Vaxilart
Citation:
Cher Vaxilart,
C'est le c�ur en pleurs que je prends la plume ce soir, chacune de mes larmes semblant se transformer en encre à mesure que mes sentiments décident de coucher les mots sur ce parchemin.
En effet, au sortir du couvent, je pensais naïvement trouver missive de votre part...
Mais pas plus de missive dans mon pigeonnier que de neige en été..tout semble disparu, car n'ayant pas existé. Point de mot trouvé, mais des tas de regrets.
Quelle tristesse pour moi, quelle idiote fus-je de croire en votre amour, cette étincelle qui me réchauffait le c�ur comme le plus grand des soleils, éclairant ma vie d'une lueur d'espoir comme la lune éclaire les pas dans la nuit.
Je croyais en vous, mon étoile du soir, ma rose des vents, celle qui aurait mené mes pas jusqu'au plus haut des cieux, qui aurait fait naître l'espoir d'un jour nouveau, empreint de joie et de félicité. Me faisant pensée a une apparition divine, création du très haut me permettant de goûter aux joies d'un amour céleste.
Oui mais voilà , de marque d'affection de votre part, je ne semble plus faire l'objet.
Est-ce un simple oubli ? Ou souhaitez vous vraiment me mettre de côté ? Je n'ose croire les mauvaises langues qui disent que vous avez simplement joué avec mes sentiments, comme avec un objet que l'on convoite et que, une fois que l'on s'est bien amusé avec, on jette car il n'a plus d'attrait ni de saveur..
Je ne sais que comprendre dans votre silence. Je puis tout supporter, je puis comprendre et souvent, pardonner, mais je ne saurais souffrir l'indifférence, surtout d'un c�ur qui, au mien, s'était confié.
J'accepterai votre décision, si de me voir, vous ne souhaitez plus jamais, mais dites le moi, ne me laissez pas dans le trouble de ce temps qui meure et fait fuir les espoirs, creusant en mon âme un gouffre qui se rie de mon malheur.
Je croyais en vos paroles, en vos promesses, de je vous aime, je serai là à jamais, je vous imaginais, aiment, tremblant, à mes côtés, des pâles premières lueurs du soleil jusqu'aux derniers bruits du jour.
Mais seul le vent vient à mes oreilles mener les battements affolés de mon c�ur.
Dites moi ce que j'ai pu faire de mal, dites moi que vous me détestez, dites moi que vous m'aimez, dites moi que sans moi vous ne pouvez vivre, ou dites moi qu'à vos yeux je ne suis rien d'autre qu'une conquête de plus, mais dites le moi. Ce sera ma dernière supplique.
Tendrement vôtre,
Andreia
C'est le c�ur en pleurs que je prends la plume ce soir, chacune de mes larmes semblant se transformer en encre à mesure que mes sentiments décident de coucher les mots sur ce parchemin.
En effet, au sortir du couvent, je pensais naïvement trouver missive de votre part...
Mais pas plus de missive dans mon pigeonnier que de neige en été..tout semble disparu, car n'ayant pas existé. Point de mot trouvé, mais des tas de regrets.
Quelle tristesse pour moi, quelle idiote fus-je de croire en votre amour, cette étincelle qui me réchauffait le c�ur comme le plus grand des soleils, éclairant ma vie d'une lueur d'espoir comme la lune éclaire les pas dans la nuit.
Je croyais en vous, mon étoile du soir, ma rose des vents, celle qui aurait mené mes pas jusqu'au plus haut des cieux, qui aurait fait naître l'espoir d'un jour nouveau, empreint de joie et de félicité. Me faisant pensée a une apparition divine, création du très haut me permettant de goûter aux joies d'un amour céleste.
Oui mais voilà , de marque d'affection de votre part, je ne semble plus faire l'objet.
Est-ce un simple oubli ? Ou souhaitez vous vraiment me mettre de côté ? Je n'ose croire les mauvaises langues qui disent que vous avez simplement joué avec mes sentiments, comme avec un objet que l'on convoite et que, une fois que l'on s'est bien amusé avec, on jette car il n'a plus d'attrait ni de saveur..
Je ne sais que comprendre dans votre silence. Je puis tout supporter, je puis comprendre et souvent, pardonner, mais je ne saurais souffrir l'indifférence, surtout d'un c�ur qui, au mien, s'était confié.
J'accepterai votre décision, si de me voir, vous ne souhaitez plus jamais, mais dites le moi, ne me laissez pas dans le trouble de ce temps qui meure et fait fuir les espoirs, creusant en mon âme un gouffre qui se rie de mon malheur.
Je croyais en vos paroles, en vos promesses, de je vous aime, je serai là à jamais, je vous imaginais, aiment, tremblant, à mes côtés, des pâles premières lueurs du soleil jusqu'aux derniers bruits du jour.
Mais seul le vent vient à mes oreilles mener les battements affolés de mon c�ur.
Dites moi ce que j'ai pu faire de mal, dites moi que vous me détestez, dites moi que vous m'aimez, dites moi que sans moi vous ne pouvez vivre, ou dites moi qu'à vos yeux je ne suis rien d'autre qu'une conquête de plus, mais dites le moi. Ce sera ma dernière supplique.
Tendrement vôtre,
Andreia
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