Kilia
[Sur le chemin,]
Les chevaux se mirent en marche. Pas, un à un, qui résonnent au sol, cur qui s'empoigne toujours un peu plus. Elle semblait porter un sac de pierre sur les épaules. Elle avait froid si froid. Toute chaleur avait l'air d'être parti de son corps. Elle grelottait.
Elle qui aimait tant se promener dans ce duché avait l'impression de faire une route entourée d'arbre mort, de vent glacial, et surplombé d'un ciel gris.
Elle essayait de croire qu'il n'était pas là-bas, que son fils était dans les bras d'une donzelle qu'il venait de dépuceler, elle voulait l'imaginer lui tapant sur les fesses dénudées, en lui disant " Alors heureuse...." . Elle essayait de s'en convaincre d'y croire comme à la dernière liane avant de se faire submerger par les sables mouvants. Son fils était dans un lit devant une grande flambée, et picolait comme un sagouin du vin à grande goulée.
Elle faisait avancer son cheval machinalement, perdue dans ses pensées.
Le sourire voulant se faire rassurant de Tiss ou de Balestan la faisait revenir par moments à la réalité. Mais très vite elle se rattacher au grand feu, à la donzelle et au sourire comblé de son petiot.
Yeux vers le clocher, négation de cette possible vérité.
Il n'est pas là... il ne peut pas y être,... c'est un autre... pas mon fils, lui il batifole, il boit, il est heureux, ce n'est pas Kilderic, ce n'est pas possible.
Encore quelques pas, encore quelques soupirs. Elle suit Balestan en tremblant malgré toute son énergie à penser Kilderic ailleurs.
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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC
Les chevaux se mirent en marche. Pas, un à un, qui résonnent au sol, cur qui s'empoigne toujours un peu plus. Elle semblait porter un sac de pierre sur les épaules. Elle avait froid si froid. Toute chaleur avait l'air d'être parti de son corps. Elle grelottait.
Elle qui aimait tant se promener dans ce duché avait l'impression de faire une route entourée d'arbre mort, de vent glacial, et surplombé d'un ciel gris.
Elle essayait de croire qu'il n'était pas là-bas, que son fils était dans les bras d'une donzelle qu'il venait de dépuceler, elle voulait l'imaginer lui tapant sur les fesses dénudées, en lui disant " Alors heureuse...." . Elle essayait de s'en convaincre d'y croire comme à la dernière liane avant de se faire submerger par les sables mouvants. Son fils était dans un lit devant une grande flambée, et picolait comme un sagouin du vin à grande goulée.
Elle faisait avancer son cheval machinalement, perdue dans ses pensées.
Le sourire voulant se faire rassurant de Tiss ou de Balestan la faisait revenir par moments à la réalité. Mais très vite elle se rattacher au grand feu, à la donzelle et au sourire comblé de son petiot.
Yeux vers le clocher, négation de cette possible vérité.
Il n'est pas là... il ne peut pas y être,... c'est un autre... pas mon fils, lui il batifole, il boit, il est heureux, ce n'est pas Kilderic, ce n'est pas possible.
Encore quelques pas, encore quelques soupirs. Elle suit Balestan en tremblant malgré toute son énergie à penser Kilderic ailleurs.
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