Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>

[RP] Cérémonie d'allegeance en Franche-Comté

Leconquerant
Citation:
Fixant le Franc-Comte, il prêta donc son allégeance aux terres comtoises.

Moi, Fccasper De Valfrey, Comte de Saint-Amour, Baron de Champagney, renouvelle mon allégeance, à la Franche-Comté et son peuple.
Je leur jure fidélité, aide, service armée et conseil, sur ma vie et ma foi. Je jure de défendre la Franche-Comté contre tous ses ennemis, étrangers, tout comme Comtois !!

Puis baissant un peu le ton afin que le Franc-Comte soit à peu près le seul à entendre, il ajouta
Je l'ai fait il y a 1 an et demi, et je le referai sans problème...


Et votre allegeance au peuple, est-elle une allégeance au peuple dans sa totalité ? et donc prêtez vous allégeance à ses représentants et au franc comte ?

Puis afin d'être sûre que personne n'entende, s'approcha de son oreille et lui dit

Sachez que je sais parfaitement ce qui se trame derrière mon dos...
Eiddin
"Vous estes magnifique Akilae, et cette robe vous va à ravir. Eiddin lui tendit son bras l'invitant à le prendre. Parfait, montons nous aurons tout temps de discuter lors du trajet."

Et oui, le cavalier était bel et bien Eiddin de Margny-Riddermark, dont la coiffure semblait faire acte de rébellion. Pour le reste il était présentable, il avait longuement hésité sur ses vêtements, enfin plus sur leur couleur car il était déjà sûr de ce qu'il comptait porter pour sûr il portait en classique en soie, en velours ou simple tissu. Non la bonne question fut celle des couleurs, il fallait représenter quelqu'un aux allégeances, sans paraître non plus hors de mode non plus puisqu'il était accompagné. Après consultation de toutes ses servantes c'était finalement les bas argent le haut azur et les revers or qui l'emportaient, et donc Pusey.
Dans le carrosse en même temps qu'il tenait la discussion à la Dame, Eiddin en profitait aussi pour se faire recoiffer ayant prétexté que sa servante avait défait sa coiffure. Bien sûr il le savait que la faute incombait à ses cheveux qui depuis sa naissance avaient décidés de mener la guerre aux lois de la nature et de s'élever vers le ciel au lieu de descendre vers la terre, per aspera ad astra. Enfin soit, Gonfalon venait de leur annoncer leur arrivée et ses cheveux semblaient avoir décidés de d'accorder une trêve à lui et à la nature.


"Nous y voila très chère. Les allégeances m'ont toujours amusées pas vous ?"

Descendant en premier, Eiddin tendit ensuite son bras pour accompagner la descente de sa compagne Akilae, et continua ainsi jusqu'à l'intérieur de la salle des allégeances. Le seigneur de Pusey prit quelques temps pour observer la salle, c'était assez distrayant tout ce que l'on pouvait y voir.
_________________

Eiddin de Margny-Riddermark, Seigneur de Pusey en Scye, de Dannelboug en Danne-et-quatre-vents, Capitaine de la Garde de Saulx, Fils cadet de Sirius.
Elaessya
Elaessya observait, dans un coin, tout ce joyeux remue ménage. Chaque année, elle venait assister aux allégeances, personne ne la remarquait.

Elle n'en avait encore jamais vu des comme celles-là. Elle s'en amusait beaucoup à vrai dire. Certains étaient vraiment nobles, d'autres n'étaient que des enfants.

Elle patientait, se demandant si à un moment les esprits s'échaufferaient encore davantage.
Elle en sourit.

_________________
Diaconesse Sacristaine (ayant repris l'Abbaye) et Maire de Vesoul
Sirius7
Mâchant nonchalamment sa cuisse de poulet, au gout fort agréable - expliqué en partie par le fait qu'elle était aux frais du comté, et donc certainement sur cette table grâce aux impôts des franc-comtois, ce qui le satisfaisait toujours autant -, le Vicomte ne réagit pas immédiatement aux propos de son ami le Comte de Beaufort : conséquence certaine de ce morceau coincé entre ses dents et donc qui occupait sa langue pour le moment. Lorsqu'enfin il s'apprêtait à répondre à Jontas, voilà qu'une petite sotte s'exclama à voit haute à propos de la gueusaille présente. S'interrogeant d'abord sur l'identité de ses parents, Sirius eut vite fait de s'apercevoir qu'elle n'était la fille d'aucun noble franc-comtois, mais qu'elle était bel et bien la gueuse dont elle parlait elle-même. Après ses salutations plus qu'outrecuidantes, le Comte de Beaufort se permit de la remettre à sa place de sa verve habituelle. Amusé par tant d'animation, le Vicomte se permit d'en rajouter une couche à l'intention de la jeune femme.

Tiens jeune coquefredouille, je t'autorise à rogner mon os de poulet.

Et le Vicomte jeta en sa direction l'os en question qu'il avait tenu dans sa main jusqu'alors, et sur lequel il ne restait bien entendu plus le moindre morceau de viande. Sans se soucier de la cible qu'il avait pu atteindre, le Margny se tourna de nouveau en direction de Jontas, l'air exaspéré.

Il faut croire que la maréchaussée n'est pas capable de maintenir l'ordre... Enfin cela ne m'étonne guère.

Il avait dit ces dernières paroles en suivant du regard Artifice qui s'éloignait du trône, pour laisser sa place au Comte de Saint-Amour qui venait prêter allégeance pour sa baronnie de Champagney. Cette façon de sortir son épée l'amusait fortement et il se doutait bien que le Comte avait ses raisons. Détournant le regard de ce spectacle dénué néanmoins d'intérêt pour lui, le Margny sourit en apercevant de l'autre côté du buffet son escuyer en train de s'en mettre plein les poches. Le repas de ce soir à Saulx serait encore aux frais du Comté et c'était tant mieux.
Le Vicomte entreprit de répondre tout de même à son ami, malgré les différentes interruptions. Il se retourna donc vers lui, un sourire aux lèvres.


Pour vous répondre, non je n'ai point de vue de Franc-Comte. Et je n'en vois toujours pas à vrai dire. Il devrait pourtant être reconnaissable à sa couronne, non ?

Jetant un œil vers le trône, où Leconquerant se trouvait actuellement, il rajouta :

Je ne vois qu'un gueux parmi tant d'autres dans cette salle. Malgré ses vêtements à l'allure un peu moins rudimentaire, on ne peut le savoir qu'à sa présence à côté du trône. Et encore... La noblesse semble préférer la compagnie du buffet.

D'une main il replaça mécaniquement sa couronne sur sa chevelure, tandis que de l'autre il se ressaisit d'une cuisse de poulet, attendant de voir la suite. Le meilleur était sans doute encore à venir.

_________________
Gromukus
Gromukus aussi aimait les cérémonies d'allégeance. Parfois il y avait bagarre, tentative de meurtre, parfois les nobliaux se léchaient le séant mutuellement, à se le faire briller même par une nuit sans lune. Bref pratiquement à chaque fois ça se crachait dessus à qui mieux mieux. Parfois encore ça roupillait plus qu'en taverne, cela n'avait pas l'air d'être le cas aujourd'hui.
En tous cas il y avait quasiment toujours ripaille. D'ailleurs pourquoi les nobliaux seraient ils les seuls à profiter de l'argent du peuple ? Grom lui ne payait certes pas d'impôt, était même bien plus riche que la plupart de ces faquins, au propre comme au figuré, mais se sentait plus en droit de profiter de ces produits qu'eux, en bon gueux proche du peuple qu'il était. Puis le vin était tiré, fallait bien le boire. Il entra donc d'un pas décidé.


Poussez vous, marauds ! Poussez vous !

Dit il en bousculant hommes, femmes, enfants se trouvant sur son chemin, à savoir entre lui et le buffet.

Faites place à la Doutchessa de Dénia, sa grandeur Ivori Del'Angel.

Gromkus riait intérieurement, n'en laissant rien paraître, l'air plus hautain que jamais. Il aimait parodier ses petits mécréants à la solde de LJS, qui n'avaient d'autres intérêts que le leur, oubliant pour la plupart qu'ils ne valaient pas mieux que leur catin de génitrice. Il trouva la salle bien remplie, se dit que les dessous de bureaux franc comtois devaient souvent être occupés. Il sortit sa propre godet, Une énorme choppe en bois à double anse, ressemblant à un vase. Il en ota le massif bouchon de liège, bien pratique pour les voyages et fît le plein en y vidant un demi tonnelet de la piquette locale.

Allons pressons, pressons ! Hophophop ! Pas qu'ça à faire namého !
Elaessya
Un os de poulet vint atterrir contre ses jupons.

Sirius l'avait lancé, voulant atteindre une gueuse.

Non seulement ce sot ne savait pas lancer, mais en plus sa bave venait de faire une petite tâche sur sa belle robe.

En plus, cet impoli, par trop imbu de sa personne sans doute, n'avait pas même daigner voir qui avait été sa victime.

Elaessya décida de lui retourner son os... Elle le lui renvoya sur la tête, interrompant ses beaux discours d'un "POC".

Il faut croire qu'elle ne passerait peut-être pas inaperçue cette année...

Se retenant de rire, elle se cacha parmi la foule.

_________________
Diaconesse Sacristaine (ayant repris l'Abbaye) et Maire de Vesoul
Ivori
Pour sa part, la belle rousse n'était guère friande de ce genre de cérémonies. Les convives se lorgnaient du coin de l'œil, s'invectivaient ouvertement et cela finissait vraisemblablement de la même manière : en démonstration de virilité pour certains et en palabres grandiloquents pour d'autres.

Mais voilà, son ami le Gromukus lui avait gentiment demandée de l'y accompagner, lui qui y voyait l'occasion de se remplir la panse et surtout le gosier. Alors soit ! Ivori avait enfilé sa plus belle robe, - bustier de satin bleu-vert au décolleté bordé de dentelles blanches, soulignant une poitrine généreuse, qui s'évasait sur une longue jupe en velours de soie brodée que la jeune femme avait nonchalamment fendue sur le devant pour laisser apparaître ses fines jambes. Une robe qu'elle avait dénichée lors de son dernier "passage" en Espagne...

Un immense châle pourpre posé sur ses bras et ses hanches, Ivori pénétra dans la salle d'apparat, après que son ami l'ait annoncé avec la grandiloquence qu'on lui connaissait bien. "Duchesa de Dénia, hein ?", avait-elle songé, "ma foi, cela sonne bien". Le voyant bousculer tout le monde pour la laisser passer, elle prit un air à la fois hautain et déconfit... Bon sang quelle brute il faisait parfois !

Aussi, elle prit le parti de ne saluer personne. Bah oui, au fond, elle se fichait bien des convenances et des courbettes, surtout s'il s'agissait de lécher les bottes d'un sombre inconnu. Ivori alla donc rejoindre son ami le morveux, comme elle se plaisait à l'appeler, s'empara d'un godet et d'une bouteille de vin pour s'hydrater allègrement le gosier. Ni une, ni deux, elle vit alors le Vicomte se prendre un os de poulet dans la trogne.

Un sourire radieux sur le visage, Ivori s'approcha de Sirius et lui glissa doucement à l'oreille une petite taquinerie dont elle avait le secret :

"Voilà ce qui arrive, Guapo, lorsque l'on use trop de sa langue..."

Lui lançant un regard à la fois amusé et défiant, la belle rousse but une gorgée d'un vin excellent, mais qui ne valait pas les fameux spiritueux dont elle se délectait à l'accoutumée dans les tavernes sombres et malfamées.
_________________
"Ô quel supplice l'émergent délice de vous envoyer aux cieux..."

Hanadora
Décidément, le regard, lors de cette cérémonie, devait se glisser partout, du moindre recoin sombre ou des gens se coltinaient dans leurs remords ou leur hésitation à se pavaner une bonne fois pour toute devant le coq siégeant sur le trône, au baronnet le plus médiocre qui tentait en vain de faire valoir son titre une couronne et un accoutrement désolant par rapport à d’autres, jusqu’au plus bodu des gueux, et surtout des gueuses, qui venaient en désespoir de cause chercher godriolle auprès des plus riches.
La jeune femme, toujours installée auprès du pilier, lui-même situé auprès du buffet, se délectait des moindres détails de cette assemblée plutôt merdaille. Fort heureusement que quelques un relevaient le niveau, comme son cher suzerain arrivé dans un accoutrement digne d’une couronne de Franc Comte. Détournant le regard enfin du Vicomte, elle pu assister à la deuxième scène de ce soir, levé du rideau un peu mieux réussit que le précédent. La jeune femme fronça les narines, glissa sa main droite sur son avant bras gauche, et s’avança vers le buffet. Ce spectacle méritait condiment à faire valoir. Elle prit une cuissarde bien dodue de poulet, qu’elle mâcha négligemment devant Fccasper qui prêtait allégeance au coquelet plutôt rachitique sur le trône magnifique. Jetant après deux mordants la cuisse de poulet au sol, elle reprit sa place occupée auparavant.

Laissant une oreille discrète trainer à droite à gauche, elle fit mine de lisser les plis de sa robe bleu nuit. Une panse à farcir s’adressa aux personnes les plus respectables de cette cérémonie, et très vite reprise sur le fait par le Comte de Beaufort. Décidemment, ces gueux ne savent plus quoi inventer pour se faire remarquer, pensa la Dame. Il était plus que temps qu’une loi interdisant les contacts gueux, et nobles soit mise sur pied. Ou que quelqu’un corrige ces ladres verts qui se prennent pour des pieds de tables…

Une cuisse de poulet valsa du groupe, lancée par elle ne sait quel harpailleur et atterrit aux pieds d’une robe verte foncé.
La jeune femme suivit son trajet les yeux un peu distraits et perdu dans le vague, une main posée sur la colonne en pierre froide… Cuisse de poulet, tient, elle en avait mangé une il y a peu. Sa langue tourna et passa sur son palais ou le goût y trainait encore. Fort goûtue, il était étonnant qu’aucun mâtin pourri ne s’y soit encore jeté dessus comme un gore pissoue. Les gueux étaient-il si bien nourrit ? Il n’y avait là plus rien d’amusant.
Une main s’abaissa pour prendre la cuisse. Hanadora reprit ses esprits et fixa attentivement la personne. Elaessya, maire de Vesoul Abbesse de Vesoul et surtout, sa sœur !

Allait-elle s’abaisser à de telles manières. La crainte s’installa un instant au creux du ventre de la Dame de Genevrey, mais disparut en une bouffée de colère lorsqu’elle vit que cette cuisse n’était point destinée au repus de son estomac, mais bien au lancé, droit sur la tête de son suzerain…
Elle fit un pas. Et s’arrêta en souriant. En un claquement de doigt, elle fit venir deux de ses gardes qui s’occupèrent de ramasser la cuissarde et s’entretenir de la santé et du bon vivre du Vicomte, avant de faire avaler la cuisse au premier faquin passant dans leur corde.
Chose fait, la jeune femme s’avança vers le Vicomte et le salua respectueusement.


Mon très cher suzerain ; me voilà fort aise de vous voir en si belle parure, j’espère que ce malheureux incident ne vous aura pas écorché.
Si je puis vous être d’une quelconque utilité, je crois que cette jeune caillette mérite châtiment pour son acte des plus irréfléchis envers une personne si respectable.

Hanadora inclina la tête, et se tourna vers la jeune sotte en question, Soeli était juste là, devant eux, occupée à quelques divertissements indigne de leur personne. Elle la désigna au Vicomte d’un mouvement bref de la main.
_________________
Jontas
Un petit sourire commença à apparaître au coin de la bouche du Comte, un sourire qui se transforma en rire quand le Vicomte se prit l'os qu'il venait de lancer en direction de la petite gueuse, sur la tête. Si il était rare de voir le Comte sourire, il l'était encore plus de le voir rire aux éclats et la situation plus que cocasse devait être marquée au fer rouge pour l'éternité.

Entre deux hocquettement, le Comte ne put s'empêcher de faire remarquer au Vicomte :


Aha ! Eh bien, mon ami... Aha... On dirait que votre propension à remarquer les choses oubliées des autres vous occulte le vol dangereux des os de poulets ! Aha !

Alors que le Comte riait de bon coeur, un homme en arme vint le bousculer après avoir été appelé par la vassale du Vicomte de Saulx. Le rire du Comte disparut immédiatement après laissant place à une rage folle, digne des moments les plus actifs de sa vie. D'un revers du poing, il assoma littéralement le Garde le plus proche de lui qui tomba au sol, surpris par le choc. S'approchant de l'homme en arme, rouge de rage, le Comte lui fila un coup de pied alors qu'un flot d'insultes sortait de sa bouche.

Espèce de cloporte ! Te crois-tu assez important à la vie générale pour oser t'approcher de moi et me bousculer ? La misérable médiocrité de ta vie ne te permet pas de vivre auprès de nous, dégage si tu ne veux pas disparaître sur le champ par ma seule et unique volonté !

Reprenant son calme après avoir tenté d'assener un dernier coup de pied dans l'homme en arme, le Comte se tourna alors vers le Vicomte de Saulx, comme si de rien n'était.

Quoiqu'il en soit, cher Vicomte, il devient important de se prémunir à l'avenir de ce genre d'attaques. On va finir par devoir assurer la sécurité de notre propre personne nous même, le Franc Comte et sa garde en étant incapable.

A propos de ça...


Ne finissant point sa phrase, le Comte s'éloigna du buffet, inclinant la tête en direction du Vicomte, puis se tournant vers le trône et son frère, il commença à marcher calmement, le regard braqué sur le Franc Comte. Arrivant à hauteur du Comte de Saint-Amour, le Comte de Beaufort s'inclina vers son frère.

Eh bien mon cher frère, vous n'allez pas vous accaparer le Franc Comte toute la soirée quand même ? Laissez-en un peu pour les autres voyons.

Le regard du Comte de Beaufort se posa alors sur le Franc Comte à nouveau, attendant que son frère lui réponde.
_________________
Fccasper
Souriant au Franc Comte, d'un sourire plutôt... narquois, il ne put s'empêcher de répondre

Le peuple, celui qui ne demande rien à personne, celui qui subit les décisions stupides d'un parlement encore plus stupide, cher Franc-Comte. Ce peuple là, je lui jure fidélité.

Puis d'un ton plus bas
Vous pensez savoir, messire, mais vous loin de la réalité, croyez moi...

Ayant terminé sa besogne, le Comte tourna les talons, et tomba sur son frère
Citation:
Eh bien mon cher frère, vous n'allez pas vous accaparer le Franc Comte toute la soirée quand même ? Laissez-en un peu pour les autres voyons.

Surpris de le voir si vite sur lui, il hésita un instant, puis éclata de rire

Quel Franc-Comte ?? Oh, oui !! ah ah... Je vous le laisse... Il est encore tout chaud !!

Pour ma part je rentre... Même le buffet est finalement bien moins réussi que les autres fois. Même ça, je crains qu'ils l'aient raté.

_________________
Hortense
Le vent était froid... l’hiver était bien installé… levée avant le soleil… Hortense avait fait atteler son carrosse… dernière folie qu’elle s’était offerte… intégrant de plus en plus de signes distinctifs de sa noblesse familiale à sa vie quotidienne. Passant son temps maintenant entre son château... celui de Green et sa taverne… elle s’était lentement habituée à son titre. Pour le voyage, elle avait revêtue une panoplie de jupes de laines et une chemise doublée. La jeune femme n’avait-elle pas devant elle deux longs jours de route? De plus, elle ne désirait en aucun point attraper la mort sur les chemins.

Elle se leva de sa table de travail située au centre de sa chambre et se dirigea vers la fenêtre tout en regarda vers l’ouest… lieu du soleil couchant… direction de Dole.

Hummmmmm… j’espère que cette fois ci... mes ressentiments ne sont qu’inquiétude féminines


Elle ramassa son châle… enfila sa longue cape de vison et les resserra autour de ses épaules. Il était maintenant temps de partir… Elle quitta sa chambre située à l’étage et descendit à la taverne... encore vide pour l’heure… souriant chaleureusement à son premier garçon de cuisine… Hector… pour le remercier… lui qui avait fait atteler et donner les indications au cocher.

Elle resta sur le pas de la porte … quelques instants… s’habituant à l’air mordant du petit matin et monta enfin en carrosse. Des mots... des conversations… des chuchotements lui revinrent en mémoire. À croire que toute la Franche comté s’était donné rendez vous à Vesoul au cours des deux dernières semaines… parlementaires… nobles… brigands… et même gueux. Tous ne parlaient dans sa taverne que du nouveau conseil… et du nouveau Franc Comte. C’est ainsi inquiète qu’elle vit défiler le paysage de sa merveilleuse contrée afin de se rendre au château de dole… deux jours plus tard.

Dans sa chambre d’auberge … étalés sur le lit… Hortense regardait fixement les apparats qu’elle allait porter. Étant la vassale de son frère Estelbad… elle se devait de porter ses couleurs. Elle enfila donc une robe d’hiver en toile tissé de soies brutes dans les teintes de rouges chatoyants. Réalisant qu’outre le rouge… le jaune était en évidence sur les armoirie de Hérimoncourt, elle revêtit dessous un corset de dentelle jaune très pâle… tirant presque sur l’ivoire. Pour terminer… elle enserrant sa taille… d’un bustier noir … dont elle avait fait brodé… par son tisserand Oufti… le lion héraldique symbole de la famille Riddermark. Elle releva sa longue chevelure couleur de blé pour en faire un grand chignon dont elle seule avait le secret… laissant ici et là quelques mèches et sourit en se regardant dans le miroir. Elle baissa son regard sur un médaillon posé sur sa commode près elle. Elle le prit et le serra fortement avant de le glisser à son cou… venant se poser sur sa poitrine en partie dévoilée par le décolleté de son corsage. Ce médaillon signe bien distinctif de sa famille avait été l’élément qui lui avait fait retrouver ses frères.

Voilà ma belle... Hortense von Riddermark… Dame de Blamont… allez faire maintenant votre devoir de vassale.

Se rendre devant les lourdes portes de la salle des allégeances ne fut pas inconfortable comparativement aux journées passées à se faire chahuter. Elle entra lentement dans ce lieu surpeuplé déjà de grands et petits nobles et se faufila parmi la foule … inclinant la tête ici et là pour saluer des gens qu’elle connaissait à peine. Elle s’arrêta quelque instant… regardant autour d’elle... cherchant des visages connus. Elle se rendit rapidement compte que recevoir en taverne... et côtoyez ici…étaient choses bien différentes.

Elle vit un attroupement de gens autour d’une table remplie de victuailles diverses. Elle s’y avança lentement avant de s’arrête net. Surprise de voir le visage de ses parents et amis empreint d’autant de dédains. Tout à coup... un grand poids lui prit l’estomac. Elle ne s’était donc pas trompée…aujourd’hui en ces lieux… rien n’allait être calme et serein. Mais c’est le visage bouche bée… qu’elle vit la grande rouquine s’avancer vers son cousin préféré. Mais que faisait-elle ici?… et lui? Ainsi donc... Gromukus et Ivori n’avait pas menti lorsqu’ils lui disaient se rendre à Dole. Elle allait devoir les avoir à l’œil. Bien sur que non... elle n’était pas gendarme... encore moins soldat… mais les savoir là ne la rassurait pas. Elle tourna à ce moment son regard vers le trône où était assis un homme qu’elle ne connaissait pas.

Ce doit être lui... le fameux Franc Comte.


Elle le détailla longuement… souriant amicalement à la vue d’Artifice s’agenouillant mais son visage changea d’expression lorsqu’un second homme vient prendre place devant l’homme assis. Ils semblaient y avoir mésentente. Un long frisson lui parcouru le dos…

Décidément… rien ne semble agréable… je reprendrai bien Estelbad au détour pour m’avoir fait vivre tel situation.


Elle prit un verre sur le plateau d’un des valets et en but lentement une gorgée cherchant des yeux un lieu rassurant quand tout à coup… elle le vit. Comment n’avait elle pu le voir avant… Un sourire illumina son visage et plus rien pour quelques instants n’exista pour elle outre lui… son homme. Il se tenait près d’une grande femme qu’elle ne connaissait pas. Elle s’avança lentement vers eux et vint poser sa main tendrement sur son bras tout en lui murmurant.

Ne soit pas surpris de me voir… je t’expliquerai… dis moi seulement quand je pourrai rendre l’allégeance de mon frère afin que je puisses disparaître.
_________________
Imladris
Le Baron de Voiteur souriait à la vue de ce qu'il se passait. Décidément, les nobles restaient des nobles. Ils étaient tous pareils quoiqu'ils disent et il était l'un d'eux maintenant... Qui l'aurait cru. Soit !

Il sourit en voyant le vicomte Artifice terminer son allégeance. Le pauvre était rester bien longtemps à genoux. Le Franc Comte était perdu dans ses pensées. Il pensait à quoi d'ailleurs... Nul ne le savait mais il se ferait le plaisir de lui rappeler son bon souvenir.

Après tout, il devait quand même prêter allégeance. Mais il ne savait que dire... Il n'appréciait pas cet homme et lui ne l'appréciait pas. Cet "amour" réciproque le faisait sourire.

Il alla droit devant le Frantoche heu... le Franc Comte, il mit un genou à terre et dit :

Moi, Imladris Van Ansel, Baron de Voiteur, Seigneur d'Archelange, prête à l'allégeance à l'Empereur, à la Franche-Comté et à son peuple. Je leur jure fidélité, service armé et conseil.

Il se releva et dit au Franc Comte :
Votre Grandeur, je tiens à vous offrir deux présents. Le premier vous ne le verrez pas, ils sont entrain de pendre au bout d'une corde. En effet, j'ai pendu deux traitres hier. Comme vous le savez j'ai horreur des traitres.

Et tout bas :
Ils avaient eu l'audace de fêter votre victoire.

Il fit un signe à des hommes d'entrer et ajouta :
Et voici mon second présent, un porc que j'ai tué moi-même de mes mains, que j'ai cuit avec amour. Je l'offre à sa Grandeur.

Il fit un signe de tête à ses hommes pour qu'ils déposent le présent au pied du Franc Comte... Apparemment, ses hommes ne connaissaient pas la distance car c'est effectivement sur ses pieds que le porc est déposé.

Milles excuses, Votre Grandeur, ce ne sont que des idiots mais ils travaillent pour le bien pour le Comté.

Il regarda ses hommes et leur dit d'un ton sévère :

Si j'étais vous, je retirerez ce porc de ce trône... heu... du Franc Comte sinon vous savez comment je peux être

Il fit un sourire tout mielleux au Franc Comte et céda sa place à d'autres.
_________________
Fabulous


Fabulous était écœuré. Il ne s'était pas assez pressé sur la route, faisant une halte plus longue que prévue dans une taverne qui savait retenir le client, surtout le client masculin, et avait en conséquence manqué le début de la cérémonie d'allégeance. D'autant plus que cette année, le "festival des culs-pincés", comme il s'amusait à dire s'annonçait des plus divertissants, avec un franc-comte presque unanimement rejeté par les gens au sang bleu, les situations cocasses allaient certainement fleurir, voir des nobles s'agenouiller devant un franc-comte désapprouvé, uniquement dans le but de conserver leurs terres, il n'aurait raté pour rien au monde une telle démonstration de peu d'estime de soi, "agenouille-toi devant ton pire ennemi si tu tiens à tes dérisoires privilèges". Un véritable concentré des plus mauvais sentiments humains...un mélange de lâcheté, d'avarice, et de....gourmandise puisque chaque année également, le buffet valait son pesant d'or, régalant la foule sur les impôts du peuple...certains devaient savourer.

Il entra d'un seul coup dans la salle, poussant violemment la porte à double battant de l'entrée...personne n'avait osé le refouler, il n'était pas noble, mais membre du conseil, cela était suffisant. Mais les gardes devaient déjà regretter en voyant les traces que l'homme laissait derrière lui. Sa longue route, à cheval et à pied, par un temps pluvieux et neigeux, avait laissé de la boue sur l'ensemble de ses bottes, ainsi que par endroits sur ses vêtements, un long mantel brun et des braies ocres. Les bottes devaient être ocres aussi...mais la boue ne laissait pas l'occasion de juger de manière sure. Il fallait attendre un petit peu qu'elles maculent les tapis disposés ci et là pour permettre d'en apercevoir la couleur.

Voyant que son entrée ne passait pas forcément inaperçu, il répondit à tous les regards outrés, choqués, par un large sourire forcé et une petite révérence volontairement malhabile. Il traçait sa route...il n'avait pas mangé ce soir, il avait rêvé du buffet tout le long du chemin...il n'y avait qu'à la taverne qu'il l'avait momentanément oublié. Son ventre le guidait, il se fraya aisément un passage entre les convives, puis aborda un plat de cuisses de poulets, puisqu'il semblait qu'il s'agissait du repas à la mode. Il se saisit d'une cuisse qu'il mangea goulument, laissant volontairement échapper quelques morceaux de temps à autre. Puis la seconde vint...puis une troisième...jusqu'à ce que la faim s'apaise.

Satisfait, il posa une main sur la table du buffet, et l'autre sur son ventre. Il passa son regard sur les gens qui l'entouraient...que de beaux accoutrements, mais tant de regards noirs. Il fit une nouvelle révérence.


-Je suis vraiment confus de vous importuner, je suis parfaitement conscient que les gueux de mon espèce indisposent vos personnes...mais je ne vais pas rester longtemps rassurez-vous...je sens comme une odeur bizarre en ces lieux...vous avez du laisser entrer trop de gueux, et ceux-ci ne se lavent pas fréquemment vous le savez!

Il prit un rebord de la longue nappe qui recouvraient la grande table du buffet et s'en essuya les bottes.

-Voila qui est mieux déjà n'est-ce pas? Mais toutes ces émotions me donnent soif...

Il se retourna vivement et saisit d'un mouvement brusque la première bouteille qui se présenta sous ses yeux. Elle devait être évidemment de valeur. Il la porta à quelques centimètres au dessus de sa bouche et commença à laisser couler le liquide, un vin rouge liquoreux, des rivières rouges se dessinèrent le long de ses lèvres, pour finir sur son mantel. Il finit quasiment la bouteille puis s'essuya avec le revers de sa manche, avant de retenir difficilement un petit rot. Il parla à la cantonnade.

-Maintenant si vous permettez messieurs dames, je vous laisse vous amuser follement et vais retourner à mes pénates...surtout n'abusez pas de vos corps...la Franche-Comté d'en bas vous regarde...je ne suis MALHEUREUSEMENT point noble et rien ne me retient ici après tout...

Un sourire narquois, puis il emprunta exactement le même chemin par lequel il était arrivé, la boue sur les bottes en moins (bottes ocres désormais nous en sommes certains), et s'apprêta à quitter cette fabuleuse cérémonie d'allégeances.
Soeli
Son regard avait croisé celui d'Allaelyra. L'espace d'un instant, Soeli cru que cette dernière lui en voulait. Mais il ne pouvait en être question, puisque jamais, au grand jamais elle n'avait eu à l'égard de cette dernière ne fusse qu'un comportement ni un mot qui puisse être classé comme injurieux ou vexant. C'est avec cette certitude, que la jeune fille lui adressa l'un de ses plus francs sourires lorsqu'elle la dévisageât avant de quitter les lieux. Passablement éméchée, ce qui lui avait donné le courage de venir en ce lieu, affronter leur regard, leur jugements et leurs insultes. Jontas l'interpella comme à son habitude, en y mettant toute sa hargne comme de coutume. S'était devenu pour elle une banalité telle, qu'elle ne réagissait même plus à ses propos... Combien même, dans le cas présent il avait raison, elle n'avait rien à faire là. Mais le Franc Comte n'avait-il pas dit qu'un gueux valait un Noble? Bien, soit, il le prouvait en tolérant sa présence en ses lieux... où alors... Quoi qu'il en fut, elle adressa à Jontas un sourire détaché dont elle avait le secret. Son esprit était bien plus attiré par le comportement des Nobles en général... Elle s'était détournée, voyant le Vicomte de Saulx jeter un œil à Crro qui continuait à remplir son sac de victuailles, un autre sourire amusé cette fois, en ce rappelant le cuisinier entrain de cracher dans les plats, suivi d'une légére grimace de dégout. Payé par les impôts ou pas, elle n'y toucherai pas à ce buffet et ce malgré son ventre qui la tiraillait. D'autres invités arrivaient plus au moins pompeusement, Soeli observait ce défilé de parures et de belles toilettes, on pouvait voir dans ses yeux, l'admiration d'une jeune gueuse qui s'ouvre à un monde qui bien qu'il ne lui soit pas inconnu, lui paraisse étranger... Qu'est-ce qu'elle lui manquait sa Dame... Perdue dans ses pensées, fixant maintenant le Vicomte de Saulx avec intérêt, mais l'esprit ailleurs, elle ne comprit pas immédiatement que le lancer d'os de poulet lui était destiné. A partir de là, tout était allé trop vite, le Comte Jontas s'acharnait sur un garde, et Hanadora était apparue la pointant du doigt comme étant celle qui avait "attenté aux jours" du Vicomte. Abasourdie, elle laissa tomber sa mâchoire, d'abord désappointée, elle recula de deux pas avant de prononcer quelques mots sur un ton discret mais indigné:

Tiens, voilà qu'on accuse la Gueuse de tous les maux! C'est bien pratique en effet Madame. Se tournant vers le Vicomte le même regard insolant qu'elle arborait lors de leur première rencontre. Je n'y suis pour rien, évidemment. Mais je ne me permettrais pas de traiter cette Dame si respectable d'être une fief menteuse... La Noblesse lui donnant raison par avance, après tout ne dit-on pas que la raison du plus fort est toujours la meilleure? Un regard à l'intention du Franc Comte qui ne semblait pas se préoccuper de la situation étant occupé avec ses allégeances. Quoi qu'on en dise, un Gueux ne vaudra jamais un Noble en voilà la preuve faite devant vous! Sa parole pèsera plus que la mienne. Se retournant à nouveau vers Sirius Je suis Gueuse, pas stupide... Bien que pour vous ce soit un synonyme sans doutes. Le poing serré, elle dévisageât le garde qui se pointait dans sa direction....
Jontas
Le Comte sourit à la remarque de son frère, à n'en pas douter, il était remonté contre le Franc Comte et il le faisait savoir, de même qu'il était remonté contre la boustifaille. Remarque, si les poulets étaient encore capable de voler, la nourriture ne devait pas être des meilleurs.

Alors que le Comte allait franchir les derniers pas qui le séparaient du Franc Comte, il vit passer devant lui le Baron de Voiteur lui voler la place, et sans que le Comte n'ait eu le temps de s'en rendre compte, le Franc Comte se retrouva avec un porc sur les bottes. Quelle situation cocasse, il faut le dire, qui fit à nouveau rire le Comte de Beaufort.

Une fois que le Baron de Voiteur en eut fini avec le Franc Comte, le Comte se décida d'approcher enfin du Franc Comte, se plaçant face à lui, debout, ne voulant s'approcher du porc qui jonchait sur le sol.

Regardant l'homme droit dans les yeux, Jontas sourit avant de lui faire remarquer.


Vous voyez, si le peuple est comme le porc à vos pieds, la noblesse ose vous tenir tête.

Le Comte sourit, attendant une réaction du Franc Comte qui semblait toujours perdu dans ses pensées.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)