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[RP] L'Ombre des Etoiles

Gnia
Et tandis qu'Agnès songeait à la manière la plus efficace de perpétrer un mouchicide d'ampleur jamais égalée, la situation prit un tour nouveau.

Un regard sceptique eut à peine le temps de se poser sur la vicomtesse d'Avize en conciliabule avec le chien du Duc que brusquement l'animal sembla retrouver enfin ses instincts de chasseur et partir au quart de tour, rapidement suivi d'une MarieAlice à la surprenante réactivité et d'une Leah triomphante.
Pas le temps de maudire le chien et le Duc que le majordome lui fourra la toile roulée dans les mains, là laissant là, pantoise et outrée d'avoir été prise pour un vulgaire porte paquet.

Qu'à cela ne tienne, tel un relai, une flamme olympique, un bâton de dynamite en fin de mèche, le rouleau de toile fut aussitôt passé au vicomte d'Avize.
Déjà qu'apparemment fallait courir, si en plus il fallait le faire encombrée, on était pas rendu.

Moue dubitative et ennuyée, les yeux roulent vers le ciel et un profond soupir de résignation plus tard, la Saint Just marche d'un pas rapide, rapidement mué en petit trot.

Si on retrouve un jour le Duc du Lavardin vivant, c'est le genre de chose qu'on lui fera payer, Foi de Saint Just !
La faire courir, elle ! Et derrière un chien qui plus est, telle un vulgaire rabatteur.
Elle qui était déjà motivée à remettre la main sur
Touraine ne serait-ce que parce c'est lui qui avait le secret des réserves des cuisines de l'Hostel Saint Paul, là, elle fut aiguillonnée de plus belle.
Courir après un chien, tssss.

Puis c'est que leur petite équipée commençait à ne pas passer inaperçue du tout et que l'on attirait doucement mais inexorablement l'attention de la fange du quartier des Innocents.
Et ma foi, quand on voyait la gueule de la fange, valait mieux courir à la réflexion.

En espérant que le chien, lui au moins, savait où il allait.
--Destin


Tout le monde le sait... Un Chien ça ne parle pas.
Tout le monde le sait... Les femmes sont plus intelligentes que les hommes
Tout le monde le sait... C'est toujours la blonde à forte poitrine qui meurt en premier dans les situation de stress
Tout le monde le sait... La Mort est un homme qui joue d'un instrument à cordes diabolique et qui conduit un engin pétadaradant à deux roues dégageant de la fumée noire
Tout le monde le sait... Le Duc du Lavardin à un balai dans le fondement ce qui explique sa droiture
Mais Tout le monde le sait... une de ces insertions est fausse.

Ouah, Ouah fit le toutou du duduc

Un "ouah, ouah" en direction de la vicomtesse d'Avize, juste en direction, bah oui faut pas pousser, le "ouah, ouah" n'est pas pour elle, mais pour...pourqui d'ailleurs ya personne à coté de la Vicomtesse et comme le clébard peut il faire "ouah, ouah" avec un baton dans la bouche.

Du non sens.
Complet.
Etrange.

Remarquez pas plus qu'une troupe de nobliaux courant derrière un clébard en s'exclamant et ceux en plein milieu d 'un cimetiere où trainent des porcs.

Vision de la scéne.
Totale.
Irréaliste.

Mais voila le corniaud de race piler sur le chemin, illustrant le carambolage qui s'en suivra d'un rire médisant propre à la race canine.

Le choix est dur le porc à coté a l'air bien dodu, il lui ferait bien sa fête. Après tout la vicomtesse lui avait bien commandé d'aller chasser pour manger non ?

Le goût du bâton en gueule lui rappella qu'hélas ça ne serait pas pour de suite. Et c'est dans un mausolée qui part en ruine qu'il penêtra et face à l'archange Michel décrépit et mal peinturluré qu'il déposa le caducée un peu bavant avant de se poser sur son céans, grattant de sa patte l'illustration du Saint Patron.

Ouah, Ouah !
Ylalang
Bran finit par les conduire dans un mausolée, et par gratter une illustration d'un célèbre archange. Un sourire narquois naquit sur les lèvres de Leah.

Saint Michel... la bonne blague...

Et à la cantonade :

Bon il est ou le dragon ?

Et Leah de regarder tout autour d'elle, avant de se taper la paume de la main sur le front.


Ah bah suis-je bête, c'est moi !

Bref...


Mais la vicomtesse avait toujours trouvé Saint Michel un peu psychopompeux*... Elle rajouta quand même, parce qu'elle était un peu secouée par sa précédente rencontre et qu'elle avait besoin de se changer les idées :

Pas très étonnant, c'est le saint patron des pâtissiers.

Leah commença à examiner le Saint Michel. Bran devait bien avoir une raison à vouloir s'arrêter devant lui et à le grattouiller. Peut-être un bouton à enfoncer, ou quelque chose digne d'un roman d'aventure ?

*oui la faute est voulue :p
Rhân
Ainsi donc la tapisserie n'avait absolument rien d'étrange. C'était un passe-temps du duc de Lavardin avait expliqué son épouse qui devait le connaître mieux que lui. Venu tout droit de la lointaine Cipango à l'extrême-Orient paraitrait-il.

Étrange quand même...
Quand à la comtesse de Gévaudan, on l'a appelé en urgence ailleurs. Rien de grave


Le plus étrange était certainement que l'on puisse s'amuser à faire des choses pareilles. De la calligraphie ça? Plutôt des traits jetés au hasard pour former des symboles suspects et probablement hérétiques. Pour faire et voir de la vraie calligraphie, il fallait aller dans le scriptorium d'une abbaye pour voir les enluminures, les dessins, les lignes tracées d'une belle écriture régulière... Si n'avait tenu qu'à lui, la tapisserie aurai fini au feu rapidement mais Llyr y tenait peut-être un peu à son ouvrage diabolique aux symboles cabalistiques. Le vicomte fit donc signe au majordome de garder la tapisserie, on pourrait toujours l'abandonner plus tard s'il le fallait. Et comme ce c'était pas lui qui portait, peu lui en chaulait que ce fut inutile.

Avec scepticisme, le maréchal regarda son épouse encourager le chien. S'il n'avait rien fait jusque là, que voulait-elle qu'il fasse? Ce n'était qu'un chien... quand à son flair au milieu de la pestilence du cimetière des Innocents, il ne devait pas valoir grand chose. D'ailleurs à part regarder bêtement la vicomtesse d'Avize en secouant la queue; il ne faisait rien.
Rien? Ah si,maintenant il partait en courant pour s'arrêter devant une statue de Saint-Michel. Le vicomte le suivit en courant avec les autres, une main sur son épée vu la faune du coin et soupira en s'arrêtant. Y avait-il quelque chose de cohérent dans cette histoire?
L'orléanais regarda avec toujours autant de scepticisme son épouse toucher et examiner la statue. Qu'y cherchait-elle? Ce n'était qu'une vieille statue pourrie par le temps, sans originalité, ni beauté. Une œuvre quelconque d'un minable artisan local commandé par un petit bourgeois pingre pour le salut de son âme.


Tu lis trop de romans. Ce n'est qu'un stupide chien...

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Ylalang
Leah se renfrogna devant le manque d'optimisme évident de son époux.

On parle de Bran là ! Pas de Boule de Poils* dont l'unique signe d'intelligence est de savoir ou dénicher la barbaque dans le cellier !
Si il nous a mené ici, c'est surement pour une bonne raison.


La vicomtesse priait pour que ça soit vrai, sinon elle subirait les quolibets de son époux pendant probablement encore plusieurs années. Enfin ce n'était pas trop le moment pour faire une crise conjugale. Ils auraient bien le temps plus tard de régler leur différend. Encore un.

Et je doute que tu ais une meilleure idée à nous proposer pour retrouver Llyr, à part dérober des tapisseries dans son office !

Petit règlement de comptes entre époux. A se demander pourquoi elle lui avait demandé de l'aide tiens...

*Ndla : le chien papillon de la Vicomtesse
Mariealice
Courir derrière un chien au milieu du cimetière des innocents. Non vraiment on lui aurait tout fait faire en ce monde. Vu de l'extérieur, cela avait des chances d'être drôle. Un chien poursuivi par trois vicomtesses, un vicomte et un serviteur au balais dans le... Hum bref. Seulement de l'intérieur c'était tout de même un peu ridicule. Voire complètement absurde. Mais c'était pourtant exactement ce qu'il se passait à l'instant.

Bref, le chien finit par s'arrêter dans un mausolée devant une statue. Et visiblement c'était là que la suite se passerait. Bref soupir. Puis un plus gros en entendant le petit couple de service se chamailler. Regard vers le ciel, se demandant ce qu'elle avait pu faire pour mériter cela et se trouver dans une telle position.

Elle entreprit de chercher autour de la statue, des fois qu'elle puisse déceler des traces de pas, des morceaux de chouquettes, enfin quelque chose quoi.


Rhân, pour une fois, si tu faisais quelque chose de plus constructif que de râler. Hop hop...
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--Destin


Perplexes
Oui c'est le mot qui convenait le mieux à la situation.

3 vicomtesses, 1 vicomte, un Majordorme et un chien devant la représentation de St Michel.

Comble de l'ironie ce même St Michel était l'Archange éponyme des "fameuses" festivités du Lavardin. Le Saint Patron en quelques sorte et le protecteur du fief principal du principal recherché de la troupe.

Amusant il n'était pas présent mais faisait beaucoup parler de sa personne. Ca jasait, ça colportait, rumeurs, inftox, infos, tout y passait même les malédictions et les envies de lui faire payer par un moyen ou un autre cette ballade parisienne.

C'est que le Cygne, ce géant de 6 pieds 5 pouces s'y connaissait pour faire parler à tout venant. En une autre époque l'on parlera de com', certains l'ont même traité de légende vivante. Les fous.

Mais là n'est pas l'Histoire. Dehors le ciel s'assombrissait de plus en plus, une lune giboyeuse avait fait son apparition au desus de la Tour St Jacques et quelques étoiles peinaeint visiblement à percer de leur luminosité le ciel s'empourprant.

Un dernier rayon vert fit luire une inscription sous les pied de l'Archange. inscription sybilline qui disparut avec le rayon.

On put y lire quelques instants : les Voies de Dieu sont Impénétrables.
--J0hn.edwards
Et ça fouille, ça farfouille, ça trifouille et ça s’embrouille, Dieu qu’on s’embrouille, et le buté maitre d’hostel champenois de regarder ostensiblement qui ses pieds, qui ceux de l’archange et soudain, ses vieux yeux lui font défaut, car un instant, il croit voir marquer quelques mots, les paupières clignent et les mots sont toujours là avant de disparaître comme ils sont apparus. Il n’en faut pas plus pour décider l’anglais à se bouger non sans avoir grommeler auparavant.

Heureusement que celle de Maria ne l’était pas..

Et les neurones usés du vieil homme de fonctionner essayant de chercher ce que peut vouloir dire cette phrase. Une voie.. Un passage, une allée, un chemin.. Impénétrable ? Ca c’est qu’ils pensent, car pour retrouver le Duc, il faut pénétrer dans les voies du Seigneur. Pas un peu crade tout ça ? Toujours est-il que la voix rocailleuse et usée de l’anglais de s’élever pour une de ses questions purement réthoriques consistant plus à informer ses maitres d’une façon courtoise qu’à poser une réelle question.

Sous les pieds de la statue, il y a quelques instants, une inscription s’est ..


Comme on a l’air con, passé la quarantaine et qu’on dit avoir vu des choses que certainement personne n’a vu, comme on a l’air con, oui, qu’à cela ne tienne, le vieux serviteur de mettre un genou à terre pour gratter entre les pieds de l’Archange chassant la poussière.

Je n’ai pas rêvé Vicomtesse, il y avait écrit « Les voies du seigneur sont impénétrables. » mais quelles voies ?

Oui, quelle voie ? Pourquoi impénétrables ? Parce qu’ils sont trop nombreux ? Veuillez vous déporter sur la voie de droite, je répète la voie de droite. La voie centrale n’est pas réservée aux poids lourds. La journée avait pourtant commencé correctement..
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Ylalang
Effectivement ça s'embrouillait, heureusement que le domestique de service, tout comme le chien, relevait le niveau général de la troupe.
Edwards interpella donc la Vicomtesse, l'assurant d'avoir vu de ses yeux vu, une inscription. Et parce qu'elle octroyait une confiance complète à son majordome, elle se pencha également vers le sol à la recherche de l'inscription.

Le peu de lumière qu'il restait lui montra les irrégularités sur la pierre, et en passant la main dessus, elle sentit le relief des lettres.


Peut-être que cette peinture murale est l'entrée d'un passage secret, menant à Llyr et à ses ravisseurs.


Wouah, l'éclair de génie, on dira que c'est le dernier rayon de soleil qui a illuminé l'imagination fertile de la vicomtesse d'Avize. Donc fallait entrer... Autant commencer par le plus simple.

Rhân, rends-toi utile, essaye de pousser le mur !
Rhân
Boule de poils est intelligent et sûrement bien plus que Brann. Et il est bien plus mignon. Je ne fais pas de petits cadeaux.

Il nous a mené par ici parce qu'il devait trouver amusant de commencer à marquer son territoire sur cette mine d'os en pissant au pied de Saint-Michel. Rien de plus...


Le vicomte commença à grommeler un peu contre toutes ces vicomtesses qui croyaient dans toutes ces fariboles de passages secrets et de machineries cachées. Dieu que leur cervelle devait être molle pour être imprégnée de toute ses niaiseries. Il finit par soupirer avant d'aller les aider dans leur tâche sinon ce serait encore une crise, que comme quoi il ne coopérait jamais à leurs bêtises, n'était pas constructif et cetera et cetera. De toutes façon ce serait vain.
Une inscription? Boarf.. ce n'était pas spécialement original. Des inscriptions sur les statues parisiennes, ça devait se compter par dizaine de millier, des plus clairs au plus sybilliques. Celle-ci ne l'était pas tellement en plus.


Pour quoi pousser? Si c'est marqué que c'est impénétrable, bah c'est impénétrable et de toute façon on entrera pas. Ça me parait logique non?

Le vicomte se positionna quand même une épaule contre le mur et essaya de pousser un peu avec scepticisme et plus dans le but de faire plaisir à son épouse que pour un quelconque résultat.
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Mariealice
Une statue et maintenant une inscription apparue et aussitôt disparue. On nageait en plein délire pour le coup. Yeux au ciel un instant, non pas qu'elle pense que Monde pût s'y trouver mais pour prendre le Très Haut à témoin de ce qu'ils enduraient dans cette quête.

Si nous savions quelles voies nous ne serions point ici à chercher!

Petit soupir exaspéré à l'attention du majordome. Seigneur...

Et de se mettre à chercher de son côté, un indice quelqu'il soit, quelque chose à pousser, à tirer... Bref quelque chose où mettre un doigt tout simplement. Sans grande conviction à dire vrai, peu encline à croire que le socle allait bouger, le bras se lever ou s'abaisser... Non mais qu'est-ce qu'ils faisaient là, franchement.

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--Destin


Résumons l'affaire : deux vicomtesses regardent une autre triffouillant les interstices d'une fresques murales, pendant qu'un vicomte sous les yeux d'un chien et d'un majordome dubitatif s'arc-boute le dos au mur à pousser celui là.

Que croyez vous qu'il arriva ?
Oui ?
OUI ! C'est encore un militaire qui gagne une tringle à rideau, le monsieur au fond de la salle là !

La vicomtesse mis ses doigts dans les oreilles, non pas les siennes mais celle de la fresque, faudrait suivre un peu tout de même, m'enfin !

Ne dit on pas que si les voies de Dieu sont impénétrables c'est que ses anges sont sourds ?

Et ce qui devait arriver arriva donc.
Un craquement, un peu de poussière
Et un vicomte les quatre fers en l'air

Et je ne vous raconte pas l'odeur, en fin si je vais vous raconter cela tout de même.
Non celle du vicomte le céans à terre, là n'est pas le propos.
Ni celle du Chien puisque cela n'a aucun interet narratif.
Non celle provenant des ombres au delà de l'ouverture créer par le mécanisme déclenchée.

Un remugle atroce de mort.
Et proche d'ailleurs puisqu'une tête proprement décollée dont les vers se faisaient pitance trônait négligemment sur le coté grands yeux vitreux ouverts.
Une tête, juste une tête, bien qu'on devine peu loin le reste du corps dans la pénombre vers ce qui semblait être le haut d'un escalier.
Mariealice
Marie ne sut pas vraiment ce qu'elle avait pu faire mais visiblement elle avait fait quelque chose.

L'odeur d'abord, première chose frappante dans tous les sens du terme. Pour l'éviter il aurait fallu avoir un rhume d'enfer, du genre qui vous bloque complètement les sinus et vous oblige à respirer uniquement par la bouche. Et encore... Rien ne permettait de penser que dans ce cas là cela aurait suffit. Ensuite l'image. La tête roulant à ses pieds, coupée, bouffie, d'un vert qui semblait plaire aux vers. Et enfin la révélation qu'au-delà un escalier descendant on ne savait où.

Froncement de nez, tapotage d'index sur la lèvre et magnifique grimace ainsi que bouchage de nez entre deux doigts avant d'avoir la même couleur que la chose à ses pieds.

Rhân debout. Pas le moment de te rouler par terre.

Elle leva les yeux au ciel avant de s'en servir pour repérer une torche et de la prendre, se gardant bien de cesser de se boucher le nez.

Allez zou. En avant.

Et sans attendre, elle contourna le corps pour se diriger vers les escaliers.
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--Ylalang


Ce fut finalement MarieAlice qui avait mis ses doigts là ou il ne fallait pas qui fit déclencher le mécanisme d'ouverture de la porte.
Inutile de préciser que l'odeur était insoutenable, tout le monde l'aura bien compris, et la vicomtesse fut prise de nausée un instant, avant de réussir à reprendre l'empire sur son estomac un peu malmené. La vue était aussi peu ragoutante, mais bien moins impressionnante pour Leah, qui possédait déjà un bocal avec une tête coupée dedans, héritage de feu son premier époux.

Elle prit un instant pour vérifier que son (actuel) époux était encore en un seul morceau, ce n'était pas le moment de commencer à avoir des blessés... MarieAlice elle semblait moins encline à la compassion, alors qu'elle prenait une torche et décidait de mener la danse, ou tout du moins d'ouvrir la marche.

Il fallait donc bien la suivre, on allait pas la laisser entrer seule dans la gueule du loup ! Et il fallait espérer ne pas retrouver le duc du Lavardin dans le même état que la tête putréfiée.


Bon allez, tout le monde prend une torche...

Leah se saisit d'une torche disposée non loin de là dans le mausolée, et emboita alors le pas à MarieAlice, commençant à descendre les escaliers à sa suite, non sans veiller à ce que personne ne reste en arrière.

Gnia
Tout ça pour se retrouver dans un mausolée face un Archange tout aussi décrépit. Coincés à cinq et un chien, là dedans. Déjà que l'air était pas aisément respirable, encore moins lorsqu'on venait de piquer un sprint avec des porcs comme spectateurs. Les vaches regardent passer les trains, les porcs les vicomtesses, c'est bien connu...

C'est pourquoi la Saint Just appuyé contre un mur pour discipliner une respiration encore haletante laissait aux autres le soin de trouver pourquoi Saint Michel demeurait impénétrable. Elle allait suggérer de tenter quelque chose avec la lance ou la pointe de celle-ci, lorsque le sésame fut trouvé et la caverne s'ouvrit.

Et quelle caverne. Exit trésors, montagnes d'écus et pierres précieuses. Bienvenue odeur fétide, tête décapitée en décomposition et corps flasque du même. Et c'est le genre d'instant où l'on regrette d'être doté d'un odorat.

Agnès n'était pas vraiment de la catégorie des précieuses mais là, un mouchoir sur le nez s'imposait. D'urgence. Au moins le temps de passer le gué du cadavre. Torche en main, mouchoir brodé sur le nez, elle s'engouffra dans les ténèbres à la suite des vicomtesses, jetant tout de même un regard en arrière.

"Vous qui pénétrez ici abandonnez tout espoir"... Heu ben non. On va quand même mettre quelques chances de son côté. Et de lancer aux deux mâles qui s'apprêtaient à suivre.


Il serait judicieux de trouver quelque chose pour bloquer la fermeture de ce passage, allez savoir si ce n'est pas la seul issue...

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