[RP] L'Océan... Vers le grand Bleu

[Dis, quand reviendras-tu ?]

Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur, il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux*
(L. Aragon)


Une fois quittée la Teste-de-Buch, sa plage et ses vacances, elle n’avait cessé de se retourner jusqu’aux murailles de Bordeaux. Accompagnée de sa sirène et de son taciturne compagnon qui n’avaient pas voulu la laisser voyager seule, elle avait fait la route, une boule au ventre, déchirée, presque assommée. Et puis Bordeaux. L’étape intermédiaire. Celle où l’on s’arme de résolution et où l’on essaye de se vider l’esprit. En évitant de se jeter sur le vin qui y coule clairet et délicieux même si ce pourrait être un plongeon d’oubli bienheureux. S’enivrer, voyager dans le brouillard. Arrêter de réfléchir quand on la tête qui explose et le cœur qui implose. Mais la facilité, celle qui aurait consisté à s’embarquer sans se retourner, elle l’avait refusée. Par foi, par dignité, par principe. Quelles qu’en soient les raisons, elle devait aller à Blaye. Et du coup, elle cogitait sévère, conjuguant le passé, ignorant le futur, elle essayait de se rassembler. Durant des mois ils avaient joué à « je t’aime, moi non plus », faisant de leur mélodie une maladie d’amour qui allait invariablement de « je suis venue te dire que je m’en vais » à « ne me quitte pas »… Et maintenant ?

Maintenant, les murailles de Blaye se dessinaient et elle ignorait plus que jamais ce qui cachait derrière. Non pas seulement parce que c’était la seule ville de Guyenne où elle n’avait jamais foutu les pieds –honte sur elle- mais surtout parce qu’elle ignorait bien si c’était son futur ou seulement son passé qu’elle allait y retrouver.

Romina devait aller rejoindre son bien aimé sur la plage.Elle s'avancait pieds nus, dans le sable mouillé. La mer etait belle, le vent caressait son visage . Elle se sentait d'humeur heureuse.

Au loin, elle aperçut deux personnes qui devaient parler.

Elle s'avancait doucement et reconnut Sil.

Heureuse elle se mit a courir sur le sable fin et se jeta dans ses bras.

- Oh pardon Dame, j'interromps votre conversation avec mon bien aimé

Romina fit un sourire prit la main de Sil dans la sienne et lui murmura doucement

"je t'aime mon coeur". Rentrons chez nous.

- Bonjour Nala, enchantée de vous connaitre! et merci d'avoir fait venir Sil jusqu'ici!


Romina se blotissait dans les bras de son bien aimé !

Si vous le desirez Nala, passez nous voir, nous serons heureux de vous accueillir.

Sil et Romi prirent congés de Nala, et main dans la main, partirent en direction de leur chaumière.

Silurius était ravis de le réaction de nala, il se retrouvait dans les bras des deux femme qu’il aimait le plus, dont une beaucoup plus que l’autre maintenant
Il se tourne vers romina et lui fait un baiser des plus savoureux.

Je suis ravis de vous avoir toutes les deux à mes cotés mes demoiselles, et surtout toi ma douce romi, ton amour éblouie mon cœur.

Lui sourit tendrement et se retourne vers nala.

Et toi ma belle, je te souhaite tout le bonheur du monde avec jaraude... mais je suis sur que notre amour est au minimum aussi beau que la votre, …. Ci ce n’est plus.

Se met à rire en partant au bras des deux jeunes femmes. comblé, d’amour et d’amitié, ils marchent d'un pas décidé vers une taverne arroser tout ce bonheur

Silurius rit de bon cœur en entendant nala chuchoter

Aller les filles allons boire une bonne bière, a chacun de vivre l’amour qu’il désir avoir et partagé, ainsi tout le monde est heureux.

Leur fait un sourire des plus joyeux.
Ils quittent la plage vers la civilisation laissant derrière eux le doux clapotis des vagues dégageant ce doux parfum salé

sentant une présence derrière lui, silu se retourne,
aprés un moment d'hésitation, il reconnais son amie qui le suivait à distance. il stopa immédiatement sa progression vers la civilisation pour attendre qu'elle le rejoigne.

coucou ma belle nala, tu vas bien ?
je t'ai vu sur ton rocher, pensive, et n'ai pas eu le coeur de te tirer de tes tendres pencées.

lui fait un grand sourir.

je te chercher pour te remercier en fait.

il devine sur son visage les trais de la surprise .

voila, je tiens à te remercier de m'avoir convié à venir dans cette charmante petite ville, car grâce à cela, j'ai pu rencontrer une femme merveilleuse.
lui fait un grand sourir.
tu veras, elle vas te plaire .

Chris songeur venait admirer la vue sur l'estuaire de la gironde .
Lui qui allait bientôt embarquer pour découvrir l'océan la grande bleue ...

L'air des embruns venait fleurait ses narines ,en prenait pleins les effluves .
Pensant a ça grande famille de marin ,a son patriarche Dominico et sa mère Suzanna qui lui avait souvent comté les conquêtes de ses frères ....

Et puis le plaisir de revoir la Bretagne ses parties de chasse avec son fidèle chien ,le magnifique pointer Figaro .Lui qui avait l'art de lui faire admirer sa stature ,quand il était a l'arrêt sur une bécasse remplissant son maître d'émotion.

A prèsent Chris allait découvrir un autre plaisir inconnu pour lui naviguer sur l'océan .Son ami Léandre lui offrait l'opportuniter de découvrir la navigation .

Et puis il aurait aussi peu être le plaisir de revoir l'horphelinat de bretagne .lui qui c'était proposer a eux son attachement aussi pour les enfants ....

Puis il aurait le plaisir de découvrir la même passion que ses frères ,peu être connaitra t'il les mêmes sensations ! pourquoi la transmettre a son fils Tom ou lui apprendre l'art de voyagez ou de naviguez de toute façon !

Lui le vagabond voyageur allez enfin découvrir les flôts de la mer ou des marées

En tout cas son fils sera sans doute fier de lui a son retour au manoir de la Roche Courbon !

L'imaginant déjà trépignait d'impatience de le revoir .

Et puis ça lui laisserait le temps de mieux connaitre le loup que son père lui avait offert ....

De toute façon il se faisait pas de soucis pour il était a présent entre bonnes mains au manoir ....

il prit une feuille de velin et sa plume avec son encrier de poche .

Ouiiiiiiiiiiiiiiii je suis là!!!!!!! mi amor!!!!
Nala fit son large sourrire et se laissa dans ses bras s'abandonner dans un élan de bonheur[i]

Une fois les pieds revenus sur terre.....chercha du regard un je ne sais quoi... enfin si!!!! un espèce de tourteau...regarda par dessus l'épaule de Jaraude.
hé hé il s'était caché le filou afin de ne pas finir en festin... ^^^^

Pris la main de Jaraude et l'entraina avec elle dans une course folle,les cheveux au vent elle criait son bonheur, elle riait, car plus jamais séparés, ils ne seront[i]

Nala débordait de vie que depuis qu'elle avait retrouvé son ombre.... sa moitiè... son autre

Nichée contre lui, bras dessus bras dessous, collés l'un à l'autre... pris le temps de marcher sur cette plage éclairée par un sublime couché de soleil.


Je t'aime Jaraude

se sentait pousser des ailes tellement ce moment était magique.... un moment rempli d'amour et de passion, deux éléments qui unissaient trés fortement Nala et Jaraude

Nala était là....sur cette plage, revenue....
s'agenouilla prés de lui ... et lui passa la main dans les cheveux, les yeux pleins d'émotion et lui chuchota :

Je suis revenue...à force de prononcer mon prénom... aux vagues... tourmentées, elles m'ont supplié de venir...^^^

Nala prit le visage de Jaraude entre ses mains, celui ci s'agenouilla face à elle et tous les deux s'enlacèrent de bonheur, la séparation fût longue mais aujourd'hui ...elle prend fin.

El écouta Maxou parler jusqu'au bout. De sa soeur, du moustachu, de la mer, de l'amitié, d'elle, de No, de l'amour, de la plage, de sa vie, El écouta tout.

Quand Maxou eut finit, elle semblait apaisée, calmée.

El ne sut que dire face à de telles merveilles dîtes ... El ne voulait pas gâcher ce moment si important pour elle ...

Puis, le vent commença à se faire ressentir, venant faire voler leurs cheveux.
El contempla pendant un moment les boucles brunes et rousses s'entremêlées.

Puis, tout doucement, elle se leva, tendant la main à sa rouquine :

Aller, Max ... Il est temps de rentrer ... Assez bavassé comme ça ! Elle sourit

Max à ses côtés, elle entama la pente raide montant jusqu'à l'herbe.

J'suis contente d'avoir pu discuter avec toi, Rouquine. C'est important pour moi, tu sais, et je sais à quel point ça l'ai pour toi également.

El sourit et regarda sa rouquine, puis Bretzel, puis la mer. Un sourire béat aux lèvres.

El sentit que sa rouquine se réveillait.

Elle lui laissa le temps de se remettre les pensées en ordre, puis reporta son attention sur la mer, un sourire jusqu'aux oreilles.

Elwy soupira profondément et caressa les cheveux roux de son amie.

Si c'est son souhait ... Je comprends que ça te touche, Max, mais il faut que tu comprennes que c'est sa vie. Elle a le droit de la foutre en l'air, mais ta vie à toi, Max; c'est ta vie. Elle n'a pas le droit de déteindre son mal être sur toi, vilaine rouquine.
Et puis, un jour peut etre, elle comprendra ...

Elle déposa un baiser sur les cheveux de Maxou, inspirant à fond l'air marin.
Elle était comblée. Comblée jusqu'au cou, comblée jusqu'aux orteils, comblée jusque au coeur ... oui, surtout au coeur.
Un grand sourire naquit sur ses lèvres.

El laissa échapper un éclat de rire :

C'est l'heure de repartir, Max ... L'heure de repartir de l'avant.
Tu ne peux pas savoir à quel point ça me comble, Max ...

El sentit des larmes de bonheur perler au coin de ses yeux. C'était tellement fort, tellement intense, de se savoir aimer, et d'aimer.
Comme quoi, elle avait eut raison de suivre Max et son moustachu.

Elwy se pencha à l'oreille de Maxou, lui soufflant des paroles de remerciement :

Maxou ... Tu me dis sans cesse que je t'apporte beaucoup ... Mais, Max, c'est toi qui m'apportes tellement ... Tu m'as appris une nouvelle vision de la vie, une nouvelle manière de voir les choses.
Tu m'as permis de m'éloigner de Cahors ... Tu es comme une bouffée de fraîcheur dans l'atmosphère sombre et étouffant.
Et comble du bonheur ... Tu m'as fait connaître le léchouilleur.
Sans toi et ton moustachu, mon bonheur serait incomplet, il manquerait quelque chose à ma vie ... Il me manquerait No. C'est grâce à vous que j'ai la joie de le connaître.
Donc, ce n'est pas une permission que je te donne, de venir découvrir l'océan avec moi ... C'est normal, Maxou, c'est normal.

El posa sa tête contre celle de Maxou, infiniment heureuse.
Pour rien au monde elle n'aurait voulu refaire marche arrière.

J'ai 5 ans et j'ai une maison.

L'innocence peut se brailler par celui qui sort les mains attachées d'un tribunal. Il peut être hurlé par le gamin dont l'oreille se tend sous la pression d'un père en colère. Mais il peut aussi se voir dans les yeux d'une gamine de 5 ans. Petite puce ne demandant qu'un peut d'attention, d'un sourire et de bras où se réfugier quand elle a peur.
L'innocence d'un âge où l'ont ne comprend pas le monde qui l'entour. Elle sourit quand on lui sourit, saute sur les genoux quand on lui tend les bras, se sert contre la poitrine d'un homme quand il l'enveloppe de ses bras.
Comment savoir que le protecteur n'est qu'un homme et pas le héros de ses rêves.


GOBON! Combien de fois l'avait-elle crié ce nom?
Elle l'avait crié quand elle s'était perdu sur le port de Bayonne.
Elle l'avait retenu pour dans sa bouche quand elle l'avait vu partir pour des affaires très importantes à Mont de Marsan.
Elle l'avait pleuré quand elle s'était retrouvé seule sur les routes de Guyenne.
Elle l'avait dit entremêle de rire quand elle avait sauté sur le bateau à Blaye.
Et elle l'avait hurlé et hurlé quand l'eau rentrait dans sa bouche et encore hurlé dans sa tête avant de perdre connaissance dans l'eau gelée qui avait décidé de l'enveloppé. Elle avait été terrorisé par les coups de canons, seule cachée dans la cabine avec Lulu, sa souris. Le navire se déchiquetait dans des bruits de fin du monde. Elle voulait être forte mais elle tremblait. Un sifflement, puis un autre et le cri du bois qui se pulvérise à chaque boulet.
Petite fille qui ne comprend pas pourquoi on détruit ainsi sa maison. Le bateau s'était sa vraie maison la seule qu'elle ait eu, bien différent de l'orphelinat où elle n'avait rien à elle. Ici, le pont était sa cours de récréation, la cabine son château, la cale sa caverne d'Ali Baba. Isa la présence féminine, Gobon la présence masculine, Lulu son ami, la mer et le vent ses chansons.

J'ai 5 ans et je me meurs dans les bras de l'océan.

C'est l'heure du bain. Bain qui n'est pas donné par une main douce mais par une main invisible qui la projette dans l'océan glacé. L'eau qui l'agrippe et la la secoue dans tous les sens, elle roule, tourne danse, elle ne sais plus si elle a la tête en haut ou en bas. Elle sent la morsure du froid puis elle étouffe, puis... puis dernier reflex de s'agripper à quelque chose juste pour tenir quelque chose, ne pas être seule dans le néant. Puis plus rien.

J'ai 5 ans est j'ai retrouvé Maman!

Maman?

Chuuutttt, repose toi.

Elle est si douce cette voie, elle est si belle cette dame. Et si chaude quand elle la prend dans ses bras. Elle se laisse porter vers un monde de chaleur et son petit visage plein d'effroi redevient lisse comme une rose. Et puis là où elle est elle n'a pas faim, elle n'a pas froid, elle n'a pas peur. C'est le pays des fées et des dragons qui sont amis et qui rient. Elle a trouvé enfin un vrai chez soie. Elle a retrouvé maman.


Combien de jours, combien de temps dans les bras de ses sentiments?
Combien de nuit au soleil de ses rêves?

J'ai 5 ans est je suis chez une sorcière.

Mais d'un coup la nuit devient noire. D'un coup la nuit est froide. D'un coup elle grelotte, d'un coup ça sent mauvais. En même temps elle a mal à la poitrine, en même temps elle a mal au ventre. Et comme si cela n'était pas assez quand elle ouvre les yeux, ceux qui la contemplent sont hideux.
Paralysée.

Une main froide vient se porter sur son front et une voix rocailleuse l'invite à ne pas avoir peur.
Dans la pénombre de la cabane, elle aurait envie de crier. Lorsque que la vieille rapproche la bougie elle peut voir son visage. Celui d'une femme très vieille qui ressemblerait presque au sorcière dans les histoires qu'on lui avait racontées. Sauf qu'elle lui parle doucement, sauf qu'elle lui apporte de l'eau à sa bouche, sauf qu'elle lui glisse une cuillère de miel entre les lèvres, sauf qu'elle ne va pas la manger mais lui donner à manger.

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Listée par Namay pour n'être pas resté chef d'armée à 5 ans.

Max avait longuement hésité avant de se rendre au bord de l'Océan, surtout à cet endroit, surtout dans cette ville, là où les souvenirs et la culpabilité refaisaient surface. Et comme il lui avait dit il n'y encore pas si longtemps "C'est pas bon ça !!"
Une phrase courte, rare qu'elles le soient, les siennes, les leurs ... mais entre eux, le dialogue se faisait bien au delà des mots, ils se devinaient presque ... pouvait-on dire presque d'ailleurs.
Mais elle avait envie d'y revenir, d'une part pour faire disparaître ses vieux démons mais surtout pour voir si El avait fini par enfin découvrir ce qu'elle attendait tant.
La vilaine rouquine enleva ses bas et ses bottes pour sentir le sable froid piquer la plante de ses pieds, laissant un frisson parcourir tout son corps. Elle resta loin, dans les dunes, apercevant au loin la silhouette qu'elle souhaitait voir. Elle était là, El était là, enfin elle l'avait vue ... la mer !
Elle s'assit à l'abri d'une dune et la regarda sans intervenir, la laissant savourer ce moment unique qu'elle avait tant attendu. Elle souriait de voir son amie réaliser un de ses rêves. Ce bonheur qu'elle devinait sur son visage réchauffait le coeur de la vilaine rouquine. Et elle en avait bien besoin ... de voir du bonheur dans les yeux des gens qu'elle aimait, le sentir dans leur coeur. Elle avait beau être vilaine, elle était loin d'être indifférente, même si peu le savait.
Elle fixa longtemps El puis fit un tour d'horizon, redécouvrant cette plage où elle avait trouvé refuge jadis, son échappatoire. Elle regarda ses démons en face et les vit s'envoler dans le ciel pour finir par s'évaporer dans la nuit noire. Se reconcentrant sur El, un sourire illumina son visage et murmura doucement :
"Je suis heureuse pour toi ma El ... si heureuse ..."
Max avait confiance, elle ne voulait plus de déception, plus de trahison, plus de conflit, plus de souffrance ... mais là, ici, enfin, grâce à lui, grâce à El, elle trouvait l'apaisement, le retrouvait. Les nuages qui obscurcissaient son ciel disparaissaient, chassés par son envie d'y croire, cette envie infinie. Le froid engourdissant son corps, elle ne sentit pas ses paupières se fermer et s'endormit à même le sable, ne voyant même pas El quitter la plage.

Le presque plus moine, et pas encore homme était là dans la peine ombre, silencieux à ce recueillir dans ce nid qui avait connu leurs premiers amours. Il l’avait vu entrer, l’avait vu prier. Presque honteux de ne s’être signalé à elle il ne voulait l’interrompre. Il la regardait débordant d’amour, les yeux embrumés d’émotion… Il la vit s’étendre sur le sol, se recroqueviller …

Il s’approcha doucement, une fois qu’elle fut assoupi, lui souffla dans l’oreille un léger « c’est moi amour », puis s’allongea tout contre elle, se callant contre son dos, passa son bras sur elle la serra fort … Il aurait voulu mourir en cet instant et garder pour l’éternité ce merveilleux moment, mais au font de lui il préférait vivre pour elle ….

La mer avait rejeté son corps, il gisait là où tout avait commencé. Son tricorne voguait au gré des vagues. Un peu plus loin une bouteille roula. Vide de son rhum, contenant juste ce petit morceau de parchemin.

Cybella arriva sur la plage avec deux villageois et une charrette pour transporter le corps. Ciara, la pauvre était dans un état pas possible depuis qu'elle avait trouvé le corps et marmonnait des choses sans que personne ne la comprenne. Cyb se retourna vers elle

ça va allez Ciara??? Ne t'en fais pas les hommes vont se charger du corps

à peine avait elle dit ça que la jeune femme pointa son index vers une direction

bon allez reste là

se tourne vers les deux hommes

messieurs s'il vous plait allez y, je vais rester auprès de Ciara, je pense que ce n'est pas la peine de la traumatiser plus

la charrette à bras s'avança vers l'océan et les deux hommes soulevèrent le corps et mis un grand draps de jute dessus.

Cyb avait le cœur qui battait et serrait dans ses bras son employée qu'elle affectionnait.

Tu sais Ciara, en se moment il n'y a pas pas beaucoup de client aux thermes tu sais...profites pour aller à la capitale et te changer les idées.. hein??

ils revenaient vers elles et à leur mine cela devait être une femme du village

alors Justin tu as reconnu qui s'était??

oui m'dame cybella

alors qui est-ce???

bahh...je....sais pas ....comment vous dire ça

Justin regardait le René

Cybella trouvait qu'il avait une bien drôle d'expression

hé bien dites je en vous prit!!

c'est...la p'tite Mey...je suis désolé

M...ey??? Meyyyy!!! t'es sur????

Cybella eu un choc, son cœur s'arrêta et s'accéléra , elle savait plus

contournant la charrette, hésita un instant se disant mais non ils se trompent ce n'est pas elle...

soulevant doucement la toile de jute elle reconnu sans hésitation sa fillotte

mon dieu MEY!! c'est pas possible!! mais tu étais si heureuse avec ton Van!!

elle lâcha la toile et fit signe aux hommes de ramener le corps au village

entre larmes et incompréhension, cybella se sentait perdu. Dans sa tête toujours la même question : pourquoi???

le retour fut cadencé pas les bruits des roues sur le chemin, Cybella venait de perdre un être cher à son cœur et ne savait le pourquoi de cette fin tragique...
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Les bras qui l'enserrent, ses lèvres qui s'abreuvent aux siennes, les mots qui murmurent à leurs oreilles ce que leurs cœurs essayent de dire... Tout à coup la grotte s'illumina du feu de la passion.

Personne ne sut ce qui se passa ensuite cette nuit là. Et si d'aventure vous leur poser la question, ils vous regarderont avec un air évasif et un sourire aux lèvres.

Quand enfin la marée fut basse, ils repartirent, mais au lieu de revenir en ville, ils explorèrent la côte à la recherche d'autre chose.

L'araignée ? Ils ne la mangèrent pas, elle était gardienne de leur amour en fin de compte et on pense qu'elle est revenue dans sa caisse.

La caisse ? Ils remirent son couvercle en place et l'emmenèrent avec eux, car ils ne l'avaient pas vidé en fin de compte.

Pour eux l'aventure commencerait ailleurs...

la demoiselle malgré ses menaces s'était fait cueillir comme un gros tourteau de 6 semaines, elle enrageait

quoi moi me griller????? sainte mère des eaux boueuses!!!! ça jamais faudra me passer sur la carapace avant!!!

se débattant, les pattes dans tout les sens, elle réussi un retournement digne du plus célèbre poulpes des océans et la demoiselle araignée de son état avait le ventre collé au bras de l'agresseuse, les pattes bien repliées sans laissé un centimètre carré à découvert.

elle veut me griller ben va falloir qu'elle grille son bras avec héhé je vais lui faire un joli bracelet moi

Il était là tout proche, si proche, qu'elle en avait le tournis. A mesure que sa main s'immisçait entre elle et l'araignée de mer, son cœur s'affolait. Peur ? Non ! Trouble ?

Elle sentit que la bestiole lâchait prise, ses pattes n'étant plus assez grandes pour faire le tour de la main de Van et du bras de Mey, mais elle le sentit à peine, car bien au delà de cet incident, quelque chose prenait place entre eux.

Une coulée de lave en fusion lui vrillait le corps, le contact de Van l'électrisait. C'était de sa faute à lui, il l'avait marqué de son empreinte en lui faisant gouter ses lèvres. Comme la promesse de quelque chose de plus intense, ce baiser là ne l'avait pas fait redescendre sur terre !

Elle était à genoux à deux pas de lui, là juste devant et la vue de son torse à moitié nu, attira sa main.

Tandis qu'il faisait déguerpir la bête, Mey posa ses doigts sur ce poitrail débraillé. Elle le parcourut, l'esquissa, l'effleura, voulant l'apprendre du bout des doigts. Sa menotte caressait cette peau qui semblait frissonner à son contact. Hypnotisée elle ne lâchait sa main du regard, ses gestes étaient lents, son souffle court.

Les yeux soudain remontèrent vers le visage et quand ils rencontrèrent son regard elle murmura :

- Hooo Van !

C'était presque un souffle, un demi-chuchotement, un appel en somme. Elle enleva sa main du torse, ne voulant pas les entrainer dans un interdit qu'ils n'étaient prêts ni l'un, ni l'autre à franchir. Mais ses lèvres à elle réclamèrent leur dû. Ce qui lui avait fait gouter quelques instants plus tôt, elle le voulait à nouveau. Ne le lâchant pas du regard, elle rapprocha son visage, près, si près qu'ils se touchèrent. Sa bouche à elle était là, contre celle de Van, à une distance si minime qu'elle la frôlait.

C'était de sa faute ! Ce qu'il faisait naitre en elle, était trop puissant pour qu'elle le taise. Il était trop tard ! Il avait pirater son cœur, son âme même... En avait-il seulement conscience ?

Alors dans un souffle, là tout contre ses lèvres, elle murmura :

- Encore !

Van sourit a Mey, il la trouvait si mysterieuse et belle a la fois , elle avait tout d'une vraie pirate , tetue , hargneuse , raleuse , tout ca envellopant un coeur a prendre et a conserver

tout a coup des mots l'arrachait a ses reveries

froid!!! pensa t-il Van sentait bien meme tres bien, depuis quelques instant une chaleur indescriptible l'envahissait de la tete aux pieds ,

Van s'avanca vers le feu et aida Mey a rallumer la flamme du brasier
apres avoir rallume le feu il alla chercher la caisse de tout les supplices et la ramena aupres du feu, s'asseya pres de Mey

allons voir ce qu'elle a dans le ventre

en fouillant a l'interieur, avec l'aide de Mey , il frola a plusieurs reprises ses mains et a chaque fois son coeur s'emballa

comme pour eviter que Mey s'en apercoivent il engagea la conversation
tu penses qu'on va trouver une carte nous indiquant un tresor , ca serait plutot sympa , tu nous imagines tout les deux sur une ile la pelle sur le dos comptant nos pas pour arriver sur un tresor de pierreries

puis en prenant une bouteille trouve dans la caisse il l'ouvrit et dit a Mey
on va boire a notre future collaboration !!

Il y a des moments comme ça, où tout semble être en suspend ! Le temps, les bruits, les gestes qui sont comme ralentis, les pensées qui flottent en vous comme sur un nuage, le coeur qui ne bat plus que par à coup tant et si bien que l'on croit voir la mort venir.

Alors on reste hébétée, comme frappée d'une stupéfaction qui se lit sur le visage. Les traits sont figés, la respiration se fait courte et une pâleur envahit les joues.

La douleur ! voulut-elle murmurer... qu'elle douleur ?

Les lèvres avaient été douces, posées là sur les siennes, si douces même, qu'elle en était complètement chavirée !

Déjà Mey ne bougeait plus ! Le coup de poing l'avait engourdi. Elle avait le regard dans le vide, elle était sans vie apparente, comme retirée en elle-même. Les bruits d'étoffe déchirée ne la sortirent même pas de sa torpeur, pas plus que les râles étouffés que retint Van quand l'alcool versée avait dévoré sa plaie.

Et puis il y avait eu ce baiser ! Le tout premier...

Nul homme n'avait foulé ses lèvres auparavant ! Elle les aurait écorché vif, si d'aventure ils s'y étaient risqués. Pourtant elle avait vu celui-ci venir ! D'abord le pouce qui l'avait effleuré sa lèvre meurtrie, puis enfin...

Ainsi c'était ça, le frisson dont parlait les femmes entre elles, ce vertige que procurent les hommes quand leurs lèvres se font velours ?

Instinctivement elle porta ses doigts sur les lèvres embrassées, hébétée ! Quand elle s'aperçut enfin, sortant de sa transe, que Van l'observait !

Vit-il au moment où son regard croisa le sien qu'elle était profondément troublée ? Elle espéra que non, la lueur du feu jetant l'ombre et la lumière par touche sur leurs visages.

Elle secoua la tête comme si elle voulait sortir d'un KO et inspira profondément, reprenant ainsi un peu de couleur !

- Merci Van ce remède était...

Elle lâcha son regard, il y lirait à livre ouvert et détourna les yeux sur le feu !

- Ho le feu ! Il faut l'alimenter, la nuit va être longue et j'ai froid !

Elle s'activa, masquant son trouble, redevenant la pirate qu'elle voulait être, vindicative, rieuse, têtue, farceuse même, mais tellement femme finalement !

Un ange ? Un ange ! Il la prenait pour un ange !!! Un démon oui murmura-t-elle entre ses dents, tandis qu'il lui disait chercher du rhum dans la caisse !

Soudain il s'effondra et elle poussa un cri. Se relevant comme si elle avait vu un diable, elle le regarda atterrée.

La panique l'étreignit :

- Ô misère ! Il est mort, je l'ai tué ! Bon sang je suis bonne pour la potence moi !

Il ne bougeait toujours pas, elle se mit à faire les cent pas !

- Non mais déjà qu'une juge à noter mon nom, comment expliquer que je n'y suis pour rien ? J'ai pas bonne réputation moi, s'en est fait de mon sort là ! Qu'est-ce que je dois faire ?

Elle réfléchissait à toute vitesse, voyant Van inerte, la main ensanglantée.

- Ho je sais il me faut une pelle ! Je l'enterre au fond de la grotte, ni vu, ni connu...

Son regard brilla, elle chercha une pelle des yeux, mais à part une caisse à moitié ouverte, il n'y avait rien de ce genre !

- Arff non, ça marchera pas, ils le retrouveront et comment expliquer sa disparition ? Je pars à la nage, je le laisse là, oui, je dirai qu'il a voulu abuser de moi, que je l'ai planté à l'entrée de la grotte !

Elle se dirigea de quelques pas vers la sortie, puis revint, remords vrillés au corps.

- Pff non on me croira pas, s'il avait voulu abuser de moi, ils savent tous que je me serai laisser faire, c'est Van bon sang !!!!

Comme pour sauver sa peau Van gémit et elle se précipita vers lui.

- Ô il est pas mort ! J'ai failli commettre une erreur judiciaire ! Heu non un meurtre... Arff je deviens folle moi, VANNNNN bon sang, c'est pas le moment de tomber dans les pommmeuuuuuuuuux !!!!!!!!

Il ne réagissait pas ou si peu qu'elle finit par le trainer jusqu'à la lumière du feu. Le prenant sous les aisselles, elle l'emmena, manquant tomber maintes fois sur les fesses. C'est que c'était un grand gaillard le Van et elle un petit bouchon à côté !

Elle défit le chiffon crado qui lui servait de pansement et fit une grimace ! La installé près du feu, l'homme avait une méchante entaille dans la paume de la main. Le dessus aussi était blessé, mais pas aussi profondément que l'intérieur. Où avait-il pu se blesser de la sorte ?

Elle soupira, il saignait beaucoup encore, il fallut qu'elle trouve quelque chose, un alcool pour empêcher les fièvres de le dévorer ! Sa mère faisait ça quand petite, elle se blessait.

Elle repartit vers la caisse, l'ouvrit et farfouilla dedans. Une bouteille enveloppée dans un tissu heurta sa main. Visiblement il y en avait même plusieurs ! Misère de quoi saouler Van pendant quelques jours ! murmura-t-elle, quand un métal froid toucha ses doigts alors qu'elle s'emparait d'une flasque.

C'était une arme, elle s'en empara, il faisait sombre, elle ne voyait pas bien. Elle revint vers Van qui n'avait pas bougé. A la lueur du feu, elle découvrit un poignard recourbé, dont le manche était en corne et pierreries. Elle siffla entre ses dents, les yeux brillants devant ce petit trésor. Soudain lui revint en mémoire son blessé, la bouteille ! La bouteille !!!!

Elle la déboucha ! Jeta un oeil et vit un liquide brun et odorant qui la rendit dubitative ! Elle en gouta une gorgée et s'étrangla ! C'était fort moins que le rhum, mais encore trop fort pour elle. Qu'importe ça allait lui servir !

Le poignard l'aida à tailler des bandelettes dans son jupon et elle en imbiba une avec l'alcool. Le nettoyage des plaies commença ! Doucement elle rendit la main plus propre, mais une peur se lisait sur son visage, l'entaille à l'intérieur était trop profonde et saignait abondamment !

Que faire ? Une phrase lui revint en mémoire :

- Pirate ? Mais oui ! je sais j'ai vu faire ! Van tu vas me haïr mais je vais sauver ta main !

Elle regarda le poignard dont la lame était piquée tant elle semblait vieille, mais avait l'air solide. Elle la mit dans les braises, versa de l'alcool sur la plaie, sentant Van avoir un soubresaut sous la douleur surement.

- C'est rien à côté de ce que tu vas subir ! Dors bel ange, dors...

Elle lui emprisonna le poignet bien plus tard, posant un genoux dessus, lui maintint la main bien ouverte et posa la lame brulante du poignard, rougit par les tissons, sur la plaie. Un grésillement se fit entendre ! Le premier coup qu'elle reçut, elle le supporta, mais elle eut le malheur de tourner la tête et là !

Van se débattait, son poing rencontra la mâchoire de Mey ! Elle fut désarçonnée et atterrit face contre terre à quelques centimètres de lui ! Le choc l'étourdit, c'est qu'il avait une bonne droite ! Elle se redressa un peu désorientée, leva les yeux vers la main que tenait Van en criant grande ouverte et sourit, la plaie ne saignait plus !

Enlevant les mèches de cheveux qu'elle avait dans le visage, elle s'approcha de lui. Déjà un bleu apparaissait à l'endroit où le poing avait atterri et un gout métallique emplissait sa bouche !

- Je suis désolée, on avait pas le choix ! lui murmura-t-elle en posa sa main sur sa bouche, sentant une douleur. Elle fit une grimace, ôta ses doigts plein de sang. Sa lèvre était fendue ! Le métier de pirate était un dur métier !!!!

Elle l’entendit juré, là bas dans la pénombre, Van pestait. Elle ne s’inquiéta pas outre mesure au début, il était un homme de terrain, il savait faire face à toutes les situations. Elle comprit qu’il avait trouvé la caisse et qu’il tentait de l’ouvrir. Mes soudains des bruits de lutte se firent entendre ! Elle paniqua, une attaque de pirates ? Il était armé, elle pas, mais quand elle l’entendit l’appeler, son sang ne fit qu’un tour ! Il avait besoin de renfort !

Elle se leva d’un bond, la peur au ventre certes, mais prête à l’attaque. Elle courut vers lui, la lumière du feu dans son dos, ne lui permettait de voir vraiment où elle allait. La caisse qu’il avait déplacé apparut soudain sous ses yeux, au beau milieu du tunnel. Trop tard ! Beaucoup trop tard, elle se prit les pieds dedans ! Emportée dans son élan, elle plongea mains en avant, heurta un corps, l’entraina avec elle. Un ennemi ?

Elle avait fermé les yeux, autant ne pas voir la tête du pirate, autant surgir à l’aveugle. La chute fut brève, sans vraiment de heurt, mais assez forte pour déséquilibrer l’homme. D’ailleurs l’homme en question était petit, au moins qu’il n’était assis ?

A califourchon sur un corps, genoux de chaque côté d’un torse, elle ouvrit enfin les quinquets. Ses pupilles s’habituèrent à la pénombre. Elle était assise sur le ventre d’un homme grand, les mains de chaque côté de sa tête, penchée en avant, le visage proche, si proche de celui de… VANNNNNNN !!!!!!

Leurs regards s’accrochèrent, son cœur à elle s’emballa, loupant une marche de temps à autre. Sa bouche à lui, l’attirait, l’attirait tant qu’elle voulut y gouter, qu’elle voulut ce baiser, son premier… Qu’elle…

Soudain il souleva une main, réflexe ? Douleur ? Malaise de la voir ainsi penchée sur lui ? Elle ne le sut, mais son regard fut attiré par le mouvement.

Un tissu maculé de sang enveloppait les doigts, elle se redressa, lui offrant une superbe vue sur son décolleté, prit la main blessée dans la sienne et :

- Oh mon dieu, mais tu es blessé !

Le charme était rompu, elle cherchait du regard la bouteille de rhum pour désinfecter la plaie.

- Van la bouteille, tu l’as mise où, la bouteille ?

Ramenant son regard vers le visage de Van, elle ne put que constater qu’il semblait… distrait, et surtout qu’il n’écoutait pas un traitre mot de ce quel lui disait !

Elle se mordit la lèvre, il était certain que le bruit des vagues qui claquaient contre les rochers ne pouvait pas échapper à Van. Bien sur qu'ils étaient coincés ici... Elle se doutait à moitié que ça allait se produire, mais là devant le fait accompli, une sourde angoisse l'envahit !

Ils avaient fini pour déboucher sur une sorte de caverne de toute évidence creusée par la main de l'homme, c'était étrange, elle était persuadée que quelque part le tunnel repartait vers les terres.

Elle l'avait vu chuter, avait étouffer un cri, mais Van était agile et s'était relevé avec une souplesse étonnante. A présent, il voulait prendre la situation en main, elle acquiesça, elle avait froid, si froid...

Visiblement la torche ne les éclairerait plus très longtemps, elle n'avait pas pensé à en prendre plusieurs. Pas facile à chaparder des torches, de plus le suif tachait tout et cette odeur de graisse de cochon brulée lui soulevait le cœur.

- Oui allumons un feu, la torche va bientôt s'éteindre, on n'ira pas beaucoup plus loin, regarde il y a du bois flotté un peu partout, à force il doit être sec, au pire il fumera un peu, mais il brulera quand même !

Elle l'aida à rassembler tout ce qu'ils trouvaient. Le bruit du ressac ce faisait plus net, visiblement la marée était haute, elle n'avait pas mesurer ça en entrant, à vrai dire, elle n'avait rien calculé du tout !

Quelques morceaux de caisses en petit bois, aida le feu à partir, bientôt presque toute la petite cavité où ils se trouvaient se trouva éclairée, à mesure que le feu prenait. Des bouteilles vides jonchaient le sol, un filet de pêche à moitié rongé, une lampe à huile rouillée et vide... Le fond pourtant restait dans l'ombre. Elle était convaincue que le tunnel repartait, les corsaires étaient souvent financer par des nobles, ils étaient peut-être dans un ancien passage secret !

Souvent les châteaux et autres maisons seigneuriales en possédaient, elle avait le goût du risque, elle s'y aventurerait, mais plus tard, bien plus tard, elle était lasse pour l'instant.

Elle s'installa près du feu, Van continuait à amasser du bois. Elle le regardait faire, un sourire flottant sur ses lèvres. Avait-il mesuré à quel point il la troublait ? Elle espéra que non ! Cette attirance la terrifiait, autant qu'elle l'exaltait. Aucun homme ne l'avait approché, aucun depuis qu'un amant de sa mère avait tenté de la contraindre.

Elle se souvint de ses mains emprisonnées dans l'une des mains de l'homme, de l'autre qui parcourait son corps sans pudeur, de ses baisers ignobles qui lui couvraient le visage, de la morsure à la lèvre qu'elle lui avait infligé, de son genou à elle qui avait remonté vers le bas ventre de l'imprudent, du cri qu'il avait poussé, la lâchant en se courbant, des mots qu'il avait prononcé : Sale peste, aucun homme ne voudra de toi, tu n'es qu'une sale petite morveuse !

Elle avait courut, s'était enfuie, ne voulant jamais revenir dans la cabane du bord des dunes où elle fut élevée. C'est une semaine plus tard, qu'elle apprit la mort de sa mère, on l'avait étranglé.

Un frisson d'horreur lui parcourut la colonne, à présent, elle était seule au monde et ne permettait à personne de l'approcher et encore moins de la toucher, mais... il était évident que ses résolutions étaient bousculées là à cet instant précis ! Assise, bien au chaud, elle enserra ses épaules et replia ses genoux sous son menton, regardant le feu depuis un moment les yeux vides de toute expression.

Elle revint à la réalité en entendant un bruit et chercha Van du regard. Elle sourit, il repartait explorer la caisse qui l'avait fait chuté !

Trouverait-il le rhum qui inévitablement allait lui faire défaut durant les longues heures qu'il allait passé là, avec elle ?

Van en se retournant tomba nez a nez sur Mey , cette proximite si soudaine le fit frissonner, durant ce bref instant il se sentit si bien helas toutes les bonnes choses ont une fin

-

Van sourit en guise de reponse, puit repris sa marche en avant

Plus Van marchait plus le bruit sourd et repetitif venait claquer a ses oreilles, il se murmura
"diable ce bruit m'est familie de plus il ne m'inspire guere , on dirait le bruit de ressac des vagues sur les rochers"

A ces propres mots Van tressaillit puit se retourna vers Mey

Mey ce bruit c'est la maree elle remonte on va etre pris au piege !! nous avons fait trop de chemin pour rentrer au village les pieds au sec et il est hors de questions que je rentre a la nage !!

Van s'accroupit et placa sa torche au ras du sol et inspecta le sol

le sol est sec nous sommes en securite ici du moins pour l'instant
dit il en regardant mey

Van se releva et se mit a inspecter le tunnel , il s'avanca et trebucha sur une sorte de caisse
Van s'affala de tout son long , lachant la torche qui roula et eclairat une sorte de petite piece , qui avait du servir de repaire a quelques brigands mais qui a son avis ne devait plus etre utilse depuis tres longtemps vu l'etat d'abandon qui regnait ici , des bouteilles vides jonchait le sol , un reste d'os s'amassait sur ce qui avait du etre un feu

Van se releva et sourit a Mey

Voila un endroit qui m'a l'air abandonne depuis des lustres , nous sommes bien coinces , il nous faut attendre que la maree redescende,

Van souriait , l'idee d'etre coince en si charmante compagnie lui convenait parfaitement mais en parfait gentleman qu'il est, il proposa a Mey

Si tu veux Mey , j'allumes un feu et je vais allez me poster un peu plus loin pour monter la garde , je vais en profiter pour voir si cette foutue caisse qui m'a fait tomber n'est pas remplies de boissons ou autres avec un peu de chance !!!!

je ne peux que te donner raison Mey , mais bons j'aime la vie et ses plaisirs voila !!! enfin
Van regardait l'entree de la grotte , et essayait d'imaginer les personnages qui aurait pu emprunter ce^passage , pendant quelques secondes il s'imagina en en capitaine de galion allant enfouir son tresor , il en oubliait presque que Mey lui parlait

Merci Mey ce compliment me vas droit au coeur !!! au moins je ne fais pas fuir c'est deja ca !!


Van lui sourit puis commenca a s'engager dans la grotte

allez zou allons voir ou ces vils brigands cachaient leurs tresors
Van se retourna vers Mey et lui sourit, puis en lui prenant la main il lui dit
je passe devant , la je suis dans mon element , et t'inquietes pas mon epee est affutee et pretes a servir au cas ou !!
Van faisait le fier mais il n'emmenait pas large pour autant , muni de la torche que Mey lui avait confie il avancait dans ce long et etroit tunnel ,
apres avoir fait quelques metres il se retourna vers Mey et lui chuchotta

ca va toujours Mey , il me semble avoir entendu quelques chose

Van se chuchotta "arfffff grille" puis tenta vainement de se justifier
euhhh mais non enfin euhhh je regardais pas euhhhh , je fais juste attention ou je met les pieds

Van se sentait rougir comme une pivoine, heureusement il faisait sombre et cela ne se voyait pas
Van suivait prudemment mey , il lui serrait la main non pas amoureusement juste que cela le rassurait
apres avoir escalalde quelques rochers , il se trouva devant une sorte de grotte

Van regarda mey et lui dit
Des pirates , terrible tu crois qu'ils ont laisser quelques bouteilles dans leur repaire , j'ai plus de rhum moi !!!
Van eclata de rire et suivit Mey a l'interieur

?

tres bien je te suis pas de soucis , par contre si je tombe a l'eau je compte sur toi pour m'aider en plus t'as ma flasque de rhum donc je te suis !!!

Van lui sourit tout en gardant un oeil sur la vue imprenable que lui offrait mey en lui derobant sa flasque de rhum

je suis desole pour ta mere Mey je ne voulais pas raviver de mauvais souvenirs

Van emboitat le pas a mey tout en veillant a ne pas trop se rapprocher de l'eau

Mey je yt'en pris me rapproche pas trop de l'eau j'en ai une peur bleue !!!

Millie de passage à Blaye pour une courte visite, profita de quelques instant de repos pour aller se balader et se ressourcer sur la plage.
Elle se souvenait de son dernier passage dans cette ville.
Elle y avait séjourné plusieurs jours avec son "harem", ses amis qui la suivaient dans cette visite de la Guyenne.
Que de souvenirs heureux de cette période insouciante pour eux tous.
Aujourd'hui elle était seule à marcher le long de la grève, "ses" hommes ne la suivaient plus.
Ce n'est pas qu'ils ne le voulaient pas mais la vie est ainsi faite, qui nous colle des obligations sur le dos dont on ne peut se défaire facilement.
Alors ils étaient restés à Bazas et elle était repartie, mais cette fois ci avec un seul : son homme.
Elle en était ravie.
C'était la première fois qu'ils voyageaient tous les deux.
Il n'en faisait pas parti du "harem" lui, et avait bien rit des anecdotes qu'elle lui narrait de ses périples Guyennois et des réflexions plus ou moins obligeantes qu'elle avait eu, seule femme à diriger un groupe d'hommes.
Les gens sont ainsi fait, une femme, plusieurs hommes, les langues vont bon train.
Elle grimaça pour elle même et secoua légèrement la tête pour chasser les idées noires qui prenaient le pas sur les bons souvenirs.
Elle n'était pas là pour ça mais pour profiter de la mer, du soleil et de la plage.
La nature avait un effet reposant sur ses sens et elle en profitait autant qu'elle le pouvait, dès qu'elle le pouvait.
Ses pas lents la menèrent au bord de l'eau, à la lisière ténue du sable et de la mer, frontière changeante que les vagues modifient à leur gré.
S'arrêtant face à l'onde, elle laissa son regard se perdre au loin.
Fixant l'horizon, un sourire effleura ses lèvres quand elle vit un groupe de mouettes plonger dans les flots et en ressortir poisson au bec.
Pas de souci de pêche pour elles au moins.
Un souffle de vent vint soulever la chevelure brune de la jeune femme et lui déposer des mèches sur le visage, elle les repoussa d'un geste lent de la main appréciant la douce caresse.
Elle reprit sa marche le long de la grève, retournant doucement vers son homme qui l'attendait pas très loin de là.
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Van recupere sa flasque, en prend une bonne rasade, puit la pose a ses pieds et tout en souriant a mey il lui repond

tout d'abord je me saoule pas tout seul je me rechauffe !!

Van eclata de rire

tu veux savoir pourquoi je suis la tout seul ? c'est simple je pense a tout ce que j'ai fait ici depuis mon arrive, je fais un bilan de ma vie , et j'en arrivais a la conclusion que j'ai reussi pas mal de choses sauf l'essentiel !!! j'ai pas de famille unie , j'ai eu trois femmes dans ma vie , j'en ai pas garde une , maintenant je suis seul , heureusement j'ai une magnifique petite fille , helas je la vois que tres rarement

Van soupira les yeux plonges dans les etoiles et la mine triste

bref , j'analysais ma vie en quelques sorte ,
et toi Mey tu n'est pas venue ici juste pour me vider les trois quart de ma flasque par terre non ? qu'est ce qui t'ammene ici ?

Van essayait tant bien que mal a se retenir de rire

Bah alors Mey ca pique !!!

Van avait recuperer sa flasque de rhum pour s'en jeter une petite rasade , c'est alors que Mey lui repris des mains et lui dit



Van regardait Mey avec etonnement et lui dit

eh bien Mey tu as de la suite dans les idees, t'es pas du genre a te laisser avoir par une tite gorgee de rhum toi !!!
allez retente fais toi plaisir , maintenant que le passage est fait ca va glisser tout seul

Van partit dans un grand eclat de rire tout en surveillant du coin de l'oeil sa flasque

Van se laissait aller dans les souvenirs de sa vie , qu'il en avait quasiment oublie le temps , il ouvrit les yeux et la quel ne fut pas sa surprise !!! il n'etait pas seul sur la plage
ohhh coucou Mey , je ne t'avais pas entendu arrivee ,
Van se releva et s'assied correctement
besoin de calme aussi mey ?
j'ai une sainte horreur de l'eau mais j'aime bien Flaner sur la plage , ca m'apaise ca me ressource
Van sortit de sa besace une bouteille de rhum et la tendit vers Mey
il commence a faire froid si ca te tente vas y !!

Van deambulait sur la plage , ce n'est pas vraiment qu'il appreciait cet endroit , il a une peur effrayante de l'eau ,mais le calme et la serenite qui regnait ici l'apaisait

il s'allongea sur le sable et plongea ses yeux dans les etoiles et reflechis

"encore une fois tout seul mon bon van , cette fois tu croyais que c'etait la bonne mais bon encore rate , je pense que le celibat me convient mieux du moins il me semble "

Van plonge sa main dans le sable et fais glisser les grains de sable tel un sablier qui s'ecoule lentement

"c'est bizarre toutes ces femmes je les ai aimes profondement , mais ca n'a pas fonctionne comme je le voulais, je dois m'y prendre mal je comprends pas mais bon je vais pas passer ma vie a essayer de comprendre ,je vais vivre avec ses souvenirs "

Van ferma les yeux et se mit a sourire en se rememorant tous ces bons souvenirs

Elle referma le carnet … s’essuya les yeux rougis par les larmes …
elle avait revécu chacun de ces moments …
s’était souvenue de chaque détails … avait ressentit chaque émotion qui l’avait traversée lors …
La vie ne l’avait pas épargnée … il était temps de faire deuil de ce passé …

Un avenir se profilait à l’horizon … elle avait rencontré ce moine … cet homme d’église uni à Aristote …
il l’avait ramené à la vie … faisait vibrer son cœur … avait réveillé ses sens …

Elle entra dans la masure … fit, dans la cheminée, un tas de toutes les vieilleries qui trainaient là …
posa ses souvenirs, sa triste vie … il n'en resterait qu'un tas de cendres qui disparaitrait au gré du vent.

Non je ne veux plus jamais avoir de remords et si par bonheur ce moine … non pas moins homme … me portait quelque intérêt …
je le suivrai sur les routes … je deviendrai sa compagne de voyage … sa maitresse …
je ne serai plus seule … ne subirai plus cette solitude, cette vie d'errance qui m'a menée presque au pire …
n'avons nous pas en fin de compte les mêmes buts ?
moi l' hérétique qui ai abandonné ma vie pour servir les démunis,les âmes perdues … qui n'ai œuvré que pour le bien …
Lui ce moine marié à Aristote ne fait-il pas fait la même chose ? Ne sommes nous pas identiques ?

Noyée dans ses pensées … Verya sursauta aux coups donnés à la porte …
pas grand monde ne savait qu'elle était là … lui le savait … et si c'était lui …

Inquiète … tremblante … le cœur battant la chamade … elle alla ouvrir
Il était là devant-elle … Lohengrin lui faisait face …

Elle réprima l'envie de se jeter dans ses bras … crevait d'envie de le couvrir de baisers brûlants …
crevait d' envie de lui appartenir … de découvrir, de caresser doucement chaque parcelle de son corps …
crevait d'envie de se laisser aller à l'aimer ...

Elle plongea les yeux dans les siens … se noya dans son regard … lui sourit
_________________

Il lui fallait trouver la force d’ouvrir ce livre une dernière fois … trouver la force de libérer les démons du passé qui la hantait …
Les mains tremblantes … cœur cognant … elle l’ouvrit … commença, la lecture de ce que fut sa vie …

Je suis arrivée un jour de mai 1456 à Conflans-les-Sens , Duché de Champagne

Ana … m'a prise sous son aile.
Elle m'a tout appris … m'a fait confiance … je suis devenue ce que je suis grâce à elle.
Départ pour une longue retraite … besoin de réfléchir …

Un sentiment d'écœurement face à la nature humaine, certaines convictions ébranlées. Il me faut méditer à tout cela.

Un regard … un prince … une île … un océan de larmes …
Un poste de Tribun …
Début des voyages avec mes amis Elmi et Mega …

Montargis … Orléans … Blois … Tours … Chinon … Saumur … Thouars … Poitiers … Niort … La Rochelle … Saintes … Blayes … retour à Conflans …

De nombreuses rencontres dont deux inoubliables …
Un élianon blanc ... l’espoir ...
Et un simple mot qui manque tant, Marraine

Que se passe t’il ? Pourquoi toujours en arriver à l'extrême ? Pourquoi toujours douter de tout et de chacun ?
J'en suis toujours à me questionner sur ce qui peut bien motiver l'homme pour être ainsi …

Semblant de vie entre Conflans et Blois … plus rien n'a de sens … ma vie n'a plus de sens … les mêmes tourments reviennent sans cesse.
Remy m'est d'un grand secours.

Une année vient de s’écouler … je vends mes champs … je déménage à Blois … quelques transactions et nous revoilà sur les routes …

Tours … Vendôme …Montmirail … Mortagne …Verneuil … Argentan … Lisieux … Honfleur … Fecamp … Dieppe …
Bertincourt … Azincourt …

Notre but n’est pas atteint … nous sommes contraints de faire demi tour … Le groupe se sépare …
Je rentre par Patay …

A BLOIS, je ne reste que deux jours ... mes intentions sont mal interprétées et l'on m'en assigne d'autres qui ne m'avaient même pas traversé l'esprit !!!
je n'y ai pas ma place ! Remy n'est pas là ... Je reprends la route seule …
Je n'ai plus de but ... je suis vidée ... Mes vieux démons reprennent le dessus ...
Qu'en est-il de la nature humaine !!! Ce sentiment de solitude et d'écœurement face à tout cela rejaillit !

Orléans … Giens … Sancerre … Bourges … Chateauroux … Gueret … Bourganeuf … Limoges … Tulle … Bergerac … CASTILLON …

Que dire si n'est que ce village est très agréable … ses habitants charmants … l'accueil si chaleureux …
J'y fais la connaissance de Dame Kahhlan … nous semblons si proches … j'ai avec elle une longue discussion …
j'aime cet endroit, je m'y sens un peu chez moi …
Tout me pousse à y rester … mais je n'y arrive pas …
Le cœur meurtri je reprends la route …
je garde l'espoir d'enfin trouver un endroit où me reposer

Bergerac … Périgueux … Angoulème … Saintes … La Rochelle … Niort … Nantes … Rieux … Vannes … Rohan …

Je laisse aller mes sentiments … je dois me ressaisir …
Triste constat empli d’incompréhensions et de désillusions …….

« Fais ton chemin de croix si tu en as besoin » m’a dit Kah « grimpes les marches et tu verras » …

En ce 24 août, il y a un an … je sortais de retraite …
Saint-Brieux ... Tréguier ...
Je suis aux portes de SAINT-POL ...
Je fais demi-tour, talonne mon cheval et sans me retourner je galope jusque Vendôme ...

Tours ... BLOIS
la vie est bien trop dure ... je baisse les bras ... je n'y serai encore pas restée longtemps !

Saint-Aignan ...
BOURGES ...

mes dates anniversaires sont décidement importantes ...
Le 11 septembre ... Il y a un an jour pour jour, je le rencontrai ... lui mon prince ... mon rêve éveillée ...
... *écoutes, écoutes ces perles tomber sur ton corps sage et blanc ......*
Aujourd'hui Bourges me séduit ...
Ai-je enfin trouvé le repos ? ...

Je suis conquise ... je reste ...
J'achete un potager que je change en champ de maïs !!! le maïs ... que de souvenirs ...
Ganoz me nomme tavernière de son Pub Irlando-Berrichon !!!
"The Hog's Head"..."la tête de cochon" !!! Ca ne pouvait pas mieux tomber !!!
4 mois que je suis a Bourges … Fidèle au poste au "Hog’s" …
Tant de choses s’y rattachent …

Peu de temps apres mon arrivée des combats ont eu lieu …
je n’en connaissais pas réellement les raisons mais Bourges et le Berry me tenaient tant à cœur que j’ai pris les armes …
mes amis de toujours présents a ce moment m’ont suivi dans cette lutte …
Puis la guerre a fait rage en début octobre … rage et ravages … 7 armées contre 2 … la tache leur fut aisée …
J’ai pris part aux combats …
une égratignure au bras qui m’a valu une journée de repos et une estafilade a la cuisse guérie en très peu de jours …
peu de jours mais trop … les combats étaient terminés …
Nombre d’hommes et de femmes ont péri … longues ont étés les souffrances des convalescents …

"le Hog’s" ayant brûlé un soir … Ganoz à ouvert une entrée seulement connue des résistants …
jour après jour nous nous retrouvions sous les décombres loin des occupants …
3 mois d’occupation ! et malgré tout tant de bonheur partagé …
Le mot solidarité prenait un sens … le marché noir battait son plein …
les amitiés se liaient … se renforçaient chaque jour … puis chacun fut rétabli …
A la Noël le Berry retrouvait son identité … au 1er du dernier trimestre de l’an Bourges redevenait Berrichon …
Aujourd’hui … "le Hog’s" est reconstruit … la cave me manque …
je pourrais couler des jours heureux … mes pensées sont confuses ... je ne cesse de m’interroger toujours et encore …
... L’appât du pouvoir a fait sortir le loup du bois …

j'ai enfin fait l'acquisition d'un moulin ... mon maïs s'est transformé en blé ... ma farine est reservée à l'avance ...
je devrais être heureuse ! je ne devrais plus penser ... et pourtant ...

Le douze janvier 1458 ... pour ne pas dire le onze …
Je lis et relis les pages de ma vie …
tant de choses manquent … des noms … des événements …
mes colères et mes angoisses … les rives de la Loire … la Loire qui m'a vue de si près … Les hauts du Lacey …

Je suis assise là face à ce champ de blé qui est mien …
Je ferme les yeux … je revois … j’y suis … la première embauche …
Qu ‘il est doux et tout autant douloureux de laisser la place …
je repense à ce merveilleux nectar qui calme l’âme et le corps … ce remède qu’un jour l’on vous fait connaître …
Un passage dans l’abreuvoir … du feu dans la cheminée … une attention … des regards … et … l’indéfinissable !

Je suis assise face à ce champ de blé ...
j’écoute l'eau dans la roue du moulin …
un mot traverse le chemin … la pierre fond …
Tu es là ...
I have a dream ... ce sont les mots que tu m'as offert ...
Je suis assise face à ce champ de blé …
j’écoute l'eau dans la roue du moulin …

"... Laisses moi déposer à tes pieds toute la folie qui est dans mon coeur,laisses moi t'offrir un royaume ..."

En ce 28 ... je t'ai dit ... OUI

Je suis assise face à ce champ de blé …
J’écoute l'eau qui me ramene tes mots …

« … j'écoute la musique de vos phrases faites de milles retenues et d'explosions contenues,
quand soudain, jaillit, par un regard, une expression, votre coeur offert, votre tendresse et votre lassitude imprécise... »
Merci de ce cadeau mon Mica ...

Ce 10 février de l'an 1458 restera gravé en ma mémoire ...
le 14 ... nos mains sont liées ... la pomme croquée ... le chouchen bu ... les anneaux échangés ...
Devant Mère Nature et nos amis ... nous nous sommes unis ... tu m'as dit :

" ... En vérité, nous sommes une seule âme, toi et moi
Nous apparaissons et nous nous cachons
toi dans moi, et moi dans toi ..."

merci Diden ... merci à tous ....
http://www.youtube.com/watch?v=BZrLynrUBag

Mars 1458 … je n’ai rien à me reprocher n’en déplaise à certains …
La décision est prise … nous quittons Bourges …
c’est le cœur serré que je vends mon champ et brûle le moulin …
Quitter cette ville … ma ville me fait très mal …
Derniers instants à Saint-Aignan avec Liss … puis nous prenons la route vers le Sud …

Après quelques départs ratés … nous arrivons à Albi …
La Ville vit … les habitants y sont fort charmants …
La surprise est de taille en ce matin du 27 … Sans m’en parler … tu as déposé les malles … Nous sommes Albigeois !!!

Je n’ai pas de mots pour exprimer ma joie
plus de mots pour décrire mon bonheur …
Did est élue maire ... elle me nomme tribun ...
je suis une fois de plus tres heureuse de cette nomination ...
ma place doit vraiment être là ...

je n'avais plus les mots pour exprimer mon bonheur ...
je ne les ai pas non plus pour exprimer mon mal être en ce 16 avril ...

Ce mandat de tribun est terminé … nous quittons Albi …
L’épidémie … la mort rode … en suis-je responsable ?

L’inquiétude me gagne … je panique … maudites dates anniversaire … tu me rassures … je m’endors …

..." Nous repartons vers d’autres cieux "... ce sont tes mots mon ange …
je pleure dans mon sommeil … les larmes coulent doucement sur mon visage … je regarde tes ailes pousser ... impuissante ...
le cœur serré ... je reprends la route … seule …
je regarde le ciel … je souris ... une étoile vient de naître … elle brille de mille feux …
elle veillera sur moi … guidera mes pas … c’est la mienne … tu es là … tu ne me quittes pas …

............. " bonjour ma puce "............
un cauchemar … ce n’était qu'un cauchemar !... un simple mauvais rêve !
je ris … je pleure … ce n’était qu’un mauvais rêve ... j'ouvre les yeux ... te souris ...

Aout 1458 ... Les chemins ne m’ont jamais paru si longs …
Je suis assise sur le ponton de ce port Castillan … je me remémore le chemin parcouru …
Que de temps passé !
Notre installation à Lourdes … les Pyrénées …ton départ … mon déménagement à Castillon … puis de nouveau les routes … les pigeons ...

Le Berry … passage très éprouvant à Bourges … je fuis à toutes jambes … plus rien ne me retiens …
Lyon où je retrouve un vieil ami … il tente de faire rester … en vain …
C’est près de Liss que je trouve un peu de réconfort … nous partons à Béziers où je reste quelques jours …

La vie aurait pu y être agréable et malgré les efforts de mon amie … je dépéris !
Je n’ai plus goût à rien, le cœur n’y est plus … ma vie n’a plus aucun sens !
Mes journées sont sans soleil, mes nuits sans étoiles … mon cœur saigne, mes yeux ne cessent de pleurer …
le miroir ne reflète plus le visage … le baume ne guéri plus …
ta voix me hante … tes paroles résonnent en mon cœur tout comme ils résonnaient ce jour magique dans la forêt du Colombier …

Je ne peux plus rester ainsi … il me faut prendre une décision … je ne vivrai plus avec des remords … je ne le pourrai plus …
Un rayon de soleil se pose sur mon épaule, un parchemin me réchauffe …
….. rejoins- moi …..
A mon tour, sans aucun regret, sans perdre de temps, je traverse les Pyrénées … flâne le longs des rivières … admire les petits ports …
Le soleil se remet à briller doucement …
….. je t’attendrai …
Dans quelques jours je serai près de toi ...

Le ciel du Portugal ne nous est pas clément …

La maladie a emporté mon Mica … je lutte … me bats sans savoir si je m’en sortirai …
J’ai légué tous mes biens au cas où …
»>21 Setembro 1458 - Verya2 torna-me seu herdeiro (Muito obrigado amiga)... Sylarnash

Là où je risque d’aller, nul besoin d’arme et de pain …
Je n’ai gardé que mon bâton … fidèle compagnon de tous mes voyages ...
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Libre de ses souvenirs … nue comme un ver … elle courut vers l’eau … s’arrêta net dès la première vague …
L’orteil a peine mouillé elle ne put s’empêcher de crier en levant les yeux au ciel
Norffffff !!!... elle soupira …
norf de norf !! Pouvez pas faire de l’eau chaude !!!!
J’pue la morue ! pis J’ai des invités … se gratta la tête … pis …. elle jeta un œil rapide sur ses jambes … leva un bras …
b’soin … quoi !
Grommelant … rageant … pestant … elle s’avança un peu dans l’eau … se frotta … se décrassa ... se récura
Rouge comme une écrevisse bien cuite … Verya retourna vers la masure ne se souciant plus de rien … renifla sa chemise trop grande …
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Cybella resta près de l'enfant et écouta Hartemis qui parlait de lire l'heure dans les étoiles. Voila qu'il lui révéla une de ses nombreuses qualités, elle en étais ravie. Mais plus elle essayer de regarder et de comprendre moins elle comprenait et suivait. Tout n'était que chiffres et dieu sais que l'amazone et les chiffres sont pas très amis. Le ciel était quand à lui magnifique, d'un noir profond et les étoiles des diamants suspendue dans cet écrin. Elle hochait la tête de temps en temps, pensant avoir saisi les paroles de son compagnon, que déjà sa petite cervelle avait tout effacé en deux secondes.

heu... j'ai pas tout saisi je pense qu'il faudra plus d'un cours ici à la belle étoile pour que je sois aussi calé que toi

elle sourit, voila une belle excuse pour revenir ici et passer des soirées dans les bras l'un de l'autre à admirer la voute céleste.

se retourne vers lui

oui Hart on va la ramener à sa famille, c'est plus prudent

sourit à Isaline

on va rentrer avec toi c'est bien mieux
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« N'ai pas peur petiote, n'ai pas peur. »

Et puis quoi encore? Isaline recula encore d’un pas pour se rapprocher du village, elle haussa un sourcil. Il était clair que la jeune fille ne le croyait pas. Non mais, vous croiriez un homme deux fois plus grand que vous qui tenait une épée dans ses mains en implorant sa bonté? Elle n’étais pas si naïve non plus!

« je me présente petiote,je m'appelle Hartemis,lieutenant de la police de cette ville. peux tu me dire se que tu fais à cette heure ci de la nuit seule au milieu de la plage? »

Une seconde, la jeune fille écartilla les yeux de surprise. Cela changeait tout… mais s’il mentait? Isaline passa ses mains sur le devant de ses braies toujours prête a courir soupçonneuse.

« viens mon ange tu n'as rien a craindre ce n'est qu'une enfant. »

A qui parlait-il? Un regard sur le côté. En plus ils étaient deux…?

« enfant?? j'arrive mon cœur »

En voyant la femme, Isaline se décrispa immédiatement. Elle la connaissait, l’avait rencontré à l’église puis au verger! Son père lui avait dit d’être aimable car elle était gentille. Il devait donc dire la vérité… La jeune fille ramena ses jambes devant elle pencha la tête en guise de salutation.

Enchanté lieutenant, je m’appelle Isaline. Je ne comprends pas très bien ce que vous parlez. L’enfant releva la tête et la pencha sur le côté en réfléchissant. Nous ne sommes pas au milieu de la nuit, enfin je ne crois pas. Je suis arrivé au début de la soirée sur cette plage. La jeune fille étendit sa main fétichique vers l’étendu d’eau et de sable. Cet endroit est magnifique mais la lumière s’éteint trop rapidement en cette période. Moment d’hésitation. Mais si vous dites la vérité… mon père risque fort de s’inquiété pour moi. Il n’aime pas quand je fais des bêtises et resté aussi tard à l’extérieur de l’hôtel risque fort d’en être une et une grosse... La jeune fille ne semblait pas réellement inquiète, plutôt soucieuse.

Hartémis et Cyb se rapprochaient de plus en plus de la silhouette,ils pouvaient en distingués la forme mais n'étaient pas encore assez pret pour voir de quoi il s'agissait exactement.
Il marqua un temps d'arret et jetta un bref regard vers sa belle qui se tenait dérrière lui,à son air elle comprit qu'il lui demandait d'etre tres prudente.Reprenant leur marche, ils se rapprochérent un peu plus de cet amas,quand soudain il vit que ce dit tas se mit à bouger et se redressa,d'un geste de sa main il stoppa net sa belle et sortit immédiatement son épée de son fourreau de son autre main.
Que ne fût pas sa surprise,quand il s'apperçut qu'il s'agissait tout simplement d'une enfant,moults questions lui traversa l'esprit à cette instant précis
Que pouvait elle faire la,à une heure pareil?, n'avait elle pas de parent pour s'occuper d'elle? et surtout avait elle une demeure ou se refugier.
Hartemis rengaina immediatement son épée sentant qu'il n'avait rien à craindre et apostropha immédiatement l'enfant avant qu'elle ne file à toute vitesse.
"N'ai pas peur petiote,n'ai pas peur" lui repéta t'il "je ne te veux pas de mal" tout en se rapprochant un peu plus d'elle.
il était rendu maintenant a sa hauteur et il pouvait mieux cerner l'inconnue,elle avait l'air de famille noble de par la qualitée de ses vetements,mais de par l'expression de son visage il pouvait en déduir qu'elle était térrorisée,il fallait à tout pris la mettre en confiance pour obtenir les réponses aux questions qu'il se posait,un leger sourire se déssina sur son visage

je me présente petiote,je m'appelle Hartemis,lieutenant de la police de cette ville.
peux tu me dire se que tu fais à cette heure ci de la nuit seule au milieu de la plage?

se retournant vers sa belle il l'appela pour qu'elle viennne le rejoindre

viens mon ange tu n'as rien a craindre ce n'est qu'une enfant.

La nuit parcourait son petit bonhomme de chemin et il faisait de plus en plus sombre et tard aussi,les primâtes de l'hiver commençaient à se faire ressentir et quelques rafales de vent venaient refroidir les corps enlacés.
Refroidir était un bien grand mot pour Hartémis,il avait froid à l'extérieur mais son coeur,etait en ebulition apres la recente déclaration que venait de lui faire sa princesse,ses mots resonnaient encore dans sa tête comme un marteau tapant sur son enclume,il en etait encore chambarder.
Ses doigts s'étaient glissés sous la chemise de sa dulcinée et parcouraient son dos,quand il sentit de légers frissonnements,se noyant dans ses yeux de couleur noisette il lui demanda

as tu froid mon amour ?

Cyb le regarda et aquiesca de la tête,par un mouvement de bas en haut,à peine avait elle fini de répondre qu' Hartémis ôta sa cape des ses épaules et l'a mit sur les siennes,tel un gentilhomme qu'il se devait d'être.
C'est à ce moment précis ou il lui mettait cette fameuse cape qu' il appercut une silhouette allongée dans le sable,il y regarda à deux fois pour en être sure, sur tout qu'à cette heure la,il n'y avait pas âmes qui vivent,le remblais de la ville etaient désert et tous le monde normalement devraient dormir.

il se retourna vers sa belle et la regarda d'un air inquiet.

vois tu cette silhouette allongée dans le sable mon coeur ?

il ne faudrait pas que se soit un noyé ou une noyée,viens, allons voir si tu veux bien ,je prefere m'en assurer

lui prenant la main et mettant l'autre sur son pommeau d'épée ils s'avancèrent à pas lent et inquiet vers cette silhouette.

Hartémis avancait d'un pas lent avec cyb a ses cotés,il l'écoutait parler ne disait mot par moment son regard se porter sur l'océan et le liquide d'argent que venait de lui parler sa princesse,puis son regard se reporta sur elle, son amour était resplandissante dans la nuit on pouvait la comparait a un éclat de diamant tellement sa beautée illuminait la nuit,il s'arreta de marcher et la pris dans ses bras pour lui déposer un doux baiser,ils resterent la un moment immobile, le vent par moment venait les décoiffer,hartémis se sentait en paix dans ses bras,elle lui redonnait du tonus et faut dire qu'actuellement hartemis en avait bien besoin,le calme avant la tempête.

Mettant genoux dans le sable fin de la plage et tenant de sa main celle de son amour
il lui fit cette déclaration

Tout a commencé quand nos regards se sont croisés,
Tu a renversé mon coeur, tu l'a fait chaviré.
Un vent d'amour m'a fait perdre la tête
Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête.
Notre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et ferme mon coeur à double tour.

Tout deviens beau et merveilleux
Quand je vais me noyer au large de tes yeux.
Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser.
Dans tes bras je pars m'envoler
Dans un monde doux et sucré.

La flamme de mes yeux s'est allumée
Le soir ou nos lèvres se sont touchées.
Aujourd'hui le destin nous appartient
À nous seul de savoir prendre le même chemin.
Mon amour pour toi est le plus grand
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments.

Je t'aime.

(julie jamar)

puis levant son regard vers son visage, il attendit tout en lui souriant d'un air qui voulait en dire long sur les sentiments qu'il éprouvait pour elle

perchait en haut de la dune hartémis contemplait l'horizon qui offrait une vue d'aventure ,il rêvait de cette mer en secret ,la navigation l'avait toujours intrigué.Une légère brise se leva et il remit sa frange en place tout en portant ses yeux sur l'amour de sa vie qui se trouvait en bas ,elle était aussi blonde et jolie que le reflet que former la lune dans l'eau,il se décida à la rejoindre.

La brise faisait virevolter ses long cheveux. L'air salin étais fort prononcé. Les vagues se fracassaient contre la roche. Du haut de la falaise, le regard de Love scrutait l'horizon, à la recherche des quelques bateaux qui navigaient sur la mer qui reflétait, tel un miroir, l'éclatante couleur du soleil. Elle s'asseya au bord de la falaise, puis réfléchis un bon moment.

Pourquoi étais t'elle aussi distante avec lui?...
L'homme qu'elle as tant attendu lui étais revenu, mais elle le redoutais...
Que lui résérvais t'il?...

Elle se remémora son rêve de la nuit précédente... Mael...

Et si il reviendrai à elle? ...pour la tuer...
Elle n'aurais jamais dût... boire son sang. Il coule dans ses veines d'orénavent... "Si tu me tue... Tu moeurs avec moi... Nous sommes liés par le sang..." Tels sont les dernières phrases de son pire ennemi avant qu'elle ne se résouds à l'ignorer momentanement...

Un frisson d'effroi la fît sortir de ses pensées. Son fidèle renard l'atendais de pied ferme. La rouquine aux yeux émeraude le caressa, se lèva et le siffla. La jeune femme et son animal de compagnie prirent la route vers la forét.

La fin de l'été s'annoncait. Elisabeth sorti un peu de la ville pour se ressourcer auprès de la mer.

Après avoir gravis les dunes, elle marcha pieds-nuds sur le sable, apréciant sa chaleur. Et ce fut l'émervéillement : l'océan à perte de vue, l'air salé se mélanger au bruit reposant que fesait les vagues et l'écume de la mer, en allant s'échouer sur le sable.

La jeune femme détacha ses cheveux, les laissant jouer avec le vent, puis, s'asseya sur la plage, en compagnie de Baghérrah qui, elle, s'amusait avec les vagues s'échouant sur la plage où avec quelques petits crabes où encore, en essayant d'attraper les quelques mouettes picorant la plage à la recherche de petits mollusques.

Elle était en train de regarder vers le lointain, s'amuser à parcourir la ligne de l'horizon de son regard en essayant de repérer les navires, quand une voix la tira de ses rêveries.

Bonjour...entendit-elle.

Fav sursauta légèrement et se retourna.

Bonjour, enchantée dame Up.
Oui, tout est bien calme en effet. Seul le bruit incessant des vagues rythme mon ennui actuel.Mais je vais bien.

Je m'appelle Fav et oui, je suis bien l'amie de Goop.

Je crois en effet vous avoir déjà rencontrée en taverne

Fav se baladait sur la grande plage......on pourrait même dire errait tant elle s'ennuyait.

Un pied devant l'autre, elle marquait de ses pas le sable que la mer en se retirant avait laissé humide.

Hum...dns ce village....personne en taverne, pas âmes qui vivent dans les rue...Le soleil de plomb....l'ombre vertical....

Fav étouffait.....

Un pied devant l'autre et ainsi de suite et le regard perdu vers l'ailleurs....oui, l'ailleurs, voilà ce que se disait alors Fav....

Oui, je vais m'en aller pensait elle alors.....

Elle se balade dans cette ville.. ces pas la conduise naturellement vers la plage.
Elle enlève ces chausses , sent le contact du sable chaud dans ces pieds , elle aime quand ceux-ci s'enfonce dans le sable...
s'avance vers le bord de l'eau , en d'autre temps , il aurait était a ces coté, ils auraient chahutés ...
Elle se souviens des crises de fous rire... de leurs étreinte...
elle avance et regarde cette étendue d'eau d'un bleu vert a perte de vue..laisse les souvenirs remonter a la surface , ne cherche même pas a les combattre , elle n' est heureuse que perdue dans ces souvenirs.
Se souviens de leurs différents voyages ,
Puis se rappelle se dernier jour...

elle revois l'épée s'enfoncer dans sa chair ... le vois tomber ... tomber a genou .. la main sur la plaie ils comprennent que c'est la fin, elle se traine vers lui , le prend dans ces bras...
Les larmes coulent le longs de ses joues ....
Elle s'avance vers le bord , regarde , se demande si elle aura le courage d'avancer ainsi encore plus ....
Elle sent l'eau qui monte le long des jambes ...
Elle avance encore , l'eau monte le long de ces jambes , elle continue ....
Puis se revois sur ce chemin , lui promettant de se battre , de continuer pour eux...de survivre
Elle fait demi tour , s'assied sur le sable , le regard fixant un point au loin ... reste sans bouger ...

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tout le monde avait bien rit et mangé il était temps de rentrer. Chacun rassembla ses affaires et victuailles, couverture et couvre-chef puis s'en retournèrent à travers les dunes et la landes.

cyb chantonnait sur le chemin et d'autres l'accompagnèrent ce qui fini en cacophonie et en rires.

Le chemin fut rapidement effectué dans une ambiance bon-enfant et chacun rentra chez lui fatigué mais heureux de cette bonne journée.
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super Anar au moins un qui veut se baigner avec nous elle est super bonne et les rouleaux pas trop fort.

s'en suivi des cris et des éclaboussures, des rires et des quelques tasses d'eau de mer

allez on va se sécher ça fait plus d'une heure qu'on y est!!
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cybella lui pris la main et l'entraina vers l'eau. Toute les deux se jetèrent dedans comme des folles puis nagèrent l'une a côté de l'autre.

elle est super bonne!! ah ça fait du bien!! ils attendent quoi pour nous rejoindre les autres?

leur fait un signe de la main

héé ohhhh venezzzzz!!!
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cybella accoure comme elle pouvait vers sa sœur mais elle la vit faire des roulé boulet et se manger le sable

ahhhh angel ça va????

la relève et ne peut qu'éclater de rire en voyant sa mine ensablée

ahahahah!!! tu as été géniale quelle descente hein

la prend dans ses bras et l'aide a se débarrasser du sable

bon on va se baigner???
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Cybella tout dans sa concentration et essayant de voir un peu malgré les yeux mis clos venait de réaliser qu'elle avait oublié de lui dire comment freiner avec les pieds, bah pas grave arrivée en bas elle s'arrêtera bien

le blondinette ( pas rousse hein ) dévalait la pente, la dune la plus haute de Blaye ce n'était pas rien...le corps penchait en avant elle essayait de garder le cap (on a bien dit essayer) car là elle commença à dévier sur la gauche...holàlà pas bon signe, elle risquait un rouler bouler aller le poids du corps sur la droite pour compenser, ouf ça marche allez on y est presque!!!!

arrivé au pieds de la dune, non loin de ses amis qui regarder les deux folles faire leur show (du moins cyb ) elle sentit que la luge ralentissait bien t se stoppa avec les pieds.

et voila le travailllllll waouhhh c'était trop génial, qui veut le faire????

tout en disant ça elle admire la technique d'Angel tout à fait personnelle
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arrivée tout en haut, essoufflaient les deux sœurs mains en visière faisaient des signes aux autres en bas

bon Angel... à nous le descente de la mort

la regarde et rit

allez je te montre la position

prend place sur la planche, tiens bien la grosse corde de marine dans ses mains

bon tu es prête 3..2..1... parrrr...teeezzzzzzzzzz!!!!!!!!!!!!!!!!!!

cyb s'élança essayant de fermer la bouche pour ne pas avaler le sable qui volait
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Angel regarda cybella et vit que les autres ne la suivaient pas et dit


Moi je veux bien faire la courses avec toi vu que personne ne se designe

elle prit une planche en bois et rejoigna cyb

Fleur du haut des dunes vit ses amis sur la plage


Et descendit vers eux son panier à la main



Bonjour tout le monde j'ai enfin trouver un moment pour venir vous rejoindre
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Je pris mon verre de rosé et le dégusta avec plaisir

Santé, trés bon rosé.

Je m'approchais de la place et j'entendis la douce melodie de la mer. Une fois arrivé je vis mes amies au loin et partit à leur rencontre

Coucou tout le monde une belle journée s'annonce.

Je fis la bise a tout le monde et m'installa.

Bikko sourit puis répond Oui c étais ici un 16 juillet me semble je t ai rejoins et tu étais pas si loin, je ne pouvais pas te voir il fesait nuit mais j était tout pres et au matin tu est venu me rejoindre et on a dormis ensemble pour la premiere fois ... et Ludi aahh cette Ludi oui elle nous as fais craqué cette petite^^ Ilregarde autour de lui en repensant a ses souvenir et fini d alumer le feu pour le ptit déjeuner
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[A l'aube sur la plage deserte...]

Toujours le même endroit retiré et abrité du vent par une petite dune de sable et de bois mort. Toujours la même émotion d'immensité face a l'ocean et au ciel qui rosit avec l'aube qui se lève. Toujours les mêmes gestes comme un ballet pour installer leur campement pour le reste de la nuit et la matinée. Stell, fatiguée, s'installe en tailleur sur la paillasse face a l'ocean et laisse ses pensées vagabonder, le sourire aux lèvres pendant que Bikko finit le feu et que Sergent part a la rencontre de l'ocean en aboyant.

Bikko tu te souviens.... Grand sourire tendre et regard reveur. C'était il y a presqu'un an... Il la rejoint et s'assoit derrière elle l'enlaçant tendrement. Notre premier baiser....nos journées a la plage.. et nos nuits... Elle se caline contre lui et ferme les yeux, repense a tout cela nostalgique puis laisse un petit rire s'echapper. Et Ludi.... elle avait 5 ans et elle nous a completement fait craqué cette pestouille. Soupire sur le temps qui passe tellement vite....
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Clothaire découvrait la plage et l'océan avec émerveillement. Arrivant de sa province, il n'avait jamais vu un tel spectacle. Il en prenait plein les yeux.
Il s'approcha de Cyb et Tim pour les saluer et embrassa tendrement Angel.

Quelle bonne idée, Cyb. La journée promet d'être magnifique.

Tout en parlant, il sortit de sa besace une bouteille de Chambertin ramené de Bourgogne.

C'est du 1449, vous m'en direz des nouvelles !!!

en attendant les autres cyb regarda l'océan qui avec ses belles vagues qui s'échouaient sur la grève murmurait à ses oreilles tant de beaux souvenirs.

Débarrassant un peu son panier en laissant bien la nourriture à l'interrieur pour protéger du sable, elle prit son livre emprunté à la bibliothèque du club, et le dépose près d'elle.

as tu une idée de jeu sur le sable Tim?
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Cybella voulait avec ces beaux jours et cette belle chaleur organisé un grand pique nique du village. Le panier rempli de victuailles elle rejoignit les dunes, les gravit l'une après l'autre.

ahh enfin arriver!!!

cherche un endroit à l'abri du vent et dépose une jolie couverture légère et son panier




il n'y a plus qu'a attendre les autres
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Cyb vit Tim arriver avec un grand sourire

bienvenue Tim dans un petit paradis

lui fait signe de prend place près d'elle et le bisouille au passage

on va avoir une super journée j'en suis sur
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Sergio sourit a la reponse de Medeline:

Vraiment tu pense ça, en habitant a bord de l ocean??

Il se leva, lui prit la main et l amena sur la plage pres de l eau.
Le vent s etait calmé, la lune brillait sous un ciel etoilé.

Suis moi, n ai pas peur mon ange.

Arrivé pres de l eau, il se deshabilla, et nu, il courut dans l eau.
Une fois jusqu a la taille dans l ocean, il se retourna enfin, tendant les bras vers elle.

Viens je te promet que tu ne risque rien, je serai pres de toi...

Sergio mit une belle pièce de boeuf sur le grill et un bonne odeur commenceait à titiller les narines. Medeline en avait l'eau à la bouche

Pendant que la viande cuisait, les 2 jeunes amoureux se partageait une couverture. Medeline était aux anges auprès de son homme.

Je suis heureuse de te voir si bien mi amor. Je continuerai à t'aimer et d'essayer de te rendre le plus heureux que je puisse, crois moi.

Le repas cuit, Sergio le servit sur de belles assiettes blanches en fesant une très belle présentation. Medeline sirotait le Sauterne en attendant.

Medeline mangeait avec un grand plaisir, ce repas sur la plage n'était que plus que merveilleux.

Elle le dévorait des yeux sous les flammes. Il n'était que plus beau et elle était sure qu'elle voulait partager sa vie.

Elle ria de le voir jongler avec les pommes de terre chaude. Celà était fort drole !!! Le pauvre Sergio devait se bruler les mains.

Attadant que ça refroidisse, Sergio la questionna. Le regardant dans les yeux à la lueur des flammes.

Je te dirais franchement que j'ai peur de ce qui se passe en dessous de la grande bleue... On ne sait pas ce qui se passe la dessous !!!
J'ai entendu dire qu'il y avait des monstres marins vraiment terrible !!! Des monstres qui te mangent d'une seule bouché !!! Tu imagines celà ???
Je ne suis vraiment rassurée de savoir celà...

Medeline se blottie encore plus contre Sergio pour se faire rassurer.

Medeline attendait patiament chez Sergio lorsque qu'elle reçu la visite d'un pigeon. Voyant un message accrocher à la patte, elle s'approcha du volatil doucement afin de ne pas l'effrayer puis décrocha le parchemin.

C'était un message de son bien aimé qui l'invitait à la rejoindre sur la plage. Ni une, ni deux, Medeline sorta de la maisonnée en refermant soigneusement la porte. Soulevant ses jupons, Medeline pressa le pas pour arriver au plus vite.

Arrivée au bord du sable, la damoiselle vit la charette de Sergio au loin. Son coeur battait très fort juste à l'idée de passer un doux moment avec l'homme qu'elle aimait. S'approchant de la chariotte, un chemin de pétale de rose poursuivait le chemin. Celà était d'un tendre romantisme... La soirée ne pouvait que mieux que se passer ^^.

Marchant plaisament sur cette allée préparée particulièrement pour elle, Medeline rejoignie Sergio, voyant les quelques préparatifs déjà présent.

Coucou mon coeur, je vois que tu as tout bien organisé..... Le chemin de pétales de rose m'a énormement plus...

Medeline s'installa auprès de son homme, et se blottit contre lui.

Arrivée devant les dunes, Cyb prit les rênes d'une main et tenait de l'autre fermement sa fille

attention Harmonye ça va un peu secoué tiens toi bien a maman

allez Etoile on y va en douceur ma belle

la laisse gravir a son rythme les dunes qu'elle connait par cœur
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cheveux au vent et crinière aussi, elles se promenaient au bord de l'eau. Etoile faisait jaillir des gerbes d'eau salée à chacun de ses pas, ce qui ravisait Harmonye qui gloussait toute heureuse.

cyb prenait un peu de temps pour elle et sa fille. Harmonye grandissait si vite...
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Cybella chevauchant Etoile avait envie de grand air marin, mais cette fois ci elle emmena sa fille avec elle. Elle la plaça devant elle, bien calée

allez c'est parti on va y aller doucement ça va être une longue promenade entre filles, entre Amazones

donnant un coup de talon et au son de la voix fit avancer sa jument

allez ma belle on va en ballade

Harmonye se cramponnait pas très rassuré mais après assez à l'aise car oubliant la hauteur de l'équidé elle admirait le paysage et les nouvelles sensations qu'elle éprouvait.

cyb lui sourit et tout en avançant dans les dunes, lui raconté que lorsqu'elle était petite, encore un nourrisson elle, son papa et sa maman était partit en voyage sur les routes jusqu'à saintes. Et avaient fait de bien belles ballades dans la magnifique foret de la Dame Blanche
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"mon amour toi moi la mer, la nuit les étoiles,c'est romantique, ça te tenterais pas de te baigner un peu?"
Zim approcha de l'eau et mis ça main dedans
"elle est bonne! on y va? "

"j'adore les bains de minuit! ça me donne une idée"

Zim murmura quelque chose à l'oreille de son tendre amour. Il l'a regarda et approuva de la tête.
Ils s'embrassèrent et restèrent un long moment dans l'eau sombre plongée dans la nuit d'une douce soirée de printemps.

Ils avaient suivi l'estuaire de la Gironde. Ils entraient maintenant en Guyenne.
James, en garde du corps accompli et discret, Mahault fidèle servante et Hoax son chien avançaient tous trois d'un bon pas.
Elle était restée un peu en arrière. Elle les regardaient un sourire attendri sur le visage.
Des souvenirs de jours heureux lui revinrent en mémoire.
Le mariage de ses amis Dolce et Robin la ramenait vers ce pays qu'elle aimait tant.

Elle allait revoir Val.
Val ....

Damoiselle ! Xanthi!

Elle entendit son nom que criait Mahault.

Oui oui ! J'arrive.

Ses yeux verts s'étaient un instant perdus. Elle vit l'estuaire, les oiseaux, l'herbe verte.
Elle se mit à courir pour les rattraper.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Stell tout du long du chemin, fut silencieuse et morose. Pour la première fois elle se retrouve sans son amour et elle a le coeur gros.

Quand ils arrivent a l'aube aux portes de Blaye, murmurant une vague excuse, Stell part laissant ses amis. Elle se dirige vers l'ocean et la plage... et retourne a l'endroit ou Bikko et elle se sont tellement de fois retrouvés et aimés....

Elle galère un peu pour faire un feu et s'assoit a coté recroquevillée, s'emmitouffle dans sa couverture puis les yeux dans le vague tournés vers l'ocean, elle reste là, et laisse ses pensées voler vers Castillon... Vers son amour ! Elle l'imagine arrivant devant le guet et faire son numéro comme a chaque fois, puis dans le moulin allongé dans leur chambre, leur lit ...seul et soudain les larmes coulent !

Tu me manques tellement ... ! Elle pleure silencieusement la tete entre les bras puis se met en chien de fusil sur le sable et laisse le sommeil l'emporter quelques heures... Le temps que le soleil soit haut dans le ciel et qu'il l'a reveille par ses rayons chaud et doux.

Un peu perdue, elle se redresse et s'etire puis se releve et recupère ses affaires et va se promener lentement le long de la plage, les pieds lechés par les vagues jusqu'a ce qu'elle reprenne le chemin de la ville et des tavernes pour retrouver ses amis.
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une compagne oui bonne idée, j'en suis sur que le hasard en mettra une sur ton chemin

passe l'entrée sud de la citadelle et entre en ville. Les sabot d'Etoile claquent sur les pavés et résonnent dans les ruelles. S'arrête devant l'auberge...

voila messire est arrivée sain et sauf

le laisse descendre

je file je dois aller chercher ma fille à la garderie

lui sourit

on se retrouve aux amazones devant un bon verre tout à l'heure!!

donne un coup de talon et pars en direction de la garderie
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Nemeroff monta sur le cheval avec aisance, même s'il n'était pas très riche quelqu'un dans sa famille lui apprit un jour les plaisirs de l'équitation.


Merci belle dame ! fit-il en souriant.

Quelque peu inquiet par la montée des dunes ou autres obstacles en hauteur, Nemeroff s'accrocha fermement à cette charmante femme et préféra l'idée de ne pas avoir à crier du tout, qui annoncerait une chute ... Et devant une femme, il aurait tout de même la honte de sa vie !

sourit à son baisé sur sa main

toujours aussi charmant mon cher il aurait été dommage de vous laisser finir le chemin à pieds et tout trempé

le fait monter derrière elle

bon tiens toi bien la montée de la dune va être raide et sportive

rit

allez ma belle, on y va

donne un coup de talon à sa jument et la fait avancer à travers les dunes, écrin naturel de sable blond et barrière naturelle contre les vents d'ouest.

ça va??? si tu tombes tu cris, hein
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cybella finissait sa promenade le long de la plage avec Etoile quand elle vit sur le chemin menant aux dunes Neme. Il était trempé et il avait pas l'air en grande forme.

bonjour Neme, tu es tombé dans l'eau??? Tu vas t'attraper la crève, c'est pas la saison des bains de mer encore tu sais!!

se retourne et défait le plaid roulé derrière la scelle et lui tend

tiens met toi ceci autour des épaules et monte derrière moi je te ramène à l'auberge et tu vas te sécher près de la cheminée

lui tend la main
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Cybella arriva au galop sur sa jument aux pieds des dunes, puis la laissa les gravir tranquillement

allez ma belle, continue on y est presque, voila c'est bien...

arrivée en haut prend des grandes bouffées d'air marin en plein visage, ferme les yeux et apprécie le doux bruit des vagues

allez Etoile on va se faire une belle course dans les vagues pour se sentir vivante, j'en suis sur que ça va te plaire

donne un coup de talon et descend la grande dune. Entame un galop sur le sable plus dur jusqu'à arriver au niveau de la première vaguelette . Continue le galop parallèle aux dunes. Chaque pas fait jaillir des gerbes d'eau saline. Etoile avait l'air d'apprécier et sa cavalière encore plus...se sentant libre et plus légère ne pensant plus à rien, juste le regard droit devant, droit devant l'azur du ciel, l'argent de l'eau et l'or du sable...
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Je demandais à Robin de plonger dans cette eau fraiche et rafraichissante !

Il commence alors à se déshabiller et va plonger dans l'eau, je l'observais un peu pour essayer de deviner si l'eau est froide ou pas! Puis j'enlève mes habits à mon tour que je dépose sur le sable, et je me plonge dans l'eau avec mon Robin .

"Waouuuh !! Quelle sensation !! "

J'enlaçais ensuite mon tendre et on restait ainsi l'un collé à l'autre profitant de la douceur de l'eau sur notre peau .
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Robin et moi étions enfin arrivés ! Enfin , la mer, Bleue , belle avec ses vagues!!!
Le sable était fin et un peu chaud ! Le soleil brillait! C'était une belle journée!


Je regardais cette mer, quand je me sens trainée par la main par mon Robin , pour courir vers l'eau !

Les vagues faisaient des allées et venues devant en nous mouillant les pieds ! J'adorais cette sensation ! Robin et moi passons un bon moment à s'amuser comme des petits fous ! Mais cela ne me suffisait pas! Je voulais sentir cette eau sur mon corps ! M'immerger dedans !

Je demandais alors à mon Robin si je pouvais y aller :

Chéri j'ai envie de me baigner ! ça te tente???
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Cyb était rentrée à Blaye et passa par les dunes prendre l'air du large. Le temps était gris aujourd'hui et la dernière tempête avant fait échouer du bois mort sur le rivage



se pencha pour prendre un morceau de bois et écrivit des mots tendre pour son chéri avec un gros cœur
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cybella fut emporté par fleur et se retrouva dans l'eau avec elle.

fleur nonnnn

l'empêche d'aller plus loin et la ramène près du bord

fleur je te lasserais jamais faire ça

l'aide sa se relever et la ramène chez elle avant qu'elle n'attrape une pneumonie

allez on rentre

les vêtements humides et froids collaient et transpercé leur peau, mais cyb tenait bon tellement la colère était en elle et son seul objectif était de la ramener vivante dans son foyer.
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Cybella n'avait pas réussi a retenir son amie et l'avait perdu dans les rues de la ville.

arf fleur attend moi fais pas de bêtises

court jusqu'à la plage, n'a jamais monté aussi vite les dunes de sa vie... tombe au moins dix fois se prenant les pieds dans sa robe. arrivée en haut de la dune voit la silhouette de son amie près de l'eau

fleuuuurrr fais pas ça!!!!

cours vers elle

lui prend la main

fleur je t'en prie c'est pas une solution voyons

ne s'aperçoit pas qu'elle a les pieds dans l'eau et le bas de sa robe qui trempe dans l'eau
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Le soleil commençait a se voiler et la fraicheur revint vite. Cyb gravit a grande enjambée les dunes les unes après les autres

grrr satanée robe

remonte des pans du vêtement

j'aurais dû aller me changer pfff

les chausses pleines de sable froid la fit frissonner plus d'une fois mais elle continua trop heureuse de retrouver l'océan

ahhh! enfin te voila!!

sourit comme si elle le faisait à un être cher

tu m'as manqué, tellement manqué...

elle prit place aux pieds d'une grande dune et respira à plein poumons l'air iodé

le menton sur les genoux, les bras enserrant ses jambes, elle repensa à sa semaine à Bordeaux. Les gens formidables rencontrés la bas mais aussi des gens ignobles à qui elle aurait bien arraché le cœur et les yeux. Tant de souffrance la bas et de petits bonheurs parfois...mais plus elle y repensait, plus elle pensait à sa vie à elle..que dire sur le sujet, pas grand chose au fond, un vide sidérale depuis des mois et des mois. Les larmes finirent par rouler sur ses joues sans qu'elle s'en aperçoit, fallait bien que cela sorte un jour à force de tout garder et de rien laisser paraitre.

le temps s'écoule, les nuages défilent dans le ciel, la courbe du soleil suit son chemin et elle reste là, comme un morceau de bois rejetait par l'océan après une tempête sur le sable d'une plage lointaine et inconnue...

se lève doucement, reprenant un peu ses esprits et décide de rentrer chez elle. Le chemin lui parait plus court pour aller jusqu'à chez elle...
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En sortant de l'église, Xanthi, entendant le bruit de l'océan, se dirige vers la plage.
Elle serre sa cape autour d'elle, respire l'air salin, le vent ébouriffe ses longs cheveux noirs.
Elle regarde l'océan, les vagues vert gris, les mouettes.
Elle aperçoit quelques promeneurs qui comme elles bravent le froid de cette fin d'automne.
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oui, avec Vous simplement, parler d'amour .....

Le pas lent, la capuche bien rabattu sur sa tête se protégeant du froid piquant sa peau, elle marche vers son ami, trop de temps sans le voir, elle a besoin de se ressourcer. La neige collant au bas de son manteau, ses pas s'enfoncent sur la couverture blanche, mais le sable est dur comme de la pierre. Elle gravit les dunes sans sans rendre compte, son esprit trop pris par tant de chose, arrivée au sommet elle regarda au loin, balayant du regard l'immensité argenté. Elle resta immobile n'allant pas plus loin, sachant très bien que si elle avançait plus vers lui...soupira à cette idée. Le cris d'une mouette la sorti de sa torpeur et elle tourna le dos et descendit la dune, puis l'autre jusqu'à se retrouver sur le chemin menant aux pieds de la citée.
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Plongé dans ses livres oz releva la tete il aimé venir ici au calme du bruits des vages pour apprendre c étè d un calme absolue
Au moment de partir il apercu unesihouette qui n etais pas inconue
Il s apporcha et au fur et a mesure il reconut sodozel

tiens on se retrouve puis je m assoir a vos cotés ?
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oz sourrit a sid son regard reposee tut autant que l ocean et son sourirre rapelle le mouvement des vague

oui c est long j etudie pour l etat

Oz regarde sid jouer avec le sable

parle moi de toi un peu
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et toi tu me parles un peu de toi aussi ???

de moi ? et bien je suis originaire de blaye je suis arrivé ici apres une histoire rude ou j ai oublie une partie de ma memoire

soupire

et le destin ma conduis ici a blaye j adore ma ville elle a eut des haut et des bas tu sais pas toujours facile de vivre ici

fixe l ocean
Parfois la vie est rude mais aussi elle apporte des joies immense

tourne la tete et sourit
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Les deux silhouettes avançaient, enchevêtrées, mêlées l'une à l'autre sur la plage que tous les deux aimaient tant.
Elle, la plus belle femme du monde, se livrant avec la plus grande confiance aux bras robustes de son homme et lui, noyant son regard dans le sien, y découvrant des merveilles, heureux de la retrouver enfin près de lui, dans cette intimité charnelle qui lui manquait tant.

Diia n'avait jamais été plus attirante. La redécouvrir si joyeuse après tant de larmes versées dans leurs vies transcendait le barbu bourru. Comme une renaissance après la mort. Et même si Diia soudainement s'était mise à chanter , Kro ne songeait qu'à saisir là l'immense bonheur qu'elle lui donnait en recouvrant la plage du son si spécifique de sa voix.

-Pose moi mon amour, marchons un peu, tu veux ? J’ai des fourmis dans les pieds !

Kro la déposa délicatement sur le sable, juste à ses côtés. Il marchèrent main dans la main le long de la plage, lui, prenant soin d'elle et s'assurant que ses pas restaient fermes et réguliers, et elle, chantonnant toujours, les yeux rivés vers ce magnifique grand bleu qui s'offrait à eux.
Kro fut soudain pris d'une envie de rire.
Cet air qu'elle fredonnait, cette joie retrouvée, cette solitude rien qu'à eux, le barbu fut soudain pris d'un fou-rire qui s'éteignit après de longues, longues minutes durant lesquelles son coeur retrouvait peu à peu le goût à la vie.
Il s'approcha de sa femme, pour l'embrasser. L'embrasser comme pour la première fois, avec une tendresse et une chaleur que seul le grand amour peut aviver et raviver maintes fois entre deux êtres. Lorsqu'il reprit son souffle, ayant envie de rire encore, Kro lui murmura doucement au creux de l'oreille :

Rentrons chez nous mon amour. Je vais t'emmener dans un endroit où nous vivrons plus heureux encore.

Il lui proposa son bras pour la porter encore, les deux silhouettes s'éloignèrent en direction du village.
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Du haut de son perchoir, elle profitait royalement de la vue plongeante sur la ville. L’étreinte réconfortante et si délicate de son prince, la berçait au rythme de ses pas.
La tête posée sur son épaule se faisant légère, elle savourait cette délicieuse promenade.
Chantonnant joyeusement entre deux baisers tout en battant la mesure sur la tignasse de Kro cet air

Elle se sentait soudainement euphorique plus ils approchaient cahin-caha de la plage. Un peu comme ce naufragé apercevant un bout de terre dans l’immensité bleue. L’air salé de l’océan remplissait par rafales leurs poumons mélangeant cheveux de sel et de sable. Kro ne semblait pas forcer malgré cette si longue marche, elle regardait de temps en temps son visage plissant les yeux sous la lumière.

Tout en balançant ses jambes dans le vide, une question s’incrusta malignement.
*Qu’allaient ils vivrent à présent ? Plus de pleurs, plus de malheur.*

Le souffle court Kro s’arrêta soudain, ils étaient arrivés. Diia vit dans les iris turquoise de son époux, danser des lianes blanches et argent. L’écume se reflétait livrant ce qui demeure caché dans le plumage de leur cœurs parce que la mer et le rivage demeurent éternels.
Le son mélodieux des vagues les bercent en ces paroles.

Ecoute moi !
Je suis la mer infinie.
Tous les mondes ne sont que des grains de sable sur mon rivage.
Vos rêves se fondent dans l’empreinte de mon lit.
Ma robe sonde les profondeurs marines et célestes,
Sous le fier azur, mes diamants translucides hôtes langoureux telle la méduse des grands fonds.
Pour vous j’enfile des perles d’or,
Venez dans mes bras recevoir la bise d'une mère.

-Pose moi mon amour, marchons un peu, tu veux ? J’ai des fourmis dans les pieds !
Il la posa délicatement sur le sable, retenant sa chute comme un enfant faisant ses premiers pas. Irrépressiblement sa main se glissa dans la sienne.
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Aysun de la Duranxie, Duchesse d'Ornon, dicte Aradiia

Striife regardait tranquillement l'océan tout en prêtant une oreille attentive à Louizon ...
Celle ci lui demanda ce qu'il fesait à Blaye ...

Moi ... ? Je fais pas grand chose, je suis souvent en taverne à parler et boire avec mes amis, sinon pas grand chose ... Je cultive mon champs ... Je vais souvent au verger cueillir des fruits, et puis je viens de passer meunier, donc je moudrais le blé très prochainement, sinon rien d'autres !

Et vous ? Comment vous occupez vous en ce petit village ? Je ne vous vois pas souvent en taverne,c'est dommage ...

Striife souriait à Louizon en se disant qu'une nouvelle camarade de boulasse ce serait vraiment bien

Venez donc en taverne une soirée, on se croisera peut être et on pourra boire un verre !

Justement, est-ce que par hasard, vous pourriez me conseiller, à propos des moutons ? Jusque là, je n'ai trouvé personne pour me renseigner. Il paraît que ce n'est pas de tout repos, mais j'aime bien ces petites bestioles-là.

Striife se mit à chercher des informations sur les bêtes là, mais il ne savait rien du tout ... Il se souvint alors que Dzerva elle en élevait.
Striife lui répondit après ce petit moment de réflexion.

Euh, moi personnellement j'y connais rien, mais j'ai une très bonne amie du nom de Dzerva qui s'y connait, je vous conseille d'aller lui parler, elle se fera un plaisir de vous aider d'ailleurs !

Striife était toujours perdus dans ses pensées quand il entendit une voix quelque peu familière l'apostropher.Il sursauta d'ailleurs quand il l'entendis, un peu surpris de voir du monde à cette heure ci.

Je suis Louizon, nous nous sommes rencontrés, l'autre jour, à la taverne.
Je peux m'asseoir ?

Striife la regarda plus intensément, la pénombre qui tombait petit à petit masquait ses traits et rendait la tâche difficile, mais il la reconnu plutôt rapidement.

Ah oui Louizon, je me souviens !
Et bien sûr que vous pouvez vous asseoir ...
C'est beau la mer hein ...

Striife se détourna de la contemplation de la mer et l'observa et remarqua qu'elle avait le visage noir ...Il en déduis qu'elle était allé à la mine, travail fréquent chez les nouveaux venus .

Vous allez bien Louizon ?
Pas trop dur la ...la Mine non ? Si vous avez besoin de conseils ou même si vous avez des soucis pour vous nourrir, n'hésitez pas à me le dire, je serais là pour vous aider ...

Striife lui donna un sourire qu'il voulait rassurant et bienveillant, en essayant du mieux qu'il pouvait de cacher cette petite lueur de tristesse que ses amis avaient déceler ...

Fleur n'avait pas le moral en cet après-midi et ses pas l'amenèrent sue cette plage déserte a cette heure.Elle s'assit sur le sable et regarda la mer et pensa a la réaction de son amour ,ne comprenait pas .Elle était de plus attirée par cette immensité ,caressa son ventre ou deux petits êtres grandissaient puis cria de toute ses forces

WATTO JE T'AIME

Mit la tête sur ses genoux et sanglota
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- Désolé, désolé .. humf ! Je te crois à moitié hein ? J'ai l'air de quoi maintenant moi ? Pffff..

Mais voilà qu'il lui prenait la main sans attendre et l'entraînait au bord du rivage tout en marchant gaiement.
Elle le chercha du regard dans la nuit et ne vit qu'un instant son sourire si charmeur qu'elle lui aimait tant.

- Et maintenant, que faisons nous Striife ? Où m'emmènes tu ? Cela faisait longtemps que je n'étais pas venue me promener sur la plage la nuit.. comme c'est beau, comme c'est calme..... RATTRAPPE MOIIIIIII !!!!!!

Sur ces mots et le surprenant encore, elle s'arracha de sa main en riant pour s'élancer en courant, tenant son jupon d'une main.

Striife était la à rire et regarder sa Sieb pester contre lui. Il constata les désastres qu'il avait fait sur sa pauvre Sieb. Il l'épousseta rapidement et recracha le sable qu'il avait dans la bouche puis lui dit:

Oh non, ma pauvre Sieb... je suis vraiment désolé, tu m'avais parlé de personnes louches trainant ici le soir ... J'ai cru que c'était l'une d'elles ! Rolala ... Excuse moi ma belle, l'instinct hein ...
Et puis ... Tu m'as fait manger du sable hein, faut pas l'oublier ce petit détail !

Il avait pas jeter cette phrase sans arrières pensées, le Striife, il voulait pas de représailles de la terrible Sieb !
Il prit rapidement la main de Sieb pour ne pas lui laisser le temps de ronchonner ou même de se venger, et l'entraîna avec lui d'un pas léger vers le rivage, le sourire aux lèvres.

Striife était dans ses pensées, encore ...Toujours ...
Il était donc dans ses souvenirs, quand soudain ...

BAOUM !

Il reçut un violent coup dans les reins, il se rétracta tout entier sous la violence du coup en mangeant copieusement le sable.

Mais qu'est ce qu'il se passait donc ??

Il sentait un poids sur lui, il referma les bras sur son ravisseur et roula de côté de façon à se placer au dessus de lui pour le dominer, il était prêt à se venger quand soudain ...Il reconnut Sieb qui s'excusait !

Oh mince ! Sieb je ...suis terriblement désolé ! J'ai cru qu'on m'attaquait pour me racquetter, rolala ...

Il aida Sieb à se relever tout en continuant à s'excuser copieusement, puis il partit dans un rire nerveux ...

Après le grand ménage dans le club et un peu de lecture Cybella eu une envie irrésistible d'aller voir son ami l'océan. Laissant Harmonye au passage à la garderie au bon soin de Sid qui se débrouillait très bien, elle partit en direction du chemin des dunes. L'air était plus frais mais le soleil éclatant de cette matinée donnait envie de sortir et faire plein de choses de sa journée. Elle enleva ses chausses et gravit les dunes une par une, s'enfonçant dans les sable frais et fuyant. Elle ne pensait à rien de particulier juste se concentrant sur ses pas. L'océan l'appelait dans un murmure...

j'arrive!j'arrive!! disait elle tout bas

tu sais bien qu'il faut te mériter pour te voir!!

dit elle en arrivant en haut de la dernière dune. La brise marine lui caressait le visage, faisant voler ses cheveux dans tout les sens.

Elle respira de bonnes pouffées d'air iodé, tenant son chale pour ne pas qu'il s'envole, puis descendit la dune rapidement pour arriver au plus près de l'eau. Les vaguelettes toutes pleines d'écumes venanient lui lécher les pieds et lui glacer aussi. L'eau froide lui mordait les pieds, lui piquait la peau, elle ne resta pas longtemps comme ça et préfera longer la rive un long moment, seule comme toujours... elle se souvint de la promenade avec Météo et sourit. Son ami devait être encore sur les routes, elle n'avait pas eu de nouvelles, les sont peu enclin a donner de leur nouvelles, elle le savait et ne s'en inquietait plus... l'habitude sans doute....remettant son chale sur ses épaules elle fit demi-tour et repartir vers la ville. La promenade ne pouvait hélas pas durer toute la journée, le travail n'attent pas et elle rentra d'un pas plus rapide cette fois.
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Cybella emmena pour la première fois sa fille voir l'océan. Il faisait beau, le soleil était déja haut dans le ciel, c'était le bon moment pour une belle ballade entre mère et fille. Sortant du village et de la sécurité des remparts, prenant le chemin des dunes et les escalada non sans difficulté avec Harmonye bien câlée dans son écharpe. Et les voici devant l'étendue d'eau...



respirant à plein poumons l'air iodé. Cybella sorti ses chaussures pour sentir le sable fin sur ses pieds, puis redescendit la dune en direction de l'océan. Chacun de ses pas restaient marqué dans le sable. Arrivée près de l'eau elle sorti délicatement Harmonye pour qu'elle profite du spectacle et lui faire tremper un peu ses petits pieds dans l'eau salée. Mais ne le fit pas longtemps l'eau était bien froide maintenant et harmonye n'apprécia pas le bain de pieds forcé.

allons ma puce ce n'est rien, juste pour que tu sentes l'eau de l'océan sur tes petits pieds, aller t'inquiette pas je t'emmènerais aux thermes l'eau y est bien chaudes!!

lui fit un gros bisou et un câlin, et marcha avec sa puce le long de la grève.
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cybella vit arriver une silhoute qu'elle connaissait bien

j'en suis heureuse meteo, oui c'est bien ma fille!! faisons une balade ensemble,tu veux bien? tu me parleras de tes voyages et des rencontres que tu as faites, c'est tellement enrichissant à chaque fois!!

ils marchèrent le long de l'eau, discutant, riant... cybella s'arrêtant pour le regarder raconter ses aventures. Meteo faisait des gestes avec ses mains et des mouvement de bras, elle s'y croyait....sourit tout en câlinant sa petite puce qui écoutait aussi attentivement. ils marchèrent longtemps, rebroussant chemin au bout d'un certain temps. puis ils s'assirent sur le sable, face aux vagues est restèrent silencieux comme pour encore plus apprécier ce chant mélodieux. cybella ne s'en lassé pas, quelques mouettes criaient transperçant le silence.
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oui c'est ce que je fais souvent, j'iame tellement cet endroit!!

le regarde tristement

je comprend

oui! promis on aura d'autres discutions, et de longues heures de promenade içi

il fit une bise à cybella et aussi sur le front d'Harmonye

Elle le vit s'éloigner à contre coeur, espérant le revoir prochainement et beaucoup moins triste...

aurevoir mon ami, soit prudent

murmura t-elle

elle resta encore un petit moment encore berçant sa petite sirène dans ses bras, lui chantonnant des berceuses, puis à son tour reprit le chemin de la citadelle.
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l'eau est salé Van c'est normal et plus il y a de sel et plus l'eau est profonde, plus ton corps flottera.

Bon Ok, c'est parti je te sent bien plus détendu c'est vrai!!

c'est vrai, tu vas voir après tu pourras plus t'en passer

Bon alors regarde moi faire les mouvement et ensuite tu fais pareil

cybella se plongea dans l'eau et commença des mouvement lent pour bien qu'il retienne, ensuite reviesn vers lui. lui montre avec ses bras les mouvement de la brasse.

Voila comme ça avec des mouvements amples et lents.
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cybella sourit,

normal Van, tu dois pousser avec tes jambes aussi et le plat de la main.

s'approche de lui et lui place comme il faut, le soutient sous le ventre avec une main et l'aide à ne pas couler.

Il y a un leger courrant, mais il te pousse pas vers le large donc aucun risque pour toi. Allez concentre toi sur tes mouvements, oui comme ça c'est bien, oui voila allez continue!!!

Van en bon élève s'excuté

allez fini, oui je sais déjà mais tu as fait de gros efforts , faut que tu sois en forme pour voir pigasse quans même!!!

Ils prirent leurs serviettes puis rentrèrent au village le soleil et le vent sécher leurs habits mouillés
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Bonjour Van, alors pret pour ta leçon??

On va s'asseoir dans l'eau...

le prend par la main et lui montre où s'asseoir.

maintenant laisse toi un peu balloter par les vaguelettes et regarde l'horizon. Observe bien!!

le laisse un peu regarder et comprendre ce qu'elle lui dit... pendant ce temps elle observe son taux de nervosité, elle ne veut pas le brusquer.

bon maintenant on va faire comme hier mais en allant plus loin. deux ou trois pas de plus!!!

Ils marchent le long du rivage, l'eau jusqu'aux cuisses quand d'un coup Van trébuche et se retrouve plongé dans l'eau le corps en avant.

Cybella se précipite pour le remonter vite fait et qu'il ne boit pas trop la tasse.
Van ça Va????
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Cybella attend son élève sur la plage pour se 2ème leçon. Marchant tranquillement sur la grève, pensant à ce que lui avait dit Van.

bon alors, voyons s'il arrive??

met sa main devant les yeux, se retourne vers le dunes et apperçoit une sihouette
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Cybella continua de le faire parler et le faire marcher dans l'eau, mais sentait sa crispation et ne voulu pas insister. Mais sans lui montrer vraiment

allez scéance fini pour aujourd'hui on sort de l'eau!!!!

tu vois, c'est très bien déjà!!!

prend la route du village tout en discutant de tout et de rien pour lui changer les idées
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Van prit la main de Cyb, plus il avancait sur le sable plus son ventre se serrait, il mit sa peur de cote et penetra dans l'eau

ehhh mais c'est completement gelee, ca va pas bien !! dit-il en retirant aussitot ses pieds de l'eau

Cyb lui lanca un regard qui voulait dire si tu remet pas les pieds dans l'eau tout de suite c'est moi qui t'y met!!

Ayant pese le pour et le contre, Van remit les pieds dans l'eau

tres bien j'y retourne mais c'est parce que je t'aime bien Cyb, en fait j'ai toujours eu peur de l'eau c'est plus fort que moi , je pense que c'est du au fait que lorsque mes parents m'ont abandonne avec mon frere , il nous ont laisse en bordure de mer et depuis ce jour j'ai associe la mer a quelque chose de negatif .

alors qu'il parlait Van ne se rendait pas compte qu'il avancait de plus en plus loin dans l'eau

Cybella revient quelques heures plus tard sur la plage, car s'était l'heure de la première leçon de natation pour Van. après avoir franchi les dunes elle l'attendit sur le grève.

bon j'espère qu'il n'a pas oublié???

fait les 100 pas sur le sable
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oui moi aussi!!

la main de son ange carressait son ventre, elle aussi pensait que cette petite vie allait bientôt éclore

notre enfant va avoir beaucoup de chance de vie dans un cadre aussi beau, l'océan inspire tellement de chose... un chose est sur il faudra que je lui apprenne à nager... tiens en paralant de ça j'ai deux élèves, Van et Bridg, va falloir que je m'occupe de d'eux!!!!

ils restèrent un long moment encore dans les bras l'un de l'autre, à écouter les vagues s'écraser sur le rivage, les quelques mouettes criaient au loin

mon amour faut rentrer je pense, je commence à avoir faim!!!

rit

Il l'aida à se relever et partir main dans la main en direction de leur chaumière.
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Von décida d'aller faire un tour vers l'océan, se doutant bien d'y trouver sa bien aimée. Il traversa les dunes quand il aperçût Cyb "gagné!" se dit il.
Il marcha sur le sable frais en cette saison, s'approcha sans faire de bruit. Arrivé à sa hauteur, il lui caressa les cheveux...

Bonjour mon amour....

Cybella traversa les dunes d'un pas léger tellement heureuse de retrouver son bel océan...

ah!! enfin!!! te voila de nouveau devant moi...

laissa la brise marine lui carresser le visage et lui soulever les cheveux

descendit la dune en tenant les pans de sa robe pour aller plus vite

brrr!! l'eau est froide aujourd'hui pas de baigande domage

elle se recula et s'assie sur le sable fin et blond et se laissa bercer pas le son des vagues, comme une douce musique à ses oreilles.
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Criket etait si heureuse pres de celui qu'elle aimait,,etre dans ses bras ce soir ,elle en révait depuis quelques jours,,et enfin le voila pres d'elle,,elle l'enlace , l'embrasse amoureusement

_Moi aussi je t'aime Arra,,et pres de toi je me sent vraiment bien,,j'aimerai tant que notre voyage soit comme ce soir,,calme,tendre,,sans probléme,juste nous deux

Criket regarde le soleil qui se couche dans les bras de l'océan,,le ciel d'un rouge écarlate,,elle se sere contre Arra,,et l'embrasse

Main dans la main Criket et Arragones sortent de la raverne et se dirige vers la plage,,ils marchent sur le sable tiédit par le soleil de la journée,,et longe le bord de l'eau

_Tu vois comme elle est belle cette plage !! depuis deux jours je viens réguliérement ici penser a toi

Criket lui sourit

_Vient ont va s'assoire plus loin la bas derriére les rochers,,tu aime cette endroit ??

Criket ferme aussi les yeux et fait son voeux

_Oui je pense longer la cote,,mais a vrait dire je ne sais pas trop,,mais ce coin de plage,j'y penserai souvent pendant mon voyage

Crik lui sourit

_Je vais pas tarder a rentré a l'hotel avant qu'on me ferme la porte au nez

Criket se léve,regarde Hadrian

_Je suis vraiment ravi d'avoir fait ta connaissance,et j'espere que l'on se revera avant mon départ,passe une bonne nuit

Criket reste penssif au parole d' Hadrian

_T u crois qu'il ni a rien derriére,juste un mur qui arrete cette eau !!!

Crik le regarde et sourit

_Rhooo!! Tu te moque de moi,,

Crik rougit géné par son ignorance sur toutes ces choses si compliqué qu'est la mer,le sables ,les rochers,enfin tout ce qui l'entoure en ce moment

Criket sourit

_Alors on est deux a rien connaitre sur ce mystére de la nature,,,et peut etre que cela n'est pas plus mal,car aurions nous autant de plaisir a rester des heures a contempler tout cela si on ne se posait pas de question!!!

Criket regarde Hadrian,lui sourit

_Oh!! faite une voeux une étoiles fillante vient de passer !!!

Criket senti une présence,tourna la tete,,sourit

_J'aimerai tant savoir ou cela meme,,de l'autre coté,,la ou le ciel et la mer se rejoingne, tout connaitre de cette étendu qui nous sourit au coeur,,mais nous fait si peur !!! Savez vous nager ??

Ce sentant seule ce soir Criket alla jusqu'a cette étendu de sable ,,marchant le long de l'eau ,les vagues venait caresser ses pieds,,elle esperais voir le ciel se coucher de rouge vétu,,elle léve les yeux au ciel,mille pti points brillaient tout la haut,,le ciel etait si clair que toutes les étoiles éliminaient de leurs parure d'or,,le bruit calme des vagues,venant morir sur le sable,,tout etait parfait,,elle alla s'assoire sur les rochers et les yeux fixé dans le vague resta la

Criket va le long des galets,pres des rochers,les grandes vagues félines se cabrent,puis fond des bonds, elle ne connait plus délicat plaisir que de fouler de ses pieds nus ce rivage.Elle regarde fasciné par l'immence étendue bleu qui frémit aux caresses du vent,les mouettes qui suivent les vagues,parfoit elles crient si tristement,puis au grés du vent flottent,la mer est si belle

_Mon amour j'aimerai que tu sois la pres de moi en cet instent,,

Criket pense a ses bras qui l'entour,ses caresses ses baisés jusqu'au matin,,,
soupir!!! et se retourne au marché

Mampillou fermait les yeux pour mieux s'inprégner de l'ambiance. Elle ne finissait pas de se dire que c'était vraiment sur cette plage qu'elle se sentait le mieux.
Ces temps-ci, elle traînait un peu les pieds au village. Ne savait pas trop où aller et en même temps...., avait envie d'être nulle part. Elle se sentait seule. Son fiancé était partie faire une retraite et elle ne savait pas quand il devait rentrer. En l'attendant, elle s'occupait de son perroquet. Elle commençait à moins en avoir peur et il lui tenait compagnie.

Elle rouvrit les yeux, se rechaussa pour rentrer. Elle donna un rapide coup d'oeil autour d'elle et aperçut (lui semblait-il) Cybella. Elle lui fit un petit signe de la main. Elle regardait son ventre bien rond et se disait qu'elle avait bien de la chance. De loin, elle lui sourit.
Elle prit le chemin de sa maison, et se disait
*si tu es toute seule, tu le cherches en ce moment. Tu ne fais que boulot / maison. Sors un peu !*
Et se promit d'aller en taverne plus souvent.

Cybella traversa les dunes avec difficultée, son petit habitant pesait et la marche dans le sable mou n'était pas aisé. Arrivée au somment elle respira l'air du large.

Ah! que sa fait du bien!!

Elle se choisi un petit endroit abrité, s'assit et profita du spectacle. Elle reconnu Mampillou les pieds dans l'eau, lui fit un petit geste de la main pour la saluer, mais ne la dérangea pas, penssant que parfois on aime être seule...

Elle viendra me voir si elle le souhaite! se murmura t elle
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La voyant enlever ses brais, Bikko la regardait, il la trouva belle comme tout,en chemise elle s approche de lui pour lui donner la main et tout les deux allant vers le large.
Elle laisse la main de Bikko pour plonger il s amusere tout les deux puis une vague la prend par surprise et l emmene au fond de l eau et en boit une bonne tassé d eau salé qui la fit étouffé.
Bikko en rit, puis elle saut sur lui s accrochant avec ses jambes
puis elle le regardait tendrement et lui de meme puis s embrassèrent tout les deux tendrement et...
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Stell et Bikko marchait lentement le long de la plage, la main dans la main. Ils discutaient de tout et de rien, heureux d'être ensemble tout simplement. Elle appréciait cette ballade et souriait les yeux brillant de joie ne sachant pas cacher ses sentiments, quand elle vit arrivée son amie Jade. Elle sourit.

Jade ! Comment vas tu ?

Elle l'embrassa et la serra contre elle. Ho ho ! toi tu t'es baignée ! tu es toute fraiche ! Tu es plus courageuse que moi, Stell frissonne juste a la pensée de se retrouver dans l'eau un peu trop froide pour elle !

Puis sourit, écoutant son amie lui répondre et discuter avec Bikko.

Tu viens avec nous Jade ? Nous allions rentrer pour manger ! Elle lui sourit, puis repris la main de Bikko et rit : là maintenant mon estomac est dans les talons ... !
ensemble ils se dirigèrent vers la ville.

Très tard Bikko arrive sur le lieu de leur rencontre de la veille. La nuit était sombre, la lune ne lui permettant pas d'y voir, les étoiles étant cachés par les nuages. Il attend et sa vue s’adapte à la nuit qui l’entoure puis enfin le son de sa voix qu’il reconnait.
Me retrouveras tu comme tu me l'a promis
Le sourire vint à ses lèvres et la réponse se fait entendre.

Oui ma belle, je t ai trouve enfin, j’aurais préférais venir plus tôt mais je suis la. Savourant ce petit moment qui nous reste avant le levé du jour    

Il déroule sa paillasse, l étend sur le sable fin loin du ressac et sortit une couverture.
Il s approche de la belle Stelliem, lui tend la main pour l aider a se relever, la serre dans ses bras et l’embrasse tendrement. Il l’enlace et porte son regard vers la mer, Bikko se tourne vers la belle et lui demande:

Ca te dirais une petite baignade Stell elle est un peu froide mais je ferais en sorte de te réchauffer dans mes bras

Il la regarde en souriant, heureux d’être là avec elle
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Des cris stridents ! stell se réveilla a cause des cris ! elle ouvrit un oeil puis gémissant doucement elle le referma ! les mouettes ! elles volaient en paillant a qui mieux mieux !
Stell en soupirant se retourna sur le dos et ouvrit les yeux encore embrumés par le sommeil... et l'alcool surement !
Elle resta un instant sans bouger, puis se redressa. Soudain elle se prit la tête entre les mains

aïe aïe aïe ! ma pauvre tête ! Elle referma les yeux en gémissant doucement ! Bien fait m'a grande tu n'avais qu'a pas boire autant ! se gronda t elle !

Elle soupire puis attend un intant que cela passe en respirant doucement l'air salé du matin. Stell regarde l'océan qui l'apaise un peu puis tente de se lever. Elle grimace mais arrive a se mettre debout. Lentement elle s'étire et baille pour détendre ses muscles un peu enkilosés et regarde autour d'elle !

Toujours aussi déserte la plage ! dit elle se parlant a elle même !

Elle regarde l'océan avec envie puis se dit que l'eau doit être plutot froide... s'approchant des vagues venant mourir elle s'avança dans l'eau jusqu'au mollet.

Oui trop froide je vais devoir attendre plus tard je pense pour aller me baigner !

Stell sourit et retourna recupérer ses affaires et repris le chemin pour la ville. Elle marchait très lentement dans l'eau regardant loin devant elle quand elle aperçut une forme allongée plus loin. Elle sourit se disant qu'elle n'était vraiment pas la seule a dormir dans le coin finalement !
Se rapprochant de la forme doucement, elle écarquilla les yeux le reconnaissant puis sourit heureuse ! Bikko était là !

Stell s'assit a coté de lui, posa sa besace sur le sable, s'appuya dessus et sans faire de bruit elle resta là, veillant sur son sommeil tout en regardant l'horizon ! Au bout de quelques minutes, encore fatiguée de sa soirée mais souffrant de moins en moins de la tête , elle s'allongea et se mit en chien de fusil face a lui puis laissa son esprit vagabonder. Elle souriait encore en se rendormant.

Stell sent le soleil la réchauffer, et dans ce demi sommeil dans lequel elle a sombré, elle sent comme une caresse sur son visage qui fait naitre un doux sourire sur ses lèvres. Elle soupire doucement, puis ouvre les yeux lentement. Elle voit Bikko refermer les siens et doucement lui chuchote :

Bikko ? Elle sourit attendant qu'il rouvre les yeux puis lui dit gentiment :

Bonjour toi ! Bienvenue à Blaye !

Encore a moitié endormie, elle lève sa main et lui fait une caresse sur le visage, heureuse de le voir près d'elle, se penche vers lui et l'embrasse doucement en un baiser à peine plus léger que le souffle de l'air ...puis se tourne sur le dos et s'étire lentement !

Elle sourit : je n'aie plus mal a la tête ! et laisse échapper un petit rire joyeux.

Stell se redresse, joyeuse et se tourne vers lui : Tu as fait un bon voyage ? pas eu de problème ? J'étais un peu inquiète a cause des brigands qui rodent !

Elle lui sourit puis enserre ses genoux entre ses bras et pose son menton sur ses mains croisées le regard balayant loin sur l'horizon pour revenir sur lui.

Soudain, un gargouilli incongru se fit entendre, elle rougit puis éclate de rire ! J'ai faim !

En arrivant à le ville de Blaye, Bikko se dirige vers une taverne pour
prendre quelques bieres puis il se rendit au bord de la mer.
Cette odeur, l air salin qu il reconnait et qu il lui ferait toujours revenir
le souvenir du jours où il a vu pour la derniere fois ses parents.

Mais il se sentait bien... le son de la mer, ce son si... appaisant à
écouté.

Sac sur l épaule, bottes sur l autre, pied dans l eau regardant l' horizon,
il marchait dans l eau le long de la plage un bon bout de temps
cherchant de joli cailloux que la mer avait déformé et polie.

Il regarde la mer et examine le sable mouillé et l eau qui ne s y
rendait plus, il dit:

Mer perdante,... marée basse

Il sort de l eau et s éloigne un peu du bord laisse tomber son sac sur le
sable, s allonge sur le sol en s adossant sur son sac, il regarde de chaque
coté pour voir si il ne verrais pas des gens... ou plutot une gente qui
aimerais bien voir.

Les paupieres commence a peser de plus en plus qu il fini pas
s endormir aux sons appaisante des vagues
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Stelliem était arrivée très tôt ce matin, et ne pouvant pas dormir, elle partit a la découverte de cette nouvelle ville...
Elle marchait tranquillement, guidé par un bruit de ressac et l'odeur d'embrun, ses pas la menèrent vers ... l'océan !

Les yeux écarquillés par tant de beauté sauvage et par cette impression d'immensité , elle reste un moment devant ce panorama magnifique sans pouvoir bouger....

Puis un lent sourire se dessine sur ses lèvres et rapidement, Stell descend vers la plage de sable fin.... Fébrile et entousiaste, elle ote ses bottes et ses bas qu'elle jette dans sa besace et appréciant la texture du sable doux encore frais a cette heure sous ses pieds, elle marcha vers les vagues qui se jettent sur la plage...

Elle rit de joie ! Les vagues lui léchant les pieds ! Stell joua avec un moment ! Eclat de rire ! Mettant ses mains en porte voix elle cria vers l'infini étendue d'eau : BONJOUR L'OCEAN ...JE SUIS LA !! . Puis elle tournoya sur elle- meme en riant !

Après quelques minutes de cette explosion de joie, elle finit par se calmer et souriante, les yeux brillant de plaisirs, elle repris sa marche, les pieds dans l'eau ! Elle longea ainsi la plage durant une bonne heure avant de ressentir enfin la fatigue de cette nuit de marche... Elle sortie de l'eau, puis s'installa sur le sable, se servant de sa besace comme oreiller. Stell laissa ses pensées vagabonder vers le large, le ressac de l'océan la berçant doucement, puis elle s'endormit.

Quelques heures plus tard.... elle se réveilla, s'étira, se leva et repartie vers la ville rejoindre ses amis qui avaient du arriver maintenant...

Ce matin, Mampillou n'était pas pressé par le temps. Elle décida d'aller se promener sur la plage.

Le sable était frais et humide. Elle aimait ça.
Elle longea la mer, écoutant l'intarissable mouvement de la mer.

Mais un autre bruit l'interpella. On aurait des petits piaillements d'oisillons. Elle se laissa guider par ce bruit et arriva près d'un rocher.
Elle s'en approcha et aperçu, blotti dans un creux, un petit oiseau.

Oh la la comme tu es mignon toi !

Il piaillait. Il avait l'air blessé. Elle approcha la main. L'oiseau ne bougea pas. Elle le prit délicatement dans ses mains.



Ne t'inquiète pas, je vais te soigner.

Elle fit demi tour et rentra en tenant tout contre elle ce petit oiseau, bien décidé à le soigner.

Kate entreprit une ballade sur la plage, elle couvrit Jade correctement car malgré le soleil, il y avait encore un petit vent frais pour le mois de juin. Elle avait emmener le gouter de sa puce et le fidele compagnon "Ambrouille" sur leur pas.

Elles arriverent sur la plage et s'installerent tranquillement. La petite regardait les oiseaux qui volaient et cherchait a les attraper. Quand au chien comme a son habitude, il s'etait couché a leur pied et veillait sur elle deux.

Kate prit son ouvrage et tout en surveillant sa puce, se mit a broder. Elle avait emmener une poupee pour sa fille qu'elle lui avait confectionnait avec divers chiffon....

Les vagues venaient mourir a quelques metres d'eux. Cette plage allait lui manquait. Les souvenirs affluerent : Leur arrivée a Blaye, la plage, leur maison, la naissance de Jade... Mais elle avait besoin de s'eloigner un peu, de voir un peu cette guyenne d'un peu plus pres....

Il était temps de retourner a la maison.
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Et si on essayait d'être heureux, ne serait-ce que pour montrer l'exemple (J.Prévert)

[ Dans la Crypte ]




C’est un « enfin » qu’il ressentit en pénétrant dans la Crypte, tenant à bout de bras la jeune femme encore endormie.
Heïdan l'avait échappé belle ; quelques promeneurs auraient pu l'apercevoir et même LES apercevoir tandis qu'ils regagnaient son refuge au fond duquel il observait les activités de Blaye depuis cinq mois. En espérant alors la retrouver.
Cinq mois qu'il avait parcouru l'océan pour revenir jusq'ici, cinq mois qu'il épiait les allées-et-venues du village afin de pouvoir la rencontrer, dépérissant peu à peu sans même s'en rendre compte tant les maigres poissons qu'il lui fallait pêcher en cachette le nourrissaient mal. Cinq mois que ses muscles éprouvés l'avaient rendu sec et presque mince.


C’est un sourire tendre qu’il lança à l'inconnue. Enlaçant ses doigts dans les siens avant de la déposer soigneusement sur le sol. S'il était profondément heureux d’être ici, avec elle, il n’en était pas moins profondément anxieux à l’idée qu'elle allait bientôt se réveiller.

Le feu qui la réchaufferait ne tarda pas à prendre. La lumière des flammes épousait leurs deux corps, lumière qui s’allongeait et les engloutissaient tous les deux au fond de la grotte perdue. L'épervier, lui, semblait naviguer de l'un à l'autre sans parvenir à arrêter son choix. On aurait presque dit que lui aussi voulait prendre soin d'elle.


C’est d’un regard chaviré qu’il vint s'asseoir auprès d'elle. Ses yeux ne parvenant à se dérober à son visage de porcelaine. Dieu qu'elle était belle.

Comme tous les matins, Mampillou ouvrit sa fenêtre.



Et elle se mit à penser. Elle aimait cette petite maison et surtout sa vue.
Elle avait bien choisie se dit-elle. Que c'était joli. Elle ne s'en lassait pas.
Pour rien au monde, elle ne voudrait changer cette vue pour autre chose.
Elle souriait et se disait que la vie lui réservait de belle surprise.
Elle avait reçue un message de Dzerva pour s'excuser. Elle était touchée. Elle l'avait peut-être mal jugée. Elle voulait effacer le passé et recommencer. Elle le devait.

Duncan et Gaely (fin)
http://www.youtube.com/watch?v=Qeklw4UeHx8

Voilà, les derniers instants étaient arrivés.
Le moment qu’ils avaient choisi ensembles. Seuls au monde, pour les ultimes moments.

Le soleil disparaissait petit à petit, la nuit allait les envelopper d’un linceul sombre qui effacerait les traces de leur existence.
Les derniers rayons pointaient à travers les nuages, transformant le ciel en un incendie sans flammes.

Ces dernières images étaient merveilleuses, on aurait cru qu’Aristote leur faisait un dernier cadeau, après les avoirs déjà tant comblés.
Cette lumière divine semblait les appeler, les attirait où ils se retrouveraient libérés pour ne former qu'un pour l'éternité …

Duncan et Gaely seraient un rayon de soleil, une étoile au firmament, un morceau de lune, un éclat de lumière.




Ils ne seraient plus que souvenirs dans la mémoire de leurs amis.
Un couple uni jusqu‘au bout, respirant du bonheur d’être ensembles, de ce bonheur simple que l'on goûte rarement.

La décision avait été dure à prendre, mais pouvait-il en être autrement. Ils étaient leur seule raison d'être, leur seule raison d'exister.
L’harmonie qui régnait entre eux n'en n’avait pas été altérée.

Ils avaient vécu l’un pour l’autre, ils partiraient ensembles, dans un même élan qui les unirait à jamais, par delà leur existence.

Mac sentait le cœur de sa puce battre doucement contre lui.
Gaely s'imprégnait de son Duncan


Ils se tenaient enlacés, contemplant sans lassitude la beauté de leur dernière demeure.
Comme à chaque fois qu’ils étaient l’un contre l’autre, une douce chaleur les envahissait, une sérénité sans égale les habitait.

Ils se levèrent d’un seul mouvement, sans se lâcher les mains, et se firent face.
Ils se regardèrent, souriants, confiants, un flot d'amour les submergeait, ils se noyaient dans la tendresse.

http://www.youtube.com/w atch?v=4j34gG2xR3I





Ce dernier baiser dura une éternité.
Plus besoin de paroles entre eux, ils ne faisaient déjà plus qu’un.
Un même esprit les maintenait encore en vie, aucune pensée de l’un n’était étrangère à l’autre.

Leurs lèvres s’unirent pour une dernière fois, l'ultime baiser alors que le ciel changeait de couleur.
Une lumière étrange, comme si l’azur même était troublé de ce spectacle.
Une luminosité, unique, pour les accompagner dans leurs derniers pas.

Ils se détachèrent enfin l’un de l’autre, se tournèrent vers l’océan.
Une douce nuit étoilée les accompagnait.



Ils s’avancèrent dans les flots, leurs cœurs battant à l’unisson.

« Je t’aime » furent les derniers mots qu’un promeneur égaré eût pu entendre, s’il avait été présent.

Une dernière phrase suspendue dans le temps, leur ultime souffle …

L'aube doucement les a emmenés …
Leur courte vie fut remplie de tendresse, de baisers, de cet amour innocent que seuls les enfants connaissent.
Ils avaient empli leur existence de ce Bonheur

Duncan et Gaely ne faisaient qu'un … Ils étaient nés le même jour …

L'on n'oublie pas ce dont on veut se souvenir … Ducan
On oublie ce que l'on a envie d'oublier … Gaely