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[RP] Cérémonie d'allegeance en Franche-Comté

Ivori
La belle rousse qui se tenait près du buffet, non loin du Vicomte, contemplait la scène mi-amusée, mi-indignée, alors que sa vassale proposait avec désinvolture de châtier une jeune femme tout ce qu'il y avait de plus charmant. Du moins aux yeux d'Ivori qui se fichait bien des titres et des richesses, même si elle devait bien admettre que son aimé n'était pas en reste. Pour elle, seule comptait la valeur de l'âme et sa lumière.

Vidant son godet d'une traite et agrippant fermement les pans de sa robe de velours, elle rejoignit la jeune femme, injustement accusée d'avoir jeté l'os de poulet à la tête du Vicomte, et se posta l'air déterminé devant elle, tendant une main fine vers son buste menu.


Allons, allons... Il serait de très mauvais goût de punir une jeune femme innocente, qui plus est en pleine cérémonie. Cela ferait désordre, vous en conviendrez, lança la Rouquine avec un flegme qui en agacerait plus d'un, elle le savait. Cette adorable personne ne vous importune guère ; elle ne devrait faire l'objet de vos foudres pour la simple et bonne raison que vous êtes mauvais lanceur, mon cher.

Ivori lança alors un regard hargneux en direction du garde qui s'approchait à grand pas, puis tourna la tête vers le Vicomte et sa vassale, souriant avec candeur et arrogance.
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"Ô quel supplice l'émergent délice de vous envoyer aux cieux..."

Akilae
Le trajet fût court,quoique bien agréable en si bonne compagnie.
Assise bien confortablement près d'Eiddin, Akilae s'amusait de le voir se préoccuper autant de sa coiffure.Il semblait un peu désespéré,..
Elle posa doucement sa main sur son bras et murmura;

-Attendez,..Je vais vous aider.

Du bout des doigts,elle tassa quelques unes de ses mèches rebelles.

-Voilà,très cher.Votre coiffure est parfaite!

Elle lui fit un sourire amusé puis attendit qu'ils arrivent à destination.
Elle était un peu perdue lorsqu'elle se rendit compte qu'ils étaient arrivés.Elle ne comprit même pas la question qu'Eiddin lui posait.
Avec milles précautions, elle tenta de se dégager du véhicule,tenant son manteau d'une main, veillant à sa coiffure de l'autre.Elle dût en libérer une afin de prendre le bras que lui tendait son cavalier.Elle lui adressa un nouveau sourire,puis le suivit à l'intérieur.
La salle était pleine,et les discussions se faisaient fortes.
La dame de Sornay aperçut enfin Hanadora, à qui elle adressa un clin d'oeil sournois.Relevant la tête,elle salua les personnes qu'elle connaissait,leur adressant à eux aussi,son sourire qui était des plus charmeurs.

Elle se retourna vers le Franc-Comte et,tout aimablement,lui sourit,à lui aussi.Il ne méritait pas ses injures,elle n'avait rien contre lui!
Toujours bien accrochée au bras d'Eiddin,elle laissa son manteau à l'un des valets,dévoilant sa jolie robe.Ses épaules étaient dénudées,tout comme son dos,ainsi que sa chute de rein.Sans se vanter,elle pouvait affirmer qu'elle était séduisante!Par contre,elle trouvait qu'elle avait prit un peu de poids,...Elle se souvenait,pendant qu'elle tentait d'entrer dans cette robe,le regard de Jeanne,sa domestique.Elle semblait tenter de lui faire comprendre que sa poitrine était un peu grosse pour aller dans ce buste,qu'elle y serait un peu compressé!Mais tant pis,cette robe était sublime.Et elle épousait parfaitement ses formes voluptueuses.

Enfin,elle la vit.La jeune gueuse,qui s'amusait aux dépends de bien des personnes qui ne semblait n'avoir aucun plaisir à la voir en ces lieux.Il y avait un temps qu'elle n'était pas venue a ce genre de cérémonie,mais elle avait hâte de réexpérimenter!
Akilae fit une légère pression sur le bras d'Eiddin,lui fit un clin d'oeil malicieux,à lui aussi.Elle avança vers Soeli,restant toujours accrochée au jeune homme.Passant près d'elle, elle la bouscula un peu,son coude allant jouer dans ses côtes.Akilae se retourna lorsque la fillette fit de même.
Portant ses doigts à ses lèvres,elle déclara;

-Oh pardon!Je suis confuse!

Se tournant vers Eiddin,elle lui murmura;

-Vous serez surement d'accord avec moi,les gueux n'ont pas à être ici,...Je suis certaine qu'Alaellyra m'appuierait en sachant de qui je parle à l'instant.

D'un roulement des yeux,elle se dirigea vers Hanadora,souriant a Eiddin,l'amenant avec elle jusqu'à son amie...
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Gromukus
Alors en train de s'enivrer comme il se doit pour telle occasion, Gromukus vit un attentat à l'os de poulet et tous les évènements qui en découlèrent.
Cela n'avait pas manqué, c'était parti en bastonnade entre les gardes de la soumise Hanadora et un fieffé endimanché .


MOUHAHAHA !

Ce petit nobliau aussi teigneux qu'un roquet de la Reyne s'en était pris à bien plus costaud que lui, sous pretexte qu'il était bien entouré et soi disant bien né. Assurément il n'aurait pas agit de la sorte s'il avait été seul en présence du dit garde, ou sa médiocre vie à lui se serait bien vite arrêté. Tant de suffisance de la part de ce coquin, tant de flatulences lachées de sa bouche, oui on pouvait dire sans vulgarité qu'il pétait bien plus haut que son cul ! Mais tout ceci n'était point les affaires du Gromukus, loin de là. Le bastonage d'un garde ou deux n'était pas pour lui déplaire, lui aussi s'y adonait de temps à autre lors de la prise d'un chateau par exemple.

En revanche, il n'appréciait guère que ces rustres s'en prennent à cette petite gueuse, qui avait l'air fort sympathique au demeurant. Déjà Ivy prenait sa défense, mais il ne pût s'empêcher d 'en rajouter, son sang bouillonant en lui même. C'est à Soeli qu'il s'adressa.


Mais que dis tu, bougresse ?! Es tu donc vraiment folle ?! Un gueux vaut mille nobliaux ! Regarde moi ces porcs, ces sous hommes qui se dandident avec leur balai dans le derche ! Regarde les en face ! Regarde les défiler devant le grand dadai du trône avec leur plus mielleux sourire ! Alors qu'ils ne veulent que lui planter une dague dans le dos ! Sont ce des hommes de valeur ?! Pouah, laisse moi rire ! Qu'ils retournent se planquer dans leur chateau, qu'ils profitent !

Ils finiront tous pendus !!


Il lacha la dernière tirade comme une malédiction. Il toisa tous ces miséreux, un sourire narquois au coin des lèvres. Non il n'était pas fol de les provoquer de la sorte. Moults de ses comparses étaient disséminés dans la salle, quoique restés discrets jusqu'alors. Ils n'attendaient qu'un geste déplacé de quiconque pour transformer cette coquette salle de cérémonie en véritable champ de bataille. Quelle idée de laisser rentrer des gens en arme aussi.
Sirius7
S'empiffrant de cuisse de poulet, le Vicomte était bien trop concentré sur sa tâche pour remarquer le cortège de nouveaux arrivants. La plupart étant de toute façon indigne de son attention, il ne s'en souciait pas plus que cela. Mais une voix bien trop familière ces derniers temps se fit soudain entendre depuis l'intérieur de la salle même. Annonçant la venue de la "Doutchessa de Dénia", il ne suffisait plus de grand chose pour intriguer définitivement le Margny, et ce déclic fut le nom qui suivait ce titre mystérieux. Il leva les yeux pour voir sans surprise la femme à la chevelure de feu précédée par ce bougre de Gromukus s'avançant vers le buffet, sans doute attirés par un tel festin. Certainement auront-ils l'occasion de discutailler par la suite. Sans avoir le temps de convenir silencieusement d'un prochain sujet de discussion, un os de poulet vint percuter la couronne du Vicomte.

Sirius interrompit sa mastication pour lever lentement les yeux. La coupable était toute trouvée : Soeli immobile non loin de lui semblait décidément saoûle et... inconsciente. Alors que le Vicomte hésitait encore à aller lui dire sa façon de penser, et par la même occasion la ridiculiser encore plus qu'elle ne l'avait fait elle-même, la rouquine vint lui souffler une phrase dont elle avait le secret dans le creux de l'oreille. Un sourire se dessina sur le visage de Sirius, et il planta son regard dans celui de la jeune femme.


Veuillez m'excuser, "Doutchesa", une chose à régler et je suis à vous de suite.

Hanadora vint le prévenir du nom de la coupable, ce qui ne pouvait que le conforter dans son opinion. Il la remercia d'un signe de tête tandis qu'un garde aux couleurs de Genevrey s'avançait vers Soeli afin de s'en saisir. Autour d'eux, l'anarchie la plus totale semblait régner : Imladris faisait une allégeance des plus grandiose, Jontas passait à tabac le second garde de Genevrey car il l'avait sans doute mérité et un militaire venait se remplir la panse sous le nez de la noblesse. Et voilà que maintenant la rouquine et Grom' s'en mêlaient à leur tour, semblant prendre la défense de la lanceuse d'os de poulet.

Malgré le sourire d'Ivori, le Vicomte s'en approcha, et sortit d'un geste assuré l'épée de son fourreau.


Place, laissez-moi régler cela comme il se doit.

Sans rien ajouter de plus, et contre toute attente, Sirius dirigea soudainement sa lame contre Gromukus et en plaça l'extrémité contre la gorge de ce dernier. L'impudent avait été trop loin dans ses insultes, il en payerait maintenant le prix.

Ravale ton arrogance, vil bastard, et retourne donc à la landie de ta génitrice avant que je ne t'occis.
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Greenwarrior
Greenwarrior serrait le poing très fort à l'intérieur de sa poche, la colère lui montait de plus en plus dans la tête. Oui, le peuple regardait... des ivrognes? Oh oui il aurait préféré qu'ils soient tous ivres à cet instant. Pardonner mais comment?

Il leva la tête vers le ciel, cherchant un signe quand soudain quelqu'u lui prit le bras. Il failli extirper sa dague pour se défendre mais se rendit vite compte qu'il s'agissait d'Hortense.


Mais que fais-tu là? Au milieu de cette vision que nous donnons à celles et ceux qui nous ont permis d'être où nous sommes?

Il esquissa un grand sourire d'apaisement puis elle lui expliqua qu'elle venait pour l'allégeance de son frère. Alors, sans regarder et sans rien dire, le Baron de Rougemont s'emparra du porc avec l'aide de deux soldats. Ils apportèrent la beste à l'extérieur du château, l'offrir au peuple qui ne jouait pas avec la nourriture. Après s'être assuré qu'il serait passé à la flamme pour rendre la viande moins sordide.

Il alla se laver les mains puis pénétra de nouveau dans la salle à l'ambiance si lourde. Il prit les mains d'Hortense et les embrassa avant de la mener vers le franc-comte même si il n'avait pas d'insigne pompeux sur la tête.


Tu peux faire l'allégeance de ton frère maintenant si tu le désires. De toute façon, à part le bruit, il ne se passe rien.
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Hortense
La Dame de Blamont sursauta en voyant le réflexe de Greenwarrior posant sa main sur sa lame. Mais elle posa son regard dans le sien et lui sourit tendrement…. Lui démontrant qu’elle comprenait sa réaction et ne pouvait lui en vouloir. Toujours au coté de son homme… la Belle Blonde restait silencieuse… observant les gens autour d’eux… s’étonnant que l’on ai laisser un homme entrer avec un cochon. Décidément… Les gardes à la porte devant être remplacer par de plus vigilant. Elle ne fut donc pas surprise de voir son fiancé… prendre les devants et nettoyer la place. Comment en tant que noble pouvions-nous nous comporter de la sorte. Certaines de ses personnes n’avaient de noble que le titre. Mais en rien n’en avait les qualités. La jeune femme en était à ses réflexions quand tout à coup… son attention fut attirée par Hanadora qui lui faisait de petits signes discrets.

Hortense heureuse d’avoir le bonjour de son amie … lui fait un petit signe de la main à son tour… lui souriant tout grand. Par contre... Hana semblait non seulement la saluer... mais lui faire des gestes discrets vers sa tête... Hortense, toujours souriante... porta sa main en forme de verre à la bouche et lui fait un signe de tête en signe d’affirmation en mimant de ses lèvres… oui oui.. à la première occasion… nous allons boire une chope loin de ce foutu foutoire.

Mais Hana ne semblait pas encore satisfaite… faisant la grimace… mimant de ses mains un cercle... tentant de ne pas être vue les posant sur sa tête.. Hortense de son coté… faisait de même mais trouvait de plus en plus bizarre son amie… décidant même de refuser le verre qu’un valet lui proposait de peur que l’alcool en soit la cause. Donc, pendant quelques minutes.. Hortense mima toujours avec soin les gestes de son amie. Main sur la tête… signe de négation du doigt.. geste de frustration.. quand tout à coup..

Merdouille…

Elle posa ses deux mains sur sa tête et regarda autour d’elle. Tous les nobles avaient leur couronne. Mais oui! La couronne. La Belle Blonde détestait porter cet élément de noblesse lorsqu’elle était en taverne... à servir des chopes ou encore à rigoler avec des amis autour d’un repas. Mais ici... elle se devait de la porter. Elle prit donc sa pochette de soie et y enfouie sa main afin de l’en extirper et la déposer délicatement sur le pignon de son être soit... son crâne. Elle releva les yeux vers sa belle Hana et lui envoya plein de bisous soufflée pour l’en remercier.

C’est à cet instant précis que son bel amour vint lui prendre les mains et la conduire devant le Franc comte. Intimidée … n’ayant pas écouter aucun des précédent nobles… Hortense… Dame de Blamont tenta de gagner du temps en s’inclina avec élégance comme sa chere tante Delvine lui avait montrer. Tenez vous comme une jeune femme de votre rang… ne cessait elle de lui redire. Vous êtes une Riddermark.. ne l’oubliez pas!

Elle releva la tête et sourit au Franc comte en remarquant que lui non plus… n’avait pas de couronne. Elle en fut un peu étonnée… et un éclair de malice passa dans ses yeux. Qui sait… peut-être qu’elle et le Franc comte allaient débuter ce qui dans quelques années serait chose commune? Elle faillit bien l’enlever de nouveau mais s’en abtient. Elle n’avait pas envie ici de sentir la foudre de son cousin sur elle d’autant plus que son frère Debby n’était pas là… lui au moins aurait dit.. bah.. tant qu’elle est heureuse.

C’est alors qu’elle se releva et lui sourit franchement avant de baisser les yeux . Puisqu’elle ne savait pas… elle allait prêter serment avec son cœur.. et non pas récité une phrase récité par cœur

Je me présente à vous aujourd’hui afin que moi, Hortense von Riddermark, Dame de Blamont, puisse prêter allégeance au nom de mon suzerain et frère jumeau Estelbad von Riddermark, Baron d’Hérimoncourt. Il jure soutien…. fidélité… conseil... armes et hommes au service de l’Empereur…de la Franche comté et de son parlement.


Elle se tourna lentement vers Green… posa de nouveau sa main dans la sienne... la porta à ses lèvres et lui sourit en espérant qu’il la mène lui d’ici. Car… frelaté ou pas… elle avait bien besoin d’un verre.
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Gromukus
Gromukus senti la lame contre son cou. Il l'avait plus ou moins vu venir, mais un peu tard. Il ne pouvait certes pas risqué m'abimer cet antique vestige familial, que dis-je l'unique, en se protégeant avec. Dire qu'il avait failli se noyer dedans quand il était petit, prédestiné à tomber dans l'alcool. Il ne broncha pas et fixa Sirius, levant subreptissement deux doigts pour calmer les éventuelles ardeurs des siens.

Arrogant ? Qui des deux l'est ?! Ta tenue pue l'arrogance ! Jusqu'à ta bagouze et cet énorme rubis bleu !

Dit il en lorgnant la magnifique pierre d'assez près, se disant qu'elle aurait fait un joli cadeau pour sa rombière.

Et je ne te parles pas des manières de tes acolytes ! Accuser une innocente sous pretexte qu'elle est gueuse !
Revoilà la célèbre justice Francomptoise en action ! C'est une manie ! Machine n'a pas lancé l'pilon, j'en suis sûr !


Il dégagea la lame d'un mouvement du bras, tentant de viser le plat mais entaillant tout de même sa moche chemise rouge au passage. Il s'était reculé d'un bond, avait fait un ou deux pas en arrière et un p'tit geste lui disant de patienter. Tout en réfléchissant au pourquoi du comment l'autre voulait l'occir, il se mit à essayer de boire sa choppe cul sec ( comme l'ancêtre ! ). Pour la énième fois il faillit, un jour peut-être. Décidément cette taverne était viciée, à Vésoul Sirius et Gromukus ne s'était jamais embrouillé et Grom ne pensait pas avoir changé de discours.

*BURP*. Si tu veux vraiment me faire ravaler me paroles je t'offre un combat à la loyale. Mais point *hips* ici.
Jette moi donc ton gant et trouvons un petit chemin seul à seul, si tu vois ce que j'veux dire.

Défection il a pas de gant.
Monifred
Toujours en faction devant la porte , l'adjudant n'avait qu'une envie , éclater de rire .
Les insultes commençaient à se propager , les épées sortaient de leur fourreaux .

Qu'ils s'entretuent tous, pensait elle , ça fera de la place !

Elle n'avait reçu aucun ordre de Mme la Prévôt , et sans ordre , elle ne bougerait pas le petit doigt .
Elle chercha tout de même du regard Katarina , elle eut bien du mal à la trouver parmi la foule .
Elle se faisait plutôt discrète et restait dans son coin à attendre pour prêter allégeance .

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Infirmière de la prévôté

Adjudant de Pontarlier
Soeli
Et le jeune Soeli de reculer encore un peu, voyant la scène qui se déroulait devant ses yeux, touchant à présent la table de son derrière, l'empêchant de reculer d'avantage comme elle l'aurait souhaité. Regardant le dos, la Dame qui avait osé prendre sa défense. Puis de se mettre à longer la table faisant de petits pas de côté comme un crabe. Un homme avait à son tour pris sa défense tout en l'insultant..; Décidemment, il était écrit qu'elle en prendrait pour son grade la Soeli. Alors qu'elle se croyait à peu près à l'abri, ou du moins autant qu'on puisse l'être dans ce genre de situations, espérant ainsi un instant de répit, un coude était venu s'enfoncer entre ses côtes l'obligeant à se plier et à ramener l'une de ses mains sur son flanc. Un regard vers le coude en question, regard qu'elle prolongeât vers le visage de sa propriétaire... Puis vers le jeune homme qui l'accompagnait. Non loin de là, Sirius avait sorti son épée avec laquelle il menaçait à présent l'homme ayant pris sa défense... Plus loin, Jontas semblait s'adresser au Franc Comte. Du mouvement dans son dos, Dame Hortense et le Capitaine se mouvaient en direction du trône...
Des excuses fausses parvinrent à ses oreilles, ainsi qu'une phrase murmurée qui ne faisaient que l'accentuer.


-Vous serez surement d'accord avec moi,les gueux n'ont pas à être ici,...Je suis certaine qu'Alaellyra m'appuierait en sachant de qui je parle à l'instant.

La couronne de Noblesse, était elle associée à la perte de mémoire? Involontaire ou non? Était-on obligé systématiquement d'oublier que l'on avait été Gueux avant de devenir Noble? Faut croire que oui... Qu'elle folie l'avait-elle menée jusque là? La Dame en question s'étant retournée, elle ne prit pas la peine de lui répondre, ravalant une fois encore l'affront qu'on venait de lui faire. Après tout, maintes fois elle avait été mise en garde concernant cette allergie mentale au statut de Gueux qui n'apparaissait, bizarrement, chez les Nobles que lorsqu'ils étaient en petit comité. Pour preuve, suffisait de voir leur comportement tout autre lorsqu'ils se trouvaient en taverne... Après tout, Gueux n'était une insulte que dans les lèvres de ceux là.

Longeant la table, les côtes toujours endolories par le choc, elle se dirigeait maintenant vers Monifred à reculons. C'était donc cela faire partie de la Noblesse? Le moment était pour le moins mal choisi pour venir incruster sa gueuse personne! Elle en avait oublié les raisons de sa venue... Comment avait-elle espéré passer inaperçue sans couronne? Et surtout sans sa Dame... Fichtre ce qu'elle lui manquait celle-là! S'étant éloignée du feu de l'action, Soeli observait à présent de loin la scène qui se déroulait sous ses yeux, jugeant toute fois, que si elle manquait de manières, celles des Nobles étaient pour le moins inexistantes, pour certains, ou terriblement bien cachées sous le poids de leurs accoutrements et autres parures... Ce qui ne manquait pas de la fasciner... Ainsi, venait-elle d'apprendre, que outre la distinction Noble-Gueux, il y en avait une autre: Gueux-gueux.
Monifred
À l'intérieur de la salle , le spectacle continuait , mais très peu de noble prêtaient allégeance comme cela aurait du être .
Il manquait encore quelques trouble fête pour continuer à semer la discorde , mais il ne devrait pas tarder à venir .
Ils n'allaient surement pas manquer ce beau spectacle pour attiser le feu !

Une femme s'étant fait un peu trop bousculer , reculer de plus en plus , Monifred la vit se rapprocher d'elle dangereusement .Il lui fallait intervenir avant que celle ci ne lui marche sur les pieds sans même la voir .


Ho la , gente dame !
Doucement , je suis juste derrière vous !


Elle lui posa une main sur l'épaule en douceur pour éviter de se recevoir un coup malencontreux .
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Infirmière de la prévôté

Adjudant de Pontarlier
Artifice
Aux côtés de Monifred, Artifice regarda les différentes scènes dans la pièce. Décidément ces pensées étaient bien vrai mais au lieu de penser, il commença tout doucement à trépigner sur place, hésitant entre le désir de partir et l'envie de faire son devoir malgré son jour de repos.

Il glissa délicatement à l'adjudant.


Protégez le peuple franc-comtois est notre devoir, prenez ça comme un ordre de ma part.

Alliant la parole au geste, il sorti de son dos son bâton chétif, celui avec qui il avait appris à se battre quand il fut un simple paysan pontissalien. Plus long qu'une épée, plus rapide à manier, dont la seule faiblesse était sa matière fragile qu'une épée pouvait casser s'ils se rencontraient, mais qui bien utilisé était une arme redoutable. Il avait appris à le manier des deux mains, il pouvait donc aisément l'utiliser du bras droit, laissant l'autre prête à dégainer son épée.

Il s'avança devant Soeli mettant la pointe de son bâton au sol, prêt à intervenir. Il se trouva en plein milieu de la scène, chose qu'il n'avait pas prévu mais il ne pouvait plus reculer. De toute façon, il n'avait aucune envie de retrousser chemin, lui qui venait juste de prêter allégeance au peuple franc comtois, il mettait en pratique. Puis il s'adressa à son homologue Vicomte, celui dont la lignée n'était pas des plus aimés de sa personne.


Vicomte de Saulx, remettez votre arme dans son fourneau, vous n'êtes pas sur vos terres pour faire la loi. Vous n'êtes pas sur un champ de bataille ou dans une lice, ravalez votre désir de sang et de pouvoir nobliau. D'ailleurs, vous êtes ici pour porter allégeance ou vous montrez en spectacle encore une fois?

Il avait osé utiliser son titre pour défendre une roturière, chose qui ne le dérangeait point, ce sera bientôt son quotidien.
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"Décembre noir, janvier blanc, espoir?"
Arcas
Arcas s'approcher de Dame Monifred, qui attendait devant la porte, il la salua.

Bonjour Dame, comment allez vous ?

Arcas voulait voir comment se dérouler une cérémonie d'allégeance. Pour sa première vision de la noblesse, il ne fût en rien déçu. Arcas n'entra pas dans la salle mais resta à sa place devant la porte, un gueux ne pouvait entrer dans cette salle à son sens

Les nobles sont censés représenter des personnes exemplaires non?
J'ai pu lire à l'hérauderie les contrats qu'ils se devaient de respecter. Vous savez une bonne partie de ces personnes se devraient voir passer devant le tribunal héraldique provincial et perdre quelques rangs voir totalement pour les moins titré de leur basse noblesse. Ils font tout comme bon leur semble sans se soucier des règles.


Après ces quelques mots, Arcas regardait Artifice qui essayait de mettre de l'ordre et parlant toujours à Monifred.

Une personne noble qui l'est rare de voir ici aujourd'hui. Il porte son titre avec dignité et respect de tous, les nobles dans cette pièce devraient prendre exemple sur le maréchal.
Leconquerant
Le franc comte qui commençait en avoir plus qu'assez de ses enfantillages, se leva et fit un pas devant Jontas et le poussa violamment.

Vous n'aimez peut etre pas les palfreniers qui vous maltraitent, raison de classe sociale, et vous en revanchez vous pouvez les insulter. Je vais donc suivre votre école, otez vous de mon chemin et faites place au FRANC COMTE !

Ceci dans un des plus grand sourires, ce lui fit un bien fou...

Puis il prit le porc et le rendit à Imladris avec la même délicatesse

Je vous remercie de votre offrande mais je n'en ai nulle besoin.

Malencontreusement, celui ci attérit à la face de l'ancien petit juge !

J'en suis navré, mais vous ne m'en voudrez pas, je n'ai une plus grande adresse que ces personnes.

Puis s'approcha de Fccasper

Sachez qu'eu égard à vos magouilles, à votre hypocrisie ainsi qu'à celle d'Imladris, je ne peux reconnaitre en l'état vos allégeances qui manquent de véracité et de forme. Je ne suis qu'à un doigt de mettre tout en oeuvre pour ôtez vos viefs et vous rendre à l'état de paysans... Mais ceci pourrait arriver plus tôt que prévu

Puis il s'approcha de Artifice et remercia ce dernier pour son allégeance qui semblait sincère

Voici un véritable noble, prennez en de la graine

Avant de pointer du doigt les 3 troubles fêtes

Je vais vous dire ce que vous êtes, bande de flibustiers, gibiers de potence, sapajou, marchands de tapis, paranoiaque, moule a gaufres, cannibale, ornithorynque, boit-sans-soif, bachi-bouzouk, anthropophage, cercopithèque, schizogrènes, jocrisse, pirate, ectoplasme, coloquinte, rapace, trompe-la-mort, ostrogoth, vandale !
Leconquerant
Puis voyant la scène en un recoin d'une possible bataille

Sortez bande de vandales, vous n'êtes pas sur vos terres sirius et compagnie... Je vous avais oublié dans ma tirade, est-ce pour cela que vous vous montriez jaloux ?

Les personnes qui refuseront de sortir seront pendus, les femmes et les enfants d'abord, les traitres ensuites... Car messieurs vous n'êtes pas en vos terres ici, alors "la loi c'est moi" vous oubliez ça de suite.
Jontas
Le Comte applaudit à la tirade exemplaire du Franc Comte, souriant comme à son habitude en réponse aux insultes dont il avait été la cible.

Qui est paranoïaque, on se le demande. Vous oubliez néanmoins une chose, votre Grandeur, vous n'êtes en rien supérieur à moi. Je suis Comte, ne l'oubliez pas, au même titre que vous, au même titre que mon frère, le Comte de Saint-Amour. Si vous pouvez vous permettre de balancer un porc à la tête du Baron de Voiteur, vous n'avez aucunement le droit de me bousculer comme vous l'avez fait. Etre Franc Comte ne permet pas tout, ne l'oubliez pas. Et il permet encore moins de "ramener à l'état de paysan" un Comte. Car vous n'avez aucunement ce pouvoir. Attention à ne pas vous brûler à force de jouer avec le feu.

Avez-vous une seule preuve sur la diffamation par laquelle vous attaquez mon frère ?

Vous êtes incapable d'assurer un quelconque ordre dans cette salle, laissant le premier péquin venu entrer ici pour y semer la zizanie et vous voulez donner des ordres à la noblesse maintenant ?

Maintenant, si vous le voulez bien, retournez à votre place qu'on en finisse avec cette affaire au plus vite, j'ai à me faire étriper par vos ordres.

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