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[RP] Eglise de Bayonne

Anna295
Anna vivait cette cérémonie comme dans un brouillard. Ses amis étaient là, mais elle n'avait yeux que pour le couffin ou se trouvait son Julius...
Une main amicale sur son épaule, un sourire de compassion une présence, tout cela glissait sur elle comme si elle se trouvait seule dans l'église.


Elle marmonnait les paroles qu'il fallait au moment ou il fallait mais son esprit et son coeur étaient concentrés sur cette petite forme. Elle se leva au moment opportun pour faire une lecture. Oroch lui tendit le livre et c'est avec toute la peine du monde qu'elle accomplit la tache qui lui revenait.


L’éclipse VII: Le Paradis a écrit:
Citation:
Nous nous approchâmes si près de l’astre divin que des flammes de plusieurs lieues de long nous frôlèrent. Je me demandai si je n’allais pas partager avec les sept Archanges une bien funeste fin. Mais Michel, sur lequel j’étais toujours juché, me dit: “N’aie crainte et regarde.”. Je vis alors les flammes qui couvraient le soleil s’ouvrir, pour laisser place à un magnifique spectacle. Sous cette couche brûlante se trouvait ce dont j’avais entendu parler depuis ma plus tendre enfance, sans jamais savoir ce en quoi cela consistait : le Paradis!

Nous atterrîmes dans un lieu magique. Tout était baigné d’une douce lumière. Où que je regardais, je ne trouvais pas la moindre obscurité. A perte de vue, il n’y avait ni habitation, ni la moindre construction. Ceux qui avaient faim se servaient sur les arbres fruitiers. Ceux qui appréciaient les plaisirs de la détente s’allongeaient dans l’herbe. Des enfants jouaient innocemment, riant et courant à travers les hautes herbes


Elle retourna ensuite à sa place, les épaules voûtées sur son chagrin. Des pensées si noires tournaient dans sa tête. Il était temps pour elle d'aller voir sur les routes des royaumes si elle pouvait au moins alléger un peu le fardeau qui pesait sur ses épaules si frêles. Oui il était temps de faire quelque chose.

Se redressant elle avait pris une décision. Elle allait se remettre sur pied physiquement puis aller chercher ailleurs un peu d'apaisement. Elle écouta donc le reste de la cérémonie un peu plus sereinement.
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Semper fidelis...
Oroch

Merci dame Anna , une lecture émouvante qui nous rappel que notre enfant pur qui mérite ce paradis . nos prière comptent pour lui car Dieu est dans sa clémence ne châtiera pas une âme pure homme aimer de tous.


"Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre fils dans ce lieu où reposent déjà tant de défunts de nos familles. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. car nous espérons le revoir quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Julius, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu."

prenant une chope, il versa de l'eau sur son couffin pour le lavé comme un baptême.

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

[i]
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Anna295
La jeune femme écouta tristement Oroch terminer sa messe. Son esprit si décidé pour son avenir était en conflit avec ce que lui disait son coeur. Comment laisser derrière elle ce fils qu'elle a sentit grandir en elle mais qui n'a vécut qu'un instant? et par sa faute en plus, son inconscience et sa façon de vouloir faire trop vite....

Elle s'approcha donc du couffin lorsqu'elle fut sure et certaine qu'Oroch avait achevé. Elle le saisit, la mort dans l'âme. Elle ne serait plus jamais la même. Le portant dans ses bras elle tenta de ne pas regarder le petit visage qui semblait si serein. Si elle le faisait, nul doute qu'elle finirait par verser des larmes de chagrin qu'elle ne pouvait pas montrer aux autres... Non pas par fierté, mais parce qu'elle ne voulait pas de la compassion des autres. Elle était de toute façon seule avec son chagrin.


Ell sortit donc de l'église sous les regards, portant le fardeau qui peserait toujours sur son coeur.Se dirigeant vers le petit cimetiere elle s'occupa donc seule de le deposer dans le trou qui avait déjà été creusé. La fosse etait si petite! Que le Très Haut lui pardonne mais lorsqu'elle posa l'enfant au fond elle versa les larmes qu'elle retenait jusque là.

Elle pria pour son enfant. Qu'il rejoigne le paradis, lui qui n'avait pas vécut, qui n'avait rien fait de mal, qui resterait à jamais avec une âme sans tache. Elle s'agenouilla pres de la tombe en attendant que la personne qui avait creusé referme la tombe sur l'enfant qu'elle aurait cherit jusqu'à la fin de ses jours.

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Semper fidelis...
Atirenna
L'office semblait terminé, le silence était la chose la plus pesante qui puisse s'instaurer en cet édifice, la tension était telle que personne n'osait s'approcher, Anna saisit le bébé, le regard vide et perdu, mais ses pas déterminés, emportant le petit corps à sa dernière demeure...

Ati suivait le pas avec Lilou et les autres personnes qui avaient assisté à la messe, les mots étaient inutiles et rien ne remplacerait ce silence qui voulait par lui seul en dire long... la marche d'Anna se termina devant la dernière demeure de Julius, un simple trou qui devait être pour lui son lit ad vitam eternam...

Alors qu'elle gardait les yeux sur la petite âme sans vie, emmitouflée dans ces couvertures brodées, Anna laissa perdre un flot de sanglots qui arracha les larmes de l'assemblée... le visage d'Atirenna caché par ses mains, n'avait pu contenir sa tristesse, perdue dans ce désarroi que fut la perte des enfants qui étaient les siens, noyée dans le malheur qui avait atteint le coeur de son amie...

La détresse d'une mère est avant tout celle du très haut, on n'accepte pas la perte d'un enfant, et le temps ne fait qu'accroitre la douleur par son absence !!!

Le petit corps se recouvrait peu à peu de cette terre, Bayonne garderait le petit dans son ventre, et Anna voulait quitter le lieu qui lui avait apporté autant de peine... Ce fut un déchirement que de voir la mère devant son avenir de solitude à supporter cette douleur en l'absence de son seul fils !

Atirenna s'avança vers cette terre fraichement retournée, à peine posée pour le couvrir, murmura une petite prière en y posant une rose blanche, ainsi qu'une petite chaine au médaillon d'Aristote, qu'elle fit glisser sous l'amas de terre avant qu'il ne fut entièrement recouvert et embrassa le front de son amie...

Ses bras l'entourèrent enfin, comme une mère ou une soeur qui voulait partager sa peine et s'en retourna à sa place, sans mot dire... laissant le reste des amis s'exprimer en cette heure où les adieux étaient de mise...
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Merci de tout mon coeur à Sabwoody
Watelse
Georges Léonard Watelse tenait d'un corbeau croisé sur le chemin, une bien triste nouvelle. La mort d'un jeune enfant lui rappelait trop l'enfant qu'il ne connaissait pas, qui n'était peut être déjà plus. Il se souvint aussi de la cérémonie d'enterrement il y a trente ans, ...enfin, de cette fausse cérémonie religieuse où il avait fait passé le corps d'une mendiante pour celui de sa femme dans le cercueil. Cette femme qui avait fui avec son enfant dans le ventre. Peste. Il ne lui pardonnait pas encore.

C'était au temps où la famille Watelse rayonnait encore sur Bayonne La Belle. Et maintes gens avaient fait le chemin pour lui témoigner, à lui, Georges, premier du nom de la haute famille, sa profonde sympathie.

Il y avait parmi eux, une vieille femme. La mère Truie, l'appelait-on alors. Plus de famille: décimé par les famines répétées. Plus de dents de devant: elle ne parlait plus que par borborygmes. C'est pourtant de cet être crasseux qu'il dut son plus grand réconfort. Dans sa main, en passant, elle avait glissé un bout de branche de laurier.


Relevant son chapeau de devant ses yeux, et jaillissant doucement de l'ombre dans lequel il s'était bien gardé de ne pas sortir alors que le corps disparaissait sous la terre, il prit la main d'Anna, sans un mot, et lui glissa le même objet. Séché par le temps.


Sachant bien qu'elle ne comprendrait pas, il lui souffla dans le creux de l'oreille.


Pour Nous, le laurier est symbole de toute renaissance. Votre enfant renaitra aussi heureux qu'il l'était avec vous.

Voilà, ce que par grognements, la vieille Cathare lui avait rappelé ce jour là.

Il referma le poing d'Anna, espérant lui témoigner son soutien, mais surtout en cachant rapidement dans sa paume féminine ce qui pourrait le compromettre devant un curé ou un Aristolicien convaincu.

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Atirenna
Une bien triste journée qui venait de s'achever, Atirenna était réconfortée par le soutien que pouvaient apporter chacun en cette rude épreuve à son amie Anna, et elle esquissa un sourire au milieu de ses larmes en voyant Watelse faire de même...

La peine se lisait aussi dans son regard et dans ses gestes, et ce fut d'un regard gratifiant qu'elle le salua discrètement... elle avait eu par le passé à correspondre avec cet homme, ils avaient été tous deux courtois en leurs missives respectives, et en tout cela elle le remerciait intérieurement...

Tous étant égaux devant la douleur, devant la mort, ainsi que la disparition d'êtres chers... Ati avait les yeux rougis et le coeur meurtrit par tant de souvenirs, ceux ci revenant à sa mémoire à chaque fois qu'elle entrait en un cimetière, ou encore sur le parvis de ces édifices religieux qui abritaient tant de prières, avec ce doute de savoir, si celles ci étaient entendues !

Le temps était au départ, la Chancelière devait reprendre la route et Xavier avait promis de prendre soin de son amie en son absence, aussi elle espérait que les amis d'Anna encore sur Bayonne veilleraient à son moral, ce afin de la soutenir de leur mieux, car on sait que rien ne peut effacer telle souffrance !

Atirenna s'avança d'Anna, la prit encore dans ses bras et la serra.... dans un souffle, comme un murmure, la belle se pencha à son oreille, après avoir déposé un baiser sur sa joue...

Ma belle Anna... je connais ton épreuve pour l'avoir passé trois fois, la vie n'est que ce qu'elle veut être et nous ne sommes rien... nous sommes obligés de suivre ce qui est écrit dans le livre que le très haut à écrit, fussent ils bons ou mauvais, les écrits restent... l'avenir est en partie ce que nous souhaiterions en faire et désespérément nous tentons de nous accrocher à ce que nous pensons de bon... je serais toujours là pour toi... je dois partir ce soir... mais je reviendrais à un seul de tes appels...

La Dame, la mine atterrée, se dirigea vers son destrier, se tournant une dernière fois vers Anna... elle la vit entourée de ceux qui se voulaient proches, puis elle grimpa le coeur gros sur sa monture avant de partir à vive allure vers les chemins qui mènent à Mont de Marsan !!!!
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Merci de tout mon coeur à Sabwoody
Anna295
Anna toujours agenouillée devant la tombe de Julius qui se refermait doucement devant ses yeux ne voyait même plus les larmes qui lui brouillaient les yeux.

Elle ne remarqua pas tout de suite l'homme qui sortit de l'ombre furtivement. Ce n'est que lorsqu'elle sentit sa main saisie qu'elle leva les yeux et vit Messer Watelse. Du revers de la main les larmes furent essuyées.
Elle reconnut dans les yeux de l'homme avec qui elle avait put avoir un jour des chicanes bien innocentes , qu'il connaissait d'une certaine façon la douleur qu'elle ressentait elle même.
Elle sentit dans sa main glacée ce qu'il y avait glissé et ne comprit pas. Elle entendit ses paroles d'espoir qui peut être un jour trouveraient un écho au fond d'elle. Il referma ses doigts sur la branche de laurier. Elle répondit à ce geste par un demi sourire dans lequel elle espérait avoir mis ses remerciements pour ce soutient inattendu, cette discrétion en accord sa propre douleur...

Elle mit donc le présent dans sa besace et se promis de le mettre en sureté rapidement.

Son amie Atirenna, celle qui avait accouru dès que la nouvelle s'était répandue, celle qui serait toujours là pour porter secours même contre sa propre volonté, la pris dans ses bras pour un au revoir. Quelques paroles réconfortantes, et la voilà qui repars vers sa destinée.

Anna le vit comme un signe. Il fallait qu'elle fasse de même. Courageusement il faudrait surmonter les épreuves dans la solitude. Même si de toute part on avait tenté de la briser elle n'avait jamais que ployé. Ce dernier coup venant cette fois du destin, elle le surmonterait coûte que coûte et elle referait sa vie. Sans homme sûrement puisqu'ils ne sont pas dignes de confiance et avec très peu d'amis, puisque hommes ou femmes ils trahissent eux aussi parfois. Sa devise toujours gravée au fond de son coeur: Semper fidelis!

La jeune femme s'éloigna donc après un dernier coup d'oeil à la tombe. Celle ci resterait sûrement nue de toute inscription à part un prénom, son enfant n'étant pas autre chose finalement qu'un bâtard aux yeux de l'Église....

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Semper fidelis...
Lora1
Lora était restée assez discret, elle savait que pour le moment Anna avait besoin de se retrouver. Elle s’approcha de la tombe du petit et y déposa quelques fleurs.

Lora ne se laissa pas aller, elle devait être forte pour son amie qui avait besoin d’elle malgré ses souffrance, elle n’avait rien dit en ville seule Mu et une amie était au courant du chagrin qu’elle portait en elle.

Elle s’éloigna et alla passer son bras au tour d’Anna afin de la soutenir et lui montrait qu’elle était là si elle en avait besoin.

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Michoumichou
mimi et son mari arrivent aleglis et priee .mimi regardee leglise de son enfance et navais pas changee . elles prias avec son epoux
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Roronoa
Roro était content d'être arrivé dans la ville qui avait vu naitre la femme de sa vie.
Roro entra dans l'église main dans la main avec son épouse et ils prièrent, remerciant Dieu pour leur bonheur.

Une fois terminé Roro déposa un léger baiser sur les lèvres de sa douce et lui dit une tendre "je t'aime"
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Bubull
Bull approchait de la tombe de son son fils Julius avec son amie Lilou. Il vit la tombe saisie la mai de son amie.

Excuse moi !

Bull lui lâcha la main et lui dit:

Je pensais pas que ça m'arriverai un jour, et maintenant que ça m'arrive, j'ai le coeur brisé.

Bull laissa couler une larme avec une petite prière, puis s'en alla.
Nounours31
Nounours arriva pres de l'église, lieu qu'il ne fréquentait presque jamais.
Mais ce n'était pas l'édifice religieux qui l'interessait. Il venait pour la tombe du petit d'Anna et Bull.
Malgré les problemes que ces deux la avaient rencontré, ils avaient failli avoir un enfant. Bien que tous ces problemes l'eut attristé, Nounours avait quand même préparé a sa maniere l'arrivée du petit avec une certaine joie bien dissimulée...
Il vit Bull s'éloigner et s'arretta, le temps qu'il s'éloigne. Il voulait être seul. Une fois Bull parti, il s'approcha de la tombe et murmura dans sa barbe :

"Je t'aurais consideré comme un neveu..."

Il posa un petit lion en bois qu'il avait sculpté dans son atelier pour le petit Julius, ainsi qu'une fleur et soupira... Il resta quelques instants a se poser des questions existentielles, mais les repoussa tres vite avant de chopper une méningite, puis s'en alla...

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Lilou_corsu
Lilou arriva avec Bull devant la tombe de Julius. La période était difficile pour certains d'entre eux.
Attristée devant la tombe, Lilou se remémorait ces dernières semaines, les yeux remplis de larmes qu'elle s'efforçait de garder.
Serrant la main de Bull, ils repartirent tous les deux en silence.
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Madcat
Dimanche, c'était de nouveau Dimanche! Mad était étonnée de la rapidité du temps qui passe. On n'était que de passage sur cette terre et le voyage se faisait si vite, qu'à peine arrivé on devait déjà repartir. Mad, résolument mélancolique par cette froide journée de Janvier, gravit les marches qui menaient à la grande porte de l'église, poussa le lourd battant et pénétra dans le sanctuaire, où un seul cierge allumé éclairait faiblement l'autel. Elle se glissa sans bruit derrière un pilier et s'assit sur son banc habituel, à l'abri des regards des autres fidèles. Quoique ce matin là elle n'eût pas à craindre les regards indiscrets, Bayonne dormait sous un manteau blanc et les Bayonnais n'avaient pas quitté la chaleur de leur foyer. Mad ferma les yeux, joignit les mains et se plongea dans la prière... ou plutôt la méditation...
Un long moment passa, dans le silence feutré, parfumé à l'encens, de l'église. Mad poussa un soupir et se leva, il était temps de retourner aux affaires terrestres, la ville avait besoin de son maire. Elle sortit dans le froid glacial, où tout semblait figé, et prit le chemin de la mairie, tête baissée contre le vent qui semblait vouloir l'empêcher d'avancer.

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Watelse
Georges Léonard Watelse n'était pas de confession aristotélicienne. Ce secret bien caché, il espérait le garder au plus profond de lui-même, afin de se protéger d'attaques d'hommes d'églises à l'esprit si souvent étriqué. Ce n'était donc pas pour prier qu'il se dirigea vers l'église.

La tempête blanche l'empêchait d'y voir clair sur le trajet. C'est ainsi que le vent le projeta sur la mairesse, Dame Madcat. Grognon, il siffla, plus glacé que le vent d'hiver:

Dame ouvrez donc vos paupières quand vous gambadez dans un temps semblables! Vous avez failli faire mourir le plus ancien habitant de votre chère ville...

Il distingua alors les traces de pas dans la neige que la mairesse venait de tracer pas à pas: elle venait de l'église.


Peut-être avons-nous pensé à la même chose... Je m'en venais à l'église pour m'assurer que l'édifice serait l'endroit le plus sûr et le plus solide pour accueillir les Bayonnais en cas d'attaque de brigands. Une place forte pour les protéger. Pour nous protéger tous...Et du clocher, nous pouvons voir fort loin leur arrivée... Peut-être serait-il judicieux de regrouper des vivres dans l'église et de préparer la population à rejoindre cette place sûre... Enfin, voilà ce que pense le vieux de la vieille de Bayonne...

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