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[RP] L'Ombre des Etoiles

--J0hn.edwards
Le métier de majordome, la place de majordome, le rôle d’un majordome, être prêt, servir, obéir, si ce n’est aveuglement au moins fidèlement. Sans réfléchir, il acquiesce à l’idée de se séparer, à peine un froncement de sourcils quand il comprend qu’il faudra être séparé d’elle pour se retrouver avec une femme tout juste rencontrée et le vicomte qu’il n’apprécie pas plus que cela, mais peu lui chaut, elle ne lui a pas demandé mais d’enquêter. Aussi, arrivé à la Chapelle, retient-il un soupir exaspérant en constatant que c’est la femme qui prend les opérations, il aurait préféré que ce soit le Vicomte.

Sourcil qui se hausse, pas même un sourire, quand elle se sauve, appelée ailleurs, tant mieux, non ? Après tout que vient faire une femme, ici, qu’aurait-elle pu voir avec tous ses voiles. Insolent ? Non, simplement, John Edward n’aime personne, les femmes moins que le reste du monde. Et si ce n’est l’amour, c’est le respect et l’admiration qui le lie à sa maitresse et au petit maitre. Le profil glacial du majordome se tourne lentement vers le vicomte afin d’attendre de savoir si lui aussi, reste ou part, savoir si lui aura le courage d’aller jusqu’au bout, sans faiblir, sans arrêter en plein milieu, distrait par quelques missions de moindre importance. La main gantée s’élève et appuie doucement sur la poignée avant de pousser la porte du plat de la main, sans entrer, de l’extérieur de la pièce, il observe l’intérieur, tout semble normal. C’est un bureau normal, si tant est qu’un bureau de héraut peut l’être. Les yeux fixés sur l’intérieur, il réfléchit un instant avant de lâcher.


Des indices permettant de savoir où il a pu aller, ce qui a pu le tirer de ses habitudes .. Vous le connaissez mieux que moi Vicomte.. Quelque chose n’aurait pas sa place ici d’après vous ?


Et d’entrer dans la pièce pour essayer de trouver ce qui pourrait les aider. Une invitation à des mondanités loin, peut être ce qui l’aurait amené sur cette route ? Une missive d’ami en détresse ? Un objet précieux qui aurait motivé un enlèvement ? Et droit au milieu de la pièce, le majordome s’interroge d’une façon peu commune. Pourquoi enlever un Duc ? L’argent ? Pourquoi enlever un officiel royal ? Toucher le Roy ? Qui pourrait vouloir le faire ? Et dans l’esprit du vieux majordome qui ne l’a pas toujours été, le nom de toutes les guildes de malfrats, coupe-jarrets sont épluchées. Oui, il imagine déjà le pire, parce qu’il est capable du pire, alors pourquoi pas d’autres. Ou alors tout simplement .. Rictus qui étire un coin de lèvres, qui se veut être un sourire.

Peut être a-t-il .. une douce amie ?

Façon courtoise de dire que le Duc aux chouquettes est peut être juste partie aux putes et que chemin faisant, il en a rencontré le maquereau et que cela a mal tourné, auquel cas, il suffirait de retrouver la putain. Enfantin. Si seulement..

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Rhân
Le vicomte avait écouté silencieusement les discussions. Les surnoms bizarres qu'elles se donnaient entre elles et pour désigner Llyr, il n'aimait guère. Il n'avait d'ailleurs que de la méfiance envers ces sociétés secrètes un peu obscures et envers les sciences troubles. Il avait bien toléré que sa femme s'y adonne après quelques disputes, mais pas en plein jour devant lui. Il ne voulait pas en être mêlé et ne voulait pas la voir pratiquer ces choses qu'il considérait comme absurde, des niaiseries de femmes que seul un cerveau féminin éloigné de la raison pouvait concevoir .
Elles avaient menées l'interrogatoire de l'aubergiste qu'il avait suivi d'une oreille distraite, se demandant toujours ce qu'il faisait par ici. De toute façon comme on aurait pu s'en douter, il ne leur avait rien appris.

Enfin ils sortirent, le vicomte d'Avize accompagné de la comtesse de Gévaudan et du fidèle majordome de son épouse. Enfin même plus que de ce dernier assez rapidement quand Languedoc s'excusa avant de filer dans la foule.
Tant mieux. Il jugeait la languedocienne bien trop faible et instable pour assurer une telle tâche. En revanche le solide champenois pouvait être utile.

Il entra dans la chapelle Saint-Antoine, le champenois sur ses talons comme s'il s'agissait d'un de ses domestiques et se dirigea avec assurance vers l'alcôve de Touraine. Coup d'œil lancé de tout les côtés et un signe à John d'entrer rapidement dans le bureau héraldique de Touraine.
Si ce dernier n'était pas là normalement ils devient être tranquille là. Personne n'aurait idée d'y venir car personne n'avait à faire en Touraine. Et de toute façon en tant que maréchal il pouvait bien trouver une excuse.
Tout semblait normal. Il laissa le champenois regarder un peu et faire ses hypothèses.


Une douce amie? Qui se serait jeté sur lui, lui arrachant caducée et habit? Pourquoi pas.. celà expliquerait qu'il préfère rester dans ses bras plutôt que de revenir ici.
L'orléanais laissa apparaitre un instant un sourire amusé et envieux avant de se reprendre.
Mais bon...
Brann n'a pas rapporté les culottes du duc.


L'orléanais s'assit sur la chaise du bureau de la marche de Touraine comme devait le faire le héraut de Touraine et commença à fouiller attentivement et méthodiquement les documents qui s'y trouvaient à la recherche de quelques indices, laissant Edwards farfouiller dans la pièce.

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Gnia
Signes de têtes et salutations à mesure que la tablée de convives s'étoffait, mais de bombance non point, si l'on exceptait énigmes à discrétion.
Silencieuse, la Saint Just écoutait le récit, les questions et réponses. Qu'il était loin le temps où, efficace membre du guet artésien, son esprit était rompu aux déductions et à l'enquête.
Quoique. Il était des choses qui restaient ancrées en soi à jamais. Méfiance et prudence étaient de celles qui définissaient justement Agnès. Instinct de survie.

Hérauts, poterie, mercenaires embauchés juste pour une fille de potier, société secrète si l'on en croyait les broches et les surnoms, un chien, un caducée rompu... C'était à ne rien y comprendre.
Leah proposa enfin un peu d'action. Va pour la fouille de l'atelier du potier.

Suivant la petite troupe féminine improvisée, elle ne cessait de tenter de mettre bout à bout les faibles indices en leur possession, sans parvenir à trouver une quelconque logique.
A la question de la vicomtesse d'Avize, la réponse de MarieAlice résuma plutôt bien ce qu'elle-même pensait.


Je suis tout aussi sceptique que vous. Et pour embaucher troupe de mercenaire pour se défaire d'une simple gueuse, il faut avoir les moyens et quelque chose à soigneusement faire taire ou dissimuler.
Potier n'est pas alchimiste, l'on ne parle pas de changer plomb en or tout de même... Espérons que la fouille de l'échoppe nous donne de quoi rassasier nos interrogations.
Tâchons de trouver, à défaut du Pourquoi, le Comment. Et si nous trouvons l'un ou l'autre, peut-être aurons nous une idée du Qui...


Elle avait livré le cheminement de ses pensées, sans vraiment s'adresser à l'une ou l'autre de ses comparses, comme si elle se parlait à elle-même pour faire le tri dans son esprit. Car la clé de l'énigme serait assurément de trouver le commanditaire, à ne point en douter.
Ylalang
Tandis que d'autres parcouraient le bureau du Duc à l'Hérauderie, les trois jeunes femmes, accompagnées de Sophistia, entraient dans l'atelier de poterie. Qu'est-ce qu'elle faisait donc ? Ne devait-elle pas plutôt avertir le guet de Paris, qui se chargerait bien mieux qu'elle de l'enquête ? Etait-ce vraiment sa place ?
La vicomtesse écarta ces pensées sombres, et s'adressa à la jeune fille du potier.


Votre père vous a-t-il donné des noms d'ennemis qui en voulaient à sa nouvelle technique ?

Par ou commencer ? Le regard violet de la vicomtesse se porta sur le décor de l'atelier, guettant une piste, peut-être même un plan avec une croix rouge tracée dessus indiquant "je suis ici !", tel le trésor des pirates.

Llyr, ou te caches-tu donc ?


Cherchons donc quelque passage secret ou trace du passage de Llyr...
--Destin


http://img16.imageshack.us/img16/8476/bureautouraine.png
lien mis pour les mêmes raisons que ci-dessous
Bureau du Héraut de Touraine

Le pièce à vivre "standard" du héraut à St Paul, à une exception notable prêt : pas de literie. Chose que l'on s'attendrait à trouver dans ue chambrée de toute évidence, mais pas dans celle-ci assez étrangement.

D'aucun argumenterait que la taille du Duc du Lavardin serait mal commode pour trouver literie à sa stature. D'aucun encore qu'il découcherait à foison ne dormant que dans les lits des autres.

Tout est bien rangé, presque trop bien d'ailleurs. Au mur quelques tapisseries rappellent que le Duc du Lavardin a des ascendances nordiques et génoises. une tapisserie attirent néanmoins l'oeil. Blanche de fond avec des symboles étranges tracés au pinceau et à l'encre noire. Une estampille couleur de sang et de forme carré avec le même genre de symbole donne de la couleur à l'oeuvre.

Tout le reste n'est qu'ouvrage héraldique ou tracés frontaliers. rien que ne sorte de l'ordinaire à part cette tapisserie à l'esthétique déroutante.
--Destin
http://img18.imageshack.us/img18/5136/rueparismed.png

Lien de l'image mis. Elle est beaucoup trop grande en taille et beaucoup trop lourde en poids. Relisez les règles du forum et revoyez la dimension. Merci. Quand ce sera fait je virerais mon message pour garder le Rp propre.
Mouchette




Dans une rue de Paris, à la sortie d'une auberge au nom évocateur du Blason, une petite troupe conduite par une jeune femme et un chien se dirigeait vers une petite bâtisse un peu plus bas. Le jour n'était qu'à peine levé et le soleil à peine plus haut que le toit des premières maisons. Déjà la rue s'animait, les commerçants ouvraient boutique faisant basculer leur planche de service des fenêtres dont ils enlevaient les volets de bois les obstruant pour la nuit. Une bonne odeur de pain tout juste sortis d'un four fit gargouiller plus d'un ventre. Un maraicher remontait la rue tractant une cariolle à mains alourdis de produits frais provenant d'un quelconque grossiste de la ville. Une mâtrone balayait le pas de sa porte en regardant le groupe passé ; assurément elle aurait quelques commérages à dire pour le coup : tant de belles dames seules dans la vilel à cette heure-ci, c'est comme une apparition fantasmagorique.
Le petit groupe en arriva devant l'échoppe du potier. Comme on pouvait s'y attendre portes et fenêtre étaient clos.
La jeune femme, Sophistia, sortis une grosse clef de sa poche pour ouvrir la porte d'entrée quand elle arreta son geste et devint blanche de terreur en voyant un marque faite au charbon sur le mur proche. Une marque, comme un apposition, d'une main, noire et de taille humaine.

Elle murmura dans un souffle : la Main Noire.
Comme une évidence, puisqu'effectivement c'était bien une main noire qui fut representée.

D'ailleurs à un regarder de plus pres, il y avait quelque chose en plus dans cette marque, un triangle au centre avec un oeil stylisé au milieu et le tout tracé à la craie blanche.

Reprennant ses esprits, la jeune femme finit d'ouvrir la porte pour que tout ce petit monde entre dans l'atelier du pôtier.




Mariealice
Direction la poterie donc tout en continuant à se poser des questions avec toujours aucune réponse à vrai dire. Elle ne voyait absolument aucun rapport entre le peu d'éléments qu'ils avaient entre les mains. Trouveraient-ils quelque chose à la chapelle? Elle l'ignorait mais l'espérait.

En réfléchissant elle écoutait les autres et observait les alentours, les gens, les maisons et échoppes. Arrivés devant la bâtisse, elle ne remarqua pas le signe sur la porte, regardant la bonne femme qui les fixait tout en balayant l'air de rien. Grand sourire effronté avant de tourner la tête pour voir la porte ouverte et y pénétrer à la suite des autres.

Elle n'avait point l'habitude de ce genre de lieu et commença par le parcourir des yeux histoire de voir ce qui la composait et si quelque chose attirait son attention.


Bien... Et maintenant on prend tout ça par quel bout?
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Ylalang
Si MarieAlice était sceptique, Ylalang, l'était tout autant.

Aucune idée en fait... Je ne sais pas trop comment interpréter tout ça...

Et de passer en revue la pièce, avant de soupirer. Il lui fallut un moment avant de retourner vers la porte d'entrée, et de voir l'étrange signe qui avait été dessiné dessus. Elle eut un froncement de sourcil, avant de regarder de plus près la marque, pour finir pour avoir pratiquement le nez dessus.
Le signe triangulaire lui disait vaguement quelque chose, mais entouré de la main charbonneuse c'était moins évident. Un symbole ésotérique, elle en était pratiquement certaine.


Mesdames, venez donc voir ça ! Ce symbole vous dit-il quelque chose ?

Et de s'adresser à la fille du potier.

Sophistia ? C'était déjà là avant ?
--J0hn.edwards
Affairé à fouiner ça et là, le majordome relève le nez et fixe le vicomte, écoutant ses propos et avisant soudainement le sourire envieux de l’orléanais. Sourcil broussailleux qui se hausse, et la question s’impose : De quel droit se permet-il cet air ? Le renvoyant à une autre question, son maitre, le vrai, aurait-il eu cette mine en ayant la femme qu’il avait, la même femme qui occupe actuellement la couche du Maréchal, certainement pas. Aussi la perplexité survient-elle dans l’esprit du vieil anglais, de quoi est-il envieux ? Sûrement pas des conquêtes du Duc aux chouquettes, alors peut être sa carrure, et la réponse s’impose, la raison de l’envie de l’Orléanais, c’est sûrement que n’arrivant pas à satisfaire comme il se doit sa femme, il préfèrerait aller courir le guilledou dans les fourrées de son Duché, plutôt que de tenter en vain de combler les désirs d’une femme qui ne ressent rien entre ses bras. Un sourire satisfait s’étale dans la limite du convenable sur la face parcheminée de John Edwards avant de se reprendre, n’oubliant pas que sa place n’est que celle d’un domestique, et que Dieu n’a pas encore fait ce jour où les hommes seront égaux, et c’est tant mieux, n’est ce pas ? Il ne manquerait plus que cela, et pourquoi pas des femmes égales aux hommes ou bien plus de servage et d’esclavage, hérésie ! Au Bucher les Hérétiques ! Ahem.. Pardonnez les débordements d’enthousiasme de votre narrateur qui a jugé bon de rappeler un principe essentiel au bon fonctionnement de la vie de tous les jours, il y a moi et puis les autres.. Ahem.. Non, je m’égare, Il y a les nobles et les autres, les autres se divisant en différentes castes. Les domestiques, les serfs et la chair à charogne autrement appelée mendiants.

Et le fait d’appartenir à la première caste enchante le vieil anglais, les domestiques, tels des meubles, toujours présents, d’une utilité toute relative pour certains, telles que les dames de compagnie, qui restent au demeurant d’agréables créatures du moment qu’elles se taisent et acceptent d’offrir jupons et croupes sans un mot. Oh oui, sans un mot, par pitié, quand Dieu créa les muettes, Il avait créé les femmes parfaites, John Edwards en était intimement persuadé. Un beau meuble voilà ce qu’il était, d’un bois massif tout droit venu de l’île de Bretagne , vieux d’une cinquantaine d’années, patiné par la force des choses et des hommes, recelant des doubles fonds, une vieille commode regorgeant de linge de maisons qui cacheraient des vieux dossiers. Un meuble classe en somme, comme ceux dans le bureau de Touraine, et le vieil anglais de parcourir les meubles justement et de s’étonner soudainement d’un fait. L’endroit est rangé. Conclusion qui saute aux yeux mais qui ne cesse d’étonner John Edwards, revoyant le Duc de Lavardin, grand, impressionnant, imposant – qui a dit encombrant ? – donc un homme qui prend de la place, érudit de surcroit, dont la tâche demande des recherches, et non, pas un vélin au sol, rien qui pourrait faire croire que la pièce a été un jour occupée par le disparu si ce n’est les tapisseries accrochées au mur, décoration personnelle, seule indice de la présence de Touraine dans son bureau.

L’anglais s’approche donc des tapisseries, instant de décontraction qu’il s’offre, les comparant à celles qui ornent le Manoir d’Avize, quand soudain son regard s’arrête sur l’une d’elle. Blanche, s’il n’y avait tous ces symboles, les doigts usés par les années qui passent frôlent l’estampille avant de chercher dans le reste de la pièce si une autre toile similaire pourrait être là. Des symboles.. Les voilà dans de beaux draps, encore une secte.. Et le vieil homme de lancer.


Vicomte ? Achèteriez-vous une toile blanche ?

Enfin les yeux quittent la tapisserie et se pose sur l’Orléanais avant de montrer d’un signe de tête la tapisserie responsable de son trouble, et agacé par son manque d’épistèmê – votre serviteur peut mourir heureux, il a réussi à placer un mot bizarre - ou instruction, ou encore, érudition - et là, vous constaterez que je participe à faire grandir votre savoir, encore un synonyme ! – quant à la science occulte des symboles, John Edwards de cracher froidement.


Ces symboles vous sont-ils connus ?

Avant de maudire le Duc du Lavardin et son foutu chien jusqu’à sa septième génération, le Duc, hein ?! Pas le chien, car vu le gabarit, il y a fort à parier, qu’il n’y aura jamais de deuxième génération, quoique pour le Duc, on pourrait.. Ahem..

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--Destin


La Destinée s'amusait des humains, les uns fouillant, les autres s'interrogeant. Les deux groupes devant des marques et des symboles.

Si pour les uns les sentiments allaient principalement vers la perplexité devant une tenture d'un textile léger aux symbole tracés d'une main sure de dessins ne ressemblant à rien de connu en Europe, pour les autres c'était franchement de l'interrogation et de l'incompréhension.

Il fallut pour les seconds qu'une jeune fille intervienne en revelant un nom : Mano Negra. A ses dires un groupe de malandrins qui avait leurs quartiers disait on près de la Boucherie de Beauvais et du cimetière des Innocents.

Un groupe provenant de Venise, de Gênes, de Florence ou de Rome selon les avis des uns ou des autres. Quel rapport avec un pôtier ? L'appat du gain, le racket en bande organisée, ou tout autre fraude que cette bande pouvait bien avoir en tête...

Suffisamment présente sur Paris pour representer un sérieux problème pour sa Majesté ou tout du moins un soucis pour un duc de Province ayant des affaires dans la capital.
Ylalang
Au fur et à mesure que Sophistia expliquait les tenants et aboutissants de l'affaire, Leah Melani devenait de plus en plus inquiète. Cela commençait à devenir un gros morceau en face d'elles.

Elle regarda ses deux comparses. Chacune savait probablement se servir de l'épée qu'elle portait à la ceinture, mais n'était-ce pas trop pour elles ?
Leah, elle avait eu l'occasion déjà de se retrouver face à des bandits et d'en découdre, et c'est probablement ce qui allait arriver. Probablement que MarieAlice la suivrait, Llyr étant son suzerain également, mais qu'en était-il d'Agnès ? De surcroit elle était régnante, cela pouvait être dommageable à une province de la Couronne par ricochet.


Je vais aller au cimetière des Innocents... Pour l'instant nous ne courons aucun danger, mais il n'en sera pas de même la-bas. Je vous laisse le choix de m'accompagner, ou non.

De toute façon, reculer n'était plus envisageable. Et elle devait bien trop à Llyr pour refuser de lui porter secours. Quelques minutes plus tard, et elle fit porter par l'un des employés de l'aubergiste du Blason une missive pour Rhân et John Edwards, leur indiquant qu'elle se rendait au cimetière des Innocents affronter la Main Noire. Elle se tourna vers MarieAlice et Agnès, attendant leur réponse.
Mariealice
Marie s'était approchée pour voir la marque et devait bien reconnaitre que non, cela ne lui disait rien. Plantée là, elle observait et comprenait de moins en moins à quoi tout ceci rimait.

Par contre, après l'explication de la fille du potier, ses sourcils se froncèrent au nom qu'elle avait déjà entendu et lu dans certains rapports qui faisaient état de troubles et ici et là au sien de Paris. Dans quoi diable Monde s'était-il fourré pour avoir affaire à eux? Elle sentait un danger dieu que cela l'agaçait cette épais mystère


Je viens également. Après tout cela ne me fera pas de mal de me dérouiller s'il y a besoin.

A son tour, elle fit porter un mot à la Pairie pour indiquer où l'on pourrait la trouver, juste histoire que s'il arrivait quelque chose... Puis, main posée sur la garde de l'épée licorneuse à son flanc, elle se tourna vers Agnès, attendant elle aussi sa réponse avant de partir.
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Rhân
Le vicomte avait laissé le domestique fouiller la pièce. En effet quoiqu'il puisse dire, le majordome n'était qu'un domestique aux ordres de sa maîtresse, une de ces espèces d'hommes qui servent mais ne comptent pas. Les serviteurs étaient bien utiles certes, un peu au dessus des paysans puants qui grattaient la terre surement. Mais il aurait vraiment fallu qu'on lui demande de classer ces deux types de personnes pour les distinguer. Sinon, il n'y avait guère que ceux qui commandent et ceux qui servent, ou bien les nobles et les clercs et puis tout le reste. ce reste n'ayant aucune valeur supplémentaire que sa force de travail et son obéissance et sa fidélité à leur maître.
Il n'y avait guère que son avis sur une hypothétique égalité des hommes que l'avis du vicomte rejoignait celui du majordome d'Avize. Pour le reste...

Pendant que le majordome déambulait dans la pièce pour une observation correspondant à son niveau, c'est à dire bas, superficiel, le vicomte s'était réservé la tâche noble à savoir examiner les différents papiers qui jonchaient le bureau. Relevés, aveux, patentes, documents de travail divers sur les frontières, les fiefs, la Touraine... Il y avait bien des choses intéressantes, mais aucune qui puisse correspondre un tant soit peu à ce qu'ils cherchaient. Et au milieu de cet examen, le domestique le dérangea pour l'interroger. Sans lever le nez de ses papiers, il lui répondit vaguement, croyant à une question domestique qui devait passer par l'esprit faible du majordome.


Ne soyez pas stupide... seul le petit peuple utilise de la toile blanche, non teinte pour ses draps et vêtements. La vicomtesse en fait commander des rouges ou des bleues des Flandres.

Le maréchal releva la tête vers le majordome à la fin de son discours et aperçu la tapisserie que celui-ci admirait. Le vicomte se détourna alors du bureau pour rejoindre le champenois.

Cela en revanche est bien plus intéressant que vos histoires de draps blancs. Mais cela ne me dit rien non.


Malgré son aversion pour ces arts occultes, le vicomte pensa cependant que son épouse en saurait peut-être plus. Cela ne lui plaisait guère de la ramener sur ses folies mais si cela pouvait servir...

Décrochez la tapisserie de ce mur, roulez la et embarquez la.

Il n'y avait apparemment plus grand chose à tirer de l'examen de ce bureau. On allait donc passer à la phase de transports des indices. Il fallait juste sortir discrètement de cet appartement. Ensuite, le vicomte pouvait légitimement faire déménager des tapisseries au sein de l'hôtel de Saint-Paul avec un de ses domestiques.
Le vicomte attendit donc près de la porte que le majordome accomplisse sa tâche.. et plus vite que ça, on a pas des heures!

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
--J0hn.edwards
Ah l’orgueil des nobles qui les poussent à déblatérer sans réel intérêt, un simple « non, je ne sais pas » aurait suffit, mais il faut qu’il s’empresse de tergiverser et de déballer des mots qui le dépassent, vicomte sans consistance, pâle copie du Melani. Comment sa maitresse de si bon goût au demeurant a pu se laisser avoir par ce freluquet aux réactions de roquets, deux chiens pour le prix d’un ? Foutus chiens, John Edward les exècre ces petites bêtes de salons que l’on montre, que l’on traine, à l’image d’une femme trop docile mais inutile, sauf que le deuxième chien de la vicomtesse aux yeux du domestique se trouve être le mari de celle-ci. Mari qui se donne des airs d’importances alors même qu’il n’est qu’un petit baron élevé au rang de vicomte par les grâces d’une femme d’exception qui ce jour-là avait baissé d’un cran dans l’estime du vieil anglais. Se marier à un champenois, vraiment, et pire, le laisser prendre la place de chef de famille.

Docilement, le domestique détache la tapisserie et la roule doucement, et rejoint le vicomte, puis passe la porte, sans relever ses paroles dénuées de tout intérêt déjà, puisque l’important a été dit ou prouvé. Il est incapable, et c’est la vicomtesse que l’on rejoint. Discrètement, les deux hommes quittent le bureau de Touraine, qui pourrait leur dire quelque chose de toute façon, le vicomte est maréchal, si l’envie lui prend d’aller dans le bureau d’un héraut, qui pourrait l’en empêcher, et fier de cette constatation qui leur permet de ne pas être dérangés tandis qu’ils quittent la chapelle, John Edward est percuté par un enfant tenant à la main un vélin négligé à l’écriture rapide, le parchemin est rapidement parcouru tandis qu’il frôle du regard le garçonnet qui part en courant, effrayé à l’idée de rester avec ce vieil homme au regard glaçant même si cela veut dire avoir une pièce, la missive est vaguement pliée et glissée dans sa manche, avant de se tourner vers le vicomte pour le mettre au courant du contenu de la lettre.


La vicomtesse se dirige vers le cimetière des innocents. Il y a là-bas, le repère de la Main Noire, une organisation criminelle, il semblerait que ce soit eux qui aient enlevé le Duc.

Un soupir agacé s’échappe des lèvres pincées de l’homme. Agacé par le fait même de devoir expliquer cela au vicomte, une perte de temps en plus. Agacé par ce Duc qui vraiment, commence à lui donner des envies déraisonnées et déplacées pour un domestique. Agacé enfin, parce que sa maitresse part au devant de gros ennuis et qu’il n’est pas à ses côtés, alors sans plus attendre le vicomte, et conscient du manque de respect que cela inclue, John Edward reprend sa marche forcée, toile suspecte toujours le bras, tandis que dans l’esprit du vieil homme, repassent les pires scénarios concernant sa maitresse. Cette femme qu’on lui avait fait jurer de protéger et dont, il était aujourd’hui, séparé, lui dans un endroit où il ne servait à rien, et elle, fonçant tête baissée vers le danger. Foutu destin ! Et John Edwards, de presser le pas, plus vite encore, quittant la chapelle sans même un regard en arrière, parcourant aussi vite que possible sans courir, les rues de Paris.


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Gnia
S'avançant lentement dans l'atelier du maître potier, Agnès était tout aussi désemparée que ses acolytes. Par où commencer ? Que chercher ?
Elle faisait le tour de la vaste pièce d'un pas mesuré, tentant de trouver du regard un élément qui dénotait dans le décor lorsque Leah les interpela. Avait-on enfin trouvé quelque chose ?
Et de se diriger vers la porte d'entrée et d'y voir le symbole tracé. Ou comment manquer ce qui se trouve justement sous son nez. Balèze les vicomtesses...

Sourcil arqué, mine dubitative, Agnès écouta la jeune fille du potier expliquer la signification de cet étrange signe. Et lorsque Leah annonça sa volonté de se rendre séance tenante au cimetière des Innocents, leur laissant le choix de l'accompagner ou non, un large sourire de satisfaction se dessina sur le visage abîmé de la Saint Just. Au diable la prudence, l'on allait peut être avoir un peu d'action, enfin.


J'en suis ! J'ai toujours trouvé les séjours à Paris barbants et le Béarn, depuis que l'on n'y trouve plus du Lion et du Suisse à dérouiller pour occuper les longues veillées d'hiver, est devenu d'un mortel ennui.
Alors tant qu'à être là, autant taquiner le brigand...
En route pour Les Innocents donc ! Et finalement existe-t-il nom plus évocateurs pour y occire du malfrat ?


Le sourire se fit tout à fait prédateur. Pour un peu, l'oeil en pétillerait presque d'excitation à l'idée d'une rencontre musclée entre le fer et la chair, à l'effusion du sang, pourvu qu'il fut ennemi.
Et oui, on luttait difficilement contre ses origines artésiennes qui voulaient que l'on soit... Comment dire... Légèrement belliqueux ? Oui, belliqueux, c'était le mot. M'enfin on allait pas en parler devant l'une des chefs d'armée qui étaient venues assiéger Péronne, hein. C'était pas bon de remuer la boue du passé, ça finissait toujours par vous éclabousser, invariablement.
Tout ça pour dire que les mots restaient bien faibles pour décrire la montée d'adrénaline de la Saint Just à l'idée du combat. A côté, l'hallali qui sonnait la curée, c'était de la pisse de chaton.

Elle n'écrivit aucune missive, parce qu'écrire impliquait réfléchir et donc mesurer le danger et les conséquences. Et il n'en était pas question.
Foutue fougue belliciste, peut-être le seul instant où Agnès cédait à ses impulsions.
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