grande entre les deux châteaux. Mais l'on ne pouvait échapper à ses devoirs, et prêter allégeance faisait partie des siens, c'est pour cela que le Margny avait revêtu ses plus beaux vêtements, même si la plupart de cette noblesse décadente ne méritait pas de voir la façon dont devait se comporter un véritable homme au sang bleu. Il n'en avait cure, il le faisait pour lui avant tout. S'imaginer être confondu avec n'importe quel gueux à cause de sa tenue l'aurait insupporté plus que tout. A ces pensées, le Vicomte passa le revers de sa main sur la manche de son mantel afin de le défroisser d'un pli imaginaire.

Le véhicule finit tout de même par ralentir puis s'immobiliser complètement, non sans distribuer quelques secousses à ses occupants, à savoir Sirius et son escuyer qui était resté silencieux. Son maître l'avait chargé de s'occuper d'une mission bien précise une fois entré dans la salle, et il avait acquiescé de la tête en toute simplicité. Ils descendirent donc de la voiture, et se dirigèrent vers les grandes portes, suivis d'une demi-douzaine d'hommes en armes aux couleurs de Saulx, chargés de veiller à sa sécurité. L'un tenait un oriflamme aux couleurs or et gueules des Margny-Riddermark. Les lions de sable et la rose de gueules flottaient fièrement derrière le Vicomte, tandis que ce dernier parcourait le couloir qui menait à la salle de réception d'un pas lent et régulier.

Une fois devant les portes, il apostropha un garde.


Allons donc accidos ! File annoncer l'arrivée du Vicomte de Saulx, et fissa !

Le gueux s'exécuta et entreprit d'ouvrir les lourdes portes tandis qu'un second prit l'initiative de claironner à travers la salle bondée de monde le titre du nouvel arrivant. Cette fois, le pas se fit plus assuré afin que le Vicomte puisse pénétrer dans la grande salle. Beaucoup de visages connus, haïs pour la plupart, ce qui ne l'étonnait guère puisque une couronne se retrouvait vraiment sur la tête de n'importe qui depuis quelque temps. En parlant de couronne... Il lâcha un soupir avant de se rendre à l'évidence : le pire était à venir dans ce comté. Il avança en évitant soigneusement de porter son regard sur le Baron de Rougemont ainsi que sur la Vicomtesse de Dampierre au bec avec la pucelle qui aurait pu être Franc-Catin et se dirigea vers le lieu le plus intéressant du moment, à savoir le buffet. Il ne fut pas réellement surpris d'y retrouver des nobles appréciés. En l'occurrence le Comte de Beaufort, les Vicomtesses de Rochefort sur Nenon et de Valentigney, ainsi que le Baron de Voiteur et la Dame de Genevrey un peu plus à côté, sa vassale. Heureusement, il restait finalement un espoir pour la Franche-Comté. Avec un grand sourire, le Margny se saisit d'une cuisse de poulet et planta ses dents dedans, sans aucun scrupule.

Alors ? SCRUNCH Quelqu'un a SCROTCH vu le Franc-Comte ?
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Soeli
Frissonnant sous sa robe, elle avançait rapidement vers la salle où se déroulait la cérémonie. Quelques minutes plutôt, étant certaine qu'on ne la laisserai pas y accéder, elle était passée par les cuisines, où elle avait attrapé un plateau sur lequel trônait un magnifique faisan, encore serti de ses plumes, certainement voué à la décoration de la tablée destinée aux victuailles que ses Messieurs, Dames allaient se farcir, pendant la dicte cérémonie, ce qu'on appellerait la francherepue. Elle tremblait de tout son corps, sa démarche, fluctuante, était accompagnée d'un "oscillement" caractéristique d'une personne ayant bu plus que son compte... Et il lui fallait bien cela pour lui donner du courage! Sur l'index de sa main sinistre, elle avait enfilé une chevalière beaucoup trop grande pour ses doigts fins de jeune adulte. Qu'allait-elle bien pouvoir y faire à cette cérémonie? Il y serait, s'était sur, s'était aussi la seule chose qui lui importait en ce moment: croiser son regard. Pour le reste, elle aviserait... Sa gorge se serrait à mesure qu'elle approchait, qu'allait-elle bien pouvoir faire une fois à l'intérieur? Elle arrivait à la hauteur des gardes, il fallait qu'elle s'efforce de garder un aspect apparent de calme et de normalité pour ne pas avoir l'air suspect et pouvoir les lober. Affichant un large sourire charmeur à l'intention des deux hommes, elle osa un signe de tête à leur intention tandis qu'elle passait la porte pour se trouver dans la salle. Évitant à tout prix de s'arrêter, elle se dirigeât immédiatement vers le buffet, juste entre Jontas et Imladris qui s'y étaient servis, et déposa le plateau sur une petite place libre. La prenant tout d'abord pour une domestique, aucun ne sembla choqué de l'y voir, ou la reconnaitre pour ceux qui la connaissaient. Tendant sa main vers une coupe, elle la rempli de vin avant de la vider d'un trait et de se retourner, croisant les bras à hauteur de poitrine, toujours la coupe à la main, dévisageant tous ceux qui étaient présents, s'attardant sur l'un ou l'autre, mais sur un en particulier... Que faire maintenant, trop tard pour reculer... Soudain, non loin d'elle, Soeli aperçut Allaelyra et s'exclama vers Jontas, Imladris, Sirius qui n'étaient pas bien loin de là:

« Si j'avais su que les Gueux étaient tolérés, j'aurais évité le détour par les cuisines!
C'est marrant, j'imaginais une tout autre ambiance...*hips* quelque chose de plus festif! »


Elle s'inclina ensuite pour faire une petite révérence que nul n'aurait pu deviner à qui elle se destinait:

« Vos grasseurs! Heuuu *hips*Grandeurs... »

Se relevant, évitant soigneusement le regard de celui qu'elle était venu voir, son courage s'étant effiloché devant sa personne, elle s'était détournée vers le Franc Comte sous lequel un homme se tenait agenouillé...
Leconquerant
Le franc comte releva artifice comme de coutume et regarda les autres nobles partageaient entre Artifice le traitre et Artifice le courageux, face aux pressions.

Il classa ainsi dans sa tête les différents individus... Il y avait plus de traitres que de courageux
Crro
Crro avait été heureux de voyager en carrosse : ça ne lui arrivait vraiment pas tous les jours, lui qui devait user ses bottes pour rallier les cités Franc Comtoises. Et ces derniers temps, ses semelles en avaient un pris un sérieux coup.
Contrairement au Vicomte de Saulx qui pestait presque sur la longueur du voyage, le jeune homme roux avait savouré le trajet.

Une fois qu'ils furent arrivés à destination, le jeune homme avait suivi Sirius jusqu'à la salle de cérémonie et, dès son entrée, il fut émerveillé par la splendeur du buffet. Comme quoi ça avait du bon d'être noble s'était dit Crro ; on vit dans un monde d'apparences mais au moins on mange bien.

On aurait sérieusement pu se demander pour quelles raisons Sirius s'embarrassait d'un écuyer comme ce roux mal présenté qui faisait presque peine à voir au milieu de tous ces nobles aux tenues resplendissantes, et l'écuyer lui-même se le demandait toujours mais n'était pas du genre à cracher dans la soupe, préférant donc ne pas trop se poser de questions.
Crro portait son mantel miteux, usé par le temps et rapiécé par endroits, et arborait une chevelure plus qu'originale, des épis roux se dressant sur sa tête en tous sens.

Après avoir laissé son maître se mêler à ses semblables, Crro se fit oublier et se rapprocha subrepticement du buffet fumant et odorant, seule attraction digne d'intérêt pour un gueux tel que lui, d'autant plus qu'il avait reçu une consigne à ce propos.
Lui qui se nourrissait si mal et en fonction de ses finances, oubliant parfois même de manger pendant plus d'une journée tant il avait l'esprit occupé, il sentit son ventre se serrer et gargouiller à la vue de cette profusion.

Alors qu'il se tenait tout contre la table, les bras ballants, il laissa habilement glisser un sac de toile qu'il avait jusqu'alors dissimulé dans un pan de son mantel et le rattrapa discrètement de sa main gauche avant qu'il ne touche le sol.
Comme si de rien n'était, il piochait tranquillement parmi les mets exposés et alternait entre sa bouche et le sac, s'empiffrant sans hésiter. Sirius aurait de quoi agrémenter sa table le soir même pour son dîner, voire même pour le lendemain, et Crro en profitait pour s'en mettre plein la panse.

Le jeune homme songea également à bien garnir ses poches pour ramener quelques mets de choix à Maathy, elle qui râlait de n'avoir que des légumes pour son repas..

Apercevant un plat bien attrayant quelques pas plus loin, il se déplaça en continuant sa récolte...
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Artifice
Le Vicomte commençait à avoir mal au genou d'attendre que le Franc Comte décide de le relever, c'est qu'il avait pas encore l''habitude d'être un genou par terre. Chose faite qu'il se tenait debout devant Leconquerant qui semblait regarder la foule. Encore un qui veut voir ce que la foule pense de lui, pensa Artifice. Lui, il n'en avait que faire de ce qu'on pensait de son allégeance, il ne faisait partie d'aucun clan de noble, plutôt indépendant dans sa façon de faire et certainement pas faisant partie d'une de ces familles à rallonge, remplies de cousins ou cousines.

Il n'était qu'un petit noble, qui n'avait même pas encore de château, vu le peu de temps qu'il fut anoblit, mais déjà Vicomte, c'est qu'il ne s'y attendait pas lui. Ils auraient pu le prévenir qu'il fasse un peu d'économie car entre ces études et ces voyages d'escorteur qu'il faisait plus pour aider son prochain que pour s'enrichir, il n'y avait que son champ de blé d'ancien roturier qui lui rapportait. Encore aucun vassal, peu de fidèles paysans travaillant à son compte. Heureusement qu'il avait trouvé un bon bâtisseur qui avait commencé la construction de son château.

Il était en train de faire un nettoyage dans ces connaissances pour savoir à qui il pouvait faire confiance, ce que chaque noble devait faire pour ne pas se voir berné par un proche. Chose pas facile du tout, chose à laquelle par contre il était habitué. Il hésita sur plusieurs personnes, par contre d'autres avait sa totale confiance.

Suite à toutes ces pensées, il laissa la place à un autre noble et se retira. Ne prêtant pas attention aux nobles qu'on pouvait bien voir leur richesse, mais quel richesse, celle prise sur ces fidèles serviteurs, sur ces paysans payant leur dû. Heureusement que d'autres nobles étaient plus aventureux qui se foutait bien d'être riche, eux seuls l'action les préoccupait, souvent militaire qu'on y pensa. D'autres encore étaient soit discret, soit faisait tout pour se faire voir. Au final, chaque noble était unique heureusement avec ces qualités et défauts.

Il traversa la pièce et alla se servir d'un remontant, il en avait bien le droit. Tant en buvant, il se rapprocha de l'adjudant Monifred, fidèle à son poste. Il la salua d'un sourire amical, restant un peu pour voir ce qu'il allait se passer, si la cérémonie allait se poursuivre ou pas...

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"Décembre noir, janvier blanc, espoir?"
Alaellyra
La jeune femme perdue dans ses pensées, arriva tout de même a entendre très clairement la femme qui lui faisait face à quelques mètre de là, en la traitant de gueuse. Elle la détailla de la tête aux pieds... Belle robe, dommage que la jeune femme l'ai déjà vu avant sur le dos de sa marraine Zelda, ça faisait perdre bien de la valeur à la tenue. Elle se rappela un instant les toutes jeunes filles qui s'habillent des robes de leur mère pour séduire leur père, et se retint de rire.

N'ayant guère envie de se faire passer pour autre chose que ce qu'elle est, étant d'ailleurs plutôt fière de son rang de gueuse, lorsqu'elle observait la prétention de certains nobles. Elle se contenta d'esquisser une révérence en direction de la gueuse, et voulu se replonger dans ses rêveries, lorsqu'elle remarqua le rouquin qui enfilait dans un sac les mets que la femme venait de porter. On allait finir par croire que la LU faisait tout pour ruiner les allégeances.

Pour éviter de rire ici, et que son fou rire passa pour de la moquerie envers l'homme enfin franc comte, elle tourna les talons un sourire aux lèvres. Elle avait assez vu des allégeances, de l'intelligence bien supérieure des nobles et de leurs manières sans conteste plus raffinées. Elle préférait s'en retourner auprès des gueux, des brigands, et des innocents qui attendaient au tribunal. Les allégeances étaient bien belles, mais de là a ne rien faire d'autre du mandat.

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Monifred
Les nobles continuaient à entrer les uns après les autres , mais personne ne s'approchait du comte .
Après avoir prêté allégeance , Artifice se glissa à son tour vers le buffet , un petit signe de sa part remis un peu de patiente à Monifred .
Mme la Prévôt était entrée dans la salle quelques minutes plus tôt , mais elle était venue en tant que grande dame noble et pas un seul signe vers son Adjudant en fonction.

Monifred regrettait déjà le temps ou Artifice était prévôt , avec lui , il y avait de la communication , il était toujours présent pour tous ces gendarmes . L'ambiance à la prévôté avait bien changé .

Elle continua de surveiller , ravie de voir que les gueux se mêlaient sans complexe aux nobles .

Au buffet , elle aperçu Crro ouvrir un sac et y mettre des victuailles , elle n'avait rien à dire à cela , après tout , il n'y avait pas vol puisque le buffet était offert par le Comte .......................Enfin par les impôts du peuple !

Décidément , elle commençait à bien comprendre pourquoi son père avait horreur des allégeances .
Tiens , se dit elle , il n'est pas encore rentré !
Le connaissant bien , elle savait qu'il viendrait dans les derniers , prêterait allégeance devant le Comte sans même chercher à savoir qui il était et repartirait sans attendre .

A cette pensée , un sourire se dessina sur son visage .

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Infirmière de la prévôté

Adjudant de Pontarlier
Akilae
Akilae se tenait devant une énorme glace,disposée dans sa chambre luxueuse.Elle fit quérir Oscar et Jeanne,deux de ses domestiques.Oscar lui apporta sa robe et Jeanne l'aida a l'enfiler.La jeune femme se débattait,il lui fallait à tout prix entrer dans cette robe!

-Grrr!Pourquoi elle refuse,cette robe!Grogna la Dame de Sornay.

-Ma Dame,je crois que vous avez pris un peu de,...

-CHUT!La coupa sèchement Akilae.Pas un mot de plus!Ou vous trouverez du travail ailleurs!

Finalement,la robe accepta de la laisser y entrer.Le tissus moula ses formes à merveille.Ravie,se remettant devant la glace,Aki tourna plusieurs fois sur elle-même.Sa robe était magnifique.Sa couleur crème était parfaitement en harmonie avec son teint un peu foncé,une fleur dans ses cheveux noirs complétait bien l'agencement.

Quelques minutes plus tard,Oscar vint la chercher.

-Votre cavalier vous attend à la porte, ma Dame.

Son châle posé sur ses épaules,Oscar y déposa ensuite un manteau de fourrure.Akilae descendit les escaliers et y trouva l'homme en question.
Elle lui décrocha un sourire charmeur.

-Bonsoir.

Elle se rendit jusqu'à lui,s'enveloppa un peu plus dans son manteau puis s'accrocha au bras que son cavalier lui tendait.

-Allons-y,..je suis prête!

La cérémonie des allégeances n'attendaient plus qu'eux.

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Jontas
Ne perdant du regard le Franc Comte et le Vicomte Artifice lui faisant hommage, le Comte de Beaufort s'était quand même apperçut de l'arrivée du Vicomte de Saulx. Son regard sombre restait fixé sur le Franc Comte alors qu'il buvait calmement une coupe, anciennement pleine à ras-bord mais qui commençait à perdre un peu de son contenu. Jetant un coup d'oeil en direction du Vicomte, le Comte ne put s'empêcher de rigoler légèrement. Il était étonné de voir son ami sortir ses plus beaux habits pour un évènement ayant si peu d'intérêt. Reposant son regard sur le Franc Comte, le Comte s'addressa à son ami.

Eh bien, cher Vicomte, vous avez des habits si clinquants que vous ne voyez pas sa Grandeur là-bas, l'air un peu perdu dans ses pensées ?

Tout en parlant au Vicomte, le Comte fit un signe de la tête en direction du trône du Franc Comte. Mais il ne put rajouter quoique ce soit d'autre, une jeune femme venant les interrompre. Fronçant les sourcils et détournant son regard du Franc Comte quelques secondes le temps de voir qui pouvait bien oser les approcher ainsi, le Comte reconnut la petite Soeli qu'il prenait si grand plaisir à faire souffrir verbalement. Cet évènement n'allait pas échapper à la règle. Reposant son regard vers le Franc Comte une nouvelle fois, il interpela la jeune femme.

Eh bien, voilà que vous montrez encore vos manières grossières, décidément, on ne vous a rien appris. Ou plutôt, vous n'avez rien compris. Remarque, c'est d'une logique simple, vu que vous n'êtes qu'une misérable gueuse.

Puis, sans perdre du regard le Franc Comte, le Comte reprit une gorgée du contenu de sa coupe, il réfléchissait à ce qui allait être fait par la suite.
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Fccasper
Adossé à un mur, le Comte de St Amour trouvait le temps long. Et puis, il avait d'autres choses à faire aussi... Certes, cette cérémonie était amusante, mais néanmoins longue... S'apercevant que ses petits fours préférés avaient tous été mangés, il décida d'aller expédier son allégeance. Allégeance à la Franche-Comté, comme il l'eut fait il y a un peu plus d'un an maintenant, avec Daresha...

Il s'avança donc doucement vers le Franc-Comte, ne posa pas de genoux à terre, et planta la pointe de son épée dans le beau parquet, devant lui, posant ses deux mains sur le pommeau.

Fixant le Franc-Comte, il prêta donc son allégeance aux terres comtoises.


Moi, Fccasper De Valfrey, Comte de Saint-Amour, Baron de Champagney, renouvelle mon allégeance, à la Franche-Comté et son peuple.
Je leur jure fidélité, aide, service armée et conseil, sur ma vie et ma foi. Je jure de défendre la Franche-Comté contre tous ses ennemis, étrangers, tout comme Comtois !!


Puis baissant un peu le ton afin que le Franc-Comte soit à peu près le seul à entendre, il ajouta
Je l'ai fait il y a 1 an et demi, et je le referai sans problème...

Souriant légèrement, le Comte rangea son épée de suite, mais ne tourna point les talons sans avoir eu un petit mot du Franc-Comte.
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Hortense
Il faisait maintenant noir… le soleil s’était éteint depuis déjà plusieurs heures… les derniers clients de La Belle Blonde s’en étaient allés. Hortense….assise à l’une des tables… comptabilisait les comptes de la journée. Depuis que tous à Vesoul avaient décidé que l’état général d’humeur n’était plus la boulasse traditionnelle mais bien... la SUPER boulasse... ouf… son chiffre d’affaire avait considérablement augmenté.

Elle prenait son temps… buvant les dernières gorgée de sa chope… grignotant les miettes de fromage qui traînaient dans son assiette… elle attendait le retour de son ami Derdekan. Ce dernier, depuis qu’elle avait reçu des menaces contre sa taverne, avait décidé de veiller toute la nuit au coin du feu… et ce, malgré ses récriminations lui expliquant qu’elle pouvait très bien se défendre seule… n’avait-elle pas maintenant une épée? Mais Derdekan insistait toujours pour être là... lorsque Green n’y était pas.

D’ailleurs… ce dernier était parti le matin même pour se rendre à la cérémonie d’allégeance. Il se devait d’y être en tant que capitaine... mais surtout en tant que Baron de Rougemont. La jeune femme avait décidé de ne pas s’y rendre. Elle connaissait trop bien l’ambiance du conseil et n’avait surtout pas envie d’être prise entre deux feux. C’est donc avec un grand regret mais une immense détermination qu’elle avait décidé de rester à vesoul. Le regard posé sur son homme… souriant en le voyant s’énerver contre un bouton. Elle s’approcha de lui lentement pour l’aider à revêtir son plus bel uniforme. Elle le trouva beau et vint poser ses lèvres contre les siennes afin de l’embrasser tendrement… Comme il allait lui manquer… Elle espérait de tout son être le voir revenir rapidement. Elle qui l’avait attendu si longtemps… maintenant qu’il était installé à Vesoul… trouvait toujours difficile de le voir reprendre la route. Mais cette fois ci, elle ne dit rien... sachant très bien les conséquences s’il ne s’y présentait pas. Elle le suivit jusqu’à Kanawa… son cheval... afin d’être avec lui le plus longtemps possible et l’attrapa par le col pour l’embrasser… une dernière fois… avec plus de fougue que ne le permettait le lieu. Mais la jeune femme s’en foutait…. il allait lui manquer.

Prend soin de toi et reviens moi vite. N’oublie pas que je t’aime.


Elle le regarda longuement partir ce matin là… jusqu’à ne plus le voir au bout du chemin... et elle était entré en taverne pour reprendre le train train quotidien. C’était maintenant la nuit… elle posa son menton dans sa paume et soupira de bonheur en pensant à son homme.

Après avoir pris son goûter et déposer ses écus dans une petite poche placée dans son armoire…Hortense se souvint qu’elle avait reçu une missive par pigeon de son frère Estelbad. Elle se leva lentement et alla saisir la liasse de missives qu’elle n’avait pas encore décachetées. Elle revient à la table et commença à dépouiller son courrier. Les classant par pile devant elle. Celles provenant de ses fournisseurs…. Messire Picklick qui s’excusait de ne pas être encore passé lui vendre sa viande… Celles de ses amies… dont la belle Clotilde venant de lointaine contrée qui lui annonçait la naissance des jumeaux conçues dans sa taverne… et celles plus intime de sa famille. Elle les passa rapidement une à une … souriant à certaines… fronçant les sourcils pour d’autres… gardant celle de son jumeau pour la fin.

Elle fit sauter le sceau représentant la baronnie d’Hérimoncourt et parcouru rapidement la fin écriture de son frère. Elle le savait malade depuis quelques temps… ne s’étant déplacé qu’une seule fois depuis des mois...lors de son baptême. Bien sur qu’ils s’écrivaient régulièrement… mais à chaque fois qu’elle recevait une missive de lui... son cœur battait à tout rompre… redoutant le pire. Elle soupira donc de soulagement lorsqu’elle constata qu’il n’était pas question de sa santé mais bien de la cérémonie d’allégeance. Habituellement, Este s’y rendait ou faisait parvenir un pigeon. Mais cette fois-ci, il lui demandait de le représenter personnellement.

Merdouille… lâcha-t-elle spontanément.

Elle s’appuya sur le dossier de la chaise les bras ballant tout en fermant les yeux. Elle posa les mains sur sa tête et réfléchit. Elle ne s’était présentée qu’une fois à cette cérémonie afin de remplacer son frère et ne se souvenait plus du tout des paroles qu’elle devait prononcer…et puis… ce Franc comte…. elle ne le connaissait pas!

Elle se leva et jeta un œil à la porte… Derdekan n’était pas arrivé…. Elle devait monter à l’étage et préparer sa malle pour son départ précipité du lendemain. Elle fit parvenir à Derdekan une mésange … merveilleuse merveille de la nature plus rapide qu’un pigeon… et monta précipitamment à la chambre.

Elle ouvrit son armoire et resta prostrée devant. Quelle robe devait elle porter? Elle était peut-être une tavernière… n’ayant pas reçu les gênes familiales de la politique mais il restait qu’elle était une Riddermark et devait se comporter comme telle. Elle prit rapidement les quelques robes d’hiver qu’elle possédait et les plaça dans la malle… suivi de ses effets personnelles… et ses différentes chausses et bottes… ainsi que châles... chapeaux... moufles… et manteau.

Après avoir passé plus d’une heure à tout préparer… elle alla s’effondrer sur son lit… épuisée… hésitant entre le plaisir de revoir son homme … et celui de ne pas vouloir voir la Franche Comté s’entredéchirer.
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