Ygerne
Une charrette, du sang, trois corps étendus
un paysan.
Hey la, sti pas dchez vous ces racaillons. Sont bien bleu, mais ils ont tjour le souffle. Ptêtre plus pour longtemps.....
[Quelques jours plus tôt]
Elle le sentait mal ce foutu voyage
Il faisait froid, il neigeait, la petiote galopait emmitouflée dans des couvertures, le visage calfeutrer dans sa chemise. Seule fille au milieu de cette troupe elle gardait ses distances.
Quelle idée de partir en hiver !
Fallait bien soccuper comme elle disait, alors elle avait dit oui. Elle lavait peut être regretté ce oui. Dhabitude, elle réfléchissait pas trop mais la son oui avait correspondu avec la venue de personnes chers à son cur, elle avait été jalouse de devoir partir quand ils se retrouvaient elle sen était voulue. Déjà ça commençait mal ! Et les bruits de taverne, les avertissements de danger navaient pas amélioré son humeur et sa confiance . Pourtant elle sétait questionnée ? Traitée didiote ! Ygerne tu peux compter que sur toi? Lamour ça paie pas la maison et la viande Faut bien que tu fasses quelques choses, tu vas pas vagabonder toute ta vie ? Mais bon elle y pouvait rien, elle les aimait, la petite elle aimait peut être aussi vagabonder.. On avait moins de soucis comme ça, qui lui voudrait du mal ? Elle était rien, elle navait rien
Elle avait pris la route, il faisait froid. Après un jour de voyage elle navait plus eu aucune sensation dans ses pieds et ses mains. Elle voulait pas pleurer, de toute façon elle aurait pas pu, ses yeux était séché par ce vent qui lui fouettait le visage Mais elle avançait toujours, la pauvrette voulait pas quon lui dise quelle ralentissait le convoi, elle voulait pas non plus quon râle parce quelle était une femme. Elle pouvait y arriver, oui, elle en était capable.
Alors pour oublier, pour ne pas voir le temps défiler, elle se récitait des textes appris jeune, quand elle vivait bien au chaud dans une famille de bourgeois
Elle chantonnait de sa petite voix légère quand elle entendit le tonner. Elle leva les yeux. Ils étaient nombreux et armés. Elle était un peu derrière. Une femme, ils allaient pas attaquer une femme .
Hey la, sti pas dchez vous ces racaillons. Sont bien bleu, mais ils ont tjour le souffle. Ptêtre plus pour longtemps.....
[Quelques jours plus tôt]
Elle le sentait mal ce foutu voyage
Il faisait froid, il neigeait, la petiote galopait emmitouflée dans des couvertures, le visage calfeutrer dans sa chemise. Seule fille au milieu de cette troupe elle gardait ses distances.
Quelle idée de partir en hiver !
Fallait bien soccuper comme elle disait, alors elle avait dit oui. Elle lavait peut être regretté ce oui. Dhabitude, elle réfléchissait pas trop mais la son oui avait correspondu avec la venue de personnes chers à son cur, elle avait été jalouse de devoir partir quand ils se retrouvaient elle sen était voulue. Déjà ça commençait mal ! Et les bruits de taverne, les avertissements de danger navaient pas amélioré son humeur et sa confiance . Pourtant elle sétait questionnée ? Traitée didiote ! Ygerne tu peux compter que sur toi? Lamour ça paie pas la maison et la viande Faut bien que tu fasses quelques choses, tu vas pas vagabonder toute ta vie ? Mais bon elle y pouvait rien, elle les aimait, la petite elle aimait peut être aussi vagabonder.. On avait moins de soucis comme ça, qui lui voudrait du mal ? Elle était rien, elle navait rien
Elle avait pris la route, il faisait froid. Après un jour de voyage elle navait plus eu aucune sensation dans ses pieds et ses mains. Elle voulait pas pleurer, de toute façon elle aurait pas pu, ses yeux était séché par ce vent qui lui fouettait le visage Mais elle avançait toujours, la pauvrette voulait pas quon lui dise quelle ralentissait le convoi, elle voulait pas non plus quon râle parce quelle était une femme. Elle pouvait y arriver, oui, elle en était capable.
Alors pour oublier, pour ne pas voir le temps défiler, elle se récitait des textes appris jeune, quand elle vivait bien au chaud dans une famille de bourgeois
Elle chantonnait de sa petite voix légère quand elle entendit le tonner. Elle leva les yeux. Ils étaient nombreux et armés. Elle était un peu derrière. Une femme, ils allaient pas attaquer une femme .