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[RP] L'Océan... Vers le grand Bleu

--Mille_pattes_de_mer


la demoiselle malgré ses menaces s'était fait cueillir comme un gros tourteau de 6 semaines, elle enrageait

Citation:
Ha bah voilà ! Regarde un invité surpris, tient on va le griller, c'est très bon !


quoi moi me griller????? sainte mère des eaux boueuses!!!! ça jamais faudra me passer sur la carapace avant!!!


se débattant, les pattes dans tout les sens, elle réussi un retournement digne du plus célèbre poulpes des océans et la demoiselle araignée de son état avait le ventre collé au bras de l'agresseuse, les pattes bien repliées sans laissé un centimètre carré à découvert.

elle veut me griller ben va falloir qu'elle grille son bras avec héhé je vais lui faire un joli bracelet moi
Vanhelsim
Van tentait vainement de cacher son emotion quand il vit la satanee bestiole sortir de la caisse

oullllllllaaaaaaaa c'est quoi cte monstre !!! ca se mange ca t'es sur ???

van admirait la dexterite avec laquelle mey prit la bestiole

on dirait que tu as cotoye des bestioles comme ca toute ta vie t'es impressionnante
dit il en lui souriant

lorsque soudain la bestiole commenca a se debattre furieusement et s'accrocha a pleine Pince sur l'avant Bras de mey

Van lacha sa bouteille et en transpirant a grosse gouttes il entreprit d'aider Mey a se defaire de l'emprise malefique de cette foutue bestiole

il passa sa main entre la carapace et l'avant bras de Mey et essaya de fair choire la bestiole a terre
Van respirait de plus en plus fort etait ce la peur de la bestiole ou le contact si doux de sa peau sur celle de sa pirate preferee
Meylisse
Il était là tout proche, si proche, qu'elle en avait le tournis. A mesure que sa main s'immisçait entre elle et l'araignée de mer, son cœur s'affolait. Peur ? Non ! Trouble ?

Elle sentit que la bestiole lâchait prise, ses pattes n'étant plus assez grandes pour faire le tour de la main de Van et du bras de Mey, mais elle le sentit à peine, car bien au delà de cet incident, quelque chose prenait place entre eux.

Une coulée de lave en fusion lui vrillait le corps, le contact de Van l'électrisait. C'était de sa faute à lui, il l'avait marqué de son empreinte en lui faisant gouter ses lèvres. Comme la promesse de quelque chose de plus intense, ce baiser là ne l'avait pas fait redescendre sur terre !

Elle était à genoux à deux pas de lui, là juste devant et la vue de son torse à moitié nu, attira sa main.

Tandis qu'il faisait déguerpir la bête, Mey posa ses doigts sur ce poitrail débraillé. Elle le parcourut, l'esquissa, l'effleura, voulant l'apprendre du bout des doigts. Sa menotte caressait cette peau qui semblait frissonner à son contact. Hypnotisée elle ne lâchait sa main du regard, ses gestes étaient lents, son souffle court.

Les yeux soudain remontèrent vers le visage et quand ils rencontrèrent son regard elle murmura :

- Hooo Van !

C'était presque un souffle, un demi-chuchotement, un appel en somme. Elle enleva sa main du torse, ne voulant pas les entrainer dans un interdit qu'ils n'étaient prêts ni l'un, ni l'autre à franchir. Mais ses lèvres à elle réclamèrent leur dû. Ce qui lui avait fait gouter quelques instants plus tôt, elle le voulait à nouveau. Ne le lâchant pas du regard, elle rapprocha son visage, près, si près qu'ils se touchèrent. Sa bouche à elle était là, contre celle de Van, à une distance si minime qu'elle la frôlait.

C'était de sa faute ! Ce qu'il faisait naitre en elle, était trop puissant pour qu'elle le taise. Il était trop tard ! Il avait pirater son cœur, son âme même... En avait-il seulement conscience ?

Alors dans un souffle, là tout contre ses lèvres, elle murmura :

- Encore !
Vanhelsim
On se sent fébrile parfois, comme dans un de ses moments ou votre cœur semble vouloir se détacher de votre corps, ou vous avez l’impression de flotter au dessus de vous-même…

Van était dans cet état, les lèvres de Mey étaient si proches des siennes, son souffle brulant lui caressait le visage, ses yeux qui brillaient de milles feux, l’attirait inlassablement tel un phare au milieu de la nuit,

Citation:
« Encore »


Van caressa la joue de Mey tendrement, et posa ses levres sur les siennes dans un doux et profond Baiser
Van prit sa belle pirate dans ses Bras comme pour la réchauffer (en avait –elle vraiment besoin ?) et lui chuchota a l’oreille


Mey, je me sens si bien avec toi, que j’arrive à croire que je n’ai plus peur de me noyer surtout si c’est dans tes yeux

Van embrassa encore sa pirate puis s’assied derrière elle en passant ses bras autour de sa taille

Je pourrais passer des heures ici !!!

Van caressait tendrement les cheveux de Mey, tout en lui disant,

Je ne sais pas ce qui se passe entre nous deux, la seule chose que je sais c’est que ce n’est que du bonheur

Van lui sourit tendrement tout en essayant de voir ou était parti l’araignée afin de l’occire pour pouvoir manger un bout, ce n’est pas tout mais un grand gaillard comme Van ca mange tout le temps !!
Meylisse
Les bras qui l'enserrent, ses lèvres qui s'abreuvent aux siennes, les mots qui murmurent à leurs oreilles ce que leurs cœurs essayent de dire... Tout à coup la grotte s'illumina du feu de la passion.

Personne ne sut ce qui se passa ensuite cette nuit là. Et si d'aventure vous leur poser la question, ils vous regarderont avec un air évasif et un sourire aux lèvres.

Quand enfin la marée fut basse, ils repartirent, mais au lieu de revenir en ville, ils explorèrent la côte à la recherche d'autre chose.

L'araignée ? Ils ne la mangèrent pas, elle était gardienne de leur amour en fin de compte et on pense qu'elle est revenue dans sa caisse.

La caisse ? Ils remirent son couvercle en place et l'emmenèrent avec eux, car ils ne l'avaient pas vidé en fin de compte.

Pour eux l'aventure commencerait ailleurs...
Ciara
il faisait meilleur ces temps si, la demoiselle avait choisi de prendre quelques heures sur son jour de repos pour aller prendre l'air. C'est donc d'un pas rapide qu'elle parti de chez elle, suivant le chemin des dunes. Pas la peine de dire qu'elle ne rencontra personne. En hiver la plage est pas du tout fréquenté, personne n'a idée de se prendre le vent froid de la mer en pleine figure. Mais pour elle cela lui changé du chaud des thermes et de la foule des visiteurs. Elle se choisi un coin bien à l'abri et regarda les flux et le reflux, les vagues qui de brisaient sur le sable blond.
Meylisse
La mer avait rejeté son corps, il gisait là où tout avait commencé. Son tricorne voguait au gré des vagues. Un peu plus loin une bouteille roula. Vide de son rhum, contenant juste ce petit morceau de parchemin.





Capitaine Gorborenne,

Je ne suis pas une femme, il n'a pas voulu fouler mon corps.

Je ne suis pas une mère, il n'a pas voulu me faire d'enfant.

Je ne suis pas de celle qui suscite la passion d'un homme, de celle que l'on couvre de fleurs ou de cadeaux, il disait que je n'en avais pas besoin.

Je ne suis pas une pirate non plus, je n'en avais pas l'étoffe.

Je ne suis qu'une apprentie, celle à qui on a jamais rien voulu apprendre !

Vous me manquerez capitaine !

Ne pleurez pas j'en valais pas le coup,

Je suis juste de la mauvaise graine,

Une de celle à qui l'on passe la corde au cou.

Ne m'en veuillez pas ma boussole n'indique plus le nord.

Je suis une fille perdue.

Meylisse
Ciara
le regard dans le vague, au loin dans ses rêves....mais quelque chose attira son attention sur la grève...une masse balloté par les vagues qui s'échouaient sur le sable. Elle fut comme attirée, de la curiosité peut être, mais elle se leva et se dirigea vers l'objet de son intrigue. Elle approchait doucement, mais plus elle avançait plus son cœur battait de plus en plus fort.
Ce n'étais pas un tronc d'arbre, ni une voile de bateau ou un filet de pêche mais le corps d'une personne. Elle stoppa net et n'osa plus avancer mais fallait bien voir si la personne était encore vivante. Prenant une grande respiration elle avança encore et encore, puis se baissa pour retourner le corps et vit une jeune femme. Posant son oreille contre sa poitrine, mais rien n'en sortait, c'était un corps sans vie. Prenant son courage à deux main elle la tira loin des vagues qui auraient bien voulu reprendre ce corps qu'elle avait rejeté quelques heures auparavant. Ciara prit ses jambes à son cou et parti donner l'alerte au village.
_________________
Cybella
Cybella arriva sur la plage avec deux villageois et une charrette pour transporter le corps. Ciara, la pauvre était dans un état pas possible depuis qu'elle avait trouvé le corps et marmonnait des choses sans que personne ne la comprenne. Cyb se retourna vers elle

ça va allez Ciara??? Ne t'en fais pas les hommes vont se charger du corps

à peine avait elle dit ça que la jeune femme pointa son index vers une direction

bon allez reste là

se tourne vers les deux hommes

messieurs s'il vous plait allez y, je vais rester auprès de Ciara, je pense que ce n'est pas la peine de la traumatiser plus

la charrette à bras s'avança vers l'océan et les deux hommes soulevèrent le corps et mis un grand draps de jute dessus.

Cyb avait le cœur qui battait et serrait dans ses bras son employée qu'elle affectionnait.

Tu sais Ciara, en se moment il n'y a pas pas beaucoup de client aux thermes tu sais...profites pour aller à la capitale et te changer les idées.. hein??

ils revenaient vers elles et à leur mine cela devait être une femme du village

alors Justin tu as reconnu qui s'était??

oui m'dame cybella

alors qui est-ce???

bahh...je....sais pas ....comment vous dire ça


Justin regardait le René

Cybella trouvait qu'il avait une bien drôle d'expression


hé bien dites je en vous prit!!


c'est...la p'tite Mey...je suis désolé

M...ey??? Meyyyy!!! t'es sur????

Cybella eu un choc, son cœur s'arrêta et s'accéléra , elle savait plus

contournant la charrette, hésita un instant se disant mais non ils se trompent ce n'est pas elle...

soulevant doucement la toile de jute elle reconnu sans hésitation sa fillotte


mon dieu MEY!! c'est pas possible!! mais tu étais si heureuse avec ton Van!!

elle lâcha la toile et fit signe aux hommes de ramener le corps au village

entre larmes et incompréhension, cybella se sentait perdu. Dans sa tête toujours la même question : pourquoi???

le retour fut cadencé pas les bruits des roues sur le chemin, Cybella venait de perdre un être cher à son cœur et ne savait le pourquoi de cette fin tragique...
_________________
Verya2
[près des dunes]



La plage .. les embruns … le froid …
il était tard … tôt … elle trainait …

les évènements, les révélations, les certitudes …
les souvenirs, les peines, les inquiétudes …
les nausées, la peur, la solitude …

elle trainait … le nez au vent , les yeux au ciel comme dans une longue prière

ses pas l'entrainaient irrésistiblement … gravir la dune …
elle n'était plus loin … le havre de paix se profilait …

avancer , un pas devant l'autre, relever la tête, ne plus souffrir...
donner, s'accepter, se reconnaître, vivre, s'offrir …
les paroles offertes ne l'avaient jamais lachée …
c'était là … à la masure … dressée devant elle …

la bicoque semblait , dans un dernier regard, la défier …

Verya fit face, s'avança, en poussa la porte dans un dernier effort …

il rayonnait tant d'amour dans cet enchevêtrement de souvenirs qu'elle ne pu que s'agenouiller
S'tote n'avait pas conduit ses pas jusqu'ici pour rien !

Elle quitta sa houppelande, se défit de sa chemise trop grande, retrouva ses guenilles du premier jour … serra les mains


* je ne suis rien, ou pas grand chose, je ne suis même pas une de tes brebis …
j'ai toujours respecté ta volonté … suivi , malgré tout, tes enseignements sans contrainte aucune , avec bonheur de surcroit !
Tous mes actes n'ont été guidés que par ton amour de donner à chacun
tu m'as offert Mica … me l'as vite repris … j'ai pris son enseignement … ton enseignement … l'enseignement quoi …
j'ai continué d'apprendre …
tu as mené mes pas ici …
dans cette masure chère à mon cœur … j'apprends … deviens ivre de savoir
je ne crois pas t'avoir déjà demandé quelque chose … je me suis confessée … pff ..
fallait bien que je lui dise quelque chose à la Gigi ! J'ai même demandé de l'aide pour trouver mes péchers ! …
Là je pèche par vanité peut être ! C'est déjà pas inscrit à la liste ça ? *

elle essuya les larmes de ses joues d'un revers de main … s'allongea au sol, se recroquevilla … serra fort les mains sur sa poitrine, ferma les yeux …
*laisse moi aimer mon amour …
je te demande pour la première fois quelque chose …

accepte nous … accepte notre amour …
il est moine … je suis … ce que tu sais ... *
_________________
Lohengrin
Le presque plus moine, et pas encore homme était là dans la peine ombre, silencieux à ce recueillir dans ce nid qui avait connu leurs premiers amours. Il l’avait vu entrer, l’avait vu prier. Presque honteux de ne s’être signalé à elle il ne voulait l’interrompre. Il la regardait débordant d’amour, les yeux embrumés d’émotion… Il la vit s’étendre sur le sol, se recroqueviller …

Il s’approcha doucement, une fois qu’elle fut assoupi, lui souffla dans l’oreille un léger
« c’est moi amour », puis s’allongea tout contre elle, se callant contre son dos, passa son bras sur elle la serra fort … Il aurait voulu mourir en cet instant et garder pour l’éternité ce merveilleux moment, mais au font de lui il préférait vivre pour elle ….
Elwyne
Elwy avait prit tout son temps. C'est vrai, après tout ... pourquoi se presser ? Elle avait toute la nuit, toute la journée, elle avait tout son temps.

Il faisait presque nuit ... Entre chiens et loups. Le soleil n'était plus haut dans le ciel depuis longtemps.

Bretzel trottait à côté de sa maîtresse, s'arrêtant de temps à autres pour renifler un terrier, son museau assaillit sans cesse par de nouvelles odeurs.

Elwy fixait le ciel noir d'un côté, puis descendit tout doucement son regard vers l'autre bord, vers l'horizon. C'est alors que son regard rencontra le sien.

Elle était immense ... Le soleil se noyait dans ses flots sombres, et la lune se reflétait dans son gigantesque miroir. Quelques vaguelettes venaient troubler cette étendue massive d'eau.

La mer .... Enfin .... Un sourire se peignit sur les lèvres gercées d'Elwy, et elle siffla sa renarde, l'interpellant en même temps :


Bretzel ! Viens, ma fille , viens ! Suis-moi ... Viens, Bretzel, j'vais te présenter la Mer !

Elwy descendit tranquillement sur le sable. Les milliers de grains crissaient sous chacun de ses pas. Du coin d'un oeil bleu, elle vit Bretzel qui gambadait à ses côtés, la langue pendante.

Elwy retira ses chausses, et marcha. Elle ne pourrait dire combien de temps, ni sur quelle distance, mais elle marcha. Elle marcha dans le sable, laissant à chaque foulée une nouvelle trace dans le sable.

Elle releva la tête et regarda cette mer tant rêvée, les yeux brillants.
Une brise se leva, faisant voler ses cheveux autour d'elle.



Alors c'est donc, ça , la mer ....

Le coeur battant, elle prit Bretzel dans ses bras et la serra contre elle.
Elwy resta là, un instant, une heure, une soirée, elle ne le savait pas.
Elle ne se lassait pas de contempler l'étendue infinie de cette mer.

Puis, quand la nuit fût complète et que le temps se rafraîchit, elle quitta les lieux à reculons, fixant l'image de la mer pour la graver à jamais dans sa mémoire.

Cette nuit-là, Elwy rêva de la mer.
Maxolina
Max avait longuement hésité avant de se rendre au bord de l'Océan, surtout à cet endroit, surtout dans cette ville, là où les souvenirs et la culpabilité refaisaient surface. Et comme il lui avait dit il n'y encore pas si longtemps "C'est pas bon ça !!"
Une phrase courte, rare qu'elles le soient, les siennes, les leurs ... mais entre eux, le dialogue se faisait bien au delà des mots, ils se devinaient presque ... pouvait-on dire presque d'ailleurs.
Mais elle avait envie d'y revenir, d'une part pour faire disparaître ses vieux démons mais surtout pour voir si El avait fini par enfin découvrir ce qu'elle attendait tant.
La vilaine rouquine enleva ses bas et ses bottes pour sentir le sable froid piquer la plante de ses pieds, laissant un frisson parcourir tout son corps. Elle resta loin, dans les dunes, apercevant au loin la silhouette qu'elle souhaitait voir. Elle était là, El était là, enfin elle l'avait vue ... la mer !
Elle s'assit à l'abri d'une dune et la regarda sans intervenir, la laissant savourer ce moment unique qu'elle avait tant attendu. Elle souriait de voir son amie réaliser un de ses rêves. Ce bonheur qu'elle devinait sur son visage réchauffait le coeur de la vilaine rouquine. Et elle en avait bien besoin ... de voir du bonheur dans les yeux des gens qu'elle aimait, le sentir dans leur coeur. Elle avait beau être vilaine, elle était loin d'être indifférente, même si peu le savait.
Elle fixa longtemps El puis fit un tour d'horizon, redécouvrant cette plage où elle avait trouvé refuge jadis, son échappatoire. Elle regarda ses démons en face et les vit s'envoler dans le ciel pour finir par s'évaporer dans la nuit noire. Se reconcentrant sur El, un sourire illumina son visage et murmura doucement :

"Je suis heureuse pour toi ma El ... si heureuse ..."
Max avait confiance, elle ne voulait plus de déception, plus de trahison, plus de conflit, plus de souffrance ... mais là, ici, enfin, grâce à lui, grâce à El, elle trouvait l'apaisement, le retrouvait. Les nuages qui obscurcissaient son ciel disparaissaient, chassés par son envie d'y croire, cette envie infinie. Le froid engourdissant son corps, elle ne sentit pas ses paupières se fermer et s'endormit à même le sable, ne voyant même pas El quitter la plage.
Elwyne
El était en route pour la ville. Le chemin se dessinait dans son esprit, elle savait précisément à quelle taverne elle irait, elle se réjouissait d'avance de conter son expérience aux autres, elle savait déjà comment ils réagiraient.

Chouuuuaaapppp ! Chouuep !

Elwy sursauta, puis se tournant vers l'origine du jappement, elle chercha Bretzel des yeux.
Toujours à se cacher, celle-là, pensa Elwy, une lueur amusée dans les yeux.

Elle avisa une queue rousse qui dépassait de derrière une grande dune de sable blanc, puis émit un sifflement long et doux.

Bretzel émergea aussitôt de derrière sa cachette, puis trottina au pas de course vers sa maîtresse, faisant des bonds et jappant de joie, comme quand elle voyait quelqu'un qu'elle connaissait.

Bretzel ne faisait pas la fête à la mer, mais pour quelque chose se trouvant derrière la dune, Elwy le savait.

Doucement, elle s'avança. Ce n'était pas quelque chose, mais quelqu'un, qui avait retenu l'attention de Bretzel. Un tendre sourire naquit sur les lèvres de la brunette quand ses yeux se posèrent sur la silhouette de la rouquine, endormie.

Elwy s'assit tranquillement aux côtés de son amie, l'enfermant dans ses bras. La respiration de Maxou était régulière, et une expression paisible était inscrite sur son visage. Elwy s'en réjouit, car s'il y avait bien quelqu'un qui méritait cette sérénité en ce moment, c'était bien sa rouquine.

La tête de Maxou roula sur elle. Elwy sourit, puis la posa sur ses genoux.
La mer leur faisait face, et Bretzel s'était roulé à leurs côtés.

Elwy était heureuse.
Ronea
J'ai 5 ans et j'ai une maison.

L'innocence peut se brailler par celui qui sort les mains attachées d'un tribunal. Il peut être hurlé par le gamin dont l'oreille se tend sous la pression d'un père en colère. Mais il peut aussi se voir dans les yeux d'une gamine de 5 ans. Petite puce ne demandant qu'un peut d'attention, d'un sourire et de bras où se réfugier quand elle a peur.
L'innocence d'un âge où l'ont ne comprend pas le monde qui l'entour. Elle sourit quand on lui sourit, saute sur les genoux quand on lui tend les bras, se sert contre la poitrine d'un homme quand il l'enveloppe de ses bras.
Comment savoir que le protecteur n'est qu'un homme et pas le héros de ses rêves.


GOBON! Combien de fois l'avait-elle crié ce nom?
Elle l'avait crié quand elle s'était perdu sur le port de Bayonne.
Elle l'avait retenu pour dans sa bouche quand elle l'avait vu partir pour des affaires très importantes à Mont de Marsan.
Elle l'avait pleuré quand elle s'était retrouvé seule sur les routes de Guyenne.
Elle l'avait dit entremêle de rire quand elle avait sauté sur le bateau à Blaye.
Et elle l'avait hurlé et hurlé quand l'eau rentrait dans sa bouche et encore hurlé dans sa tête avant de perdre connaissance dans l'eau gelée qui avait décidé de l'enveloppé. Elle avait été terrorisé par les coups de canons, seule cachée dans la cabine avec Lulu, sa souris. Le navire se déchiquetait dans des bruits de fin du monde. Elle voulait être forte mais elle tremblait. Un sifflement, puis un autre et le cri du bois qui se pulvérise à chaque boulet.
Petite fille qui ne comprend pas pourquoi on détruit ainsi sa maison. Le bateau s'était sa vraie maison la seule qu'elle ait eu, bien différent de l'orphelinat où elle n'avait rien à elle. Ici, le pont était sa cours de récréation, la cabine son château, la cale sa caverne d'Ali Baba. Isa la présence féminine, Gobon la présence masculine, Lulu son ami, la mer et le vent ses chansons.


J'ai 5 ans et je me meurs dans les bras de l'océan.

C'est l'heure du bain. Bain qui n'est pas donné par une main douce mais par une main invisible qui la projette dans l'océan glacé. L'eau qui l'agrippe et la la secoue dans tous les sens, elle roule, tourne danse, elle ne sais plus si elle a la tête en haut ou en bas. Elle sent la morsure du froid puis elle étouffe, puis... puis dernier reflex de s'agripper à quelque chose juste pour tenir quelque chose, ne pas être seule dans le néant. Puis plus rien.


J'ai 5 ans est j'ai retrouvé Maman!

Maman?

Chuuutttt, repose toi.

Elle est si douce cette voie, elle est si belle cette dame. Et si chaude quand elle la prend dans ses bras. Elle se laisse porter vers un monde de chaleur et son petit visage plein d'effroi redevient lisse comme une rose. Et puis là où elle est elle n'a pas faim, elle n'a pas froid, elle n'a pas peur. C'est le pays des fées et des dragons qui sont amis et qui rient. Elle a trouvé enfin un vrai chez soie. Elle a retrouvé maman.


Combien de jours, combien de temps dans les bras de ses sentiments?
Combien de nuit au soleil de ses rêves?


J'ai 5 ans est je suis chez une sorcière.

Mais d'un coup la nuit devient noire. D'un coup la nuit est froide. D'un coup elle grelotte, d'un coup ça sent mauvais. En même temps elle a mal à la poitrine, en même temps elle a mal au ventre. Et comme si cela n'était pas assez quand elle ouvre les yeux, ceux qui la contemplent sont hideux.
Paralysée.

Une main froide vient se porter sur son front et une voix rocailleuse l'invite à ne pas avoir peur.
Dans la pénombre de la cabane, elle aurait envie de crier. Lorsque que la vieille rapproche la bougie elle peut voir son visage. Celui d'une femme très vieille qui ressemblerait presque au sorcière dans les histoires qu'on lui avait racontées. Sauf qu'elle lui parle doucement, sauf qu'elle lui apporte de l'eau à sa bouche, sauf qu'elle lui glisse une cuillère de miel entre les lèvres, sauf qu'elle ne va pas la manger mais lui donner à manger.

_________________

Listée par Namay pour n'être pas resté chef d'armée à 5 ans.
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