Il lui fallait trouver la force douvrir ce livre une dernière fois
trouver la force de libérer les démons du passé qui la hantait
Les mains tremblantes
cur cognant
elle louvrit
commença, la lecture de ce que fut sa vie
Je suis arrivée un jour de mai 1456 à Conflans-les-Sens , Duché de Champagne
Ana
m'a prise sous son aile.
Elle m'a tout appris
m'a fait confiance
je suis devenue ce que je suis grâce à elle.
Départ pour une longue retraite
besoin de réfléchir
Un sentiment d'écurement face à la nature humaine, certaines convictions ébranlées. Il me faut méditer à tout cela.
Un regard
un prince
une île
un océan de larmes
Un poste de Tribun
Début des voyages avec mes amis Elmi et Mega
Montargis
Orléans
Blois
Tours
Chinon
Saumur
Thouars
Poitiers
Niort
La Rochelle
Saintes
Blayes
retour à Conflans
De nombreuses rencontres dont deux inoubliables
Un élianon blanc ... lespoir ...
Et un simple mot qui manque tant, Marraine
Que se passe til ? Pourquoi toujours en arriver à l'extrême ? Pourquoi toujours douter de tout et de chacun ?
J'en suis toujours à me questionner sur ce qui peut bien motiver l'homme pour être ainsi
Semblant de vie entre Conflans et Blois
plus rien n'a de sens
ma vie n'a plus de sens
les mêmes tourments reviennent sans cesse.
Remy m'est d'un grand secours.
Une année vient de sécouler
je vends mes champs
je déménage à Blois
quelques transactions et nous revoilà sur les routes
Tours
Vendôme
Montmirail
Mortagne
Verneuil
Argentan
Lisieux
Honfleur
Fecamp
Dieppe
Bertincourt
Azincourt
Notre but nest pas atteint
nous sommes contraints de faire demi tour
Le groupe se sépare
Je rentre par Patay
A BLOIS, je ne reste que deux jours ... mes intentions sont mal interprétées et l'on m'en assigne d'autres qui ne m'avaient même pas traversé l'esprit !!!
je n'y ai pas ma place ! Remy n'est pas là ... Je reprends la route seule
Je n'ai plus de but ... je suis vidée ... Mes vieux démons reprennent le dessus ...
Qu'en est-il de la nature humaine !!! Ce sentiment de solitude et d'écurement face à tout cela rejaillit !
Orléans
Giens
Sancerre
Bourges
Chateauroux
Gueret
Bourganeuf
Limoges
Tulle
Bergerac
CASTILLON
Que dire si n'est que ce village est très agréable
ses habitants charmants
l'accueil si chaleureux
J'y fais la connaissance de Dame Kahhlan
nous semblons si proches
j'ai avec elle une longue discussion
j'aime cet endroit, je m'y sens un peu chez moi
Tout me pousse à y rester
mais je n'y arrive pas
Le cur meurtri je reprends la route
je garde l'espoir d'enfin trouver un endroit où me reposer
Bergerac
Périgueux
Angoulème
Saintes
La Rochelle
Niort
Nantes
Rieux
Vannes
Rohan
Je laisse aller mes sentiments
je dois me ressaisir
Triste constat empli dincompréhensions et de désillusions
.
« Fais ton chemin de croix si tu en as besoin » ma dit Kah « grimpes les marches et tu verras »
En ce 24 août, il y a un an
je sortais de retraite
Saint-Brieux ... Tréguier ...
Je suis aux portes de SAINT-POL ...
Je fais demi-tour, talonne mon cheval et sans me retourner je galope jusque Vendôme ...
Tours ... BLOIS
la vie est bien trop dure ... je baisse les bras ... je n'y serai encore pas restée longtemps !
Saint-Aignan ...
BOURGES ...
mes dates anniversaires sont décidement importantes ...
Le 11 septembre ... Il y a un an jour pour jour, je le rencontrai ... lui mon prince ... mon rêve éveillée ...
... *écoutes, écoutes ces perles tomber sur ton corps sage et blanc ......*
Aujourd'hui Bourges me séduit ...
Ai-je enfin trouvé le repos ? ...
Je suis conquise ... je reste ...
J'achete un potager que je change en champ de maïs !!! le maïs ... que de souvenirs ...
Ganoz me nomme tavernière de son Pub Irlando-Berrichon !!!
"The Hog's Head"..."la tête de cochon" !!! Ca ne pouvait pas mieux tomber !!!
4 mois que je suis a Bourges
Fidèle au poste au "Hogs"
Tant de choses sy rattachent
Peu de temps apres mon arrivée des combats ont eu lieu
je nen connaissais pas réellement les raisons mais Bourges et le Berry me tenaient tant à cur que jai pris les armes
mes amis de toujours présents a ce moment mont suivi dans cette lutte
Puis la guerre a fait rage en début octobre
rage et ravages
7 armées contre 2
la tache leur fut aisée
Jai pris part aux combats
une égratignure au bras qui ma valu une journée de repos et une estafilade a la cuisse guérie en très peu de jours
peu de jours mais trop
les combats étaient terminés
Nombre dhommes et de femmes ont péri
longues ont étés les souffrances des convalescents
"le Hogs" ayant brûlé un soir
Ganoz à ouvert une entrée seulement connue des résistants
jour après jour nous nous retrouvions sous les décombres loin des occupants
3 mois doccupation ! et malgré tout tant de bonheur partagé
Le mot solidarité prenait un sens
le marché noir battait son plein
les amitiés se liaient
se renforçaient chaque jour
puis chacun fut rétabli
A la Noël le Berry retrouvait son identité
au 1er du dernier trimestre de lan Bourges redevenait Berrichon
Aujourdhui
"le Hogs" est reconstruit
la cave me manque
je pourrais couler des jours heureux
mes pensées sont confuses ... je ne cesse de minterroger toujours et encore
... Lappât du pouvoir a fait sortir le loup du bois
j'ai enfin fait l'acquisition d'un moulin ... mon maïs s'est transformé en blé ... ma farine est reservée à l'avance ...
je devrais être heureuse ! je ne devrais plus penser ... et pourtant ...
Le douze janvier 1458 ... pour ne pas dire le onze
Je lis et relis les pages de ma vie
tant de choses manquent
des noms
des événements
mes colères et mes angoisses
les rives de la Loire
la Loire qui m'a vue de si près
Les hauts du Lacey
Je suis assise là face à ce champ de blé qui est mien
Je ferme les yeux
je revois
jy suis
la première embauche
Qu il est doux et tout autant douloureux de laisser la place
je repense à ce merveilleux nectar qui calme lâme et le corps
ce remède quun jour lon vous fait connaître
Un passage dans labreuvoir
du feu dans la cheminée
une attention
des regards
et
lindéfinissable !
Je suis assise face à ce champ de blé ...
jécoute l'eau dans la roue du moulin
un mot traverse le chemin
la pierre fond
Tu es là ...
I have a dream ... ce sont les mots que tu m'as offert ...
Je suis assise face à ce champ de blé
jécoute l'eau dans la roue du moulin
"... Laisses moi déposer à tes pieds toute la folie qui est dans mon coeur,laisses moi t'offrir un royaume ..."
En ce 28 ... je t'ai dit ... OUI
Je suis assise face à ce champ de blé
Jécoute l'eau qui me ramene tes mots
«
j'écoute la musique de vos phrases faites de milles retenues et d'explosions contenues,
quand soudain, jaillit, par un regard, une expression, votre coeur offert, votre tendresse et votre lassitude imprécise... »
Merci de ce cadeau mon Mica ...
Ce 10 février de l'an 1458 restera gravé en ma mémoire ...
le 14 ... nos mains sont liées ... la pomme croquée ... le chouchen bu ... les anneaux échangés ...
Devant Mère Nature et nos amis ... nous nous sommes unis ... tu m'as dit :
" ... En vérité, nous sommes une seule âme, toi et moi
Nous apparaissons et nous nous cachons
toi dans moi, et moi dans toi ..."
merci Diden ... merci à tous ....
http://www.youtube.com/watch?v=BZrLynrUBag
Mars 1458
je nai rien à me reprocher nen déplaise à certains
La décision est prise
nous quittons Bourges
cest le cur serré que je vends mon champ et brûle le moulin
Quitter cette ville
ma ville me fait très mal
Derniers instants à Saint-Aignan avec Liss
puis nous prenons la route vers le Sud
Après quelques départs ratés
nous arrivons à Albi
La Ville vit
les habitants y sont fort charmants
La surprise est de taille en ce matin du 27
Sans men parler
tu as déposé les malles
Nous sommes Albigeois !!!
Je nai pas de mots pour exprimer ma joie
plus de mots pour décrire mon bonheur
Did est élue maire ... elle me nomme tribun ...
je suis une fois de plus tres heureuse de cette nomination ...
ma place doit vraiment être là ...
je n'avais plus les mots pour exprimer mon bonheur ...
je ne les ai pas non plus pour exprimer mon mal être en ce 16 avril ...
Ce mandat de tribun est terminé
nous quittons Albi
Lépidémie
la mort rode
en suis-je responsable ?
Linquiétude me gagne
je panique
maudites dates anniversaire
tu me rassures
je mendors
..." Nous repartons vers dautres cieux "... ce sont tes mots mon ange
je pleure dans mon sommeil
les larmes coulent doucement sur mon visage
je regarde tes ailes pousser ... impuissante ...
le cur serré ... je reprends la route
seule
je regarde le ciel
je souris ... une étoile vient de naître
elle brille de mille feux
elle veillera sur moi
guidera mes pas
cest la mienne
tu es là
tu ne me quittes pas
............. " bonjour ma puce "............
un cauchemar
ce nétait qu'un cauchemar !... un simple mauvais rêve !
je ris
je pleure
ce nétait quun mauvais rêve ... j'ouvre les yeux ... te souris ...
Aout 1458 ... Les chemins ne mont jamais paru si longs
Je suis assise sur le ponton de ce port Castillan
je me remémore le chemin parcouru
Que de temps passé !
Notre installation à Lourdes
les Pyrénées
ton départ
mon déménagement à Castillon
puis de nouveau les routes
les pigeons ...
Le Berry
passage très éprouvant à Bourges
je fuis à toutes jambes
plus rien ne me retiens
Lyon où je retrouve un vieil ami
il tente de faire rester
en vain
Cest près de Liss que je trouve un peu de réconfort
nous partons à Béziers où je reste quelques jours
La vie aurait pu y être agréable et malgré les efforts de mon amie
je dépéris !
Je nai plus goût à rien, le cur ny est plus
ma vie na plus aucun sens !
Mes journées sont sans soleil, mes nuits sans étoiles
mon cur saigne, mes yeux ne cessent de pleurer
le miroir ne reflète plus le visage
le baume ne guéri plus
ta voix me hante
tes paroles résonnent en mon cur tout comme ils résonnaient ce jour magique dans la forêt du Colombier
Je ne peux plus rester ainsi
il me faut prendre une décision
je ne vivrai plus avec des remords
je ne le pourrai plus
Un rayon de soleil se pose sur mon épaule, un parchemin me réchauffe
.. rejoins- moi
..
A mon tour, sans aucun regret, sans perdre de temps, je traverse les Pyrénées
flâne le longs des rivières
admire les petits ports
Le soleil se remet à briller doucement
.. je tattendrai
Dans quelques jours je serai près de toi ...
Le ciel du Portugal ne nous est pas clément
La maladie a emporté mon Mica
je lutte
me bats sans savoir si je men sortirai
Jai légué tous mes biens au cas où
»>21 Setembro 1458 - Verya2 torna-me seu herdeiro (Muito obrigado amiga)... Sylarnash
Là où je risque daller, nul besoin darme et de pain
Je nai gardé que mon bâton
fidèle compagnon de tous mes voyages ...
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