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[RP] Cérémonie d'allegeance en Franche-Comté

Leconquerant
Le lendemain matin la salle fut ouverte de nouveau et il décida de faire cette fois-ci de cette cérémonie des plus sobres, la pièce était absolument vide pas de sièges, pas de trône, pas de tables et surtout pas de buffets.

Il entra donc en cette salle, des gardes postés à chaque entrée et sorti chargés d'intercepter le moindre trouble fête.

Il se posta debout par conséquent au milieu de cette salle qui paraissait encore plus grande de part ce vide, bu une rasade de liqueurs polignoise qu'il avait sous le coude, espérant que ceci permettrait une cérémonie dans le plus grand calme.
Dwiral
la neige s'etait accumulée quelque peu dehors. froid de canard sur Dole.
le temps etait venu pour les allégeances. Sortant la tête du franc comptoir, Dwi, fringuant, observa le bal des gardes devant les portres et fenetres.
une drole de scene. Comme si un Franc comte voulait eviter son assassinat.
D'un sens, ce ne serait pas le premier...

Le Vassal de Debenja le tout puissant salua alors ses compagnons de beuveries et entra dans la salle reserves aux annoblissement.
et la...



Rien...
pas de chaises, pas de tables, pas de buffet???!!
S'interloqua le seigneur de chenevrey. il s'appeocha d'un garde qui s'occupait, non pas a proteger le franc comte, il en avait rien a carrer, mais plutot a se currer le nez.

Ola compagnons, c'est quoi ce bordel?!

Le pontissalien n'eut comme réponse, entre deux decrochages de morves, qu'un...

"ordres du franc comte".

tiens donc? dans ce cas.....

contre un mur s'affaissa le long d'un mur et posa tranquillement ses fesses par terre.
pas de buffet, pas de chaises ni de banc, ou va t'on?!
heureusement, il lui restait le sol.
non loin, un garde amusé, s'approcha du seigneur pour savoir ce qu'il mijotait.


J'attend une chaise, un buffet, des tables et une couronne pour l'homme que je dois saluer. Je ne saluerai pas le bouseux du coin. Mon suzerain vaut beaucoup mieux que cela.


lui fit il comprendre.
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Dwiral de Sainte Binouse, Dict le sanguinaire.
Seigneur de Chenevrey
Vassal de Debenja de Marnay.


pour l'amour d'une bouteille.
Monifred
La nuit avait été très froide , les yeux tirés , des cernes à n'en plus finir , Monifred revenait de sa garde de nuit .Il lui fallait maintenant se rendre à la cérémonie des allégeances pour reprendre sa place .
Le comte vint lui même ouvrir la salle tôt le matin . Des hommes l'avaient accompagnés pour vider tout le contenu .
Table , chaises , bancs , victuailles , ils s'effectuaient à tout enlever avant l'arrivée des nobles .

Monifred reprit aussitôt sa place à l'entrée de la porte un sourire intérieur l'a démangeait .
Quelle allait être la réaction des nobles ?

Le premier fit son apparition , après quelques commentaires que Monifred n'entendit pas , il alla s'asseoir par terre .
Cela promettait encore bien du remue ménage .

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Infirmière de la prévôté

Adjudant de Pontarlier
Greenwarrior
Et bah prête allégeance au drapeau et au peuple souverain.

Green entra une nouvelle fois dans la pièce... vide. Il s'approcha dangereusement du franc-comte et lui ficha sa couronne sur la tête.

T'as pas le choix bormel, alors tu la met et tu la gardes.

Puis, poussant leconquerant vers le drapeau de FC, il sortit son arme et ficha la pointe au sol comme une croix. Puis comme une prière...

Moi, Greenwarrior Adams de Mélicour, Baron de Rougemont, chevalier de l'ordre du Dahut et frère de la plus merveilleuse comtesse de FC, capitaine de l'armée comtoise, preste allégeance à l'empereur, à ceux qui ont étés elus par le peuple souverain sans qui nous ne serions rien.

Je jure fidélité à la Franche-Comté.
Je jure de l'aider avec tous les moyens qui serons mis à ma disposition.
Je jure fidélité à l'armée comtoise et à tous ses valeureux soldats qui la compose.
Je jure de défendre ce peuple que j'aime tant et qui nous regarde d'en bas. Puisse t-il un jour reprendre son droit d'être entendu.

Sur ma vie, mon honneur et ma foi Aristotélicienne, je jure de le défendre toujours contre ses adversaires. De le représenter comme je pourrai et de lui apporter aide, conseil et service armé.

Je jure sur ma vie, mon honneur et ma foi Aristotélicienne que vivant, jamais je ne laisserai tomber la bannière comtoise.


Dès lors, il se releva et partit rejoindre les plus démunis pour leur distribuer du pain.
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Sirius7
Trop, c'en était décidément trop pour lui. Jeté comme le premier malpropre venu lors de la cérémonie qui ressemblait plutôt à un spectacle, avec Leconquerant comme chef de file et dans le rôle de bouffon du Roy, Sirius n'avait même pas eu le temps de répondre au Grom', ni d'envoyer paître comme il se devait ce benêt d'Artifice, ni même de converser avec la rouquine comme promis. Ce Franc-Comte, qui n'en portait que le nom, à défaut de la couronne, avait osé agir contre les interêts de ses vassaux et se devait maintenant d'assumer ses actes de nouveau face à eux. Le Margny avait d'abord décidé d'envoyer une missive, comme beaucoup faisaient, afin de lui expliquer son mécontentement quant à la situation, et éventuellement lui prêter allégeance et lui donner le conseil de ne pas reporter sa cérémonie une troisième fois.

Mais il ne voulait certainement pas passer à côté de ce grand moment dans l'histoire de la Franche-Comté. A défaut d'être un véritable Franc-Comte, celui-ci resterait dans l'histoire de par sa cocasserie. Ainsi, le Vicomte s'était vêtu d'habits plus simples, car de toute évidence il était inutile de se distinguer dans une salle où la plus grande noblesse était confondue avec la plus simple gueusaille. Cette fois c'était une dizaine d'hommes armés qui l'avaient accompagné : Le Comté n'était pas capable d'assumer la sécurité des plus importants des franc-comtois, il n'osait imaginer ce qu'il en serait des autres. Sirius apporterait donc son soutien armé à sa façon, et celui-ci ne passerait pas inaperçu.

Arrivé devant le castel, il se dirigea prestement vers les marches, mais deux personnes assises là retinrent son attention. Ne s'abaissant pas habituellement à adresser la parole aux pauvres gens affalés sur des marches, il avait bien entendu reconnu de récentes connaissances. La rouquine, dans une tenue totalement différente de la veille et non moins aguichante, maniait sa dague avec dextérité sur la surface d'une pomme tandis que Gromukus semblait cuver comme pouvait en témoigner son comportement instable. Entre deux éructations de la part de l'ivrogne, Sirius réussit à adresser la parole à Ivori, après avoir fait stopper sa garde personnelle d'un geste de la main.


Une pomme... Moins bon qu'une cuisse de poulet, n'est-ce pas ? Cela m'étonne que vous ne reveniez pas vous resservir à l'intérieur.

Interrogatif, il porta son regard en direction des grandes portes.
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Imladris
Dole - Bureau du Droit - Secrétariat :

Imladris poursuivit l'analyse des textes de droit. La réforme du codex était un travail de longue haleine et cela faisait déjà longtemps qu'il y travaillait. Un page vint lui annoncer la réouverture de la salle pour les allégeances.

Monsieur le Baron, le Franc Comte a réouvert la salle pour les allégeances dont il a retiré tous les meubles. Le Héraut n'est même pas présent et il y a des soldats en nombre. Comptez-vous y aller ?


Le secrétaire du bureau du Droit se leva et fit des allers et retours. Allait-il y retourner ou pas ? Il se rassit et écrivit une lettre qu'il remit au page et dict :

Va lire cela en présence du Franc Comte

Le jeune page partit à vive allure. Il croisa le vicomte Sirius et des gardes. Il arriva dans la salle où il vit un seigneur assit et un autre à genoux. Il se présenta au Franc Comte et lut la missive du Baron de Voiteur

Citation:

Votre Grandeur,
Ce sera avec regret queje ne serais présent à cette seconde farce. Ayant prester allégeance devant vous et devant le héraut, elle n'a plus lieu d'être. Sachez que seul le héraut peut refuser une allégeance ou non. De plus, on me rapporte que vous avez recommencé les allégeances en l'absence du héraut de Franche-Comté ce qui les rend d'office caduque.
Pour ma part, je vous laisse vous rendre ridicule et je poursuis mon travail.
Je vous prie, Votre Grandeur, de ne pas accepter mes sentiments les meilleurs.

Imladris Van Ansel
Baron de Voiteur
Seigneur d'Archelange


Le page se mit de coté au cas où on lui ordonnerait d'aller chercher son maître.

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Ivori
La veille au soir, son ami Gromukus n'avait pas tardé à la rejoindre dans une taverne de la ville, après s'être allègrement fait expulser du Château par le Franc Comte lui-même. Préférant son élixir de hussard à la traditionnelle chopine de bière, Ivori avait savouré chaque gorgée, pendant que son ami buvait des litres et des litres du breuvage typique.

Après une nuit paisible à l'auberge, la belle avait entendu un jeune paysan crier dans la ruelle :
"La cérémonie d'allégeance va reprendre !!" Elle jeta un œil à la robe qu'elle avait revêtue la veille et soupira. Que diable ! Ils ne valaient pas la peine qu'elle se pare de ses plus beaux atours d'Espagne. Enfilant une simple chemise surmontée d'un bustier, elle serra ses braies noires et sa jupe bleue fendue sur le côté, à l'aide d'une ceinture de cuir, chaussa ses bottes et mit le cap sur le château.

En longeant ses murs, Ivori s'aperçut qu'un bon nombre de pierres avaient bruni. Un sourire aux lèvres, elle laissa glisser sa main contre la pierre et, tout en continuant de marcher d'un pas leste, porta ses doigts à ses narines pour les humer. Du souffre... La belle rousse laissa échapper un rire qui s'élevait dans l'air glacial de l'hiver.
"Sacrée Régi...", pensa-t-elle à voix haute, alors qu'elle arriva aux pieds des grandes marches qui menaient au Château.

C'est alors qu'elle vit le Grom, affalé en haut de celles-ci, visiblement encore imbibé de la veille. Préférant le laisser décuver en paix, elle s'assit calmement à côté de lui et sortit d'sa sacoche une pomme qu'elle commença à peler avec sa dague. Bah oui ! Le jeune paysan avait laissé entendre que, cette fois-ci, pas d'buffet ! Non, non, non ! Le lancer d'os de poulet n'avait de toute évidence pas fait l'unanimité parmi les convives et ne deviendrait donc pas un loisir propre au Comté.

Les pelures de pommes tombaient en guirlandes juteuses sur la neige, lorsqu'Ivori vit arriver le Vicomte, vêtu d'habits plus sobres que la veille. Il était fort bien entouré par sa garde et s'approcha d'elle, faisant signe à ses toutous de ne pas broncher.


"Une pomme... Moins bon qu'une cuisse de poulet, n'est-ce pas ? Cela m'étonne que vous ne reveniez pas vous resservir à l'intérieur."

La belle leva ses grands yeux bleus vers lui et haussa un sourcil, amusée.
"Ma foi, moins dangereux aussi... À moins que vous ne souhaitiez que je vous fasse cadeau de son trognon ? Vous trouverez sûrement quelqu'un à qui le jeter, je présume."
Ivori eut alors un sourire radieux, découvrant des dents étonnamment blanches. "Ravie de vous revoir, mon cher Vicomte, mais la cérémonie aura lieu sans un quelconque buffet, il semblerait..."

La belle rangea alors sa dague dans l'étui prévu à cet effet le long de sa cuisse et croqua à pleines dents dans le fruit maintenant pelé.
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"Ô quel supplice l'émergent délice de vous envoyer aux cieux..."

Fccasper
Le Comte de St Amour arriva à son tour dans la grand salle, un instant troublé par le vide, il se dit que cela n'importait que peu puisqu'il ne venait pas pour prêter allégeance, mais obtenir quelques excuses.

Il se dirigea très noblement vers le Franc-Comte qui attendait que les nobles Franc-Comtois viennent à lui, même si pour l'instant, quoi qu'il en dise, seuls 3 avaient fait leur devoir envers la Franche-Comté.

Arrivant donc devant le Franc-Comte, il s'adressa à lui très calmement.


Messire, vos propos d'hier ayant été insultants envers ma personne, je vous demanderais des excuses. Vous avez parlé de "magouilles" sans avoir la moindre preuve de quoi que ce soit, et cela s'appelle de la diffamation. En effet, vous êtes peut être le Franc-Comte, cela ne vous empêche pas de respecter le Comte que je suis. Je ne vous ai point insulté, pour ma part, et je suis peut être celui qui a été le plus correct avec vous !

Concernant mon allégeance envers la Franche-Comté et le Saint Empire, elle est parfaitement conforme aux exigences de l'hérauderie. D'autres avant moi ont usé de cette formule, parfaitement validée par nos hérauts.
Ce que je vous glisse à l'oreille est entre nous. Il s'agit d'une information que je vous communique afin que vous sachiez que aujourd'hui, les politiciens ont l'œil sur les militaires qui sont au pouvoir. Il me semble que c'est de bonne guerre, surtout lorsque l'on voit le début plus que discutable de votre mandat, particulièrement en matière de communication et de gestions des serrures de ce château.


Cela dit, le Comte sourit calmement au Franc-Comte, le salua , se reculant un peu, attendant les excuses demandées.

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Serrallonga
Serrallonga se rendait régulièrement à l'Université. C'était nouveau pour lui mais rester à ne rien faire pendant sa convalescence n'était pas une option possible.

C'est donc de bonne heure qu'il arpentait les ruelles sur le chemin de la connaissance en quête d'un commerçant pour lui proposer quelques échanges intéressants. Le matin, ce genre de personnage était toujours plus disponible pour discuter calmement. Le soir, la fatigue ne les mettait pas en bonne condition.

Ses pas le guidèrent vers la place située devant l'édifice accueillant les Hautes Instances de la région. Se rapprochant, il remarqua un groupe d'hommes en arme et décida immédiatement que ce n'était certainement pas le moment d'aller chercher querelle auprès d'un nobliau. Il était sur le point de se remettre pour de bon, pas la peine d'en remettre une couche plus sérieuse que les bagarres en taverne. Il verrait cela pour plus tard.

Mais au moment où il tourna les talons pour faire un détour, une voix le stoppa net.


- "Ma foi, moins dangereux aussi... À moins que vous ne souhaitiez que je vous fasse cadeau de son trognon ? Vous trouverez sûrement quelqu'un à qui le jeter, je présume."

Cet accent léger, cette intonation, ce timbre...


- "Ravie de vous revoir, mon cher Vicomte, mais la cérémonie aura lieu sans un quelconque buffet, il semblerait..."

Plus de doute, c'était elle. Que pouvait-elle bien faire à discutailler avec ce noblaillon ? Ni une, ni deux, Serra fit volte-face de nouveau et continua son chemin d'origine.

- "Hé bien.. hé bien... En voilà une sacrée troupe. Vous établissez un campement sur ces marches où sont-elles encore praticables par nous autres ?"
, lança Serra à un des hommes du Vicomte.
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Sirius7
Pas de buffet ? Il voudrait bien voir cela. Ce ne serait que l'énième choix de mauvais goût de la part de Leconquerant après tout ; et encore une preuve du manque de considération envers la noblesse franc-comtoise. Amusé par la réponse de la rouquine, le Vicomte la regarda, sans sourciller, ranger sa dague le long de sa cuisse puis croquer à pleines dents dans sa pomme, non sans lui adresser de grands sourires. Il secoua la tête, visiblement embêté par les derniers propos d'Ivori.

Plaisir partagé. A vos propos, je puis comprendre que vous préfériez rester sur ces marches, donc.

Jetant un regard en direction de Gromukus, affalé sur les marches qui seyaient tout de même relativement bien à quelqu'un de sa condition, il se retint de ne pas laisser éclater un rire goguenard à son attention. Néanmoins, l'expression de son visage en disait long tout de même.

Il le désigna du menton.

Et puis... Vous ne pouvez pas vous permettre de venir avec... cela. Il est dans un sale état.

Le moment aurait été idéal pour pourfendre le maraud qui avait osé le provoquer la veille, mais la raison l'emporta : la bienséance imposait de ne saigner quiconque juste sous les yeux d'une dame. Avalant sa salive, et par la même occasion ses désirs de vengeance, il s'apprêtait à prendre congé temporairement de la rouquine pour aller accomplir ses devoirs de vassal, lorsqu'un nouvel arrivant interpella l'un de ses hommes. Le Vicomte soupira, gratifia la belle d'un sourire qui se voulait d'excuse, et se dirigea vers l'intervenant, l'air passablement agacé à cause de sa remarque.

Et bien non, elles ne sont pas practicables. Pour information, seule la noblesse est autorisée à venir icelieu, afin de... Malgré que les mots qu'il allait employer ne lui plaisaient guère à prononcer, il continua. Afin de venir prêter allégeance au Franc-Comte. Et à ce que je sais et vois...

Il toisa l'homme du regard, comme pour juger de sa tenue et de sa prestance.

Vous n'êtes point noble. Je vous prierai donc de vous en retourner dans votre champ avant que ma garde ne se charge de vous faire déguerpir au plus vite.
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Gromukus
Gromukus, dans un état second, émergea peu à peu. Mais que faisait il donc là ? Bonne question. Très bonne question. Soudain les évènements de la veille lui revinrent par bribes plus ou moins claires. Une expulsion de la salle, le tout dernier à vrai dire car il était plutôt du genre collant, surtout un peu éméché. S'en était suivi une petite mise en bouche avec Ivy en taverne, puis quand elle s'était retourné en ses "appartements" il avait claudiqué jusqu'à la pire taverne de Dole, la meilleure plutôt, "A la Tête Tranchée" où de suspects breuvages étaient servis dans de véritables crânes humains. Selon ce vieux brigand de tavernier, paraitrait même que toutes ces chopes avaient été de véritables nobliaux, jadis. Là il y avait retrouvé trois nabots de sa connaissance, la boulasserie avait été sans nom. La Guilde des Nains savait recevoir, c'était indéniable. Par contre que faisait il sur ces marches, cette question resterait certainement à jamais sans réponse. Une course de brouette qui avait fini en queue de poisson ? Une attaque du chateau qui avait tournée court ? Décidément c'était le trou noir... Autour de lui ça s'agitait, ca parlait pour ne rien dire et bien trop fort à son goût.

Mais vous dormez donc jamais ?! Pesta t'il. On n'est pas à la foire du Comté, nom d'une bourse molle !

Déjà il avait été plus ou moins réveillé par des gardes vidant la salle, on ne pouvait guère être tranquillou icelieu ! Il se leva aussi vite qu'il pût, bien trop vite donc et faillit retomber aussi sec abassourdi par cet effort surhumain. Il s'étira de tout son long, poussa un cri primal qui ressemblait fort à un baillement, peu à peu sa vision s'éclairsissait. Il reconnut quelques personnes à savoir Ivori, ce pédant Sirius, ce couard, entouré comme s'il partait en guerre. Et même ce bon vieux Serra à qui l'autre faisait savoir que le lieu était réservé aux nobliaux. Comme si c'était intéressant d'assister à la mascarade privée de son buffet ! Nan vraiment, certains doutent de rien ! Ils s'adressa à ses deux comparses.

Venez mes bons seigneurs, laissons ces gueux batifoler entre eux. Je connois une p'tite salle des fêtes digne de ce nom, m'en direz des nouvelles.

Il se mît en chemin tout doucement, laissant aux autres le soin de la reflexion. Son mal de tête était magistral et seul un petit déjeuner digne de ce nom, à savoir de la Bière à foison pouvait à présent quelquechose pour lui.
Ivori
Alors que le jus du fruit coulait de chaque commissure de ses lèvres, Ivori dévisageait le Vicomte qui semblait ma foi fort ennuyé par la nouvelle qu'elle venait de lui communiquer. Ne pas pouvoir se délecter des mets raffinés du Comté, quelle horreur ! Juste Ciel !
Jetant le trognon de sa pomme par dessus son épaule, elle jeta un œil sur Grom, qui commençait peu à peu à reprendre conscience de son entourage, lorsque Sirius lui fit remarquer qu'elle n'aurait en aucun cas pu pénétrer dans la salle d'apparat, en sa compagnie.

C'est alors qu'elle le vit arriver. Elle reconnaissait sa démarche entre mille, son immense couvre-chef, son visage fin et son regard affûté. Ivori esquissa un sourire empreint d'affection et se leva pour le rejoindre, mais la garde du Vicomte faisait barrage.


"Vous établissez un campement sur ces marches où sont-elles encore praticables par nous autres ?"

Sirius ne sembla pas apprécier la remarque plutôt sarcastique de Serrallonga, et le gratifia d'une réponse de son crû, tout en dédain et condescendance : "Vous n'êtes point noble. Je vous prierai donc de vous en retourner dans votre champ avant que ma garde ne se charge de vous faire déguerpir au plus vite."

Une menace bien vaine, considérant les personnes ici présentes. La belle rousse sentit le sang bouillonner dans ses veines, mais resta plus impassible que jamais. Fendant la garde de son bras menu, Ivori s'approcha de Serra et lui glissa quelques mots à l'oreille, posant une main attentionnée sur son bras : "Laisse donc, ça n'en vaut pas la peine. Tu viens à peine d'être rétabli..."

De son côté, Grom, qui avait peiné pour se mettre debout mais avait néanmoins réussi avec brio - et distinction, si si - cette rude entreprise, descendit les marcher sans tomber et s'adressa d'une voix encore enrouée par la bière à ses deux compagnons.
"Venez mes bons seigneurs, laissons ces gueux batifoler entre eux."

Alors que son ami s'éloignait en claudiquant, la rousse tourna la tête vers Sirius, sachant pertinemment que c'était sans nul doute la dernière fois qu'elle verrait son visage. Son regard perçant et ténébreux ne la quittait pas des yeux. Aussi, Ivori lui adressa un sourire à la fois doux et froid.

"Mon cher Vicomte, nous allons vous laisser aller prêter allégeance au Franc Comte. Comme vous l'avez si bien déclaré, nous ne sommes point nobles."

Elle sortit alors une pomme de sa sacoche de cuir et la lança à Sirius.

"Tenez ! L'absence de buffet semble tant vous chiffonner..." Puis, prenant un air empreint de fierté et de détermination, "Nous autres ne restons pas les bras croisés à proférer vaines lamentations et griefs futiles. Ce qui ne nous sied guère, nous faisons en sorte de le changer... Cessez donc de vous écouter parler, et agissez. Je vous laisse réfléchir à cela. Ce fut malgré tout un plaisir. À un de ces jours peut-être, mon cher Sirius."

La belle se retourna sans plus attendre, faisant valser sa longue chevelure rousse, et saisit Serra par le bras pour l'emmener avec elle. Les trois acolytes s'en allèrent dans la joie et la bonne humeur ; l'un avec la gueule de bois, l'autre avec le sentiment de liberté retrouvée et la dernière avec l'envie dévorante de se laisser à nouveau porter par le vent.
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"Ô quel supplice l'émergent délice de vous envoyer aux cieux..."

Jontas
Le Comte de Beaufort avait été plus qu'énervé de la façon dont le Franc Comte avait mis à la porte toute la noblesse franc-comtoise. Ayant comme première envie, en cette journée, de ne point revenir, le Comte ne put retenir un hurlement d'énervement quand il apprit la nouvelle de la réouverture des allégeances, sans buffet, ni de quoi s'asseoir.

N'étant plus dans une optique d'être sympathique avec le Franc Comte, le Comte ordonna à deux gueux de venir avec lui, portant à bout de bras un lourd siège en bois.

Arrivant aux abords du lieu des allégeances, le Comte croisa le Vicomte de Saulx, accompagné d'une importante garde le suivant. Le saluant d'un petit signe de la tête, il continua son chemin jusqu'à l'entrée de la grande salle. Il fit son entrée, accompagné de ses deux gueux à qui il ordonna de poser le siège, en plein milieu de la salle.

Une fois fait, le Comte prit place sur le siège, poussant un soupire de soulagement, ses jambes le faisant souffrir d'avoir eu à parcourir toute la Franche Comté en longueur, par deux fois, par la seule volonté du Franc Comte.

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Leconquerant
Leconquerant observa les différentes scènes d'un air amusé, mais ne fit aucune remarque, aucun geste... Ah si ! il se gratte le menton, étend ses bras histoire de détendre ses muscles, la cérémonie durée déjà depuis plusieurs jours...
Yde
Arrivée depuis un certain temps , tapie dans un petit coin discret, la jeune femme ne savait que penser.
Peu au fait de cette ceremonie et de son protocole, elle hésitait sur les circonstances.

Elle decida d'attendre encore un peu avant de se presenter.

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