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[RP] L'Océan... Vers le grand Bleu

Hartemis
La nuit parcourait son petit bonhomme de chemin et il faisait de plus en plus sombre et tard aussi,les primâtes de l'hiver commençaient à se faire ressentir et quelques rafales de vent venaient refroidir les corps enlacés.
Refroidir était un bien grand mot pour Hartémis,il avait froid à l'extérieur mais son coeur,etait en ebulition apres la recente déclaration que venait de lui faire sa princesse,ses mots resonnaient encore dans sa tête comme un marteau tapant sur son enclume,il en etait encore chambarder.
Ses doigts s'étaient glissés sous la chemise de sa dulcinée et parcouraient son dos,quand il sentit de légers frissonnements,se noyant dans ses yeux de couleur noisette il lui demanda


as tu froid mon amour ?

Cyb le regarda et aquiesca de la tête,par un mouvement de bas en haut,à peine avait elle fini de répondre qu' Hartémis ôta sa cape des ses épaules et l'a mit sur les siennes,tel un gentilhomme qu'il se devait d'être.
C'est à ce moment précis ou il lui mettait cette fameuse cape qu' il appercut une silhouette allongée dans le sable,il y regarda à deux fois pour en être sure, sur tout qu'à cette heure la,il n'y avait pas âmes qui vivent,le remblais de la ville etaient désert et tous le monde normalement devraient dormir.

il se retourna vers sa belle et la regarda d'un air inquiet.


vois tu cette silhouette allongée dans le sable mon coeur ?

il ne faudrait pas que se soit un noyé ou une noyée,viens, allons voir si tu veux bien ,je prefere m'en assurer


lui prenant la main et mettant l'autre sur son pommeau d'épée ils s'avancèrent à pas lent et inquiet vers cette silhouette.
Cybella
quoi de plus romantique que cette plage, cet instant magique, cette déclaration, dans les bras l'un de l'autre regardant l'océan dans les yeux de son compagnon. Un frisson lui parcouru tout le dos, pas un frisson dus à ses mains sur sa peau, mais le froid qui les enveloppait petit à petit

Citation:
as tu froid mon amour ?


oui tout d'un coup, sans doute le vent qui se lève, il devient froid

il lui posa délicatement sa cape sur ses épaules, elle était encore chaude, elle portait son odeur en plus, elle se sentait bien et voulu lui dire "mais mon cœur tu vas avoir froid toi maintenant" mais ne le dit pas voyant son regard observer au loin. Il fronçait les sourcils, aurait-il vu un danger? elle attendit qu'il lui parle de son inquiétude

Citation:
vois tu cette silhouette allongée dans le sable mon coeur ?

il ne faudrait pas que se soit un noyé ou une noyée,viens, allons voir si tu veux bien ,je préfère m'en assurer


se retourne cherchant du regard cette silhouette, ses yeux mirent du temps à la trouver mais oui , il y avait quelque chose de sombre qui était sur le sable. La lune jouait à cache cache avec quelques nuages ce qui donnait une drôle d'atmosphère

oui allons y, sans doute un morceau de bois échoué ou.... heu pas un cadavre j'espère

sens que la belle soirée romantique sera gâchée là. Ressert sa cape sur son corps et le suis un pas derrière lui tenant la main mais qu'il ait le temps de la stopper si c'est trop horrible à voir.
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Miracia
L’enfant recroqueviller commençais à sentir les esprits frôlés sa peau, soulever le duvet de ses avant-bras en la chatouillant doucement. Le froid automnale commençais à s’installée. La cape brunâtre qu’Isaline portais dans le dos rabattue depuis un moment revient sur ses épaules en geste frileux. Au moins celle-ci était chaude… C’était réellement étonnant à quel point la plage était tranquille. Après avoir passé un moment à porter son regard au loin, la jeune fille se recoucha sur le sol, roula en boule se couvrant de sa cape. Son regard se porta au loin sur la berge, elle ferma les yeux quelques secondes.

Elle ne dormait pas, elle écoutait. Le bruit des vagues là berçait. C’était doux comme une mélodie, comme ce qu’elle pouvait jouer avec sa flûte de bois. Un bruit de pas très léger lui parvenait de loin. Peut-être est-ce un animal? Quel animal ce tenait ainsi sur le bord de l’eau? Les pas se rapprochais, passablement rapidement. Inquiète, la jeune fille se redressa et se releva. Celle-ci était un peu plus grand que la taille des adultes normale mais sa tête se releva pour sembler la plus grande possible. Des lueurs de peur luisait dans ses yeux, était-ce des gens qui voulait la ramener vers sa mère? N’était-elle pas en sureté ici? Elle se tourna vers le village en faisant un pas en arrière prête à la course pour retourner à l’hôtel ou séjournait sa famille.
Hartemis
Hartémis et Cyb se rapprochaient de plus en plus de la silhouette,ils pouvaient en distingués la forme mais n'étaient pas encore assez pret pour voir de quoi il s'agissait exactement.
Il marqua un temps d'arret et jetta un bref regard vers sa belle qui se tenait dérrière lui,à son air elle comprit qu'il lui demandait d'etre tres prudente.Reprenant leur marche, ils se rapprochérent un peu plus de cet amas,quand soudain il vit que ce dit tas se mit à bouger et se redressa,d'un geste de sa main il stoppa net sa belle et sortit immédiatement son épée de son fourreau de son autre main.
Que ne fût pas sa surprise,quand il s'apperçut qu'il s'agissait tout simplement d'une enfant,moults questions lui traversa l'esprit à cette instant précis
Que pouvait elle faire la,à une heure pareil?, n'avait elle pas de parent pour s'occuper d'elle? et surtout avait elle une demeure ou se refugier.
Hartemis rengaina immediatement son épée sentant qu'il n'avait rien à craindre et apostropha immédiatement l'enfant avant qu'elle ne file à toute vitesse.
"N'ai pas peur petiote,n'ai pas peur" lui repéta t'il "je ne te veux pas de mal" tout en se rapprochant un peu plus d'elle.
il était rendu maintenant a sa hauteur et il pouvait mieux cerner l'inconnue,elle avait l'air de famille noble de par la qualitée de ses vetements,mais de par l'expression de son visage il pouvait en déduir qu'elle était térrorisée,il fallait à tout pris la mettre en confiance pour obtenir les réponses aux questions qu'il se posait,un leger sourire se déssina sur son visage


je me présente petiote,je m'appelle Hartemis,lieutenant de la police de cette ville.
peux tu me dire se que tu fais à cette heure ci de la nuit seule au milieu de la plage?


se retournant vers sa belle il l'appela pour qu'elle viennne le rejoindre

viens mon ange tu n'as rien a craindre ce n'est qu'une enfant.
Cybella
elle avançait, tenant les pans de sa robe pour ne pas se prendre les pieds dedans. Suivant son compagnon Cyb pas très rassurée du coup. Il était armé heureusement, et elle juste sa dague, elle irait pas très loin avec ça. Mais au fond ce n'est pas ça qui l'inquiétait le plus, mais c'était de se retrouver face à un cadavre d'un marin noyé ou d'un animal mort. Dans sa tête tant d'images lui arriva d'un coup qu'elle était à deux doigts de lui lâcher la main pour ne pas voir ça.

Il se stoppa net et son cœur aussi du coup, il lui lâcha la main, elle ne dit rien juste retenant son souffle, main sur la dague, la chose venait de bouger donc plus de cadavre c'est déjà ça, mais la revoilà qui réfléchit trop un bandit, un ivrogne, un vagabond???? halala cyb arrête de te faire des plans et laisse Hart gérer le truc...

Citation:
viens mon ange tu n'as rien a craindre ce n'est qu'une enfant.


enfant?? j'arrive mon coeur

ha ben voila qu'elle avait même pas imaginé ça, elle fit quelques pas en leur direction, contournant Hart et vit l'enfant


Isaline???c'est bien toi?? oh mais que fait tu la ma puce???


regarde Hart se demandant pourquoi elle était ici toute seule sans une dame de compagnie ou un homme en arme près d'elle.
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Miracia
« N'ai pas peur petiote, n'ai pas peur. »

Et puis quoi encore? Isaline recula encore d’un pas pour se rapprocher du village, elle haussa un sourcil. Il était clair que la jeune fille ne le croyait pas. Non mais, vous croiriez un homme deux fois plus grand que vous qui tenait une épée dans ses mains en implorant sa bonté? Elle n’étais pas si naïve non plus!

« je me présente petiote,je m'appelle Hartemis,lieutenant de la police de cette ville. peux tu me dire se que tu fais à cette heure ci de la nuit seule au milieu de la plage? »

Une seconde, la jeune fille écartilla les yeux de surprise. Cela changeait tout… mais s’il mentait? Isaline passa ses mains sur le devant de ses braies toujours prête a courir soupçonneuse.

« viens mon ange tu n'as rien a craindre ce n'est qu'une enfant. »

A qui parlait-il? Un regard sur le côté. En plus ils étaient deux…?

« enfant?? j'arrive mon cœur »

En voyant la femme, Isaline se décrispa immédiatement. Elle la connaissait, l’avait rencontré à l’église puis au verger! Son père lui avait dit d’être aimable car elle était gentille. Il devait donc dire la vérité… La jeune fille ramena ses jambes devant elle pencha la tête en guise de salutation.

Enchanté lieutenant, je m’appelle Isaline. Je ne comprends pas très bien ce que vous parlez. L’enfant releva la tête et la pencha sur le côté en réfléchissant. Nous ne sommes pas au milieu de la nuit, enfin je ne crois pas. Je suis arrivé au début de la soirée sur cette plage. La jeune fille étendit sa main fétichique vers l’étendu d’eau et de sable. Cet endroit est magnifique mais la lumière s’éteint trop rapidement en cette période. Moment d’hésitation. Mais si vous dites la vérité… mon père risque fort de s’inquiété pour moi. Il n’aime pas quand je fais des bêtises et resté aussi tard à l’extérieur de l’hôtel risque fort d’en être une et une grosse... La jeune fille ne semblait pas réellement inquiète, plutôt soucieuse.
Hartemis
La petiote semblait un peu plus rassurée maintenant ,mais dans ses yeux on pouvait voir une légère inquiétude.elle ne comprenait pas tres bien ce que lui voulait le lieutenant.
A première vue l'enfant avait du s'endormir sur la plage les yeux d' Hartemis se plissérent et un air sévère fit son appariton à la réponse de la petiote.


dit moi Isaline,Isaline c'est bien ça ?

ton père ne t'a donc pas appris comment lire l'heure dans les etoiles?

regarde tu vois l'amas d'etoile qui forment un genre d ours,cela s'appelle une constellation et elle se nomme la grande ours,il faut que dans ta tête tu imagines une aiguille formée par les deux étoiles de la grande ours "apha" et "beta".


Lui montre de son index qui est dirigé vers le ciel les deux etoiles "Alpha" et "Beta"

Imagine toi maintenant ,Isaline que nous soyons le 6 mars et que l'aiguille de notre pendule celeste soit verticale et bien cela indique minuit.elle avance chaque nuit de 4 minutes diffèrence entre le jour solaire et le jour sidéral.Il faut qu'en suite tu effectues une correction en comptabilisant le nombre de jour et de mois ecoulés depuis le 6 mars jusqu'a la date d'aujourd'hui,le nombre de jour sera multiplié par quatre et le nombre de mois par deux et la somme sera retranchée de l'heure indiquée par notre aiguille celeste.il peut arriver qu'aprés soustraction le résultat soit négatif dans ce cas la il faut que tu ajoutes 24 heures pour lui donner une valeur significative.
je vais te donner un exemple pour que tu comprennes bien et que ce genre d'erreur ne se reproduise plus à l'avenir.
Supposons que l'aiguille céleste indique 11h le 30 octobre. Depuis le 6 mars, se sont écoulés 7 mois et 24 jours. L'avance est de 7x2=14heures, plus 24x4=96minutes (soit 1h36mn), dont le total est 15h36min.
Au moment de l'observation, il est donc 11h - 15h36min. Puisque le résultat est négatif, ajoutons 24 heures. Nous obtenons le résultat de 19h24min.

Voila isaline je ne sais si tu as bien comprise ou même si tu ne sais compter mais c'est comme cela que nous déchiffrons l'heure dans le ciel la nuit.
Et la à premiere vue comme ca je peux te dire qu'il doit être aux alentour de 1h du matin,donc laisse moi te dire isaline que je ne compte pas te laisser repartir seule dans les ruelles de la ville en plein milieu de la nuit surtout que ce n'est point sure.

Peux tu me montrer le chemin que nous puissions te ramener chez toi si te plait Isaline


se retournant vers sa princesse et la regardant de ses yeux bleux

on la raccompagne mon ange ?
Cybella
Cybella resta près de l'enfant et écouta Hartemis qui parlait de lire l'heure dans les étoiles. Voila qu'il lui révéla une de ses nombreuses qualités, elle en étais ravie. Mais plus elle essayer de regarder et de comprendre moins elle comprenait et suivait. Tout n'était que chiffres et dieu sais que l'amazone et les chiffres sont pas très amis. Le ciel était quand à lui magnifique, d'un noir profond et les étoiles des diamants suspendue dans cet écrin. Elle hochait la tête de temps en temps, pensant avoir saisi les paroles de son compagnon, que déjà sa petite cervelle avait tout effacé en deux secondes.

heu... j'ai pas tout saisi je pense qu'il faudra plus d'un cours ici à la belle étoile pour que je sois aussi calé que toi

elle sourit, voila une belle excuse pour revenir ici et passer des soirées dans les bras l'un de l'autre à admirer la voute céleste.
Citation:

on la raccompagne mon ange ?


se retourne vers lui

oui Hart on va la ramener à sa famille, c'est plus prudent

sourit à Isaline

on va rentrer avec toi c'est bien mieux
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Verya2
Première sortie depuis si longtemps … première balade le cœur un peu allégé …

Ses pas l’avaient, irrésistiblement, conduite vers la plage … l’Océan …
Elle regarda vers le large … scruta l’horizon … chercha des yeux une voile … un bateau qui ne viendrait pas …
Elle ferma les yeux … s’enivra de l’air marin … repris sa promenade qui la mena près d’une masure … modeste … à l’abandon …




Verya se mit à sourire en la voyant … cette bicoque était faite pour elle …
Elle en poussa la porte … jeta un œil à l’intérieur …
Il n’y avait que quelques maïs pourris dans un baluchon sans nom … un tapis de poussière au sol …
un magnifique ouvrage au plafond digne de toutes les meilleures ouvrières du monde …
C’était ce qu’il lui fallait …

Elle posa son maigre baluchon … se mit à son aise … alla s’asseoir sur le pas de la porte … replia ses genoux sous sa chemise trop grande …

Elle resta là un moment à admirer le spectacle ….
Le soleil se couchait …. La nuit tombait …




Hier au Portugal elle se mourait … Aristote l’avait jetée comme une malpropre !
Soit ! elle n’était pas très propre et sentait la morue … d’accord elle avait quelques invités dans sa tignasse … mais quand même !!!

Elle se mit à rire … ivre de vie … se leva d’un bond … fit glisser doucement sa chemise …
Aucun promeneur égaré n’était présent ….
Douce hypocrisie du destin …

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Verya2
Libre de ses souvenirs … nue comme un ver … elle courut vers l’eau … s’arrêta net dès la première vague …
L’orteil a peine mouillé elle ne put s’empêcher de crier en levant les yeux au ciel

Norffffff !!!... elle soupira
norf de norf !! Pouvez pas faire de l’eau chaude !!!!
J’pue la morue ! pis J’ai des invités … se gratta la têtepis …. elle jeta un œil rapide sur ses jambes … leva un bras
b’soin … quoi !

Grommelant … rageant … pestant … elle s’avança un peu dans l’eau … se frotta … se décrassa ... se récura
Rouge comme une écrevisse bien cuite … Verya retourna vers la masure ne se souciant plus de rien … renifla sa chemise trop grande …

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Verya2
Elle était allée chercher ses peaux … était restée à scruter l’horizon jusqu’à ce que le sommeil ne la gagne …
Ce ne furent pas les sirènes des bateaux qui la réveillèrent au petit matin … mais bien le froid piquant quand le soleil se lève …

Verya resta un moment à admirer cette magie dont elle ne se lassait pas … sourit à la pensée d’avoir pris un bain ….
S’étira puis alla chercher sa besace … coucha des mots sur un vélin …
Face à la mer … sa vie se déroulait …


Mon Ange
Je me sors doucement de ma torpeur … je t’ai abandonné là-bas, loin, au Portugal …
abandonné ta dépouille … je voulais tant rester près de toi …
J’ai donné tous mes biens … ai tout abandonné …
je ne voulais plus me battre … tu me manquais trop ….
Pis … les pigeons n’ont cessé de voler … mes amis au loin m’ont secourue, réconfortée, trouvé les mots …
Aristote s’en est mêlé … m'a jetée comme une malpropre !
Aujourd’hui, je lui en rends grâce …
J’ai retrouvé mon fillot … ma très chère fillotte …
de vieux amis que je n’aurais sans doute jamais revu … ai fait de merveilleuses connaissances …
Je reprends goût à la vie … je me sens vivre !
j’ai même pris un bain !

Elle mit sa plume entre ses dents … sourit au ciel …
Que de temps passé …

elle se remémora leur arrivée à Blaye … le premier voyage ... Elmi, Méga, les bourriquots …
Elle ne put s’empêcher de rire en revoyant la tête du bourru quand Carotte se délectait de sa tavernière …
Que de bons moments …
puis ils reprirent la route … riaient dans chaque ville … arrivèrent à Conflans …
Elle soupira … c’était le début de son propre voyage … la solitude devenait son compagnon …

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Verya2
Elle ferma les yeux … regardait sa vie qui se déroulait … s’interrogeait …
combien de villes avait-elle traversé … combien de lieues avait-elle parcouru … pourquoi ?
qu’avait-elle cherché … qu’avait-elle fuit ?
tant de questions sans réponses …

Verya repris l’écriture de l’ultime courrier


Je vais vivre mon ange … sans plus d’attente
Je ne guetterai plus ce bateau fantôme
Je ne t’attendrai plus … je ne te rejoindrai pas cette fois ci …
Je ne vais pas refermer le livre … ne tournerai pas la page …
Je vais en ouvrir un autre … un empli de tes enseignements …
Adieu mon Mica
Dans mon cœur tu resteras à jamais …

Ta puce …

Elle roula le parchemin … sorti de sa besace un livre … le livre de sa vie …
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Verya2
Il lui fallait trouver la force d’ouvrir ce livre une dernière fois … trouver la force de libérer les démons du passé qui la hantait …
Les mains tremblantes … cœur cognant … elle l’ouvrit … commença, la lecture de ce que fut sa vie …


Je suis arrivée un jour de mai 1456 à Conflans-les-Sens , Duché de Champagne

Ana … m'a prise sous son aile.
Elle m'a tout appris … m'a fait confiance … je suis devenue ce que je suis grâce à elle.
Départ pour une longue retraite … besoin de réfléchir …

Un sentiment d'écœurement face à la nature humaine, certaines convictions ébranlées. Il me faut méditer à tout cela.

Un regard … un prince … une île … un océan de larmes …
Un poste de Tribun …
Début des voyages avec mes amis Elmi et Mega …

Montargis … Orléans … Blois … Tours … Chinon … Saumur … Thouars … Poitiers … Niort … La Rochelle … Saintes … Blayes … retour à Conflans …

De nombreuses rencontres dont deux inoubliables …
Un élianon blanc ... l’espoir ...
Et un simple mot qui manque tant, Marraine

Que se passe t’il ? Pourquoi toujours en arriver à l'extrême ? Pourquoi toujours douter de tout et de chacun ?
J'en suis toujours à me questionner sur ce qui peut bien motiver l'homme pour être ainsi …

Semblant de vie entre Conflans et Blois … plus rien n'a de sens … ma vie n'a plus de sens … les mêmes tourments reviennent sans cesse.
Remy m'est d'un grand secours.

Une année vient de s’écouler … je vends mes champs … je déménage à Blois … quelques transactions et nous revoilà sur les routes …

Tours … Vendôme …Montmirail … Mortagne …Verneuil … Argentan … Lisieux … Honfleur … Fecamp … Dieppe …
Bertincourt … Azincourt …

Notre but n’est pas atteint … nous sommes contraints de faire demi tour … Le groupe se sépare …
Je rentre par Patay …

A BLOIS, je ne reste que deux jours ... mes intentions sont mal interprétées et l'on m'en assigne d'autres qui ne m'avaient même pas traversé l'esprit !!!
je n'y ai pas ma place ! Remy n'est pas là ... Je reprends la route seule …
Je n'ai plus de but ... je suis vidée ... Mes vieux démons reprennent le dessus ...
Qu'en est-il de la nature humaine !!! Ce sentiment de solitude et d'écœurement face à tout cela rejaillit !

Orléans … Giens … Sancerre … Bourges … Chateauroux … Gueret … Bourganeuf … Limoges … Tulle … Bergerac … CASTILLON …

Que dire si n'est que ce village est très agréable … ses habitants charmants … l'accueil si chaleureux …
J'y fais la connaissance de Dame Kahhlan … nous semblons si proches … j'ai avec elle une longue discussion …
j'aime cet endroit, je m'y sens un peu chez moi …
Tout me pousse à y rester … mais je n'y arrive pas …
Le cœur meurtri je reprends la route …
je garde l'espoir d'enfin trouver un endroit où me reposer

Bergerac … Périgueux … Angoulème … Saintes … La Rochelle … Niort … Nantes … Rieux … Vannes … Rohan …

Je laisse aller mes sentiments … je dois me ressaisir …
Triste constat empli d’incompréhensions et de désillusions …….

« Fais ton chemin de croix si tu en as besoin » m’a dit Kah « grimpes les marches et tu verras » …

En ce 24 août, il y a un an … je sortais de retraite …
Saint-Brieux ... Tréguier ...
Je suis aux portes de SAINT-POL ...
Je fais demi-tour, talonne mon cheval et sans me retourner je galope jusque Vendôme ...

Tours ... BLOIS
la vie est bien trop dure ... je baisse les bras ... je n'y serai encore pas restée longtemps !

Saint-Aignan ...
BOURGES ...

mes dates anniversaires sont décidement importantes ...
Le 11 septembre ... Il y a un an jour pour jour, je le rencontrai ... lui mon prince ... mon rêve éveillée ...
... *écoutes, écoutes ces perles tomber sur ton corps sage et blanc ......*
Aujourd'hui Bourges me séduit ...
Ai-je enfin trouvé le repos ? ...

Je suis conquise ... je reste ...
J'achete un potager que je change en champ de maïs !!! le maïs ... que de souvenirs ...
Ganoz me nomme tavernière de son Pub Irlando-Berrichon !!!
"The Hog's Head"..."la tête de cochon" !!! Ca ne pouvait pas mieux tomber !!!
4 mois que je suis a Bourges … Fidèle au poste au "Hog’s" …
Tant de choses s’y rattachent …

Peu de temps apres mon arrivée des combats ont eu lieu …
je n’en connaissais pas réellement les raisons mais Bourges et le Berry me tenaient tant à cœur que j’ai pris les armes …
mes amis de toujours présents a ce moment m’ont suivi dans cette lutte …
Puis la guerre a fait rage en début octobre … rage et ravages … 7 armées contre 2 … la tache leur fut aisée …
J’ai pris part aux combats …
une égratignure au bras qui m’a valu une journée de repos et une estafilade a la cuisse guérie en très peu de jours …
peu de jours mais trop … les combats étaient terminés …
Nombre d’hommes et de femmes ont péri … longues ont étés les souffrances des convalescents …

"le Hog’s" ayant brûlé un soir … Ganoz à ouvert une entrée seulement connue des résistants …
jour après jour nous nous retrouvions sous les décombres loin des occupants …
3 mois d’occupation ! et malgré tout tant de bonheur partagé …
Le mot solidarité prenait un sens … le marché noir battait son plein …
les amitiés se liaient … se renforçaient chaque jour … puis chacun fut rétabli …
A la Noël le Berry retrouvait son identité … au 1er du dernier trimestre de l’an Bourges redevenait Berrichon …
Aujourd’hui … "le Hog’s" est reconstruit … la cave me manque …
je pourrais couler des jours heureux … mes pensées sont confuses ... je ne cesse de m’interroger toujours et encore …
... L’appât du pouvoir a fait sortir le loup du bois …

j'ai enfin fait l'acquisition d'un moulin ... mon maïs s'est transformé en blé ... ma farine est reservée à l'avance ...
je devrais être heureuse ! je ne devrais plus penser ... et pourtant ...

Le douze janvier 1458 ... pour ne pas dire le onze …
Je lis et relis les pages de ma vie …
tant de choses manquent … des noms … des événements …
mes colères et mes angoisses … les rives de la Loire … la Loire qui m'a vue de si près … Les hauts du Lacey …

Je suis assise là face à ce champ de blé qui est mien …
Je ferme les yeux … je revois … j’y suis … la première embauche …
Qu ‘il est doux et tout autant douloureux de laisser la place …
je repense à ce merveilleux nectar qui calme l’âme et le corps … ce remède qu’un jour l’on vous fait connaître …
Un passage dans l’abreuvoir … du feu dans la cheminée … une attention … des regards … et … l’indéfinissable !

Je suis assise face à ce champ de blé ...
j’écoute l'eau dans la roue du moulin …
un mot traverse le chemin … la pierre fond …
Tu es là ...
I have a dream ... ce sont les mots que tu m'as offert ...
Je suis assise face à ce champ de blé …
j’écoute l'eau dans la roue du moulin …

"... Laisses moi déposer à tes pieds toute la folie qui est dans mon coeur,laisses moi t'offrir un royaume ..."

En ce 28 ... je t'ai dit ... OUI

Je suis assise face à ce champ de blé …
J’écoute l'eau qui me ramene tes mots …

« … j'écoute la musique de vos phrases faites de milles retenues et d'explosions contenues,
quand soudain, jaillit, par un regard, une expression, votre coeur offert, votre tendresse et votre lassitude imprécise... »
Merci de ce cadeau mon Mica ...

Ce 10 février de l'an 1458 restera gravé en ma mémoire ...
le 14 ... nos mains sont liées ... la pomme croquée ... le chouchen bu ... les anneaux échangés ...
Devant Mère Nature et nos amis ... nous nous sommes unis ... tu m'as dit :

" ... En vérité, nous sommes une seule âme, toi et moi
Nous apparaissons et nous nous cachons
toi dans moi, et moi dans toi ..."

merci Diden ... merci à tous ....
http://www.youtube.com/watch?v=BZrLynrUBag

Mars 1458 … je n’ai rien à me reprocher n’en déplaise à certains …
La décision est prise … nous quittons Bourges …
c’est le cœur serré que je vends mon champ et brûle le moulin …
Quitter cette ville … ma ville me fait très mal …
Derniers instants à Saint-Aignan avec Liss … puis nous prenons la route vers le Sud …

Après quelques départs ratés … nous arrivons à Albi …
La Ville vit … les habitants y sont fort charmants …
La surprise est de taille en ce matin du 27 … Sans m’en parler … tu as déposé les malles … Nous sommes Albigeois !!!

Je n’ai pas de mots pour exprimer ma joie
plus de mots pour décrire mon bonheur …
Did est élue maire ... elle me nomme tribun ...
je suis une fois de plus tres heureuse de cette nomination ...
ma place doit vraiment être là ...

je n'avais plus les mots pour exprimer mon bonheur ...
je ne les ai pas non plus pour exprimer mon mal être en ce 16 avril ...

Ce mandat de tribun est terminé … nous quittons Albi …
L’épidémie … la mort rode … en suis-je responsable ?

L’inquiétude me gagne … je panique … maudites dates anniversaire … tu me rassures … je m’endors …

..." Nous repartons vers d’autres cieux "... ce sont tes mots mon ange …
je pleure dans mon sommeil … les larmes coulent doucement sur mon visage … je regarde tes ailes pousser ... impuissante ...
le cœur serré ... je reprends la route … seule …
je regarde le ciel … je souris ... une étoile vient de naître … elle brille de mille feux …
elle veillera sur moi … guidera mes pas … c’est la mienne … tu es là … tu ne me quittes pas …

............. " bonjour ma puce "............
un cauchemar … ce n’était qu'un cauchemar !... un simple mauvais rêve !
je ris … je pleure … ce n’était qu’un mauvais rêve ... j'ouvre les yeux ... te souris ...

Aout 1458 ... Les chemins ne m’ont jamais paru si longs …
Je suis assise sur le ponton de ce port Castillan … je me remémore le chemin parcouru …
Que de temps passé !
Notre installation à Lourdes … les Pyrénées …ton départ … mon déménagement à Castillon … puis de nouveau les routes … les pigeons ...

Le Berry … passage très éprouvant à Bourges … je fuis à toutes jambes … plus rien ne me retiens …
Lyon où je retrouve un vieil ami … il tente de faire rester … en vain …
C’est près de Liss que je trouve un peu de réconfort … nous partons à Béziers où je reste quelques jours …

La vie aurait pu y être agréable et malgré les efforts de mon amie … je dépéris !
Je n’ai plus goût à rien, le cœur n’y est plus … ma vie n’a plus aucun sens !
Mes journées sont sans soleil, mes nuits sans étoiles … mon cœur saigne, mes yeux ne cessent de pleurer …
le miroir ne reflète plus le visage … le baume ne guéri plus …
ta voix me hante … tes paroles résonnent en mon cœur tout comme ils résonnaient ce jour magique dans la forêt du Colombier …

Je ne peux plus rester ainsi … il me faut prendre une décision … je ne vivrai plus avec des remords … je ne le pourrai plus …
Un rayon de soleil se pose sur mon épaule, un parchemin me réchauffe …
….. rejoins- moi …..
A mon tour, sans aucun regret, sans perdre de temps, je traverse les Pyrénées … flâne le longs des rivières … admire les petits ports …
Le soleil se remet à briller doucement …
….. je t’attendrai …
Dans quelques jours je serai près de toi ...

Le ciel du Portugal ne nous est pas clément …

La maladie a emporté mon Mica … je lutte … me bats sans savoir si je m’en sortirai …
J’ai légué tous mes biens au cas où …
»>21 Setembro 1458 - Verya2 torna-me seu herdeiro (Muito obrigado amiga)... Sylarnash

Là où je risque d’aller, nul besoin d’arme et de pain …
Je n’ai gardé que mon bâton … fidèle compagnon de tous mes voyages ...
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Lohengrinn
Le moine solitaire, missionnaire solidaire était bien tourmenté… Cette inconnue sauvage, cette voyageuse au cœur brisée … Lui aussi connaissait bien la douleur et les affres de la vie… et la fuite …
Il parti en direction de la plage, il savait qu’elle y avait élu domicile, mais ne savait s’il devait espérer la voir, s’il méritait de l’avoir… Pas habitué des lieux il prit son temps, observa la nature qui préparait son sommeil hivernal, il entendait les vagues non loin qui bâtait la digue construite par le grand architecte, notre merveilleux sacristain, notre soleil Blayais, l’urbi et orbi de la connaissance navale …
Il descendit les quelques marches qui menaient à la plage, ses pieds s’enfonçaient dans le sable, il sourit à cette sensation oublier depuis …. Les plages de Lisbonne …
Il parcouru l’océan du regard, il sentait le vent, la puissance des flots ce fut enivrant.
Il se tourna et observa les terres, la plage, les rochers …. Et entre deux immenses protubérances rocheuses quasi mammaires, il découvrit le saint graal, petite perle de granite calée, protégée des embruns. Il souri autant à la maisonnette, qu’à cette joie irrépressible de la revoir. Il se dirigea rapidement vers la bicoque, puis à quelques mettre ralenti … Et cette petite voix de crécelle retenti dans sa tête …

« et si elle n’est pas là …. Et si tu la dérange … et si elle n’est pas seul …. Et si…et si »

Il reprit sa marche, tête baisser en râlant après cette voix qui lui gâchait son plaisir. Arrivé à la porte il frappa presque trop fort …
Miracia
Vraiment désolée pour le retard de réponse




Hartemis a écrit:
dit moi Isaline,Isaline c'est bien ça ?

ton père ne t'a donc pas appris comment lire l'heure dans les etoiles?


Isaline hocha la tête pour son nom mais ne dit rien pour répondre à sa deuxième question outre écouter attentivement. Car la réponse ne s’était pas tarder. L’intendant de son père lui avait déjà expliqué une grande partie de la lecture dans les étoiles. De l’heure, à l’art dessiner dans les cieux jusqu’au message du Très-Haut. Ce n’étais pas un sujet qui l’avais particulièrement fasciné mais se les faires rappeler la ramenais dans son proche passé ou elle se trouvait encore au limousin avec l’intendant qu’elle aimait autant que son propre père. Les yeux émeraudes étincelait en regardant ce qu’Hartemis lui montrais. La voix de l’homme démontrait la passion pour le sujet qu’il évoquait. Cependant ses explications se perdirent dans les brumes de son esprit au moment ou il invoqua les mathématiques impliqué sous toutes les positions des étoiles.

Hartemis a écrit:
Voila isaline je ne sais si tu as bien comprise ou même si tu ne sais compter mais c'est comme cela que nous déchiffrons l'heure dans le ciel la nuit.

Et la à premiere vue comme ca je peux te dire qu'il doit être aux alentour de 1h du matin,donc laisse moi te dire isaline que je ne compte pas te laisser repartir seule dans les ruelles de la ville en plein milieu de la nuit surtout que ce n'est point sure.

Peux tu me montrer le chemin que nous puissions te ramener chez toi si te plait Isaline?


La jeune fille fronça les sourcils. À cette heure de la nuit elle devrait vraiment se dépêcher de rentrer chez elle, son père allait vraiment être très inquiet. Que lui avait-elle prise de rester ainsi si tardivement?

Hartemis a écrit:
on la raccompagne mon ange ?


Cybella a écrit:
oui Hart on va la ramener à sa famille, c'est plus prudent

on va rentrer avec toi c'est bien mieux


Mais non, j’habite tout prêt de la plage. Père travail beaucoup sur la construction du port donc il était plein simple ainsi de se retrouver au travail.

Se tourne vers le village et indique du doigt l’hôtel tout prêt.

C’est juste ici, il n’y a pas de danger que je me perdre. Puis… je ferais mieux d’y aller tout de suite car je vais vraiment inquiéter Père.

Sans plus attendre, l’enfant minuscule, pris le bord de sa jupe dans sa main, ses chausses dans son autre main, elle se mit à courir vers sa famille, son lieux de repos. Elle ne voulait pas gâchée le moment amoureux qu’elle avait du interrompre.


Isaline doit partir ig pour quelques jours se soir donc je ne pourrais pas répondre d’où son départ précipité. Au plaisir de rejouer avec vous a son retour.


















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