Afficher le menu
Information and comments (8)
<<   <   1, 2, 3, ..., 23, 24, 25, ..., 41, 42, 43   >   >>

[Rp]Chasteau-En-Anjou

Kilia
Bonjour Yuna.

Elle a un moment d'hésitation, mais lui répond d'une voix douce et calme.

Il est là voyons, Yuna mais tu sais il est mal à l'aise, parce qu'il a décidé de rester pour toujours avec moi, il t'aime très fort mais il ne t'épousera pas. Il m'a dit qu'il voulait ton bonheur mais là, maintenant il ne peut pas te donner tout ce dont tu as besoin.
Yuna, il ne voulait pas te blésser, il t'aime il me l'a dit, mais maintenant il veut rester pour toujours avec moi, tu sais...on était très lié, il pourra plus te donner ce que tu veux.
Je suis désolée Yuna. Il n'arrive pas à te le dire parce que ça le fait souffrir autant que toi tu dois souffrir. L'amour qu'il a pour toi est sincère, mais tu dois vivre sans lui maintenant.
Je sais c'est étrange, mais maintenant c'est comme ça, il te protégera à travers moi.


Elle tourne son visage ému vers le vide.

Kilderic ne pleure pas mon enfant, je sais que c'est dur mais tu n'y peux rien...Mais non je suis certaine qu'elle ne va pas te détester.

Sa main ce fait une nouvelle fois légère et caresse dans les airs.

On restera ensemble à jamais, je ferais tout pour qu'on ne soit plus jamais malheureux, tu sais sans toi je ne peux pas vivre mon bébé.

Elle se retourne compatissante pour Yuna,

Pardonne lui Yuna, pardonne lui de t'abandonner ainsi. Il te demande pardon. Il te suplie de lui pardonner, et te demande d'être heureuse sans lui, de vivre et de trouver le bonheur. Il t'aime telemment, il ne peut te voir triste tu sais.

Elle s'approche de Yuna pour l'embrasser sur le front.

_________________
[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC
Yunagrimwald
Le regard d'émeraude effaré passent de Chabinne à Kilia.
Les mots s'enchainent et s'emmêlent, Yuna ferme les yeux pourtant elle ne peut réprimer le flot de larmes qui dégoulinent le long de ses joues.
Elle ne comprend plus rien à rien, le cauchemar se poursuit toujours plus atroce...Pourquoi ne lui dit-il pas lui-même ? Où se cache-t-il ?

Incertitude insupportable, son cœur est au bord du gouffre prêt à exploser, d'un revers de main rageur elle s'essuie le visage.


Pourquoi ne....

Sa question reste en suspend coupée par Kilia qui se tourne pour parler au vide, sa main s'agitant dans l'air, comme si elle venait d'échanger quelques paroles avec lui...
Mais Yuna est bien trop bouleversée par ces dernières heures pour pouvoir avoir un esprit objectif et perspicace.

Surréalisme, un frisson d'horreur se diffuse le long de son cou.
Yuna est désemparée, elle s'agenouille au sol perdant toute dignité, elle ne comprend plus rien des sanglots lui noue la gorge.
Sa voix se fait chevrotante, implorante.


Arrêteeeeez !

Recroquevillée sur elle-même, elle se bouche les oreilles et ferme ses yeux ça en est trop pour elle.

Pour...Pourquoi vous...vous faites ça ?

Les questions fusent sans qu'elle n'ait de réponse, sombrerait-elle dans une douce folie ? Se sont-ils ligués contre pour y parvenir ?
La jeune Grimwald n'avait qu'une envie fuir devant le calme serein de Kilia, sa voix doucereuse et pleine de compassion, agoniser suite à la blessure d'une lame devait être beaucoup moins douloureux.


Vous voulez que je devienne folle c'est ça hein ?
Vous voulez ma mort, une mort lente et douloureuse ?
Mais que vous ai-je fait pour mériter cela si ce n'est d'aimer votre enfant ?

Chab aides-moi !


La colère, le dégout et une profonde tristesse anime la jeune fille à bout de force.
Chabinne
Le visage de la brune tournait dans tous les sens le cherchant, voulant y croire.
Mais la raison l’en empêcha, elle savait qu’il était mort, le corps avait été retrouvé. Assassiné que les rumeurs disaient. Ce jeune homme, charmant et agréable, assassiné ? Qui aurait pu lui en vouloir ? Qui ?

La duchesse se mit à l’enlacer, avec un regard doux et apaisé.
A croire que c’était la brune qui allait le plus mal aux yeux de Kilia.

Mais que fut son choc, quand elle vit la duchesse parlait à un Kildéric imaginaire.
Kilia était devenue folle.
Elle se voilait la face.
Elle le voyait.

Que lui dire ? Elle devait la ramener à la réalité, même si elle devait s’effondrer, elle devait savoir.
Se torturer ainsi, attendre, croire, plus ce sera long, plus le choc sera violent.

Et alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche, la Yuna apparut, un large sourire sur ses lèvres.
Nan de dieu, qué qui passe ? C’est devenu la mode?

La seule bouille qui aurait pu faire comprendre qu’un homme était mort, étrangement, c’était celle de la bibine.

Kilia prit la parole, et les yeux grands ouverts de la brune montraient toute son incompréhension.

Elle devait tant souffrir pour croire à ça, détruite de l’intérieur sûrement.
Sa méthode était celle du « mourir à petits feux »

La Chab’ devint pâle, ne sachant quoi faire, quoi dire.
Ramener la duchesse a la raison ?
Elle était si déterminée dans ses mots, elle y croyait tellement.

Une vilaine grimace s’affichait sur son visage.
Et alors qu’elle pensait que là était le pire, sa sœur se mit à genoux, à pleurer de tout son être.
Hurlant sa peine, sa tristesse, se laissant choir comme n’importe quel bête blessé.

Un pincement au cœur la saisit brutalement.
L’impression de vivre un cauchemar.
Oh qu’elle avait mal la Chab.


Yuna… Yuna…
Calme toi je t’en prie, calme toi !
Je t’aime Yuna, je t’aime, je suis là, viens… viens… dans mes bras.
Ça va passer, arrêtes, je t’en supplie.


Elle tirait sur les bras de sa sœur pour l’aider à la mettre sur ses deux pieds.
Voir sa sœur et Kilia ainsi lui brisait le cœur.
Elle se mit à haïr l’enflure, le pauv’ type qui avait osé tuer le Kild. Une haine et rage soudaine envers lui.
Kilia
Elle regarde les deux jeunes femmes ne comprend pas tout ceci, commence à trembler, elle se réfugie dans le regard rassurant de son fils, elle reste ainsi figée, elle ne peut plus supporter les pleures, les larmes, les cris. Elle semble être comme une enfant qui ne comprend pas, ne comprend plus.
Elle regarde donc dans le vide cherchant dans les yeux de son fils quelques chose à dire, ou qu'il lui vienne en aide. Elle veut partir, ne sais pas ce qu'elle doit faire, elle se reprend. Et arrive à bafouiller.


Mais Kilderic explique lui, c'est pas à moi de le dire, c'est trop terrible de la voir souffrir comme ça. Mais parle lui bon dieu!


Elle n'en peut plus elle doit se protéger, elle ne sait pas pourquoi temps de larmes alors qu'elle se sent si apaisée.
Elle essaye un pas en avant vers Yuna, et s'arrête, pour partir en courant, fuyant le malheur, fuyant surement ce qu'elle-même n'a pas pu affronter.
Elle part dans ses appartements comme si ça vie en dépendait.

_________________
[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC
Yunagrimwald
L'espoir c'était évanoui dans les airs, l'irrémédiable absence était réelle.

Dépassée par son propre chagrin, Yuna se laisse relever pour venir se blottir dans les bras de sa sœur des sanglots plein le cœur.

Funeste mascarade qui se joue dehors où seule l'incompréhension et la douleur prédomine, chacune la traduisant à sa manière par le déni ou l'anéantissement.

Kilia s'enfuit vers ses appartements dans un froissement de tissu hâté, ne pouvant faire face plus longtemps à Yuna et sa détresse , les pas s'éloignent et résonnent, le silence retombe.

Hoquetant dans les bras de sa sœur, la jeune fille parvient à balbutier quelques mots. 
  

Emmènes-moi le voir....et...partons loin d'ici je t'en prie...    

Elle devait voir par elle même, même si cela devait la briser, elle devait surmonter cette épreuve.
Chabinne
Yuna était blottie dans ses bras apaisants, c’était la première fois qu’elle voyait sa sœur dans cet état, anéantie, si malheureuse, comme détruite de l’interieur.

Son cœur ne cessait de se tordre à chacun de ses sanglots, l’impuissance envahissait son être, tout ce qu’elle pu faire fut de passer machinalement une main dans ses cheveux noirs, la tenir contre elle.

La nuit tombait et la forêt environnante devenait d’un obscure inquiétant. Kilia en profita pour fuir, pas seulement l’endroit, mais fuir son malheur.
Toute mort engendre une réaction.
Yuna admettait, souffrait.
Kilia fuyait, se protéger.

Lorsque sa sœur lui avoua vouloir voir le corps de Kildéric, son sang ne fit qu’un tour, bien que Yuna était dans un état pitoyable de souffrance.


Il est mort Yuna. Il est bien mort.
Kilia se protége, elle fuit la réalité, elle le voit toujours, tu comprends ?
Mais il n’est plus de ce monde, il se repose maintenant…


Elle s’arrêta un instant, regardant sa sœur avec tendresse, la serrant plus fortement dans ses bras, prête à l’empêcher de s’écrouler, prête à la soutenir.

Je sais… je sais que tu veux le voir… Mais il ne faut pas…
Garde un bon souvenir de lui je t’en prie…
Tes nuits seront hantées de ce visage morbide si tu insistes.
Je ne veux pas que tu souffres davantage.

D’un geste protecteur, elle essuya les larmes qui coulaient sur son doux visage.
C’est alors que l’homme à tout faire de Kilia, apparut, de on ne sait ou, aussi souple qu’un chat.


Bonsoir mesdames, je suis le servant de la duchesse, Bagminton.
Je vous propose de venir aux appartements des invités, j’irais ensuite rejoindre la maitresse des lieux. Elle n’avait pas l’air très bien en vous quittant…


Chabinne regardait l’homme avec une certaine curiosité, finalement, elle lui sourit, le remerciant.
L’homme les guida dans le château, les menant à l’appartement, avant de s’en retourner à ses occupations.
Sa sœur avait suivi avec une nonchalance effrayante.
Une fois rentrée, la brune vint déposer un baiser sur le front de Yuna.


Je vais te préparer un bon bain chaud…
Un bon repas, une bonne bouteille de rouge…
Tu veux bien Yuna ?
Tu veux bien être raisonnable ?
Repose toi un peu.
Nous irons voir Kilia plus tard, elle a besoin d’être seule. Elle n’est pas prête à entendre cette dure vérité
Vadikura
Celle avec qui il avait grandi, fait les quatre cents coups, celle qui était sa sœur d’âme, son défouloir de colère, sa confidente, son amie avec grand A ne donnait aucun signe de vie…

Ne sachant que faire et parfois si pantois face à la douleur, il avait longtemps hésité avant de prendre route vers le domaine de la duchesse et en arrivant le rapport de Bagminton fut loin de le rendre serein.

Il donna ordres au vieux serviteur et se rendit droit dans les appartements de Kilia.

Son pied percuta la porte, une main sur la dague portait sur le coté et l’autre jouant avec l’étoile de fer pendant au bout d’un vieux lacet de cuir passé autour du cou !
Vieux jeux auquel il jouait en étant enfant, l’un était l’habitant de l’Inde appelé indien et l’autre le gardien des vaches, le but étant de voler ou protéger les vaches suivant le rôle joué !
Il pensait que cette entrée pourrait faire sortir Kilia de la torpeur que lui avait décrite le Majordome.

Les vieux reflexes de sa jeunesse lui revinrent !


Tam, Tam…Tu es prise ! Rends-toi, c’est moi Vadikura le défenseur des pauvres gens ! Haut les mains !

Scrutant la réaction de son amie, il espéra qu’elle entrerait dans son jeu et pourrait de ce fait l’amener vers le traitement de choc qu’il avait imaginé.
_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!
Kilia
Réfugiée dans ses appartements, lieux sereins et apaisant, elle était restée devant son bureau, ouvrant quelques lettres, ayant repris sa vie comme si rien ne se passait à l'extérieur, comme si sa vie n'avait pas changé. Le seul changement, elle commentait son courrier à voix haute comme si kilderic était là. Pour elle il était vraiment assit sur le fauteuil d'en face, mais pour sa servante, Canelle, s'était bien différent.

Un sursaut quand la porte s'ouvre d'un coup, et un sourire quand l'homme se met à crier cette mélodie du passé. Enfin un qui ne la regardait pas avec des yeux dubitatifs. Enfin un qui n'avait pas envie de la plaindre et qui souriait. Dans le monde qu'elle s'était forgé le jeu d'antan prenait sa place comme par magie.
Elle se mit à sourire et crier à son tour.

Pas question tu n'auras pas les vaches!

En lui lançant tout ce qui était à porté de main sur son bureau. Elle tomba d'un coup à terre, se cachant derrière son bureau, elle trempa les doigts sur la flaque à terre qu’avait fait son encrier en se renversant et se fit deux gros traits sous les yeux.
On va voir ce qu’on va voir. murmura-t-elle, et commença à se faufiler à quartes pattes.


_________________
[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC
Yunagrimwald
Epuisée, vidée elle ne parvenait plus à réfléchir, certes d'habitude s'était pas mirobolant mais là pour le coup c'était pire, le choc avait été rude.
Yuna se laissa conduire par sa sœur, frêle comme un oiseau tombé du nid recueilli par une bonne âme.


Si tu veux...

Chabinne ne cessa de lui parler de la rassurer, de la cajoler et tenta de lui faire admettre ce qui était et ce qui était le mieux pour elle, ne pas voir le corps meurtri et en décomposition qui trônait au milieu de la chapelle.

Elle s'était résolue à ne pas le voir, se laissa baigner plongeant son corps amaigri d'où les os des côtes saillaient plus que de raison, se laissant frotter tel un nourrisson.

Yuna fit l'impasse sur le repas, lui préférant la bouteille de rouge, anesthésiant illusoire qui lui permis de trouver le repos nécessaire.

Elle n'entrouvrit les yeux qu'au petit matin, il lui fallu un moment pour se remémorer les évènements de la vieille.
Elle soupira tristement, ses yeux semblaient taris, se levant délicatement de la couche où sa sœur dormait encore, Yuna prit place sur le rebord de la fenêtre, les jambes repliées sur sa poitrine et contempla la foret.

Elle n'avait foi en Aristote et ce qui venait de se passer la confortait dans ses pensées...Sinon il en aurait été autrement.
Sans doute ne saurait-elle jamais ce qui c'était réellement passé, sans doute ne valait-il mieux pas le savoir...

Les draps se mouvèrent, sa sœur émergea à son tour.
Quelques minutes ou quelques heures s'étaient écoulées depuis son propre réveil, elle ne savait guère, pour elle le temps s'était suspendu...
Elle détourna son visage pour lui offrir un pale sourire signifiant Merci d'être là.

La journée s'annonçait d'être longue et difficile
Vadikura
Quand la folie du jeu calmait la folie de l’âme, le plaisir prenait le pas sur les plus sombres pensées.


Vadikura fit un bond de quelques années en arrières en redevenant jeune gamin et fit un bond ou saut en arrière pour se cacher derrière la porte qu’il venait d’ouvrir.

Il se mit à ramper sur le sol et ramassa dague de parure qu’il se mit entre les dents. Tel un serpent ondulant il s’approchait de la cache de Kilia et bondissant au dessus du bureau engagea un corps a corps. Son rire commença à monter dans la pièce essayant comme quand il était gamin d’immobiliser la duchesse. A califourchon sur elle, il tentait de lui immobiliser les deux bras …

Soudain il aperçut le visage marqué d’encre et il s’esclaffa ne pouvant plus retenir le fou rire qui lui montait depuis quelques secondes, tout heureux de retrouver enfin celle de ses souvenirs !

_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!
Kilia
S'empêchant de rire pour ne pas se faire débusquer de sa cachette, elle avait du mal à retenir les "hihihi" enfantins entre ses mains plaquées sur sa bouche. Elle ne l'entendait plus mais s'attendait à ce qui il attaque à tout moment. Coeur d'un enfant qui bat la chamade, souffle qu'elle essaye de retenir afin de pouvoir écouter où il pouvait être.
Au moment de l'assaut elle essaye de fuir mais par le pied il la rattrape.
C'est le moment d'essayer de se défaire de son agresseur et de se tortiller dans tous les sens. Mais non rien a faire il gagne du terrain.
La seconde technique de glisser d'un côté ou d'un autre est épuisante, il arrive à la tourner et lui saute dessus. Boudiou, mais c'est qu'il est fort.
C'est la Chandos qui ne veut pas perdre. Celle qui se battait contre Patity, celle qui avait perdu un bout de mollet contre sa sœur qui est là.
Comme chaque gamine qui se respecte toujours essayer de griffer ou de mordre son adversaire. Elle essayait de lui planter les dent dans un bout de bras quand il se met à rire et ce rire communicatif part en grand éclats chez kilia. Elle a du mal à respirer, surtout avec un Vadik sur le ventre.
Elle essaye d'articuler un: C'est de la triche je n'étais pas prête, comme tout mauvais joueur qui se respecte. Regard rapide vers le fauteuil en face du bureau, mais sans ce soucier du regard désapprobateur de son fils, elle rit de plus belle.

_________________
[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC
Vadikura
Soubresaut du au fou rire de Kilia, il n’en peut plus….Mal de ventre dut au éclat de rire, ses forces s’échappent avec l’hilarité.
Il s’écroule et sa tête heurte celle de la duchesse. S’il avait voulu mettre coup de boule, il n’aurait pas fait mieux.

Il la regarde et voit ses yeux faire roue libre dans les orbites ….Rêve t-il, a-t-il perdu lui aussi la raison, il lui semble voir dans les yeux deux lettres s’affichées : KO, un nouveau tour des globes oculaires et à nouveau apparaissent le K et le O !

Se levant à la vitesse d’un diable monté sur ressort et surgissant de sa boite ouverte par curiosité, il beugla après Bagmindon.


Bagmindon, le bain de glace est prêt ? Je n’ai pas eu le temps de la faire jouer au docteur, je l’ai assommé !

Son visage se crispa en pensant au réveil de son amie et à ce qu’il allait prendre…
_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!
--Bagminton
Qu'est ce qu'il pouvait sortir son mouchoir en ce moment pour s'éponger le front. Son cerveau avait du mal à suivre ces nobles complètement frapadingues. S'il n'aimait pas tant le pâté en croûte que la bonne Gertrude préparait aux cusines, poursur il aurait fait ses valises. Le duc, vieille ami de la duchesse avait ordonnait il avait fait. La glace avait été transporté dans un grand baquet, il s'était dit qu'il aurait sûrement grand festin, ou plutôt les connaissant, grande beuverie et que le vin devait être au frais. Il avait même penser à faire apporter sans qu'on lui demande deux beaux tonneaux de vin de Chateau-en-Anjou.

M'sieur le Duc tout est prêt, mais l'assommer vous pensez que c'était le mieux à faire?

Il regarde la duchesse qui a l'air d'être complètement dans les vapes, avec ce qu'elle avait vécus dans les dernières heures, ça n'allait pas lui faire du mal d'avoir le cerveau au repos. Il aida à porter la duchesse.

Vous voulez qu'on la mette où?
Vadikura
Bagminton, ayant l’air hagard du domestique ne comprenant rien aux frasques de ses employeurs, l’aida à transporter Kilia prêt du baquet de glace!

Vadikura concentré sur la tache ne releva pas aux diverses questions du valet se contentant d’un signe de tête pour indiquer ses ordres.


Bon, Bon, Bagminton nous y voila….Maintenant, il nous faut lui ôter cette robe et la plonger dans le baquet de glace !

Voyant air surpris du laquais eut un grand sourire en exposant les détails de son plan.

Non, ce n’est pas pour raffermir son corps, pas le truc des bonnes femmes pour avoir seins fermes et fesses remontées ! C’est plus psycho…enfin, plus le verrou dans la tête contre lequel je vais tenter d’avoir action !
Je t’explique.
Elle a subit un choc, et comme on dit soigner le mal par le mal, lui faut deux chocs pour combattre le premier…Tu suis jusque la ?
Donc mon premier choc, c’est coup de boule, il est vrai que ce n’était pas prévu pour de suite mais bon, faut s’adapter… Le deuxième, c’est le choc thermique et j’en mets un troisième supplémentaire par précaution, c’est qu’a son réveil elle va me voir prier…Et avec ça c’est le bouquet final puisque connaissant ma profonde abstinence en matière de religion !


Ils lui ôtèrent froufrou la couvrant et la plongèrent dans le bain. Vadikura s’agenouilla en position de grand pieu et se mit à bredouiller quelques brides de prières lui restant en mémoire.

Aristote, toi qui……
Avec Christos, le grand des…
Grr….Mrrr……..ciel
Brrr……csreumeunieu….prier
Amen


Un œil épiant la réaction, il attendait impatient la réussite de son plan !
_________________

Penthiévres parce qu'il en faut bien!
Victoire_loo
Victoire Loo Oriane avait quitté la maison de ses parents, un environement aisé ou elle ne manquait de rien. Elle n'etait encore qu'une enfant, elle revait d'aventures comme dans les livres. La réalité de la vie lui avait alors explosée en pleine figure, mais elle etait trop fiere pour rentrer.

Le temps passa, et un jour, lasse de parcourir le royaume de france elle avait voulu rentrer chez elle, retrouver ses parents le confort d'un foyer, mais elle n'osait pas, elle craignait la colere de sa mère en particulier.

Elle s'etait alors établie a Chinon, a une journée de marche de la deumeure familiale, elle avait ainsi l'impression d'etre de retour sans vraiment l'etre.

Elle avait maintenant 16 ans, c'etait une magnifique jeune femme. Souvent elle revait de retrouvailles joyeuses, mais cela ne restait que du reve, jusqu'au jour ou la nouvelle de la mort de son frere lui arriva, par un marchand ambulant que les bieres des tavernes chignoises avant rendu bavard.

Elle en fut si triste, elle n'avait jamais pensé que cela était possible, pas comme ça, pas sans l'avoir vu une derniere fois. Elle ferma les yeux pour se remémorer son visage, son sourir. Elle alla à l'église prier pour le repos de son ame, et elle pleura beaucoup, jusque tard dans la nuit. Cette nouvelle avait fait voler en eclat la dure carapace qu'elle s'etait si bien construite.

Elle pensa au reste de sa famille, elle ne voulait plus qu'une telle chose se reproduise. Elle se sentait misérable, s'imaginait ce qu'elle aurait pu faire pour le sauver.

Elle finit par s'endormir sur le ban de l'église, c'est le curé qui la reveilla a l'aube. Elle rentra chez elle en s'excusant aupres du curé qui la regardait partir le regard bienveillant, il savait tout de son histoire. Une fois dans ce qu'elle appelait son chez elle, elle se lava et se véttit avec ce qu'elle avait de moins pire, elle n'etait pas tres douée pour gagner sa vie, habitait en retrait de la ville et devait etre la plus pauvre habitante de Chinon.

Elle prit la décision de rentrer chez elle, de revoir Kilderic une derniere fois, passer sa main dans ses cheveux, lui dire au revoir. Ses yeux s'emplissait a nouveau de larmes. Elle se demandait si c'etait encore chez elle et quel accueil lui serait fait, mais sa décision était prise.

Elle prépara dans un baluchon les quelques affaires qu'elle avait pu obetenir au hazard de ses voyages, chaque objet etait emplis de souvenirs. Elle se retourna une derniere fois vers ce qui avait été sa maison tout ce temps, ferma les yeux pour mettre tous ces souvenirs au fond d'elle, tourner cette page de sa vie.

En chemin elle rencontra des mendients, elle leur donna son baluchon,ne gardant pour elle qu'une miche de pain. Son coeur battait fort dans sa poitrine, elle avait pour toujours renoncée a la vie de vagabonde.

Le soleil était deja bas dans le ciel quand elle arriva en vue de Saumur, elle avait marché vite et retrouva sans peine la route de la demeure familiale.

Chaque pas faisait naitre en elle le doute, l'apréhension, les question se bousculaient dans sa tete, et si sa mere ne l'aimait plus ? Et si son père ne voulait plus d'elle ? C'est presque les larmes aux yeux qu'elle arriva a la porte du chateau. Les gardes en faction ne semblaient pas tres frais, juste assez pour la reluquer. Alors qu'ils s'apprétaient a la chasser, elle prit un ton autoritaire, coupant court a toute contestation.


Je suis Victoire Loo Oriane Chandos de Penthièvre, qu'on me conduise aupres de ma mere !

Les gardes la laissairent passer, elle s'enquerit rapidement de sa mère.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 23, 24, 25, ..., 41, 42, 43   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)