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[RP] L'Ombre des Etoiles

--Destin


Dans les rues de Paris

Et voila un valet et un Maitre sortant d'un édifice et hôtel particulier.
Le Valet porte un paquet volumineux, à sa démarche l'on dirait qu'il vient de le voler et qu'il a l'air monstrueusement fort vu la taille du dict paquet. A moins que celui-ci soit d'une légèreté trompeuse, ce qui dénoterait un tissus des plus luxueux et donc renforcerait la prime idée du vol d'objet d'art...

Le Maistre lui ? Démarche rapide et noble. Il a fait ça toute sa vie à croire.
Mais les voila, cahin cahin, l'un suivant l'autre parti en direction... Mais en direction de quoi d'ailleurs ? Ca eux seuls le savent, mais en tout cas les voilà partis.

Pendant ce temps là, un groupe de jeunes femmes, jupes non troussées, s'éloignent d'une boutique de pôtier.

L'une d'elle vocifère : elle a mis la main dans une terre blanchâtre. Une autre, plus jeune, et surement plus jolie si elle savait se mettre en valeur, essayait tant bien que mal de nettoyer la première en parlant d'une terre du Limousin que son père apporté à grand frais avec l'approbation du Duc du Lavardin.

Enfin vous savez ce genre de loggorhée qu'une servante pourrait faire pour éviter de se faire disputer pour avoir laisser trainer un produit qui aurait tacher une belle robe par la suite.

Le chien lui ? Toujours caducées en gueules suivait la meute. Ca manquait cruellement de quelques chose à manger ceci dit... Wouarf !

--Destin


A proximité de l'Eglise des Saints-Innoncents


"Après une franche repue,
J’eusse aimé, toute honte bue,
Aller courir le cotillon
Sur les pas de François Villon,

Troussant la gueuse et la forçant
Au cimetière des Innocents,
Mes amours de ce siècle-ci
N'en aient aucune jalousie..."
[Georges Brassens]

On entendait déjà les "gruiiiikkkk" des cochons du cimetière qui un jour deviendrait un quartier nommé les Halles. L'on disait d'eux qu'ils déterraient les cadavres dans la partie la moins peuplés pour s'en nourrir et partir par la suite à l'abbatoir proche pour être ensuite servis dans els assiettes des plus fortunés. Tout un roman de calme et de voluptés. Bon appétit !

Mais était leurs oreilles qui les trompaient ou le bruit était plus lointain ? Des porcs dans un cimetière voyons ! Légende urbaine à coup sur !

" Telz comme vous un temps nous fumes, Tel serés vous comme nous sommes"...

Sa création remontée à la nuit des temps, aux premier aristoliciens qui s'installèrent dans la capitale du Royaume de France. L'endroit était muré, encerclé, grillagé. Une galerie voûtée appelée les Charniers, où les ossements étaient entassés dans les « greniers » pour faire place à de nouvelles inhumations, et qui abritaient aussi des monuments funéraires faisait pratiquement le tour du site.

"La guerre avons, mortalité, famine,
Le froit, le chault, le jour, la nuit nous myne;
Quoy que façons, tougjours nostre temps court;
pulce, cyrons et tant d'autres vermine
Nous guerroyent. Bref misère domine
Nos meschans' corps, dont le vivre est très court...

...Si tu vas à Saint-Innocent
Où il ya d'ossements grand tas,
Ici ne congnoistras entre cents
Les os des gens de grand estas
Ceux qui sont vifs, Pape, Empereur et Roys,
Viendront aussi à ce piteux arroy"
Meschinot (né en 1420)

C'est dans les charniers qu'on enterrait ceux que la fortune séparait encore du commun des morts. Cette galerie, sombre, humide, malsaine, servait de passage aux piétons; elle était pavée de tombeaux, tapissée de monuments funèbres et bordée d'étroites boutiques de mode, de lingerie, de mercerie et de bureaux d'écrivains publics. Elle avait été, construite par le maréchal de Boucicaut et Nicolas Flamel. Cette galerie occupait une partie de la largeur actuelle de la rue de la Ferronnerie, et de ce côté était peinte la fameuse Danse macabre ou Danse des morts.

Enfants de Judée massacrés
Dansons !
Sur l'ordre du roi Hérode
Dansons !
Dansons avant que la Mort nous prenne
Dansons !
Avant que la Mort nous embrasse goulument
Dansons !
Nous embrasse d'un baiser froid
Dansons !
D'un Baiser à perdre haleine
Dansons !
A perdre la vie

D'autant plus que l'endroit à mauvaise réputation, on le dit source et épicentre des affections gagnants la capitale, lieu de débauche et de sabbat, pire lieu de rendez vous des pires malandrins et coupe gorge reconnu.



Ylalang
Le trio vicomtal finit par arriver au Cimetière des Innocents. Pas de doute, cela les changeait de leurs lieux de fréquentation habituels... Leah fronça le nez à l'odeur, commençant à se demander si tout cela n'était pas un guet-apens... Non pas qu'elle angoissait de se retrouver dans un tel lieu, mais un sentiment diffus de méfiance s'instillait dans son esprit. Les trois jeunes femmes avaient visiblement envie d'en découdre, mais étaient-elles assez puissantes pour s'opposer à une organisation comme la Main Noire ?

Je vous propose qu'on attende Rhân, Polstephie et mon majordome, qui ne devraient plus tarder à nous rejoindre... Je m'en voudrais de m'enfoncer dans cette masse grouillante et qu'ils n'arrivent pas à nous retrouver.

Sinon vous avez une idée de stratégie ? A part taper d'abord et discuter ensuite ?
--J0hn.edwards
Si l'allure du majordome a été rapide jusque là, quand les deux hommes s'approchent du cimetière des innocents, celle-ci se trouve réduite en moins de temps qu'il ne faut pour dire "John", car on a beau ne pas aimer quelqu'un, on n'en reste pas moins intelligent, et un domestique intelligent protège son maitre du mieux qu'il peut, et si les petits mendiants de Paris s'attardent sur la toile et la mise du Vicomte sans oser y toucher, il n'en sera pas de même pour les ombres du Cimetières des innocents, où quelques siècles plus tard, les cris des cochons seront remplacés par les hurlements des soeurs venues procédés à des messes noires sur les tombes du cimetière. Le cimetière des innocents, le coeur noir et ravagé de la capitale, l'idée même que sa maitresse y soit, inquiète le vieil anglais qui enfin aperçoit le cortège de bonnes femmes et sans se soucier des convenances, celui-ci se retrouve auprès de la vicomtesse au moment où elle pose sa question.

Je suppose qu'interroger, tuer et nettoyer, ne fait pas non plus partie des stratégies envisageables ?


Sourire en coin, enfin, pour qui sait distinguer les sourires de John Edward.

Admettons que c'est de l'humour anglais. Vicomtesse, avant de statuer sur une stratégie, vous devriez jeter un coup d'oeil à ceci.

Et de sortir la toile de sous son bras, pour la déplier quelque peu, pas trop pour ne pas attirer les convoitises des péquenauds à l'entour, assez pour que les femmes puissent en voir le centre et les signes peints. Et le majordome de continuer son compte-rendu.

Nous avons fouillé le bureau du Duc, et c'est bien le seul objet intéressant qui pourrait nous aider.. Et encore.


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Rhân
Le vicomte et le majordome de la vicomtesse d'Avize s'en retournèrent donc vers le cimetière des Innocents puisque d'après le billet qu'avait reçu le majordome, c'est là bas qu'elles étaient parties.
le vicomte connaissait bien Paris à force. Les Innocents étaient près du Châtelet, non loin du Louvre d'ailleurs. depuis l'hôtel Saint-Paul qui se trouvait sur la marge orientale de la cité, il faudrait donc revenir vers le centre. Le curieux couple qu'il formait, le maître et le serviteur avec sa tapisserie sur l'épaule qui semblait quelque peu étonner les passant et sûrement, ce dernier aurait eu quelques ennuis avec des sergents du guet si la présence du vicomte n'avait pas donné une certaine respectabilité au larcin.
Ils avaient suivi les quais de Seine en direction du Louvre jusqu'à la maison des piliers* où depuis Étienne Marcel les bourgeois avaient installés la municipalité de la ville de Paris puis ils obliquèrent vers le Nord-ouest en direction de Saint-Eustache. Ils passèrent ainsi devant Saint-Jacques-de-la-boucherie toujours à vive allure, l'odeur des boucheries voisines aidant certainement tout autant que la nécessité de rejoindre au plus vite la vicomtesse d'Avize et ses amies. Enfin ils arrivèrent au cimetière des Saint-Innocents bien à l'abri derrière ses murs par la rue de la lingerie.
La puanteur était encore pire que le quartier qu'ils avaient quittés. presque insupportable.. Ils avaient quittés l'odeur de la chair morte pour celle de la chair morte en décomposition. Dans les charniers tout autour, au dessus des arcades dans des espèces de toits largement ouvert des ossements finissaient de dessécher tandis que les fosses ouvertes exhalaient leur pourriture puisqu'on ne les refermaient qu'une fois pleine. S'il n'y avait du monde et le bruit de la ville tout autour, cela aurait été parfaitement lugubre. Le vicomte se renfrogna, collant de la main un morceau de son manteau devant son nez et laissa le majordome expliquer leurs aventures alors qu'ils retrouvaient les autres protagonistes au cœur de cet enfer. Après tout il servirait à quelque chose ainsi le majordome et lui éviterait de gaspiller de la salive et de respirer cet air insalubre.



[*L'actuel Hôtel de Ville]

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Mariealice
Ce n'était certes pas le quartier le plus huppé de Paris mais ceci dit on trouvait des porcs y compris dans les plus grands hostels particuliers. L'odeur n'était pas non plus extrêmement agréable mais ce n'était pas l'endroit où l'on trouvait les parfumeurs.

Marie devait bien reconnaitre que c'était la première fois qu'elle y mettait les pieds et sa curiosité habituelle lui faisait tourner la tête sans arrêt, suivant du regard l'une ou l'autre personne, les tombes qu'elle devinait non loin. C'était un monde foisonnant et riche à sa manière. Mais pas sûr du tout. Surtout pour trois femmes même armées.

Elle hocha la tête pour acquiescer aux propos d'Etoile et reprit son observation.


Si seulement nous avions la moindre idée de ce que nous cherchons... Je doute que demander à rencontrer un membre de la Main Noire soit des plus intelligents. Ou des moins dangereux.

Elles furent rapidement rejointes par le majordome et Rhân mais point de trace de Polstephie.

Haussement de sourcil.


Vous avez perdu un membre en route?

Quelques pas pour regarder ce qu'ils avaient rapporté et perplexité grandissante.

Mais qu'est-ce que.......
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Ylalang
Pas le temps de patienter qu'Edwards et Rhân étaient de retour. Et comme le faisait remarquer MarieAlice, Polstephie manquait effectivement à l'appel.
Enfin vu les lieux qu'ils fréquentaient, il n'était pas certain que la fragile comtesse du Gévaudan eut été en sureté.


Tant pis, nous continuerons sans elle... Chacun voit ses priorités.

Et Leah d'hausser un sourcil, en voyant la tenture ramenée par les deux hommes. On aurait presque pu penser qu'une touche d'intelligence féminine avait manqué à l'équipe masculine sur ce coup.

Ahem... C'est un des passe-temps de Llyr que vous venez de ramener, il pratique la calligraphie orientale, du Japon si ma mémoire est bonne... J'ai déjà vu cette tapisserie au Lavardin à vrai dire...

Vous voulez vraiment vous encombrer de ça pour la suite de la visite ? Je suis pas certaine que ça soit une bonne idée...


C'était vrai que maintenant il fallait s'inquiéter de comment faire, mais Leah eut une idée.

Nous avons un atout de taille je pense pour notre recherche !

Et de désigner du doigt Bran qui les accompagnait toujours. Elle se pencha vers le chien.

Allez Bran ! Il est temps de gagner ta pitance ! Si tu attrapes les kidnappeurs de Llyr t'auras le droit d'en manger un morceau !

Il ne restait plus qu'à espérer que le chien soit inspiré, sinon cela s'annoncerait plus difficile de retrouver le tourangeau.
Gnia
[Quartier des innocents et Vicomtesse en goguette, vus du ciel.]

Vu du ciel, le quartier des innocents, c'était l'enfer pour certains - notamment les quadrupèdes affublés d'un groin - ou le paradis pour d'autres -notamment lorsque l'on possédait six pattes, une bonne paire d'ailes et des yeux globuleux bien plantés sur les côtés de la tête.
Pour les morts, le choix restait entier.

Le froid était engourdissant, l'on avait donc pris son courage à six pattes - nan, mais oui, six pattes, on l'a dit déjà, suivez un peu - et l'on avait tenté une sortie de l'accueillante carcasse de porc où l'on nichait histoire de se dégourdir les ailes.
Et l'on fut inspiré.

Telles des fleurs au milieu de la fange, des odeurs de gens bien vivants, déjà. Et puis de ces odeurs qui vous rendent curieux et qui vous changent de l'ordinaire, du fumet persistant du clodo du coin, de l'éternelle sueur rance de garçon boucher, des relents méphitiques de la Mort.
Bref, une odeur de propre.

Après avoir effectué un vol de reconnaissance l'on opta pour un atterrissage en douceur sur un champ de laine sombre, terrain propice à entamer une mission d'éclaireur. Pattes à pattes, l'on progressa dans la laine vierge jusqu'à atteindre une jungle de cheveux tout aussi sombres.
Bzzzz, les ailes en frémirent d'extase, suave et divine odeur de jasmin, d'ambre et d'épices.

Enfin, l'on aborda un terrain plat sur lequel l'on avança avec précaution. D'expérience, l'on savait que l'humain est un terrain difficile et mouvant à pratiquer avec beaucoup de dextérité. Et pour preuve, d'un geste de la main, l'humain souleva une bourrasque de vent, agacé par le chatouillement des pattes.
Qu'à cela ne tienne.

Un vol en piqué plus tard et l'on réussit un atterrissage forcé sur une hauteur. Profitant de sa capacité à résister à l'attraction terrestre, l'on décide d'aller explorer de plus près l'orée de deux grottes contigües.
Mais à l'instant où l'on termine de se frotter les pattes de contentement à l'idée d'avoir trouvé un petit coin chaud pour finir l'hiver, les cavités expulsent un souffle brûlant.
Pour la prochaine escapade, penser à s'enquérir de l'existence d'un quelconque sésame.
On l'avait échappé belle.

Quelques loopings plus tard, une fois stabilisé, le temps de reprendre un rythme de croisière, et l'on survole en rase mottes une première fois la zone avant d'opter pour un nouveau point de chute.
Là. Une petite vallée encaissée entres deux petits monts plus sombres. Avec un peu de chance, l'endroit est accueillant et on y trouvera de quoi se désaltérer. Faisant fi de toute prudence, l'on court un bref instant sur le terrain soyeux...
Et là, c'est le drame.

L'action conjuguée d'un petit souffle d'air et de salive mêlés et d'une main irritée qui frotte avec vigueur les lèvres a raison de l'invasion ennemie, balayant la piètre tentative, écrasant toute velléité de résistance.
L'envahisseur est promptement occis et tombe à terre dans le désintérêt le plus général.

Vie et mort d'une mouche au cimetière des Innocents.
--J0hn.edwards
[Comment se fait-il que les chiens sans maître, instinctivement, approchent les personnes sans mascottes ?]


Car la mascotte est partie, le fantôme languedocien les a désertés et si John Edwards se rappelle du fait qu’elle les avait accompagnés au début, l’idée passe aussi vite qu’un grain de poussière sous son chiffon, autrement dit, très vite. Le sourcil se hausse quand la Vicomtesse leur révèle le mystère de la toile, sourcil qui vient se arquer, tandis qu’un coin de la bouche se relève, sourire moqueur si on arrive à le distinguer, oui, moqueur, car l’idée d’embarquer la toile vient du vicomte, et dans l’esprit du serviteur, une phrase : Pauvre Vicomtesse qui s’ennuie assez pour avoir épousé un simplet. Au moins, est-il agréable à regarder, enfin, il le suppose, car John Edwards étant un machiste patenté – et tenté des fois, mais ce qu’il fait avec les servantes ne vous regarde pas – jamais l’idée de trouver un homme de belle constitution ne lui viendrait à l’esprit.

Et si l’envie de poser la tapisserie lui prend, la mine avide des canailles alentours l’invite à la garder contre lui après l’avoir enroulé, les choses de valeur n’ont rien à faire dans les mains des gueux, quand bien même ces choses sont encombrantes, on ne donne pas de la confiture aux cochons, prenant sur lui, de porter plus longtemps la tapisserie, sait-on jamais qu’on pourrait la revendre, puisque l’argent fait tout en ces lieux. Froncement de sourcils à l’évocation silencieuse du lieu, pourquoi faut-il qu’elle se mette dans des situations de plus en plus surprenantes et insensées, elle court à sa perte, et ils courent tous à sa suite. Et pire, ils confient la suite à un chien, le regard se fait morne quand il se pose sur le dogue. Un chien, la vie du Duc dépend d’un clébard, autant la confier au Vicomte aussi tant qu’on y est, et soudain, son île natale lui manque, comme une nostalgie de vieillard qui vous prend quand rien ne va et qu’on se prend à imaginer que cela aurait pu être différemment, là-bas, on aurait rien confié à un chien, on aurait même rien confié à une femme, et le Duc n’aurait pas eu de problème, mais voilà, ils sont à Paris, chez les français, et les français commencent doucement à lui échauffer les esgourdes. Alors pour passer le temps, tapisserie sur le bras, John Edwards lisse sa manche, profitant du geste pour vérifier que le filin meurtrier est bien à sa place, facile d’accès, dans une posture et une attitude que l’on qualifiera plus tard le « flegme britannique ». Fuckin' Frogs ..


__________________
--Bran


Citation:
Allez Bran ! Il est temps de gagner ta pitance ! Si tu attrapes les kidnappeurs de Llyr t'auras le droit d'en manger un morceau !

L'on m'interpelle ?
Elle veut quoi la femelle là ?
Manger ?
Ah Oui : Manger !

Secouer la queue pour dire que d'accord on veut bien aller manger avec la meute

Mais ...
Elle lui demande de chasser à sa place ?
Les femelles sont plus ce qu'elles étaient. Avant on pouvait compter sur elles.
Ah oui : faudrait les dresser !

Mais avant quoi au fait ?
Et qu'est ce qu'elle voulait déjà ?
Ah oui : manger !

Mais y a que des os dans le coin et des cochons. Pas sur qu'il aiment la viande sur pied ou faisander ceux là.
Ah oui : Pauvre chiot...

Si seulement le maistre était là
Ah Oui : Le Maitre !

Oui ça c'est une idée canine !
Ah oui : Trouver le Maistre !

Par où il est entré déjà la dernière fois ?
Ah oui : par là !

Et voila le chien qui pique un sprint , caducée toujours en gueule au milieu de badaud et du cimetière





























Mariealice
Marie ne comprenait toujours rien mais au moins écoutait tout en surveillant du coin de l'oeil les alentours. Llyr s'intéressait à la calligraphie orientale soit, alors pourquoi prendre ceci avec eux? Ah ces hommes...

Une mouche voletait autour d'eux, la brune grogna et l'insecte finit sa vie un peu plus loin. Ceci dit des mouches, il y en avait un peu partout dans le coin. Et ce n'était pas la raison de leur présence ici.

Retour sur l'attroupement et plus précisément sur un duo Etoiles Bran qui en d'autres lieux et en d'autres temps aurait pu être comique. Petit soupir tandis que le dogue se contentait de regarder la Vicomtesse en remuant de la queue mais sans bouger les pattes pour autant.


Et bien je sens qu'on est pas prêt de bouger à cette allure.

Et là, visiblement comme pour la narguer, Bran se mit à courir à toute allure, caducées dans la gueule.

Oh bon sang!

Pas le temps de réfléchir qu'elle lui emboitait le pas et essayait de le suivre, se disant que derrière ça devait bien faire pareil.
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Ylalang
Jamais la Vicomtesse d'Avize n'avait douté de son idée fabuleuse d'utiliser Bran comme chien de piste. Elle avait bien eu un instant d'hésitation le temps que le dogue comprenne bien ce qui lui était demandé, mais c'était un animal après tout ! Puis bon elle devait bien faire pareil des fois avec Rhân, alors finalement que Bran soit long à la détente c'était pas non plus bizarre...

Pendant que les femmes se disaient que les deux hommes du groupe manquaient de lucidité, et que ces mêmes hommes pensaient que les femelles présentes faisaient du grand n'importe quoi, quelque part on pouvait se dire que le cleb's de service relevait le niveau.

MarieAlice fut la première à s'élancer derrière Bran parti à fond de train.
Elle ne put s'empêcher de crier pour son auto-satisfaction :


J'le savais !!!!!!!!!!!!!!!!


Et à moitié rigolante, de s'élancer derrière le dogue qui semblait bien savoir ou il allait. Enfin il fallait l'espérer...
--J0hn.edwards
[Quand on confie son destin à un chien et à des bonnes femmes.]

Un homme, un vrai.. Voilà ce qu’il est bon sang, alors pourquoi doit-il confier sa vie à un chien. Pendant un instant, il observe sans mot dire le Vicomte, attendant une remarque de sa part, ou peut être de l’une ou l’autre des compagnes de la vicomtesse, espérant un sursaut de lucidité, mais venant des femmes, il n’en attend pas plus que d’habitude et pour appuyer ses dires, voilà que l’une d’elles se jette à la suite du chien après deux phrases d’une pertinence frôlant l’indécence. Et alors que la Vicomtesse suit mi-courant, mi-riant le chien – oui, les femmes peuvent faire deux choses à la fois, il parait, mais bon, ça marche pas pour tout, enfin.. je m’égare encore là, non ? – le domestique se demande un instant, si ça ne serait pas plus simple pour le vicomte et lui-même de les enfermer et les bâillonner dans une chambre, ça ne sauverait peut être pas le Duc, mais ça leur soulagerait grandement les oreilles.

Et la toile toujours dans les mains du majordome, finit dans les mains de la dernière vicomtesse, qu’elle serve à quelque chose un peu – non, médème, tapette à mouches, c’est pas un vrai métier – et John Edwards de suivre en courant les deux femmes partie à la suite du chien. Foutu chien, foutues bonnes femmes, foutue capitale, foutu cimetière, foutus innocents, seule reste la pensée que quand tout cela sera fini, le calme de la vie au côté du petit vicomte lui sera d’un plaisir sans égale, et dans un grognement typiquement mâle, le majordome rejoint les deux femmes laissant en plan, Vicomte et vicomtesse porteuse de toile – là, ça en jette un peu plus, on est d’accord ? – maudissant absolument tout ce qui passe à côté de lui, les femmes et les enfants d’abord ! Et dans un tout autre registre que la vicomtesse.


Je le savais..

Un homme, un vrai..


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Ylalang
[Petits dialogues entre amis, enfin je crois...]

Et comme dans toute course-poursuite qui se respecte, un camion de livraison déboula d'une ruelle pour bloquer nos héros dans leur folle débandade. Probablement qu'une société secrète était derrière tout cela. Non en fait ce n'était pas un camion, mais un flash soudain de Leah, qui du coin de l'oeil, vit une silhouette spectrale non loin d'elle. Elle s'arrêta aussitôt, détaillant l'objet de son attention.
C'était un squelette de deux mètres 10, dans une robe de tissu noir. Il portait une grande faux, remarquablement bien affutée, et oui, contrairement à ce qu'on pense, la Mort est un homme. Car ne dit-on pas que la mort est un mâle nécessaire ? Enfin il faisait partie des mâles que la Vicomtesse d'Avize n'envisageait pas de courtiser incessamment sous peu. Froncement de sourcil de la champenoise, avant d'oser timidement lui poser une question.


Dites, vous êtes la Mort, non ?

– EXACTEMENT.

Oui, la mort parle toujours en majuscule, c'est plus classe. Un peu déconfite par cette rencontre soudaine, Léah ne sut pas quoi répondre, chose rare pour être remarquée. La bouche ouverte, prête à gober une mouche, on reste dans le thème, elle regarda la Mort devant elle.

VOUS AIMEZ LES CHATS ?

Euh là comme ça... euh j'crois...

CEUX QUI AIMENT LES CHATS NE SONT PAS TOTALEMENT MAUVAIS. VOYEZ, MOI J'AIME BEAUCOUP LES CHATS.

Ah...

Quoi répondre à ça ?

GUERRE, FAMINE ET PESTILENCE NE SONT PAS LOIN, RASSUREZ-VOUS, TOUT EST SOUS CONTROLE.


La vicomtesse ne savait pas en cet instant si c'était censé être rassurant.

Et euh... vous êtes là pour quoi ? Parce que bon... on vous remarque dans le paysage.

JE SUIS LA POUR VOUS. JE SUIS LE MEILLEUR DANS CE QUE JE FAIS VOUS SAVEZ !

...


VOUS VOULEZ SIGNER UNE ASSURANCE QUALITÉ ? JE PRATIQUE LE "SATISFAIT OU PAS REMBOURSE". MAIS JE N'AI ENCORE JAMAIS EU DE PLAINTE OU DE CLIENT MÉCONTENT.

J'avoue que je n'ai pas trop le temps là, on court tous après un chien.

PAS DE PROBLÈME, J'AI L'ÉTERNITÉ POUR PATIENTER.

Puis un flash soudain. Leah se rendit compte qu'elle s'était arrêtée en pleine rue, mais qu'il n'y avait rien devant elle. Cette discussion avait-t-elle vraiment eu lieu ? Elle reprit alors sa course derrière Bran.
Gnia
Et tandis qu'Agnès songeait à la manière la plus efficace de perpétrer un mouchicide d'envergure, la situation prit un tour nouveau.

Un regard sceptique eut à peine le temps de se poser sur la vicomtesse d'Avize en conciliabule avec le chien du Duc que brusquement l'animal sembla retrouver enfin ses instincts de chasseur et partir au quart de tour, rapidement suivi d'une MarieAlice à la surprenante réactivité et d'une Leah triomphante.
Pas le temps de maudire le chien et le Duc que le majordome lui fourra la toile roulée dans les mains, là laissant là, pantoise et outrée d'avoir été prise pour un vulgaire porte paquet.

Qu'à cela ne tienne, tel un relai, une flamme olympique, un bâton de dynamite en fin de mèche, le rouleau de toile fut aussitôt passé au vicomte d'Avize.
Déjà qui fallait courir apparemment, si en plus il fallait le faire encombrée, on était pas rendu.

Moue dubitative et ennuyée, les yeux roulent vers le ciel et un profond soupir de résignation plus tard, la Saint Just marche d'un pas rapide, rapidement mué en petit trot.

Si on retrouve un jour le Duc du Lavardin vivant, c'est le genre de chose qu'on lui fera payer, Foi de Saint Just !
La faire courir, elle ! Et derrière un chien qui plus est, telle un vulgaire rabatteur.
Elle qui était déjà motivée à remettre la main sur
Touraine ne serait-ce que parce c'est lui qui avait le secret des réserves des cuisines de l'Hostel Saint Paul, là, elle fut aiguillonnée de plus belle.
Courir après un chien, tssss.

Puis c'est que leur petite équipée commençait à ne pas passer inaperçue du tout et que l'on attirait doucement mais inexorablement l'attention de la fange du quartier des Innocents.
Et ma foi, quand on voyait la gueule de la fange, valait mieux courir à la réflexion.

En espérant que le chien, lui au moins, savait où il allait.
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