Rhân
Il la serrait contre lui. Ne pas la lâcher, ne pas la relâcher, retenir ce corps, son âme, sa vie... la retenir avec lui. Cela ne pouvait pas encore être son heure. C'était bien trop tôt. C'était bien trop cruel pour elle, pour lui, pour Renaud, Eilinn et tout les autres pour qui elle comptait.
Pourtant vu la blessure qu'il avait rapidement vu, il savait qu'il y avait bien peu d'espoir. Elle perdait trop de sang et il n'y avait guère de secours à proximité pour la sauver malgré son appel pour en aller chercher. Mais il espérait malgré tout. Un miracle.. ou que la situation ne soit pas aussi grave qu'elle en avait l'air. Si elle survivait, il irait faire un don plus que généreux à l'église, il embellirait la petite chapelle de Boiscommun, tout ce qu'on voudrait...
Il entendit dans un lointain brouhaha les autres protagonistes approcher pour voir ce qu'il se passait, l'anglais se rapprocher près de sa maîtresse agonisante, mais n'avait plus d'attention que pour elle. Il sentit sa main se poser la sienne, dernière signe de tendresse de la part de celle qu'il avait aimé plus que toute autre, qu'il avait enlevé et aux côtés de laquelle, il aurait bien aimé voir s'écouler encore bien des années.
Mais il était temps de se séparer.. trop tôt, bien trop tôt et contre le gré du vicomte qui n'arrivait pas à le concevoir. C'était un rêve, un cauchemar duquel il se réveillerait, son épouse dormant paisiblement à ses côtés. Comment imaginer que plus jamais elle ne serait là? Comment imaginer que demain la vie se fasse sans elle? Comment imaginer tout ça?
Non, non... reste avec moi..
Un refus de la réalité autant qu'une plainte, cela ne pouvait être. Il entendit Leah confier ses enfants à il ne savait pas trop qui, quelqu'un derrière lui, mais il avait les yeux trop embués par les larmes qui lui venaient et l'esprit trop concentré par elle pour voir de qui il s'agissait. De toute façon, si Lorenzo était déjà grand, le vicomte s'occuperait d'Eilinn comme il l'avait fait jusque là.
Les derniers mots de la champenoise.. tout ira bien? Pour elle peut-être, du moins il l'espérait, mais pas pour tout ceux qu'elle laissait et lui le premier. Comment tout pouvait-il aller bien alors qu'elle n'était plus là?
Et pourquoi pardon? Il lui pardonnerait tout ce qu'elle voudrait, surtout en ce moment et si cela pouvait la faire revenir. N'avait-il pas déjà plus ou moins accepté bon nombre de ces excentricités?
Il voulut la rassurer encore une fois. Tout irait bien oui et il lui pardonnais ce qu'elle voulait puisqu'elle allait être soignée, vivre encore avec lui pour encore bien longtemps. Mais elle avait déjà sombré dans l'inconscience. La dernière... celle dont on ne revenait pas dans ce monde ci.
Il ne lâcha pas sa main mais relâcha peu à peu le corps inerte de son épouse alors qu'il s'affaissait peu à peu sur lui tout en laissant éclater son chagrin. Se coucher sur elle une dernière fois et pleurer sans retenue contre son cou encore chaud, sentir encore pleinement la chaleur de son corps avant qu'elle ne s'en aille à jamais.
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Pourtant vu la blessure qu'il avait rapidement vu, il savait qu'il y avait bien peu d'espoir. Elle perdait trop de sang et il n'y avait guère de secours à proximité pour la sauver malgré son appel pour en aller chercher. Mais il espérait malgré tout. Un miracle.. ou que la situation ne soit pas aussi grave qu'elle en avait l'air. Si elle survivait, il irait faire un don plus que généreux à l'église, il embellirait la petite chapelle de Boiscommun, tout ce qu'on voudrait...
Il entendit dans un lointain brouhaha les autres protagonistes approcher pour voir ce qu'il se passait, l'anglais se rapprocher près de sa maîtresse agonisante, mais n'avait plus d'attention que pour elle. Il sentit sa main se poser la sienne, dernière signe de tendresse de la part de celle qu'il avait aimé plus que toute autre, qu'il avait enlevé et aux côtés de laquelle, il aurait bien aimé voir s'écouler encore bien des années.
Mais il était temps de se séparer.. trop tôt, bien trop tôt et contre le gré du vicomte qui n'arrivait pas à le concevoir. C'était un rêve, un cauchemar duquel il se réveillerait, son épouse dormant paisiblement à ses côtés. Comment imaginer que plus jamais elle ne serait là? Comment imaginer que demain la vie se fasse sans elle? Comment imaginer tout ça?
Non, non... reste avec moi..
Un refus de la réalité autant qu'une plainte, cela ne pouvait être. Il entendit Leah confier ses enfants à il ne savait pas trop qui, quelqu'un derrière lui, mais il avait les yeux trop embués par les larmes qui lui venaient et l'esprit trop concentré par elle pour voir de qui il s'agissait. De toute façon, si Lorenzo était déjà grand, le vicomte s'occuperait d'Eilinn comme il l'avait fait jusque là.
Les derniers mots de la champenoise.. tout ira bien? Pour elle peut-être, du moins il l'espérait, mais pas pour tout ceux qu'elle laissait et lui le premier. Comment tout pouvait-il aller bien alors qu'elle n'était plus là?
Et pourquoi pardon? Il lui pardonnerait tout ce qu'elle voudrait, surtout en ce moment et si cela pouvait la faire revenir. N'avait-il pas déjà plus ou moins accepté bon nombre de ces excentricités?
Il voulut la rassurer encore une fois. Tout irait bien oui et il lui pardonnais ce qu'elle voulait puisqu'elle allait être soignée, vivre encore avec lui pour encore bien longtemps. Mais elle avait déjà sombré dans l'inconscience. La dernière... celle dont on ne revenait pas dans ce monde ci.
Il ne lâcha pas sa main mais relâcha peu à peu le corps inerte de son épouse alors qu'il s'affaissait peu à peu sur lui tout en laissant éclater son chagrin. Se coucher sur elle une dernière fois et pleurer sans retenue contre son cou encore chaud, sentir encore pleinement la chaleur de son corps avant qu'elle ne s'en aille à jamais.
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