[Rp]Chasteau-En-Anjou

Lexy

Lexy commençait à fatiguer et ses coups devenaient plus lents. Quand tout à coup une forme surgit de derrière l'arbustre, prenant son envol en criant :

GROARRRRRRRR!!!!
V'la mon déjeunerrrrrrrr!!!!

La petite sursauta et hurla.

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Puis instinctivement elle mit son épée droit devant elle son pied gauche en avant et le droit derrière, et regarda le monstre devant elle. Enfin le monstre plutôt un petit lutin rouge gris avec la saleté.

Se ressaisissant elle se dit qu'il était petit et que ce serait bien de montrer à sa maman qu'elle avait réussi à combattre un ennemi.

J'ai po peur de toi ! En garde ! Je vais te massacrer ! Et d'abord je suis po bonne à manger.

Elle fonça vers lui, tenant l'épée de ses deux mains et frappa de haut en bas.
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Letiti

Le cri perça. Letiti se disait qu'il devait être terrifiant rien qu'au cri qu'il avait suscité. Bon il provenait d'une gamine de 5 ans, mais ce détail passa bien loin de la cervelle du zoziau.

Mais voila que la proie semblait vouloir se défendre?!
Même plus que se défendre mais contre-attaquer!
Le vagabond ne put s'empêcher de maugréer:

Depuis quand les p'tits dej' deviennent agressifs?!
En garde?!
Un mot qui parle. Letiti jeta brièvement un oeil vers sa main droite. Puis il parti vers une touffe d'herbe un peu plus loin. Une moue se dessine sur son visage. Oui? non? z'avez pas encore compris? Le baton a quitté son propriétaire lors du magnifique envol pour atterrir quelques pieds plus loin.
Pas le temps de réagir qu'une épée armée d'une assaillante, à moins que ce ne soit l'inverse se jette sur l'innocent lutin.

Le diabolo est prêt à montrer toutes ses ressources, à faire une démonstration de force et d'adresse afin d'impressionner son auditoire.
Oui mesdames et messieurs, il tente d'arrêter l'épée à main nue. D'un geste vif, les deux mains esquissent le geste de se taper l'une contre l'autre. Normalement l'épée devrait rester entre celles-ci...normalement...enfin pour quelqu'un d'adroit...et d'entrainé... enfin bref pas un philosophe qui rate l'épée et la reçoit sur le front.

Il tombe en arrière dans un piteux:
Arghhhhhhmblblblblllll
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Lexy

Un bruit sourd, choc de l'épée sur le front du monstre, celui-ci qui tombe en arrière en poussant râlement... La petite Lexy avait donné toute sa force dans ce geste. Le lutin voulait la manger tout de même. L'instinct de survie avait dominé. Elle tomba sur son agresseur tant elle avait pris de l'élan, roulant ensuite sur le côté toujours l'épée dans les mains.

Elle s'assit et regarda l'homme couché où du sang coulait de son front. Elle lâcha son épée d'une main et poussa le corps inerte.

Dis ? t'es mort ?

Elle secoua plus fort. Mais toujours aucune réponse. Elle se remit debout de donna un bon coup de pied dans la cuisse, pour bien vérifier qu'elle avait tué son ennemi. Toujours rien... Elle s'approcha davantage et se pencha au dessus de sa tête ensanglantée.

Pourquoi tu réponds pas ?

Lexy n'avait jamais vu un mort ni même un blessé par coup d'épée. Elle prit son mouchoir et essuya le visage du monstre. Là elle reconnut le petit lutin rouge.

Letiti ? MAMAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNN ! MAMAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNN J' AI TUE LETITI !!!!!!!!!!!

Elle courut vers le château en hurlant.

MAMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNN !
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Kilia

MAMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNN !

Elle avait laissé Lexy partir s'entrainer avec un sourire mais le cri la fit sursauter et elle accouru se demandant ce qu'avait bien pu faire comme bêtise Lexy, mais rassurait quand même parce que la petit pouvait encore crier.

Lexy!!! Je suis là, qu'est ce qui se passe???
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Lexy

Elle arriva essoufflée près de sa maman.

j'ai tué Letiti avec mon épée, là bas ? Je savais pas que c'était lui, il a sauté de derrière le buisson, il était tout sale et il criait qu'il allait me manger. J'ai cru que c'était un monstre alors j'ai attaqué le monstre et je l'ai frappé avec mon épée sur la tête. Il est tombé , et il bouge plus, il a du sang sur la tête.

Tout en parlant elle lui avait pris la main et la tirait vers l'endroit où cela s'était passé.

Vite maman ! Viens c'est là-bas !
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Letiti

Le petit bonhomme voyait trente six chandelles qui n'en finissaient plus de tourner. Il sentait vaguement des coups, des bruits, une voix?, du coton...

Mais qu'est ce que foutent ces chandelles près du coton?!
Ca va prendre feu avec un rien ca!

Il souffla donc pour éteindre les bougies. Une ..deux...trois...
Quelque chose lui vrille les tympans alors que son souffle allume le coton grâce au feu des chandelles. Lui qui était supposé les éteindre, il allait encore se faire engueuler.

BAM!
mannnn
Mammanannnn
mamannnn

Une main sur le front, l'autre viens rencontré l'épée qui l'a trucidé.
Sacré bon dieu d'merd!
Me v'la mort! Et voici l'arme qui m'a tué!
On a du m'enterrer avec pour que j'comprenne une fois mort-vivant.
C'est pour ca!
Pourquoi ca cogne comme ca?
Mort et supplicié.
Pourtant je dois pas mériter autre chose que le paradis des philosophes.

Le lutin se lève doucement, une main toujours sur son front. Laissant la l'épée, il va s'adosser au mur un peu plus loin, histoire de récupérer à l'ombre.

Et c'est Lexy qui m'a tué!
Remarque sa mère avait déjà commencé.
Elle est dangereuse pour moi cette famille. Je devrais pas trop approcher Victoire moi. Quelque fois qu'elle re-tue un mort.
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Lexy

Lexy et sa maman arrivèrent sur le lieu de la bataille. Mais surprise le corps avait disparu. Seule son épée trainait à terre.

Ben il est où le mort ?

Elle ramassa son épée et la remit à son fourreau. Puis elle regarda aux alentours.

Dis maman ? ça marche les morts ?

Son regard se posa vers un des murs du château. Là elle vit Letiti. Elle courut vers lui.

Ben ! t'es po mort ? ben pourquoi tu as fait le mort ? et pourquoi tu voulais me manger ? et pourquoi tu m'as attaquée ? et pourquoi t'es là d'abord ?

La petite le regardait et voyant le sang continuer à couler de sa blessure elle lui tendit le mouchoir qu'elle avait utilisé pour le nettoyer.

Tiens prend le ! Ça coule encore ! Et de toute façon il est tout sale, j'en veux plus.
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Kilia

Elle avait suivi Lexy, cherchant du regard un cadavre, mais il n'y avait rien. C'est avec soulagement qu'elle vit son filleul encore en vie, un peu sonné mais vivant.

Letiti, mais que s'est-il-passé pour que tu soies dans cette état là? C'est pas Dieu possible...viens on va te soigner.

Elle alla vers Letiti afin de l'aider à se relever. Tout en parlant à sa fille.

Mais comment as-tu pu mettre Letiti dans cette état Lexy? Je vais commencer à croire que t'es une vraie catastrophe ambulante, c'est pas croyable, je te laisse jouer dans la cour et tu manques de tuer quelqu'un.

Elle lève les yeux au ciel se demandant bien comment elle allait un jour réussir à canaliser l'énergie débordante de sa progéniture.
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Letiti

La fille...puis la mère s'y met. Le mal de crane ne fais qu'empirer. Un mouchoir sale dans la main, Letiti se remet debout avec l'aide de sa marraine. Ses jambes restent un peu flageolante mais ca va.

Me soigner?! Po mort?!
Non mais vous rigolez?!
Bien sur que je suis mort! Ca sert donc à rien de me soigner!

Letiti essaya de recouvrer son calme. Il était philosophe après tout. Normal que les gens mettent plus longtemps que lui à saisir les choses. Oubliant ses blessures, il commence à mimer son explication.

Que nous dit la philospophie? La sagesse? La logique quoi?!
Elle nous dit ceci: j'avais faim alors je suis venu. J'ai vu quelque chose bouger. Habitué des bois j'y ai vu mon petit déjeuner. Et je t'ai sauté dessus. Une bonne petite fille grassouillette bien appétissante. Un sacré festin en perspectivetermina-t-il en faisant de gros yeux à Lexy.

Et d'abord c'est toi qui m'a attaqué!
Tu m'as tué, donc je suis mort. Je faisais pas semblant. Même que j'ai vu le paradis. Sauf que ca fais deux fois que les Chandos de Penthièvre essaient, tentent, et parviennent à me tuer. Donc je suis mort et revenu vous hanter.
Voila je suis un fantôme!
C'est l'évidence même.

Le poing vient rencontrer la paume comme pour appuyer ses dires. La douleur, momentanément oubliée, se refait lancinante. Il se rappela le déjeuner.

Je crois que le seul et unique remède à mon mal c'est une tarte aux myrtilles.
Sans ca je donne pas cher de ma peau de fantôme et encore moins de la votre. Ca terrorifie un fantôme rien de moins! ajouta-t-il se pourléchant les babines.
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Kilia

Sourire en coin en écoutant Letiti, tout allait bien, il était toujours égal à lui-même.

Si le Fantôme de chateau-en-Anjou veut une tarte aux myrtilles et vue que c'est la saison, je pense qu'on va pouvoir te trouver cela et assez rapidement. Maintenant si le Fantôme veut bien entrer au château pour qu'on lui débarbouille le sang qui est rouge et ne va pas du tout à un fantôme qui normalement ne doit plus avoir de couleur, je vais me charger de te rendre transparent Letiti.
Et puis, peut être qu'un petit verre d'alcool te redonnera une forme fantomatique, qui sait.
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Lexy

Mais comment as-tu pu mettre Letiti dans cette état Lexy? Je vais commencer à croire que t'es une vraie catastrophe ambulante, c'est pas croyable, je te laisse jouer dans la cour et tu manques de tuer quelqu'un.

Lexy ne comprit pas les paroles de sa mère. Pourquoi disait elle ça. Elle aurait du être fière au contraire vu qu'elle avait terrassé un ennemi plus grand qu'elle.

Mais maman ! je jouais pas je défendais ma vie là. Je devais me laisser manger par le monstre ? Je pensais que tu aurais été fière de moi d'avoir terrassé le grand méchant.

La petite déçue, ne réalisant pas trop ce qui se passait, s'en retourna toute seule dans le jardin, pendant que sa maman s'occupait de Letiti. Elle s'assit contre un arbre et soupira, trouva les adultes bien trop compliqués.
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Letiti

Letiti vit partir une Lexy désappointée de s'être ainsi faite morigéner. Avant de suivre Kilia, il ouvrit de grands yeux que seule la petite pouvait voir et mima un "Houuu" expressif.
Après quoi il repartit en rigolant, salivant déjà de la tarte et du petit verre en prime. Finalement une belle bosse n'était pas si cher payée. Enfin pas si cher...il avait toujours le mouchoir offert appuyé sur la plaie pour stopper le saignement.

Letiti profita de l'hospitalité sans trop abuser. C'est qu'il avait du boulot à surveiller ce pauvre Aurélien. Il le payait à rien faire, il fallait donc qu'il le fasse bien.

Aussi reprit il a route un peu plus tard après avoir salué sa marraine, un bandage saignant son front, sa panse bien remplie et son sang réchauffé par l'alcool. Les myrtilles avaient pris leur du en laissant quelques taches sombres ici et la sur les braies et la chemise.

Allons recruter pour Réré maintenant. A l'ombre d'un arbre ca devrait le faire.
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Jalee

Bordas, le Fidèle chevauchait son âne aussi vite que le voulait ce dernier.
Son maître, retiré en Chemillé, l'avait envoyé au Chasteau-En-Anjou afin de présenter une proposition à la duchesse.

L'apprenti arriva enfin au chateau et s'étant fait présenté, il fut amené à la gent du chateau et remis son pli.

Il en profita pour respirer et soupirer sur son triste sort : être l'apprenti d'un vieux canaillou.

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Pour la Baronne! A la recherche de la Justice! Pour l'équité!
Avocat du barreau d'Anjou. Cadastre de Saumur.

Lattie

Lattie suite à sa demande auprès de la duchesse d'Anjou passa au château.

Vit le domaine et rentra direct dans le château puis s'annonça d’une voix de champs de bataille

Lattie de Fougères, défenseur volontaire de Saumur. Je viens voir la maitresse des lieux de la pars de la duchesse Fifou.

Attendit il avait déjà envoyé un pigeon a la maitresse des lieux. Ne savait pas le protocole mais se dit m'a foi on verra bien.

Lattie

Lattie repartir comme il etait venu a pied si je vous le dit.

J'ai vu la duchesse oui,j'ai eu ce que je voulez et quoi ?et bien vous le saurez pas curieux...

Chasteau-En-Anjou

Kilia

Les Époux Chandos de Penthièvre et leur Famille avaient pris possession des terres et de leur château.
Kilia le trouvait sublime, proche de l'eau, d'étendus boisés, et écurie, tout était parfait, un peu trop grand toute fois.
Elle décida de le remplir, y faire un lieu de fête et d'accueil pour tous.

Jeu:[A la découverte du château]
Durant les festivités tout le monde est le bienvenu pour aller à la découverte de ce grand château qui regorge de portes et de petits coins.
Dites-nous ou montrez-nous ce que vous y avait trouvé!

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Alatariel

Je dirais toute de même, t'as rien d'autre a faire ??? ^^
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Absente jusqu'à fin mai

Tithieu

Le miens s'ra plus beau d'abord

.
Mais l'est beau quand même ton Chateau m'man,parce que dedans y'a toi

---fromFRBenidon le Fripon

Meuheu, le tout pitit chateau

!
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Ciao bello...

pnj

Que des jaloux ma Kiki, les écoutes pas ...

Sinon ...Euh j'aurai le droit de venir, de m'installer?? Je veux une grande chambre, avec tout pleins de fénètres, avec des jolis rideaux, et un grand grand lit et aussi, tous pleins de meubles, armoires et coffres, et pis un petit coffre, enfin pas trop petit non plus, avec des sous dedans...

Tithieu

Quelqu'un sait quelle est la cuisson pour la loutre?

pnj

Laisses, mon Titi, il ya pire chatiment ... Il a des enfants ....
Oki je

Mckagan

Il est magnifique ton château Kilia

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Kilia

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Kilia

Kilia après avoir mis l'invitation en gros se retourna et vu les gens.

Évidement Patity, tu peux venir!
Et Tithieu, toi, tu as de grandes ambitions, ça m'étonne pas, mais pour le ménage celui là est pas mal

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Gerfried

Eh m'dame, j'peux avoir la grosse tour là-bas ?

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Kilia

Je vous laisse entrer et visiter celui qui trouve un lieu qui lui convient il peut y prendre résidence, c'est fait pour ça les châteaux, pour faire communauté sinon à trois dedans on va s'ennuyer.
Je me réserve cette chambre...

C'est pas le tout mais je vais organiser la fête et surtout me préparer pour l'ennoblissement de mes enfants.

Kilia partit dans ses appartements afin de revêtir sa robe se soies rouge carminée. Elle voulait briller ce soir pour ses enfants, son époux et ses amies.
Elle voulait qu'aujourd'hui tout soit au plus parfait, elle avait tout prévu pour que chacun soit bien accueillit les ordres avait été donnés.

Elle redescendit dans la grande salle afin d'acceuillir tout le monde.

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Vadikura

Kiki, tu cherches pas un ex-capitaine spécialiste de la prise de chateau?
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Kilia

Ouiiii, viens Vad, tu sais bien que je peux toujours te trouver quelque chose à faire, on a plein d'idées ici

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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC

Vadikura

ah, merci Kiki, de l'activité , je suis sous sevrage forcé actuellement...
Je savais que tu me trouverais de l'occupation comme au temps des précédents conseils !
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

---fromFRlatrille

Tu as un beau chateau,kilia.

Bonne continnuation dans tes projets de chateau,belle embellie pour la deco.

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---fromFRcilou3011

Cilou visite les lieux et revient un peu déçue.

Mamoune ? Qui a choisit la couleur des murs extérieurs ?

Et je trouve pas la salle avec tes masses d'armes ! T'as un plan ?

Ah oui... Euh... Bin... Sinon... Comment dire... J'ai bien trouvé une chambre qui me plairait. Elle donne sur un petit escalier qui mène à une grande pièce en dessous avec des trucs bizarres dedans. Et puis y'a aussi un souterrain qui mène je sais pas trop où.
Le seul problème c'est que je la retrouve pas cette chambre non plus... Euh et l'autre problème c'est que j'y ai laissé Victoire. Seule...

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Gerfried

Euh c'est où qu'on y accède à cette ruine ? C'est quoi l'adresse siouplait ?

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Kilia

Kilia assez étonné de la question:

Euh..Gerf, t'y es au château alors si tu veux revenir tu prends la même route ou en repartant tu mets des cailloux blancs
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---fromFRElaryon

Joli château Kilia ^^

Vu la place qu'il y a ,je pense qu'on pourrait tous avoir une chambre attribuée pour quand on vient vous voir, non?

Et puis si on peut laisser des affaires sur place, ca évitera de trimballer des malles à chaque voyage

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Habite là

Gerfried

HRP : pas de forum dédié ?

RP :

Ca un castel ? Une ruine oui m'dame ! Va falloir arranger tout ça, creuser des fossés, aménager des pallissades, des terrasses pour l'artillerie...

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Kilia

HRP: non, tout au grand jour!
RP:
Mais oui, mais oui, mais je l'ai depuis peu, t'inquiètes pas on va bien l'aménager.
Et puis tu n'as pas visiter tout ce qui est caché derrière, dans les bois, l'annexe est très intéressante.

En finissant de parler à son visiteur, kilia se rappelle des mots de cilou

Victoire où est Victoire!
Elle se met à hurler partout!

Qui a vu victoire???
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Gerfried

Aaaaaaaaaaaaaaaaah !

Bon ben, c'est pas tout, mais est-ce que vous allez aménager une pièce à emmerdeurs ? C'est pour aider des copains non saumurois qui veulent pas aller à Saumur avec les autres, comme la duchesse l'a ordonné !
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---fromFRzoko33

joli chateau ma belle soeur...besoin de maitre des festivités?J'avais préparé un petit quelque chose en ton honneur suite à la demande de ta soeur, ma jolie mairesse

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Grand vainqueur unanime du 1er Guillomin d'or
vainqueur du 4ème Guillomin d'or

Kilia

Après avoir envoyé tous les serviteurs à la recherche de sa fille Kilia se retourne vers Gerf

a oui, évidement la salle de boulette et de flêchette c'est euh...premer escalier à droite , deuxième étrange, tu tournes à droite puis à gauche le grand couloir, là t'arrives devant une porte euh...en fer je crois et tu traverses la grande salle et là, la porte à gauche et t'es arrivé!
Tu vas trouver facilement je pense .

Merci Zoko je prends!
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Joffrey

Jo avait bien reçu l'invitation de Kilia, et au sortir du conseil, elle prit le chemin du Chasteau-en-Anjou. Une fois arrivée devant le portail, elle en poussa la grille , traversa les jardins. Elle fit tout ça en essayant de se remémorer les indications de Kilia.

--bon là, je tourne à droite.................puis heu...... à gauche......... bon ici c'est tout droit...........puis.........à gau....non à droite...........

Jo arriva enfin devant un bâtiment, assez joli ma foi.

-- bon, je suis pas sur mais vu le bruit ça doit être ici.

Quelle ne fût pas la stupeur de Jo lorsqu'elle poussa la porte

----ah ben, .........heu, c'est pas un bal????

C'est quoi ça ?????

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---fromFRcilou3011

Bein Victoire elle est là où je l'ai laissée. Faut juste retrouvé la pièce

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Gerfried

Oh mais...

Des copains ! Merci vot'duchesté !
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Tithieu

Ouais...on autonomise le Duché de Chasteau-en-Anjou et on en fait un refuge à boulets...Ensuite on atomise la punaise!

---fromFRcilou3011

Cilou le regarde complètement ahurie.

Il est pas net lui ! J'adooooooooore

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Gerfried

Citation:

Ouais...on autonomise le Duché de Chasteau-en-Anjou et on en fait un refuge à boulets...Ensuite on atomise la punaise!

Monte sur la table et agite son chapeau jaune.

TITHIEU DUCAILLON ! TITHIEU DUCAILLON ! TITHIEU DUCAILLON !
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Tithieu

Gerf porte parole de Sa Saintetée le Grand-Duc Tithieu?

---fromFRcilou3011

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Gerfried

Sainteté ? D'accord, mais BloodyMary devient vicomtesse.

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Tithieu

Ouaip,et toi j'te fais Marquis et Pair de moi!

Gerfried

Et n'oublie pas Beuch !

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Tithieu

Lui...euh Duc,Baron et Vicomte.
Je fais sanctifié 19.

---fromFRElaryon

Bon ben ,je prends ce silence comme une réponse négative..on aura pas chacun une chambre attitrée

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Habite là

Tithieu

Se tourne vers Ela.

Si,maman m'a dit que si!!!
Un lieu d'accueil pour tous nos boul...euh amis!

Voit Joffrey par la fenêtre,siffle un valet:

Hey toi,oui toi!Va chercher la Dame en bas,fais la monté!

---fromFRSniper67150

Snipy rentra dans la petite maison de riches paysans...

Salut Kilia, peux-tu m'expliquer ce qu'est ce truc lumineux accroché au plafond, qui marche sans feu ? Et comment t'as fait pour trouver tout ce verre

Par contre, quand tu détruiras la ruine, oublie pas de faire une colline en dessous, de détrourner l'eau pour faire un fossé rempli, d'abbatre tout les arbres visibles pour éviter que les ennemis s'y planquent derrière, élève des murs avec des chemins de ronde, vire des volets.

Une fois mes conseils et ceux de Gerf' respecter, j'veux bien commencer à appeler ça château

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Kilia

Elaryon a écrit:

Évidement Elaryon c'est fait pour ça un château au lieu de boire et de finir dans le fossé, on boit et finit dans une chambre...enfin dans une pièce...enfin dans un endroit à l'abri en cas de pluie.
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Tithieu

Sniper67150 a écrit:

C'est vrai que la sécuritée laisse à désirée...Qui a laissé entrer ce roturier?

---fromFRElaryon

Ahhh oki , ca a une autre fonction que celle d'être pris d'assaut? Je savais pas...

Faudra pit-être que je me fasse ennoblir ,si on en a un offert à chaque fois avec le titre alors...ca pourrait être pratique..par contre ,j'espère que les femmes de ménage sont livrées avec ,parce que sinon c'est mort

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Habite là

---fromFRzoko33

et moi je serais baron?

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Grand vainqueur unanime du 1er Guillomin d'or
vainqueur du 4ème Guillomin d'or

Tithieu

Ouais,pis Troubadour Grand-Ducal.

---fromFRSniper67150

.Tithieu. a écrit:

C'est vrai que la sécuritée laisse à désirée...Qui a laissé entrer ce roturier?

HRP : Euh, t'as quel âge RP que je dise pas de bourdes ?
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Kilia

Il y a des gens qui ne connaissent pas la différence entre un Château et un château fort… Quand même… c'est pas croyable ce manque de culture, enfin bon… c'est pas tous les gens.
On va pouvoir passer aux choses sérieuses, tout est prêt!
allez Zou tous dans la salle "des fêtes"^^

[La salle "des fêtes"]

Kilia se dirigea vers la grande porte on pouvait déjà y entendre des musiciens.

Une fois les portes ouvertes, les convives pouvaient apercevoir les mets disposés en différents tableaux, pour le plaisir des yeux avant de satisfaire les autres sens.

Les tables avaient été disposés afin que chacun se sente bien : nappes, drapées, tentures au murs… L'atmosphère étaient chaleureuse.

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Tithieu

HRP/17 printemps^^.

[La salle "des fêtes"]

Il entra dans la salle des fêtes sur les talons de sa mère.Ils étaient accompagné des quelques personnes qui s'étaient donné la peine de venir icelieu pour partager un moment de convivialitée.
Comme il découvrait cette salle au mesme moment que les autres invité il ne put s'empêche de s'exclamer:

Diantre...fichtre...

Bouche bée il se tourna vers sa mère.

Maman c'est...c'est...tout simplement...

Il apperçut du coin de l'oeil quelques tonneaux au fond de la salle.Ses esprit lui revinrent soudainement et une lueur folle dans l'oeil il interrogea la maistresse de céans:

Y'a du chouchen?

Joffrey

Jo, le premier moment de surprise passé, regarda un peu ce jeu qu'elle ne connaissait pas. Puis son estomac réclamant pitance, elle sortit de la salle de jeu de paume et se mit à la recherche de la salle de réception. Près de l'entrée se trouvait le chenil qui abritait une importante meute. Même si ces quelques chiens semblaient assoupis, l'endroit était bruyant.

Près du chenil, on trouvait également une salle des trophées décorée des nombreux animaux tués lors de chasses.

Après avoir pousser bien des portes, Jo huma une senteur de victuaille qui l'a conduisit enfin à la salle de réception.
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Chabinne

Chabinne se présenta timidement à l'entrée du château, vétu d'une longue robe verte, assortis à ses yeux émeraude.
Croisant les gardes, ceux-ci à moitié saoul, lui firent signe de continuer.

Elle admirait le château, en entrant elle fut éblouie par la beauté des lieus.
Ses yeux regardant de tous les côtés.
La salle de réception était magnifique, il y avait déja la quelques personnes qu'elle connaissait.
Au loin elle vit des tonneaux d'alcool, elle allait bien s'amuser songea t'elle,
il y avait aussi un buffet bien garni.
Le lieu était vraiment jolie.
Elle vit Kilia, portant une magnifque robe rouge carmin, comme toujours elle était éblouissante, elle se depecha de la rejoindre, lui fis un gros bisous, pour enfin laisser echapper:

Alors commen tu va ma kiki?
C'était obligé que je vienne, et puis j'allais pas laisser tout cet alcool à Tithieu^^
Laisse moi te dire que ton château est vraiment beau, et cette salle est magnifque.

Tithieu

[La salle "des fêtes"]

C'est une Chabinne magnifique qu'il vit arriver dans la salle des fêtes.
Il fut prit d'émotion à la vue de la jeune femme dans sa si belle robe.Elle qui avait été sa première vraie amie en Anjou,elle de qui il s'était tant éloigné à cause d'opinion politique...Elle qu'il avait fait souffrir...
Alors qu'elle s'approchait,traversant les grandes pièces attenante à la salle des fêtes Tithieu avait le regard vide,triste et nostalgique de l'époque où il était insouciant.Une époque révolue...
Il se dirigea vers elle dans le même temps que sa mère et lui donna une chaleureuse accolade:

Je faisais à l'instant remarqué à l'assemblé que les gardes laissaient vraiment entré n'importe qui,ta venue n'est qu'une preuve de plus!

Il maintient un regard formel durant un instant mais la joie faisant et n'y tenant plus il prit la jeune femme dans ses bras et de la force de son jeune age il la fit virevoletée dans les airs.
Il la reposa ensuite et prit un instant pour tenter de faire cessé ses éclats de rire.
Une fois le calme revenu en lui il sourit à son amie et lui dit:

C'est bon de te voir icelieu mon amie!

Un éclat de bonheur dans le regard il contempla la jeune femme de la tête aux pieds.

Laisses moi te dire que cette robe te sied à merveille!
Mais...Elle s'accorde si bien avec l'endroit...ne serais tu pas venue en reconnaissance en vue de ces festivitées?

pnj

Ah tiens c'est ennoblissement de qui?

J'ai compris je

---fromFRzoko33

[la salle des fêtes]

euh...je dois m'absenter un jour ou deux? J'espère que tu ne m'en voudras point ma belle soeur que je vous laisse ici

Normalement tout cela devrait être assez long et distrayant pour que mon absence ne se remarque point dans le déroulement des festivités

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Grand vainqueur unanime du 1er Guillomin d'or
vainqueur du 4ème Guillomin d'or

---fromFRgratianne

C'est drôle, je sais pas si c'est moi, mais je sens comme des ondes hostiles dans la salle des trophées....C'est pourtant fleuri et coquet je comprends pas....

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"Tempora mori, tempora mundis recorda". Voilà. Et bien ça, par exemple, ça veut absolument rien dire.

Kilia

Kilia papotant avec des amis aperçu Chabinne entrer, elle prit congés et alla vers elle, elle eu juste le temps de lui répondre

Bonjour, Chabinne, merci d'être venue j'en suis très heureuse, tu es sublime...

Mais déjà Tithieu avait fait son apparition et Chabinne était entrain de virevolter dans les airs. Elle sourit, aujourd'hui et les jours qui suivent était jour de fête ou rien ne devait gâcher la bonne humeur.
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---fromFRcilou3011

[Salle des fêtes]

Cilou toujours pas habillée pour la circonstance va chuchoter à Kilia.

Euh... Mamoune ? J'ai cherché Victoire partout, je la trouve toujours pas... Tu l'aurais pas un peu oubliée ? Et si tu la retruove tu me fais signe parce que j'ai déposé mes affaires dans la même chambre où elle est et que j'ai qu'une robe et que là je vais faire la fête en braies si tu m'aide pas un peu... T'avais pas plus petit en maison ?

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Kilia

En entendant les mots de Cilou, Kilia revient à la réalité des choses d'un coup
Victoire

, MON DIEU!!!!!!!!
Excusez moi j'ai un problème...

Elle part en courant à la recherche de sa fille, en tirant par la main Cilou.

Mais par où t'es passé??
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pnj

Tetess arrive à l'éntrée du château.

Il avait juste eu le temps d'enfiler une chemise et des braies quand un mot, qu'il entendit grace à son ouïe exeptionnelle, le fit accourir au château.

Les gardes le laissèrent entrer ... Quels stupides gardes !!!

Il croisa sa tata Verne d'Angers (Chabinne) et la salua, à la va-vite.

Il croisa aussi Zoko

(On a un tit compte à regler

)

Puis il salua la maîtresse de ces lieux, Dame Kilia. (Y faut se faire bien voir pour pas repartir dès l'arrivée, sinon c'est la loose :s )

Puis il se mit a chercher l'"ange" qui prononca le mot si beau à entendre : CHOUCHEN !!!

Maltese

Le héraut d'Anjou à l'invitation de la duchesse Kilia se présentat au devant des portes de sa neuve demeure.

Visiblement elle savait-y faire.

Il interpella un page et lui demanda où estoit la duchesse...
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Tithieu

Un servant de la Duchesse allait d'un pas pressé dans la batisse.Tithieu,le voyant passé à proximitée de la salle des fêtes se dirigea vers lui et l'interpella d'une voix sévère:

Eh toi!Où vas tu manant?

Surpris et impressioné par le ton et pe faciesse sévère qu'avait adopté le jeune homme le page fit volte-face et s'adressa au jeune fils de sa Maitresse,le regard dirigé vers le sol.

Maistre?Que...que puis faire pour vostre service?

N'es tu pas affecté à la garde de la paterne?

Si Messire,pourquoi donc?

ALORS QUE FAIS TU AU BEAU MILLIEUX DU CHASTEAU VERMINE?

C'en était trop,la porte mal gardée,les gardes saouls...Tithieu qui avait à l'accoutumée déjà bien peu de patience venait de perdre son sang froid.
Devant l'air niais et penaud du pauvre page Tithieu l'interrogea de la mesme voix forte:

J'attend...Que fais tu ici?

Je...je suis à la recherche de Ma Dame vostre mère Messire.Le héraut Maltese est aux portes de la demeure.

Tithieu prit alors conscience de l'injustice qu'il avait faite envers le petit page mais enchaina sans même s'excuser.Il n'avait pas à le faire.
Il se dirigea d'un pas pressé vers l'entrée de la batisse et accueillit Maltese le sourire aux lèvres:

Mes hommages noble héraut.La Duchesse ne peut vous accueillir car elle..hum elle est à la recherche d'un bien qui lui est précieux.

Il servit un sourire de circonstance à Maltese et l'invita à pénétrer dans l'imposante demeure.
Il le conduisit à la salle des fêtes et lui fit serivir un verre de vin Saumurois.

La Duchesse ne devrais désormais plus tardé à se présenter à nous.

Il discuta quelques instant avec le héraut,priant pour que l'arrivée de sa mère soit prompte

Kilia

Kilia déambula dans le château un moment avant de retrouver Victoire endormit sur un fauteuil, elle pris la petite dans ses bras et essaya de retrouver le chemin de l'accueil.
Elle remonta l'escalier principal pour remettre dans son lit sa princesse sous la bonne garde de sa nounou.
Lorsqu'elle redescendit l'escalier elle aperçut Maltesse.

Sieur Maltese, entrez nous vous attendions.
Je vais vous diriger jusqu'à la salle des cérémonies.
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Chabinne

A peine Chabinne avait eu le temps d’écouter la réponse de Kilia,
qu’elle se retrouva dans les bras de Tithieu virevoltante dans les airs,
elle fut agréablement surprise, et ne pus retenir ses éclats de rires.
Les phrases qui lui adressait, la touchée énormément.
Souriante, elle le remercia de ses compliments.

Comment va tu depuis tout ce temps ?
J’ai cru comprendre que tu avais trouvé l’amour !
Que dirais tu d’aller prendre un verre je meurs de soif !

Chabinne se dirigea vers le buffet, pris un verre de chouchen, elle vit Tetess qui essayait de cacher quelques bouteilles !

Et toi la ! T’as intérêt à m’en passer, sinon je te dénonce !
Futur marié ! Ou futur papa ! Je sais plus !

Chabinne leva son verre de chouchen : A cette soirée, quelle soit des plus délicieuses…
Elle commencait bien en tout cas.

---fromFRWaha

Waha arriva en retard , elle avait eu du mal a retrouver la salle des fetes!! a peine entrée elle vu Tithieu avec un fut de Chouchen , quoi de plus normal!
Elle chercha Kilia du regard , mais ne la trouva pas, elle entendit des gens dans lassistance dire qu'elle était partie à la rechercher de Victoire.
Elle rejoigna Tithieu en grande conversation avec Chabinne.

Bonsoir Chabinne vous allez bien?

Bonsoir mon amour!

Oui Chabinne , il parait que c'est moi l'amour

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Morte

Tithieu

Il sourit à Chabinne.De si bon moments passé à ses côtés,tant de souvenir de son retour en Anjou...

Je vais très bien,et toi?Tu es bien informée...J'ai en effet trouve l'amour bien caché au fond de ses yeux

.D'ailleurs elle ne devrait plus tardé!

Marquant une pause:

Soif?Oui

attend.

Il hala un servant d'un claquement de doigt et fit porter une choppinete de chouchen à son amie.

J'espère que tu aimes toujours le chouchen

Alors qu'il allait lui mesme entamer une pinte pleine du délicieux breuvage il vit arriver sa dulcinée et la salua d'un tendre baiser.

Chabinne voici Waha,ma promise.Waha voici...

Interrompu par Waha,il interrogea celle-ci:

Tu connais Chab?

pnj

Tetess sert un verre de chouchen avec desespoir à sa tante

((Futur marié rohhhhhhhhhh !!! pas popa :s))

pnj

Patity, après quelques heures passées dans la cave, avait fini par trouver la sortie. Elle regarda si sa tenue conviendrait à la cérémonie dont lui avait fait part sa soeur. Elle portait une robe rouge, légèrement auréolée par quelques goutes de vin blanc qui sécheraient bien vite selon elle.
Personne ne remarquera, pensa t'elle.
Dans le couloir, elle croisa un page à qui elle demanda la direction de la salle où se déroulerait la cérémonie. Ce dernier lui répondit ...

Madame, au fond du couloir, à droite puis montez les escaliers vous arriverez dans le hall et c'est la troisième porte à gauche ...La grande porte...

Le page sourit à la dame poliment, mais Patity n'avait pas tout suivi des explications. En fait, son esprit restait focalisé sur le mot "escalier".
Des escaliers ??? Veulent ma mort dans cette famille ???
Reprenant ses esprits, tant bien que mal, Patity afficha le sourire ivrogne et dit d'une petite voix ...

Euh ... Ben, euh je vais vous suivre...

Le page, surpris , répliqua avec douceur...

Mais, madame je me rends à la cave ...

Toute souriante, Patity dit ...

Pas grave, mon bon , votre ami là va m'accompagner ...

Le page jeta un regard inquiet vers l'armure décorative qui se trouvait auprès et décida qu'il vallait mieux venir en aide de la dame... Aussi la prit il par le bras et l'accompagna jusqu' à destination, non sans mal les escaliers restant un passage difficile ...
Arrivé devant la porte, il prit congé rapidement, laissant Patity, seule et titubante.
Patity, s'apercevant du départ du page, au bout d'un moment, reprit une tenue convenante et entra dans la salle des cérémonies ...

Kilia

[Salle des cérémonies]

Kilia se mis à sa place prête pour l'allégeance de ses enfants et pour leur anoblissement.
Elle sourit à sa soeur qui venait d'entrer, son teint et sa démarche très droite ne laissait aucun doute, sûr qu'elle avait en premier visiter la cave...
Elle lui demanda de venir s'asseoir au premier rang.
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pnj

Albéric vint s'asseoir aux côtés de son épouse.
Lui aussi avait observé la démarche un peu bizarre de sa belle belle soeur

pnj

Patity, parmi tous ses visages qui lui rappelaient vaguement quelque chose, reconnut sa douce soeur et son beau beau frère. D'un pas mal assuré, elle se dirigea vers eux. Arrivée à leur hauteur, elle stoppa net et tenta la position immobile, malgré un facinant balancement d'avant en arrière. D'une voix qu'elle voulut assurée et nette, elle les salua...

Bonjoir vous quatres !!!! V'allez bien ??? Euh qu'est qu'on fait ici, c'est qui qu'on marie ???
Euh ... je crois que je vais aller m'asseoir, moi !!!

Tithieu

[Dans les couloirs entre la salle des fêtes et la salle des cérémonies]

Tithieu qui était en grande discution avec sa douce et Chabinne apperçut sa tante et un jeune page qui se dirigeaient d'un pas douteux vers la salle des cérémonies.Inquiet de l'était de santé de sa tante il hésita un instant à rester avec les deux jeunes damoiselles.Finalement et devant le fait que de toutes les façons possible il devrait un jour ou l'autre quitter la salle des fêtes pour la luxueuse salle des cérémonies il prit aimablement congé des deux jeunes femmes et se dirigea à son tour vers la salle des cérémonies alors qu'un servant invitait le reste des invités présent dans la salle des fêtes à en faire de même.
Arriver à destination il aperçut le petit page qui repartait d'un pas affairé vers la cave.Il sourit,amusé de la situation et s'approcha de sa tante alors qu'elle prenait la parole.

Euh tati,tu vas me suivre hein?

Il lui présenta élégamment le bras et l'emmenât au premier rang.Une fois sa tante bien installée il dirigea son regard vers sa mère et son père.
Il fut pris à cet instant d'une vive émotion,ils étaient là tous deux,si fier,si sage et si aimant.Tant de luxe en dégoutaient certains mais de par leurs actions ils avaient largement mérité titres et biens qui étaient désormais les leurs.
Il sourit à sa mère,celle-ci avait l'air heureuse et là était le plus important.
Il attendit alors que le héraut d'anjou qui se tenait stoïque au côté du couple ducal prenne la parole pour annoncer l'octroye de fief et remettre armes et patente.

---fromFRWaha

Waha rendit son baiser à Tithieu

Chabinne? oui je l'a connais , mais pas aussi bien que toi il me semble, j'ai juste fait sa connaissance et discuté avec elle au moment des éléctions.

Le petit groupe constitué de Tithieu , Chabinne et Waha continuerent de discuter jusqu'à ce que Tithieu prenne congé.

Veuillez m'escuser mesdames mais je dois rejoindre la salle de cérémonie dit il

Il salua dignement Chabinne et embrassa sa promise, avant de rejoindre sa famille.
Chabinne et Waha continuerent de discuter et entendirent le page qui conviait l'assistance à gagner la salle des cérémonies. Elles suivirent le reste du groupe.
Waha s'installa a l'écard, elle ne voulait s'imposer rien n'était encore officiel, du moins pour l'instant se dit elle. Elle jeta un coup d'oeil en direction de Kilia et d'Alberic, elle les vit souriants et heureux. Tithieu était également on ne peut plus fier d'etre la.
Le silence commencait à se faire dans la salle, tout le monde attendait que le heraut d'Anjou prenne la parole.
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Morte

Maltese

Maltese suivit la duchesse de Chasteau-en-Anjou vers la salle où devait se faire la cérémonie des annoblissment des ses enfants.

"Chère duchesse, comment vous portez-vous? Jolie demeure que vous venez de recevoir là!

Veuillez excuser ma modeste personne pour tout ces contre-temps mais les copistes de mon étude se sont trouvé en panne de pigments pour réaliser les parchemins attestant des annoblissments de vostre progéniture"
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Alatariel

Alatariel n'était point sorti du chatelet des diplomates pendant plusieurs jours... maugréant contre tous ce qui passait... bretons, françois, duchesse, ambassadeurs... et sots en tous genre... Tithieu lui avait demander de rammener ses fesses a la fête que Kilia donnait en son chateau... Toute confuse elle se dépécha de se changer et parti au galop, sa fille dans les bras rejoindre ses amies.

Elle sauta a terre a l'entrée du chateau et demanda au garde de la conduire a la salle ou se tenait la réception.

Devant la porte, elle réajusta sa robe verte

Inspira profondément pour chasser toutes ses mauvaise pensées en entra timidement.
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Absente jusqu'à fin mai

Tithieu

Tithieu à qui Patity donnait beaucoup de fil à retordre aperçut à l'entrée de la salle des cérémonie sa douce Waha et sa fidèle amie Alatariel.Ravit de l'aide providentielle que semblait lui envoyer le seigneur il invita les deux damoiselle à le rejoindre d'un signe de la main.
Celles-cis s'approchèrent discrètement,se frayant un chemin entre les nobles gens et les Penthièvre présent pour l'occasion.
Lorsqu'elles furent enfin arrivée aurpès de lui,Tithieu leur sourit et leur dit:

Vous tombez bien vous,je vais avoir besoin d'aide pour...enfin pour tati quoi.

Ils regardèrent tous trois Patity qui semblait s'être endormie.Tithieu salua les deux jeune femme d'un charmant baise-main pour Alat et d'un délicat baiser au coin des lèvres pour Waha.

Vous êtes toutes deux sublime mesdames...Alat,tu es une artiste formidable!

Il se rendit alors compte que lui même n'était pas fort noblement vétu,certes ses vêtement étaient fort coûteux et bien façonné mais leur plis ne laissaient pas transparaitre le future titre du jeune homme.
Il se tourna alors vers Alat,désemparé face à la situation et lui dit:

Alat je...je ne suis pas vraiment vétu de circonstance,si?

Alatariel

Un grand sourire apparut sur les lèvres d'Alatariel... elle avait depuis quelques nuits travaillé pour un cadeau pour son ami... un cosutme d'apparat... avec chemise ourlée d'or et et cape de fourure.
Elle sorti le paquet qu'elle avait sous le bras...

Je voulais l'offrir après la cérémonie... mais avant c'est bien aussi... et puis tout le monde pourra le voir comme ça...
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Absente jusqu'à fin mai

Tithieu

Ses joues prirent subitement un teint rosé,surpris de ce magnifique cadeau.
Il étreignit affectueusement son amie et ouvrit le précieux paquet.
Il entrevit une magnifique tenue,cape de fourure et autres luxes,choses auxquels Tithieu n'était guère familier.

Il replia le précieux costume et referma le paquet qui le contenait.

Alat çà...Je ne trouve même pas les mots!

Il prit congé des deux jeunes femme pour un instant,leur confiant sa tante adorée et se dirigea vers une pièce adjacante à la salle.
Une fois sa tranquillitée assurée il troqua sa maintenant modeste tenue pour l'éblouissant costume.
c'est clinquant et beau comme un sou (plus que d'habitude,j'entend)qu'il rejoingnit la salle dans laquelle l'attendait l'assemblé.
Il se pencha vers les deux jeunes femmes et leur murmura,un large sourire aux lèvres:

Il me va comme un gant,je suis encore plus beau qu'à l'accoutumée.

Alatariel

Alatariel sourit en voyant le jeune homme revenir... en effet le costume lui allait comme un gant.

Je suis heureuse qu'il te plaise... c'est un ami qui m'a ramené la fourrure de renard et la chemise d'un voyage dans le nord.
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Absente jusqu'à fin mai

---fromFRWaha

Waha resta bouchée. Son cher et tendre était tout simplement merveilleux. Il méritait sans nul doute possible son annoblissement.

Alat tu a des doigts de fée, quelque que soit le vetement c'est toujours parfait , magnifique. Mais regarde toi ta robe elle est sublime!! Vivement que je voie ma prochaine commande d'ailleurs je te laisse carte blanche je suis sure que tu vas encore m'épatée

Waha se tourna vers Tithieu et le felicita à son tour
Cela te va à ravir, tu est resplandissant. Tu as de la chance qu'il y ai tous ces pentievres et autant d'amis parce que sinon je sais pas ce que j'aurais faitdit elle en faisant un clin d'oeil à Tithieu
Tu peux rejoindre ta famille on va prendre soin de tati Patity, ne t'inquites pas.
Se tournant vers Alat Je suis heureuse que tu sois la , je me sentais un peu perdue dans tout ce beau monde, je n'ai pas trop l'habitude de ce genre de cérémonie
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Morte

Maltese

Assurément, Dame Alatarielle possédaient des qualités sans nul pareille, Maltese se demanda si un jour prochain il ne lui demanderait pas de lui confectionner un petit quelque chose.

Maltese denouveau interpella un page passant près de lui tout affairé à ces ocupations.

"Mon petit, allez donc me quérir quelqu'un que je sache où nous en sommes avec cette cérémonie. L'on me trouvera dans les jardins dont vous allez séans m'en indiquer le chemin"
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Kilia

Kilia vit Maltese partir et se dit que la cérémonie allait être longue, elle demanda au page de faire revenir le Sieur, le petit page alla vers Maltesse et lui dit:

Sieur Maltese, la duchesse va commencer.

Kilia regarda Tithieu, elle était heureuse de faire ceci aujourd'hui pour ses deux enfants qu'elle aimait tendrement, elle regarda Alberic et sourit.

La Duchesse alors se leva et se mis devant son fils qui était revêtu d'une superbe tenue, il était magnifique.
Elle prit son épée.

Tithieu, nous sommes tous ici réuni pour ton anoblissement.
Mon fils, Tithieu Chandos de Penthièvre tu as toujours était à mes côtés, aujourd'hui je te nomme Seigneur de Couesmes. Je te promets protection, justice et écoute. Que ce lien soit effectif à cette minute et jamais ne se défasse. Prends soin de tes terres et aimes les comme je les aime.
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Maltese

Jeune chevalier, mainteant que vous allez devenir noble à part entière, que vostre fougue aussi honorable soit-elle soit usitée à bon essient en restant dans les limites que vous impose le savoir vivre de tout homme noble.

Je présente à l'assemblée ici réunie vostre patente attestant de votre élévation au titre de seigneur avec possession du fief de Couesmes sur les terres du duché de Chasteau-en-Anjou.

Après que vous eussiez presté le serment d'usage envers vostre suzeraine, Dame vostre mère, je vous remettrai celle-ci en vos mains

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Tithieu

Tithieu écouta sa mère et Maltese,ému et tout fier qu'il était de devenir désormais l'un des Seigneur vassal de la Duchesse de Chasteau-en-Anjou.
Lorsque tous deux eurent fini et que Maltese présenta armes et patente,Tithieu mit un genoux à terre et plongea son regard dans celui de sa mère:

Duchesse de Chasteau-en-Anjou,ma mère et toi mon père,je vous jure fidélitée éternelle à tous deux.Désormais mon épée ainsi que mon corp et mes talents seront entierement dévoué à vostre protection.Je ferais a partir de ce jour fit de ma vie au profit de la vostre,quiconque portera atteinte à vostre bonne santée devra pour celà m'avoir fait passé de vie à trépas!
Je jure règné en bon Seigneur sur les terres de Couesmes que j'ai déjà foulé,puisse Aristote faire que ces terres soient fertiles et nous apportent bonne fortune.

Il marqua une pause et conclut d'une voix empreinte d'émotion et de fierté:

Longue vie à Chasteau-en-Anjou!

Kilia

Kilia écouta avec émotion son fils, et pour celer ce qui fût dit elle s'approcha de Tithieu et lui fît une franche accolade et l'embrassa son front.

Ce qui est fait ne peux plus se défaire, que tous en soient témoins. Seigneur Tithieu Chandos de Penthièvre voici votre patente et votre Blason.

Elle se tourna vers Maltese.
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Alatariel

Alatariel pris Waha par le bras.
Ne t'inquiète pas... tu fais un grand sourir, tu manges pleins de petits four et tu appelles tous le monde que tu connais pas madame ou messir...
Puis la cérémonie commanca. Alatariel se revit devant Paquerette il y a un peu moins d'un an... ce moment l'avait marquée a vie... Alatariel protégée des Penthièvres jurait de proteger au dela de sa vie l'ancienne duchesse d'Anjou...

Elle se tourna vers son amie et la regarda avec un petit sourir en coin... d'ici quelques temps elle serait Dame...comme elle !
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Absente jusqu'à fin mai

---fromFRSatisse de Dénéré

Un pigeon essouflé arriva en retard à la cérémonie

Citation:

Mon cher Cousin,
c'est avec regrets que je ne suis pas à vos côtés en ce moment si exceptionnel pour vous.

Je vous adresse toutes mes félicitations. J'espère pouvoir bientôt vous prendre dans mes bras.

Je vous embrasse.
Votre cousine éloignée, Satisse de Dénéré

Tithieu

Après avoir reçu armes et patente Tithieu donna l'accolade à sa mère et reçu d'elle un baiser sur le front,scellant ainsi leur union éternelle auprès d'Aristote et de la noblesse réunie icelieu.
Il se retira ensuite respectueusement,reprenant la place qui était la sienne auprès de sa promise et de son amie.Un page vint alors discretement se pencher à son oreille et lui tendit une brève missive.
A la lecture du parchemin un sourire se dessina au coin de ses lèvres,ainsi sa cousine ne l'avait pas oublier.
Il demanda au page un parchemin vierge sur lequel il rédigea discretement une réponse:

Citation:

Adorée cousine,

Je regrette moi aussi vostre absence,bien que l'arrivée de vostre missive emplisse mon coeur de joie.J'ai bon espoir toutefois de vous voir bientôt en noste belle Anjou car je sais que l'appel de la patrie familiale vous gagnera un jour.
Toutes mes pensées vous accompagnent en vos voyages.

Bien à vous,

Tithieu Chandos de Penthièvre,
Seigneur de Couesmes

Bref,mais la situation ne se prestait pas à la rédaction d'un long parchemin.
Il confia la lettre au page qui,après l'avoir marquée du sceau de Couesmes la fit envoyer par coursier.

Chabinne

Chabinne qui était au fond de la salle, avait assisté à toute la céremonie.
Elle laissa un petit bout de parchemin ou était écrit félicitations,
le déposa sur le buffet, puis s'éloigna vers la sortie du chateau.

Maltese

Maltese, après avoir remis sa patente au nouveau seigneur de Couesme, se tourna vers sa suzeraine et lui adressa la parole

"Madame, passons maintenant à vostre bien amée fille, future dame de Vaujours"
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Rosebudy

Rose se delmandait parfois comment une grande dame comme kilia pouvait faire pour être partout à la fois, et elle se rendit à l'évidence, plus on a de responsabilité plus on se retrouve partout à la fois.

Aussi, elle se dit que meme si ce soir elle devait recevoir un diplôme de l'université elle pouvait bien passer faire un petit crocher par le fief de retraite de la Duchesse Kilia pour l'embrasser, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu .
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Chabinne

Chabinne qui s'éloignait, entendit la voix de Maltese, ah ben nan c'était pas fini songea t'elle, elle fit vite demi tour, se posa au fond de la salle, en
toute discrétion, pris un verre de chouchen, et attendit la suite

pnj

En entendant Maltese parler de la future Dame de Vaujours, Albéric était fier et amusé de voir sa piquante fille devenir une Dame.

Il se tourna vers Kilia

J'espère que nos fripons seront dignes des titres que tu leur octroies.
Bon sang ne saurait mentir...

---fromFRcilou3011

Cilou entre en courant dans la salle, sa robe pas encore agraffée dans son dos. Elle saute sur Kilia.

Mamoune !! Regarde ma robe !! Elle est pas belle ?????

Surprise par le regard des gens, elle s'arrête en se demandant si elle a pas une tâche quelquepart.
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Kilia

Kilia regarde sa petite chipouille et lui sourit tendrement.

Tu es toute en beauté ce soir Mademoiselle!
C'est à toi de jouer maintenant, les gens attendent..

Kilia fit un clin d'oeil à Cilou pour l'encourager à démarrer son allégeance .
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---fromFRcilou3011

Cilou met sa main devant sa bouche.

Ohh ! J'avais complètement oublié !

Cilou cherche ce qu'elle devait dire, puis chuchotte à Kilia.

J'veux bien te porter allégeance, mais tu peux fermer cette robe ?

Une fois habillée correctement, elle hurle bien fort qu'on l'entende bien.
Duchesse de Chasteau-en-Anjou, ma mamoune et toi mon papoune, je vous jure que je serais fidèle. Mon épée que je manie de mieux en mieux, même que je suis prête à utiliser le fléau maintenant, et moi toute entière, sont rien qu'à vous pour vous empêcher des ennuis. En gros je vous porte légèreté, non... Euh... Allégeance !! Et eux je m'occuperais bien des terres que vous me donnez !

Cilou se penche vers Kilia.

C'est ça qu'il fallait dire ?
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Tithieu

Tithieu vit sa soeur débarquer telle une tornade...Dans un sourire taquin il pensa:"Pauvre de nous mes frères,l'apocalypse est à nos porte!".
Il remarqua immédiatement sa somptueuse robe,probablement ouvragée par Alatariel.Il remarqua également que sa robe maintenait d'une façon...précaire.
D'un geste de la tête il observa l'assemblée,beaucoup riaient,d'autres paraissaient choqué...
Il écouta ensuite la jeune fille...femme...euh fille???prester allégeance à sa mère d'une façon que l'on qualifierait d'originale...

Maltese

Maltese fut quelque peu surpris par l'entrée ... toute impromptue de la jeune Cilou.

Quand il vit que sa tenue ne tenait qu'à un fil non encore correctement lacé, il pensait que l'on courrait droit à la catastrophe et que nous aurions là le plus beau scandale du mois sinon de l'année.

Puis, se tourant vers la jeunette, il s'adressa à elle.

"Gente Damoiselle, vous voilà désormais faisçant partie intégrante de la noblesse d'Anjou.

Puissiez-vous estre digne de porter les couleurs de vos neuves terres de Vaujours, observer foi et hommage envers vostre mère suzeraine et marquer de vos pas un comportement noble.

Je vous remets donc entre vos menoittes ceste patente attestant des faicts de ce jour. Désormais, vous serez Dame de Vaujours."

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pnj

Albéric ne put s'empêcher de laisser perler une petite larme d'émotion de voir sa fille, devenant femme, magnifique dans cette robe.

Mais l'entrée pour le moins "originale" et la prestation d'allégeance du même tonneau montrait qu'elle avait gardé sa fraicheur et sa spontanéité.

Il lui chuchotta

Tu es superbe ma fille...
Avec ton frère et ta petite soeur vous êtes ma fierté

Kilia

Kilia avant les paroles de cilou vient discètement bien mettre sa robe, et entendi les paroles de sa fille, losqu'elle eu fini et enchaîna.

Moi, Kilia Chandos de Penthièvre , Duchesse de Chasteau-En-Anjou, par l'amour que j'ai pour toi et au nom de la confiance qu'à jamais j'aurai pour toi, je te nomme aujourd'hui Dame de Vaujours. Je te promets protection, justice et écoute. Que ce lien soit effectif à cette minute et jamais ne se défasse. Prends soin de tes terres et aimes les comme je les aime.

C'était un moment chargé d'émotion et de tendresse. Kilia s'approcha de Cilou la prise dans ses bras et l'embrassa sur le fond.

Ce qui est fait ne peux plus se défaire, que tous en soient témoins.

Elle se retourna vers Alberic et lui prit la main, ils étaient fière de leurs enfants.
Elle le regarda et lui sourit.
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---fromFRcilou3011

Cilou toute impressionnée saisit son blason.

Wahooooooo ! Il est beau !! J'm'attendais à pire, genre celui de tonton Beuch ! Merci M'Sieur Maltese ! Merci Mamoune et papoune ! J'peux aller faire la guerre maintenant ? C'est où le Grand consistadore ? J'peux y aller aussi ? Et, et... Euh... Fait soif

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Kilia

Je pense que maintenant on peut aller rejoindre le banquet!
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Chabinne

Chabinne regarda Cilou, le sourire aux lèvres, elle l'avait fait bien rire en son entrée.
Une fois les titres données, Chabinne appercut Kilia qui proposé d'aller au banquet.
Elle suivit alors celle-ci, félicitant au passage Tithieu et Cilou.

Tithieu

En se dirigeant vers le banquet,accompagné des invités il s'arrêta à hauteur de Chabinne et lui murmura à l'oreille:

Alors on a voulu nous fausser compagnie?

Il lui sourit et ajouta:

Rassures toi,j'aurais bien quitter la pièce moi aussi...heureusement qu'on reçoit pas de fief tous les jours

Maltese

Maltese se mit à suivre les invités de Dame Kilia, au loin il entait déjà le fumé des chapons, poulardes et cochons rotis. Il avait emportez avec lui quelques futs de crémant de Loire et des épinaudières d'Anjou...
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---fromFRAnonymous

Un pigeon arriva au chateau de la duchesse Killia. Charbon avait l'aile brisée. Flamelia avait du se contenter d'envoyer unvulgaire pigeon. Son snobisme en avait pris un coup, mais bon..il fallait faire avec. L'aigle majestueux était handicapé.

la future filleule a écrit:

Ma tendre amie et future marraine.

J'aimerais tant etre là avec toi pour partager ta joie.
Mais là je suis sur les remparts de Bourges à attendre.
Enfin, j'espère que tout se passe bien et que ta fête est grandiose,
ce que je ne doute pas.
J'espère que mon bapteme à Angers pourra avoir lieu.
Je m'ennuie de toi.
Je t'embrasse tres tres fort

Flamelia
Dame de Chãrost.

Kilia

Dans le Chasteau-En-Anjou, loin étaient les réjouissances, les rires et le bruit des verres qui trinquent.
Aujourd'hui régnait, un silence de plomb, servante et serviteurs n'osaient plus parler, seuls quelques murmures, quelques sanglots se faisaient entendre.
L'incompréhension était totale, pourquoi la duchesse Smartfluid avait fait une chose pareil.
Personne aurai pu penser un jour que la famille Chandos de Penthièvre serai par la faute de ses gouvernants dans un tel drame.

Les hauts dignitaires n'avaient rien dit, aucune explication. Tous semblaient être dans le même état que Kilia...dans un coma profond.

Depuis que la duchesse de Chasteau-En-anjou était revenue dans sa demeure, jour et nuit on s'était relayé à son chevet. Des soigneurs étaient venu de plusieurs duchés.

Cependant, rien n'y faisait la Duchesse semblait ne plus avoir cette rage de vivre, ce feu intérieur qui ne l'avait jamais fait lâcher, son état était stationnaire. Elle ne sortait toujours pas de son inconscience, comme si elle attendait quelque chose, comme si pour elle la vie ne comptait plus.

La petite Victoire était venu voir sa mère et depuis ne disait plus un mot, réfugié dans son grenier, elle ne mangeait plus. Elle avait voulu voir son papa, mais personne ne l'avait retrouvé.
Que c'était-t-il passé?

Mémé-Lore ayant vu les émeutes n'avait été au courant de l'état de sa pichounette que longtemps après.
Elle n'était pas ressorti de la chambre de Kilia depuis qu'elle l'avait vu là, respirant à peine, si faible.
Elle lui parlait sens cesse, petit murmure sorte de prière.

Ma Kilia, pitchounette, reviens vers nous ne laisse pas tes enfants, ta petite Victoire, ouvres tes yeux, regarde moi...ne meurs pas avant moi...

Mémé-Lore savait ce qui faisait vivre Kilia. Et elle savait, aussi, qu'elle était impuissante.
Elle regarda le visage de Kilia, d'un revers de la manche, elle essuya les yeux de vieille qui en avaient tant vue, et dont les larmes n'avaient plus coulé depuis si longtemps.
Mais Mémé-Lore connaissait tout de Kilia.
Elle l'aimait tant.
La vieille se moucha, et repartit dans des murmures, prières et supplications.

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Tithieu

Les jours qui avaient précédé celui-là avaient été bien funeste pour le jeune Angevin et sa famille.
Durant des cette triste période où il avait dû,à l'instar de ses camarades d'infortune,supporter la rigueur des oubliettes du Chasteau d'Angers il n'avait eu de cesse de ressasser en songe le fil des événements de cette bien trop funeste semaine.
Il se souvenait d'un voyage,d'un pique-nique dont le dénouement aurait put estre bien plus heureux qu'il ne le fut.
Il se souvenait du visage de son père,partit trop tost,trop bestement.
Il pensait à sa mère,si fragile et plongée dans un si profond sommeil qui semblait vouloir ne jamais cesser,il pensait à la vengeance qui viendrait le jour voulu.
De dépit et ne sachant trop que faire pour arranger les choses,il s'en alla au chevet de sa la Duchesse qu'il avait fuit depuis l'incident...Fuire,pourquoi?Avait-il peur?Peur de quoi,de qui?Lui qui n'avait peur de rien...Tant d'interrogations qui se bousculaient dans l'esprit du jeune noble pourtant si insouciant à l'accoutumée.
Peut-estre craignait il de croisé à nouveau le regard appeuré de sa petite soeur qu'il n'avait vu grandir;peut-estre avait il simplement peur d'une mauvaise nouvelle qu'il ne pourrait point supporter...

Il arriva donc dans la soirée au Chateau de sa mère,pénétrant dans la grande salle il croisa une Mémé-Lore en pleure à qui le chagrin ne permit mesme point de dire mot,baissant juste la teste pour tenter de dissimuler ses larmes de douleur au jeune homme.
Gravant une à une les marches conduisant à la chambre de Kilia,le regard du Seigneur de Couesmes s'assombrit...Pourquoi?Pourquoi agir ainsi au dépend de l'Anjou?
Ses songes l'avaient mener devant l'imposant porte de la chambre de sa mère,pourquoi cette angoisse?Son tempérament agissant,il réunit toute la force qui lui restait et pénétra dans la pièce faiblement éclairer;il observa un instant l'obscuritée,fascinante et attirante...
Après quelques secondes d'une léthargie emplie de songes nostalgiques,il s'avanca à pas de loup vers le lit de sa mère adorée,s'agenouillant à son chevet pour lui murmurer à l'oreille:

Mère...ne me laisses pas,tu ne dois pas,tu ne peux pas!Nous avons tant besoin de toi,nous avons tant de choses à accomplir ensemble...Victoire perd peu à peu sa joie de vivre depuis que tu es là...dans cet estat...Tu as un jeune enfant à venir,sa vie dépend de la sienne...ne soit pas cruelle,pas maintenant!Vis mère,vis pour toi,pour nous,pour l'Anjou!Vis...

Dans une larme,sa gorge se serra,il ne voulait pas la mort de sa mère,il aurait donner sa propre vie s'il avait fallut se substituer à elle lorsque le passer viendrait accomplir son office.

Kilia

Dans un rêve, dans un cauchemar, kilia se battait contre les ombres noirs. Son épée frappait toujours dans le vide, rien ne pouvait les atteindre.
Elle était encerclé, à bout de force.
Dans ce monde de haine et noir Kilia ne pouvait respirer.
Plus elle combattait plus elle s'affaiblissait.
A chaque coup dans le vide, un coup elle recevait.
Manège infernal qui ne s'arrêter jamais.
Dans son rêve, dans son cauchemar une voix lui attira l'attention.

Vis mère...

Kilia baissa son épée, s'arrêta un instant.
Dans cette atmosphère lourd étouffant, elle sentit sur sa joue un tout petit file d'air, un souffle. Son attention détournée des ombres elle chercha d'où venait ce souffle. Son regard se portant sur une lueur, une toute petite lueur.

Un espoir de sorti?

Une force étrange l'aspira, le noir devient pénombre.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux elle vit son fils.
Celui pour qui elle avait toujours vécu.
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pnj

*Lysamaelle* avait quitté ses invités apres le bapteme.
Elle avait galopé tout l'apres-midi. Elle avait laissé Flamboyant dans un relais laissant une petite fortune pour qu'on s'en occupe et qu'elle le recupère. Elle dut changer deux fois de monture et c'est au matin qu'elle arriva au chateau de sa marraine. Elle n'avait point dormi, juste manger un peu. Si elle avait pu, elle aurait voler comme Charbon qui l'accompagnait.

Enfin elle arriva, les gardes la laisserent passer et dans la chateau, elle se fit connaitre et attendit qu'on la mene à la Duchesse.

Kilia

Lorsque Kilia pût bouger, elle porta la main sur son ventre, le petit être voulait vivre, et lui donnait de petits coups pour la réveiller.
Elle sourit.
Elle voulu bouger.
Elle tomba sur le regard de Tithieu, et voulu lui prendre la main, mais la douleur à l'épaule lui rappela ce qui était arrivé.

Elle chercha Alberic du regard mais ne le trouva pas.

Elle l'appela

Alberic?

La porte s'ouvrit elle cru que c'était lui.
La silhouette de sa filleule apparu.

Lysa, bonjour

Dit-elle fébrilement.
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pnj

*Lysamaelle* s'approcha du lit de sa marraine. Elle salua de la tête l'homme qui était à son chevet et se pencha pour embrasser Kilia

- Il fallait que je vienne, il fallait que je vous vois ! Que s'est -il passé ? Comme je suiis contente de vous trouver éveillée. Tout danger est-il ecarté ?

Elle se tut confuse brusquement consciente qu'elle devait fatiguer sa marraine.

Nono0207

Une lettre arriva...

Citation:

Chere marraine,
J'ai appris que tu allais très mal ces derniers temps et nous nous inquietons tous pour toi. Je t'écris ces quelques lignes en espérant qu'elles te donneront la force de te battre contre la mort. De plus, je tiens à te le dire, la fiere duchesse Smartfluid est enfin retournée à la vie civile. J'espere te revoir bientot.
Je t'embrasse.

Kilia

Kilia était fatiguée mais heureuse de voir des visage de gens qu'elle aimait.

Au départ, Lysa, j'ai cru que des soldat étrangers au Duché en voulaient à ma vie, mais à ce que j'ai compris c'est la garde de Smartfluid qui est venu nous attaquer dans mon château et une fois blessé, ils m'ont jeté en prison.
Je ne me rappelle pas comment je suis arrivée ici.

Je te remercie d'être venue ma belle, j'espère que ta cérémonie de baptême c'est bien passé.

Kilia regardait toujours la porte, elle semblait toujours être dans l'attente d'une entrée, mais que faisait Alberic?

Son regard se retourna vers les gens présents.

Pourquoi Alberic n'est pas là?
Je veux le voir!

Au même moment, on lui apporta une missive, elle l'ouvrit avec hâte.
La lettre de son filleul lui fît plaisir, elle avait tant d'espoir dans une nouvelle union de l'Anjou.
Mais elle attendait une réponse à sa question, ce silence lui faisait redouter le pire.
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pnj

*Lysamaelle* l'embrassa à nouveau et lui serra la main

- Je n'ai pas de nouvelles, j'arrive de Bretagne.
Oui la ceremonie c'est bien passé et il y avait beaucoup de monde.
Vous avez donc ete blessé par des angevins ? par les gardes de la duchesse ?
Mais c'est atroce tout cela ! Vous n'etes pas une brigande !!

---fromFRMÉMÉ*LORE

La vieille avait laissé la mère et le fils s'entretenir. Elle était folle de joie de voir sa petite enfin ouvrir les yeux.

Lorsque Tithieu embrassa sa mère sur le front puis sortit en saluant tout le monde, la vieille voulu parler à Kilia, mais de suite la jeunette s'était précipité sur sa marraine.

Elle trépignait, elle devait absolument parler à sa pitchounette.

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C'EST PAS DIEU POSSIBLE!

pnj

*Lysamaelle* finalement décida de reprendre la route. Sa marraine avait besoin de repos.
Elle ne ferait que la fatiguer en restant.
*Lysamaelle* embrassa sa marraine à nouveau en lui faisant moult recommandations puis sortit de la chambre.

Elle passa se restaurer dans la cuisine comme sa marraine lui avait recommander de faire puis elle partit au galop pour la Bretagne.
Elle aurait le temps de se reposer une fois arrivée.
Elle recupera Flamboyant qui était à nouveau fringant et poursuivit sa route pour Rieux.

Kilia

Kilia répondit du mieux qu'elle se rappelait des événements mais tout étaient un peu confus

Lysa, je pense que la duchesse Smart a eu peur de quelque chose, mais s'en prendre à nous de cette façon.
Enfin, son règne est terminé d'après la missive de Nono, ça me soulage.

Kilia soupira.

Sa jeune filleule, pris congé.
Mémé-Lore s'approcha alors d'elle et Kilia pu enfin reposer la question qui la tracassé tant.

Mémé-Lore pourquoi Alberic n'est pas là? Dis moi, où est-il?
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---fromFRMÉMÉ*LORE

La vieille pris la mais de Kilia

C'est bien de cela que je veux te parler, depuis ton arrestation par les gardes de la Duduche, personne n'a revu Alberic.

Le visage de kilia se ferma d'un coup, l'inquiètude montait.
La vieille se hâta de poursuivre.

Durant ton inconscience j'ai demandé au gens de faire des recherches. Il semblerait qu'il soit vivant, mais pour le protèger il est dans un lieu bien caché.
Smart en voulait à vos vies, il fallait le protèger surtout dans son état.
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C'EST PAS DIEU POSSIBLE!

Kilia

Kilia écouta mais ne pu s'empêcher de perdre patience et hurla pour une fois
Je veux qu'on me ramène Alberic!!!!!!!
S'il vous plaît !

Ne pas avoir Alberic à ses côtés devenait inssuportable et elle était proche de la crise de nerf. Ce qui n'était pas bon du tout dans son état!
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Kilia

Mémé-Lore la rassura, mais l'agitation de Kilia plus les événements passés n'étaient vraiment pas bon dans son état et arriva ce qu'il devait arriver, des contractions.

Kilia essaya de se calmer mais rien à faire, son enfant arrivait, il avait été trop secoué pour rester là où il était.

S'en suivirent des AÏE-AÏE, des OUILLE-OUILLE-OUILLE, tout le château était en branle. Entre ceux qui étaient partis chercher Alberic et ceux qui cherchaient une sage-femme tous courraient de partout.

Kilia serrait les dents, envoyant des cousins à tout ceux qui ouvraient la porte.
La pauvre commençait à avoir les nerfs fragiles.

Fermez la porte à cleeeeeef!!!!!!!!!!!

Quelques heures plus tard un petit bout était dans ses bras tout petit, même très petit, mais braillant de toute ses forces.
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---fromFRcilou3011

Cilou avait été fort occupée par son nouveau poste de chef maréchal. Elle avait dut persécuter sans cesse son groupe, leur montrer comment on utilise vraiment une épée et comment attrapper les insectes. Elle les avaient aussi ignitié à l'attaque à l'entraille de poisson et au colin-maillard sur la falaise. Elle préparait ce matin même une initiation à la marelle au fond de la Loire et c'était dit, tient, si je passais au château...

Cilou arrive donc en courant chez Mamoune et se calme d'un coup en voyant la tête déconfite des gardes. Elle entre en courant.

Mamoune !! Qu'est-ce qui se passe ici ?

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Kilia

Kilia voyant sa fille arrivée à la fumée des cierges, essaya de garder son calme légendaire afin de lui expliquer, mais toute fois sans reprendre une seconde son souffle.

Alors, en très peu de temps, on a voulu me tuer, puis on m'a emprisonné, puis sortit de prison presque morte pour me mettre en chambre de prison, puis je suis revenue toujours dans le même état ici. Après, je me réveille et on me dit que ton pére a disparu, mort mais peut être pas et je demande qu'on me le trouve mais personne n'est fichu de trouver le plus beau duc d'Anjou!
Après je me suis un peu énervé et voilà, tu as un frère! Mais peut être plus de père enfin j'en sais rien, personne ne me dit rien, je veux Alberic!!!!!

Je veux Alberic!!!!!!!!!Je veux Alberic!!!

Le duchesse devenait complètement hystèrique, elle se leva de son lit et commença à s'habiller en hurlant.

Tous des incapables, je vais y aller moi!
Cilou gardes ton frère!

Elle regarda Cilou deux secondes

Euh...non, j'emmène ton frère, on va retrouver ton père! Il va pas me laisser toute la famille à gérer toute seule, je vais devenir folle moi!
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---fromFRcilou3011

Cilou hallucine complètement... Après quelques secondes de grande stupeur, elle repousse doucement mamoune dans son lit et regarde le nouveau chouineur près d'elle.

Euh... Tu l'as trouvé où déjà lui ?

Faut pas adopter tous les bébés qui trainent !! Bon sinon, je prend mon frère, enfin le grand, toi tu gère le petit parce que je te signale que je suis pas une vache laitière et que moi y'a rien qui sort de mes nénés ! Et on va chercher papoune !

Il était où la dernière fois que tu l'as vu ?
Et accessoirement qui t'a colé en prison ???????????? Je vais lui faire la peau !!!!!!

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Kilia

Elle répondit toujours aussi rapidement, en essayant de s'habiller avec son épaule bandée et les douleurs qui la faisait grimacer à chaque mouvement.

Ce sont les gardes de Smartfluid qui ont voulu nous tuer. Enfin nous emprisonner, mais comme ils ne m'ont donné aucune missive et levés les armes, de suite, j'ai pensais qu'ils voulaient me tuer, enfin, j'ai pas attendu qu'ils le fassent pour me défendre. Mais avec mon gros bide, j'étais pas très agile. Ils m'ont facilement eu.

La dernière fois que Kilia l'avait vu...

Dans le Parc du Château! C'est là qu'ont été.
Mais Mémé-Lore m'a dit, que quelqu'un l'avait mis en sécurité, pour que les gardes de Smart ne finissent pas de lui régler son compte.
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---fromFRcilou3011

Bon, deux choses...

Smart est où ?
Et Mémé elle peut pas te dire qui l'a mit en sécurité ?

Cilou essaye de repousser Kilia pour qu'elle se recouche.
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Alatariel

Une petite troupe arriva au grand gallop au domaine de Chasteau-en-Anjou. Alatariel avait été prévenu de l'état de Kilia et de la dispartition d'Albérique quelques heures plus tôt... elle avait juste pris le temps d'envoyer deux hommes chercher tous ce qu'il y avait dans son boudoire, avant de se rendre chez son amie.

Le chateau était sans dessus dessous.. les gardes n'avaient pas l'air très occuper a garder la porte... Elle sauta de terre, se dirigea droit vers la porte... lorsqu'enfin quelqu'un l'apostropha lui demandant ce qui elle était.
Bon dieu on vous a pas appris a reconnaitre les couleurs des amis de Kilia ?
Alatariel était morte d'inquiétude pour ses amis... elle avait peur de perdre a nouveau des êtres chers. Elle regarda le garde, très agitée, et ne tenant plus en place continua de s'enerver sur le pauvre bougre.
Je veux voir Kilia, tout de suite ! Mais allez !!! dépéchez vous donc...
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Absente jusqu'à fin mai

Kilia

L'agitation de Kilia était au maximum, elle était trempée de sueur, s'agitait dans tous les sens.
Dame Couite rattachée à son service voulait s'opposer à son départ de la chambre, elle essayait de la remettre au lit avec Cilou, et avait bien du mal.

Non! non! Vous ne devez pas sortir Duchesse, faites attention à votre plaie. Et le bébé, il est trop petit faut pas le sortir Duchesse...

La servante essayait de lui reprendre ses affaires, mais l'obstination de Kilia était grande. Dame Couite décida de courir appeler pour demander de l'aide dans le couloir.

Venez m'aider la Duchesse veut sortir, elle a de la fièvre, elle est en plein délire!!!! Au secoure !!
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Alatariel

Alatariel entendis uen servante hurler au secour dans la batisse. Alatariel parti a l'intérieur envoyant sur les roses le garde qui lui disait que c'était pas le moment. Elle ne connaissait pas bien le chateau, et ne savais ou trouver Kilia ou a défaut la servante... elle se fia donc au cri de la jeune femme et finit par la trouvé... éssouflée.
Je... je suis une amie de Kilia... et médicaste a mes heures perdues... où est-elle ?
La jeune servante s'arrêta et regarda la couturière d'un regard étonné... Visiblement peu de personne connaissait Alatariel dans ce chateau. Alatariel avait du mal a retrouver son calme... elle avait peur.. mais finit par laché qui elle était, se disait que ce n'était pas le moment de passer ses nerfs sur les serviteurs...
Alatariel du bois doré...
La jeune servante n'eu pas l'air de réfléchir très longtemps et conduisit Alatariel a la chambre ou était censé se reposer Kilia. De voir son amie debout la rassura un peu, juste avant qu'elle s'apperçoive que c'était du aux délires de la fièvres. Elle s'avança vers son amie et la pris dans ses bras
Kilia arrête... Retrouver Albérique ne servirait a rien si on te perdait...
Alatariel pris le temps d'observer kilia rapidement... elle était blanche, l'oeil brillant et suait de tout part... la fièvre était importante. Elle se tourna vers la servante visiblement désemparée.
Allez me faire chauffer de l'eau et apportez moi une vasque d'eau claire et des linges propes...
Alatariel pris les affaires des mains de Kilia et le reposa sur la table.
Allonge toi... deux de mes hommes sont dehors pour aider a retrouver Albéric... ne t'en fait pas, on le retrouvera bientot.
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Absente jusqu'à fin mai

Kilia

Kilia était heureuse de voir Alatariel, mais elle n'était plus en mesure de savoir ce qui était bon ou pas pour elle, sa blessure la faisait souffrir. L'après accouchement l'avait mis comme dans un état de trans.
Elle voulait revoir Alberic, idée fixe.
Elle se débattait et voulait s'habiller.

Laisser moi passer, je veux le retrouver, je peux plus attendre!!!
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---fromFRcilou3011

Cilou rassurée par l'arrivée d'Alatariel décide de s'occuper dans un premier temps de retrouver son père.

Dame Alatariel ! Je vous confie Mamoune ! Et pas pour lui coudre une robe maintenant hein ! Tient d'ailleurs... Euh nan, c'est pas le moment... Je file à la recherche de Mémé Lore. Je vous laisse.

Cilou embrasse Kilia rapidement et lui chuchotte.

Mamoune, la Dame à raison, pas la peine de retrouver papa si toi et le bébé n'en sorte pas vivant. Je m'en occupe. Je vais voir Mémé. Je te tient au courant.

Cilou sort de la chambre et hurle dans les couloirs de la vaste demeure.

Mémé !! Mémé !! Ou êtes-vous ???????
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Alatariel

Alatariel était au bord des larmes, mais ce n'était pas le moment de fléchir... Sauver Kilia était sa priorité.
Je vais faire ce que je peux... mais tache de retrouver ton père... je ne suis pas sur de pouvoir calmer Kilia sans sa présence...
Alatarile regarda son amie droit dans les yeux.
Tu ne sortiras pas de cette pièce, Kilia... et si je dois t'assomer pour cela, je le ferais...
Alatariel était pas très a l'aise de dire a son amie... elle n'était pas très sur d'être capable de le faire... mais il ne fallait pas que Kilia s'en rende compte.
A ce moment la la servante rentra dans la pièces avec ce qu'avait demandé la jeune médicaste.
A merci... a tenez... prenez ces vetements... cela éviteras que j'ai a me battre pour pas qu'elle s'habille...
Alatariel farfouilla dans sa besace, sans trop quitter Kilia des yeux, puis trouva enfin une petite fiole de verre incolore et au liquide blanchâtre...
Kilia, bois ça d'abord... cela te feras le plus grand bien...
Alatariel pria intérieurement pour ne pas s'être planté dans cette teinture... ces drogues pouvaient s'averer particulièrement dangereuse... car entre le calme et la mort il n'y avait qu'un pas...
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Absente jusqu'à fin mai

Kilia

Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à Alatariel et bu cul sec le remède.
Le bébé se mis à pleurer, kilia n'avait pas pris le temps de le câliner, de l'observer, sa fièvre, sa peur , sa fatigue, elle ne se sentait vraiment pas bien.
Elle voulu prendre l'enfant dans ses bras, mais la tête lui tournée, la sueur perlait sur son front. Tout autour elle se mis à bouger, le sol, les murs n'étaient plus que masses mouvantes.

Elle voulu parler,

Mon béb...

Mais s'évanouit.
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Alatariel

Alatariel n'eu pas le temps de réfléchire et ratrapa Kilia juste avant qu'elle ne se fasse mal sur le sol... La dose devait trop forte... Elle allongea Kilia sur le lit, et regarda très inquiète son poux... fort heureusement celui ci était régulier... le malaise n'était donc pas du a un mauvais dosage du calmant...

Alatariel se tourna rapidement vers l'enfant qu'elle venait juste de remarquer... C'était donc ça qui avait mis Kilia a boud de nerfs...
Elle mis un couverture sur le bébé afin qu'il ne prène pas froid et déposa un baisé sur son frond et alla s'occuper de Kilia.

Elle pris les linges, les trempa dans l'eau froid et les mis sur le frond de kilia pour tenter de faire baisser la température. Les calmants l'empéchaient de donner tout de suite des remèdes contres la fièvres.
Elle entrepris de regarder le pensage de Kilia... des humeurs et du sang commençaient a imbiber les bléssur de Kilia. La plait avait du se réouvrir pendant qu'Alatariel tentait de retenir son amie...

Alatariel pris une autre fiole, la versa dans un récipent qui se trouvaient sur la table, et versa de l'eau chaude dessus... une odeur de romarin envahi la pièce pendant qu'Alatariel défesait la pensement. Une fois la chose faite, elle commença a laver précautionneusement la plaie, afin de ne pas reveiller Kilia par la douleur... Inconsiente, Kilia ne ressentait pas la douleur, ce qui n'était pas plus mal vu la situation.
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Absente jusqu'à fin mai

pnj

Patity avait reçu un courrier du château lui apprenant que sa sœur était au plus mal. Le courrier ne s'arrêtait pas là puisque l'on lui signalait aussi que le nouveau né, magnifique garçon, ne pouvait être nourrit par sa mère, bien trop faible.
Patity fit une recherche sur Saumur, mais la dernière en date à avoir accoucher, était Gratianne, femme de Beni, qui avait déja deux loutreaux à nourrir. De plus, elle mangeait énormément de poissons pour donner un gout particulier à son lait.
Foi de Patity, il était hors que question, que Gratianne nourrisse son neveu, pur Pentatruc , au risque qu'avec tout ce poisson, il devienne intelligent. Non il est des traditions qui ne se brisent pas, même pour la meilleure branche des Pentatruc.
Dans ses souvenirs très peu lointains, elle se souvint avoir du régler la situation indélicate de la bonne du manoir de Chandos.

Elle fit atteler un attelage et se rendit au manoir, fit préparer Daisy, la bonne, au voyage jusqu'au chateau où se reposait Kilia.
Durant le voyage , sous les babillages incessants de la bonne, Patity priait pour que Kilia lui pardonne.

Arrivée enfin au château, Patity, soulagée de la fin du voyage, sauta hors du carrosse, entrainant derrière elle une Daisy toujours aussi bavarde.
Arrivée devant la porte de la chambre de Kilia, elle tenta d'expliquer à Daisy la situation mais ne fut pas très sure du résultat.

Patity entra doucement dans la chambre, une Daisy sur ses talons mais silencieuse.

Bonjour Alat comment va Kilia ??? dit t"elle une douce, près du chuchotement.

Et l'enfant, comment se porte l'enfant ???

Patity se rappelant la présence de Daisy, la présenta à Alatariel...

Alat, voici Daisy notre bonne...Je l'ai amené pour nourrir l'enfant en attendant que Kilia aille mieux et soit en état de le nourrir elle même...

---fromFR*Daisy*

Daisy , bonne, soubrette , godiche du manoir de Chandos, fut tirée de son sommeil, par les ordres de sa maitresse dame Patity.
Et que je te lève, et que je te prépare les bagages et que je te presse, pfffff...Pensa la pauvre Daisy. Y a quand même pas le feu ...

Au bout de quelques minutes, ayant laisser le soin à dame Patity de jeter ces maigres affaires dans un sac, elle fut littéralement bouler au fond d'un carrosse qui partit à grande vitesse .
Ne se posant pas de questions à son habitude, Daisy entretint la conversation ardemment, parlant de tout et surtout de rien.
Après un voyage fort agréable, Daisy fut tirée du carrosse par une dame Patity, fort pressée.
Arrivées devant une porte, elle retient du discours de dame Patity les mots , Kilia, bébé, nourrir ...
Cela laissa Daisy silencieuse. Elle entra dans la pièce à la suite de dame Patity.
Elle découvrit une dame penchée sur le lit où elle reconnut dame Kilia.
Ho ho, c'est sur m'ont emmener ici pour me faire un sermon ... s'affola Daisy.
Lorsqu'elle entendit son nom, l'esprit de Daisy redémarra au quart de tour ...

Alat, voici Daisy notre bonne

Daisy fit une révérence bien maladroite... Et s'adressa à Alat, en regardant Kilia, pâle sur son lit...

Ha non non je ne fait pas la toilette des morts, je vous le dit tout de suite... Ça me fait vomir ...

S'approchant du lit, elle remarqua le souffle de Kilia ...

Oupps, elle est pas encore morte, désolée ...

scrutant la pièce du regard, elle remarqua le berceau. Elle s'en approcha et vit la petite chose qui s'y reposait ...

Il est à qui, celui là ????

Regardant Alatariel, elle ne put s'empêcher ...

Haaaaa il est à vous??? Ha ben ça se voit tout de suite... C'est que vous êtes plus toute fine ... C'est vot'e combien ????
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Pnj : Bonne des de Chandos ...

Kilia

Kilia entre terre et ciel, entre vie et trépas, ne pouvait rien voir, rien sentir, rien entendre.
Elle volait dans une salle de portraits qui lui souriait parfois, riait à d'autre moment, elle cherchait, mais ne trouvait pas.

Visages connus, inconnus, un sourire... des yeux qui tuent.

Elle retrouva le visage de Granker, qui riait aux éclats et dont le visage en quelque seconde se ferma.
Un Duc, un vagabond, un noble, un artisan, visage chaleureux, ou haineux.
Elle retrouva Hannibal, sa douceur sur son visage, elle s'approcha de lui mais en un instant ses yeux devint plus noir, elle avait envie de lui parler mais il disparut ...

Les portraits tournaient , volaient autour d'elle.

Elle voulaient leur parler, mais dès qu'elle croisait leurs regards il disparaissaient.
Elle avait envie d' hurler, de pleurer, mais seul ses entrailles se broyaient.
Les visages de ses amours, de ses disparus, vivants, morts... tout étaient mélangés.

Gigi lui sourit, elle lui tendit la main, mais déjà plus rien.
Elle reconnut les yeux brillant d'Hutchinson, elle voulait de l'aide, mais il lui fit juste un sourire et le portait se retourna, au dos était celui de Tithieu. Les même yeux, jour d'Adieu...

Elle lévitait et tournée sur elle même.
Se retrouvant face à l'homme sens nom, elle ferma les yeux, larme coulant en elle...
Même les yeux fermaient, elle voyait les visages qui passaient et repassaient, Koryo son Chevalier de l'ombre, la princesse aux yeux clairs...

Les Saumurois...
Les Angevins...
Les autres...
Un vielle arbre...

Les grosses voix d'Assahis et Grakovic, Les rires de Brysby, Aubépine et Artèmisia.

Odeur de taverne...
Bruit de lavoir...
Seul sous son saule...

Enfants riant...Tithieu bébé, Cilou avec sa robe Rose, Victoire couverte de marmelade des pieds à la tête, moment de rire, moment de joie...

En un instant, elle se retrouva dans une forêt sombre, où les brumes empêchaient de voir à 5 pas. Elle leva le bras, son épée à la main.
Elle sentait une présence négative, un être malsain près d'elle. Elle ne le voyait pas, ne pouvait que le sentir, elle ne savait pas qui il était, mais elle sentait qu'il serait sa fin. Mais elle le connaissait, il faisait partit de son monde pourtant... mélange d'envie et d'inquiétude...

Quelqu'un était derrière elle, elle sentit un souffle dans son cou, elle ne pouvait plus bouger... peur... il passa son bras sur son ventre et la serra...suffocations...

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Alatariel

Alatariel sursauta lorsque Patity et une soubrette entrairent dans la chambre de Kilia. Elle était décidément trop nerveuse... Alatariel ne leva que peu la tête, elle finissait le pensement.
Kilia... elle va fort male, j'ai du lui administrer un calmant... elle voulait aller chercher Albérique et maintenant elle est inconsiente...
L'enfant ? oh il est bien petit mais il a l'air d'aller très bien... il tiens ses poumons de sa mère, y'a pas a en douter...
Alatariel salua la bonne d'un signe de la tête, puis resta bouche bé en l'entendant.
C'est le fils de Kilia... puis véxée elle se redressa et répondi sèchement.Je suis très mince, moi.
Alatariel se retoura rapidement vers Kilia, elle avait soudainement du mal a respirer, elle suffocait même. La médicaste enleva le linge du frond de Klia et y posa sa main, la fièvre avait augmenter... Alatariel blémit... elle revit Loo qui se battait contre ses démons... Loo qu'elle avait laissé pour morte...
Elle regarda Patity et la bonne.
Daisy, vous pourriez vous occuper de l'enfant et le sortir d'ici... les vapeurs qui reignent ici ne sont pas bonne pour un nourrisson.
Alatariel pris le linge et le retrempa dans l'eau fraiche pour essayer de faire tomber la fièvre de Kilia.
Pat' j'aurais besoin de toi... je... il faudra juste que tu ne répètes point ce que tu verra ou entendra.
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Absente jusqu'à fin mai

---fromFRcilou3011

[Dans la cours du château]

Cilou est toujours à la recherche de Mémé Lore. Après avoir hurlée dans tous les couloirs du chateau, elle s'attaque aux gardes.

Y'a personne qu'aurait vu Mémé Lore là ?

Une missive à son nom lui est remise. Elle le jète à la figure d'un des gardes fortement occupé à ne rien faire.

Lisez-moi çà.

La lettre vient du Sieur Deldor. Cilou sourit.

Il perd rien pour attendre lui. J'ai mieux à faire pour le moment et son grand consistamachintruc, il a qu'à se le garder. Faudra pas se plaindre que personne n'y va.

Cilou lève les yeux au ciel.

Bon bein les gardes, faudrait penser à me retrouver Mémé Lore de suite !
Mémééééééééé Loooooooooooore ???!!!!
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---fromFR*Daisy*

Daisy voyait bien que la dame n'était point contente. Comme si c'était sa faute si elle n'était plus toute fine.
Ne s'en laissant point compter et voyant la dame lui touner le dos après lui avoir donner l'ordre de s'occuper de la chose du berceau, Daisy se renfrogna à son habitude...

Non mais dites donc, v'avez qu'à l'emmener vous même votre truc ... C'est parce que vous êtes habillée comme pour aller à la messe qu'il faut me refiler la chose braillante...

Voyant Kilia, toujours inconsciente sur le lit, s'agiter, elle continua dans le même ton ...

Et pis si elle meure, je fais pas la toilette... Je l' ai déjà dit hein ???
Dame Patity elle m'a donner 3000 écus pour nourrir un bébé ...

Jetant un regard circulaire dans la pièce, elle posa la question suivante ...

Et pis d'abord elle est où la vache ????
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Pnj : Bonne des de Chandos ...

---fromFRMÉMÉ*LORE

[Dans la cours du château]

La vieille revenait à toute vitesse, vu son âge cela correspondait plus à une allure d'escargot.
Lorsqu'elle entendit Cilou brailler, elle répondît toute essoufflée.

C'est pas Dieu possible, je suis allée jusqu'à Saumur pour savoir où était Alberic, mais en fait, ma vieille copine n'a pu me répondre qu'une chose: "Lore, demande donc à Patity".

C'est pas Dieu possible, tout ça pour rien...

La vielle grommelait, c'était plus de son âge.
Elle voulait aller voir Kilia, mais on l'a poussa à aller dans le salon se reposer.
La vieille était rouge et soufflait comme un boeuf.
Personne n'avait envie qu'elle fasse aujourd'hui une crise cardiaque, il y avait assez de problème en ce moment comme ça.
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C'EST PAS DIEU POSSIBLE!

pnj

Patity ne prêta point d'attention aux discutions de la bonne comme immunisée à sa bêtise depuis fort longtemps...
Elle s'approcha, inquiète du lit de Kilia, lança un regard angoissé à Alatariel.
Lorsqu'elle vit Kilia s'agiter, semblant combattre des démons, cela lui rappela cet homme allongé dans une cabane perdue au milieu de nulle part.
Elle s'approcha davantage de sa soeur, posa sa main sur le front brulant de Kilia, lui caressant les cheveux.
Puis doucement, elle chuchota à son oreille...
Bats toi ma sœurette, Alb n'est pas loin, il va bien, on s'occupe de lui ... Bats toi pour lui et l'enfant ...Il va revenir, je te le promets ...

Lançant un regard désolé à Alatariel, lorsque celle ci lui demanda de l'aide, elle ne pouvait rester, une autre personne attendant aussi ses soins et n'avait que elle...

Alat, tu peux faire confiance à Mémé Lore pour t'aider et je te confie Daisy aussi... Je ne peux rester mais j'ai toute confiance en toi pour guérir notre Kiki ...

Sans plus un regard, elle quitta la pièce précipitamment. La nuit avançait, une autre personne attendait sa visite. C'est donc avec impatience qu'elle attendait le carrosse dans la cours du château. Non loin une Cilou vociférait ...

---fromFRcilou3011

[Cours du château]

Cilou se retourne sans même saluer Mémé et s'apprête à se ruer dans le château à la rencontre de Patity. Une masse proche de l'être humain l'arrête dans sa course.

Ohhhhh ! Tatie !! Parait que tu saurais où est Papoune ?
Tu pouvais pas le dire plus tôt ????????????

Cilou respire un grand coup.

Il est où ? Il va bien ? Tu me conduis à lui ? Je veux le voir ! Bordel pourquoi t'as rien dit ? C'est quoi ces cachoteries ????

Cilou au bord de la crise de nerf continue à hurler à la figure de sa tante.
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pnj

Patity s'impatientait de plus en plus lors qu'elle fut percutée par un boulet de canon qui n'était autre que sa tendre et douce nièce Cilou ...
Elle se recula d'un pas, l'enfant vociférait et postillonnait à tout va .
Le secret était lourd à porter seule, ais pouvait-elle faire confiance à cette enfant surexcitée ?
Peut être voir Cilou aiderait Alberic ???
Aussi se pencha t-elle vers Cilou tentant de la calmer...

Oui Cilou, je sais où est ton père... J'ai du garder le silence, tant que tout danger n'est pas écarté totalement... Il a échapper à la mort si l'on peut dire cela ainsi...
Je te dirai où il se trouve si tu me jures de ne le répéter à personne...

Sentant l'enfant plus calme, elle lui murmura à l'oreille ...

Il se trouve dans la cabane où je t'ai appris le coup de l'épée sur le pied... Viens seule et sois très prudente...Je t'y attendrai mais ...

Elle regarda l'enfant tristement et ajouta ...

Il est très faible, à peine vivant ...

Le carrosse arrivant, Patity sauta dedans , laissant une Cilou seule dans la cour du château. Elle espérait qu'elle se rappelait le chemin de la cabane...

---fromFRcilou3011

[Cours du château]

Cilou réfléchit un instant. La cabane ? Quelle cabane ????????
Elle a soudain une idée, court et récupère un cheval du château.
Elle sort du château.
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---fromFRladyloo

[Cours du château]

La matinée grisouille sous un crachin incessant qui transperce les os. La grande cape à capuche cache la silhouette de Loo au regard des uns et des autres. C'est un temps à se croiser sans se reconnaître.

La démarche de Loo est calme et assurée. Elle se présente droitement dans la cour du château.

Un gueux y fait son office bien que Loo cherche désespérément à en définir l'intérêt.

"Hola le gueux ! Dis voir, cours prévenir qui de droit que je souhaite encontrer la Dame du lieu, Kilia.
Tu feras savoir que Loo est arrivée.
Hey..."

Loo retient par la manche le pouilleux tout crasseux au risque de se salir. Parfois, faut bien se sacrifier quand les enjeux sont d'importance.

"Hey... ! T'ensauves pas comme ça, le gueux ! Montre-moi l'entrant, là où je vais pouvoir attendre au sec et fissa, purée de salsifis bouillis."

Le visage de Loo est dur, fermé. Le fumet que dégage le gueux agresse ses narines. Amnésique, peut-être, mais sûrement pas habituée à cette pestilence...
L'homme montre prestement un guichet là-bas à doite.

Loo le laisse partir devant et, main sur sa dague judicieusement placée, préférant laisser son épée tranquillement à son flanc, elle avance vers la porte, impatiente de faire connaissance avec Kilia.
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Plus ne m'est rien et rien ne m'est plus... mais Saumur m'est tout.
L’antre de Loo
Fille de coeur de 19 et Déa, princesse des boulettes et busettes réunies, souleuse de première à tous les titres, dont le n° 10 de notre équipe !!!

Alatariel

[chambre de Kilia]

Alatariel sourit a Patity pour la rassurer...
Retrouve Albérique et ramène le nous, il n'y a que lui qui pourra réellement la sauver.
Alatariel se tourna vers la table ou reposaientt ses affaires et se mis a farfouiller un nouvelle fois. Elle pris son mortier et quelques écorces qu'elle commença a piler doucement, en chantant a voie basse, que la soubrette ne comprenne aps les paroles. Puis elle leva rapidement la tête et regarda Daisy : elle l'avait oublié.

Alors, si Kilia meure, c'est moi qui ferait la toilette et qui embaumerais le corpsn la Dieu soit loué nous n'en sommes point encore là...

Pour nourir le nourrisson, je suppose que Pat' pensait que pourriez lui donner le sein... vous allaitez bien votre enfant ?
Alatariel avait l'oeil un brin espiègle. Elle avait bien deviné que la délicate posture de la soubrette...
Alors maintenant vos prenez l'enfant, vous le sortez de la pièce avant qu'il ne s'intoxique et vous le nourrissez...
Un pas lourd accompagné d'un cliquetis métalique se fit entendre dans le couloir, et l'on toqua a la porte. Alatariel ouvrit la porte pour savoir de quoi il s'agissait. Lorsque ce qui devait être le consierge lui rapporta que Loo était dans la cours et qu'elle désirait voir la duchesse, Alatariel devint blanche, restant un instant interdite.
je... faites la monter ici, mais prévenez la avant... j'ai peur que la vu de la duchesse dans cet état ne puisse la faire défaillit...
L'homme reparti, Alatariel retourna a la table et commença a instaler son petit brasero.
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Absente jusqu'à fin mai

Kilia

L'homme qui la tenait disparu des voix, des voix de partout lui font mal aux oreilles.
Ça hurle, chuchote, papote, critique, ses oreilles...elle a mal...mal à la tête.
Elle ne veut plus entendre, elle cherche toujours , toujours un visage, une présence.
Où se cache-t-il?
Pourquoi ne le trouve-t-elle pas?
Elle veut être avec lui, toujours, pour toujours.
Elle veut hurler, l'appeler mais rien, sa voix est muette.

Rêve, cauchemar, tremblements, chocs...noir.

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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC

---fromFRElaryon

Occupé qu'il était par le duché, la nouvelle mis du temps à parvenir jusqu'aux oreilles d'Elaryon.Enfin les nouvelles plutôt. Alberic peut-être encore en vie..quelque part comme nul ne semblait l'avoir revu et Kilia mal en point.

Refermant dans la seconde les dossiers qu'il examinait, il sortit de son bureau. Les gardes du château , le regardèrent blême, jamais ils n'avaient vu une telle expression sur son visage. Dans le silence, il descendit chercher son cheval ,Sabre, si fidèle alors qu'il l'avait capturé lors d'un raid sur la caserne angevine. Il l'enfourcha et partit au galop. Il galopa sans laisser le moindre repos à son cheval jusqu'à arriver au château de Kilia.

Arrivé dans la cour ,il descendit de cheval qu'il confia à un servant qui se précipitait et s'arrêta net, voyant Loo.Il ne l'avait que peu connu en comparaison d'autres personnes. Il secoua la tête.

"Tu ne dois pas me reconnaître si ce que j'ai entendu est vrai. Je suis Elaryon , nous nous sommes vaguement connu...mais peu importe. Viens nous allons voir Kilia, elle va mal."

Sas attendre de réponse de sa part, il commenca à suivre le même chemin que celui du serviteur peu de temps auparavant. Il le croisa en chemin et hocha la tête en l'écoutant puis s'arrêta devant la porte de la chambre.Il souffla un coup et frappa fermement à la porte.
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Habite là

---fromFR*Daisy*

Daisy n'en cru point ses oreilles ...
Pour nourir le nourrisson, je suppose que Pat' pensait que pourriez lui donner le sein... vous allaitez bien votre enfant ?

La réaction fut immédiate ...

QUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII???? Lui donner quoi ???

Daisy, en était choquée, outrée ...

Non mais va pas bien, la Patity, des fois ... Non, Madame, je n'ai pas nourrir la chose que la cigogne m'a livré, d'abord ... Mais pour trois milles écus, je peux essayer ...

Daisy s'approcha du berceau, l'air gauche. L'enfant, sentant surement le danger, se mit à hurler ... Daisy se tourna vers Alat ...

Comment que ça se prendre ces choses ???

Point finaude, elle souleva la couverture, attrappa les pieds et s'apprètait à soulever le tout. L'enfant faisait un bruit assourdissant ...

Mais qu'est qu'il a à brailler ainsi ???
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Pnj : Bonne des de Chandos ...

Kilia

Dans ses rêves, dans ses cauchemars, elle cherchait toujours.
Rien, il n'y avait rien ici.
Les voix étaient toujours là, mais une voix, un hurlement vient lui chercher le coeur.
Elle ne connaissait pas cette voix, ce cri, mais son coeur la torturait, son ventre se serrait.
Elle voulait savoir d'où venait ces cris.
Sa poitrine lui faisait mal, comme si on l'appelait.
Tout son être ne vibrait plus qu'à cette appelle.

Kilia ouvrit les yeux très légèrement, la première image qu'elle eut, était une soubrette tirant un bébé par les pieds.

Elle prit une grande inspiration et d'une voix clair dit:

Ne touchez pas à mon enfant, donnez moi le!
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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC

Alatariel

Alatariel n'eu pas le temps d'ouvrir la porte qu'elle vit Daisy prendre l'enfant par les pieds...
Mais pas comme ça :!!!!! bon dieu, mais qu'est-ce que...

Alatariel se tourna vers Kilia, elle avait parlée !!! se retournant vers Daisy elle lui pris doucement l'enfant et l'apporta a Kilia, un sourir de soulagement.
Allez donc plutot ouvrir la porte voir qui vient...
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Absente jusqu'à fin mai

---fromFRFitzounette

La petite entend dire qu'on s'amuse bien en Anjou... Quelle idée d'avoir rejoinds ce poulet déplumé et décrépis (plein de devises en écus dollars mais bon...). Elle regrette amèrement de ne pas être près des siens. Sa famille et ses amis... lui manquent

Ce monstre d'égoïsme aurait elle découvert un sentiment nouveau ? Ou serait ce juste un gaz et comme on dit beaucoup de bruit pour rien ? Rien n'est certain... Faites vos jeux...
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Fitzounette est un papillon de lumière !

---fromFRElaryon

Daisy n'eût pas le temps de se diriger vers la porte que celle-ci s'ouvrit. Elaryon ayant entendu les pleurs d'un bébé, ce qui ne l'avait pas inquiété venant d'un bébé mais ayant reconnu les voix d'Alatariel et de Kilia était entré sans attendre qu'on vienne lui ouvrir.

Une expression inquiète sur son visage, mais un petit sourire aux lèvres, il s'avanca et vint de l'autre côté du lit de Kilia.

"On m'avait dis que notre ex-duchesse préférée allait mal..mais à ce que je vois, elle se porte comme un charme.,elle est encore capable d'engueuler quelqu'un pour s'occuper de ses enfants"

Il voyait bien la fatigue sur les traits de Kilia et bien d'autres signes ontrant sa faiblesses mais n'en dit rien. Il releva la tête ,pour regarder Alat, puis regarda en direction de la porte où se tenait Loo
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Habite là

Kilia

Kilia regarda Elaryon et lui sourit, oui, sont enfant lui avait fait reprendre une place qu'elle devait avoir, c'était le fruit de l'amour qu'elle portait pour Alberic, et durant ses longues heures d'absence elle savait qu'il n'était pas mort, elle l'attendrait donc là avec leurs enfants. Elle mit le bébé à téter.

Bonjour Elaryon, je suis heureuse de te voir.

Elle regarda vers la porte mais ne voyait pas qui Elaryon regardait.
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Kilia

Le temps passe et Kilia toujours attend...
Elle attend le moment où enfin la porte va s'ouvrir pour laisser entrer celui qui lui manque tant.
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Kilia

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Kili revient au Château après un petit saut en taverne. Ce soir elle ne rentrait pas seule. Elle voulait passer la porte la première afin d'aller chercher sa petite Victoire.
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Granker

Voilà 5 années que Granker n’avait pas vu sa fille « Victoire ». A l’époque, Kilia venait d’accoucher et il avait débarquer à Saumur deux jours après qu’Albéric l’est reconnu comme son enfant légitime. Se rendant bien compte de la situation, sachant qu’il ne serait pas capable d’être un bon père, il accepta que l’éducation de sa fille soit assurée par un autre homme que lui. Lui-même n’avait pas eu cette chance d’avoir des parents. Il avait grand espoir que sa fille, qu’il aimait en cachette et à distance, devienne une personne bien élevée et cultivée.
Mais il avait peur. Kilia vient chercher le chercher ainsi que Feve en taverne afin de les conduire au château. Il ne savait pas comment allait réagir Victoire en sa présence. Peut être n’allait-elle pas s’intéresser à lui, ne comprenant pas qui il est. Peut être allait-elle le fuir. Ou bien alors peut être que c’est lui qui n’oserait l’approcher. Tenant la main de Feve, ils suivirent Kilia qui les fit monter dans un carrosse puis elle monta après eux et donna ordre au coché d’avancer. Les deux vagabonds n’avaient pas l’air d’être dans leur élément dans cette voiture qui les emportait en direction de la demeure de Kilia et sa famille. Durant le trajet, seul le bruit des roues du corrose et l'allure des chevaux de faisaient entendre. Chacun se regardait face à face sans dire un mot. Arrivé à destination, ils descendirent et se retrouvèrent au pied du château. Kilia les prie de les attendre, elle partit chercher la petite. Granker et Feve patientait…

Feve, je suis heureux qu’en ce jour, encore plus que les autres jours, tu sois avec moi.

---fromFRVictoire

Lorsque la porte s'ouvrit, la petite lâcha son lapin pour sauter dans les bras de sa maman en hurlant:

Mamaaaannnn!!!!!!

Kilia

Lorsqu'elle ouvrit la porte de la chambre, Victoire lui sauta au cou.
Elle fit un gros calin à l'enfant et lui dit doucement.

Ton papa au collier et là, Victoire.
Il est venu pour te voir, il a un peu peur.
Mais il a très très envie de te voir.
Tu viens lui dire bonjour?

La petite fit un sourire à sa maman et hocha de la tête de haut en bas pour lui répondre.

Kilia lui fit un gros bisou, la posa au sol. Victoire couru chercher son lapin et prit la main de sa maman.

Alors on y va ma poupée!.

Elle serra la main de sa fille qui semblait elle aussi apréhender la rencontre et sortirent de la chambre. La descente des escaliers fut longue.
Kilia aussi aprhendait leur rencontre.

Étrange situation.

Une fois arrivée en bas, Kilia s'approcha de Granker et de Feve.

Granker voici Victoire, Victoire voici Granker ton papa au collier et Feve sa compagne.
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Feve

Feve n'avait dis mot depuis leur départ de la taverne, elle se contentait de tenir bien fort la main de Granker qu'elle sentait complètement dépassé par les évènements , il faut dire Granker languissait cette rencontre , il lui en parlait souvent et était tres excité à l'idée de revoir Victoire et de la serrer dans ses bras, mais maintenant qu'il était devant le fait accompli il était tétanisé par la situation.

Ils entrèrent donc au château et attendirent sans mot dire le retour de Kilia et de Victoire.....

Feve regardait partout autour d'elle , tout était si beau......si grand, elle n'osait bouger .

Granker regardait fixement devant lui l'air absent. Feve qui tenait toujours la main de Granker la rapprocha de sa poitrine et y déposa un tendre baiser...Granker regarda Feve et lui chuchota des tendres paroles comme il savait si bien le faire ...., mais Victoire descendait déjà les escalier.

C'était une vrai petite princesse......mais elle aussi semblait bien impressionnée , elle serrait sa maman de près.

Kilia fit les présentations, Victoire ne bougea pas et serra un peu plus sa maman, cachant à demi son visage avec son lapin.

Granker ne bougeait pas non plus , alors Feve fit à l'enfant un large sourire et lâchant sa main elle invita Granker à s'accroupir , pour se mettre à la hauteur de sa fille .......Feve se mit un peu à l'écart et laissa Granker se présenter à son enfant....

Granker

Granker avait le regard figée sur Victoire, la bouche ouverte. Il était baigné d’admiration pour l’être qui se rapprochait. La sensation que tous les pères connaissaient se manifesta en lui. Elle était si belle, elle ressemblait tellement à sa mère. Les yeux de Granker se mirent alors à couler de larmes mais son visage souriait. Se sentant livré à lui-même lorsque Feve lui lâcha la main, plus aucun choix ne s’offrait à lui. Il fléchit alors ses genoux…

Bonjour Victoire, ça me fait très plaisir de te voir. Tu as bien grandi depuis la dernière fois que je t’ai vu. Tu es si jolie. Ta maman peut être très fière de toi. Je suis Granker, ton papa mais pas comme ton autre papa. Je ne suis pas à tes cotés pour connaître toutes les belles choses que tu vis dans ton château de princesse. Mais je n'ai pas arrêté de penser à toi. Je t’aime énormément.

Il vit alors la perle que Victoire avait autour du cou, la perle qu'il avait transmise à Kilia lorsqu'elle était bébé pour qu'elle lui remette lorsqu'elle serait plus grande. Il eut le réflexe alors de toucher son collier d'où provenait cette perle. Puis Granker tendit un peu les bras pour l’inviter à venir le serrer dans ses bras.

Kilia

Kilia n'osait pas bouger, elle ne savait pas la réaction qu'aurait sa petite puce. Elle lui avait toujours bien expliqué les choses, mais entre ce qu'un adulte peut dire et ce que comprend une enfant, il y a souvent une grande différence.
Lorsque Granker se mis à parler la petite regarda sa maman. Kilia hocha la tête et lui fit un sourire approbateur.
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---fromFRVictoire

Victoire écoutait avec attention ce Monsieur qui semlait être heureux mais aussi triste. Elle savait pas trop quoi penser. Elle regarda sa maman, puis l'homme.
Il regardait la pierre à son cou, elle alla comme souvent la tripoter de ses petits doigts.
Elle regarda le collier de Granker. C'était bien lui le papa au collier alors.
Il lui tendait le bras mais elle avait un peu peur.
Il avait l'air de pleurer. Elle savait pas trop quoi faire.
Un Monsieur si fort si grand qui se met devant elle et qui a des larmes dans les yeux, elle se dit qu'il avait sûrment besoin d'un bisou, il n'y a que les bisous qui consolent et puis il avait l'air gentil.

Elle s'approcha doucement et lui fît un gros bisou. Le lapin dans ses bras se retouva quelque peu écrassé et se mis à gigotter, alors Victoire le mis devant Granker et lui dit.

Ça c'est mon lapin Binouze il est super. Et j'ai aussi une souris c'est lili elle est dans ma poche. Et je savais pas si un jour je te rencontrerai parce que je sais que t'es mon papa au collier, mais je savais pas si c'était une histoire ou un vrai papa. Mais comme t'es là je suis contente que tu sois là.

Elle fît une pose, posa Binouze dans les bras de Granker et chercha dans sa poche la souris.

T'aime bien les animaux toi?
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Granker

Le bisou que Victoire fit à Granker le remplit de bonheur. Puis la façon dont elle lui adressa la parole lui provoqua un réel soulagement. Il se dit alors qu’un enfant pouvait surprendre. Victoire possédait déjà la force de sa mère en arrivant à faire face à une situations aussi délicates. ça devait être une expérience extraordinaire d’être présent à ses cotés chaque jour.
Granker prit le lapin dans ses bras pour le caresser.

C’est un bien gros lapin ce cher Binouze et Lili doit sûrement être toute petite. J'adooooooore les animaux. Je suis content d’être là aussi. Tout ce que dit ta maman est vrai. Je suis souvent très loin d’ici et je voyage à travers des contrés fantastiques. C’est pratiquement comme les mondes que tu imagines. J’espère bien un jour pouvoir t’en faire découvrir.

Puis il releva le regard en direction de la maman de Victoire qui se tenait à distance toute aussi émue mais discrète. Un simple mot suffit à exprimer à Kilia le sentiment présent de Granker.

Merci.

Kilia

Kilia regardait la scène et ne savait pas quoi faire, ils étaient restés ainsi dans l'entrée.
Elle ne voulait pas briser cette instant mais ne voulait pas non plus que Victoire se sente géné et Kilia se dit qu'un verre ne lui ferait pas de mal.

Je manque à tous mes devoirs, si on allait boire un verre, ça serai aussi bien.
Je vais à la cuisine chercher de quoi boire et manger.
Victoire tu montres le salon à Granker et Feve?
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---fromFRVictoire

Lorsqu'elle entendit sa maman , Victoire n'eut aucune hésitation elle pris Granker par la main et le fît entrer dans l'une des pièces les plus agréable du château, une des plus confortable et des plus petite.
Il y avait un grand feu de cheminée et Victoire s'assit directement sur le grand tapis.

Parfois Binouze il fait caca sur le tapis, mais il ne faut pas le dire, Daisy qui fait le ménage n’aime pas trop ça.
Pour pas qu'elle voit je jette tout dans la cheminée.

La petite disait cela avec un regard brillant de malice et un petit sourire qui en disait long.
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Feve

Feve eut les larmes aux yeux quand elle vit Granker pleurer d'émotion en voyant sa fille.

La petite n'était pas timide et savait à elle seule , par son naturel et sa simplicité , détendre l' atmosphère plus que n'importe quel adulte ici.
Feve comprit en voyant les réactions de l'enfant que sa maman devait y parler souvent de son papa voyageur , car elle ne le considérait pas comme un étranger et Feve en était ravie.

Feve suivit donc l'enfant et Granker dans le petit salon , la pièce y était bien chaude avec la cheminée, les décors somptueux.

Feve rit en écoutant les petites cachoteries de Victoire, puis elle s'accroupit à coté d'elle , caressa le lapin et lui demanda:

Tu as déja vu un ourson Victoire ?

Feve releva la tête vers Granker et lui fit un large sourire

---fromFRVictoire

Vctoire regarda Feve et révfléchit un instant.

Non, j'en ai jamais vu, un ours non plus d'ailleur.
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Granker

Granker regardait tout autour de lui en traversant les différentes pièces du château et arrivé au salon, celui-ci paraissait immense. Il y avait tant d'espace pour que Victoire s'épanouisse. D'ailleurs, il s'interrogea sur le fait qu'elle devait se sentir un peu seul dans ce grand édifice. Heureusement qu'elle avait son lapin et sa petite souris car avec qui elle s'amuserait ici? Il y avait d'autres enfants certes mais pas du même âge et qui avaient déjà des responsabilités pour certains. Il essaye de comparer avec la vie qu'il avait à l’age de la petite. Lui aussi était seul la plupart du temps, livré à lui-même mais la seule éducation qu'il eut fut celle apportée par la roublardise des mauvais garçons de son village. Victoire était protégée de cette mauvaise fréquentation.

Il prit place dans un fauteuil et regardait Feve et l'enfant sur le tapis. Puis Feve évoqua l'ourson et il sourit.

Il est possible que tu en voies un : Miel, un tout petit ourson qui a perdu sa maman. Il nous suit depuis quelques temps. On lui donne à manger mais il reste encore assez sauvage. Feve souhaite le dresser afin que lorsqu'il soit grand, il ne veuille pas nous manger.

Kilia

Kilia revint avec tout ce qu'il fallait pour se restaurer et se désaltérer, elle avait choisit un excellant vin et un panel de petites choses à grignoter. Elle avait pris son temps elle voulait les laisser un peu seul avec la petite.
Lorsqu'elle entra dans le salon, Victoire avait un grand sourire, elle se demandait bien que quoi il pouvaient discuter. Elle s'assit et servit à boire.

Servez vous, j'espère que cela va vous convenir.
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Granker

Merci Kilia. Ton accueil est bien assez convenable pour des vagabonds comme nous.

Granker prit le verre que lui tendit Kilia puis se leva de son fauteuil. Il alla piocher avec ses doigts deux trois petits amuse-gueules qu'elle leur avait apportée. Il flaira l'odeur du vin qui semblait exquis, le goûta et n'en fut point déçu. Après avoir grignoté et rincé sa bouche, il prit un air navré mais comme à son habitude, décidé.

Tu ne seras pas surprise Kilia d’apprendre que nous ne souhaitons pas rester à Saumur. Nous envisageons d’aller assister à un mariage en Touraine qui aura lieu très prochainement. Après cela… nous vagabonderons encore sûrement. Et bien entendu je reviendrai mais… je ne sais pas quand.

Kilia

Kilia but une gorgée

Je m'en doute Granker, je sais ce qui te tient à coeur.

Kilia regarda Victoire et lui caressa la tête.

Bientôt Victoire apprendra à lire et écrire, vous pourrez rester en contacte.

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---fromFRgueenievre

Un pigeon passa non loin de la fenêtre et laissa tomber un parchemin...

Celui ci était destiné à Dame FEVE, l'écriture un peu tremblante disait :

"Ma chère amie,
Cette missive va surement t'étonner mais elle est de la plus grande importance. Je suis au plus mal, la maladie m'a atteinte. Les médeçins et les apothicaires ne répondent plus de rien... Je ne sais pas si j'aurais la force de t'attendre mais j'aimerais te voir une dernière fois... Je t'ai en effet désignée comme étant mon héritiaire. J'espère que tu auras ec télégramme à temps. Je t'embrasse.
Gueenievre"

Feve

Alors que Fève dévorait discrètement le succulent repas apporté par Kilia, un pigeon se posa sur le rebord de la fenêtre et laissa tomber un parchemin, elle pu voir l'entête :"Feve des Bois".

Tiens ! Il semblerait que ce soit pour moi!

Elle n'osait se lever pour le prendre puis se décida après l'acquiescement de Kilia qui l'invita à le lire.
Elle lut le message , regarda Ker:

Mon amie Gueenievre semble être au plus mal , elle aimerait me revoir avant.....

Feve regarda la petite Victoire qui jouait avec son lapin, puis serra le message contre son cœur, elle le rangea vite dans sa poche , tenta de cacher sa tristesse ce n'était ni le lieu , ni le moment pour se laisser aller.

Je te remercie Kilia pour ta généreuse hospitalité, votre petite princesse est magnifique !

Puis se tournant vers Victoire elle lui dit:

Quand nous reviendrons nous amènerons Miel , l'ourson , il aura sans doute grandi , mais il sera dressé ....tu pourras le caresser.

---fromFRVictoire

Victoire qui donnait des biscuits à son lapin leva la tête, à l'annonce de Feve.
Elle prit dans ses bras son lapin.

OH oui, j'aimerai bien voir et toucher un ours, ça doit être aussi doux que Binouze.
Vous allez partir c'est ça pour très très longtemps alors?

Elle regarda Granker, elle avait envie de lui montrer quelque chose avant de partir alors, elle posa son lapin sur ses genoux pour être certaine qu'il ne partirai pas avant qu'elle revienne et courru jusque dans sa chambre.
Quelques minutes plus tard, elle revint les bras chargés d'un beau livre.

Regardes, ce livre est beau, maman me le lit dès fois, c'est une amie à toi qui me l'a offert quand je suis née, je le garde sur ma tablette.

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Granker

Granker qui était retourné à sa place discerna de la tristesse chez Feve. Il avait déjà rencontré son amie auparavant et il savait que toutes les deux étaient très proches. Une fois que Victoire était parti un moment pour aller chercher quelque chose, il tendit sa main à Feve pour qu’elle vienne la lui tenir.

Nous irons à la rencontre de Gueenievre très rapidement.

Puis Victoire revint avec un livre qu’il reconnut immédiatement.

Tiens !!! Voici le fameux grimoire du Fier Vagabond !!! C’est Feve ici présente qui t’a fait ce cadeau. Afin que tu puisses savoir que tous les rêves sont réalisables.

Kilia

Au visage de Feve Kilia compris de suite que la nouvelle était mauvaise.

J'espère que cela ira.
Ne me remercie pas je n'ai pas fait grand chose, vous êtes les bienvenus ici à tout moment.
Et même avec un ours, j'ai l'impression que Victoire en serai ravie.

Elle se leva afin de mettre une bûche dans le feu.

Ici tout le monde peut faire comme il lui plaît, même les gens de services le fond...

Elle resta ainsi près du feu, à attiser les braises, pour leur laisser encore quelques minutes seuls, le temps d'un regard, d'un sourire.

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Granker

Granker feuilleta le livre un moment, il faisait certainement comme Victoire : simplement contempler les illustrations. Il aperçut un bureau au bout de la pièce, une plume et un encrier posés dessus. Il se leva et alla s’installer au bureau avec le livre. Sur la couverture intérieur il écrit :

Citation:

Ma fille, tu es un bijou à mes yeux,
plein de valeur mais trop de fragilité encore.
Ta maman est là pour te protéger et t’apprendre tout de la vie.
Tu peux te préparer car un jour je reviendrai et nous partirons ensemble.

Ton papa au collier

Il souffla sur l’encre pour qu’elle sèche vite et referma le livre pour le redonner à Victoire. Et il dit avec beaucoup de tristesse :

Nous allons partir maintenant...

Feve

Feve regardait Granker et Victoire feuilleter le livre ensemble.
Elle se rendit compte que la petite avait le même regard émerveillé que son père .....
Feve se prit alors à rever d'un enfant de Granker, même si elle s'était juré de ne jamais en avoir , elle sourit ........mais Granker disait déjà au revoir à la petite .
Elle se pencha alors elle aussi vers Victoire l'embrassa pour lui dire au revoir .

---fromFRVictoire

Victoire regardait Granker de ses grands yeux, elle voulait bien se rappeler de Granker. Il n'avait pas répondu à sa question, alors elle se douta que ça serai pour très très longtemps.
Elle ne comprit pas pourquoi mais elle fut triste de le voir partir.
Elle ne le connaissait que si peu, mais elle prit le livre et le serra contre elle. Elle n'avait pas pu voir ce que Granker avait écrit, elle avait envie que sa maman lui lise, mais déjà ils partaient.
Elle fit un bisou à Feve et à Granker. Et dit un timide:

Au revoir.

Sa maman lui avait apris à ne pas réclamer sans cesse, alors elle serra sa bouche pour pas dire que c'était trop court et qu'elle aurai bien aimé voit tout suite l'ourson.

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Kilia

Kilia regardait sa fille, elle était fière d'elle.
Elle avait mieux géré cette situation que beaucoup d'adulte ne l'aurai fait.
Elle se leva et alla saluer Granker et Feve.

Je vous souhaite bon voyage, faites attention à vous.

Elle fît une accolade à Feve et à Granker.
Les moments de départ sont souvent difficiles.
Elle prit Victoire dans ses bras pour les raccompagner à la porte.

Le carrosse est toujours attelé, profitez en, vous irez plus vite. Gaspard vous mènera là où vous le désirerez. Ne refusez pas j'en serai meurtrit, autant qu'il serve un peu.
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Feve

Ils se préparèrent donc à partir, en silence ne sachant trop que dire , Feve qui était juste derrière Granker et Kilia se rendit compte que la petite ne quittait pas son père des yeux , la gorge de Feve se serra.

Ils sortirent et le carrosse arriva au même moment, le chauffeur descendit précipitamment et s'écria :

Regardez ce que j'ai trouvé en chemins dame Kilia !

Il sortit l' animal du carrosse et le posa au sol :

Miel

, c'est Miel

AHH

celui là je sait pas comment il se débrouille il arrive toujours à nous suivre et à nous trouver........ peut être à l'odeur !

---fromFRVictoire

Victoire sauta des bras de sa maman, elle avait des yeux écarquillés.
Elle lança comme ça maman le faisait souvent un énorme

Wahouuu!!!!

et continua d'une voix plus qu'émerveillée

Tu as vu Maman! Il est trop beau!

Elle sautait de bonheur sur place, elle ne voulait qu'une chose le toucher.

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Granker

Granker s'approcha alors de l'ourson et le prit dans ses bras. Il était bien lourd déjà. Miel se laissa faire. Granker alors s'approcha de Victoire lentement et se mit à son hauteur tout en maintenant l'ourson afin qu'il ne bouge pas.

Approche ta main Victoire. Il ne va pas réagir.

---fromFRVictoire

Victoire regarda alors Granker faire.
Elle le dévisagea quelques secondes, et approcha sa main tout doucement.
L'ourson était doux, si mignon.
La petite fille avait son coeur qui battait très vite.
Elle n'avait jamais vu d'ourson, et ce moment resterait gravé dans sa mémoire pour toujours.
La petite fille avait souvent était seul et pour elle les animaux était comme magic, avec eux elle n'était jamais seule.
Ses doigts entraient dans le peulache abondant de l'animal, c'était chaud.
L'ousron bougeait un peu mais elle n'avait nulement peur.

Je l'adore, il est si doux, si beau, si chaud.
Je peux lui faire un bisou?

Elle regardait son papa au collier avec ses grands yeux d'enfant.
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Granker

Granker était heureux de voir sa fille réaliser un rêve. Puis elle réclama de lui faire un bisou. Va-t-elle s'arrêter ensuite de réclamer? Granker ne savait pas comment réagir avec un enfant.

Il faut que tu saches que certains annimaux sont plus dangereux que d'autres. C'est normal, dans la nature il n'y a pas de règlements alors ce sont les plus forts qui dominent les autres et ils peuvent être très méchants.

Puis après une pause de réflexion, il dit :

C'est un fait que c'est souvent pareil ou pire chez les humains...
Bon très bien mais tu fais très attention.

---fromFRVictoire

Victoire avait écouté Granker, pas tout comprit, mais approcha son petit minois dans la fourrure de l'ourson pour lui faire un bisou.
Elle était aux anges.
Il bougea à peine.

Elle avait envie de le prendre dans ses bras de le garder avec elle mais elle avait bien compris que cela ne serai pas possible alors elle resta avec ses grands yeux à le regarder.

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Maltese

Maltese se présentat au chasteau de la duchesse portant sous son bras une farde de laquelle l'on pouvoit distinguer un feuillet délicatement enluminé.

Arrivé en la cour de la grande bastisse, il descendit de son destrié et au garde s'approchant de lui, il fit dire à la Duchesse de Chasteau-en-Anjou qu'il avoit avec lui un document quémandé par sa personne.
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Granker

Granker mit l'ourson dans le carrose qui resta bien sage à les attendre. Il revint, prit Victoire dans ses bras et lui fit un gros bisou.

Continue d'être sage et d'éccouter ta maman.

Il l'a repausa et alla faire la bise à Kilia.

Elle est merveilleuse, et toi aussi, tu l'es toujours autant.

Puis il prit la main de Feve, l'aida à grimper dans le carrose et la suivit derrière. Il regarda Kilia et Victoire dans les yeux jusqu'à ce que le cochet donne ordre aux chevaux d'avancer...

Kilia

Kilia les regarda partir, assez troublée par tout cela.
Elle attendait le retour d'Alberic, elle était soulagée pour lui qu'il ne soit pas au château à ce moment présent. Elle n'avait pas envie qu'Alberic est l'impression d'être mis à l'écart.
Papa d'amour, Papa au collier, victoire elle ne semblait pas plus troublée que cela.
Elle faisait des grands gestes d'au-revoir à Granker et à Feve, à son visage on voyait qu'elle était encore sous l'émerveillement de l'apparition de l'ourson.

Elle prit sa fille dans les bras pour repartir dans le salon.
A peine dans le hall, elle entendit parler dehors, elle fît demi-tour.
C'était le Sieur Maltesse qui demandait une entrevue.

Sieur Maltese!
Comment allez-vous?
Entrez mon cher

Le moment privilégier qu'elle venait de vivre faisait place à la réalité de ses obligations en tant que duchesse.
Elle demanda à Victoire de regagner sa chambre, ce qu'elle exécuta avec une petite moue. Victoire aimait écouter tout ce qui se passait.

Elle pris la direction de la grande salle, invitant Maltese à faire de même.
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Gerfried

Un être hybride, mi-homme mi-Angevin, se présenta devant... euh...

- Pustule bretonne ! Qu'est-ce donc que cette horreur ?
- On appelle cela un chastiau messire.
- Et où sont les meurtrières ? Les tours à canons ? Les pieux acérés dans la lice ?
- C'est une résidence civile messire...
- Ah. Ben ça manque d'archères et de talus, mais enfin. Et...
- Et ?
- C'est trop propre.
- ...
- Bon alors, elle t'a dit pourquoi on venait ici ?
- Non messire. Mais si il a fallu que vous veniez, c'est que l'occasion doit être importante.
- J'espère. Parce que j'ai une récolte de navets à terminer. C'est pas le contingent de fainéasses félchoises qui va m'aider à les récolter !
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Tithieu

Un fier palefroi à la robe noir,arborant sur la selle les armes de Couesmes se présenta en vue du chasteau de la Duchesse Kilia.Immobilisant sa beste d'un coup sec sur la bride,le jeune Tithieu observit un instant les lieux du haut de la fort proche colline où il se trouvait perché.Il semblait se déroulé au chasteau une joyeuse activitée,les serfs allant et revenant,apparemment l'air affairé.

Parcourant en quelques secondes la distance qui le séparait du portail d'entré du castel de sa mère,le jeune Balafré vit avec surprise son dissident favorit en grande conversation avec un des bouseux en faction devant la grille du chasteau,semblant faire office de garde.

Le bonjour Gerfried!Que fais-tu si loin de Craon,si proche de Saumur par une si belle journée?Ayant soudain un éclair de claivoyance,la véritée lui apparut,claire,limpide:

Je sais!Tu reviens de Touraine où tu as titiller de trop près ce vieux Burin,c'est ça?Tu es venu chercher refuge auprès de ma mère???Descendant de son canasson,le sourire aux lèvres il tapa amicalement dans le dos de son ami:

Plus sérieusement,qu'est-ce qui t'emmènes si loin de chez toi?Moi qui pensais venir m'enquérir de la santée de ton enfant,j'eus esté bien déçu de voir ta demeure vide si je m'y estais risqué...Le hasard faict parfois bien les choses,n'est-ce pas?

Gerfried

Après avoir cordialement envoyé se faire voir la chose qui gardait la grande chose, vl'a que le borgne le plus visible de l'Anjou rapplique. Une surprise-party peut-être ?

Salut à toi vieille rosse ! Non j'arrive tout droit de mon marais, à l'inviation de la chef de maison. Parait que... en fait j'en sais trop rien.

Reniflement de mépris devant la vision des tours. Des tours sans machicoulis ! Bientôt il y aura aussi le chauffage central ? Décadence quand tu nous tiens !

J'espère que le dedans est mieux pourvu que le dehors, parce que vot'truc là, c'est pas défendable.
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Tithieu

Il opinait du chef,l'architecture du chasteau ne lui plaisait guère à lui non plus,son goust pour la guerre ne s'accordait guère avec cette bastisse indéfendable.

Le dedans est dans le mesme goust mon ami...Les terres de Chasteau-en-Anjou sont limitrophe de l'Anjou et de la Touraine,mais le chasteau est tout de mesme éloigné de la frontière.Bombant un peu le torse,un éclair de fiertée traversant son regard.Mon chasteau,pour sa part est une véritable place forte.Mes terres ne sont qu'à quelques lieues de la Touraine,il en est mesme question dans le traité délimitant nos frontières avec eux.Je puis en tous cas t'assuré que s'ils veulent atteindre ma mère,ils devront d'abord passé par Couesmes et prendre mon castel,ce qui ne sera pas chose aisée.

Observant la paterne désormais grande ouverte,dévoilant par la mesme le chasteau en pleine effervence,il emboita le pas à son ami,franchissant l'arche de pierres ouvragées et tenant fermemant son palefroi par la bride.

Kilia

Elle discutait avec Maltese lorsqu'elle entendit du bruit dans le hall d'entrée.
On vient lui annoncer l'arrivée des deux hommes et elle demanda qu'on les fasse entrer.

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Gerfried

Son Hybridité entra dans le castel, une expression étrange sur le regard.

- Bon c'est vrai que ça en jette. Et les lustres là-bas, très bien quand on les fait tomber sur les assaillants. Par contre, les balcons sont trop hauts, on ne peut pas les exploiter avec des archers. Ah ! Belle porte ! Belle porte ! Mais ça tiendra pas deux coups de bélier. Rien ne vaut le bronze des églises de Constantinople il paraît...

Sous le regard légèrement inquiet des gardes et du GCD, Gerfried entra dans la partie habitée du castel, se demandant bien pourquoi il était ici et pas à Cahors à pourfendre des spinozistes.
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Maltese

Maltese estoit là, assis sur un fauteuil magnifiquement sculpté devisant avec la duchesse Kilia quant un valet aux armes de Chateaux-en-Anjou fit son entrée annonçant l'arrivée de deux individus.

La duchesse fit signe de les faire entrer.

Maltese se penchat vers le duchesse et lui dit : "si c'est là pour nostre affaire, peut-este pourrions ainsi commencer..."
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Gerfried

Contraste saisissant entre les brocards sur les murs, les riches habits de l'assistance et la vieille cotte noircie que Gerfried avait conservé et où il avait fait représenter une chimère, du temps où il commandait ce régiment. Bien, sur les antiques armes familiales portaient aigle bicéphale, mais la chimère ça avait de la gueule, comme disait Ajantis.

- Messire héraut ? Je vous prie de m'excuser, je ne vous savais point ici. J'espère ne pas arriver au milieu de quelque rituel interdit, cela m'ennuierait beaucoup de vous dénoncer.

Sourire ironique. Et surpris. Maltese ? Que faisait-il ici celui-là ?
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Kilia

Kilia regarda Gerf avec un petit sourire,
Elle se leva et s'approcha vers lui.

Bonjour, Gerf et Tithieu.

Elle alla embrasser son fils puis se tourna vers Gerfreid

Je voulais te récompenser Gerf, vu tout ce que tu as fait pour notre duché, vu tes actions militaires, ton temps passé pour protéger notre Duché, aujourd'hui est le jour de ton anoblissement.

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Maltese

A ces paroles, Maltese se mit à rire, un rire si violent qu'il se fit entendre jusqu'au pigeonnier du castel où, d'effroi, un pigeon fit une mue subite : "Non point mon ami, si je puis vous appeller ainsi, point de rituel interdit mais bien un rite sacré s'il en est et qui nous tient fort à coeur, un rite où bon nombre de gens ont déjà participé un rite auquel vous nous ferez, j'ose espérer, le plaisir et l'agréable honneur de participer.

Soyez donc le bien venu parmis nous en ce jour particulier s'il en est..."
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Gerfried

Expression à demie-narquoise.

- Quel dommage ! Moi qui pensait compter là-dessus pour assurer ma promotion chez les Hospitaliers ! Un infidèle démasqué, je passais maître d'armes, assurément...

Expression à demie terrifiée

- Une seconde... moi anobli ? Avec les armoiries, l'autorisation de courir les pas d'armes et celui d'avoir un chateau ? Un vrai chateau, avec tours à canons, fossés, redoutes avancées et machicoulis ?

Gerfried se figurait déjà sa forteresse, maculée de sang tourangeau, entourée de hauts remparts et de fières tours hérissées de bombardes.

- Attendez un peu vot'duchessté. Elle est où l'arnaque ?
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Maltese

S'avançant vers Gerfried, posant ses mains sur ces épaules : "Non point d'infidélité ici cher ami.

Mais oui, vous avez tout compris, vous devriez recevoir un titre de nobliau avec terre, castiau, machicoulis et pont levis (pour la rime en "I", c'est plus joli...), blasonnet, devise et scellé et tout et tout. Mais également des devoirs envers vostre futures suzeraines quant celle-ci auroit besoin de vos services..."
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Kilia

Une arnaque, alors..euh...je crois qu'il n'y en a pas. Vous aurez votre fief, et un château imprenable, pas comme le mien... Il sera par contre beaucoup moins beau, normal, le mien est sublime.

Elle ne put s'empêcher de rire, elle savait très bien que Gerf n'aimait pas son château.

La seule arnaque, je pense est que vous devrez mettre un genou à terre devant moi et me prêter allégeance, je crois.

Elle se tourna vers Maltese qui confirmait ses dires.
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Maltese

"En effet, j'ose espérer que nostre ami n'a point de rhumatisme, mais puisque presque tout le monde est présent, pourquoi ne procèderions nous pas se dont nous sommes-là!"
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Tithieu

Un léger sourire vint déformé son visage encore jeune,son ample Balafre se déformant tandis que ses lèvres se retroussaient.Son sourire s'effaça pourtant bien vite,laissant place à une expression de stupeur...Gerf,noble?Dans un balbutiement maladroit,il prit la parole:

Anono...Anono...Anoblit?Ce vieux Gerfried?

Son sourire revint bien vite,alors que sa mère justifiait cet octroi.La fiertée et l'admiration pour sa chère mère et pour son ami vinrent éclairé son visage.Il estait vrai que Gerfried méritait plus que quiconque un titre de noblesse,pour ses nombreux services rendu à l'Anjou mais également pour sa noblesse d'esprit et sa haute idée de la fidélitée et de la loyautée,envers ses amis mais avant tout envers ses idées.

Dans ces conditions,il est vrai que cet octroi est plus que mérité.Il est seulement regrettable que nul n'y ait pensé avant ce jour...

Donnant une tape amicale dans le dos de Gerfried:

Nous serons bientost Seigneur de terres voisines mon ami,les Tourangeaux n'ont qu'à bien se tenir!

Kilia

Kilia regarda l'homme c'était lui qui devait parler en premier.
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Gerfried

HRP : c'est quoi cet avatar Tithieu ? C'est pas lui le gros bill, c'est le grand avec l'épée !

- Des devoirs ?

Air faussement songeur, puis de nouveau le petit sourire timide qui avait si bien réussi à énerver Tydual.

- Je suis baptisé, j'ai fait serment à l'armée, à l'Ordre de Saint-Jean de l'Hospital et à feu mon épouse. Toute cette paperasserie aura la peau du royaume, je vous le dit !

Il est temps de redevenir sérieux maintenant.

- Certes, l'allégeance. Je ne suis point totalement dénué de connaissances à ce propos, feu le baron de La Baste devait me faire seigneur de la Poitevinière, mais hélas ! il mourut avant. Cependant, il m'avait instruit de certaines choses. Du reste, mon frère Hospitalier le seigneur Milamber987, héraut de notre Ordre, m'a aussi éclairé.
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Kilia

Gerf avait l'air d'avoir compris, c'était déjà une bonne chose.
Par contre elle ne savait toujours pas le nom du fief que Maltese avait choisi, il était toujours aussi cachottier, heureusement elle lui faisait totalement confiance pour toutes ses affaires là.
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Maltese

Maltese se tournat vers la duchesse de Chasteau-en-Anjou : "Gente Dame, mes recherches es-fiefs m'ont fournis moult documents et nous avons trouvé avec grande certitude sur son authenticité les terres fieffées de Courcelles, en avons establis les armes et rédigé la patente qui se trouve estre dans le présent fourreaux.

Messer Gerfried, fier angevin, homme loyal et craonnais tout comme moi, mettez donc genoux en terre, sur cette terre dont vous devenez vassal.

Dame Kilia, voyez le fier chevalier mettre genoux..."
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Gerfried

Haussement de sourcil. Voilà un nom connu.

- Courcelles ? La ville de Courcelles, sise près la frontière tourangelle ? Avec riche forêt et lacs poissonneux ? Quelques collines bien placées et son castel perdu à l'est de la ville ? Vous me flattez messire héraut.

Mets un genou en terre.

- Par contre, mon cher compatriote craonnais, vous m'indiquerez comment je dois poursuivre après le genou en terre.
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Kilia

Kilia regarda la patente et les futures armes de Gerf, c'était un beau travail.

Félicitations sieur Maltese, vous vous êtes surpassé.

Elle redonna le tout à Maltese et prenant son épée, ce plaça face à Gerfried.

Je suis certaine que vous savez ce que vous avez à dire Gerfried, et que vous vous en sortirez très bien tout seul.

Elle sourit patiemment.

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Maltese

"Messer Gerfried, ami craonnais, vous avez déjà assisté à bon nombre d'allégeance ducale ou encore de nouveau baron. Prenez donc exemple pour vostre prononcé de paroles sur Dame Rosebedy que la duchesse Kilia a méritoirement ennoblis..."
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Gerfried

HRP : mais euh ! Bon il est où ce topic ? Il a été délesté !

Il a l'air bien seul, le Gerfried sur son genou posé par terre. Ils disent quoi les hauts nobles dans ce genre de cas ?

- Moi, Gerfried de Vilshofen, jure solennellement devant Aristote, vous et toutes les personnes présentes ici, de vous apporter aide, fidélité, soutien et conseils. Je vous jure de faire toujours régner en terre de Courcelles justice et paix. Enfin, si on peut parler de paix, à moins d'une journée de cheval de Vendôme...

Raclement de gorge imperceptible
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Kilia

Kilia a son tour pris la parole, en passant doucement son épée sur les épaules de Gerfreid.

Moi, Kilia Chandos de Penthièvre, duchesse de Chateau-en-Anjou, pour tout ce que tu as fait pour notre duché, je t'élève au rang de seigneur de Courcelles. Tu deviens en ce jour seigneur de mérite. Je te promets protection, justice et subsistance sur tes terres.
Que ce qui est dit en ce jour ne soit jamais défait.

Elle reposa son épée et demanda au nouveau seigneur de se lever, afin que la parole dite ne soit reprise elle devait l'embrasser sur la bouche, elle hésita et lui fit une accolade militaire ce qui était à peu près la même chose symboliquement.
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Gerfried

Mouvement réflexe arrêté juste à temps. Une épée sur l'épaule, en règle générale, c'est jamais bon signe, du moins sur un champ de bataille.

Séquence humoristique ensuite. Pas de baiser de paix ? C'est à cause de Couesmes sans doute, c'est une vraie madeleine. Et il est jaloux pour deux sous.

Murmure discrètement glissé à sa nouvelle suzeraine.

- Ne vous faites pas de soucis lieutenant, je mettrai ce baiser oublié sur votre note à la taverne.
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Kilia

Aux mots du nouveau seigneur, petite sourie.
Elle se tourna vers Maltese, l'invitant à donner les armes et la patente du fief à Gerfreid.
Elle s'étonna à penser que "Seigneur de Courcelles", était enfin un nom qu'elle pourrait prononcer sans hésiter.

Sieur Maltesse, c'est à vous.
Le Seigneur de Courcelles a sûrement hâte de voir le blason qui le suivra le reste de ma... sa vie.

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Tithieu

La Balafre estait restée en retrait,observant la scène d'un oeil rieur,un rictus venant déformé son faciesse décharné à l'ouï des remarques de Gerfried.

Sans mesme s'en rendre compte,il laissa échapper un léger rire sadique lorsque l'homme posa genoux à terre.Servant un large sourire où se mêlaient moquerie et amusement -sans pour autant estre le fruit d'une quelconque méchancetée- à son ami,il demeura encore silencieux un instant.

Après quelques mots échangés,et une allégeance que d'aucuns auraient qualifié de "Gerfriedienne" le jeune Seigneur vit d'un oeil critique la vieille vermine couverte de pustule toisé d'un regard lubrique sa Duchesse de mère.Après un instant de flottement auquel succéda une accolade formelle,le jeune homme s'adressa d'un air rieur au désormais Seigneur de Courcelles:

Tout Seigneur que tu es,garde tes distances...Ma mère est une femme marié,et fidèle!

Lançant un regard malassuré à sa mère:

N'est-ce pas maman?

Maltese

"Messer Gerfried de Vilshofen, en qualité d'hérault d'Anjou, je vous délivre ce parchemin richement enluminé tel document attestant désormais vostre qualité de seigneur de Courcelles et ainsi, par la-mesme, vostre appartenance à la riche et valeureuse noblesse d'Anjou.

Je vous remest par la-mesmes vos armes, puissiez-vous faire bon usage de tout ceci dans l'acceptence des règles du Savoir vivre noblement.

Certificat attestant de part nostre témoignage de vostre allégeance à la duchesse de Chasteau-en-Anjou et de la réception par celle-ci de vos voeux seront bientost establis et remis.

Vous autorise désormais à vous qualifier de Seigneur de Courcelles et à porter les armes à vous attribuées"

Citation:

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Gerfried

- Tout Seigneur que tu es,garde tes distances...Ma mère est une femme marié,et fidèle!

Rire silencieux. Et triste.

- Et moi je suis en deuil de feue mon épouse, BloodyMary. Et je dois m'occuper de mon fils, Zebulon, qui, si Dieu le veut, aura à hériter de cette terre. Donc tu n'as pas à t'inquiéter Couesmes. Je ne toucherai pas à ta mère et à ma suzeraine.

Sourire canaille. Gerfried n'a pas dit qu'il laisserait tranquille Cilou ou Victoire.

Le héraut lit le parchemin et le lui tend. Enfin !

Certains jaseront, et jasent sans doute déjà. Qu'importe !
- Messire héraut, je vous suis reconnaissant de m'avoir choisi ce fief, les armories et la terre en sont admirables. Aussi ai-je décidé de les honorer immédiatement, en allant aux joutes d'Alençon, qui se tiennent en ce mois de novembre. Naturellement, je ne jouterai point en l'honneur d'une dame, la décence de mon veuvage et l'amour que je porte à ma femme m'y obligent. Mais il est temps que la noblesse de ce royaume nous voit, nous les Angevins, autrement que comme les épouvantails qui troublent sa sérénité une fois l'an. Couesmes ? Tu en es ?
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Maltese

Voilàa bonnes et saines parlores Messire de Courcelles.

Allez, allez donc porter haut et fièrement les couleurs de la noblesse angevines en ce tournoi.
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Kilia

La duchesse regarda son fils un peu étonnée de sa question. Comment pouvait-il demander cela à sa mère. Elle leva les yeux au ciel. Elle avait envie de rire, mais se retint.

Elle était heureuse pour Le seigneur de Courcelles, c'était ça journée.
Elle avait vraiment fait un bon choix.

Quelle bonne idée Seigneur de Courcelles!
Mais avant que vous fassiez vos bagages on pourrait peut être fêter cela, à l'angevine?
Allons lever notre verre à votre noblesse.

Elle se dirigea vers le grand salon où tout avait était préparé en son honneur.
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Tithieu

Maintenant un regard suspicieux sur le Seigneur de Courcelles,il finit par forcer ses traits dans un regard qui se voulait attendrit,mais qui avait tout d'effrayant sur un minois Balafré et à l'accoutumée si dur au demeurant:

Tant de décence,c'est tout à ton honneur mon cher ami.J'ai un instant siucrains que tu n'éponge ta peines dans les bras de la sublîme créature qu'est ma mère,pardonnes mes doutes.

Prenant un air faussement outré:

Si j'en suis?Il est presque insultant d'en douter,manquer une telle occasion de contribuer au rayonnement de nostre contrée serait faillir à mon devoir de Secrétaire Général du Grand Consistoire!Et tu es fort bien placé pour savoir que je suis friand de ce type de divertissements...

Gerfried

Rire enjoué. Quel blagueur ce Couesmes !

- Allons, ne fais pas cette tête ! Je suis encore en deuil. Mais le jour où je ne le serai plus, je ne verrai point ma suzeraine comme une dame de Courcelles potentielle. Il y a nombre de damoiselles tout aussi avenantes dans la noblesse du royaume.

En parlant de ça...

- Donc tu seras aux joutes ? Magnifique. Du reste, je n'y resterai peut-être point longtemps, étant donné que je débute. Et aussi parce que j'ai l'intention d'honorer de ma présence les joutes limousines, pour le mariage de la comtesse Marie Alice. Il y aura là-bas nombre de mes frères et soeurs de l'Ordre Hospitalier, ce sera une belle fête.
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Kilia

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Un message arriva au Chasteau.

Citation:

Ma petite victoire et mon petit Kildéric.

Je ne suis point encore de retour. Je me trouve dans une ville franche aux frontières fermées.
Je pense toujours autant à vous deux, et vous aime avec tendresse.
Mémé-Lore m'écrit pour me donner de vos nouvelles, et j'espère revenir très vite au chasteau.
Si je prends la route trop vite, je risque de ne point arriver entière, voilà pourquoi mon voyage est plus long que prévu.
Je vous envoie de Mayenne baissers et douces caresses.

Maman qui vous aime.

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Gerfried

Un ragondin fumant arriva avec un petite corbeille autour du cou. Huma l'air. Et poussa un hurlement sonore.

C'était pas le bon chateau.

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Kilia

Un gros chien affamé se dit qu'il se ferai bien un gros ragondin, il partit le débusquer en suivant l'odeur qu'il avait laissé.

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Kilia

Il était temps de poser les valises, il était temps de serrer sur son coeur ses enfants.
Elle avait galopé avec Alberic au plus vite et elle était devant les portes du château, ce château trop grand, ce château qui ne servirait à rien.
Elle était noire par la boue des chemins.
Elle était épuisée par tout ce qu'elle avait vécu, mais son coeur battait à en sortir de sa poitrine.
Elle était chez elle.
Elle sauta de cheval, ne prenant même pas le temps de l'attacher et monta en courant les escaliers.
Les portes s'ouvrèrent et kilia entra en trombe.

Martimord, le majordome, la salua et sans attendre la question de kilia, montra la direction du petit salon.
Elle couru.
Ils étaient la, ses doux petits, elle ne les avaient point vu depuis le mariage de Tithieu, elle avait cru ne jamais les revoir.
Lorsqu'elle vit Kilderic, il avait grandit, il était beau, un ange au regard étonné de voir sa mère. Il se tenait debout, elle n'en croyait pas ses yeux.
Elle arriva à lui, le serra fort dans ses bras, les yeux en larmes, Kildéric s'accrocha à elle. Elle le serrait enfin sur son coeur. Il était enfin dans les bras de sa maman.
Le petit chargé d'autant d'émotion que ça maman se mit lui aussi à pleurer. La tension qu'ils avaient gardé en eux, depuis ces longues semaines de séparation s'évacuait doucement.

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pnj

Albéric s'occupait des chevaux, il avait laissé Kilia prendre un peu de temps seul avec Kildéric.

A son tour il entra dans le petit salon et à son tour les larmes lui montérent aux yeuxdevant le spectacle touchant de sa tendre épouse et de leur petit dernier.

Il s'approcha d'eux et les prit dans ses bras...

Kilia

Les retrouvailles avec Victoire, les larmes furent balayer par des rires, des histoires, des calins, de la tendresse et une maison vivante.
Enfin ils étaient tous ensemble.

Elle prit de longues heures avec sa petite famille. Elle ne sortit pas durant un moment.
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pnj

Gwezheneg quittait les remparts de Saumur au grand galop, harcelant son cheval pour que celui-ci aille le plus vite possible sur la route qui méne a Chasteau-en-Anjou.

La nuit était fraîche et le ciel bien clair, la lumiére de la lune semblait éclairer quasiment comme en plein jour. Gwez était soucieux, le message de la Duchesse Kilia l'inquiétait.

Enfin aprés environ une heure de chevauché éffreinée, Gwezheneg sauta de sa monture épuisait et alla a bout de souffle s'annoncer a la porte.

Je me nomme Gwezheneg, je..je... euh euh... reprennant son souffle.

La Duchesse ma fait mander au plus vite, veuillez m'annoncer a elle je vous pris.

Gwezheneg s'appuyait contre la façade du chateau pour récupérer calmement.

Kilia

Elle profitait du repos des enfants pour faire quelques paprasses lorsqu'on vient lui annocer 'arrivée de Gwez.
Elle se précipita et alla à sa rencontre.

Entrez Gwez, vous avez fait vite, j'en suis heureuse.
Je dois vous montrer quelque chose.

Elle savait que les combats approchaient, mais il y avait une chose qui lui tenait à coeur.
Elle entraîna Gwez dans la salle des cérémonies.
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pnj

Gwezheneg s'inclina quand il vît la Duchesse Kilia venir a sa rencontre.

Noz vat Duchesse Kilia.

J'ai fait le plus vite que j'ai pu pour venir.

La Duchesse l'invita a là suivre, Gwez s'exécuta ce demande bien où celle-ci voulez le mener et surtout ce qu'elle comptait bien lui dire de si urgent.
C'été la premiére fois qu'il venait ici, il observait avec plaisir les couloirs et la décoration du chateau de la Duchesse.

Kilia

Les deux grandes cheminées avaient était chargées afin que la pièce soit bien chaude.
Kilia avait demandé à son majordome de tenir la salle prête pour un grand événement sans lui donné une heure précise. Il avait agit comme il savait si bien le faire, les bougies étaient allumées, le bois craquait dans la cheminée.

Elle demanda à Gwez de l'attendre quelques secondes.
Très peu de minutes s'étaient écoulées lorsqu'elle revient accompagnée de quelques personne.
Tithieu était près de sa mère.

Gwez, je vous pris de me pardonner de vous avoir fait chevaucher en toute hâte, mais j'ai une chose qui me tient à coeur et que je veux faire.
J'aurai préféré que cela se passe durant un moment plus propice, mais les événements m'y en empêchent.

Elle se positionna devant les sièges où elle trônait durant les grandes cérémonies avec son époux, et pria l'homme de s'approchait.

Sieur Gwezheneg, pour votre bras offert à mon service, pour votre loyauté durant ces derniers mois, pour votre bravoure et pour votre soutien inconditionnel.
Moi, Kilia chandos de Penthièvre, duchesse de Chasteau-En-Anjou, je vous nomme capitaine de ma garde personnel, et ainsi vous accorde le titre de Chevalier Banneret.
Qu'a partir de ce jour, vous puissiez porter haut et fière les couleurs de nos terres, et faire honneur à ses couleurs en tout temps et tout moment.

Elle fit un moment de pose et regarda Gwez. Elle n'avait pas voulu le laisser partir sur le front sans avoir honoré sa promesse.Tout ceci était sûrement très précipité, mais elle avait sentit l'urgence et savoir que promesse serai tenue lui faisait chaud au coeur.
La fête ne serait sûrement pas aussi belle qu'elle aurai voulu, mais ce qu'elle venait de faire était pour elle le plus important.

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pnj

Gwezheneg pénétrait dans une grande salle richement décorée, une grande cheminée où un grand feu avait été allumé embellissait la piéce tout en la chauffant. De belles tapisseries ornées les murs de pierre et une multitude de bougies ce consummaient lentement enfin au fond de la salle ce trouvé deux magnifique siéges où devait trôner a n'en point douter le Duc et le Duchesse lors d'évenements important.

La Duchesse Kilia lui fît signe d'attendre ici quelques instants et aprés quelques minutes elle revînt accompagnée de quelques personnes dont son fils, Tithieu, seigneur de Couesmes. Elle s'approcha de Gwez pour lui parler.

Gwez, je vous pris de me pardonner de vous avoir fait chevaucher en toute hâte, mais j'ai une chose qui me tient à coeur et que je veux faire.
J'aurai préféré que cela se passe durant un moment plus propice, mais les événements m'y en empêchent.

Sans rien rajouter la Duchesse Kilia pris position devant son siége et d'un signe de main invitait Gwez a ce rapprocher.
Lentement il marchait vers elle, si la missive qu'elle lui avait envoyée ne disait rien de plus quand au but de la visite, maintenant qu'il ce trouvait ici dans cette piéce le souvenir des geôles Lavalloises resurgit aussitôt et il compris bien vite pourquoi elle l'avait fait mander aussi rapidement.

Il s'arrêta juste devant la Duchesse puis lentement il s'inclina posant un genou a terre et baissa légérement la tête en signe de respect.

Sieur Gwezheneg, pour votre bras offert à mon service, pour votre loyauté durant ces derniers mois, pour votre bravoure et pour votre soutien inconditionnel.
Moi, Kilia chandos de Penthièvre, duchesse de Chasteau-En-Anjou, je vous nomme capitaine de ma garde personnel, et ainsi vous accorde le titre de Chevalier Banneret.
Qu'a partir de ce jour, vous puissiez porter haut et fière les couleurs de nos terres, et faire honneur à ses couleurs en tout temps et tout moment.

Gwez releva lentement la tête et posa son regard sur la Duchesse Kilia et prononça ces quelques mots.

Moi Gwezheneg,

Ici devant dieu et toutes les personnes présentent en ce lieu.
Je jure a nouveau de vous servir avec Fidélité et Loyauté jusqu'a la mort.
Puissent mes actes et mes paroles faire honnneur a vos couleurs et leurs apporter prestige et gloire.

Puis de nouveau il rebaissa la tête attendant la suite des évenements.

Kilia

Kilia alors lui demanda de se lever afin de lui donner son blason.

Voici pour l'occasion ce qui a été confectionné pour vous.
J'espère que vous en prendrez soin.
Le passé et l'avenir se lie.
Promesses et actes ne fond désormais plus qu'un.
Ce qui est dit ne peut être défait, que chacun prend acte de ce qui vient de se dérouler.

Elle lui tendit alors le blason à ses couleurs celle de Chasteau-En-anjou.
Il représentait le passé, et l'avenir. Kilia espérait qu'il allait plaire au nouveau chevalier.
Elle le regardait avec un peu d'appréhension, elle savait très bien que si ça ne lui plaisait pas, il allait lui dire dans la minute.

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pnj

Gwezheneg se redressa et ecouta attentivement la Duchesse Kilia.

Voici pour l'occasion ce qui a été confectionné pour vous.
J'espère que vous en prendrez soin.
Le passé et l'avenir se lie.
Promesses et actes ne fond désormais plus qu'un.
Ce qui est dit ne peut être défait, que chacun prend acte de ce qui vient de se dérouler.

Gwezheneg regardait attentivement avec beaucoup de plaisir et de sérieux son blason, puis il relava les yeux vers la Duchesse.

Duchesse Kilia, il est magnifique j'en prendrais le plus grand soin et je lui ferais honneur.

Il observa rapidement l'assemblée présente puis d'un air soudain plus grave il s'adressa de nouveau a elle.

Duchesse Kilia, il me faudrait si vous le permettez que je prenne congé de vous tous car l'heure est grave et l'on m'attend sur les remparts de Saumur le plus vite possible.

Gwez savait trés bien qu'elle allait être la réponse de la Duchesse mais il préférait attendre avant de faire le moindre mouvement.

Kilia

A la requête du Chevalier Banneret, Kilia ne pu qu'acquiescer.

Je sais très bien qu'il nous faut tous repartir à Saumur pour assurer sa défense.
Faites donc, je repars moi-même là-bas dés que j'ai embrassé les petits.
Cela me fend le coeur, mais Saumur serai trop dangereux pour nos têtes blondes, et je préfère les laisser encore ici, en sécurité.

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Kilia

Tard dans la nuit elle était rentrée chez elle, encore en tenu militaire. elle jeta sur le pallier bouclier, épée, et équipement.
Le coeur lourd, les yeux pleins de larme, une seule chose raisonnait dans sa tête l'"Adieu" de son fils.
Cette nuit là elle embrassa plus longuement sa petite Victoire, belle princesse qui dormait avec son lapin dans les bras, elle prit le petit Kilderic et le serra longtemps sur son coeur.
Elle passa voir Alberic, soufrant de sa dernière blessure et lui fit un tendre baissé.
Elle sortit de la chambre sur la pointe des pieds, et alla dans ses appartements. Ferma doucement les rideaux, et crocheta la porte à double tour après avoir mis un parchemin avec l'annotation. "NE PAS DÉRANGER, NI CHERCHER À ENTRER"

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pnj

Albéric retrouvait peu à peu ses forces et sortait enfin de sa chambre.
Les derniers mois avaient été rudes et les nombreux combats qu'il avait subit commençaient à lui peser.

De retour en Anjou, il se sentait devenu étranger dans son propre Duché...
Sa tendre épouse semblait souffrir encore plus de la situation sur ces terres auxquelles elle avait tant donné, comme Duchesse et mère de Duc.

Leur propre fils leur était devenu étranger et semblait atteint du syndrome du pouvoir solitaire. Sans doute ses raisons d'agir étaient dictées par la volonté de bien faire, mais son refus de s'expliquer à ses propres parents, son refus de rendre compte à son peuple risquait de l'isoler et lui donner, bien malgré lui, l'image d'un Ducaillon méprisant son peuple.

Albéric tournait en rond dans leurs appartements, il n'osait plus parler avec sa douce épouse, de peur de raviver ses souffrances de mère et s'isolait de plus en plus souvent dans la bibliothèque du château.

Myrtillia

C'est tard dans la nuit que le groupe arriva le plus discretement possible en Anjou, sa douce et admirable belle mere lui avait offert de l'herberger le temps de son sejour.

Elle remercia ces compagnons de voyage Aakass, Mckagan ainsi que Monseigneurs Verty et Clodeweck et enfin Ladeum, puis s'en alla a la porte de l'immense batisse qui dressait a ses pieds.

Le jeune mere etait venue en anjou rejoindre son epoux et ses enfants. Ce voyage elle l'attendait depuis tant de temps, il lui tardait tant. Por l'organiser elle avait delaissé la mairie de Rennes, le barreau de l'hermine et l'université de Bretagne... Elle en revait de ces vacances bien meritées qui promettaient de belles retrouvailles et de fetes immenses.

Seulement les choses ne sont jamais telles qu'on le souhaiterait et suite a la reception de certains courriers la jeune femme n'etait plus d'humeur a festoyer, la joie et l'exitation etait retombée laissant place a la rage, l'amertume, la honte et la douleur.

Afin de ne point etre reconnue, Myrtillia, toute vetue de noir, avait pris soin avait enfilé une grande cape ainsi que d'en relever la capuche, tentant par cet accoutrement de mieux dissimuler son visage et sa honte... elle fuyait les gens et le regard des angevins, elle ne voulait surtout pas entendre les railleries et les ragots... elle se sentait tellement sale.

Se retrouvant devant un garde les yeux baissés elle prononca quelques mots a peine odibles... Dites a la Duchesse que Myrtillia de dénéré est la...
Sans meme lever les yeux vers le garde elle attendit qu'on lui ouvrit pour la mener a Kilia esperant que cette arrivée norcturne ne derangerait pas trop la maitresse des lieux.

Le garde l'avait laissée, elle prit le temps de se demander ce qu'elle faisait ici et quel serait son devenir maintenant... Quel avenir pour elle ? Il lui faudrait beaucoup de temps pour se reconstruire sa vie et recommencer a rever, songer a faire quelques projets... si tant est qu'elle en ai le courage.
La seule face a sa douleur elle se souvenait des morts qui lui manquaient tant Meroot, Francois, Ryan, Ramsay et tant d'autre... son oncle bladou qui etait au Monastere d'aucun ne savait s'il en reviendrait ...

Les seules choses qui la retenaient aujourd'hui en ce bas monde etaient ces enfants et l'idée de ne points etre enterrée dignement comme toute aristotelicienne dans un cimetiere si elle attentait a ces jours...
Grand dieu donnez moi la force de traverser cette epreuve la tete haute... elle esquissa un triste sourire : la tete haute, une expression bien ironique pour une femme salie et deshonnorée. Si Meroot avait été la il l'aurait trainé a coup de pied dans le fessier vers un plan foireux pour lui changer les idées mais voila il n'est plus la ...

Les questions se bousculaient : Qu'avait elle fait pour meriter cela ? Que ne lui avait elle pas donné ? Pourtant il lui semblait toujours avoir été irreprochable, elle n'avait jamais faillie a sa tache, epouse fidele qui avait toujours soutenu son epoux dans les epreuves... une douleur, un grand pourquoi .... et pas de reponse... encore moins de larmes.... meme plus une goute de Chouchen pour noyer le tout et oublier..

---fromFRBladeMaster

L'esprit du Poulet spatio temporellement absent d'Anjou fit irruption miraculeusement au milieu de ses poulettes

Citation:

Haic dicit Dominus Aristotelicius:
Si abstuleris de medio tui catenam,
et desieris extendere digitum et loqui quod non prodest.
Cum effuderis esurienti animam tuam,
et animam afflictam repleveris,
orietur in tenebris lux tua,
et tenebrae tuae erunt sicut meridies.

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Myrtillia

un souffle ou l'esquisse d'un mumure s'imposa a la blondinette... a ce moment la une larme perla... la seule l'unique.

Poussant un profond soupir elle murmura pour elle meme ... a quoi bon ... salie et deshonnorée il lui restait encore un peu de dignité... Celle des Dénéré

Elle fit le tour de la batisse pour arriver pret d'un ravin, s'approchant elle songea laissant son regard deriver dans le vide ... plutot la mort que la souillure... a ce moment la elle pris pleinement conscience de ces mots prononcés... il ne manquait plus que le courage... dans sa tete raisonnaient encore les mots de son epoux qui tentait de se justifier... ces avoeux qui etaient pires encore que l'insoupsonnable... un pat en avant un seul... et la vie bascule dans l'ombre... la il n'y a plus de honte

Kilia

Lorsqu'elle avait reçu la missive de l'arrivé de sa belle-fille, Kilia avait fait préparer les appartements pour elle.
Tout était prêt depuis un moment lorsqu'elle entendit des chevaux arriver. Elle finit d'arranger les fleurs dans la chambre de Mymy et descendit les escaliers pour l'accueillir. Elle croisa le majordome sur le palier du premier étage pour annoncer la visiteuse.
Elle se hâta pour arriver dans le hall, mais ne vit point Mymy. Elle prit donc son châle et alla voir dehors.
Étrangement, il n'y avait rien. Dans la lettre qu'elle avait reçue, Kilia savait très bien dans quel état était sa belle-fille.
Elle cria deux fois son nom

MYMY!!!!!
MYMYYYY!!!!!!!!!!!

Aucune réponse, cela commençait à la travailler sérieusement.
Ses compagnons de voyages ne l'avaient point laissé plus de 5 minutes seule. Elle s'en voulait de ne pas être resté sur le perron à la guettait, mais elle n'avait pas compris l'importance des dégâts,elle avait pensé à une dispute de jeune couple pas plus.
Mais la disparition de Mymy ne lui plaisait pas du tout.
Elle demanda au majordome d'aller chercher les chiens, et de rameuter tout le monde, soit Mymy avait envie de faire des bêtises, soit les sales Poitevins avaient enlevé la femme du Duc, il fallait penser à toutes les éventualités.
Elle prit une torche et chercha l'endroit le plus dangereux. Son instinct de femme ne la trompait que rarement, et là elle avait très peur pour sa belle fille.

Kilia se dirigea directement vers le ravin derrière le bois. Elle avait déjà regardé plus d'une fois cet endroit et savait ce que cela donnait envie de faire.

Elle arriva en nage et vit Mymy.
Elle se précipita pour l'attraper.

Mymy qu'est ce que tu fais!! Attention!!!!
Elle lui tenait le bras,
Mymy personne ne saute toute seule de cette falaise, c'est à deux ou rien!

Kilia n'était pas d'humeur à sauter mais elle n'allait sûrement pas laisser Mymy seule.
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---fromFRFitzounette

La gamine est alitée, depuis la grave blessure au flanc qui lui a été infligée lors de la tentative de massacre organisée par les Périgourdains. Elle s'est assoupit et rêve... Sa cousine bimbo et sa tatie d'amour, main dans la main, au bord de la falaise, prêtes à plonger dans l'abîme. Elle se réveille en sursaut, en sueurs.

Non, ce n'est pas possible. Myrtilla est une jeune maman. Elle n'abandonnera pas ses bébés... Et Tatie aime trop Victoire...
Elles savent combien j'ai souffert de la perte de mes papas quand j'avais tout juste 5 ans, et de l'absence de ma maman... Comment pourraient elles s'oter le vie volontairement, sans même une pensée pour eux... Mes papas eux, n'ont pas choisi de partir, et pourtant... Ils ne sont plus là et ne reviendront jamais...
Elles ne feront pas ça à leurs enfants, ce n'est qu'un cauchemard ridicule...

Mais un doute terrible l'assaille, et elle ne retrouvera pas le sommeil ce jour là... Elle pleurera même repensant à son papou Meroot, à son papa WoOo et à tout ceux que la grande faucheuse a étreint avec passion et qui leur manque... à qui il faut faire honneur, pour qui il faut vivre intensément....
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Fitzounette est un papillon de lumière !

Myrtillia

Mymy pris le temps de se defaire de l'ettreinte de Kilia et de s'assoir sur le rebord du ravin sans se retourner vers sa belle mere.

Voila qui est deja moins haut

Elle n'osait plus regarder qui que ce soit en face... tellement elle avait honte.

Elle invita Sa belle mere a s'assoir pret d'elle d'un geste de la main ...

Je te mentirais si je te disais que je n'y ai pas pensé
Je te mentirais si je te disais que les seules pensées qui me hantent en ce moment sont celles de la memoire de nos disparus.
Je te mentirais si je te disais que je n'en ai pas envie.

Elle pris un temps de pause essuyant son visage puis un peu moins odiblement...
Seulement voila je n'en ai pas le courage... meme ca je ne sais pas faire... je suis lache

Elle regardait au loin, la nature l'apaisait.

Calmement, elle reprit, toujours le regard dans le vide

Je suis impuissante, et je ne sais plus que faire.

Biensur je pourrais le tromper tout autant et m'affiché en public... mais ce n'est tellement pas moi. Je ne pourrais pas... je me sentirais encore plus sale qu'a cet instant.

Que veux tu je suis la blonde dernier modele, de ces femmes fideles et dévouée a leur famille et leur epoux. Elle esquissa un leger sourire empreint de tristesse.. Que vais je faire maintenant ? Soupirant profondement Meroot me manque...

Je suis venue ici pour me faire peur et trouver ce qui me retiendrais ici lieu... et je ne songe qu'aux absents au lieu de me soucier des vivants... Je suis la face a moi meme pour m'appercevoir que je suis si faible et si lache... que je n'ai toujours vecue que pour et par les autres. C'est un constat affligent Elle la regarda enfin Mais qui suis je moi ?

Balancant ces jambes dans le vide elle regardait ces pieds, et respirait paisiblement.

Ton fils est un attrofié du bulbe qui n'a que pour seule gloire la puissance de ces coucheries.. Que de belles victoires sur ces jeunes catins ou bourgeoises infideles sans honneur ni valeur... effectivement il est facile de les seduire celles la. Il a mis la honte et le deshonneur sur son epouse, n'a fait aucun cas de notre famille pour sa gloriole personnelle... Il n'a aucun respect pour les siens... Quand je pense ce qu'il a fait subir a Mckagan... il a bel allure le donneur de lecon ... et pourtant je l'ai aimé... comment ai je pu me tromper a ce point ?

Elle posa a main sur son epaule... tout en soupirant Et maintenant que fait on ?

Kilia

Proche de Mymy elle desserra l'étreinte, geste irréfléchi lorsqu'on ne sait que faire. Elle comprenait que trop bien ça belle fille. Le geste qu'elle venait de faire un autre l'avait fait pour Kilia il y avait bien longtemps. Lorsque la douleur est plus insoutenable que le reste. Elle se souvient du couteau et du pourquoi de sa vie.
Elle se souvient et soupir. Elle avait décidé de vivre pour Tithieu, celui qui refaisait à sa belle fille ce qui l'avait temps fait souffrir.
Coquin de sort.
Elle se pencha doucement, et posa ses jupons dans l'herbe rase meurtrie par la gelée. Assise au côtés de Mymy, elle regardait elle aussi le fond du ravin, le néant était en bas. Masse sombre où on ne voyait point la fin. Début des ténèbres, du vide éternel.
Elle l'écouta sans dire mot, elle savait que la souffrance qui était au plus profond de Myrtillia devait sortir. Elle devait cracher sa douleur pour arriver, un jour, à se faire plus légère.

Plus Mymy parlait et plus les souvenirs remontaient à la surface, ceux des morts, ceux de sa douleur.

Et cette phrase si empreint de question, sur le futur, sur leur devenir. Kilia ne voulait pas montrer une figure abattue à Mymy, elle devait la soutenir dans ce moment plus que terribles.

Et maintenant que fait on ?

Les mots qui résonnent en elle comme les grêlons qui martel la toiture des maisons. On ne peut que l'entendre et pourtant on aurai tant aimer ne point avoir à y répondre...Et maintenant que fait on ?.
Elle n'en avait pas la moindre idée. S'il ne s'agissait point son fils, elle aurai cherché à venger Mymy, mais là Tithieu, non cela ne se pouvait pas. Jamais elle ne chercherai à le nuire. D'autant que la vengeance, en soie, est plus douloureuse. Elle s'insinue dans toutes nos pensées. Elle ne cherche qu'à nous rapprocher de la folie, et nous aveugle de la réalité.

Mymy, la vie est un cadeau du ciel et parfois aussi un fardeau. On cherche parfois le meilleur, et on ne trouve que le pire. Parfois l'on a de bonnes surprises, et c'est peut être pour ces quelques minutes d'émois, de bonheur, que la vie ne peut être reprise.
Ce n'est pas le manque de courage qui t'empêche de sauter. C'est un infime espoir qui te raccroche à la vie. Espoir que ta vie n'est peut être pas finie, espoir de voir tes enfants grandir et peut être de les voir te sourire. L'espoir aussi de voir un rayon de soleil, et de s'accrocher à l'infime. Pensée que certaines personnes ont encore besoin de toi. Si tu sautes, la douleur que tu ressens au fond de toi, ils la ressentiront à leur tour. Ce n'est pas de la lâcheté, c'est de la bienveillance.

Elle fit une pause, relevant les yeux du ravins et prit la main gelée de Mymy.

Peut être que pour le moment on pourrait juste rentrer au château. Ce mettre dans le petit salon et se réchauffer au coin du feu. Au lieu d'avoir les fessiers complètement gelés, on pourrait discuter, au moins, assise sur un tapis.

Elle la regarda avec un début de sourire tout en lui serrant la main. Elle sentait la terre glacée sous son assise, et le vent d'hiver pénétrer entre chaque fibre de son châle et lui piquer la peau.

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Myrtillia

elle la suivit sans opposer de grande resistence .... elle etait devenue vide et l'ombre d'elle meme... des mois a se battre pour son epoux, a le soutenir tout les jours, envers et contre tous, a l'aider malgres ses propres charges, a le rassurer au quotidien, a recoller les morceau quand il faisait le vide autour de lui ... et tout ca pour quoi ? Pour etre salie et trahie... Il ne lui avait jamais rien donné. Il avait detruit la blonde si petillante et si pleine de joie de vivre... il l'avait tuait de l'interieur tout simplement ...
Le connaissant il s'en venterai surement bientot...

Tu sais qu'il avoue sans aucun regret et qu'encore il dit que c'est de ma faute ...
Et il continue de parader et d'etre fier de lui ... pendant que je me morfond... ton fils ne pense qu'a lui ... et a son pouvoir de ducaillon...

Au final il m'a tout pris sans jamais rien me donner et il en est fier.

Elle fit silence, quand elle s'appercue qu'elle lui parlait de son fils, elle n'en avait meme pas eu conscience.
elle chemina jusqu'au chateau sans ne plus dire mots.

---fromFRgamaliel_

En rentrant de casser des cailloux, le petit Gama, les pieds crottés et les cheveux poussiéreux aperçoit au loin une silhouette familière. Avec sa marche assurée, sa belle robe pourpre balayant le sol de ses mouvements chaloupés, son altesse mamy Kikouine monte le chemin qui mène au chasteau accompagné d'une des plus belles femmes que Gama est vu au monde, sa mère.

- Môooman !!!!!!

Faisant fi des douleurs dues aux travaux de la mine, Gama, tel un jeune cabri vient sautiller auprès des belles et demander les bras de sa maman, enfin !

– Ouiiiii ! môoman !! Je suis là ! Tu es là !!! Nous sommes là !!!! Tiens maman, ce trésor est pour toi !

Gama renifle puis tend le bras vers sa maman et ouvre sa mimine. Un petit galet blanc et lisse est posé dans sa paume.

- C'est pour toi maman. C'est le petit caillou. Le Gamacaillou. Il te rendra encore plus forte. Moi j'ai gardé le gros caillou pour moi mais je ne peux pas le mettre dans ma poche. Je l'ai laissé avec ces autres copains caillous. Ce qui m'inquiètes c'est qu'il doit s'ennuyer ferme, et ces potes caillou ne sont pas très causants.

Myrtillia

En rentrant silencieusement avec sa belle mere le rayon de lune eclaira le petit crane peu garni d'un petit homme... c'etais le rayon de soleil de Myrtillia... Enfin elle retrouvait ces bébés...

Mon fils !!! Un immence sourire illumina sa pale mine

Elle attrapa le caillou tendu par son fils et lui sourit le regard empli d'une tendresse infinie. Elle pris la petit buse dans ces bras pour continuer a cheminer et rentrer dans la batisse. Elle lui baisa maternellement le front.

Tes cailloux ne parlent pas mon ange parce que tu ne leur a pas dessiné de bouches dessus...
Et puis les pierres doivent rester silencieuses... elles ont un tout autre usage, construire des chateaux des murailles et caillasser les poitevins...

Tout en lui parlant d'une voix tendre et rasurante elle epoussetait les vetements de son fils. Elle avait mis son chagrin de coté pour laisser place a l'amour maternel...

Dit moi ou as tu mit ta soeurette ?
Tu t'es bien amusé chez mamie Kikouine ?

Elle se tourna vers Kilia et la remercia du regard pour en avoir pris soin ...

En arrivant a demeure tu auras droit a un bon bain pour etre propre de pied en cape... tu en a grandement besoin

---fromFRBladeMaster

après 4 jours de longues méditations, une voix tres réfléchie transperça le ciel en murmurant:

Sugar... oh honey honey... Vous etes mes friandises...
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Kilia

Elle avaient fait le chemin du retour en silence, avec le poids de la tristesse pesant sur leur épaule. Mais le petit garnement accourait vers elles, et un sourire apparut.
C'était vraiment une petite buse, elle faisait sa mamy grognon mais le voir ainsi lui faisait battre le coeur. Arf...petite buse qu'est-qu'il est trognon quand même, pensa-t-elle.

Elle regarda Mymy et son petit trognon dans les bras, il avait l'air tellement fière de lui, pas de désillusion qui lui broyait le coeur.
Durant un moment il avait fait disparaître le nuage sombre de leur pensée. Elle l'aurai bien bécoté.

Entrée dans le château elle fît commande d'un plateau de gourmandise. Il fallait bien les gâter un peu. Petits gâteaux de différents goût et forme. Bon vin, pain, charcuterie raffinée et fromage des meilleurs crus. Du simple mais de l'excellant, ce que lui permettait maintenant son rang et ses finances, autant en profiter.

Allons nous installer dans le petit salon, on y sera à l'aise.
Gama des gâteaux avec du jus de pomme et des pâtes de fruits, ça te dit?

Elle fît un petit sourire à sa belle fille, fallait bien reprendre un peu d'énergie.
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---fromFRgamaliel_

Un gros gargouillis dans le petit bidon fut la réponse claire et définitive concernant le sort que Gama allait donner aux gâteaux et gourmandises que mamy lui présentait.

— Graouiiii, Ya bon les gâteaux !!

Gama n'en dit pas plus et engouffra pour commencer 3 choux à la crème d'un coup. Puis il se gargarisa rapidement avec le jus de pomme et goba les pâtes de fruits une à une.

— Mamammm !! Merci Mamy… Dis? Tu n'es pas si Kikouine que ça alors?

Kilia

En regardant la petite frimousse mâchouiller les gâteaux, Kilia sourit.
Elle avait un petit chamali-chamalo au fond du coeur. Elle devenait vraiment grand-mère. elle avait de plus envie de le bisouter.

Gama tu restes chez Mamy autant que tu veux, tu pourras manger tout ce que tu souhaites, faut juste demander à la cuisinière.
En plus, tu vas voir il y a deux autres enfants qui vont adorer avoir de la compagnie.

Se retournant vers Mymy

Il est trognon ton p'tit gars Mymy, regarde comme il est mignon.
Mymy, toi aussi t'es la bienvenue, tu es ici chez toi.

Elle servit un verre de vin à Mymy tout en regardant Gama avec un grand sourire.
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Myrtillia

Elle prit un verre ... et regarda son petit s'empiffrer ..

Et bien il n'a pas perdu l'appetit lui, toujours aussi gourmand... se rememore en grimassant les premieres tétés... un petit estomac insassiable !!! Je me demande ou il le met ...

Elle prit le petit sur ces genoux

Merci pour ton accueil, Kilia, mais je pense que je vais aller me balader un peu.

Changer d'air et me changer les idées... voir du pays. Je te laisserais les petits je vais prendre la grande avec moi, la ou je vais je ne suis pas certaine qu'ils aient leur place.

Et puis ils ont l'air tellement bien ici.

Elle guettait l'arrivée de sa fille... qu'elle n'avait toujours pas vu.

De plus, ils ont l'air de t'occuper tu es une mamie radieuse, ca fait un peu d'ambiance dans ce grand chateau... mamie Kikouine...

Elle laissa parraitre un sourire taquin avant d'embrasser le crane de son bébé qui avait du jus de pomme et du sucre plein les mains et le visage...

Je crois jeune homme que le bac s'impose pour se decrasser et se debarbouiller un peu ... tu as la mine d'un poitevin mon fils dans cet etat ...

Kilia

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********

Après de longs mois de silence le Château reprit des couleurs, aujourd'hui avait lieu une fête d'anoblissement. Depuis longue date les choses avaient été convenues, et après maintes événements c'était enfin le grand jour.
Les sols brillaient, les tentures avaient été dépoussiérées.
Des bouquets de fleurs de saison étaient posés un peu partout. Le jaunes redonnait vie à la demeure.

Kilia arriva dans la salle des cérémonies jetant un oeil de ci-de-là, afin d'être certaine que rien ne manquerait.
Elle était prête, il ne manquait plus que ses amis et le Hérault d'Anjou. Elle décida de prendre un petit verre dans la terrasse d'hiver en attendant.
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---fromFRNaolira

Cela faisait longtemps que Naolira attendait ce jour.
Elle s'était levée à l'aube pour se préparer, et parce qu'elle n'avait pas pu dormir de la nuit, tellement ce qui allait se passer signifiait de choses pour elle.
Après avoir passé la journée à l'extérieur, elle rentra chez elle pour enfiler sa plus belle robe.
Que la journée lui avait paru longue !
Il était bien temps que la nuit tombe.
Alors, en fin d'après-midi, Naolira pris la route en direction du château de Kilia, où elle avait "rendez-vous" pour son anoblissement.
Elle pénétra sans problème dans la grande bâtisse, les gardes avaient été prévenus de la fête.
On lui indiqua que Kilia se trouvait sur la terrasse, et elle s'y dirigea sans plus attendre, en prenant grand soin d'admirer les décorations du château sur son passage.
Son amie était assise dans un fauteuil en osier, ou quelque chose qui y ressemblait, du moins.
Elle avança jusqu'à Kilia, et la salua.

Bonjour Kilia.
Nous y voici enfin, c'est le grand jour ...

Elle sourit à son amie, qui s'était levée à son arrivée.
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Myrtillia

Conviée a la ceremonie par son extraordinaire belle mere Myrtillia se rendit au chateau seule et un peu nerveuse.

Apres nombreuses discutions rassurantes et qui se voulaient le debut d'une ere nouvelle pour la jeune femme, elle avait a coeur de recommencer a vivre pour elle et de recommencer a aller vers les gens.

C'est febrilement qu'elle s'etait preparée et vetue d'une tenue de soirée classieuse tout en teintes discretes. Elle avait relevé ces cheveux en unchignon laissant tomber surson visage et le long de sa nuque quelques meches de cheveux.

Elle se presenta a l'entrée du chateau, les gardes habitués a ses visites la laisserent passer sans piper mot.

D'un pas decidé, mais non assuré, elle se presenta a la salle de reception afin de saluer les deux femmes deja presentes, arborant un sourire discret.

Bonjour Belle maman... elle lui baisa le front avec tendresse... bonjour demoiselle Naolira... elle la salua d'un elegant signe de tete.

Kilia

A la vue de Naolira elle posa son verre doucement. Puis elle se leva pour l'acceuillir. Sa robe flotait autour d'elle, robe verte et jaune en signe du printemps qui revenait. Elle l'avait tout naturellement choisi pour cet journée.

Bonjour Naolira je suis heureuse de te recevoir chez moi pour ce grand jour.
Je t'attendais, tout est en place pour la cérémonie.
Je te précède allons nous installer dans la grande salle.

Elle entra dans le château, les vases étaient placés au sol tout au long du passage. Une fois le couloir passé, elle se retrouvèrent dans la salle préparé à cet effet.

Elle restèrent un petit instant à bavarder lorsque Mymy arriva.

Bonjour Mymy, je suis heureuse que tu ai accepté mon invitation. Je ne savais pas si vous vous connaissiez, mais ça en a tout l'air...

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Myrtillia

Myrtillia sourit

Oui la jeune femme est coutumiere de nos tavernes, nous nous y sommes croisé a plus d'une reprise. Elle aime tout comme moi les potins mondins.

Tiens en parlant de ragot savez vous que Lomaxou a demandé la demoiselle Laleis en epousailles et que la jeune femme a accepté. Son frere, la carotte defraichie, en est vert de jalousie...

Elle sourit avec espieglerie a Naolira... agrementant le tout d'un clin d'oeil discret et amical.

Je te remercie pour cette invitation, ca me changera les idées et me sortira de ma torpeur. Il me faut voir du monde maintenant...

Permet moi de te dire, delicieuse belle mere, que tu es tres en beauté, tu degages enormement de classe, comme a l'acoutumé.

D'ailleurs a ce propos, justement, il faudrait a l'occasion que nous parcourrions ensemble les echoppes tisserandes, car je ne sais pourquoi j'ai un immense besoin de refaire ma garde robe. Ca en deviendrait presque obsetionnel...

La jeune femme eclata de rire et se mit a lorgner sur le buffet et les alcools...

---fromFRNaolira

Naolira avait suivi Kilia dans la grande salle.
En effet, elle connaissait Mymy, et écouta ses nouveaux potins avec attention et interêt, et lui rendit ses sourires espiègles.
Tout en écoutant les nouvelles, elle admirait l'ornement de la salle préparée pour l'occasion.
Elle avait certainement dut louper quelques evenements, parce qu'elle avait un peu de mal à comprendre le "mal être" passagé de Myrtillia.
Elle avait ses soupçons, mais il aurait été mal avisé de poser des questions.
Kilia et Mymy étaient aussi élégantes l'une que l'autre, et l'admiration de Naolira pour les deux femmes ne pouvait que s'accroître.
Elle était un peu angoissée, il semblait que ce fut normal.
Heureusement, parler de vêtements la détendit un peu.
Elle s'était mise à coudre et à tisser, depuis peu.
De plus, après les derniers évènements, discuter telles questions était plutôt agréable.
Naolira pris donc part à la conversation, en se mettant par la même occasion, au courant des dernières modes vestimentaires.
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pnj

Et voilà... dans l'auberge où elle faisait étape au plus près de la demeure de la Duchesse Kilia pour limiter les causes de retard, Minerve avait réussi à s'endormir, la joue sur un parchemin, la plume à la main. Ces derniers jours, elle tenait éveillée, debout, plus par habitude que par dynamisme.
C'est la joue ornée de jolies courbes d'encre qu'elle releva le chef de la surface dure de la table de travail.
Mon dieu, elle allait être en retard! Au dessus de son bassin, elle tenta avec un succès mitigé de faire partir l'encre maculant sa joue. Grimacant devant le résultat bleu pale et rouge vif, elle abandonna et s'apprêta.
Un trop long moment plus tard, elle se fit conduire auprès de la Duchesse et des convives, salua ceux-ci cordialement et informa discrètement l'hotesse qu'elle était prête à assurer sa mission.

Kilia

Elle sourit à Mymy.

C'est avec plaisir que je viendrait avec toi Mymy. Moi aussi j'ai envie de changer quelque petites chose de ma garde robe.

Leur conversation à trois fût abrégé par l'arrivée de Morgwen. Kilia alla à son devant pour la saluer. Quelques secondes plus tard la cérémonie pouvait commençait.
Elle avait prit place devant Naolira et elle lui avait pris les mains afin de la rassurer, car elle avait sentit un peu d'inquiétude dans ses yeux.
Elle lui sourit.

Ne t'inquiète pas Naolira, cela va aller vite.

Elle prit un ton plus solennel

Naolira, je te connais depuis fort longtemps, nos routes se sont croisés un moment, puis éloignées. Aujourd'hui nous nous lions dans un serment important et plus profond.
Naolira jures-tu sur le Livre des Vertus de recevoir librement de mes mains un de mes fiefs en vasselage, de ne point m’attaquer, de m’être fidèle sur ces terres, de me laisser droit d’y rendre la justice et de ne point les enlever à mon territoire ?

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---fromFRNaolira

Naolira était agenouillée devant Kilia, les mains de sa future suzeraine entourant les siennes, comme le voulait la symbolique, et qui la rassurait en même temps.
Naolira écouta attentivement les paroles de Kilia, rappelant leur rencontre puis le pourquoi de sa présence ici, et y répondit, tout aussi solennellement.

Moi, Naolira, jure sur le Livre des Vertus de recevoir librement de vos mains l'un de vos fiefs en vasselage,
de ne point vous attaquer,
de vous rester entièrement fidèle sur ces terres,
de vous laisser le droit d'y rendre la justice,
et de ne point les enlever à votre territoire.
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Kilia

Elle reprit à son tour d'une voix calme est posée.

Moi, Kilia Chandos de Penthièvre Duchesse de Chasteau-en-anjou, accepte de prendre Naolira comme vassal pour mon fief de Vaujours.
Je jure sur les Saintes Ecritures lui apporter aide, militaire comme financière, et conseil.

Recevez de moi ce fief, son castel et son village, ses forêts et carrières, qui vous permettront de l'entretenir.
Voici vos armes

Elle prit le tissus enroulé que lui tendit Morgwen. Kilia la remercia avec un sourire et un hochement de tête.

Ce château pour moi Dame Naolira à une symbolique plus que particulière, prenez en grand soin. Cette terre fût jadis celle de ma fille adorée. La mort l'a enlevée à moi et à mon époux bien trop tôt. Cet terre doit revoir la vie. Cilou, ma princesse riait tout le temps, faite que cette terre entende à nouveau des rires.
Je vous souhaite de même grand bonheur avec votre futur époux le Vicomte de Montrésor, et peut être progéniture pour rire sur les terres de Vaujours.

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---fromFRVictoire

Une missive arriva au château :

Citation:

Partie de chez les bonnes soeurs, faudra m'expliquer pourquoi vous m'avez laissée là. Quand je peux je rentre. Faut m'envoyer du monde. Les routes sont pas sûres il parait.
Signé : MOI pas contente

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---fromFRNaolira

Naolira écouta attentivement les paroles de Kilia, et fut émue par l'histoire du château qu'elle lui accordait.
Bien sur, cette terre entendrait de nouveaux rires, elle en était certaine.
Naolira regarde Kilia.

Je vous promets, Dame Kilia,
de prendre grand soin de ce château,
et de le remplir du bonheur qu'il connut lorsqu'il appartenait à votre fille adorée.

Naolira n'osa pas se relever, elle préféra attendre que sa suzeraine lui en donne l'autorisation.
Elle ne remercierait jamais assez Kilia d'avoir accepté de faire d'elle sa vassale, et se montrait digne de la confiance qu'elle lui accordait, et de l'aide qu'elle était prête à lui donner
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pnj

Une cérémonie rondement et parfaitement menée. Presque reposante.
Dans son coin, "Minerve" ajouta la date sur l'acte armorié qu'elle avait préparé avant de venir, y fit couler de la cire dorée et y apposa son sceau.

Mesdames, je prierais pour que votre lien soit placé sous la bienveillance d'Aristote et que vos voeux à chacun se réalisent.

Voici l'acte... Félicitations.

Citation:

Que tous, tant présents qu’à venir, sachent que la Dame Naolira de Louvois, a accepté de sa Grasce Kilia Chandos de Penthièvre, Duchesse de Chasteau-en-Anjou, tout ce qu’elle possédait dans le castel et en les terres de Vaujours sises en le duché de Chasteau-en-Anjou, et de sa propre volonté, ayant joint ses mains aux siennes, elle est devenue vassale de la Duchesse, et lui a juré, sur le Livre des Vertus, du fond du cœur, fidélité et avec son castel contre tout homme au monde, elle devra l’aider, de guerre et de plaid.
Et Dame Kilia lui assurera protection, justice et subsistance sur ses terres.

Dame Naolira de Louvois est donc faite Dame de Vaujours et portera "D'azur au croissant d'argent, à la bordure de gueules".

Ceci s’est déroulé à Chasteau-en-Anjou, au cinquième jour d'Avril de l’An de Grâce Mil Cinq Cent Cinquante Six.

Kilia

Doucement Kilia la relève et lui fait l'accolade et le baisser vassalique, qui lie les paroles dites.

Que ce qui est dit ne soit jamais défait.

Heureuse d'avoir scellé cet acte, Kilia fait un pas en arrière et regarde Morgwen faire coller la cire et apposer son sceau.
Patente ainsi donné, elle convie ses hôtes à se désaltérer.

Le majordome, lui apporte alors une missive qu'elle lit en allant vers la table où des mets et bouteilles sont disposés. Son sourire se fait encore plus grand. Ce soir elle est heureuse. Sa fille sort du couvent, elle lui a tellement manqué. Elle a hâte de voir la jeune fille qui est naît de la petite friponne.
Elle se tourne alors vers Mymy.

Vic prend la route et revient à la maison!
J'ai hâte de tenir dans mes bras ma petite Victoire-Loo-Oriane, elle m'a tellement manqué. Elle doit avoir tant changée...
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Myrtillia

Souriant a sa belle mere...

Oui revoir ta fille va te faire un bien fou je connais ce manque ... quand j'etais en Bretagne ... Soupire....

Bref, voila encore une bonne occation de se rejouir...

Se retournant vers Naolira elle la felicita...

Madame felicitation ... je doit te vousvoyez et te faire des ronds jambes maintenant ?

---fromFRNaolira

Naolira était heureuse que la cérémonie soit close.
Elle accompagna Kilia et ses invités jusqu'au buffet.
Elle écouta la conversation, mais avait peine à suivre car elle n'était plus au courant de ce qui se passait en Anjou et dans la famille Penthièvre depuis un bon moment.
Mais peu lui importait, elle écoutait quand même, histoire d'en savoir un peu plus.
Elle répondit ensuite à Mymy, qui l'avait félicitée.

Je te remercie Mymy.
Et euh, pour les ronds de jambes, c'est toi qui vois, mais je crois que ça ne sera pas nécessaire.répondit elle en souriant.
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---fromFRVictoire

Victoire arrive devant les grilles du Chateau. Tout est là, le parc semble toujours aussi beau. Elle est toute poussiéreuse suite à son voyage. Un garde la repousse :

On reste pas ici la gueuse !

Victoire tappote sa robe et lui sourit :

Faites annoncer Victoire à Kilia.

Le garde ouvre des yeux tout ronds, lui ouvre les grilles et part en courant :

Excusez ma p'tite demoiselle, j'vous avait pas reconnu ! Entrez, entrez, je vais de suite annoncer votre arrivée.
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Kilia

Les journées faites de trajet incessant, d'allés et retours en calèche, ne lui laissait point le temps de poser le pied au château. Elle était revenu à la hâte rechercher quelques affaires qui lui manquaient. Le déménagement de l'ambassade, son nouveau poste, et les heures de discussion la faisait finir tard. Alberic était toujours couché aux heures où elle fermait ses derniers dossiers, Kildèric lui était parti à son tour afin de parfaire son éducation. Bien souvent ce château ressemblait à un desert et elle avait du mal à y rester. Elle préférait les couloirs bruyants de l'ambassade, et elle avait trouvé un lieu où se réfugier depuis quelques jours.
Le soleil était déjà haut dans le ciel, et c'est dans son placard à vêtement, où elle cherchait les affaires du futur été qui s'annonçait, que le garde la fit sursauter en criant :
Duchesse, Duchesse! tout essoufflé, haletant et ne pouvant dire que deux mots entre plusieurs respirations. Il s'était penché, les mains sur ses genoux.

Kilia un peu agacée de le voir ainsi, lança un Oui? profond et interrogatif. Qui l'incita à reprendre.

Duchesse! Duchesse c'est votre fille Vic est arrivée!! Il y eut une seconde de battement entre l'annonce de la nouvelle et le lancé, au sol, des vêtements qu'elle tenait dans les mains. Elle se précipita vers les portes afin de retrouver son petit trésor, devenu jeune fille.
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Kilia

Le Grand jour du poulet.

La date était tombée un peu tard, et depuis le matin elle courait de droite et de gauche. Jour particulier, cette fête était plus que spéciale pour elle. Kilia était émue comme une gamine, elle avait envie de le rendre heureux ce soir, un moment où la vie de tous les jours n'est plus. Où seul les rires et les sourires entreraient par la grande porte.

Elle avait choisi des robes assez spéciales en l'honneur de son invité. La salle brillait, les tonneaux étaient bien alignés. elle avait fait faire des pains spéciaux au maïs, des pains aux graines et pleins de mets divers parfois surprenant, mais choisis pour lui et pour ses amies aussi évidement.

Les cloches résonnaient au loin et elle monta en hâte pour s'habiller. Elle riait déjà, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas arboré un tel sourire.

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Kilia

Elle redescendit un moment plus tard avec une robe de plume qui volait à chaque pas. Plume de toute sortes se mélangeaient en l'honneur de son parrain tant aimé.

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Joffrey

Dès qu'elle avait appris l'évènement , jo s'était précipitée dans sa chambre.

Farfouillant de droite et de gauche, houspillant la pauvre Fanchon, elle avait fait confectionné une robe pour la circonstance.

Pour cette soirée, elle avait revêtu cette parure et pour essayer de la préserver du long voyage qui l'attendait, avait jeté une cape légère par dessus.

Enfin, le moment était arrivé et c'est en carrosse qu'elle avait fait le voyage.

Jo aurait préféré venir au galop sur son cheval "zèlé" mais ....

le majordome la conduisit auprès de Kilia.

-Kilia!! Quel bonheur de te voir , tu es radieuse.

Mmmm, ces plumes ...quelle merveille.

Jo sourit: on se sent tellement légère grâce à elle.

Enlevant sa cape, Jo vit virevolter autour d'elle des plumes turquoises.

c'est vrai qu'on en sème un peu.....mais pour un poulet de la trempe de Bladou que ne ferions nous pas.

ET jo embrassa sur les deux joues , son amie Kilia.
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Myrtillia

Si on lui avait dit un jour elle ne l'aurait jamais cru et elle aurait surement rit aux eclats ... mais c'etait un fait ca allait avoir lieu.

La poulette blondinette semit en route immediatement, enfin presque, car elle s'y etait prise a duex fois pour lire le pigeon est etre sure de ce qu'elle lisait.

Aux abbords du chateau, elle enfila la robe livrée plutot.

Un soupir nostalgique en penetrant dans l'enceinte, elle prit la direction de la salle de reception. Magnifique, comme a son habitude Kiki avait magnifiquement orchestré le tout.

Elle salua sa futur ex belle mere avec tendresse et douceur d'une bise sur le front. En suivant elle adressa un signe de tete a Joffrey.

Chabinne

Soirée mouvementée pour Chabinne, à peine rentrée, elle avait du assister au mariage de Nanane et Wintuk, puis elle avait été averti d'une soirée spéciale Bladou.

La brune avait eu la joie de découvrir que Kilia lui avait confectionnée une robe, elle avait donc échanger sa robe de demoiselle d'honneur pour la robe plume qui méritait bien d'être mise pour cette occasion.

Elle avait un grand sourire sur le visage.
Les plumes virevoltantes au gré du vent, la brune arpentant les ruelles à la recherche du château de Kiki.

Elle s'y était rendue une seule fois, et était bien heureuse de venir lui rendre visite une nouvelle fois, que des poulettes et un poulet, ce soir ça allait donné.

Elle se précipita dans le château, rejoignant Kilia, Jo et Mymy faisant la bise à chacunes, les regardant amusée.

Pardi! Qu'est ce qu'on est belle pleine de plumes!
Si avec ça le Bladou il est pas heureux je comprends plus!

Elle laisse échapper un rire, son regard se posant sur les tonneaux.
Ah ce soir, elle allait s'amuser elle le sentait déjà.

Kilia

Elle aceuilla Jo dans un grand vole de plume et avec un grand:

HOooo!

Jo t'es venue je suis très heureuse.
Parfait cette robe, c'est vrai qu'on en sème

partout

j'espère qu'il nous

en restera une ou ...deux à la fin de

la fête.

Elle ne pu s'empêcher de rire.
C'est dans cette bonne humeur qu'elle accueille sa Mymy chérie et la serra fort dans ses bras, enfin en essayant de pas casser toutes les plumes.

MYMY!!!

T'es venu c'est un miracle, j'avais peur de plus te revoir que cette

soirée soit celle des

poulette

réunies.

Et aussi Chabine était là!

[b][color=darkblue]Mesdames, je peux

pas dire la joie que

ça me fait. Chabinne je suis contente de te revoir ici!

Elle l'embrassa de même.
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Joffrey

Voyant entrer Myrtillia et Chabine, Jo éclata de rire.

--Ta couturière a fait des merveilles , Kilia.

heuuu elle a du en déplumer des poulets pour faire nos robes.

J'espère que Bladou n'en aura pas souffert.. ajouta t elle plus bas.

---mmmm, un poulet déplumé parmi nous......

Jo alla embrasser Myrti et Chab' dans un éparpillement de plume.
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Myrtillia

Myrtillia eclata de rire et se senti dessuite a l'aise.... Elle en retrouva le sourire et ses aises

Effectivement il serait desagreable de se retrouver a poil a force de perdre nos plumes.

J'ai moi meme dans ma jeunesse plumer un canard... j'en garde un souvenir agreable et une couette mouelleuse...!!!!

Souriant a Chabine et aux filles

C'est quand meme bon d'etre un peu a la mais.... ici. Le Toulousin est si different...

M'enfin ici je vais pouvoir me lacher un peu... premiere chose A BOIRE EUH... et pas du lait de poule je vous pris mesdames ...

Attrapant un verre elle le leva ... au gang des poulettes

Chabinne

Chabinne éclata de rire.

Je sens bien qu'on va finir a poil, y'a trop de plumes qui tombent.
Et Kiki au final ta salle va être décorée façon Bladou

En entendant Mymy, chab ne put s'empêcher de rétorquer

Toulouse ça pue! le comté Toulousain il pu! Berk!
En plus des impôts qui font payer!

C'est mieux l'Anjou!

Un sourire sur son visage en entendant le mot boire.

Je suis bien d'accord avec toi la blonde!
Mais par ou qu'on commence?

La brune regarde perplexe tous les tonneaux.

pnj

Patity arriva en courant, semant plume au vent... Vite, vite, elle voulait être en retard pour cet évènement...

En entrant elle se précipita directement vers sa sœur, tous regards éparpillés pour s'assurer de la non présence de l'invité de marque...

Dans son élan elle stoppa net, son regard croisant les rondeurs d'un tonneau ...

L'air innocent, limite angélique, elle regarda les dames réunies et susurra...

Bonjour, les poulettes ...

Cette course m'a donné soif... l'invité n'est pas là... profitons en ...

Toutes plumes dehors, elle se dirigeait déjà vers le séduisant tonneau ...

Myrtillia

Myrtillia s'ebroue et fait la roue facon Paon ...

Ma tantine euuuuuuh ... arf l'ivrogne ...

Regardant chabine qui faisait des effets de plumes,

Moui les impots ... pas de champs pas d'echoppe j'en paye pas ...
Puis je suis bien dans mon université avec mes bouquins ... moui ok vous me manquez grave ... mais je vie un peu pour moi c'est la premiere fois ...

S'installant sur un tonneau qu'elle comptait farouchement garder pour elle et defendre au prix de ces plumes elle continua

M'enfin c'est bon de vous revoir ....

Kilia

Elle alla embrasser sa soeur adorée.

Ma Patity, t'es belle aussi dans les plumes,

Elle lui fit un clin d'oeil, et un grand sourire.
De bonne humeur, dès le mot boire elle se dirigea vers les verres.

Je me suis

dit que certains vins devaient manquer à nos voyageuses, alors j'ai demandé au

sommelier de sortir une diversité de plaisirs œnologiques tout en couleur : rosé, blanc et rouge en vins tranquilles, et vins de fines bulles. Vous allez voir on va avoir de quoi satisfaire tout le monde.

Anjou Blanc, Anjou Gamay, Anjou village, Coteaux de Saumur, Cabernet, Coteaux du Layon... enfin on va tous les goûter,

et vous m'en direz des nouvelles.

Elle commença à servir des verre en face de chaque tonneaux.
Elle en donna aux Dames et leva son verre.

Aux Bladou Poulette!

et Surtout à notre Poulet national!!!!

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Joffrey

Jo, qui était abonnée à l'armagnac, liqueur ou alcool, était heureuse de retrouvé le gout incomparable du vin d'Anjou.

Elle ne se fit pas prier et prit un vin blanc pour commencer.

Elle leva son verre, souffla une plume qui la gênait et but :

Aux Bladou poulettes... hèèèè il est où le Poulet!!!!!.
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Chabinne

Chabinne regarde Jo faire avec un large sourire, et à son tour prend un verre de blanc, le dégustant.

Hum, on est pas bien là? hein!

Chab salue alors Pati, continuant à déguster son verre, regardant déjà ceux qui suivent.

Myrtillia

Mymy ne se fit pas prier pour sauter sur le cotteaux du Layon

Ca c'est pour mouaha ... nameo ...

Mais il est ou le bladou ?
Vous l'avez convié au moins ?

pnj

Patity embrassait les unes et les autres, verre à la main ... Levant son verre bien haut, elle s'exclama...

A Bladou et ses poulettes ...

Elle vida son verre d'un trait, le tendant déjà de nouveau vers sa généreuse sœur...

Au fait l'est où notre poulet ??? On lui fait peur ???

---fromFRBladeMaster

Après quelques binouzes et quelques rôts aprement disputés, le poulet s'était installé bien trankilou dans son canap', un barreau de chaise entre le bec, une soirée somme toute assez banale comme la banalité de sa triste vie du moment...

Quand tout à coup l'on tapota à sa porte...
Ses esclaves adorés, retraités depuis des années, reprirent exprès du service pour lui annoncer l'orgie entrain de se monter au Châsteau d'Anjou du coin et affretèrent pour l'occaz le brancard pour transporter le vieux Poulet.
Intrigué, l'Bladou accepta de se faire porter, tel Abraracourcix, la fleur au fusil, héliporté vers l'inconnu...

Après une haie d'honneur de ptits poulets dès son arrivée...

...il arriva dans l'aile du Chasteau où il aperçut des chouquettes, des cacahouettes, des paillettes, des poulettes habillées en french Can Can...

Kiki???
Patyy???
Chacha???
Mymy???
Joooooooo??

Nan c'est pas potib'? Serieux qu'est ce que vous faites là vetues en poulettes officielles? Je me marrie? C'est soirée mousse? C'est le nouveau Night Club d'Angers??

Aidez Moiiiiiiiii chui perduuuu.?
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Chabinne

La brune voit le poulet entrait et pose vite son verre pour lui sauter dessus et le léchouiller

Bladouuuuuuuuuuu lé laaaaaa
Y a Bladouuuuuuuuuu

Le lache pour se dandiner et récupérer son verre de vin.

Myrtillia

Mymy donne un coup de coude a chab ...

Meuh non c'est pas le vraix il a pas ondulé .....

Elle retourne a son tonneaux de blanc

Joffrey

Jo regarda Bladou faire son entrée , tel un pacha.

-Yèèèèè Blade, tu te fais vieux , on dirait...

Noméhoooo tu vas as rester là.....ben que du poulet sur canapé.....

et Jo de lui faire un gros poutou.

-heureuse de te revoir, Blade......t'as pas soif???

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Kilia

Une voix résonne, elle saute de joie.

On est lààà!!!

Elle se précipite vers Blade afin de lui faire un énorme bisou.

Surprise!!!! On est toutes là rien que pour toi!.

Elle lui fait un grand sourire et va lui chercher un verre.
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---fromFRBladeMaster

Embrasses à tout va ses poulettes supremes... Il a chaud au coeur... Toutes à leur façon étaient aussi belles les unes des autres et lui avait retourné les boyaux avec cette surprise... Solennement il avait envie de se laisser aller dans le corset de Chacha, de martyriser sa Mymy, d'idolatrer sa Kiki, de caliner sa Jo et de trifouiller dans Paty...
Le Poulet les larmes aux yeux frise la syncope et s'accoude sur la petite Vendettal qui l'avé suivit cachée entre ses plumes...
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Joffrey

Jo était vraiment heureuse de se retrouver là......

Elle vit passer, dans les yeux de Blade, l'émotion qui lui étreignait le coeur.

C'est qu'il risquait de se trouver mal, le Bladou....

Enfin, Kilia lui offrant un verre , il allait certainement se remettre de la surprise.

Jo s'approcha en souriant:

Ben t'as à boire , alors moi, je t'offre des petits épis de maïs doux. Dorès au soleil du sud.

et heu.....j'voulais apporter des poulets rôtis....mais....je m'en suis régaler sur la route.
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Kilia

Elle regardait son parrain déjà les voir toutes ici lui faisait plaisir c'était certain, il fallait maintenant qu'il accepte ce qu'il aurait du avoir depuis bien longtemps. Marque de son amour pour lui et de sa reconnaissance pour tout ce qu'il avait fait pour elle jour après jour, années après années.

Elle jeta un coup d'oeil vers son valet. La personne qu'elle attendait allait arriver.

Bladou j'ai quelque chose à te remettre, je sais tu vas trouver cela solennel, mais j'espère que tu accepteras car c'est un cadeau du coeur.

Elle l'embrassa sur la joue et se dirigea vers le trône des cérémonies.
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Naluria

Auvergne, hérault intérimaire d'Anjou, arriva dans la demeure de la Duchesse de Chasteau-en-Anjou, Dame Kilia Chandos de Penthièvre.

Un garde la dirigeant vers la pièce ou devait se dérouler la cérémonie, elle fit une révérence en entrant dans la salle, sourit, puis se présenta.

Bonjour Mes Dames et Messieurs. Je suis vostre hérault intérimaire, Naluria Marthun Vaast, dicte Auvergne.

Naluria s'approcha de la Duchesse est fit une nouvelle fois une révérence.
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Kilia

Kilia vit la Dame arriver, elle posa son verre et alla au-devant d’elle avec un grand sourire. Elle la salua.

Bienvenue dans ma demeure. Je suis heureuse que vous ayez pu vous déplacer jusqu'ici, cet acte me tenait à coeur depuis bien longtemps.
Nous vous attendions. Veuillez nous excusez, mais nous avons commencé à trinquer.

Après les présentations de rigueur, Kilia prit place en demande à Blade de se mettre devant elle.

Blademaster, Mon Bladou Parrain depuis longtemps je souhaite te donner terre et château, cadeau de mérite pour tout ce que tu as fait pour l'Anjou, cadeau de coeur pour tout ce que tu as pu faire pour moi.
Toujours tu t'es investi pour Saumur et l'Anjou, CAC durant de nombreux mois, marchand, Conseiller Ducal, jamais tu n'as rechigné au travail. Tu as toujours été à mes côtés, tu as suivi mes premiers pas, tant d'heure passé à m'apprendre ce que je devais savoir. Tu es mon parrain depuis toujours et toujours présent. J'espère que ta seigneurie te permettra de t'épanouir. Ton domaine fait de forêts, d'un beau cours d'eau, les champs et ton château maintenant à toi, profite en pour le mieux.
Cet acte est un serment entre nous, bien que jamais on en ait eu besoin.

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---fromFRBladeMaster

Bladou présent dans le coin... A peine réveillé de la soiree d'hier... baisa la main de Naluria, sexye héraude dont la main sentait la fraise bigoût... Il s'approcha ensuite de sa Kiki love qui avait un drole d'air solennel en ce jour...

Yop ma Kiki... Mais qu'est ce qui s'passe? Cà y est j'entre dans la Haute? Vous m'avez trouvé un chateau... des forets... un cours d'eau? Bah dis donc j'vais pouvoir faire de sacrées soirees orgies, faire des concours de peche a la traine et du promenons nous dans les bois pedant que l'poulet n'y est pas... Ca va me changer de mon poulailler miteux remplis de puces et de miss... C'est quoi le nom du Domaine?? J'veux savoir j'veux!!

Le poulet, un soupçon ému, se plaçà devant sa Kiki vu que çà a l'air de faire bien et attendit peut etre un bizouille dans le cou...
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Myrtillia

Myrtillia regardait la scene amusée et atendrie. Elle ne voulait pas bouger de son tonneau... un poulet bourgeois ... il y a qu'en anjou qu'on pouvait voir cela.

Naluria

Auvergne sourit lorsque BladeMaster lui baisa la main, puis tel qu'il était venu, il s'envola et rempli la pièce de son impatience et de sa bonne humeur.

Auvergne sourit et répondit au futur octroyé.

Vostre futur fief se nomme Villiers-au-Bouin. Il y aura peut estre plusieurs chasteaux sise en vos terres.
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Chabinne

Chabinne était restée prés de Mymy, elle aussi avec un tonneau prés d'elle pour remplir rapidement ses verres.

Tout en dégustant son breuvage, elle regardait la scène, décidément les surprises ne cessaient plus.

Elle était toute heureuse pour Bladou.
Villiers-au bouin ça sonnait bien.

Avec émotion, elle profite de ce moment entre poulettes autour d'un poulet.

Vendettal

Vendettal avait assisté à toute la scène, regardant les grands du haut de ses 6 ans et demi avec admiration. Dissimulée dans les plumes de Blade, personne ne l’avait remarqué. Toutes les dames avaient des robes superbes et bien qu’elle ne trouvait pas ça très pratique, Vendettal se dit que plus tard, lorsqu’elle serait adulte, elle en porterait peut être.

Au fur et à mesure de la soirée, bien au chaud dans son planque, elle chipait des verres qui passaient devant elle sur les plateaux que tenaient les valets. Un verre. Deux verres. Six verres. Elle commençait à avoir sérieusement chaud emmitouflée par les plumes !

Blade fut alors appelé par sa taty Kilia. Elle saisit l’aubaine et s’esquiva à toute vitesse sous une table.

Cachée sous le buffet, assisse par terre, elle assistait à la cérémonie les yeux grands ouverts en sirotant un autre verre, laissant échapper par mégarde quelques hips assez bruyants.
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Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre, Vicomtesse de Baraçé, Damoiselle de Juvigné et d'Aubigné.

Kilia

Kilia regarda Bladou qui semblait assez étonnait et dont l'idée avait l'air de lui plaire, elle était radieuse d'avoir trouvait à lui faire plaisir.
Elle se mit en face de lui et continua.

Dans un tel acte tu dois me promettre de t'occuper des terres du fief de Villiers-au-Bouin, qui à la fin de ce cérémonial seront à toi, et de protéger ces habitants. Je te donne mes terres afin que tu en jouisses, mais tu dois me promettre d'en prendre soin. Par cette acte nous nous lions dans l'entraide, comme toujours tu seras à mes côtés pour me conseiller, pour venir à mon aide si ma vie ou mes terres sont en danger.

Blademaster, toi mon parrain de toujours acceptes-tu cela?

Elle attendit sa réponse, en lui souriant.
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pnj

Patity, sifflant verres sur verres, contemplait la cérémonie. Le poulet rougissant de plaisir ... Ha non au bord de la syncope ... Kilia, radieuse, convives émue et hérault, séduisante... Voilà fort charmant tableau.

Ecoutant d'une oreille, vidant frénétiquement contenu des verres, goutant rouge, blanc et rosé, parfois dans le même verre, Patity répondit à la question de Kilia ...

Bien *Hips*... sur qu'il *Hips*... accepte !!!!!!!!!!!!!!

Patity, hipsant dangereusement, s'inquièta d'entendre écho à ses hips ...

---fromFRBladeMaster

Le futur Poulet de Villiers-au-Bouin, plutot flippé des responsabilités qui allaient lui etre confiées fit un balayage rapide du regard pour voir les poulettes environnantes... Quand il vu Chacha et Mymy à moitié ivre en se fendant la gueule de voir le Poulet enter dans la Haute, il ne pu s'empecher d'arborer un rictus nerveux...

Il en avait presque oublié de répondre à la question de sa Kiki et maladroitement réprima:

Ouep, moi Blademaster, Poulet star de mon état, fidèle serviteur de l'Anjou, accepte de m'occuper de mes terres (les labourer, les cultiver, bruler les mauvaises herbes et tout et tout...) et de mettre sous ma protection physique, morale et financière les habitants de Villiers-au-Bouin (je sents qu'ils vont etre nombreux vu la tune que je vais planquer derrière les tableaux...). J'accepte également de jouir à tes cotés Kiki

, de t'aider, te conseiller et de te tendre la main si tes terres viennent a etre conspuer et les droits des poulets bafoués...

Le Poulet cherche du regard auprès de Naluria/Auvergne un éventuel sceptre, ou une cape avec un autocollant en forme de poulet ou un trousseau de clefs qui lui serait remis pour ouvrir ses Chateaux et amorcer une crémaillère et une chouille BaBouinesque à écho retentissant... Il rêve déjà de son Chateau remplies de poulettes idoles et de servantes pretes à se mettre en 4 pour le combler, de travailleuses dument payées pour pas grand chose... Il patiente, la fleur au fusil...
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Joffrey

Jo, les larmes aux yeux et le fou rire au bord des lèvres ne savait plus où se mettre.

Elle regardait cette cérémonie avec émotion. L''attachement, les sentiment de ses deux amis transcendaient au delà de chacune de leurs paroles.

Le lien qui les unissait, était cette fois, scellé par du concret. Jo s'en réjouissait.

Afin de cacher son trouble, elle attrapa un verre et rejoignit les autres dames présentes.
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Naluria

Auvergne rit et espérait trouver une idée à offrir au nouveau seigneur. Une poule, du maïs, des oeufs pour sa descendance...
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Kilia

Cette fois-ci elle commençait franchement à être ému et même si son Bladou la faisait toujours autant rire, elle avait plutôt envie de lui sauter dans les bras pour qui la sert très fort dans ses bras.
Elle s'éventa deux secondes les yeux afin de pas finir cette cérémonie submergé par l'émotion, et reprit la parole.

Alors euh... Bon, je continue.

Elle prend une grande respiration

Moi Kilia Chandos de Penthièvre, Duchesse de Chasteau-En-Anjou t'accorde à toi et ta descendance, pour la durée de mon séjour terrestre, protection, justice et subsistance par l'octroi des terres de Villiers-au-Bouin. Que devant Aristote et vous tous ici présent cet acte soit scellé. Que ce qui est dit ne soit jamais défait.

Elle s'avança tout près de Bladou elle devait scella le pacte par le baiser de paix.
Elle posa ses mains de chaque côtés de ses joues et l'embrassa sur la bouche rapidement.

Elle fit deux pas en arrière et laissa la place à Naluria
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Naluria

Auvergne esperait qu'elle conviendrait à la duchesse angevine. En effet, parfois, les coutumes étant différente, il fallait s'adapter.

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Messire BladeMaster, dorénavant Seigneur de Villiers-au-Bouin..
A Moi !

Par ce contreseing et ce blasonnement vous estes officiellement reconnu seigneur de Villiers-au-Bouin. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à vostre suzeraine en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Avec toutes mes félicitations.

Auvergne prit le contreseing, le déposa sur le pupitre puis fit couler la cire avant de déposer son sceau délicatement.

Citation:

Par la présente, Nous Naluria Marthun Vaast, dicte Auvergne, Héraut du Bourbonnais Auvergne faisons acte de la demande de Dame Kilia Chandos de Pentièvre, Duchesse de Chasteau-en-Anjou quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur ses terres de Chasteau-en-Anjou Sise au fief nommé Villiers-au-Bouin à Messire BladeMaster.

Apres recherches héraldiques dument entérinées par le Roy d'armes, Dame Morgwen de La Louveterie, le Fief de Villiers-au-Bouin est bien seigneurie du Duché de Chasteau-en-Anjou.
Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : Coupé de gueules et d'or, au coq coupé d'argent et de sable, brochant sur le tout , soit, après dessin :

Par nostre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous engageons en tant que Hérault du Bourbonnais-Auvergne, intérimaire pour l'Anjou, à estre le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l'octroyante et l'octroyé.

Faict le XXVe jour du Mois de Mai 1456 sous le règne de nostre souverain bien aimé le Roy Lévan le troisieme de Normandie.

Je vous invite donc Messire BladeMaster à prendre connaissance de ce parchemin, à vous présenter et à demander vos clés à la chambre des nobles de l'Anjou et d'établir vostre cry et devise en chapelle des héraults d'armes de France.

Citation:

Des devoirs des vassaux

* Tout vassal doit fidélité, aide militaire et conseil à son seigneur. Il appartient aux duchés et comtés de légiférer, le cas échéant, sur les modalités de ces devoirs, qui ne sauront être exorbitants.

* Interdiction de nuire au seigneur, à sa famille et à ses biens. Les critiques politiques respectueuses ne sont pas considérées comme une volonté de nuire, mais relèvent du devoir de conseil au seigneur.

[b]De la nécessité de vivre noblement

* [HRP : Être anobli est une distinction purement RP, il est donc logique que tout noble fasse un minimum de RP, sinon, cela revient à montrer qu'il se moque bien d'avoir été anobli. Il faut donc à tout le moins qu'il se conforme aux bases du RP noble, défini ci-après.]

* Vivre noblement, c'est :
-prêter l'allégeance à qui de droit pour son ou ses fiefs ;
-porter blason en règle ou montrer que l'on cherche à l'acquérir rapidement ;
-ne pas exercer d'activités manuelles [HRP : dans votre RP noble, ne mentionnez pas le métier de votre personnage, qui est souvent incompatible avec votre état de noblesse] ;
-ne pas épouser un(e) conjoint(e) qui ne soit pas noble [dans son RP : les "seigneurs" et "dames" autoproclamés sont donc acceptés]
-ne pas avoir été condamné par une juridiction ducale, comtale ou royale pour les chefs d'accusation suivants : brigandage, sorcellerie, meurtre, et pour escroquerie grave (car le goût du lucre est incompatible avec la noblesse). Ne pas avoir été condamné par la juridiction du duché auquel on doit l'allégeance, pour les chefs d'accusation suivants : trahison et haute-trahison.

* Tout noble qui ne vivrait pas noblement pourra se voir réduit, lui et sa descendance, à l'état de roture. Il appartiendra à la Haute-Cour des Pairs, suivant des dispositions déterminées ultérieurement, de trancher les cas de dérogeance.

* L'époux(se) d'un noble titré ne prête pas l'allégeance au seigneur pour le fief de son (sa) conjoint(e), attendu que son époux(se) l'a fait pour toute sa maison. Mais il est tout de même astreint à l'obligation de vivre noblement, et sa dérogeance entraînera celle du conjoint (de la conjointe) titré(e).

Auvergne sourit puis apporte un sarment de vigne, rappelant la terre des fiefs de l'Anjou.

Félicitation Messire.
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Myrtillia

Myrtillia commencait a accuser serieusement le cotteaux du layon engloutit, vascillait sur son tonneaux.
Ne vous y trompez pas la lueur dans ces yeux imbibés etait bien du a l'alcool et non pas a un moment d'emotion.

Esquissant un sourire a l'annonce du fief.... tonton bladou seigneur de la ville aux baboins... elle ne pu s'empecher de rire.

Se faisant elle se reservit un verre... il faisait soif

---fromFRBladeMaster

De tout ce protocole Bladou n'en retient que le bisous sur la bouche de sa Kiki love qui lui procure bizarrement un soubresaut de réaction chimique... Tout rouge, tel le bonnet de JJ Cousteau, il regarda le blanc de poulet de ses yeux et lui lança pour parfaire son phrasé nobilome:

P'tain Kiki tu embrasses drolement bieng didon... Limite je te renfourcherai bien encore ma langue...

Le Poulet revient tout d'un coup sur terre et d'un mouvement du bassin oeuf-cul-mé-nique distilla son ondulation spéciale du body bladou corps pour se faire aduler par ses pouletto-convives...

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Kilia

Elle le regarde onduler en riant.

Maintenant on va lever nos verres à notre Poulet Nationnal!
Ton fief Bladou est à la lisière de 3 frontières, ça va être bien pour toi et le commerce. Je sens qu'il va faire bon vivre chez toi, ça va être notre fief des fêtes!
et n'oublie pas maintenant les portes du Grand Consistoire Ducal te sont ouvertes, tu peux aller et venir à ta guise.

Elle va rechercher son verre et elle le lève.

A Blademaster Seigneur de Villiers-au-Bouin!!!!
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Joffrey

Jo était passer au vin rouge et lorsque kilia leva son verre , elle fit de même.

AAAAAAa Bladou, seigneur de Villiers-au-Bouin.

Jo ne put s'empêcher d'éclater de rire en voyant Blade et son illustre ondulation.
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Myrtillia

Myrtillia acquiessa... ouaip a lui ... elle leva son dernier verre, fit une grosse lechouille a son tonton poulet, salua l'assemblée et s'en retourna vers Toulouse.

Chabinne

Chabinne avait regardé l'anoblissement avec la joie, l'émotion et une légère moquerie.

Elle vient serrer Bladou dans ses bras, puis le lache pour prendre à son tour une belle coupe de vin rouge d'Anjou, elle le lève avant de venir le déguster.

A Blademaster Seigneur de Villiers-au-Bouin

Kilia

Le Départ:

Le château était en branle, depuis peu, Kilia avait pris sa décision.

On part!

Où? Pour combien de temps? Elle ne le savait pas, mais elle ne pensait plus qu'au haut de la falaise, question de survie sûrement. Trop de désillusion, trop de chose dans lesquelles elle avait cru. C'est derniers mois avaient été trop fort en désillusion. Elle avait regardé une dernière fois vers le soleil couchant du haut de la colline, quelques secondes fermant les yeux, comme pour faire partir les images de sa tête, son visage s'était crispé. Fermant ainsi la page sur toutes ses illusions.
Elle rouvrit les paupières après s'être tourné à l'opposé, pouvant percevoir son Anjou. Coeur brisé, fatigue, elle avait tout donné et même ce qu'elle ne pouvait penser avoir en elle. Mais là, il fallait partir, voir autre chose, oublier les peines pour refleurir à nouveau. Celle qu'on avait aimé appeler la lumière d'Anjou, n'était plus que son ombre.

Dans le Château, elle commença à donner les ordres. Au prime abord, son idée était de partir avec le strict nécessaire, rien, un cheval un sac de pain et rien d'autre. Mais son envie de partir loin la décida peu à peu, à faire plus gros bagages. Il lui fallait un coffre pour ne jamais manquer de rien. Pains, boissons, matériel de rechange, les précieux cadeaux de son parrain, sa collection d’épées, un cheval pour porter le tout, quelques gardes.
Elle allait partir sans un au revoir, mais les choses ne se font jamais aussi facilement. Vu les idées noires qu'elle avait en ce jour, chaque "au revoir" étaient une cassure encore plus forte en elle, elle n'était que douleur, quand elle regagna sa couche, essayant de fermer les yeux, sans avoir de cauchemar.
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Kilia

Avant de partir elle voulait dire au revoir, elle monta sur Savage et partie au grand galop vers sa ville. Le vent jouait dans ses cheveux, la nuit était chaude, les étoiles brillaient.
Stoppant son cheval devant chez Jacky elle entra en criant "Bonsoir!", mais les lieux étaient vides. Elle attendit un moment, quelques voyageurs entrèrent, mais pas un de ses amis, personne. Elle but un verre et le coeur lourd elle retourna chez, elle. Son cheval au pas, le bruit de ses sabots sur le sol durci par le manque de pluie.
Il était vraiment temps de prendre la route, elle alla retrouver Alberic, qui finissait de faire ses bagages. La charette de Blade attendait comme ils en avaient convenu la veille.

Je pense qu'on peut y aller. Pas la peine de rester plus longtemps, ça ne rendrait que plus difficile le départ.

Ils se mirent alors en route, 4 chevaux et derrière eux une charrette. Elle trouvait que Blade c'était bien chargé pour leur long voyage, mais que de partir en charrette lui permettait au moins de dormir. Le coché menait les chevaux avec agilité.
C'est en Arrivant à Chinon que Kilia alla voir si Blade dormait toujours.
Le convoie s'arrêta.

Blade tu roupilles comme un bébé!

Elle leva la bâche. Et de ses yeux grand écarquillés elle s'aperçut avec une certaine crispation, que dans cette charrette, il n'y avait ni Blade, ni les affaires de Blade. Mais tout les effets personnels qu'elle avait demandé de mettre en lieux sur dans sa propriété.

Bougre d'imbécile, qui t'as dit de nous suivre? ]Demanda-t-elle au cochet.

J'en sais rien duchesse, j'ai cru que tout ça c'était pour le voyage, J'ai pris place et je vous ai suivi. Fallait pas?

Dépitée, elle s'assit sur une grosse pierre.
Pas de parrain, tout ses biens à la vue des voyoux qui arpentaient les routes. Cela commençait bien.

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pnj

Albéric vit le regard dépité de son épouse. Il s'approcha d'elle et vit à son tour le contenu de ce qu'il pensait être la charrette de Blade.

Il hésitait entre la moquerie et le rire et choisit ce qui était finalement le plus logique dans une telle situation.

Belle organisation logistique mon amour ! dit il en pouffant de rire...

Joli contenu dans cette charrette mais je crains que ce chargement ne nous encombre un peu pour notre voyage...

Puis il alla s'assoir aux côtés de sa douce épouse et lui passa tendrement le bras derrière l'épaule.

Il valait mieux s'en rendre compte à Chinon... il est encore temps de faire demi-tour.

Kilia

C'est dans un regard complice qu'ils reprirent la route en sens inverse. Elle, le visage marquant son désappointement, lui ne pouvant s'empêcher de rire en la regardant.
Cependant, elle était heureuse, cette route refait en sens inverse lui permettait de sentir la vie, le soleil brillait dans ses cheveux. Peu à peu, son coeur s'allégeait de milles est une questions, elle n'avait qu'à suivre le chemin, remettre ses affaires au château, et repartir.
Le silences de la campagne d'été lui donnait envie de se laisser porter.
Évidement, Kilia n'est pas femme à changer si rapidement, mais cette route, ce chemin qu'elle avait empreinte la veille et qu'elle savait sûr, lui offrait le début de la liberté qu'elle avait tant envie. Elle savait depuis quelques jours que le voyage qu'elle avait entrepris était un voyage libérateur, une envie de renouveau, elle devait le faire pour son salut, quitter doucement, sans heurte, sans pleurs, sans déchirement.
La soirée de la veille déjà lui avait apporté grands sourires. Elle se sentait femme sur cette route, plus prisonnière de sa couronne. Elle allait la laisser d'ailleurs dans son château.

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Kilia

Lorsqu'elle entra en Anjou, ce sont des visages tirés et des âmes perdues qu'elle rencontra en premier. Son cheval, au pas, se frayait un chemin jusqu'à Saumur. De-ci de-là, des granges brûlées, des animaux éventrés… L'odeur putride lui fit mettre son foulard devant le nez et la bouche.
Les mouches et les vers avaient envahis les carcasses gisant sur le bas côté des routes. Certains avaient prit leur courage à deux mains et avaient commencé à brûler les restes afin d'assainir les lieux. Du haut d'une colline elle pouvait voir les brasiers dans ce monde de maisons brûlées et de destruction.
Comment avaient-ils pu être aussi barbare? Comment leur haine avait elle pu conduire les Poitevins à cela?

Elle mit pied à terre et ramassa une poignée de terre, sa terre celle d'Anjou. Enfin….
Le tableau, qui se dessinait devant ses yeux, était sinistre, elle referma sa main sur ce qui lui avait donné la vie et ferma les yeux. Ne plus voir l'hécatombe, ne plus voir que ce qui était beau. Elle ferma les yeux et regarda les champs verdoyants, les arbres aux feuilles flamboyantes, les sourires sur les visages, et entendit les cris d'allégresses. Elle resta là, longtemps, à s'emplir à nouveau de son passé, de ses poings levés. Elle en avait besoin pour pouvoir remonter sur son cheval et entrer dans Saumur. Afin de ne plus voir les ruines laissées, mais les belles maisons dressées, les cris de joie des enfants à la place des pleurs d'orphelins.

Elle se décida alors à reprendre les brides et d'un mouvement limpide remonta sur son cheval.

Elle avait voulu quitter l'Anjou car elle le savait, elle ressentait l'Anjou à chaque seconde au plus profond d'elle. Le mal qui régnait dans son duché la terrassait, elle ne pouvait lutter contre. Mais très vite elle s'était aperçue que même loin, les sensations ne s'arrêtaient point. Elle se souvint du serment qu'elle avait fait le jour de la remise de ses terres. Mon sang est l'eau qui coule dans les rivières d'Anjou, Mon corps, sa terre. Mon cœur, le soleil qui la réchauffe et mon esprit, l'air qui la balaye. Elle avait raison, après 6 mois d'absence elle s'aperçut que même loin elle ne faisait qu'un avec son duché.

Les remparts de Saumur étaient maintenant en vue. Les drapeaux ne flottaient plus. Elle passa la grande porte, cette fois sans bousculade, il n'y avait plus les grosses charrettes de marchandise qui toujours gênaient le passage, seulement des gens hagards cherchant refuge ou de quoi se nourrir. Le peu de personne se déplaçant avaient tous les trais tirés, le visage de ceux qui avaient connu l'horreur de la guerre et de l'occupation. Les yeux de Kilia restèrent sur le visage tuméfié d'une jeune femme, on avait l'impression qu'elle avait vu le diable, ses yeux étaient hagards, elle refermait son châle devant sa poitrine comme si il y en allait de sa vie. Kilia comprit, en quelques secondes, ce que les poitevins avaient pu faire à cette jeune femme pour qu'elle soit à son âge déjà voûté sur son corps. La Duchesse baissa les yeux, elle soupira en se demandant combien de Poitevin s'était affairé sur elle, et si ils étaient aussi ignobles que cela pour l'avoir laissé en vie.
Elle défait d'un geste machinal sa grande cape à capuche et la donne en passant à la jeune fille, au moins avec ça elle pourra se cacher. Aucun mot n'est dit aucun regard échangé. Le malheur dans ces cas là ne se dit pas.
Kilia reprend sa route se demandant encore ce qu'elle va retrouver.

Les gens déjà se sont mis à reconstruire, certains lancent de grand seau d'eau dans les rues, d'autres balayent comme pour nettoyer la crasse de l'occupation, comme pour oublier.
La maison du commerce est en cendre. Là-bas, on voit les portes de la mairie qui ont été refaite. Elle marche au pas, lentement. Son coeur se broie, elle a envie de vomir, mais elle revient, 6 mois sans Saumur et là revoilà...mais pour voir cela. Des soupirs l'envahissent à chaque coins de rue.
Seule les auberges et quelques tavernes n'ont pas été touchées, lieux d'occupation des Poitevins sûrement. Elle met pied à terre et entre dans la taverne de "Chez Jacky".
Durant les premières heures, elle boit à sont retour, boit aux retrouvailles heureuse de retrouver en vie ses amis, sa famille. Les gens ne veulent pas ici penser à cette guerre, les gens essayent de sourire. Mais peu à peu les langues se délient et ce qu'elle apprend lui fait laisser son verre plein sur le comptoir. Personne quelques heures avant l'assaut des Poitevins n'y avaient cru, personne n'avait songé à tels horreurs. Ils avaient fui pour le plus grand nombre mais ceux qui étaient restés avaient subit toutes les souffrances possibles. Certains prisonniers avaient étaient torturé puis tué, d'autre laissé pour mort, il n'y avait plus de mot assez fort pour décrire l'infamie.
Ils avaient brûlé les moulins, les réserves de grains, saccagé les boulangeries, détruit les four à pain. Plus elle parlait avec les gens et plus elle se demandait comment revivre après cela.

Mais son découragement ne fût que passager il fallait remettre en place le vital, le nécessaire. Avec les hommes de son armée, elle devait refaire en sorte que Saumur ne soit plus isoler, retirer les arbres mort des routes, permettre le passage, la communication. Remette en place les institutions ducales dans sa ville. Il lui fallu du temps, des hommes, toute la volonté et le courage des gens avaient étaient utilisé.

Lorsque le vent fît à nouveau claquer les drapeaux Angevins et Saumurois, sur Saumur, elle pu alors retourner à Chasteau-En-Anjou.
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Tithieu

[Couesmes, la Forteresse]

Janvier, premier mois de l'an neuf 1457.
Cela faisait une poignée de jours que le Balafré avait rejoint l'Anjou, empruntant pour son salut et pour échapper à la Justice corrompue du Comté du Poitou les sentiers les plus sinueux, les pistes les plus tortueuses.
A cheval. Aidé de quelques complicités bienveillantes soudoyées par quelques bienveillants mécènes et protecteurs qui avaient tout intérêt à le voir hors de porté du Poitou. Du Poitou, et de la Question à laquelle, sans nul doute, les extrémistes fanatiques poitevins auraient fini par le soumettre.
Ainsi l'angevin s'était-il soustrait, non pas à ses responsabilités -bien qu'il en ait eu quelques unes dans quelques affaires de quelques pays plus ou moins lointains- , mais aux intentions politiques du Poitou. En effet, après l'avoir attiré jusque dans la nasse putride des marais de ce pays de misère, après l'avoir poussé dans un bourbier duquel il ne put se sortir sans aide, les Poitevins escomptaient lui faire endosser la double-responsabilité dans diverses affaires concernant le Roi et dont le Poitou était coupable.

L'agression du Roi par la Comtesse Icie, tout d'abord. Celle-ci, l'Insane, déployait des trésors de mauvaise foi et de lâcheté, d'ignominie et de bassesse, pour que sa faute, sa responsabilité repose sur les épaules du Penthièvre.
Et puisque, c'est notoire, les épaules de Penthièvre sont solides, le Gouvernement Poitevin tendait également à lui imputer quelque culpabilité dans l'enlèvement d'Armoria, malgré les affirmations d'icelle.
La faute à une besogne mal fignolée. M'enfin, il s'en était sorti.
Non sans mal, puisqu'en sus de ce florilège d'inepties judiciaires rendues publiques par un pouvoir malfaisant, la neuve Comtesse du Poitou, Magoo, tendait à déférer notre héros balafré devant ses Tribunaux pour une obscure affaire de Dame Blanche. Et ce, bien entendu, en dépit de l'immunité accordé à Tithieu par Faooeit, en cette affaire.

Il y avait la Parjure, il y eut ensuite l'Insane. Malheureusement, le vocabulaire Franc de Tithieu était bien trop pauvre pour trouver un sobriquet correspondant à sa tante de Comtesse et définissant correctement ses agissements. Qu'à cela ne tienne, d'autres s'en chargeraient pour lui.

Abrégeons.
Le Vicomtal Balafré, Penthièvre de son patronyme, Chandos de son matronyme et infâme de sa réputation, était donc de retour en Anjou depuis quelques jours déjà.
Mais le Vicomte, rusé -et surtout prudent, exagérément prudent- n'avait daigné se montrer en place publique ou dans quelque autre lieu de grande affluence avant d'avoir pu approcher la Princesse d'Estampes, avec qui il était "en compte".
Sa présence sur Son sol était resté secrète. Seuls ses gens, ceux de sa Forteresse, son frère et son amie le Grand Chambellan en avaient eu vent. Les premiers pour le servir, le second pour l'entretenir et la troisième pour l'accompagner.
Quelques jours durant, donc, il était resté à Couesmes, sa Forteresse.
Couesmes, Couesmes qu'il chérissait et qui était, une fois de plus, l'austère refuge de sa cavale de fugitif.

De galère fugitive, on avait vu pire. Durant ces quelques jours, le Penthièvre avait chassé, festoyé, dormi. Il avait inspecté ses terres, également, incognito -autant que faire se peut-.
Mais malgré les ripailles et l'administration des terres qui luy avaient échoit, l'angevin sentait brûler en lui l'appel de la civilisation, de Sa civilisation.
Il était beau, son pays, sa fière Anjou. Belle en hiver comme en été, majestueuse et indomptable, dans ses collines comme dans ses vallées.
Mais plus beaux encore au regard du Penthièvre étaient les gens de son pays, angevins. Saumurois, Flêchois, Craonnais et Andégaves -à de rares exceptions-. Tous ceux qu'il avait côtoyé des années durant, et qu'il avait déserté durant près de 5 mois d'un exode vagabond à travers les pays Francs.

Adoncques, et malgré les risques, Tithieu avait cessé d'attendre. Las de se languir du passage d'Armoria en Saumur, l'angevin avait rejoint Angers pour le jour du passage de la Tournée Royale en la capitale. Journée de fête et d'affluence. Il pourrait aisément se fondre dans la foule pour se dissimuler à quelques regards trop curieux. C'est ce jour qu'il rencontrerait Armoria, et s'assurerait que l'opprobre que certains tendaient à faire peser sur lui serait brisé d'un coup de caducée Grand Magistral.

En prévision de cette délivrance, il écrit une rapide missive à sa mère avant de quitter Couesmes pour Angers. Une lettre, la première depuis des semaines, des mois...

Citation:

Mère,

J'ose espérer que malgré le temps durant lequel il n'a daigné t'escrire, tu reconnaistra tout de mesme l'escriture de ton fils, & le scel de sa Mesnie.
Je prie également, maman, pour que tu me pardonnes de t'avoir si longtemps négligée, de t'avoir laissée sans nouvelle, en proie certainement à l'angoisse & aux inquiétudes qui sont l'apanage des mères de ton acabit.
Je vais bien, mère. Je suis en Anjou depuis quelques jours à peine, & je serai ce jour à Angers pour y rencontrer Armoria à la parfin de m'assurer qu'elle veillera bel & et bien à régulariser ma situation & à lever l'épée de damoclès qui pèse sur ma personne depuis quelques semaines.
Tu as sans doute esté informée des événements qui se sont déroulés en Poictou, & de la tentative de ce pays de démence et de bassesse de m'attribuer la responsabilité de fautes qui sont leurs, & qui leur incombent.

Cela explique mon long silence, mère, sans pour autant l'excuser.
Je me sais dans mon bon droit, & j'ai eu un moment foi en la Justice des Hommes. J'ai attendu, 3 semaines durant, que l'on me laisse la possibilité de m'expliquer & qu'un procès en bonne & due forme permette de m'innocenter.
Mais rien ne vint, maman. Rien, mis à part des menaces de procès arbitraire pour une affaire toute aultre & une somme d'élucubrations et d'inepties de la part de ta belle-soeur, la Comtesse Magoo.
Mon erreur fut d'oublier que les poictevins n'estaient ni Hommes ni bestes, qu'ils valaient bien moins encore que les plus primitifs des barbares ou des maures que ce monde ait enfanté. Ils sont simplement poictevins, c'est leur tare & leur étendard.

Je suis en Anjou, mère, & je viendrais bientost te voir. Embrasse Père & Victoire de ma part, & fais dresser ta plus belle table pour mon retour.
Je souhaite que tu ailles bien, je le vérifierais en personne. Dans le cas contraire, ma Lumière d'Anjou, je serai le médicastre qui veillera à ton rétablissement.

Ton fils

Kilia

Les jours passaient dans ce château trop grand pour elle seule. Loin étaient les rires d'enfants les grandes discussions. Cette impression, qu'il ferait toujours froid dans cette grande bâtisse, ne la quittait plus.
Le coude posé sur le rebord du fauteuil, son menton lascivement enfoncé au creux de sa paume et les pieds déchaussés se réchauffant devant le feu, elle ne bougeait pas.
Depuis un moment elle regardait le feu, écoutait son crépitement.
Elle se demandait par moments si elle n'allait pas se débarrasser de ses biens et partir ailleurs, dans une petite masure douillette, ou les courants d'air ne pourraient pas entrer.
Elle regardait à travers le feu le déroulement de sa vie.
Alberic qui n'était plus que l'ombre d'un souvenir, elle avait l'impression d'être veuve déjà bien avant qu'elle le soit. Elle l'avait épousé lors de son accession au trône d'Anjou, elle avait gouverné leurs vies autant que son duché. Lui avait-elle laissé la place suffisante? Ne lui avait-elle point retiré la possibilité de mener leur château ? Ayant pris tout en main, il ne lui restait plus qu’à s'effacer...
Aujourd'hui elle comprenait ce qui l'avait tant fait marcher, cette peur terrible qu'elle avait en elle d'être seule.La solitude la faisait paniquer, d'où son plaisir à chevaucher, à faire des patrouilles, à mener son armée. À ce moment, elle n'était jamais seule. Toujours un soldat, toujours quelqu'un à qui parler à qui ordonner, guider.
Devant le feu, elle s'aperçut que tout ceci n'était qu'une alternative à sa peur.
Elle était installée à Saumur avec Tithieu et mémé-Lore. Maison où les rires fusaient où les tas de crêpes et la marmelade attiraient toujours du monde.
Souvenir de son premier époux, souvenir des autres amants qu'elle avait eus.
Face à son feu, la Duchesse par moments souriait, de ce sourire doux et tendre, comme si elle revivait ces moments tellement agréables.
Et la conversation de la veille avec Letit qui lui avaient fait remonter à la surface les moments passés avec Granker.
Son esprit vagabonde, petit rire étouffé. Elle avait été heureuse.
Les promenades avec Albéric, les bougies soufflées, leur complicité si agréable, que cela avait été bon...

Le temps passe, elle se redresse et jette une grosse bûche dans l'âtre.
Elle prend son verre empli de son vin préféré, l'Anjou Village, qui serait bu chambré aujourd'hui.
Petite gorgée et s'est vers ses enfants que ses pensées se dirigent.Son Tithieu, son fils, pour qui elle avait un amour si tendre malgré son caractère d'homme bien trempé. Il lui en avait fait voir, mais qu'est ce qui lui manquait par moment.
Sa Vitoire, la tête de bourrique qui avait pris les chemins sans lui donner de nouvelle. Au fond d'elle Kilia savait que sa fille allait bien, mais elle pestait souvent du peu de missive envoyée.Elle la comprenait, être une Chandos-Penthièvre n'était pas un nom facile à porter, et vivre dans l'anonymat, c'est parfois plus facile.
Quand à Kildéric. Ah... lui aussi avait du caractère, celui empreint à la jeunesse, il allait monter très haut, à chaque fois elle était impressionnée par la vitesse qu'il avait à passer les barrières. Petit pincement au coeur quand elle se remémore leur dernière conversation. Ses yeux déçus qui la regardent et elle qui n'a pas cherché à démentir. Enfant trop gâté? Oui et alors...c'était son fils, il portait ce nom avec les désagréments, autant profiter des avantages. Elle l'aimait tellement lui aussi, et le sentir ainsi triste la bouleversait. Il n'était pas revenu lui parler et montait directement dans sa chambre en fermant à grand bruit sa porte.

Votre Grâce un courrier pour vous.

Sursaut, elle n'avait pas entendu les pas du majordome. Elle se redresse et prit négligemment la lettre. Lorsque ses yeux tombent sur la marque de cire rouge, sa nonchalance se transforme de suite en excitation. Elle ouvre prestement le parchemin. Lève la tête sentant encore la présence du majordome, et grommelle un:

Merci, vous pouvez disposer.

Il était en Anjou, elle sauta de son fauteuil. Lisant toujours la lettre mais avec une énergie retrouvée. Il allait bien! Soupire remontant du plus profond de son être comme si elle s'était partiellement arrêtée de respirer depuis qu'elle avait perdu Tithieu au Limousin. Il est en vie, en bonne santé et en Anjou!
Cette fois elle prit son verre énergiquement et levant son verre vers le grand tableau familial au-dessus de la cheminée.

Merci, Aristote de m'avoir entendu.

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Yunagrimwald

Soirée sombre et hivernale, les doutes ne pouvant subister ainsi éternellement la jeun fille avait choisi une monture au hasard pour se rendre sur les terres de la mère de Kildéric.

Etait-il si lache au point de fuir sans un mot ? Pourquoi ne pas lui avoir donner de nouvelles ?
Cela ressemblait tellement peu à son éducation et surtout à ce qu'elle connaissait de lui.
Généralement attentionné, il pouvait être offensant et désinvolte face aux autres mais jamais avec elle.

La jeune Grimwald rongée par les incertitudes et la peur
Toujours ce mauvais préssentiment comme un gout âpre en bouche qui s'estompe par moment pour mieux revenir peu après toujours plus désagréable.

Seule dans sa tourmente ne pouvant se confier à sa mère pour ne pas entendre un : je te l'avais dit !
Après avoir chevauché d'>Angers jusqu'au cahteau, tirant sur les rennes apercevant la herse non loin, elle descend de sa monture, emmitoufflée dans son matel de laine, échevelée, le teint blafard elle semble une gueuse cherchant asile pour la nuit.
Elle se présente à la garde déclinant son nom et le motif de sa visite tardive.

Après hésitation et devant la fragilité de la jeune fille, il cède et la laisse entrer dans la cour, laissant monture sans plus de considération, elle monte la volet de marche qui l'éloigne de son but et tape à la porte sans réelle détermination.
Attente angoissante la jeune fille tortille le mantel du bout de ses doigts comme cherchant à exorciser certaines pensées.

Kilia

Comme à son habitude en soirée, la duchesse s’était installée seule dans le petit salon. Elle avait retiré ses bottes et plantes de pied devant le feu elle buvait un verre de son vin préféré. Les pas du Majordome se fait entendre, elle lève les yeux du parchemin qu'elle était entrait d'étudier. Une visite? Étrange à cette heure, elle se lève. Les jours de janvier dans son château sont les plus difficiles, les murs de pierre deviennent inchauffables, les pièces trop grandes deviennent glacées. Elle remet ses bottes, et part vers le hall.
Lorsqu’elle aperçoit à travers l’entrebâillement de la porte la jeune fille, moment d'un un sourire de soulagement qui se dessine sur son visage. Depuis une semaine elle n’a pas vu son petit dernier et l’inquiétude montait. En Voyant Yuna elle est certaine que Kilderic suit, certaine que depuis une semaine ils sont ensemble.

Bonsoir Yuna.

Ses yeux balayent toute la pièce afin d’apercevoir Kilderic. Moment d’arrêt, de surprise, question qui lui brûle la gorge. Elle en oublie de la vouvoyer.

Kilderic n’est pas avec toi ?

C’est alors que ses yeux se pose sur le visage de Yuna, elle a l’air fatigué, les traits tirés, soucieuse même.

Bonsoir Duchesse, non Kilderic n’est pas avec moi, je venais justement pour le voir.

Sur le visage de la jeune fille on peut lire l’inquiétude qui monte en elle. Ses doigts machinalement triture son mantel.

Cela fait une semaine que je n’ai pas de nouvelle de lui et je n’osais venir vous déranger. Normalement je le vois tous les jours.

Le silence remplit la pièce. Kilia regarde la jeune Grimwald avec plus de sévérité.

Vous vous êtes disputé c’est cela ?

Le hochement négatif de la tête de la demoiselle avant de répondre, donne comme un coup de poing dans le ventre de la duchesse. Machinalement kilia pose sa main sur son ventre.

Justement, c’est cela que je ne comprends pas, on ne s’est pas disputé, au contraire tout allait bien entre nous, même très bien.

Le visage de la jeune fille semble au bord des larmes. Kilia savait l’amour que Kildéric avait pour la demoiselle. Le jeune homme et sa mère avait eu une longue discussion au sujet de la demoiselle. Cela ne faisait pas dix jours, qu'il lui avait raconté qu’il l’aimait, qu’il voulait l’épouser, qu’il ne pouvait pas rester une minute loin d’elle. Et là, une semaine qu’il ne l’avait pas vu. Ce n’était pas la façon de faire de son fils. Ce n’était en aucun cas un jeune homme solitaire, ou vadrouilleur qui partait à l’aventure sur un coup de tête.

Je t’avoue que j’ai failli venir frapper à ta porte, tellement mon inquiétude montait en moi. Kilderic avait l’habitude de me donner de ses nouvelles presque tous les jours quand il était sur les routes. Et depuis qu’il a repris place au château, il venait bavarder un peu avec moi devant la cheminée avant de regagner ses appartements.
Je … j’ai un mauvais pressentiment, il faut envoyer du monde à sa recherche. Je vais faire partir des hommes de ma garde. Je veux savoir où il se cache. Si je brise le moment de solitude qu’il voulait s’accorder et bien tant pis. Je vais leur demander déjà de faire toutes les tavernes et les bordels *elle achève son mot dans une toux forcée. Regard gêné sur Yuna.* Euh…je veux dire les auberges. On va le retrouver. Si tu le veux bien, restes avec moi au château, point la peine de se disperser.

La jeune fille d’une voix tremblante acquiesce. Kilia de suite, va vers son majordome et donne les ordres. Elle essaye de poser sa voix, qu'elle soit le plus neutre et ferme possible afin de ne pas se faire assaillir par le doute et la peur pour son fils.

Germiald, allez demander à Bagminton de faire partir des hommes à Saumur, et d’autre à Angers. Kildéric n’a pas donné de nouvelle depuis une semaine, je veux savoir où il est, je veux qu’on me tienne au courant des lieux fait. Qu’ils aillent aussi frapper au château alentours. Quoique je sois certaine qu’il me l’aurait dit s’il séjournait quelques parts.

C’était là le problème, comment imaginer Kildéric partir sans donner de nouvelle, sans le dire à sa mère. Elle essayait de se rassurer en ne voulant point penser au pire mais en elle montait cette angoisse de mère, cette douleur qui engourdit tout son être. Elle essaye de lutter contre cette vague de panique qui l’assaille, elle veut garder son calme. Elle se retient de partir à cheval et frapper à toutes les portes.

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Kilia

L’attente, cette attente de son fils, accompagnait ses jours depuis qu’elle avait eu ce mauvais pressentiment. Parfois la nuit elle se réveillait en sursaut, se sentant comme aspiré par le vide. Son fils, le petiot comme elle aimait l’appeler avait bel et bien disparu. Tous les gardes parties à sa recherche n’avaient rapporté que cette phrase, la phrase qui lui tournait sans cesse dans la tête: « Personne ne l’a vu ».
Elle s’était retenue de paniquer, de hurler, de partir chevaucher tout l’Anjou, tous le duché, mais elle n’en pouvait plus.
Comme son père Kilderic s’était volatilisé.
Elle avait attendu sagement, en femme responsable, écoutant son ainée qui lui disait qu’il devait se balader, prendre l’air, qu’il se sentait peut être étouffé, qu’il avait trop la pression. Elle l’avait écouté pour qu’on ne dise pas qu’elle le couvait trop. Ce soir là, en rentrant du Château après l’entrevue avec Fitzounette, elle avait vu de suite ce garde se tenant droit comme un i devant la porte d’entrée. Il n’osait pas bouger. Elle sortit comme une furie du carrosse et se planta devant lui. Face au regard demandeur de bonne nouvelle de Kilia, il baissa la tête, n‘osant même pas dire la phrase assassine. Elle sentit en elle exploser la rage d’une mère.

Personne n’est donc capable ici de me dire où est mon fils ? Je vous paie assez pour cela ! Vous êtes tous des incapables, des bons à rien !!
Faites seller Savage, dites aux cuisines de me faire un sac plein. J’y vais moi !

Folle de cette rage de mère aimante et anxieuse, ne pouvant pas écouter ce que lui disait son cœur, ne voulant pas se résigner à attendre. Elle partit dans ses appartements et mit une toute autre tenue.
Robe à terre, elle enfila des braies chaudes, des grandes bottes de cuire, un pourpoint, s’emmitoufla pour supporter le froid et fit envoler sa grande cape sur ses épaules. Épée à la ceinture, dague dans la botte gauche, canif dans la manche, et bourse bien pleine attachée à la ceinture, c’est gestes était secs, sans hésitation. Elle se regarda en une fraction de seconde dans son miroir, prit son ruban rouge, le passa sur son front et fit un nœud derrière sa tête avec force. Elle y passerait le reste de sa vie peut être mais elle devait le retrouver.

Elle dévala quatre à quatre les marches du château, le sol résonnait à chacun de ses pas, sa cape semblait avoir du mal à la suivre et volait à ses trousses. Son visage n’avait plus aucune marque de douceur, il était froid, le regard assassin. Le majordome arrivait en courant en même temps qu’elle dans le hall, le sac à la main. Il eu à peine le temps de le tendre, qu’elle lui arracha. Elle sortit et sauta sur Savage.
Personne n’eut le courage de la retenir, personne ne dit mot, mais quand elle passa le grand portail, une sorte de soupir envahis tout le château.

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Balestan

Ce RP fait suite à un post sur le forum du Château de Couesmes.

[Bois au sud de Couesmes]

Sa nouvelle chemise trempée de transpiration, sa monture haletante, Balestan songea à rentrer au château de Couesmes. Ces promenades à cheval lui faisaient du bien, surtout lorsque son humeur était maussade. Anxieux et soucieux de bien faire, trop de pensées contradictoires se heurtaient habituellement en lui. Lorsqu'il lançait sa monture au galop, Balestan parvenait enfin à faire le vide dans sa tête, se concentrant uniquement sur sa monture et les paysages qui défilaient.
Arrivant dans un bois, Balestan fit ralentir sa monture, s'engageant dans un sentier relativement étroit qu'il avait récemment découvert. Pas évident à négocier à cheval, ce sentier menait cependant directement à Couesmes, et traversait parmi les plus beaux endroits de la forêt. Le gibier y était abondant, et la mesnie du château, ainsi que les habitants de Couesmes et Chasteau-en-Anjou y piégeaient les lapins, tandis que les nobles d'Anjou y chassaient de temps à autre cerfs et sangliers.
Balestan fit s'arrêter sa monture, alors qu'il arrivait à un croisement avec un petit sentier secondaire. Ayant déjà rempli son devoir de douanier, et Andaine ne l'attendant pas tôt à Saumur, il décida de faire un cochet par ce sentier, afin de rallonger quelque peu sa promenade.
Chevauchant à bonne allure, la jument se tendit, hennissant à plusieurs reprises, puis s'arrêtant brutalement. Inquiet, Balestan essaya de rassurer la bête, tout en scrutant les bois autour d'eux. Il n'eut que le temps d'entr'apercevoir un loup que son cheval se cabra, le projetant rudement sur le sol.

Sonné, Balestan se releva tant bien que mal, son coude gauche le lançant douloureusement. Regardant autour de lui, il vit sa monture qui s'enfuyait, et un loup le regardant de ses yeux jaunes...
Tentant de reprendre ses esprits et de se sortir de cette fâcheuse situation, il s'adossa à un arbre, et ramassa un bois traînant sur le sol, qu'il brandit afin de repousser le loup. Se redressant, il cria de toute ses forces en faisant des moulinets à l'aide de son gourdin improvisé. A sa grande surprise, sa manoeuvre fit effet, le loup battant en retraite et s'enfuyant... Balestan se dit que, pour une fois, il irait brûler un cierge à l'église, lieu qu'il ne fréquentait que rarement.
"Bon, un coude en miettes et une monture partie à vau-l'eau, me voilà dans de beaux draps..."

Suivant les traces de son cheval, Balestan marcha pendant une demi-heure avant de le retrouver, arrêté près d'une petite clairière au sol boueux. Approchant sa monture lentement et avec précaution , il réussit à attraper la bride de la jument avant qu'elle ne s'enfuie.
Un détail frappa Balestan, alors qu'il s'apprêtait à remonter en selle. Le sol de la clairière portait de profondes traces de pas, et la terre y avait été fraîchement retournée. Intrigué, Balestan attacha sa monture à une branche, et examina de plus près le tas de terre retourné. Il repéra une pelle hâtivement cachée sous des fougères. "Voilà qui ne présage rien de bon", se dit-il.
Balestan entrepris alors de creuser le sol, dégageant rapidement un corps. Nauséeux, et son coude gauche le lançant d'autant plus douloureusement qu'il venait de le solliciter pour creuser, il se força a continuer. Il dégagea finalement complètement le corps d'une jeune personne, le corps replié dans une position grotesque, les membres dans une position ne pouvant être expliquée que par de multiples fractures. Regardant de plus près le cadavre, Balestan ne put se retenir de vomir. Le visage du mort n'était plus qu'une bouillie sanguinolente et informe...

Le soleil commençait à décliner, et une fine pluie s'abattait à présent sur les bois, tandis que Balestan essayait pour la troisième fois d'arrimer le corps sur sa monture. Sa tête lui tournait, et il était nauséeux, l'odeur qui émanait du cadavre n'améliorant en rien la situation...
Surmontant la douleur qui le lançait à son coude gauche, Balestan réussit cette fois-ci à hisser le cadavre sur la jument à la robe maculée de boue. Remerciant du fond du coeur l'écuyer qui avait sellé le cheval et avait eu la bonne idée d'y attacher une bride de rechange, il utilisa cette courroie en cuir pour attacher le corps du mieux qu'il le pouvait.

[Deux heures plus tard]

N'y voyant plus guère, Balestan fut soulagé d'apercevoir enfin le s premières bâtisses du village de Couesmes. Il avait choisi de ne pas reprendre le chemin du Château de Couesmes, celui-ci lui semblant trop escarpé pour son chargement particulier. La progression au sein du bois, d'abord facile, s'était révélée hasardeuse, la pluie ayant rendu les sentiers glissants et difficiles. Sur la pente herbeuse menant au village de Couesmes, Balestan avait perdu l'équilibre à plusieurs reprises, n'étant resté debout que parce qu'il tenait fermement la bride de sa jument.
Arrivé dans la rue principale de Couesmes, il se dirigea directement à la demeure d'un garde qu'il connaissait (note : Balestan est chef des gardes de Couesmes).
Tambourinant à la porte, il parvint à réveiller le bougre.
Hola ! Va me quérir le curé, et dis-lui que j'amène un mort, dit-il, en désignant l'étrange paquetage arrimé à sa monture.

Arrivé devant l'église, Balestan retrouva le garde, le curé, ainsi que deux autres villageois et une villageoise qu'il ne connaissait point. Il leur expliqua brièvement qu'il avait trouvé le corps d'un jeune homme au sein des bois aux alentours du village, hâtivement enterré.
Le garde et les des deux villageois détachèrent alors le corps du cheval et l'emportèrent au sein de l'église, selon les indications du curé. Etalé sur un autel de pierre dans une alcôve de l'église, la villageoise entreprit alors de faire la toilette du mort, non sans avoir dû vomir à la vue de l'état du cadavre.
Balestan, éreinté, sollicita l'asile au curé, qui le mena dans une petite chambre de la cure attenante à l'église. Sans demander son reste, Balestan s'effondra et s'endormit aussitôt.
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Kilia

Elle était partie sans se poser de question, le rideau de la nuit se ferma devant elle. Les nuages semblaient vouloir lui masquer les astres de la nuit, se jouant d’elle comme pour lui faire comprendre qu’on ne peut jouer avec la nature ainsi. Elle était partie sans se soucier d’elle. Sa route serai longue, très longue cette fois-ci. On n’y voyait rien. Le chemin se perdait dans l’obscurité. Ses pensées se noyaient dans la douleur de ce pressentiment qui ne la quittait plus. Elle avait voulu lui échapper, ne pas tomber dans cette angoisse, mais cela l’avait submergé. Ses sens comme emprisonnés ne l’aidaient plus à reconnaitre la route. Elle avait bifurqué du chemin depuis un moment, sans s’en apercevoir, elle revint vraiment à elle lorsqu’une branche lui fouetta le visage. Ce n’est qu’à ce moment là, qu’elle décida d’allumer sa torche. A bout de bras elle la leva bien haut. Elle était en pleine foret. Mais Bon Dieu, Je ne me suis jamais perdue, pas aujourd’hui, pas maintenant. Elle pestait contre elle, contre le monde, contre son cheval qui n’avait pas suivie le chemin, contre son fils qui ne donnait pas de nouvelle, contre son pressentiment qu’un malheur était arrivé, contre son incapacité à faire quelque chose. Coup de talon pour que son cheval avance, cape déchirée par les branches, cheveux accrochés, visage griffé. Elle voulait continuer, ne voyant presque rien. La sagesse aurai voulu qu’elle s’arrête et attende le petit matin, mais ce soir elle n’était pas sage, elle ne le pouvait plus, ne raisonnait pas comme il le fallait, elle ne pouvait rester sans rien faire face à cela.

Elle mit des heures avant de percevoir les premières lueurs d’Angers. Elle avait tourné en rond. Sa colère ne désemplissait pas.
Elle partit directement vers les bas fonds. Elle commença d’abord à entrer dans toutes les tavernes, scrutant, regardant tous les visages en espérant le reconnaitre, pouvoir le prendre dans ses bras, l’enlacer, le réprimander et finalement se trouver stupide de s’être fait autant de mouron. Mais rien.

Elle s’était retrouvée dans des endroits puants, grouillants, là où elle n’aurait pas du aller seule, mais cela lui était égal, elle voulait le retrouver, savoir au moins ce qu’il en était. Elle croisa les soulards cuvant au sol. Les secouant afin de savoir s’ils l’avaient vu. Elle avait sentit les haleines putrides, qui ne pouvaient que grommeler qu’on leur foute la paix. Vu l’allure qu’elle avait, personne ne pouvait la reconnaitre. Elle avait failli se faire taillader pas un ivrogne en mal d’amour qu’elle avait giflé pour une main déplacée. Mais rien. Les catins finissant leur nuit de débauche n’avait pas vu Kilderic, les taverniers jetant les derniers clients dehors non plus. Personne, personne pour lui dire quelque chose de rassurant.

Pleine de son désespoir elle finit par rentrer dans ses appartements d’Angers. Elle se mit de suite devant son bureau afin de faire des affiches. Pinceaux et parchemin, elle avait fait un certains nombres quand elle s’aperçut que le soleil était haut dans le ciel. Son visage cerné, le dos cassé, elle reprit sa cape et alla afficher un peu partout son avis de recherche.

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Balestan

Dès qu'il entendit la porte de sa demeure de Saumur claquer, Balestan se leva. Andaine partie, il pourrait partir sans avoir à subir ses remontrances et remarques quant à son état après sa dernière chevauchée. Il ne pouvait lui donner tout à fait tort... il était à présent incapable de bouger son coude gauche, qu'il avait immobilisé à l'aide d'une attelle et soutenait à l'aide d'une écharpe.
Ses remarques d'hier à propos du corps qu'il avait découvert étaient cependant fondées. Il lui fallait retourner à Couesmes pour examiner le corps nettoyé, et sous une bonne lumière. Peut-être un signe distinctif ou certains traits de la personne lui apparaîtraient-ils plus clairement. Il n'avait par ailleurs pas eu l'occasion d'examiner en détail les vêtements que portaient le jeune homme. Voilà plusieurs indices potentiels qu'il lui fallait examiner.

Chevauchant sur sa jument à la robe noire en direction de Chasteau-en-Anjou et de Couesmes, il espéra que les consignes qu'il avait laissées avaient été respectées. Un garde du château, celui qui lui avait paru le plus dégourdi et cérébré, devait questionner les habitants du village de Couesmes afin de savoir s'ils avaient aperçu ou entendu quelque chose de particulier, et le curé du village avait normalement organisé une messe funèbre, au cours de laquelle chaque habitant devait être amené à se recueillir devant le mort et à préciser s'ils pouvait le reconnaître.

Balestan fut soulagé de pouvoir mettre enfin pied à terre et d'attacher son cheval à proximité de l'église de Couesmes. Son coude gauche n'avait cessé de le lancer au cours du trajet.
Le garde qui avait interrogé les villageois arriva quelques instants plus tard, et lui expliqua qu'il n'avait pas glané d'informations dignes d'intérêt. Un coup dans l'eau !
Il se rendit alors, accompagné du garde, au sein de l'église. Ils se dirigèrent vers l'alcôve dans laquelle reposait le corps, et d'où émanait le marmonnement du curé, agenouillé en train de prier.
Balestan et le garde attendirent quelques instants que le curé termine sa prière au mort. Le curé, le visage visiblement aussi marqué que celui de Balestan, se releva et les salua. Bonjour, mes enfants ! Le discours y était, mais le ton manquait. Tous ceux qui avaient pu voir le corps avant sa toilette garderaient probablement cette image gravée dans leur mémoire et hanterait leurs cauchemars pour longtemps...
Personne n'a été en mesure d'identifier ce pauvre jeune homme, dit le curé. Je vous laisse l'examiner de plus près. Ma bonne a fait un travail formidable, le jeune homme est presque redevenu présentable.

Balestan fut de fait impressionné par le travail qui avait été accompli. Drapé dans un linceul blanc perlé, le corps était propre et net, les bras croisés par-dessus le linceul. Même le visage avait été nettoyé. Le nez cassé avait été redressé, les arcades sourcilières recousues avec du fil clair, afin de se confondre avec les sourcils. Les cheveux, blonds, avaient été nettoyés et recoiffés habilement. Les hématomes du visage et du corps avaient été masqués à l'aide de fond de teint. Le jeune homme respirait presque le calme et la sérénité. Des parfums masquaient par ailleurs totalement l'odeur qui émanait encore l'avant-veille du cadavre.
Même ainsi, Balestan ne reconnut pas la victime. Examinant le corps, il nota cependant plusieurs informations importantes. Il s'agissait d'un adolescent en bonne santé, bien nourri. Ses mains, fines et à la peau lisse, étaient celles d'un jeune homme qui n'avait pas connu la rudesse du travail aux champs, ni l'entraînement d'un homme d'armes ou d'un chevalier. Il ne s'agissait donc vraisemblablement pas d'un paysan attaqué par un fou, mais à tout le moins de quelqu'un dont les ressources personnelles ou familiales le mettait à l'abri du besoin. Avait-il été victime d'un vol, en ce cas ? Possible, mais alors pourquoi lui avoir défoncé ainsi le visage ? Et pourquoi les multiples fractures aux membres ? Cela ne collait décidément pas.
Retournant à la cure, il examina le contenu du coffre dans lequel avaient été entassés les effets de la victime : des vêtements sales et maculés, mais qui étaient de riche facture et chauds, mais rien qui puisse l'aider à identifier la victime.
Réfléchissant tout haut, Balestan poursuivit sont raisonnement. Et puis, si c'était un jeune homme de riche famille, quelqu'un se serait certainement mis à sa recherche ! J'en aurais entendu parler ! Alors qu'il prononçait ces dernières paroles, Balestan blêmit... Une certaine annonce désespérée, sur le panneau d'affichage public de Saumur lui revint à l'esprit, et il crut défaillir...
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Otissette

[ Chez Jacky ]

Alors qu'elle prenait un verre en taverne, Otissette vit Balestan arriver et lui conter son histoire, alors qu'elle écoutait la description que lui faisait Balestan sur le corps de l'homme qu'il avait retrouvé quelques jours plus tôt à Couesmes, le sang de Tiss se figea.
Plus Balestan avançait dans sa description et plus elle lui rappelait son ami Kilderic.
Tiss n'osait pas y croire et pourtant tout semblait coïncider, voilà des jours que Kilderic avait disparut et que tout le monde se hâtait à le chercher partout. Elle écoutait Balestan parler et ne savait que dire, elle ne pensait plus qu'a Kilia, comment lui annoncer ... Alors qu'elle voulait demander à Balestan de l'emmener à Couesmes pour vérifier par elle même qu'il s'agissait bien de Kilderic elle vit Kilia entrer en taverne.

Fallait il raconter à Kilia ce que Balestan venait de lui dire ou vallait-il mieux vérifier d'abord, Tiss était tiraillée entre le fait qu'elle ne voulait rien cacher à la Duchesse et le fait de pas vouloir lui briser le coeur.
Elle regarda Balestan tous deux se comprirent et se décidèrent à raconter toute l'histoire à Kilia.

Le prévôt et son douanier prirent tous deux une grande inspiration et avec bien du mal commencèrent à expliquer ce qu'ils savaient à la Duchesse, tout en espérant se tromper.
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Kilia

[ Chez Jacky]

Après plusieurs jours de recherche infructueuse, la duchesse Kilia, de retour à Saumur entre chez Jacky. Le dos fourbu, des cernes sous les yeux, elle traîne des jambes.
Dans le taverne se trouvent déjà Otissette, Balestan, Mayllis, et 19 qui ronfle comme a son habitude.

Balestan pâlit à la vue de la duchesse, et bredouille un "bonjour" à peine audible, tandis qu'Otissette, Mayllis et Kilia se saluent.
- Comment ça va ? dit Kilia d'une voix éraillée, brisant le silence, s'affalant sur un siège.
- Pas très bien, et toi ? réplique Otissette, encore perturbée par ce que vient de lui raconter Balestan.
- Je n'en peux plus ! Je cherche Kilderic et rien, toujours rien ! se lamente Kilia.
Balestan, hésitant à parler à Kilia, se sert un verre, et le vide cul sec.
- Tu as besoin d'aide ? demande Otissette à Kilia, en hésitant à s'emparer d'une bouteille traînant devant 19 qui somnole toujours.
- Oh si, sert moi un verre, je n’ai plus que ça à faire ! réplique Kilia devant le geste hésitant d'Otissette vers la bouteille.
La prévôte empoigne la bouteille et remplit le verre de Kilia ainsi que les autres verres vides au passage.
La Duchesse la remercie de la tête, saisit la chope et boit cul sec. Balestan fait de même et vide même tous les verres devant lui les uns à la suite des autres, sans un mot.
Kilia regarde Balestan, étonnée qu'il ne dise rien.
- Qu'est ce qu'il t'arrive Otissette ? Encore une fois, Kilia essaie de briser le silence trop pesant pour elle.
Des regards s’échangent entre Mayllis, Tiss et Balestan. Kilia les regarde, étonnée qu'ils ne disent rien, se demande ce qui se passe.
- Duchesse, il faut que je vous parle... dit Balestan après avoir inspiré profondément.
- Je vous écoute, Balestan… Kilia se tourne vers l'homme, les yeux pleins d'interrogation, et vide un autre verre cul sec.
Otissette se tait, ne sachant quoi dire, soulagée que Balestan se décide à parler.
- J'ai peut-être retrouvé la trace de Kilderic, dit Balestan, cherchant les mots justes, en s'asseyant à côté de Kilia.
Otissette s'approche également d’elle, tandis que Mayllis les regarde et écoute.
- Oh ! Où est-il ? Enfin des nouvelles ! Mon dieu, parlez vite, où se cache-t-il ? Cependant, alors qu'elle prononce ces mots, la duchesse ne se sent guère rassurée, en voyant le visage de Balestan.
- Je ne puis rien assurer de manière formelle... Je ne le connais pas et ne l'ai jamais vu, voyez-vous... Mais je pense qu'il est à Couesmes... bredouille Balestan.
- Ah oui... Ho ? Tithieu m'a dit qu'il ne l'avait pas vu ! Mais quel crétin, il le cachait ? dit Kilia, se sentant étouffer.
- Non... Il n'est pas au château. Il vous faudra être forte, murmure Balestan.
- Forte ? La duchesse passe par tous les états émotionnels, de l'espoir à la peur, elle le regarde et n'ose plus rien dire.
Mayllis vide un rares verres encore plein à sa portée.
- Je l'ai ramené à l'église du village de Couesmes.
- A l'église... Il est malade ? dit Kilia, essayant de se rassurer, ne voulant pas comprendre.
Balestan peine à continuer et à trouver ses mots, et Otissette essaye de se lancer afin d'aider le douanier.
- Kilia, nous ne sommes pas certains, tu sais...
Kilia le regarde cœur battant, se retourne vers Otissette.
- Je souhaite de tout cœur que ce ne soit pas lui que j'aie trouvé, murmure un Balestan blême.

Entre alors un inconnu (Karbur38), qui s'installe à une table, saluant l'assemblée, inconscient de la scène difficile et tendue que se déroule à côté de lui.
- Mais pourquoi de tout cœur « pas lui »? Je le cherche depuis des jours ! s'exclame une Kilia désespérée.
- Je ne l'ai pas vu mais ...commence Otissette
Balestan, profitant de la diversion fournie par Otissette, et inquiet de voir le nouvel arrivant se mêler à la conversation et faire empirer les choses, lui fait signe que la situation est délicate et qu'il vaut mieux qu'il se tienne à carreau.
- La description de Balestan …correspond à celle de Kildéric, poursuit Otissette.
Kilia les regarde, ne veut pas comprendre... Mais leur visage qui se décompose, les mots qu'ils cherchent...
- Il vous faudra m'accompagner à Couesmes, si vous en avez le courage, Kilia.
Mayllis baisse la tête,
- Je peux y aller si tu veux, intervient Otissette.
- Mais bien sûr, il ne peut plus parler ? C'est cela ? s'exclame Kilia, essayant de trouver ce qui empêche son fils de dire qui il est. Ne pouvant penser au pire.
Otissette baisse les yeux
Karbur38 s'aperçoit qu'il arrive pas au meilleur moment, et reste immobile, témoin muet de la triste révélation.
Balestan repense au visage défoncé du corps qu'il a trouvé dans les bois, et frémit...
- Il est MALADE ?? Mais quoi ? Il a quoi ? crie Kilia qui perd patience, alors qu'Otissette prend sa main.
- Depuis le temps que je cherche. Dites moi bon Dieu !!!
Balestan soutient Kilia qui s'accroche à son épaule.
- Balestan à retrouvé un ... corps, murmure Otissette.
Balestan baisse les yeux et Otissette serre la main de la Duchesse
Heu je vous laisse, je repasserai, dit Karbur68, qui se lève et se dirige vers la porte, comprenant ce qui se passe, n'aimant pas les annonces tragiques. Balestan salue discrètement le sieur qui sort.

La duchesse sent son coeur se serrer, elle ne voit même pas la personne qui sort. Un corps...mais un corps de qui...ou non, pas un corps comme elle pense qu'est un corps qu'on retrouve…
- Il faudra que vous nous accompagniez à l'église de Couesmes, Kilia, dit Balestan, alors que Mayllis lui fait un signe de tête.
- Pas... non hein ? La duchesse les regarde avec les yeux du désespoir, sa voix ne pouvant exprimer ce qui lui est insupportable. Tremblante elles les regarde.
- Nous ne sommes pas certain, lui répond Otissette.
- Il est vivant, n'est ce pas ? lance enfin Kilia d'une voix à peine audible.
Otissette baisse la tête à nouveau.
- J'espère que cela ne soit qu'une mauvaise farce, mais trop d'éléments... bredouille Balestan.
- Ce n'est sûrement pas lui !, martèle Kilia, qui ne peut concevoir cette idée..
- Nous l'espérons... souffle Mayllis.
Otissette espère de tout coeur qu'il ne s'agisse pas de Kildéric, et retient son souffle.
Balestan, mal à l'aise, se dit qu'il ne se le pardonnera jamais.
- Mon petiot...dites que vous avez trop bu ? Vous voulez me faire mourir de tristesse... les implore-t-elle le regard désespéré.
Otissette regarde Kilia
- Si seulement j'avais trop bu, peut-être cela serait-il plus facile à supporter... dit Balestan, désespéré.
- J'aimerais te dire que oui, dit Otissette.
Kilia parle pour se rassurer, mais ses larmes coulent déjà sur ses joues. La main tremblante dans celle d'Otiss, elle cherche à réfléchir.
Otissette ne sait plus quoi dire, et vide encore un verre.
- Il vous faut vous remettre un peu d'abord, dit Balestan, soutenant la duchesse.
- Le... corps d'un... d'un jeune homme ? Kilia n'ose pas poser la question, mais il le faut bien.
Otissette et Mayllis regardent Balestan
- Un adolescent, bien bâti, aux cheveux blonds... décrit froidement Balestan.
- On est sûrs de rien Kilia, dit Otissette, voulant la rassurer un peu

Kilia a la réponse qu'elle redoutait. Ses doigts se crispent. Les yeux embués de larmes, elle perd de vue les autres occupants de la taverne, comme noyée dans le brouillard.
Elle doit se reprendre de pas se laisser emporter par cette peur, d'une annonce incertaine. Elle essaye de se rassurer, elle essaye de penser. Il y a sûrement d'autre personne disparu,des bandes de brigands rôdent, c'est sûrement quelqu'un d'autre, ne pas se laisser démonter par un semblant de ressemblance, des blonds comme Kilderic il y en a des centaines.
Elle reprend pied, respire. Elle doit y aller.
- On doit y aller de suite ! Où est-il ? Clame Kilia d'une voix tremblante, mais décidée à s'y rendre.
Balestan sert Kilia dans ses bras, tandis qu'elle se retient à son épaule pour être certaine qu'il s'agisse de la réalité, et non d'un cauchemar.
- Si vous vous en sentez capable Duchesse, je vais vous y mener, propose Balestan.
Kilia, d'un revers de manche, s'essuie le visage puis se mouche dans un bout de cape. Elle doit reprendre ses esprits.
- Tu veux que je vienne avec toi ou tu préfères que j'aille voir Kilia ? suggère Otissette.
- Merci, Otissette, mais je veux savoir, je ne peux pas attendre, trop de..mal, trop..de ..oh mon Dieu, bon sang de bois, si Aristote me l'a reprit, mais non ce n'est pas possible..impossible...mon Petiot…. L'esprit de Kilia se balance entre le doute, la certitude, l'incertitude, le cauchemar, et la réalité. Elle doit savoir, il n'y a que cela qui soit certain. De plus, elle n'a jamais su se ménager, elle affronte toujours les choses en force, cette fois cependant en aura-t-elle la force? Seul l'espoir d'une grossière erreur la fait se redresser.
- Je vais aller préparer les chevaux. Je vous attends dehors. Balestan, remercie Tiss d'un signe de tête et serre Kilia contre lui.
Kilia le serre en retour dans ses bras comme pour se donner du courage. Enfin, elle ne sait plus trop où elle en est, incapable de raisonner.
- Courage...Tiss, occupe-toi d'elle, je vais seller les chevaux. Balestan se lève, regardant la duchesse désemparée, et se hâte vers l'écurie.
- Vas-y, Balestan, dit Otissette, qui a mal pour son amie, et reste près d'elle.
- Je n'vous suis pas... mais mon coeur vous accompagne Duchesse... je vous souhaite que ce ne soit lui également... dit Mayllis qui avait suivi toute la scène.
- Merci... dit Kilia, qui regarde vers Mayllis et se lève. Elle tente un sourire, mais sans trop de conviction, puis sort accompagnée d'Otissette en direction des écuries.

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Kilia

[Sur le chemin,]

Les chevaux se mirent en marche. Pas, un à un, qui résonnent au sol, cœur qui s'empoigne toujours un peu plus. Elle semblait porter un sac de pierre sur les épaules. Elle avait froid si froid. Toute chaleur avait l'air d'être parti de son corps. Elle grelottait.
Elle qui aimait tant se promener dans ce duché avait l'impression de faire une route entourée d'arbre mort, de vent glacial, et surplombé d'un ciel gris.
Elle essayait de croire qu'il n'était pas là-bas, que son fils était dans les bras d'une donzelle qu'il venait de dépuceler, elle voulait l'imaginer lui tapant sur les fesses dénudées, en lui disant " Alors heureuse...." . Elle essayait de s'en convaincre d'y croire comme à la dernière liane avant de se faire submerger par les sables mouvants. Son fils était dans un lit devant une grande flambée, et picolait comme un sagouin du vin à grande goulée.
Elle faisait avancer son cheval machinalement, perdue dans ses pensées.
Le sourire voulant se faire rassurant de Tiss ou de Balestan la faisait revenir par moments à la réalité. Mais très vite elle se rattacher au grand feu, à la donzelle et au sourire comblé de son petiot.
Yeux vers le clocher, négation de cette possible vérité.
Il n'est pas là... il ne peut pas y être,... c'est un autre... pas mon fils, lui il batifole, il boit, il est heureux, ce n'est pas Kilderic, ce n'est pas possible.
Encore quelques pas, encore quelques soupirs. Elle suit Balestan en tremblant malgré toute son énergie à penser Kilderic ailleurs.
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Otissette

C’est les jambes tremblantes que Tiss accompagnée de Balestan et de la Duchesse Kilia entre dans la chapelle de Couesmes. Plus elle avance plus son cœur se met à battre la chamade, son regard croise celui de Kilia et intérieurement elle prie pour que ce corps ne soit pas le corps de Kilderic qu’elle va voir.

Alors que le groupe s’avance Otissette les arrête pour se tourner vers Kilia.

_Es tu certaine que je ne dois pas aller voir la première? tu peux attendre ici si tu veux, tu n’es pas obligé Kilia, je peux le faire pour toi.

Tiss aurait voulu épargner la Duchesse au maximum mais elle ne savait pas comment faire, à ce moment elle vit Kilia faire un signe négatif, Tiss comprit que Kilia voulait voir qu’elle ne pouvait plus attendre et tous les trois continuèrent alors d’avancer dans la chapelle froide.

Les voilà maintenant devant un corps recouvert par un drap, Tiss jette un regard vers Balestan qui s’avance vers le corps et regarde tour à tour Kilia et Otissette afin se savoir s’il peut découvrir le corps. A cet instant les secondes paraissent interminables, Tiss à l’impression que son cœur s’est arrêté de battre.

Alors que le linge se soulève et laisse apparaître des cheveux Tiss comprend à présent qu’il ne peut que s’agir de lui au même moment elle reconnaît les yeux de Kilderic ces yeux elle les auraient reconnu entre mille. Elle avait si souvent discuté avec Kilderic, il lui avait parlé pendant des heures du coup de cœur qu’il avait eu lorsqu’il avait rencontré Yuna, elle avait essayé de le conseiller au mieux … le voir ainsi allongé maintenant … elle ne pouvait y croire.

Otissette resta un moment figée sur place sans mots dire, puis elle se tourna vers Kilia, la Duchesse ne semblait réagir pour l’instant mais le contre coup n’allait pas tarder à venir, Tiss s’approcha d’elle et la prit dans ses bras. Elle devait mettre sa peine de côté pour pouvoir soutenir Kilia. Certes elle venait de perdre un ami, mais ce n’était rien en comparaison de la peine que devait éprouver une mère face à la douleur de perdre un enfant. Soutenir la Duchesse c'était maintenant la seule chose qui comptait.

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Balestan

Perdu dans ses pensées, jetant de temps à autre un regard Otissette et à Kilia, le trajet jusqu'à Couesmes parut durer une éternité à Balestan.

- Nous y sommes, dit Balestan qui mit pied à terre le premier devant l'église. Remarque autant futile qu'inutile, il le savait. Mais trop de silence lui pesait, et il voulait tenter de le briser.

Anxieux, et surtout inquiet pour la duchesse Kilia, Balestan était reconnaissant au prévôt Otissette de les avoir accompagnés.
Il savait que la duchesse avait affronté maintes situations difficiles avec succès, mais il savait également que son moral n'était pas au plus haut, déjà avant la disparition de Kilderic. Il craignait que la macabre découverte qu'elle allait faire dans l'église lui fasse perdre la raison ou l'envie de vivre. Lui-même avait déjà vu ses nuits hantées par la vision du corps mutilé qu'il avait découvert dans les bois, et ne pouvait qu'imaginer la peine et l'horreur que l'on pouvait ressentir pour une personne connue ou un proche découvert dans de telles circonstances.

Se résignant à pousser la lourde porte en chêne de l'église de Couesmes, Balestan espéra de tout coeur ne pas s'être trompé. Non qu'il eut souhaité la mort de Kilderic, mais il avait peur d'avoir effrayé et attristé la duchesse pour rien.
Il s'avança lentement dans l'allée centrale de l'église, puis se figea, arrêté par Otissette, qui demanda à la duchesse si elle ne préférait pas qu'elle identifie le corps pour elle.

Kilia voulant visiblement poursuivre, Balestan mena les deux dames vers l'alcôve ou reposait le corps. Il n'osait parler, et encore moins se retourner, mais il ne pouvait à présent plus reculer. Il devait amener Kilia et Otissette devant le corps pour qu'elles l'identifient formellement.
Un mélange de parfums et d'odeurs putrides émanait du lieu, et il dû se retenir de rendre. Hésitant, il ouvrit doucement la tenture noire qui occultait l'alcôve, révélant le corps du jeune homme, drapé dans un drap perlé, tel qu'il l'avait laissé.
Avant de découvrir le corps, Balestan, interrogea du regard Otissette et Kilia, afin d'être sûr qu'elles soient toutes les deux prêtes et qu'elles veuillent toujours identifier le corps.
Les deux femmes ayant lentement hoché la tête, résignées, Balestan souleva doucement le drap, dégageant la tête du jeune homme décédé, puis s'écarta pour leur laisser la place.
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Kilia

La lourde porte de chêne grinça en s’ouvrant. Frison qui lui monte du bas du dos jusqu’au cou. Elle n’avait jamais trouvé une église aussi lugubre.
Les battements de son cœur battent à son oreille, l’odeur la fait s’arrêter, fermer les yeux. Elle prend une grande respiration et avance à nouveau.
Otissette veut être certaine que la duchesse veut le voir. Elle ne peut plus attendre, elle doit être fixé. Ils avancent.
Elle y est.
Hochement de tête à Balestan pour dire qu’elle est prête, mais elle ne l’est pas. Quelle mère serait prête à cela ?
Elle n’ose porter ses yeux sur la personne gisant devant elle. Elle regardait soit à terre, soit en l’air, mais elle doit savoir. Comme un oiseau dans les airs son regard vogue, jusqu’au moment du courage qui lui fait piquer sur son objectif. Elle balaye du regard le visage du cadavre. Le visage bien que voulant se faire visible était boursouflé, abîmé, mais…. Elle se figea. Otisette la prit dans ses bras, mais doucement elle tomba au sol. Ses genoux avaient décidés d’un coup de ne plus la porter. Elle se retrouva assise au sol entre ses jambes pliés, mains plaquée à terre, le regard vide, son corps tremblant.
Elle aurait reconnu son fils même mangé par les rats, une seule partie de sa peau lui aurait suffi. Les parfums voulant cacher l’odeur nauséabonde donnaient encore plus l’envie de vomir. L’image de ce visage se superposa de suite avec celle du jeune homme qu’elle avait, il y a peu, tenu dans ses bras. Celui avec qui elle riait, papotait. Celui qui par moments la prenait pour sa copine soeur, avant de la voir comme sa mère. Elle resta au sol, les mains sur cette terre glacée qui venait de reprendre son fils... son petit ange qu’elle avait mis au monde.
À sa naissance Kildéric sans le savoir avait sauvé sa mère, et comme si la force de vivre que son enfant lui avait insufflé lui avait été repris, Kilia tomba comme un jeu de carte retourné par une brise.
Pas un mot, pas un cri, plus un gestion. Le vide.

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Balestan

Balestan avait redouté la réaction de la duchesse à la découverte de son fils mort. Il ne savait quoi dire ou quoi faire en la voyant ainsi s'effondrer après avoir reconnu son fils, et se sentait quelque peu responsable de la situation. Il savait qu'il n'en était rien, mais au fond de lui, il s'en voulait.

Faisant signe à Otissette de l'aider, il aida la duchesse à se redresser et à s'asseoir sur un banc de l'église. La duchesse était blême, respirait lentement, et ne disait mot, les yeux hagards.

- Bon, Tiss, voilà ce qu'on va faire. Tu restes ici à veiller sur Kilia, et je vais voir pour trouver un corbillard ou à tout le moins une charrette qui fera l'affaire. On va ramener Kilderic à Chasteau-en-Anjou, et là-bas, on se chargera d'organiser l'enterrement.

- Je ne pense pas que Kilia ait l'air d'être capable de s'en occuper, dit-il, regardant la duchesse qui semblait imperméable à ce qui se passait autour d'elle.
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Kilia

Le temps passe comme dans un vrai cauchemar, elle se retrouve dans son château, le corps de son fils dans l'attente d'un enterrement convenable.
La vie a semblait s'arrêter dans cette église de Couesme.

Elle n'avait pas pleuré, ses larmes semblaient s'être perdu dans son cœur et l'avoir entouré d'une couche glaciale. Elle ne ressentait plus, sinon elle ne vivrait déjà plus.
Dans ce matin glacial elle était dans son lit. Les rayons du soleil étaient montés doucement jusqu'à réchauffer son visage. Elle était assise dans la même position que la veille.
Machinalement elle prit sa tablette et se mit à écrire, sans ressentit.
Elle respire profondément, premier geste la sortant de sa léthargie.

Tithieu, L'écriture est saccadée.

Je me dois de t'apprendre une tragique nouvelle. Ses doigts se crispent sur la plume et la brise, libérant ainsi l'ancre dans une grosse tâche. D'une main tremblante elle reprend une plume. Elle vise avec difficulté le petit pot renfermant l'encre.
Le corps de ton frère a été retrouvé.Une larme décide à faire son apparition sur sa joue. Il a été assassiné. Et enfin le torrent qui lui brouille le visage.

La lettre n'est point finie. Les larmes tombent sur le parchemin comme une pluie d'orage. Elle se retourne pour noyer son visage dans son oreiller et pour étouffer ses cris, ses hurlement de souffrance.

Le parchemin glisse à terre, il sera ramasser par Canelle, qui prit sur elle ne l'envoyer quand même.

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Balestan

Balestan terminait l'inspection de la chapelle de Chasteau-en-Anjou. Elle avait été complètement nettoyée, et décorée sobrement pour la circonstance.
Le corps de Kilderic reposait dans un magnifique cercueil de chêne, portant le blason du défunt. Le couvercle du cercueil avait été fermé et encloué, contrairement à la coutume, la mort remontant à trop longtemps.
Le cercueil avait été disposé au bout de l'allée centrale de la chapelle, devant le choeur. Il reposait sur un lit de roses, de multiples cierges étaient prêts à être allumés tout autour.
Balestan ne savait toujours pas qui allait célébrer la messe, ni même si elle allait être célébrée.
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Otissette

La vieille Tiss avait ramené Kilia à son château, elle n'avait pas voulu la laisser mais Kilia voulait être seule, Tiss s'était alors éclipsé laissant la Duchesse en son domaine.

Elle avait passé la nuit à réfléchir ... qui pouvait avoir fait ça ... Kilderic n'avait jamais fait de mal à personne, pourquoi lui.
Après avoir erré toute la nuit dans les rues d'Angers Tiss se rendit en taverne elle avait froid et voulait prendre un verre avant de retourner au château ou Balestan devait ramener le corps de Kild.

Pas vraiment d'humeur causante elle avait laisser les gens autour d'elle discuter laissant ses pensées dériver ... perdu dans ses réflexions elle n'avait pas vu Yuna entrer dans la taverne jusqu'au moment ou elle entendit le nom de Kilderic prononcer par celle ci. Un sursaut à l'évocation du prénom du jeune homme, Tiss leva les yeux et reconnu son amie.
Voilà qu'elle se retrouvait dans la même situation que quelques jours plus tôt, Yuna posait des questions, elle cherchait Kilderic. Otissette allait devoir annoncer à Yuna la triste nouvelle, les mots lui manquait comment annoncer à une amie que le jeune homme dont elle était amoureuse avait été retrouvé mort dans une forêt. C'est finalement le Duc 197856 avec le peu de tact qu'on lui connaissait qui annonça la nouvelle du décès à la jeune femme. Sur le moment Tiss aurait voulu l'étrangler, comment pouvait-il avoir si peu de coeur ...
Otissette vit Yuna s'effondrer au milieu de la taverne et se précipita vers elle, on apporta un peu d'eau à Yuna qui reprenait peu à peu conscience, Yuna avait demandé quelques explications qu'on avait peine a lui donner.

Après avoir renseigné Yuna sur le lieu ou se trouvait le corps de Kilderic, Otissette lui proposa de l'emmener elle même au Chasteau en Anjou ne voulant la laisser se rendre seule sur les lieux.
Les chevaux sellés les deux femmes prirent la direction du château dans le plus grand silence, aucun mots n'avait été échangé tout le long du chemin.
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Yunagrimwald

Elle avait fuit, elle s'était réfugier dans un couvent durant tout ce temps, ne supportant pas l'attente et les incertitudes. Malgré la proposition généreuse de la duchesse Yuna n'avait pu rester entre les murs qui lui renvoyait sans cesse des images de Kildéric, elle avait donc poliment décliné l'offre pour se réfugier dans une petite cellule d'un couvent dormant plus que de raison et ne se nourrissant que trop peu.
Amaigrie et blême la jeune Grimwald prenant son courage à deux mains avait franchi les portes du couvent pour rejoindre la ville.

Errant sans but ni envie autre que celle de le voir, ses pieds l'avaient conduit jusqu'en taverne...

Sans détour la nouvelle était tombée comme un couperet...Mort, il était mort.
La délicatesse des paroles du Duc ainsi que les nombreux détails furent sans appel.
Assassiné...Par qui ? Pourquoi ? tant de questions et aucune réponse.

Elle ne pouvait le concevoir, elle voulait savoir, le voir.

Déboussolée, les larmes inondant son visage, elle avait bu sans soif, avait écouté sans entendre les paroles de réconfort.
Perdue, elle avait suivi Otisstte.

L'air frais comme la sensation d'une claque en plein visage lui avait retourné l'estomac.
Le liquide gastrique se déversant sur le pavé dans un spasme.
Elles avaient rejoint les écuries, prit deux montures et chevauché hors de la ville vers Chasteau-en-Anjou que Yuna avaient quitté inquiète des jours auparavant.

Parfois les mots sont inutiles, les yeux embués la jeune fille suit son amie, le bruit amorti des sabots sur le sol boueux résonnant comme une litanie dans le silence pesant de l'hiver.

Après quelques heures, elles touchèrent leur but les tours de Chasteau-en Anjou se dessinaient au loin.
Juchée sur sa monture galopante la jeune fille semblait une poupée de chiffon.

Yuna se laissa guidée à travers le château par Otissette.
Elle devait obtenir l'accord de la duchesse pour pénétrer dans la chapelle où reposait le corps froid et sans vie du jeune blondinet.
la boule logée au creux de son ventre se nouant toujours plus, s'attendant à chaque pas à voir sa silhouette s'avancer à sa rencontre.

Sensation d'être dans un mauvais rêve d'où l'on se réveille en sueur et le cœur palpitant sauf que le réveil ne surviendrait pas ici...

Chabinne

Une silhouette au loin se déguisait, étalon qui mêlait toute sa fougue à la détresse de sa cavalière.
Elle était perdue dans un tourbillon de pensées.
Un problème pointait le bout de son nez faisant apparaître tous ceux enfouis dans un silence sans nom.

La forêt verdoyante fut traversée, les espiègles branches lui avait fouetté par endroit son visage, l’allure vive de son étalon était incontrôlable.

Soulevait comme dans un rêve irréel.
Une liberté qui lui tendait les bras grands ouvert.
Cet unique instant suffisait à l’apaiser avant le moment fatidique et douloureux.

L’auguste château se dessinait devant ses yeux sombres, elle mit son étalon au trot un moment puis au pas, les sabots claquant contre le sentier poussiéreux.

Traversait par d’images douloureuses en son imaginaire, ses doigts se mirent à se lier sur la pierre émeraude nichait à la naissance de son décolleté.

La duchesse et sa sœur avaient été lâchées dans le piège perfide de la vie.
Le bonheur n’est que temporaire, la souffrance le suit de près, un souffle les sépare.

Ainsi, prête à subir la peine atroce de ses êtres proches, la brune mit pied à terre, les rennes tendus vers le domestique environnant.

La main légèrement tremblante, inquiète de ce qu’elle allait découvrir, elle donne trois coups sur la majestueuse porte en bois.

Kilia

Elle avait réussi à aller jusqu’à la chapelle. Elle voulait être seule avec Kilderic juste avant l’enterrement. Le visage verdâtre, des cernes profondes, les yeux rouges, elle avait du mal à marcher. Elle ne parlait toujours pas, s’exprimant par des gestes lents qui semblaient lui prendre le peu d’énergie qu’elle avait encore.
Agenouillée devant le cercueil. Elle semblait se recueillir, peut être qu’elle n’y arrivait même plus.
De longues minutes s’écoulèrent sans qu’elle ne bouge.
Mais une voix profonde vient briser son silence.

Maman ? Que t’arrive-t-il ?

Elle ouvrit les yeux, elle le voyait, il était là, beau, ses cheveux blonds brillant dans l’auréole de lumière que le vitrail laissait passer.
Les yeux de la duchesse étaient exorbités. Elle le regardait, il lui souriait. Son fils alors s’approcha d’elle et d’un geste bienveillant lui prit la main.

Maman, mais pourquoi es-tu si affligée ?

Elle n’en croyait pas ses yeux, mais il était bien là, il n’était pas mort.

Mais tu …tu…es mort Kilderic.

Une caresse délicate du revers de la main passa sur la joue de Kilia qui inclina doucement son visage à sa rencontre.

Maman, je suis là, le cercueil devant toi n’est rien, je suis là. Ne pleure pas devant ce cercueil, n’y touche pas, laisse le là. Moi je suis là.

Et le visage de la femme d’un coup s’illumina. Et d’une voix encore faible mais qui reprenait vie.

Personne n’y touchera tu as raison, tu es là. Mon Fils, mon Petiot.

Elle réussit à se lever et le serrer dans les bras. Son cœur à nouveau battait, elle reprenait vie en serrant si tendrement son fils. Tout son amour remontait en elle comme une source d’eau chaude qui allumait toutes les parcelles de son corps. Elle était fatiguée mais la femme qui sortie de la chapelle, quelques heures plus tard, n’était plus la même. Elle lui tenait la main, son regard était doux, elle n’était plus torturée.

Bagminton qui était resté à l’extérieur de la chapelle en attendant sa maîtresse eut du mal à y croire. Il voyait la duchesse parler, même sourire. Et ne put se retenir.

Duchesse vous allez bien ?

Mais oui Bagminton, tout va bien Kilderic n’est pas mort. Je veux que vous fermiez cette chapelle. L’enterrement est annulé, ça ne sert à rien, il est là. Personne ne doit plus toucher ce cercueil, c’est un ordre Bagminton.

Sa voix était ferme mais empreinte d’une grande douceur. Elle rentra avec Kilderic, ils reprirent leurs discussions là où elles s’étaient arrêtées il y a un mois.

Je sais Kilderic que tu l’aimais profondément, mais je comprends que tu veuilles rester pour toujours avec moi, je lui expliquerai, Yuna comprendra, j’en suis certaine.

Elle arriva vers la grande porte d’entrée d'une démarche souple et le visage paisible, vit Chabinne. D’une voix encore un peu étouffée, elle la salua de loin, ne lâchant pas la main de Kilderic invisible pour les autres.

Bonjour, Chabinne, comment vas-tu ma chérie ?

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Tithieu

La Flêche - Une armée en campagne.

Quelques jours auparavant, le Penthièvre avait pris la parti d'accompagner son oncle Chiffré, celui-ci ayant assemblé quelques volontaires Saumurois et affiliés à la famille, à la demande de la Duchesse. Comme souvent, en Anjou, les temps étaient aux tensions, aux menaces, à la diplomatie des armes et aux démonstrations de force. Et même si la puissance du Duché avait faiblit ces dernières années, l'Anjou était restée de tous temps maîtresse dans l'art de la guerre des nerfs.
Temps de crise pour l'Anjou, donc. Période faste pour les corbeaux, funeste pour les familles et joyeuse pour les fols. Tithieu en était, de ceux-là, prompts à se réjouir des guerres et impatients de voir venir les prochaines batailles. De tous temps, de tous lieux, il s'était senti invulnérable, imbattable. Auprès de son oncle, le Duc de Montsoreau, il était persuadé d'être invincible.

Après une bonne semaine, nécessaire à la mise en branle d'une armée, enrôlant à vue et de mauvaise ou de bonne grâce tous les volontaires qu'il put trouver, poivrots ou paysans, avortons ou gamins érudits, le Balafré parvint enfin en la ville de La Flêche, à la défense de laquelle s'attelait le Chiffré.
Prenant ses propres quartiers -libre, pour ceux qu'il avait recrutés-, il s'était cantonné dans la tente du Chiffré, devant la ville, aux côtés des quelques soldats "réguliers" auxquels viendraient s'adjoindre, en cas de besoin, une troupe hétérogène de volontaires de tous bords.
Ainsi campaient devant la ville la garde de Couesmes, les hommes du Chiffré et d'autres sergents d'armes, correctement armés et habillés de cottes de maille ou de pourpoints de cuir solidement facturé aux couleurs de leurs mestres.

Ainsi équipé et cantonné, un jour qu'il vaquait à ses occupations de campagne -inspecter les tavernes, lustrer son armure, enfiler son armure, prendre un bain d'eau chaude en compagnie de quelque Flêchoise aux moeurs simples-, un cavalier porteur des armes de sa mère lui remit un pli chiffonné, après une entrée fracassante dans le camp des défenseurs de La Flêche.
De gaie humeur -ce qui est assez rare pour être souligné-, il déplia le fin vélin en marchant vers la grande tente déployée devant les remparts de la citée, et entourée d'une dizaine d'autres plus modestes, mais aux mêmes couleurs.
Son unique oeil se mit à parcourir, au fil de sa marche, les quelques lignes maladroitement tracées. Il n'en saisit le sens qu'après plusieurs lectures, au moment où il écartait un pan de tissu pour pénétrer ce qui serait, pour la durée de cette campagne, son unique logis.

Il manqua de défaillir.
Mais ce n'est pas de surprise ou de chagrin qu'il dut prestement s'asseoir sur la première couche de fortune qu'il trouva à sa portée. Ce qu'il lut, il ne le savait que trop, et avait fait en sorte d'y être indifférent, froid, pour ne pas sombrer dans une folie démente qui, tout entier, le verrait s'embraser pour se consumer, à la manière d'une torche humaine.
Mais peut-être la distance, la hauteur qu'il prenait sur les choses pour ne pas être bouleversé par son crime, était déjà synonyme de folie.
Son seul acte, fratricide, en était un signe précurseur.
Sans doute était-il irrécupérable, bestial. Sans doute était-il un monstre.
Mais le monstre avait une mère. Une cause morale, vertueuse. Véhicule de tant d'amour filial, fondement inébranlable des valeurs de famille, de cohésion, de loyauté et de tendresse. L'une de ses dernières réalités, vestige d'un temps où il fut un homme, d'un temps où il n'était pas encore qu'un animal...

Ce n'est donc pas tant de devoir, si brutalement, évoquer à nouveau son frère qui le bouleversa. Ce qui le tourmentait, faisait flageoler ses jambes pourtant solides, c'était de savoir sa mère au courant, peinée, au désespoir. Il avait pourtant ordonné de faire disparaitre le corps, et écrit à Balestan de laisser le cadavre retrouvé à la fosse commune...
Mais dans ses soirs d'ivresse, seul en son Castel, attelé à la gérance de ses affaires de derrière son bureau, n'avait-il point oublié de faire, omis d'ordonner ?
Alors, les conséquences en seraient dramatiques, et lui seul responsable, après avoir été seul coupable.

Le parchemin chiffonné fut broyé entre ses doigts, qui se serrèrent pour fermer son poing, rageur. Des larmes de souffrances coulèrent à flot, sans bruits, de son unique oeil.
Assis là, au sol, sur une couchette de paille, il se prit la tête entre les mains, appuyant son front tout contre ce parchemin déchiré sur lequel avaient coulées les larmes de sa mère. Il lâcha un sanglot déchirant, unique. Les lambeaux de la lettre de Kilia virevoltèrent jusque par terre.

Il n'eut pas le courage de lui répondre. Pas tout de suite.
Elle penserait à un retard dans la réception de sa lettre. Elle penserait n'importe quoi.
Elle avait besoin de réconfort, lui avait envie de mourir. Elle crevait de peine, lui crevait de honte. La honte de son égoïsme, duquel il ne pourrait pourtant se défaire.
Animal... Animal, monstrueux.
Il se raidit, secoué de grelotements furieux, tout saucissonné qu'il était dans sa cotte de maille recouverte d'un tabard, tenue de combat légère, de celles que l'on revêt les jours confiants où l'ennemi ne risque pas de paraitre.
Après quelques secondes passées ainsi à comater, le regard dans la vide et la tête dans les mains, il se laissa tomber sur le côté, dans la couche qui appartenait certainement à un écuyer de son oncle.
Peu importe. Personne ne le dérangerait, endormi là dans sa position de foetus.
On le croirait ivre, ivre mort.
Il était ivre, ivre de souffrance.

Chabinne

La brune s'attendait à tout, sauf à ça.
Kilia avait un sourire au bout des lèvres, une attitude détendue, et elle semblait parler toute seule. Quand à sa main, elle se suspendait dans le vide d'une étrange manière.

Elle s'attendait à voir Kilia, faible, flageolante, pâle, pleurant toutes les larmes de son corps.
Elle s'attendait à la voir torturée, tourmentée.

Elle s'y était préparée tout le chemin.
Pourtant, on lui avait dis qu'elle était au courant.
Elle avait du mal à comprendre.
Peut être était ce une façade? Peut être désirait elle être forte aux yeux de tous?

Chassant les milliers de questions qui surgissent dans sa caboche, elle se rapproche de Kilia, un sourire doux et réconfortant sur le visage.
Peut être que allait s'effondre d'un moment ou l'autre.

Kilia, ma belle... ça va...
Mais je devrais plutôt te demander à toi comment tu vas?
Enfin, c'est une question stupide, tu dois forcement aller mal.
Mes condoléances Kilia...
Je suis si désolée Kilia. Si désolée.
Il était adorable, il ne méritait pas tout ça.
Je venais voir si tu avais besoin de compagnie... N'hésites pas je suis là tu sais.

Kilia

Elle écoute Chabinne et la regarde étonnée.

Chabinne ma belle, mais oui, tout va bien. Mais c'était une erreur Kilderic n'est pas mort, mais tu le vois bien quand même, tu veux me faire marcher.
Tu ne le reconnais pas? C'est vrai qu'à cette âge on change vite.

Elle tourne son regard d'une extrême douceur sur sa droite.

Kilderic il va falloir que tu penses à te raser mon chéri. Cela cache un peu ton visage d'ange.

Elle fait un pas vers Chabinne, lâchant la main invisible, elle embrasse sur la joue la jeune femme, en lui frottant le dos amicalement.

On va renter se restaurer un peu tu sembles fatiguée toi aussi ma Chabinne. Tu sais ça me fait grand plaisir que tu viennes me rendre visite, ce château est bien souvent désert, un peu de monde ne va pas nous faire du mal.

Se retournant vers le vide.

Kilderic, tu viens?

Tout en entrainant Chabinne à l'intérieur du château.

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Yunagrimwald

Yuna accompagnée par Otissette aperçurent Kilia aux côtés de Chabinne, la duchesse arborait un sourire radieux en cet instant si funeste, tout ceci n'était qu'un mauvais rêve Yuna eut un regain d'espoir, il ne pouvait pas être mort sa mère semblait si heureuse, c'était impossible.

Soulagement, un sourire illumina son jeune visage, son pas s'accéléra pour rejoindre les deux femmes.
Une blague de fort mauvais gout tout simplement...
Sous peu elle allait voir apparaitre le blondinet qu'elle chérissait tant.
Sa sœur n'était là que pour une visite amicale, c'était sans doute la seule raison de sa présence ici lieu.

Yuna ne perçut que la dernière phrase échangée entre les deux femmes, les battements de son cœur s'accélérèrent , son regard balaya les alentours cherchant une tête blonde mais rien...

B'jour M'dame la Duchesse !
B'jour Chabinne !

Trop impatiente pour respecter les convenances, elle en vint directement au sujet qui l'intéressait se demandant au passage pourquoi Chabinne tirait une tête d'enterrement et regardait Kilia avec cet air ahuri.

Où est-il ? J'avais raison ce n'était pas possible...Il est vivant,
Il ne peut en être autrement...

Kilia

Bonjour Yuna.

Elle a un moment d'hésitation, mais lui répond d'une voix douce et calme.

Il est là voyons, Yuna mais tu sais il est mal à l'aise, parce qu'il a décidé de rester pour toujours avec moi, il t'aime très fort mais il ne t'épousera pas. Il m'a dit qu'il voulait ton bonheur mais là, maintenant il ne peut pas te donner tout ce dont tu as besoin.
Yuna, il ne voulait pas te blésser, il t'aime il me l'a dit, mais maintenant il veut rester pour toujours avec moi, tu sais...on était très lié, il pourra plus te donner ce que tu veux.
Je suis désolée Yuna. Il n'arrive pas à te le dire parce que ça le fait souffrir autant que toi tu dois souffrir. L'amour qu'il a pour toi est sincère, mais tu dois vivre sans lui maintenant.
Je sais c'est étrange, mais maintenant c'est comme ça, il te protégera à travers moi.

Elle tourne son visage ému vers le vide.

Kilderic ne pleure pas mon enfant, je sais que c'est dur mais tu n'y peux rien...Mais non je suis certaine qu'elle ne va pas te détester.

Sa main ce fait une nouvelle fois légère et caresse dans les airs.

On restera ensemble à jamais, je ferais tout pour qu'on ne soit plus jamais malheureux, tu sais sans toi je ne peux pas vivre mon bébé.

Elle se retourne compatissante pour Yuna,

Pardonne lui Yuna, pardonne lui de t'abandonner ainsi. Il te demande pardon. Il te suplie de lui pardonner, et te demande d'être heureuse sans lui, de vivre et de trouver le bonheur. Il t'aime telemment, il ne peut te voir triste tu sais.

Elle s'approche de Yuna pour l'embrasser sur le front.
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Yunagrimwald

Le regard d'émeraude effaré passent de Chabinne à Kilia.
Les mots s'enchainent et s'emmêlent, Yuna ferme les yeux pourtant elle ne peut réprimer le flot de larmes qui dégoulinent le long de ses joues.
Elle ne comprend plus rien à rien, le cauchemar se poursuit toujours plus atroce...Pourquoi ne lui dit-il pas lui-même ? Où se cache-t-il ?

Incertitude insupportable, son cœur est au bord du gouffre prêt à exploser, d'un revers de main rageur elle s'essuie le visage.

Pourquoi ne....

Sa question reste en suspend coupée par Kilia qui se tourne pour parler au vide, sa main s'agitant dans l'air, comme si elle venait d'échanger quelques paroles avec lui...
Mais Yuna est bien trop bouleversée par ces dernières heures pour pouvoir avoir un esprit objectif et perspicace.

Surréalisme, un frisson d'horreur se diffuse le long de son cou.
Yuna est désemparée, elle s'agenouille au sol perdant toute dignité, elle ne comprend plus rien des sanglots lui noue la gorge.
Sa voix se fait chevrotante, implorante.

Arrêteeeeez !

Recroquevillée sur elle-même, elle se bouche les oreilles et ferme ses yeux ça en est trop pour elle.

Pour...Pourquoi vous...vous faites ça ?

Les questions fusent sans qu'elle n'ait de réponse, sombrerait-elle dans une douce folie ? Se sont-ils ligués contre pour y parvenir ?
La jeune Grimwald n'avait qu'une envie fuir devant le calme serein de Kilia, sa voix doucereuse et pleine de compassion, agoniser suite à la blessure d'une lame devait être beaucoup moins douloureux.

Vous voulez que je devienne folle c'est ça hein ?
Vous voulez ma mort, une mort lente et douloureuse ?
Mais que vous ai-je fait pour mériter cela si ce n'est d'aimer votre enfant ?

Chab aides-moi !

La colère, le dégout et une profonde tristesse anime la jeune fille à bout de force.

Chabinne

Le visage de la brune tournait dans tous les sens le cherchant, voulant y croire.
Mais la raison l’en empêcha, elle savait qu’il était mort, le corps avait été retrouvé. Assassiné que les rumeurs disaient. Ce jeune homme, charmant et agréable, assassiné ? Qui aurait pu lui en vouloir ? Qui ?

La duchesse se mit à l’enlacer, avec un regard doux et apaisé.
A croire que c’était la brune qui allait le plus mal aux yeux de Kilia.

Mais que fut son choc, quand elle vit la duchesse parlait à un Kildéric imaginaire.
Kilia était devenue folle.
Elle se voilait la face.
Elle le voyait.

Que lui dire ? Elle devait la ramener à la réalité, même si elle devait s’effondrer, elle devait savoir.
Se torturer ainsi, attendre, croire, plus ce sera long, plus le choc sera violent.

Et alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche, la Yuna apparut, un large sourire sur ses lèvres.
Nan de dieu, qué qui passe ? C’est devenu la mode?

La seule bouille qui aurait pu faire comprendre qu’un homme était mort, étrangement, c’était celle de la bibine.

Kilia prit la parole, et les yeux grands ouverts de la brune montraient toute son incompréhension.

Elle devait tant souffrir pour croire à ça, détruite de l’intérieur sûrement.
Sa méthode était celle du « mourir à petits feux »

La Chab’ devint pâle, ne sachant quoi faire, quoi dire.
Ramener la duchesse a la raison ?
Elle était si déterminée dans ses mots, elle y croyait tellement.

Une vilaine grimace s’affichait sur son visage.
Et alors qu’elle pensait que là était le pire, sa sœur se mit à genoux, à pleurer de tout son être.
Hurlant sa peine, sa tristesse, se laissant choir comme n’importe quel bête blessé.

Un pincement au cœur la saisit brutalement.
L’impression de vivre un cauchemar.
Oh qu’elle avait mal la Chab.

Yuna… Yuna…
Calme toi je t’en prie, calme toi !
Je t’aime Yuna, je t’aime, je suis là, viens… viens… dans mes bras.
Ça va passer, arrêtes, je t’en supplie.

Elle tirait sur les bras de sa sœur pour l’aider à la mettre sur ses deux pieds.
Voir sa sœur et Kilia ainsi lui brisait le cœur.
Elle se mit à haïr l’enflure, le pauv’ type qui avait osé tuer le Kild. Une haine et rage soudaine envers lui.

Kilia

Elle regarde les deux jeunes femmes ne comprend pas tout ceci, commence à trembler, elle se réfugie dans le regard rassurant de son fils, elle reste ainsi figée, elle ne peut plus supporter les pleures, les larmes, les cris. Elle semble être comme une enfant qui ne comprend pas, ne comprend plus.
Elle regarde donc dans le vide cherchant dans les yeux de son fils quelques chose à dire, ou qu'il lui vienne en aide. Elle veut partir, ne sais pas ce qu'elle doit faire, elle se reprend. Et arrive à bafouiller.

Mais Kilderic explique lui, c'est pas à moi de le dire, c'est trop terrible de la voir souffrir comme ça. Mais parle lui bon dieu!

Elle n'en peut plus elle doit se protéger, elle ne sait pas pourquoi temps de larmes alors qu'elle se sent si apaisée.
Elle essaye un pas en avant vers Yuna, et s'arrête, pour partir en courant, fuyant le malheur, fuyant surement ce qu'elle-même n'a pas pu affronter.
Elle part dans ses appartements comme si ça vie en dépendait.
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Yunagrimwald

L'espoir c'était évanoui dans les airs, l'irrémédiable absence était réelle.

Dépassée par son propre chagrin, Yuna se laisse relever pour venir se blottir dans les bras de sa sœur des sanglots plein le cœur.

Funeste mascarade qui se joue dehors où seule l'incompréhension et la douleur prédomine, chacune la traduisant à sa manière par le déni ou l'anéantissement.

Kilia s'enfuit vers ses appartements dans un froissement de tissu hâté, ne pouvant faire face plus longtemps à Yuna et sa détresse , les pas s'éloignent et résonnent, le silence retombe.

Hoquetant dans les bras de sa sœur, la jeune fille parvient à balbutier quelques mots.

Emmènes-moi le voir....et...partons loin d'ici je t'en prie...

Elle devait voir par elle même, même si cela devait la briser, elle devait surmonter cette épreuve.

Chabinne

Yuna était blottie dans ses bras apaisants, c’était la première fois qu’elle voyait sa sœur dans cet état, anéantie, si malheureuse, comme détruite de l’interieur.

Son cœur ne cessait de se tordre à chacun de ses sanglots, l’impuissance envahissait son être, tout ce qu’elle pu faire fut de passer machinalement une main dans ses cheveux noirs, la tenir contre elle.

La nuit tombait et la forêt environnante devenait d’un obscure inquiétant. Kilia en profita pour fuir, pas seulement l’endroit, mais fuir son malheur.
Toute mort engendre une réaction.
Yuna admettait, souffrait.
Kilia fuyait, se protéger.

Lorsque sa sœur lui avoua vouloir voir le corps de Kildéric, son sang ne fit qu’un tour, bien que Yuna était dans un état pitoyable de souffrance.

Il est mort Yuna. Il est bien mort.
Kilia se protége, elle fuit la réalité, elle le voit toujours, tu comprends ?
Mais il n’est plus de ce monde, il se repose maintenant…

Elle s’arrêta un instant, regardant sa sœur avec tendresse, la serrant plus fortement dans ses bras, prête à l’empêcher de s’écrouler, prête à la soutenir.

Je sais… je sais que tu veux le voir… Mais il ne faut pas…
Garde un bon souvenir de lui je t’en prie…
Tes nuits seront hantées de ce visage morbide si tu insistes.
Je ne veux pas que tu souffres davantage.

D’un geste protecteur, elle essuya les larmes qui coulaient sur son doux visage.
C’est alors que l’homme à tout faire de Kilia, apparut, de on ne sait ou, aussi souple qu’un chat.

Bonsoir mesdames, je suis le servant de la duchesse, Bagminton.
Je vous propose de venir aux appartements des invités, j’irais ensuite rejoindre la maitresse des lieux. Elle n’avait pas l’air très bien en vous quittant…

Chabinne regardait l’homme avec une certaine curiosité, finalement, elle lui sourit, le remerciant.
L’homme les guida dans le château, les menant à l’appartement, avant de s’en retourner à ses occupations.
Sa sœur avait suivi avec une nonchalance effrayante.
Une fois rentrée, la brune vint déposer un baiser sur le front de Yuna.

Je vais te préparer un bon bain chaud…
Un bon repas, une bonne bouteille de rouge…
Tu veux bien Yuna ?
Tu veux bien être raisonnable ?
Repose toi un peu.
Nous irons voir Kilia plus tard, elle a besoin d’être seule. Elle n’est pas prête à entendre cette dure vérité

Vadikura

Celle avec qui il avait grandi, fait les quatre cents coups, celle qui était sa sœur d’âme, son défouloir de colère, sa confidente, son amie avec grand A ne donnait aucun signe de vie…

Ne sachant que faire et parfois si pantois face à la douleur, il avait longtemps hésité avant de prendre route vers le domaine de la duchesse et en arrivant le rapport de Bagminton fut loin de le rendre serein.

Il donna ordres au vieux serviteur et se rendit droit dans les appartements de Kilia.

Son pied percuta la porte, une main sur la dague portait sur le coté et l’autre jouant avec l’étoile de fer pendant au bout d’un vieux lacet de cuir passé autour du cou !
Vieux jeux auquel il jouait en étant enfant, l’un était l’habitant de l’Inde appelé indien et l’autre le gardien des vaches, le but étant de voler ou protéger les vaches suivant le rôle joué !
Il pensait que cette entrée pourrait faire sortir Kilia de la torpeur que lui avait décrite le Majordome.

Les vieux reflexes de sa jeunesse lui revinrent !

Tam, Tam…Tu es prise ! Rends-toi, c’est moi Vadikura le défenseur des pauvres gens ! Haut les mains !

Scrutant la réaction de son amie, il espéra qu’elle entrerait dans son jeu et pourrait de ce fait l’amener vers le traitement de choc qu’il avait imaginé.
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Kilia

Réfugiée dans ses appartements, lieux sereins et apaisant, elle était restée devant son bureau, ouvrant quelques lettres, ayant repris sa vie comme si rien ne se passait à l'extérieur, comme si sa vie n'avait pas changé. Le seul changement, elle commentait son courrier à voix haute comme si kilderic était là. Pour elle il était vraiment assit sur le fauteuil d'en face, mais pour sa servante, Canelle, s'était bien différent.

Un sursaut quand la porte s'ouvre d'un coup, et un sourire quand l'homme se met à crier cette mélodie du passé. Enfin un qui ne la regardait pas avec des yeux dubitatifs. Enfin un qui n'avait pas envie de la plaindre et qui souriait. Dans le monde qu'elle s'était forgé le jeu d'antan prenait sa place comme par magie.
Elle se mit à sourire et crier à son tour.

Pas question tu n'auras pas les vaches!

En lui lançant tout ce qui était à porté de main sur son bureau. Elle tomba d'un coup à terre, se cachant derrière son bureau, elle trempa les doigts sur la flaque à terre qu’avait fait son encrier en se renversant et se fit deux gros traits sous les yeux.
On va voir ce qu’on va voir. murmura-t-elle, et commença à se faufiler à quartes pattes.

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Yunagrimwald

Epuisée, vidée elle ne parvenait plus à réfléchir, certes d'habitude s'était pas mirobolant mais là pour le coup c'était pire, le choc avait été rude.
Yuna se laissa conduire par sa sœur, frêle comme un oiseau tombé du nid recueilli par une bonne âme.

Si tu veux...

Chabinne ne cessa de lui parler de la rassurer, de la cajoler et tenta de lui faire admettre ce qui était et ce qui était le mieux pour elle, ne pas voir le corps meurtri et en décomposition qui trônait au milieu de la chapelle.

Elle s'était résolue à ne pas le voir, se laissa baigner plongeant son corps amaigri d'où les os des côtes saillaient plus que de raison, se laissant frotter tel un nourrisson.

Yuna fit l'impasse sur le repas, lui préférant la bouteille de rouge, anesthésiant illusoire qui lui permis de trouver le repos nécessaire.

Elle n'entrouvrit les yeux qu'au petit matin, il lui fallu un moment pour se remémorer les évènements de la vieille.
Elle soupira tristement, ses yeux semblaient taris, se levant délicatement de la couche où sa sœur dormait encore, Yuna prit place sur le rebord de la fenêtre, les jambes repliées sur sa poitrine et contempla la foret.

Elle n'avait foi en Aristote et ce qui venait de se passer la confortait dans ses pensées...Sinon il en aurait été autrement.
Sans doute ne saurait-elle jamais ce qui c'était réellement passé, sans doute ne valait-il mieux pas le savoir...

Les draps se mouvèrent, sa sœur émergea à son tour.
Quelques minutes ou quelques heures s'étaient écoulées depuis son propre réveil, elle ne savait guère, pour elle le temps s'était suspendu...
Elle détourna son visage pour lui offrir un pale sourire signifiant Merci d'être là.

La journée s'annonçait d'être longue et difficile

Vadikura

Quand la folie du jeu calmait la folie de l’âme, le plaisir prenait le pas sur les plus sombres pensées.

Vadikura fit un bond de quelques années en arrières en redevenant jeune gamin et fit un bond ou saut en arrière pour se cacher derrière la porte qu’il venait d’ouvrir.

Il se mit à ramper sur le sol et ramassa dague de parure qu’il se mit entre les dents. Tel un serpent ondulant il s’approchait de la cache de Kilia et bondissant au dessus du bureau engagea un corps a corps. Son rire commença à monter dans la pièce essayant comme quand il était gamin d’immobiliser la duchesse. A califourchon sur elle, il tentait de lui immobiliser les deux bras …

Soudain il aperçut le visage marqué d’encre et il s’esclaffa ne pouvant plus retenir le fou rire qui lui montait depuis quelques secondes, tout heureux de retrouver enfin celle de ses souvenirs !
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Kilia

S'empêchant de rire pour ne pas se faire débusquer de sa cachette, elle avait du mal à retenir les "hihihi" enfantins entre ses mains plaquées sur sa bouche. Elle ne l'entendait plus mais s'attendait à ce qui il attaque à tout moment. Coeur d'un enfant qui bat la chamade, souffle qu'elle essaye de retenir afin de pouvoir écouter où il pouvait être.
Au moment de l'assaut elle essaye de fuir mais par le pied il la rattrape.
C'est le moment d'essayer de se défaire de son agresseur et de se tortiller dans tous les sens. Mais non rien a faire il gagne du terrain.
La seconde technique de glisser d'un côté ou d'un autre est épuisante, il arrive à la tourner et lui saute dessus. Boudiou, mais c'est qu'il est fort.
C'est la Chandos qui ne veut pas perdre. Celle qui se battait contre Patity, celle qui avait perdu un bout de mollet contre sa sœur qui est là.
Comme chaque gamine qui se respecte toujours essayer de griffer ou de mordre son adversaire. Elle essayait de lui planter les dent dans un bout de bras quand il se met à rire et ce rire communicatif part en grand éclats chez kilia. Elle a du mal à respirer, surtout avec un Vadik sur le ventre.
Elle essaye d'articuler un: C'est de la triche je n'étais pas prête, comme tout mauvais joueur qui se respecte. Regard rapide vers le fauteuil en face du bureau, mais sans ce soucier du regard désapprobateur de son fils, elle rit de plus belle.
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Vadikura

Soubresaut du au fou rire de Kilia, il n’en peut plus….Mal de ventre dut au éclat de rire, ses forces s’échappent avec l’hilarité.
Il s’écroule et sa tête heurte celle de la duchesse. S’il avait voulu mettre coup de boule, il n’aurait pas fait mieux.

Il la regarde et voit ses yeux faire roue libre dans les orbites ….Rêve t-il, a-t-il perdu lui aussi la raison, il lui semble voir dans les yeux deux lettres s’affichées : KO, un nouveau tour des globes oculaires et à nouveau apparaissent le K et le O !

Se levant à la vitesse d’un diable monté sur ressort et surgissant de sa boite ouverte par curiosité, il beugla après Bagmindon.

Bagmindon, le bain de glace est prêt ? Je n’ai pas eu le temps de la faire jouer au docteur, je l’ai assommé !

Son visage se crispa en pensant au réveil de son amie et à ce qu’il allait prendre…
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

--Bagminton

Qu'est ce qu'il pouvait sortir son mouchoir en ce moment pour s'éponger le front. Son cerveau avait du mal à suivre ces nobles complètement frapadingues. S'il n'aimait pas tant le pâté en croûte que la bonne Gertrude préparait aux cusines, poursur il aurait fait ses valises. Le duc, vieille ami de la duchesse avait ordonnait il avait fait. La glace avait été transporté dans un grand baquet, il s'était dit qu'il aurait sûrement grand festin, ou plutôt les connaissant, grande beuverie et que le vin devait être au frais. Il avait même penser à faire apporter sans qu'on lui demande deux beaux tonneaux de vin de Chateau-en-Anjou.

M'sieur le Duc tout est prêt, mais l'assommer vous pensez que c'était le mieux à faire?

Il regarde la duchesse qui a l'air d'être complètement dans les vapes, avec ce qu'elle avait vécus dans les dernières heures, ça n'allait pas lui faire du mal d'avoir le cerveau au repos. Il aida à porter la duchesse.

Vous voulez qu'on la mette où?

Vadikura

Bagminton, ayant l’air hagard du domestique ne comprenant rien aux frasques de ses employeurs, l’aida à transporter Kilia prêt du baquet de glace!

Vadikura concentré sur la tache ne releva pas aux diverses questions du valet se contentant d’un signe de tête pour indiquer ses ordres.

Bon, Bon, Bagminton nous y voila….Maintenant, il nous faut lui ôter cette robe et la plonger dans le baquet de glace !

Voyant air surpris du laquais eut un grand sourire en exposant les détails de son plan.

Non, ce n’est pas pour raffermir son corps, pas le truc des bonnes femmes pour avoir seins fermes et fesses remontées ! C’est plus psycho…enfin, plus le verrou dans la tête contre lequel je vais tenter d’avoir action !
Je t’explique.
Elle a subit un choc, et comme on dit soigner le mal par le mal, lui faut deux chocs pour combattre le premier…Tu suis jusque la ?
Donc mon premier choc, c’est coup de boule, il est vrai que ce n’était pas prévu pour de suite mais bon, faut s’adapter… Le deuxième, c’est le choc thermique et j’en mets un troisième supplémentaire par précaution, c’est qu’a son réveil elle va me voir prier…Et avec ça c’est le bouquet final puisque connaissant ma profonde abstinence en matière de religion !

Ils lui ôtèrent froufrou la couvrant et la plongèrent dans le bain. Vadikura s’agenouilla en position de grand pieu et se mit à bredouiller quelques brides de prières lui restant en mémoire.

Aristote, toi qui……
Avec Christos, le grand des…
Grr….Mrrr……..ciel
Brrr……csreumeunieu….prier
Amen

Un œil épiant la réaction, il attendait impatient la réussite de son plan !
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Victoire_loo

Victoire Loo Oriane avait quitté la maison de ses parents, un environement aisé ou elle ne manquait de rien. Elle n'etait encore qu'une enfant, elle revait d'aventures comme dans les livres. La réalité de la vie lui avait alors explosée en pleine figure, mais elle etait trop fiere pour rentrer.

Le temps passa, et un jour, lasse de parcourir le royaume de france elle avait voulu rentrer chez elle, retrouver ses parents le confort d'un foyer, mais elle n'osait pas, elle craignait la colere de sa mère en particulier.

Elle s'etait alors établie a Chinon, a une journée de marche de la deumeure familiale, elle avait ainsi l'impression d'etre de retour sans vraiment l'etre.

Elle avait maintenant 16 ans, c'etait une magnifique jeune femme. Souvent elle revait de retrouvailles joyeuses, mais cela ne restait que du reve, jusqu'au jour ou la nouvelle de la mort de son frere lui arriva, par un marchand ambulant que les bieres des tavernes chignoises avant rendu bavard.

Elle en fut si triste, elle n'avait jamais pensé que cela était possible, pas comme ça, pas sans l'avoir vu une derniere fois. Elle ferma les yeux pour se remémorer son visage, son sourir. Elle alla à l'église prier pour le repos de son ame, et elle pleura beaucoup, jusque tard dans la nuit. Cette nouvelle avait fait voler en eclat la dure carapace qu'elle s'etait si bien construite.

Elle pensa au reste de sa famille, elle ne voulait plus qu'une telle chose se reproduise. Elle se sentait misérable, s'imaginait ce qu'elle aurait pu faire pour le sauver.

Elle finit par s'endormir sur le ban de l'église, c'est le curé qui la reveilla a l'aube. Elle rentra chez elle en s'excusant aupres du curé qui la regardait partir le regard bienveillant, il savait tout de son histoire. Une fois dans ce qu'elle appelait son chez elle, elle se lava et se véttit avec ce qu'elle avait de moins pire, elle n'etait pas tres douée pour gagner sa vie, habitait en retrait de la ville et devait etre la plus pauvre habitante de Chinon.

Elle prit la décision de rentrer chez elle, de revoir Kilderic une derniere fois, passer sa main dans ses cheveux, lui dire au revoir. Ses yeux s'emplissait a nouveau de larmes. Elle se demandait si c'etait encore chez elle et quel accueil lui serait fait, mais sa décision était prise.

Elle prépara dans un baluchon les quelques affaires qu'elle avait pu obetenir au hazard de ses voyages, chaque objet etait emplis de souvenirs. Elle se retourna une derniere fois vers ce qui avait été sa maison tout ce temps, ferma les yeux pour mettre tous ces souvenirs au fond d'elle, tourner cette page de sa vie.

En chemin elle rencontra des mendients, elle leur donna son baluchon,ne gardant pour elle qu'une miche de pain. Son coeur battait fort dans sa poitrine, elle avait pour toujours renoncée a la vie de vagabonde.

Le soleil était deja bas dans le ciel quand elle arriva en vue de Saumur, elle avait marché vite et retrouva sans peine la route de la demeure familiale.

Chaque pas faisait naitre en elle le doute, l'apréhension, les question se bousculaient dans sa tete, et si sa mere ne l'aimait plus ? Et si son père ne voulait plus d'elle ? C'est presque les larmes aux yeux qu'elle arriva a la porte du chateau. Les gardes en faction ne semblaient pas tres frais, juste assez pour la reluquer. Alors qu'ils s'apprétaient a la chasser, elle prit un ton autoritaire, coupant court a toute contestation.

Je suis Victoire Loo Oriane Chandos de Penthièvre, qu'on me conduise aupres de ma mere !

Les gardes la laissairent passer, elle s'enquerit rapidement de sa mère.
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Kilia

Pour un choc s'en est un elle se met à hurler tout ce qu'elle a comme d'air dans les poumons. Essayant de sortir de se baquet, se débattant tandis que Bagminton la maintenait fermement dans le baquet.

AAAAH!!! Mais c'est froid! sortez moi de là!!! Bas les pattes Bagminton!

Elle essayait de le frapper hurlant toujours sans s'arrêter. Le pauvre homme essayait d'esquiver les attaque en la maintenant ainsi comme le Duc lui avait ordonné.

Tu vas me lâcher c'est un ordre chapon, merdaille, laisse moi sortir d'ici, faquin!

Au même moment son regard se tourne vers Vad, qui semblait...prier. Elle en oublia presque le froid, mais qu'est ce qu'il faisait comme cela, mais il était fou? Malade? Il y avait un drame?

Vad vient m'aider, le fol dingo, veut que je meurs congelé!! Vadd??

Impassible Vad ne répondait pas. Maintenu fermement par les épaules, elle n'arrivait à sortir de cette glace qui lui brûlait la peau. Elle se mit à regarde vers son Fils qui ne bougeait point.

Kilderic, toi tu vas bouger, assomme Bagminton, assomme le vite sort moi de là. Au secoure, je ne sens déjà plus mes jambes ni mon céans, qui semble être devenu aussi dur que du bois. Au secoure, grouille toi Kilderic Boudiou!!!

Bagminton la tenait toujours aussi fermement, Vad priait, Kilderic ne bougeait pas elle ne comprenait plus rien, elle avait mal au crâne comme jamais. Elle sentait le froid mordre sa peau, et anesthésier ses membres, il fallait qu'elle sorte.

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Victoire_loo

Victoire entendit crier, cette voix, elle ne pourrait jamais l'oublier, c'etait celle de sa mere. Les cris n'avaient pas céssés, il devait se passer quelque chose, elle se précipita dans l'escalier, courue jusque dans les appartements de sa mère et vit la scene.

Elle ne prit pas trop le temps d'analyser la situation, elle se jetta tete la premiere sur Bagminton, s'agripa a lui et ils roulerent ensemble sur les tapis.

Elle releva la tete pour crier

Maman ! Maman !
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Kilia

Bagminton se retrouve au sol, elle est libéré de l'emprise mais ses muscles gelaient ne répondent plus.

Maman! Maman! Elle a bien entendu cette voix ou s'est le froid qui la fait délirer? Elle ne peut plus bouger, elle ne voit que Vad qui reste immobile.
Derrière elle, Bagminton s'est relevé, attrapant la jeune fille pour l'empêcher d'agir. Il l'entraîne non sens effort dans la salle adjacente pour lui expliquer leur plan...enfin celui du Duc.

Pendant ce temps Kilia suplit Vad:

VAD?? Vient m'aider, je ne peut plus bouger, je vais mourir de froid, Vad, mais que fais-tu? Vad...

Elle le regarde effarée, désemparée face à sa posture figée. Elle regarde aussi Kilderic qui ne bouge pas, elle a peur froid, grelotte. Ses lèvre deviennent violettes, elle essaye de sortir seule, mais n'y arrive pas.

Kilderic? Me laisse pas.... murmure-t-elle.
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Vadikura

Le duc se leva luttant contre le désir d’aider son amie. Froidement (ce qui est normal vu le bain de glace), il commença à l’apostropher.

Kilia, tu veux que je t’aide ? Commence par t’aider toi-même !

Ouvres ton âme, regardes de tes yeux et vois la réalité ! Kilderic n’est plus, tu ne peux vivre avec les fantômes du passé !

Raisonne comme une grande dame que tu es, ne te laisse pas submerger par tes émotions…Kilia, nom de diouuuuuuuuu, ton fils n’est plus, il faut de ce pas lui donner sépulture !

Kilia, réveilles toi, ne sombre pas dans la froideur de la folie….

Le duc se dirigea vers le fauteuil et prit place essayant de casser la vision de la duchesse de Châsteau d’Anjou qui apercevait son fils défunt sur ce siège.

Regarde Kilderic a compris, il a pris le chemin des cieux ou il vivra en paix si sa mère est capable de faire la paix avec elle même !

Kilia, m’as-tu entendu ?

Vadikura observait attendant cette lueur dans les yeux lui montrant la sortie de l’enfer de cette femme qui représentait tant pour lui.
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Kilia

Yeux de désespoir vers un siège vide, regard suppliant vers un ami de longue date.
Les défenses qu'elle avait mis solidement en place perdaient de leurs forces en même temps qu'elle, tandis que l'image de son fils perdait de l'intensité.
Lorsque Vad s'assit dans le fauteuil, kilderic peu à peu s'effaça. Elle devait abandonner son monde de chimère et retourner à la réalité. Dernier combat, et laisser faire...
L'illusion était tellement plus confortable, vivre dans l'imaginaire tellement plus facile, mais peu à peu elle reprenait conscience. Elle avait des amis, des vrais qui ne la laisseraient jamais tomber. Le visage de Vad prit la place de celui de Kilderic. Elle devait revenir à la réalité, ses enfants avaient besoin d'une mère, pas d'une folle.
Le froid anesthésiait sa souffrance, elle ferma les yeux un instant. Le visage de son fils mort lui revient en image. La réalité était terrifiante, mais se voiler la face n'allait pas l'aider à surmonter tout cela.
Lorsqu'elle ouvrit les yeux son fils avait disparu, Vad lui était toujours là, attendant que son amie ouvre les yeux sur une réalité qui n'était certes pas autant confortable que l'illusion mais qui était la vérité. Ce n'est pas l'illusion de son fils qui allait venir l'aider, ce n'était pas cela qui allait la rendre heureuse, l'aider à vivre.
Elle ne pouvait pas bouger mais d'une petite voix:

Je t'ai entendu Vad, je sais...il n'est plus.

Elle regardait son ami dans les yeux, de leur regard passait bien des choses. Elle savait qu'il comprenait, elle savait qu'il serait toujours là. Moment de silence puis:

Bon vieille bourrique si tu ne me sors pas de là, je vais finir congelé, et je suis pas certaine que t'ai envie de m'amputer de tous mes membres. Et rappelle moi que je te dois un coup de boule.
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Chabinne

Chabinne s’était occupée de sa sœur, presque comme une mère poule. Elle l’avait mise au bain, la nettoyant. Lui avait murmurer des mots doux, consolants. Le repas avait été refusé, mais elle s’était promit de réessayer plus tard. Et elle l’avait cajolé pendant plusieurs heures peut être.
Finalement, les deux sœurs s’étaient endormies ensemble. Epuisées de tant d’émotions.

Yuna était à la fenêtre, regardant le paysage avec cette lueur de morosité dans les yeux.
Elle s’était retournée vers la brune avec un pâle sourire.

Le temps ferait son travail, elle ne s’inquiétait plus. Elle finirait par oublier cette peine, tout en gardant cet homme dans son cœur à tout jamais.

Alors que la brune sortait doucement du lit, un bruit la fit sursauter.
Plutôt un cri, un cri suppliant, celui d’une femme. Voix de Kilia, elle aurait pu la reconnaître entre milles.
Le cri était atroce.

Elle prit sa sœur par le bras, en oubliant qu’elle était vêtue d’une simple nuisette piquée dans l’armoire.

Elle est si affolée, qu’elle commence une course dans le château à la recherche de ce cri,Yuna derrière elle, qui ne comprenait rien de ce qui passait. Encore un réveil perturbateur.

Elles arrivèrent alors devant une scène des plus étranges.
Une fille attrapée par l’homme à tout faire. Un vad’ assis. Et une Kilia dans un bain glaciale.
L’avait les lèvres violettes, et semblait s’être calmée. Elle voulait se jeter à la rescousse de la duchesse, mais le regard de Vad lui en dissuada. Alors doucement, elle se mit à tenir la main de sa sœur.
Les mots libérateurs sortirent de la bouche de Kilia.

Je t'ai entendu Vad, je sais...il n'est plus.

Manière dure, mais manière efficace. Était ce là quelque chose qui déterminait Vadikura ?
Elle sourit doucement. Non pas de voir dans les yeux de Kilia, la tristesse. Mais plutôt, savoir qu’elle ne se voilait plus la face. Qu’elle allait reprendre sa vie en main.
Elle se mit à déposer un baiser sur le front de Yuna, lui soufflant « tout ira bien ».

Les hommes se chargèrent d’aider Kilia à sortir.
Celle-ci était pétrifiée. Mais qu’en était l’état de son cœur ?

Elle percute enfin que sa tenue n’est pas très habillée. Toute rouge, elle regarde ses pieds.

Euh… Bon ben euh…
Merci Kilia pour tes appartements…Et euh…

Elle vient la prendre dans ses bras une fois sortie et avec une serviette sur le dos.

Je crois que tu préfères rester avec ta famille, alors on va y aller.
Mais n’hésite pas à nous contacter surtout.

Ainsi les deux sœurs, disparurent du hall des appartements de Kilia.

Victoire_loo

Victoire est enmenée a l'écart par Bagminton, elle se débat, mord, griffe, mais il ne relache pas son étreinte. Elle assiste impuissante a la mascarade organisé par Vad, résignée, puis tout se termine, les hommes sortent sa mere de l'eau glacée.

Elle se jette alors dans les bras de sa mere et fond en larme de la voir dans cet état. Elle la recouvre d'autant de serviette qu'elle peu, la frictionne, puis réalisant que sa mere n'a plus sa robe, elle se tourne vers les deux hommes et laissa exploser sa colère.

RAVIVEZ LE FEU DANS LA CHEMINEE ET SORTEZ D'ICI ! JE M'OCCUPE DE MAMAN MAINTENANT !

Elle prend alors sa mere dans ces bras, la mettant en position assise, continue de la frictionner devant le feu, elle lui murmurait a l'oreille.

Pardon maman, pardon d'etre partie, de t'avoir abandonné toi, papa et mes freres, pardon de t'avoir donné tant de soucis, de ne pas avoir été là pour toi.

Puis elle laissa sa tete tomber sur l'épaule de sa mère et pleura.
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Vadikura

Visage s’illuminant d’un sourire triste au retour de la réalité, la tension finit de tomber quand elle promit coup de boule en retour du sien.
Il s’extirpa de son siège et courut la sortir de cette froideur qui ne devait plus être. L’enlaçant un instant dans une étreinte fraternelle, il lui murmura

Je ne sais que dire, ma gaucherie naturelle n’exprimera que fadaise mais sache que je suis à tes cotés si tu éprouves le besoin de parler du passé, présent et futur.

Intervention féminine, un regard sur une Chabinne dans une nuisette qui à contre jour laissait paraitre promesse de nuit voluptueuse puis regard dur sur la gamine au retour tardif laissant exploser une colére mal venue.
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Penthiévres parce qu'il en faut bien!

Kilia

Enfin hors de ce bain glacé, elle ne sentait plus ses jambes. Regard vers cet ami de toujours, son frère, plus qu'un frère. Murmure à son oreille répondu pas un baiser sur sa joue. Plus de force mais elle comprenait que trop bien ce que cela voulait dire.
La fatigue de toute cet tension depuis la vue du cadavre de son fils, elle n'avait pas fermé l'œil depuis des jours. Et sa fille, oui celle qu'elle attend depuis longtemps et qui la réchauffe.
Elle voudrait lui parler mais elle n'en a plus la force.
Elle murmure. Vic, enfin..
Elle ferme un peu les yeux qu'elle n'arrive plus à tenir éveillés, une main maternelle arrive à se déplacer sur la tête de sa fille qu'elle caresse doucement. Le malheur d'un fils perdu, le bonheur d'une fille retrouvé...

Et maintenant, elle sait ce qu'elle doit faire. Murmure à nouveau:
.Kilderic doit reposer en paix...
Les dernières forces l'abandonne, et elle ferme les yeux pour un long sommeil.

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Victoire_loo

Quelques mots, une caresse, la colere de Victoire retombe comme elle était venue, une colere dérriere laquelle elle avait caché son émotion, ses craintes et ses apréhensions.

Elle se touna vers Vadikura

Je suis désolée de m'etre emportée.

Elle rougie un peu, honteuse d'elle meme.

Voudriez vous m'aider a porter maman dans son lit ?
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Kilia

Elle se réveilla à la lueur d'une chandelle. Il faisait encore nuit, elle avait du dormir très longtemps. Ses idées étaient claires, elle savaient ce qui lui restait à faire.
Elle se leva doucement afin de ne pas réveiller sa fille, sa belle qui était restée à la surveiller. Maintenant qu'elle avait récupéré quelques forces elle aurait eu envie de discuter avec elle, mais elle n'osa la réveiller. Elle avait tant grandit, elle était devenue une presque femme.
Sur la pointe des pieds elle traversa la chambre et ce dirigea vers son bureau.
Elle écrivit lettre sur lettre afin de préparer l'enterrement de son enfant. La douleur était là, mais sa douce folie lui avait fait comprendre que son fils était en elle et avec elle à tout moment. Que la mort n'éloigne pas les gens mais les rapprochent dans la pureté de leur amour.

La cire glissa sur les parchemins, elle souffla doucement à chaque fois sur les sceaux apposés. Et satisfaite d'avoir fait ce qu'il devait être fait, elle glissa ses pieds froid tout au fond de son lit remonta les draps au dessus de sa tête et se rendormit.

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Kilia

Au petit matin, retour de courrier.

Citation:

Bonsoir Votre Grâce,

J'ai bien reçu votre missive, et je vous prie de m'excuser du temps de réponse.
En effet, avant tout cérémonie religieuse de mise en terre, je me dois d'assurer que tout est dans les règles conformément à notre Droit Canon.

Aussi, après vérification auprès des registre de Rome, je n'ai trouvé aucun certificat de baptême comportant le nom de votre chèr fils.

Comprenez bien que sans ce certificat, je ne pourrais ordonner la cérémonie de mise en terre religieuse.

Pourriez vous me faire parvenir ce certificat ?

En l'attente de votre réponse,

Bien à vous,
Votre Archevêque,
Poltau.

Son fils bien jeune n'avait point eu le temps de se faire baptisé, il en serait donc ainsi.
Elle décida que prière serait donné dans la chapelle de Chasteau-En-Anjou et que son fils serait enterré Sous l'arbre à la droite de la dite chapelle.

Elle prit un morceau de parchemin et écrivit.

Citation:

Dans l'année de ses quinze ans, Kilderic Chandos de Penthièvre nous a quitté.
Je vous invite tous à venir l'entourer une dernière fois avant qu'il regagne sa dernière demeure.
J'aimerai que ce moment soit remplit de nos prières, que chacun apporte son mot, ses dernières paroles afin de lui dire au revoir.
Par faute de baptême il ne pourra point avoir un enterrement aristotélicien, mais nous tous ensemble faisons que nos prière quelles qu'elles soient l'aide à regagner sa place au côté du très-haut.

Cérémonie sera faite le Dimanche 22 Février à la chapelle de mon Castel de Château-En-Anjou.

Kilia Chandos de Penthièvre
Duchesse de Chateau-En-Anjou

Elle le donna à Canelle et demanda à ce qu'il soit affiché en place public.
Puis elle se mit à écrire plusieurs autre missive.
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--Alberande

Mâtines n'allait pas tarder à sonner. Albérande conscient de l'importance de sa mission, était arrivé les bras charger.

En ce jour sombre pour la Dame du château , il voulait que tout soit parfait. Albérande espérait alléger la peine de sa Grâce. Il se doutait que cela était chose presque impossible , mais l'espoir était là.

Il disposa les bouquets de fleurs sèchées à chaque rangée, prépara l'autel, frotta , nettoya , cira...

la petit chapelle serait prête pour l'Adieu au jeune maitre.

lorsque tout fut prêt , il laissa la porte béer , afin que tous sachent que la chapelle était ouverte.

Kilia

Elle était arrivée de bonne heure afin de rester encore un peu avec lui. Elle savait maintenant qu'ils étaient liés par leur amour, mais dure journée pour une mère.
Tout avait été fait comme elle l'avait souhaité. Elle était triste mais calme.

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Fitzounette

Tout vêtue de noir, la pucelle blonde entra. Et dieu sait si elle détestait le noir. Elle n'avait cessé de s'en plaindre. Pourquoi ne pas s'habiller en blanc, ou en rouge ?
Cela faisait des heures qu'elle s'accrochait à cette superficielle idée, pour ne pas sombrer. Pour ne pas se souvenir de son cousin... Il était mort alors qu'ils étaient fâchés... Elle n'arrivait pas à se pardonner.
Elle entra dans la chapelle, mais alla se cacher dans un coin sombre, pour être sûre que personne ne la verrait.
Et elle regarda sa tante, n'imaginant pas la douleur d'une mère ayant perdu son enfant. Elle ne ressentait égoïstement que sa propre douleur, qui la submergeait.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

Yunagrimwald

Elles avaient passés la nuit chez Chabinne en quittant le Chasteau-en-Anjou, la cadette Grimwald ne se sentant pas faire face au bonheur récent qui y régnait.
Elles avaient repris la route qui avait tari ses espoirs quelques jours plutôt pour rejoindre la chapelle où serait célébrer l'inhumation.

Yuna pénétra dans la chapelle aux côtés de sa sœur vêtue de sombre, les cheveux tirés sous un voile faisant ressortir la pâleur de son teint, son regard chargé de mélancolie ne put se détacher du cercueil déposé au milieu de celle-ci. Accablée et triste, elle salua Kilia simplement et pris place sur un banc aux côtés de Chabinne.

Victoire_loo

Victoire avait eut du mal a trouver une tenue adéquate, elle était revenue sans rien, heureusement tout le monde s'etait mis en quatre au chateau pour lui trouver une tenue convenable.

Elle entra timidement dans l'église et vit sa mere au premier rang. Elle s'approcha lentement d'elle, et sans un mot mis sa main dans la sienne.

Kilderic était un jeune enfant quand elle était partit c'etait aujourd'hui un jeune homme, elle était triste de ne pas l'avoir mieux connu, elle s'en voulait d'etre partit, peut etre que si elle était restée tout aurait été différent. Cette pensée lui était insuportable.

Elle avait de la peine, mais elle retenait ses larmes, elle devait etre forte pour sa mere.
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Alatariel

Alatariel entra tout de blanc vétu avec comme à l'habitude une cape blanche ornée de la croix noir de malte. Le masque du deuil semblait devenir habituel à la Baronne seul son regard montrait un lueur de tristesse

Pour peu qu'elle connaissait le défunt, elle l'avait apprécié, et avait vu en lui un peu de l'avenir de l'Anjou.

Funeste jour pour l'Anjou, pour la Famillia et pour Kilia.

Son pas était doux sur les dalles de pierres froides et seul le bruissement de ses vêtements venait troublé la prière des lieux.

Dans sa main se tenait un bouquet de nivéole, perce neige et hellébore, rarement fleurs à s'ouvrir en cette froide saison. Alatariel s'approcha du cercueil, s'inclina doucement, et déposa sur le pied son bouquet. Elle resta là un instant figée... repensant à tous ceux qui avaient rejoints le Très Haut... et dans un murmure, elle prononça ses paroles trop souvent répétées :

Que les vents te portent au delà de tes espérances, Kildéric...

Puis elle se retourna vers Kilia. Elle posa simplement sa main sur son épaule, un sourire aussi réconfortant qu'il peut l'être en ce circonstance, et elle s'agenouilla à ses cotés, pour prier.
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Absente jusqu'à fin mai

Otissette

Sobrement vêtue Tiss entra dans la chapelle afin de rendre un dernier hommage à son ami Kilderic.

Ne trouvant pas les mots qui pourraient réconforter Kilia elle préféra la saluer simplement. Mère elle même Otissette pouvait imaginer la douleur que devait ressentir Kilia face à la perte de son fils, elle en avait le coeur brisé pour la Duchesse.

Elle salua Alatariel d'un signe de la tête avant de rejoindre Yuna à coté de laquelle elle s'installa.
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Gerfried

Il était son vassal. Il se devait de venir. Et Kildéric... après tout, c'était un bon compagnon, pas un ami certes, mais enfin... pas loin. Alors il était venu. Quand bien même l'Eglise ne semblait pas vouloir autoriser un enterrement chrétien, sans doute pour un prétexte futile.

Les ragondins étaient venus eux aussi, mais ils se tenaient à l'écart, ayant très vite appris que tous les rassemblements d'humains n'étaient pas forcément occasion de fête. Ils n'étaient pas sots et savaient sentir quand on pouvait mordre les pieds de l'évêque local ou quand on devait se tenir à carreau.

Fendant la foule, le seigneur de Courcelles qui, contrairement à sa soeur d'Ordre Alatariel avait revêtu cotte noire et croix blanche, vint déposer une gerbe de pensées, des fleurs qui poussaient bien à Cossé et qui lui rappelaient feue BloodyMary. Toute bourelle qu'elle était, elle avait ordonné aux membres de la mesnie cosséenne d'en planter autour de la forteresse baronniale. depuis, les pensées s'épanouissaient dans toute la baronnie. Kildéric était un homme, il n'avait sans doute pas eu vraiment d'atomes crochus avec les fleurs. Mais dans le doute... et puis, venir avec une cuvée de cette gnôle dont il fournissait la moitié de la noblesse angevine n'aurait peut-être pas été du meilleur effet.

Ayant déposé ses fleurs, Gerfried s'adressa à voix basse au mort.

- Je suis navré Kildéric, mais tu ne pourras pas contribuer à botter le fondement des Poitevins. Ceci dit, rassure-toi, nous assumerons ta part. Je te le promets.
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Mmelamarquise

Marquise se rendit à Chasteau-En-Anjou. Elle avait appris la si triste nouvelle et s'était sentie concernée. Pas qu'elle soit une amie proche de la famille, non, mais elle pensait à la douleur d'une mère. Ou plutôt, elle faisait tout pour ne pas y penser tant cela devait être atroce.
C'est sans prétention que Marquise se présenta à la chapelle où reposait feu Kilderic : sa présence ne changerait sûrement rien, mais elle se disait que, pour retrouver le sourire, Kilia aurait besoin d'en recevoir beaucoup.

Marquise se signa en entrant, s'approcha du corps sans vie, dit une prière et déposa quelques fleurs au pied de l'autel, comme le voulait la tradition. Puis elle regarda en direction de Kilia et se rendit compte qu'elle tremblait un peu. Elle s'approcha et se baissa légèrement vers la mère endeuillée, pour poser sa main sur la sienne et lui dire le plus humblement du monde, mais cela, et elle y tenait, dans un sourire, même si c'était un triste sourire :

Reçois toutes mes condoléances Kilia, elles sont sincères.

Puis Marquise se retira, ne souhaitant ni être de trop, ni se mettre à pleurer.
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

Letiti

Il avait vu l'étincelle de folie dans le regard de Kilia. Cette folie qui vous fais vivre ailleurs. Il avait vu l'échappatoire qu'elle s'était forgée pour contenir si ce n'est accepter cette douleur qui devait la ronger.
Si Letiti ne pouvait plus rien pour le mort, il pouvait faire son possible pour s'approprier un peu du chagrin des vivants. Il espérait pouvoir ainsi soutenir sa marraine dans cette difficile acceptation de la réalité.
Il n'aimait pas ces atmosphères. Il était nerveux alors qu'il passait une chemise aux tons neutres, délaissant son habituel rouge. Alors qu'il finissait de la boutonner, il essayait de se rappeler le peu de choses qu'ils connaissaient de Kildéric.

Dans un soupir il prit les chemins et se rendit à la chapelle du castel. Sa cape prestement enlevée, jetée derrière un buisson, son chapeau fut retiré et ses cheveux rapidement recoiffés d'une main. Quelques personnes étaient la à se recueillir. Sa marraine était bien évidemment présente. C'était une cérémonie d'adieu. Il fallait ca pour tourner une page bien lourde. Letiti ne s'avança que très peu. Il s'assit sur un banc sa droite, ses mains triturant le chapeau entre ses jambes. De sa place, le dos de la plupart des personne présentes était visible. Ses pensées vaquèrent de Kildéric à Kilia, à la mort. Il se posait bon nombre de questions, des souvenirs de personnes disparues remontant inévitablement à la surface.
Il restait la les mâchoires serrées, une boule dans la gorge ses yeux ne voyait plus que le vide...
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pnj

La vieille dame, celle qui avait passé ses jours à s'occuper de Kilderic quand il était petit, nourrice de tous les petits Chandos Penthièvre. Mémé de complicité, d'amour, de câlin, des petiots, mère de substitution de Kilia, avança en premier devant le pupitre. les années lui avait permis d'accuser le coups de la vie.

Mais amis, frère, soeur, parents, amis, de notre petit Kilderic.
Nous enterrons aujourd'hui ce petite ange, enfant qui venait de prendre 15 ans, il allait commencer sa vie d'homme, nous l'aimions mais le Très-haut a décidé de le reprendre près de lui.
Certains vont crier leur douleur, mais lui ne souffre plus
Certains vont vouloir haïr le Très-Haut, mais lui ne le haït pas.
Certains sont dans l'incompréhension, notre Kilderic ne l'est pas.
La mort est plus difficile pour ceux qui restent, certains vont en vouloir à me p'tit gamin adoré, mais il n'y est pour rien.
Nous ne décidons pas de notre naissance nous ne décidons pas de notre mort.
La mort est pour nous chargée de question, mais réconfortez vous avec l'idée que Kilderic lui a le repos, a les réponses, et restera grâce à notre amour pour lui toujours dans notre coeur.

Il n'y aura point de prêtre ici aujourd'hui, mais prions ensemble pour le repos de son âme. Faisons que nos prières l'accompagnent et l'aide à ne pas se sentir coupable de sa mort.

Je lui ai écrit une prière.

Telle une inconsolable tourterelle, l’âme voltige par les plaines, méditant, de la hauteur de l’intelligence divine, sur les péchés et les tentations des voies du passé, emplie de chagrin pour chaque jour sans retour, perdu sans profit, mais fais grâce à ton serviteur,
Ô Très-Haut, qu’il entre dans ta paix,
Très-Haut, tu connaissais sa vie dès avant sa naissance et tu l’as aimé ;
Tu le voyais de loin et tu tendais vers lui ton amour infini.
Nous demandons pour lui le pardon de ses fautes,
Ô Très-Haut tout-puissant, veille sur son repos dans la tombe.

Elle fit un moment de silence pour que chacun se recueille et reprit.

Maintenant si vous voulez lui dire quelque chose ici à votre façon vous pouvez, puis nous l'emmènerons près du grand chêne, pour lui dire au revoir.

Chabinne

Elle était venue auprès de sa sœur. Elle avait assisté au plus près à la folie de Kilia et ses envies d'oublis, ainsi qu'a la douleur omniprésente de sa sœur.
Kildéric était une personne qu'elle appréciait, mais elle n'aurait pu dire qu'il était un ami, bien qu'elle était sûre qu'il le serait devenu. Non, si elle éprouvait de la peine c'était pour tous ses êtres peinés, et pour ce corps sans vie, qui aurait apporté grand bonheur à Yuna. Avec qui, elle aurait pu passer de bons moments. Si elle était peinée, c'était pour cette vie qu'il ne vivrait pas. La mémé prit la parole, récitant prière, rassurante à l'oreille.
La brune tenait doucement la main de sa sœur. Peut être aurait elle une phrase d'adieu à lui dire.
Elle se contentait de prier en son intérieur, pour les présents et pour une paix à atteindre pour ce mort.

Victoire_loo

Victoire chercha le regard de sa mere, elle y vit des larmes prete a glisser le long de ses joues. Elle serra un peu plus fort sa main et lui chuchota a l'oreille.

Vien maman, allons lui dire au revoir.

Elle ouvrit la marche, sans lacher la main de sa mère, elles se retrouverent toutes deux devant le cercueil. Victoire se signa, puis posa la main sur le bois, ferma les yeux et priat en elle meme, elle vit que sa mère faisait de meme.

Mon frère, je n'ai de toi que des souvenirs d'enfance, les souvenirs de l'enfant plein de vie que tu étais. Je ne peux qu'imaginer le jeune homme tu es devenu. Je te demande pardon pour tout, pour t'avoir abandoné, pour ne pas avoir été la grande soeur que tu était en droit d'avoir, pour tous ces souvenirs que nous n'aurons jamais.Je te garde a jamais dans mon coeur, je vivrais en cherissant ton souvenir.

Victoire déglutie, les larmes qu'elle avait si lontemps contenuent coulaient abondament venant s'écraser sur le bois du cercueil. Apres une petite pose elle reprit sa prière.

Aristote, je t'en prie, accueil mon frère aupres de toi, vois dans son coeur la bonté qui est en lui, et accepte le comme un des tes enfants. Offre lui de renaitre a tes cotés, de connaitre la félicité éternelle.

Donne aussi a maman le courrage de surmonter cette épreuve, adoucie le chagrin qui emplit son coeur, redonne lui la joie de vivre, et veille sur elle du mieux que tu peux.

Amen

Victoire se signa de nouveau. Elle attendit que sa mère ait fini de prier, elle aussi avait pleurer lors de cet ultime au revoir. Elle lui repris la main et l'encouragea a retourner a leur place.
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Kilia

Elle priait et en même temps lui parlait. Les regards, les mains posaient sur son épaule étaient des réconforts. Elle ne voulait pas flancher alors elle restait immobile. Mais tous les gestes réchauffaient son coeur meurtri.
Elle se leva avec sa fille qui était revenue sentant l'appelle de sa mère, cet appelle sans parole, mais d'un coeur qui se déchire et qui a besoin des siens autour d'elle.

Elle pria, et juste avant de partir elle sentit qu'elle allait pouvoir parler. D'une voix engourdie par la tristesse,

Kilderic, mon amour pour toi à jamais sera préservé.
Tu es partit trop tôt.
Mais je te garderais en moi, je t'aime.

Elle ne pouvait pas dire plus.
Elle embrassa le cercueil ses yeux embués par les larmes.

Bagminton et trois autres gardes alors se levèrent et se positionnèrent autour du cercueil.
La duchesse fit un petit signe de la tête, et ils mirent le cercueil sur leur épaule.
Ils marchèrent lentement, très lentement. Kilia au bras de sa fille suivait. Elle ne voyait plus, ses larmes lui cachait le chemin.
Elle sentit dans ce profond silence les gens la suivre.
Le silence devenait le cri du malheur.
Les porteurs s'arrêtèrent, et peu à peu le corps de Kilderic rejoint sa dernière demeure.
C'était fini.

Une calèche avait été harnachée et Kilia dans la soirée partirait.
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Lambertine

Un cavalier aux couleurs de Montiercrolles arriva. Son maître n'avait pu se déplacer, lui même trop malade pour faire le voyage jusqu'à Chasteau-En-Anjou. Il le regrettait. Même si Lambertine n'avait jamais vraiment côtoyé Kildéric, ni même sa mère, il avait au moins partagé quelques bons moments avec eux. Et il n'osait même pas s'immaginer la peine de la Duchesse. Ce n'était pas dans la nature. On ne pouvait immaginer qu'un enfant puisse mourir avant ses parents. Et pourtant, de temps en temps, cela arrivait. Il avait déjà perdu des êtres chers. Mais il savait que la douleur ressentie par un père, ou plus encore, par une mère qui perd son enfant est indescriptible.

Le cavalier arriva enfin au domaine de Kilia. Mettant pied à terre, il remit à un page une lettre adressée à la Duchesse, puis lui demanda de la lui remettre plus tard.

Citation:

Montiercrolles, le 22 Février 1457.

Chère Kilia,

Excuse moi de ne pas pouvoir t'adresser mes plus sincères condoléances en face, mais une vilaine toux m'empêche de parcourir la distance qui sépare Montiercrolles de Chasteau-En-Anjou.

Je sais que ces paroles ne pourront apaiser ta peine, que des dizaines de personnes ont déjà dû te les dire, mais, pourtant, je continue à croire que Kildéric nous a quitté pour un monde meilleur.

Je suis pourtant triste qu'il nous ait quitté si tôt, alors qu'il semblait rayonner de vie. La perte d'un être cher n'est jamais simple à supporter. Encore moins celle d'un fils. Mais nous sommes là pour t'aider à tenir le coup.

Si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. Les portes de Montiercrolles te sont grandes ouvertes.

Avec toute mon affection,

Lambertine Verne,Varon de Montiercrolles.

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Lambertine Verne, Baron de Mortiercrolles.

Fifounijoli

Comme beaucoup de personns ce jour, elle se rendit au Chasteau –en –Anjou, afin d’accompagner une dernière fois le jeune Kildéric. Elle l’avait peu connu, mais la Duchesse Kilia était une proche parente et même si aucun mot ne serait trouver sa place afin d’apaiser la peine qu’était celle d’un enfant elle se devait d’être présente.

Fifou pénétra en la chapelle, un fin mouchoir chiffonné au creux de sa main, vêtue une robe sombre, un voile sur son visage et c’est discrètement qu’elle salua les personne présentent…
Elle regarda sa tante et murmura un dernier au revoir au jeune Kilderic…. Puis s’approcha de Kilia.

Mes sincères condoléances ma chère tante, je ne saurais trouvé les mots pour rendre ta peine moins grande mais sache que je suis là.

Elle baissa la tête et rejoignit Fitzounette dans un coin de la chapelle.

--Joffrey_de_beaufort

comment cette missive était elle arrivée, qui l'avait réceptionné , aucune importance, la missive était au bon endroit

Citation:

Ma Kilia, mon amie..

je suis sur les routes mais mes pensées t'accompagnent en ces moments difficiles.

Je ne peux qu'essayer de te soutenir de toute mon amitié.

Je sais que les mots ne servent à rien, la douleur n'écoute pas .Elle se nourrit du manque et de l'absence, je t'entoure donc de toute mon amour amical . Que les souvenirs heureux mettent un baume sur ta blessure, que le temps apaise ton coeur , c'est tout ce que je te souhaite.

mille pensées pour toi et autant pour ton fils..

Joffrey

--Bertrame_le_page

Le vieux B ertrame avait reçu ordre de choisir les meilleurs vins et bouteilles d'Armagnac et de porter le tout chez la Duchesse Kilia.

Il avait donc entrepris de gouter afin d'être sur de la qualité.

Les mules tirant le charrois avançaient tranquillement sur le chemin.

Bertrame lui chantait à tue tête.

Enfin , le chasteau rose apparut devant lui.. il passa la grille , se dirigea vers la porte de service et entra.

--Hééé du Castel!!! j'apportions du vin, et de l'armagnac... et du meilleur

Y a t'y quelqu'un pour décharger??...
c'est que c'est pour le diner... faut vous dispêtchi... allez le djeunes
c'est y a vos .. faut pas trainer...

Et j'avions bien gouter , c'est du tout bon...

Otissette

Après avoir passé son après midi à courir les tisserands pour trouver des oreillers à offrir à Kilia, Tiss arriva enfin au Chasteau en Anjou.
C'est les bras chargé qu'elle essayait tant bien que mal de pousser la porte pour entrer.

Gné papotib ça !!! Y'a personne pour m'aider à pousser la porte?

Elle espérait que quelqu'un finisse par l'entendre et vienne lui ouvrir, c'est que le menu du soir avait l'air excellent et Tiss avait une grande faim ... et la soif ...

Elle resta planté sa pile d'oreiller dans les bras devant la porte du Château, tout en jonglant pour ne pas les faire tomber. Elle en avait choisi de toutes les tailles de toutes les couleurs, Kilia aurait l'embarras du choix.

Kiliaaaaaaaaa, Joooooooo quelqu'un vite ça va tomber
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Joffrey

Jo fut surprise de trouver Otissette les bras charger.

--Hé , ben, tu n'as pas fait dans le détail , lui dit elle en souriant.

Mmm j'aime bien le rose moi, puis le vert n'est pas mal.

Ahhh mais il n'y a pas de rouge... rooo tu sais pourtant que c'est la couleur préférée de Killia.

Jo éclata de rire et se décida à aider Tiss.

Allez , j'ouvre et te débarrasse de quelques coussins.
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Otissette

Tiss retrouva son sourire en voyant Jo arriver.

Ah bah non je fais jamais dans le détail tu sais bien...

Rouge !!!! Aristote j'ai pas pensé au rouge ! Suis-je bête, hum tu crois que Kilia va quand même trouver son bonheur, m'enfin déjà y a du choix là.

Elle regarda Jo ouvrir la porte et la suivit le sourire aux lèvres.

Tu crois qu'elle à trouvé le fameux, enfin la viande de , zut je sais plus le nom de cette bête que Tom voulait manger ce soir.

Puis je te préviens je suis dans une grande forme, je suis pas prête de rentrer me coucher, puis comme Armor n'est pas là, je vais pouvoir en profiter un peu.

Elle suivait Jo dans les couloirs du château.

Dis ça sent pas grand chose, j'espère que la cuisinière est pas malade, c'est pas le tout mais j'ai faim...

Tiss toujours à la traîne observait les portrait qui ornaient les murs du Château, son regard s'attarda sur un portrait.

Hum Jo c'est pour lui que doit servir le coussin ? C'est dommage quand même ... pas de gâcher des coussins, mais ....

Elle regarda Jo sourire et continua son chemin, à force de traverser toutes les pièces elles finiraient par trouver Kilia.

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Kilia

elle était dans les cuisines ayant à coeur que tout soit parfais. La cuisinère lui avait dit deux ou trois fois:

" Notre bonne duchesse peut aller se préparer, je vais vous faire un repas de Roy..."

Essayant de faire partir Kilia qui trainait trop dans ses jambes à son goût et qui baladait trop ses doigts dans les sauces.
Elle était entrain de gouter pour la dixième fois la crème pour les petits choux qu'elle aimait tant, prenant à cœur de bien bien la goûter. La cuisinière ne pouvait pas lui donner un coup de cuillère en bois sur les doigts mais cela commençait à la démanger sérieusement. C'est juste avant de rendre folle la brave femme qu'elle entendit ses amies dans le grand couloir.
Elle était un peu barbouillée mais ne s'en rendant point compte, elle arriva à toute allure pour accueillir ses amies.

Les filles!!!!

Elle fini sa course en glissant jusqu'à elles. Pas très ducal, mais elle ne l'était pas toujours.
Voyant les oreillers, elle rougit au départ, ses mauvaises pensées lui revenaient en tête. Puis elle rit.

Vous êtes de vraies amies, vous ne voulez pas que je rate mon coup on dirait.
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Joffrey

Enfin Kilia arriva ou plutôt glissa gracieusement jusqu'à elles.

Par précaution, Jo fit tout de même un pas de coté, connaissant le gout qu'avait Kilia pour le jeu de quilles

Mmmmm dit elle en passant un doigt sur la joue de son amie.

Cette crème à l'air délicieuse.

Puis riant , elle lui montra les coussins.

où les met on?

Tu as le choix , il y en a bien un qui fera ....ton bonheur
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Otissette

Otissette s'était rapidement écartée voyant la Duchesse arriver la bouche encore pleine.

Bon je vois qu'on peut être rassurée le repas a été testé et approuvé on dirait. Si tu as besoin de quelqu'un pour le vin je veux bien me dévouer, faudrait pas que tu serves du vinaigre. Profite en je suis dans mon jour de bonté.

Sinon tu as prévu quoi pour cette soirée, un défilé d'escuyer peut être ?
C'est bien pour ça qu'on est là n'est ce pas ?
On doit t'aider a choisir celui qui fera le mieux ... qui sera ton écuyer?

Elle chuchota doucement, c'est en tout cas l'excuse que j'ai donné a Armor pour m'éclipser, puis je l'ai prévenu que ça allait prendre beaucoup de temps, faudrait pas qu'on se trompe.
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Kilia

Elle sourit à ses amies.

Pour le vin on peut peut être le gouter ensemble dans le petit salon. Pour les écuyers, euh...

Éclate de rire en montrant l'entrée de la salle. On va bien trouver quelque chose.
Les plats étaient déjà disposés sur la table, Bourbelier de sanglier, Carottes au miel, Choux braisé, mais elle avait demandé que sur une autre table soit disposé de nombreux desserts, choux à la crème, Barioles de crème, Bouchée à l'avoine, Crème aux fruits secs, Crêpes, Doigts de fées et Nougat Noir.

On va se régaler.

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Joffrey

Jo déposa une partie des coussins sur un fauteuil et avant de prendre place dans un autre , se permit de servir le vin.

Woaa, Kilia tu as prévu des merveilles..

hummm du vin, de bons plats, des amies heuuu des amies , du vin, des bons plats .. une soirée tranquille..

j'adore..

Allez , hop on commence.. elle passa les verres couleur vermeil.
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Otissette

Tiss était surprise de voir comme Kilia avait si bien orchestré une sa jolie table en si peu de temps, il allait sérieusement falloir qu'elle pense à remplacer son vieux Nestor, c'est pas à lui que Tiss aurait put demander d'en faire autant.

Elle est magnifique cette table et tout à l'air succulent, on commence? Ou il faut attendre Tom, c'est pas lui qui disait vouloir un repas ? Remarque il a peut être changé d'avis quand il sut qu'on voulait venir aussi ...
Il voulait sans doute prendre son repas en tête à tête avec toi Kiki.

Tiss fut ravie de voir que Jo commençait déjà à servir, elle mourait de faim.

Alors c'est parti pour une soirée entre filles, c'est pas plus mal, on va pouvoir jouer aux commères. En attendant le recrutement des escuyer bien en fin de soirée

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Kilia

Elle prit place avec son verre que Jo venait de lui servir.

Je crois bien que Tom a du s'endormir dans un de mes champs. On lui gardera du sanglier en lui disant que c'est du...euh...bison. Je me demande bien ce que ça peut être comme gibier ça.

Elle but une gorgée et se reprit. Elle leva son verre.

A nous les filles!!!
Et pour les oreillers, merci bien, je vais en faire bon usage.

Petit sourire sadique en coin , yeux malicieux, en buvant une gorgée.
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Joffrey

Ah mais Kilia on ne veut que ton bonheur répondit Jo en buvant une gorgée de vin..
et humm un peu de plaisir des yeux pour nous.

Donc tu cherches un escuyer.

Jo prit un parchemin et se prépara à écrire:

Jeune? beau? fort? brun, blond? heu?

Sourire de connivence.

On pourra t'aider à vérifier si il est bon pour le service. En tant qu'escuyer , hein... vient pas comprendre autre chose.

Jo se leva.. remplit les verres et attendit les réponses de Kilia.
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Otissette

Tiss écoutait Jo attentivement.

Bien entendu qu'on va l'aider à trouver l'escuyer idéal, on va pas laisser une amie dans la mouise quand même, tu vois Kiki tu as besoin d'aide on accourt.

Oui vas y fait nous la description de ton escuyer idéal.

Faut qu'il soit bien sous tout rapport aussi, parce que n'oublions pas qu'un escuyer se doit être à tes cotés à chaque instant.

Tiss tendit un plume et de l'encre à Jo qui aurait bien du mal à prendre des notes avec son seul parchemin.

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Kilia

Jo et Tiss ne perdaient pas le nord, son verre fini elle se prêta volontiers au questionnaire.

Bon, fort ça c'est sur, musclé, ça c'est important, blond ou brun pas très grave, intelligent et qui parle!!!Oh, oui j'aimerai bien. S'il doit me suivre partout autant qu'il ait de la conversation. J'aimerai euh... un homme grand aussi pour qu'il puisse me protéger. Un peu rebelle j'aime bien... Bronzé?

Rhooo vous me faites dire n'importe quoi.

Tout en riant elle se leva pour resservir un verre.
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Joffrey

Jo trempa la plume dans l'encrier si joliment donné par Tiss, puis s'appliqua

OYè oyé, angevins et non angevines

Célibataire..

Puis elle s'arrêta... faut bien qu'il soit célibataire , hein??

Elle reprit une gorgée de vin, regarda son verre....

hummm , il est bon, ce petit vin.

Puis elle regarda les victuailles...

Donc on disait ... enfin Kiki disait..

Chevelure aucune importance , bavard et musclé...Grand et doux mais sachant se battre..

humm faudra lui demander une démonstration de combat.

ohhh puis bon conteur mais pas baratineur..

et libre de voyager.

C'est tout??
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Otissette

Tiss écoutait songeuse Kilia faire la description de l'escuyer idéal, elle se mit à rêver elle aussi, elle s'imaginait elle aussi avec un escuyer, beau fort intelligent ... grand ...
Mais la dure réalité de la vie s'afficha soudain devant elle, elle eut une apparition, elle entendait des voix ... celle d'Armor.

Non non Tiss ne rêve pas tu te contenteras de ton vieux Nestor.

Elle eut un sursaut rien qu'a cette pensée et se reconcentra sur la discussion.

Ah bah pas exigente du tout Kilia ... m'enfin je te comprend tant qu'a faire faut qu'il ait tout ...

Elle se mit à réfléchir.

Humpf pas facile quand même, je vois pas du tout qui pourrait convenir. Faudrait peut être passer une annonce non ?

Elle avala à nouveau un verre de vin afin de chasser une fois pour toute le vieux Nestor tout baveux de ses pensées
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Kilia

A force de boire elle n'allait plus savoir ce qu'elle avait dit. Elle approcha les plats afin de convier ses amies à gouter les recettes de sa cuisinière.

Faut manger les filles sinon on va pas tenir la nuit.

Pour une annonce, vous êtes certaines qu'il le faut parce que eux...je sais pas si ça fait annonce pour un écuyer ça... Vous en avez déjà recruté vous?

Elle prit les assiettes et les remplit et les passa à ses amies.

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Joffrey

Jo prit l'assiette et tout en dégustant le plat ajouta:

Ahh oui il faut une annonce , tu ne crois pas qu'ils vont venir ainsi..pfff

non, pas d'apparition qui se matérialisera comme ça.

et oui j'ai eu un escuyer...mmm je l'ai oublié en armagnac , le pauvre..

Jo sourit à cette évocation..

Heu... va falloir faire une belle annonce..
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Otissette

Tiss regardait son verre, il était à nouveau vide sa tête commençant à tourner légèrement, elle se demandait combien de verre elle avait bien put avaler déjà.

Manger ... Hum oui oui Kiki on mange, m'enfin on boit surtout, faut dire que ton vin est délicieux.

Passer une annonce pourquoi pas ... qui ne tente rien à rien après tout.

Otissette se leva et resservit les filles voyant qu'elles avaient elles aussi leurs verres vide.

Elle en profita pour regarder par dessus l'épaule de Jo, curieuse de voir si elle avait bien prit les notes qu'il fallait.

Hum oui Jo, tu as raison ta plume bave, va falloir refaire ça demain, si on passe l'annonce comme ça je crains que personne ne nous prenne au sérieux.
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Kilia

Elle prit une bonne bouchée de carotte au miel et resta un petit instant sans voix tellement s'était fondant et délicieux.

Mmmmmmh! Ma cuisinière est un génie.
Ben si vous pensez qu'il faut une annonce on peut le faire de toute façon si c'est comme les annonces de l'armée quand j'étais lieutenant, on va pas voir grand monde.

Se prend à penser au folles années où elle passait ses soldats en revu. Prend une gorgée de vin.

En fait Jo, j'ai jamais su que t'avais un écuyer, il était comment le tien?

Regarde Jo avec un petit sourire taquin en levant les sourcils de bas en haut.
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Otissette

Tiss sirotait son verre tout en avalant quelques bouchées de l'excellent repas préparé par la cuisinière de Kiki, elle avait de plus en plus de mal à suivre la conversation et lutait tant bien que mal contre la fatigue ...

Les paroles de Kilia la firent sursauter.

Ah tu passais les soldats en revu ? Finalement je devrais aller trouver Fin' pour lui dire que j'ai changé d'avis et que je veux rejoindre l'armée !!
Je veux bien me dévouer pour passer en revu des soldats.

M'enfin Armor va encore trouver ça louche ... l'est pas marrant mon mari, c'est qu'il surveille.

Revenons en aux escuyer vous croyez qu'on a encore quelques valeureux hommes en Anjou ? Des hommes osant venir se présenter ? Parce que je sais pas mais ... j'ai quelques doutes. Enfin on verra bien.

Allez Jo raconte nous il était comment le tien ? Tu l'avais trouvé comment?

Après un rapide tour de table Tiss se rendit compte que les verres étaient à nouveau tous vide, elle s'empara de la bouteille et les remplit avant que Jo se lance dans son histoire.
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Lattie

Lattie s’approcha d’un beau château se demandant à qui il était.

Cria devant la herse.

Ohé du château ?

Se dit qu’un gardien ou garde se trouvé par la.

--Bagminton

Toujours aux aguets, le bon Bagminton, se trouvait aux portes du château. Il avait comme à son habitude emporté un peu de quoi se réchauffait et ronflait allègrement assit sur le muret. Réveillé en sursaut, il en manque de faire tomber son pichet.
Il se redresse et à la vitesse du bon ivrigne qu'il était sorti son épée, en criant.

Oh, là qui va là!
Puis voyant un homme seul, heureusement d'ailleurs que ce n'était pas une hordes de cavalier vu l'allure de notre bonhomme il n'aurait pas fait long feu.

C'est pas des façons de hurler comme ça à cette heure! Nomdidiou!
C'est pourquoi?

Il rapprocha sa lanterne devant le visage de l'homme.

Joffrey

La question de Kilia et Tiss plongea Jo dans ses souvenirs.

Elle but son verre d'un trait et raconta.

L'Armagnac.. terre nouvellement colonisée, regorgeait de brigands et de coupe-jarret en tout genre.

Les yeux dans le vague, ceci, certainement du au bon vin, à l'ambiance amicale et au retour dans le passé , Jo continua.

-Je ne sais si vous avez su comment...Mono fut blessé.

*coup d'oeil à Kilia, Jo se demande si elle doit continuer ... puis se décide.

Les souvenirs affluent par vagues.

Donc ... nous nous étions installés dans la petite ville de Muret.
Vous me connaissez, l'inactivité , très peu pour moi..
Je me retrouvais donc maire de la ville et vice-Gouverneur de la caserne de Muret.
Mono lui en étant le Gouverneur... Hé oui , ils aiment les beaux titres dans le sud.. * Rire

La région pullulant de brigands , je m'occupais de la mairie et de la défense de la ville .

Mono, lui sillonnait les routes avec ses soldats..

Ce fut comme ça qu'il tomba dans un piège et fut grièvement blessé..

Le médicastre de la ville ne pouvant s'en occuper à plein temps, mes domestiques n'étant pas apte à le soigner.. il fut décider qu'il irait au monastère..

Jo resservit du vin à ses amies et ne s'oublia pas.

hummm... une chose que vous devez savoir aussi, c'est que... heu... enfin... depuis l'incident de Saumur , avant notre grand départ, notre couple ... enfin, mes sentiments ...

Jo s'arrêta u instant.

Enfin soit..je m'éloigne du sujet...

Mono fut emmené dans le coma au monastère et je me retrouvais seule, désemparée.

Mon mandat de maire finit, je me consacrais à la caserne de Muret, dont j'étais devenue le gouverneur.

Je fus donc appelée à voyager... et c'est ainsi que je m'attachais les services d'un escuyer..

Cela se fit un peu par hasard... un soir en taverne , je rencontrais un homme que je reconnu pour un ancien craonnais.

Jo sourit à ce souvenir.

Il tenait une échoppe, mais me dit s'ennuyer ferme...entre ses champs à surveiller , sa boutique et la taverne... il n'avait rien à faire , lui un ancien soldat.
Nous parlâmes souvent ensemble, il connaissait Alix...

Les larmes perlèrent au coin des yeux à cette évocation]

Jo reprit une lampée de vin.

Et de fil en aiguille... je lui proposais d'entrer à mon service.

AHHH mais vous l'avez peut être croisé aux joutes.... s'écria t elle

Il s'appelait...humm..légolas...roooo légo... arg , voici que son nom m'échappe.

Je dois vous dire que cet homme était pas mal de sa personne, bonne éducation, bonne élocution... fort mais discret.. et grand , très grand..

L'escuyer idéal...

Jo se tut se demandant si elle n'avait pas été un peu brouillon, les souvenirs se mélangeant à la brume que faisait naitre le vin.
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Kilia

Elle écoutait Jo, visage un peu fermé, buvant avec délectation son vin.
Elle s'aperçut que jamais elle n'avait posé de question sur l'Ex-époux de Jo et le sien...
Elle partit elle aussi dans ses pensées, un court instant et repris le fil de la conversation.
Regard étonné quand Jo parle d'un incident à Saumur...aucun souvenir de cela. Peut être que encore Kilia n'avait pas posé de question et que Jo elle aussi avait gardé cela pour elle. Le Sujet Mono avait toujours était difficile entre les deux femmes et elles avaient conservé leur amitié en occultant toujours de parler de lui.
Elle s'aperçut qu'elle connaissait Jo depuis très longtemps mais qu'elle avait manqué des étapes dans la vie de son amie. De l'eau avait coulé sous les ponts depuis l'époque ou Kilia n'avait qu'une envie...le tuer de ses mains.
Elle ne put retenir un sourire...c'était surement un trait de son caractère d'avoir envie de tuer ses maris.

Léogolas étrangement ce nom me dit quelque chose. Etrange parce qu’avec ma mémoire en pointiller j’ai parfois l’impression d’oublier très vite les choses.
Je me demande quand même qu’est ce que je vais bien pouvoir faire d’un écuyer…

Elle rebut une gorgée et enfourna un petit bout de nougat noir dans la bouche. Elle resta un moment muette ayant bien du mal à le finir. Une question lui trottait dans la tête durant ce temps, elle se demandait si elle devait la poser, une fois la bouche vide elle se lança, elle savait que Jo pouvait détourner la réponse si cela la gênait d’en parler.
Dis moi Jo, il s’était passé quoi à Saumur avant votre départ? Je ne me souviens pas de cela. Enfin, je suis peut être indiscrète...

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Joffrey

Jo sourit à Kilia, décidément l'alcool lui déliait la langue , à moins que ce ne soit le fait que ce secret n'en était plus vraiment un, et que de son coeur, elle avait besoin de l'enlever.

Mais avant de continuer , elle répondit aux interrogations de Kilia, face à la nécessité d'un escuyer.

Citation:

Léogolas étrangement ce nom me dit quelque chose. Etrange parce qu’avec ma mémoire en pointiller j’ai parfois l’impression d’oublier très vite les choses.
Je me demande quand même qu’est ce que je vais bien pouvoir faire d’un écuyer…

Ahh mais voilà son nom, Légolasdestroy... il était de bonne compagnie, et surtout j'avais quelqu'un à qui parler.. et je me sentais plus en sécurité sur les routes , et hummm coté pratique , c'est lui qui s'occupait du feu , ramasage du bois... enfin surtout il veillait alors que je dormais...

heu oui , pas confondre escuyer et amant...enfin dans mon cas... mmm pas que ce soit interdit... mais ...

Et cela replongea jo en des souvenirs encore plus lointains...

Saumur, avant son départ.....

Puis secouant la tête, voulant continuer elle s'aperçut que Tiss s'endormait et que son visage approchait dangereusement de son assiette.

Alors dans un geste ample, sans réfléchir , elle attrapa le cruchon d'eau et en arrosa la Vicomtesse de Andigné.
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Otissette

La fatigue ... la chaleur de la pièce... l'alcool aidant Tiss s'était assoupie quelques instants.

Elle rêvait de quelques jeunes escuyer se présentant à Kilia sous la pluie ... la pluie pourquoi pleuvait-il, pourquoi Kilia recevait-elle ses postulants ...

Tout à coup elle se réveilla en sursaut, endormit et quelques peu éméchée elle ne se souvint pas immédiatement ou elle était ni ce qu'elle faisait là. Après quelques secondes de réflexion elle se rappela qu'elle était au Chasteau en Anjou, pour une soirée entre filles.

Hum excusez moi, je crois que je me suis assoupie, enfin juste quelques secondes, je comprend pas je rêvais que tu recevais tes postulants sous la p.... et sans même pouvoir finir sa phrase Tiss se rendit compte qu'elle était trempée.
Euh il pleut ?

La Vicomtesse avait beaucoup de mal à comprendre ce qui lui arrivait puis voyant Jo un cruchon à la main, elle comprit que ce qu'elle avait prit pour la pluie n'était que l'oeuvre de sa suzeraine bien décidée à la réveiller.

Oups bon bah désolée, promis je ne m'assoupis plus, tu disais Jo.

Tiss prit la résolution de boire un peu moins durant le reste de la soirée afin de ne plus manquer une miette de la conversation.
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Kilia

Elle ne put se retenir en voyant le geste de Jo.

Le vin n'est pas là pour nous faire dormir, hein!
Jo nous racontait sa rencontre avec son écuyer et on allait arrivée à la révélation d'un secret...quand t'as commencé à ronfler....

Elle se mit à rire de plus belle, elle se leva et jeta quelques buches dans le feu, la nuit allait être longue.

Bon, Jo, continue. Mais c'est pas moi qui ait dit que écuyer était la même chose que amant d'abord...

Elle resservit tout de même un verre à Tiss et à Jo finissant par elle et retourna à son fauteuil.
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Otissette

Un grand verre d'eau et deux trois gorgées de vin et Tiss était à nouveau fin prête pour écouter la longue histoire de Joffrey.

Elle était impatiente de savoir ce que Jo avait de si important à dire.

Hum un secret, ah tu as bien fait de me réveiller alors je n'aurais pas voulu manquer ça.

Elle regarda Jo dans le plus grand silence impatiente d'entendre ce qu'elle avait dire.

La soirée promettait d'être longue et le petit somme qu'avait piqué Tiss lui permettrait de tenir jusqu'a l'aube. Pendue aux lèvres de Jo, elle prit le temps de tendre sa main vers la table pour prendre un de fameux choux préparé par la cuisinière de la Duchesse.

C'est pour éponger l'alcool...

Il lui fallait bien excuse valable, elle n'allaient pas leur avouer qu'elle était très gourmande.
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Joffrey

Jo sourit.

mmm, Kilia , je sais que tu ne cherches pas un amant roooo, un escuyer c'est pas pareil...Mais certaines mauvaises langues..

Reprenant une bonne lampée, elle regarda Tiss,

mais ohhh tu as chaud, tu es toute mouillée.

Puis Jo se lança.

Un amant , Kilia... un amant , j'en ai eu un , et ... je l'ai toujours..

Avant que Kilia ne lui demande qui.. ne lui demande avec qui elle osait trompé Bladou ...

Jo éclata de rire.

Oui un seul, l' unique... BLADEMASTER épela t elle.

Rappelles toi, Saumur

Avant mon départ, j'étais épuisée , malade. Bladou est venu pour me soigner , il faut dire qu'avec Mono ça n'allait plus si bien.

Notre couple s'était un peu perdu. Et comme tu le sais , Bladou a toujours habité mon coeur.

Jo repensa au jour où il avait piqué une "Gueulante" suite à sa réforme économique, ou le jour ou il s'était senti très seul,ou encore le jour de son anoblissement.. il lui suffissait d'appeler et elle était là.. pareil pour lui..jamais ils n'avaient rompu le lien qui les liait.

Jo revit la surprise de Mono, alors qu'à ce moment là , rien n'était.

Sa fuite , les recherche pour le retrouver , son désarroi, mais surtout.... sa faute.. faute qu'elle n'arrivait pas à regretter , ni à oublier..

Jo rougit , ce qui était rare.

Oui , Kilia ... j'ai fauté avec Blade , et là j'ai compris que je l'aimais. chose que jamais je n'avais voulu m'avouer.

Hummm, Aloara n'est pas adoptée , non.. c'est le fruit de la passion, d'une nuit de rêve... d'un amour révélé.

J'ai pu caché mon état à Mono , en lui refusant ma couche , prétextant les suites de la maladie, la fatigue ... lui faisait comme si de rien n'était...

Arrivés au Berry, il a appris les colonisations des terres du sud.. et voulu y aller.. nous en avons discuter, et je l'ai suivi mais avec du retard..il est parti avant moi...

Par Aristode , je savais pourquoi je lui demandais de partir avant. L'enfant s'annonçait... j'ai pu accouché en secret et confié la petite aux soeurs..

Jo se tut épuisée , d'avoir tant parlé... Elle vida d'un trait son verre , se resservit .

Et sous l'effet de la boisson éclata de rire.

Mon chickenlove , je l'adore. Et je suis soulagée de vous avoir parler. Même si c'est très brouillon ce que je dis.
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Kilia

En écoutant l'histoire de Jo elle fut étonné puis sourit. Elle ne put retenir en leva son verre un:

Bien joué ma Jo! Mais elle se ravisa aussitôt. elle savait très bien que Jo n'avait pas fait ce petit écart contre Mono, mais intérieurement elle pensait qu'elle avait été quand même bien vengé. Non pas qu'à cet instant il y avait encore pour l'ex-mari encore de la haine ou de la rancune, tout s'était envolé bien loin dans le monde de l'oubli, mais quand même elle se dit que tout avait un prix.
Elle ne voyait plus les choses comme dans sa jeunesse où à cet époque elle pensait à l'amour toujours, elle pensait comme une jeune femme encore peu tannée par la vie.
Aujourd'hui elle comprenait plus de chose, toléré plus aussi, à cela elle voyait qu'elle avait pris de l'âge...et elle avait vécu aussi.

Je crois que la vie nous rappelle chaque jour qu'on doit vivre et profiter d'être heureuse tant qu'on le peut. Je suis heureuse que tu es trouvé Bladou, je vous aime tant tous les deux.
Bon puisqu'on est aux secrets t'en as un toi Tiss?

Elle regarda Tiss avec un grand sourire.
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Otissette

Tiss avait écouté attentivement Jo raconter son histoire, elle n'était pas du tout étonnée par ce que venait de lui raconter Joffrey.

Depuis qu'elle avait rencontré Aloara elle se doutait bien que quelque chose n'était pas clair dans cette histoire. Aloara ressemblait bien trop à Bladou.

Elle regarda alors la Vicomtesse.

Confidence pour confidence, je me doutais bien qu'il y avait anguille sous roche. Aloara est le portrait craché de Bladou. Mais c'est vrai que si je l'avais pas rencontré en taverne jamais j'aurais imaginé ...

Puis elle entendit Kilia lui demander de raconter un secret. Elle blêmit tout à coup.

Mais euh ... un secret ... moi ... j'ai pas de secrets enfin. Pas pour vous en tout cas. Vous savez déjà tout de ma vie.

Vous savez déjà que dans ma jeunesse, j'allais faire quelques pic-nique de temps en temps, l'air de la campagne vous savez ... ça fait tant de bien. Dormir à la belle étoile c'est tellement revivifiant.

Tiens d'ailleurs ça me manque ça, j'aimais beaucoup ces petites balades dans la nature les nuits au coin du feu avec ...

Elle en avait trop dit... Elle se leva et cria Action !!!

Pfff la vérité c'était pas son truc.
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Joffrey

En attendant le secret de Tiss, Jo s'était servi une assiette, avait rempli les verres ( hè oui, encore), et s'était 'installée confortablement.

Enfin Tiss commença. Toute ouie, écouta mais...

Citation:

au coin du feu avec ...

Elle en avait trop dit... Elle se leva et cria Action !!!

Action !!! hein ??? Ah nonnnnnnnn, tu as commencé, faut aller au bout

Jo lui re re re servit un verre .

Allez ça t'aidera ...pfff

Tu ne peux nous laisser comme ça dans le noir
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Rosebudy

Les deux ventaux des portes du salon où on entendait causer s'ouvrirent, et la tête de Rose apparut

J'ai eu un peu de mal à trouver le chemin les filles, heureusement que l'art du déplacement dans les bois, jo l'a élevé au rang de vertu familiale car, sans son petit plan laissé au poulailler jamais je ne serai arrivé jusqu'ici.

Bon il a fallu que je passe entre les pattes du gardien et d'un gars qui attend à l'entrée, mais je suis là.

Voyant les mines un peu défaite des filles, Rose repris en se précipitant sur un verre

Ohhhhhhhhhh, j'ai raté quelque chose là je le sent, ** gloupppp gorgée**

Qu'est ce qui se passe ?**regloup, gorgée *** oufffffff, pour moi ça va mieux
dit - elle en se laissant tomber sur les coussins d'un sofa.
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Lattie

Lattie vit arrivé un garde et à la vitesse d’un bon ivrogne le vit sorti son épée, en criant.

Oh, là qui va là!

Manquant de s’éclaffé, se retient surtout pour pas vexé l’ivrogne et surtout ne pas se battre contre l’homme aguerri qui devait être malgré le vin qui avait bu.

C'est pas des façons de hurler comme ça à cette heure! Nomdidiou!
C'est pourquoi?

Calme l’ami, je viens juste en curieux. Vous risquez rien, je suis pas un soldate ; mais un simple voyageur.

Le garde rapprocha sa lanterne devant son visage et l’éblouir.

Euh baisse ta lampe ça m’éblouir, tu ne voir pas que je ne suis pas un danger pour le château. Offre-moi plutôt du vin de Saumur et dit moi a qui appartient ce château. Je suis Lattie de Fougères un jeune jouvenceau sous l’éducation sur l’Anjou de dame Joffrey de Beaufor-Dénerée.

Je connais pas le coin, alors messire nous sommes ou ?

Otissette

Tiss regardait son verre que Jo et Kilia ne cessaient de remplir dans le but de la faire parler elle en était certaine.

Moi vous laisser dans le noir, hum pas mon style Mes Dames voyons, dois-je allumer quelques bougies supplémentaires ?

Un sourire illumina le visage de Tiss fière sa bêtise.

Et si bien Action, c'est plus marrant Jo voyons avait-elle exclamer tout en croisant les doigts que Jo et Kiki ne jouent pas les sadiques.

Alors qu'elle attendait la sentence, elle eut le plaisir de voir entrer la Baronne de Pouancé.

Oh Rose si tu savais comme je suis heureuse de te voir, et non non tu n'as rien manqué du tout, tu arrives juste au bon moment, Kilia allait nous dévoiler un énorme secret.

Tiss avala à nouveau quelques gorgée de vin, l'arrivée de Rose était une bénédiction pour elle, l'attention des Dames seraient reportée sur celle ci.

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--Bagminton

l'homme pose sa lanterne sur le muret et attrape le pichet et le tend au visiteur, et oui, ivrogne mais partageur.

Vous êtes à Chasteau-en-Anjou, le château de la Duchesse Kilia, les Chandos-Penthièvres si vous voulez. Elle est bien brave notre duchesse un peu folle des fois mais pas méchante...enfin pas toujours.
Et moi je m'appelle Bagminton, garde de ce château...homme à tout faire j'crois bien. Mais ici, il y a une cuisinière, un génie de la bonne pitance alors je ne partirai pour rien au monde.

Il attendit que l'homme eu bu un coup et reprit le pichet pour s'en jeter un derrière le gosier.

Kilia

La curiosité est un vilain défaut et Kilia a ce qu'il faut de ce côté là. Elle frappe ses mains en hurlant.

Le secret! le secret! le secret!

Cela n'a pas grand effet Tiss préfère l'action. Un peu déçu elle boit une gorgée lorsque Rose pointe son Nez.

Roseeeeeeee, bien contente que t'es trouvé le chemin. Prends vite un verre t'as du retard. Installe toi et fais comme chez toi.

Elle regarde tiss avec un petit sourire.

Comment tu te défiles toi Tiss, roooh...
Faut d'abord qu'on te trouve une action...voyons... hum....Et si on te demande de ramener un caleçon Poitevin? Cela va te prendre plus d'une soirée ça... Ou, une mèche de cheveux d'un prince... arg ça va être long aussi....aidez moi les filles j'ai le cerveau qu'à du mal à se mettre en marche!.

Rire qui résonne. Elle commençait à être éméchée, ses yeux brillaient sous l'effet de l'alcool ingurgité. Elle but une gorgée afin de pouvoir réfléchir un peu... pas forcément la meilleur façon de se remettre les idées en place, mais bon..
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Rosebudy

L'hilarité ambiante ne pouvait pas passer inaperçue, et Rose se dit qu'elles avaient déjà dû descendre pas mal de bouteilles avant son arrivée.

Ohuuuuuuuuuuuu, les filles, l'atmosphère est bien chargée en alcool ,

mais vous jouez à quoi ?

Kilia, pourquoi tu te creuses autant la tête pour chercher un gage pour tiss?

Qu'est ce qu'elle a fait Tiss pour que tu veuilles à ce point la mettre dans l'embarras ?

un caleçon de Poitevin ?

pOUahhhhhhhhhhhh, même pas la peine d'y penser, tu feras pas rentrer une horreur pareil dans ce si joli salon voyons !!

Mais vous êtres fine saoules les filles !!!

c'est bien je vais pouvoir vous faire parler,

petit sourire sadique en coin

moi je commence à peine et j'ai toute ma tête,

n'est ce pas comme c'est bien !!

se frotte les mains à l'idée de les lancer sur des histoires de filles.
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Joffrey

Saluuut Rose .

nous jouons au secret , heu non.. à vérité ou gage.. enfin non...

on cherche un escuyer pour Kilia.

Un grand , fort , beau et pas silencieux... heu , je crois..

Jo regarda Tiss qui esquivait le jeu, Kilia qui semblait réfléchir puis enfin elle aperçut les verres vides.

Elle se précipita sur la bouteille de vin et emplit les verres.

Bon, c'est à qui?

hummm en attendant les prétendants au poste d'escuyer , qui nous raconte un secret?
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Otissette

Un verre à la main... un de plus, Tiss esquivait les questions, elle espérait aussi que la Duchesse, la Vicomtesse et la Baronne puissent oublier l'action ...

Les quelques actions énonçaient par Kilia lui avait fait froid dans le dos, elle n'avait pas du tout envie d'aller chercher un caleçon et bien moins encore un caleçon Poitevin.

Lorsqu'elle entendit Jo demander à qui était le tour elle regarda Kilia avec un grand sourire.

Hum je crois que c'est à Kiki, elle nous a pas dis y a pas très longtemps qu'elle nous épaterait avec tous ses secrets.

Elle fit un clin d'oeil à Jo avant de se retourner à nouveau vers la Duchesse.

Tu comprends bien qu'on ne peut pas demander à Rose, elle vient d'arriver elle a encore rien bu sa langue ne se déliera pas avant quelques verres, la main te revient donc.

Elle servit alors un verre à Rose, le temps qu'elle resserve Kilia et Jo, Rose avait déjà fini son verre que Tiss s'empressa à nouveau de remplir, la Baronne avait pas mal de verre a rattraper.
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Rosebudy

Les verres arrivaient remplis dans les mains de Rose plus vite qu'elle n'arrivait à les vider

Étrange se dit elle, mon verre était vide à l'instant et le voilà plein, j'hallucine ou quoi ?

puis elle leva la tete et vit tout à coup le manège d'Otissette,

*** filoute, tu m'as bien eu, hein, tu essaye de me saouler ?

Pffui pas demain la veille que tu y arriveras, l'Armagnac est un pays qui apprend à tenir les verres, et puis j'ai avalé de l'huile d'olive avant d'arriver sachant que Kilia possède une des meilleurs cave d'Anjou, je voulais pouvoir y gouter tout au long de la nuit.

Elle éclata de rire

Vous jouer seulement à vous raconter des secrets ?

j'ai beau réfléchir, ma vie est transparente, je suis sure que tous le monde connait mes secrets, pourquoi donc les raconter ?
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Lattie

l'homme pose sa lanterne sur le muret et attrape le pichet et lui tendit

Vous êtes à Chasteau-en-Anjou, le château de la Duchesse Kilia, les Chandos-Penthièvres si vous voulez. Elle est bien brave notre duchesse un peu folle des fois mais pas méchante...enfin pas toujours.
Et moi je m'appelle Bagminton, garde de ce château...homme à tout faire j'crois bien. Mais ici, il y a une cuisinière, un génie de la bonne pitance alors je ne partirai pour rien au monde.

C’est encore une nouvelle variété de Penthievres que vous avez sur l’Anjou, je les croyais éteint sur la Bretagne, ils se font aussi rare qu’une hermine.

Bu un coup offert Par Bagminton.

Dite mon brave l’hermine euh la Penthievre invite les jeunes jouvenceaux sans les mettre au cachot par ici ?

Tout en ce grattant la tête il fallait faire gaffe dans ses contrés reculé avec ses femmes oisives en mal d’ennui surtout une hermine.surtout celle qui l'avait rencontre au bord de la riviere n'avez pas voulu se salir et c'est retourné contre lui.

Killijo_de_denere

Joffrey a écrit:

on cherche un escuyer pour Kilia.

Un grand , fort , beau et pas silencieux... heu , je crois..

C'est tout à fait moi !

Killijo sortit des tentures où il s'était caché, et se présenta devant les dames. Il les avait entendues caqueter, mais n'avait pas tout compris à ce qu'elles racontaient. Cela échappait allègrement à son esprit masculin d'enfant de 5 ans. Il sauta de petits bons en avant pour s'avancer vers elles. Puis, en tournoyant, il attrapa les mains les unes après les autres, et les baisa avec un geste gracile. Il faisait des gestes à la Bladou, en ondulant comme lui, signe de famille, puis il tourna sur lui-même pour laisser les poulettes admirer.

Voyez l'écuyer mes Dames, vous ne trouverez pas mieux.
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Kilia

Elle allait ouvrir la bouche pour dire son secret, mais c'est des petits pas sautillants qui l'a stoppa.
Un regard attendrit vers le petit bonhomme surgissant et un soupir de soulagement de ne pas avoir eu le temps de révéler son secret de femme alors que son filleul aurait pu écouter. Il était petit mais bavard et un secret tel que le sien dans les oreilles d'un enfant peu se propager à tout moment.
Elle rit de son petit manège.

Et bien mesdames nous avons là un candidat hors paire, ne touvez vous pas?

Petit clin d'œil vers ses amies.
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--Bagminton

L'homme mit un moment a répondre trouvant la réponse assez étrange.

J'vois pas trop ce que vous voulez dire, si elle les invite ce n'est pas pour les mettre au cachot... pour sur.
Enfin j'en ai jamais vu dans une cage...

Il se gratta la tête.

Lattie

L'homme mit un moment a répondre.

J'vois pas trop ce que vous voulez dire, si elle les invite ce n'est pas pour les mettre au cachot... pour sur.
Enfin j'en ai jamais vu dans une cage...

Il se gratta la tête.

Sourit

Alors pouvez vous m’annoncé auprès de la châtelaine de ces lieux. Un jeune jouvenceau Lattie qui cherche son éducatrice connaissant personne sur Angers.

En espérant que la châtelaine n’en profite pas pour m’envoyé le prévôt….

Ps Cherche SVP un enlumineur pour ma banniere ?
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--Bagminton

Il remet son épée dans son fourreau et tranquillement prend sa lanterne.

Pour tout vous dire c'soir c'est y a une soirée privée...entre femme si j'ai bien compris. J'sais po si elle va vous recevoir, et si j'vais pas me faire jeter ...

Tout en grommelant, il part d'un pas trainant sans oublier son pichet.

Pfffff, c'est sur elle va me jeter.

Quelques minutes dehors, il frappe deux coups à la porte.

M'dame duchesse, je peux entrer?

Un grand Non ferme se fait entendre, ce n'était pas le moment, Kilia n'avait pas envie d'être déranger avec ses amies.

C'est qu'un gars dehors veut vous voir... il n'est pas angevins, il à l'air Breton..., il se nomme Lattie de la Fougères c'est un jeune jouvenceau sous l’éducation de dame Joffrey de Beaufor-Dénerée... si j'ai bien compris, qu'est ce que j'en fais moé?

Il reste derrière la porte attendant une réponse.

Joffrey

Alors qu'elle souriait aux péripéties de son rejeton ondulant débutant,

dans la brume ambiante , jo entendit quelques mots

-Lattie et éducation...

Cela lui rappela qu'elle se devait de recevoir ce jeune homme..

Elle se leva et alla trouver le garde.

-Dis à ce jeune homme que je le recevrais en mon Domaine... il n'est point difficile à trouver...

Jo sourit, Le poulailer Doré..

Qu'il s'y présente demain en fin d'aprés-midi.

Jo avait encore les idées assez claires pour ne pas donner rendez-vous à ce jeune homme, trop tôt dans la journée.
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Balestan

Cela faisait un moment déjà que Balestan ne s'était plus rendu à Chasteau-en-Anjou. Repensant aux circonstances de sa dernière visite en ce village, il frémit.

Chevauchant dans la forêt de Couesmes, non loin du fief de Kilia, il était tombé à bas de son cheval. Machinalement, Balestan massa son coude gauche, complètement rétabli à présent. En cherchant sa monture enfuie dans le bois, Balestan avait découvert par hasard le corps mutilé du jeune Kilderic, le fils cadet de Kilia.
C'est à la suite de ces événements que Balestan avait ramené le coprs de Kilderic à Chasteau-en-Anjou.

Il avait toujours eu peur que Kilia le tienne pour responsable ou l'associe à la mort de son fils. Il n'en avait pourtant rien été. Ce tragique incident avait plutôt créé un lien particulier entre eux. Il en avait eu la confirmation lors d'un récent voyage en Normandie, où il avait fait une partie de route avec Kilia.

Balestan était cependant inquiet pour Kilia. Depuis la mort de son fils, elle paraissait ressasser régulièrement des idées noires, et s'enfermer dans une solitude sans issue.
Plusieurs de ses amies tentaient de lui remonter le moral, et celles-ci, ou Kilia, il ne savait trop, cherchaient à lui trouver un escuyer.

Balestan, avait accepté de se rendre au fief de Kilia à sa demande, après lui avoir parlé plus tôt dans la soirée.

Arrivé devant la demeure de Kilia, il frappa à la porte d'entrée à trois reprises à l'aide d'un lourd heurtoir de bronze.
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Victoire_loo

Victoire fut reveillée par des rires en pleine nuit, elle rveti sa robe de nuit et arpentan les couloir du chateau en direction des rires.

Elle n'avait pourtant pas vu de fete en préparation, tout cela était bien étrange. Arrivée devant la porte de la piece d'ou les rires fusaient elle écouta un peu a la porte, ca ne se faisait pas, mais ilf allait bien qu'elle sache ce qui se passait de l'autre coté.

Finalement elle prix sur elle d'ouvrir la porte et d'entrée.

Elle ne fut pas déçu du spectacle sa mere et quelques amies bien éméchée et au millieu de tout ca le petit Killijo

Il se passe quoi ici ? vous faites la fête ?
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--Bagminton

Le bon garde alla de suite donner réponse au voyageur.

Pour ce soir ma duchesse ne peut pas vous recevoir, elle reçoit des amies...je crois bien qu'elle est soule mon pauvre. Mais gîte et couvert vous seront donnés. Suivez moi.

Une fois le voyageur installé en cuisine, Bagminton voulu reprendre l'air.
Il tomba nez à nez avec Balestran.

Oh mon ami, bien le bonjour! Vous vouliez voir ma duchesse?

Kilia

Badminton venait de sortir quand elle entendit la porte s'ouvrir, certaine que c'était encore son garde elle prit un cousin et le jeta dans la direction de la porte, sans même regarder.

La barbe Badminton, laisse nous tranquille!

Au même moment elle entendit la voix de sa fille.

Oh Vic! Confuse elle partit dans un fou rire.
Oui, on faisait une petite fête improvisée, on ne t'as pas réveillé j'espère? vient t'installer avec nous. Je ne sais pas si tu connais tout le monde? Regardant vers Jo, Tiss et Rose.

Avec tout ça je ne sais même plus de quoi on parlait...pffffffffElle prit un petit gâteau et l'enfourna d'un coup, avec son air innocent, comme si elle ne se rappelait plus de la conversation...

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Joffrey

A l'entrée de Vic , jo sursauta ..

Décidément les enfants avaient le chic de venir surprendre leurs parents ..

Jo lui souria et surprit l'air "innocent" de Kilia.

Ah ben, on parlait , on parlait de... heu

De la recherche d'un escuyer. ...

Elle s'enfonça dans son siège et regarda son fils...

Mmmm par contre , Killijo... il serait l'heure que tu rejoingnes le pays des songes...
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Victoire_loo

Victoire se prend le coussin en pleine tete et se met a rire, avant de le renvoyer a l'expéditrice et de se réfugier derriere les tables. Elle en profita pour yeuter les victuailles et piocher un peu dans tous les plats.

La bouche a moitier pleine elle leur dit.

Un émcumyer ! ca mc'est une mchouette imdée

Avale

Justement maintenant que j'ai une demoiselle de compagnie je me disais que ca ferait bien d'avoir un écuyer.

Victoire rejoint les autres et prend place sur un cousin avant de se tourner vers Rosebudy.

Bonjour Madame, je suis Victoire, la fille de Kilia, je cois que c'est la pemiere fois que nous nous rencontrons.

Puis, passant d'un visage a un autre et voyant le drole d'air louche qu'elles ont toutes elle finit par leur dire.

Vous etes sur que vous m'avez tout dit ?
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Otissette

L'arrivée impromptue de Kilijo avait soulagée Tiss, plus besoin de conter de secret et même son gage était passé aux oubliettes, décidément ce petit bout de chou était adorable il avait bien sauvé la mise à Tiss.

L'entrée de Vic conforta encore plus Otissette, la jeune fille avait l'air de vouloir elle aussi participer à la soirée.
Otissette eut beaucoup de mal a se retenir d'éclater de rire lorsqu'elle entendit Victoire demander ce qui se passait et si tout lui avait été racontait.

Mais bien sur Vic, ta mère t'a tout dit, nous discutions du recrutement de son futur écuyer.
Hum toi aussi tu veux un écuyer ? Et bien la chose ne va pas être aisée... c'est qu'il n'y a pas beaucoup de candidat tu sais .

Elle réfléchit un instant.

Mais tu veux écuyer pour quoi faire ? Si c'est pour t'accompagner dans tes déplacements j'ai peu être quelqu'un à te proposer.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Tiss le moment était opportun si elle voulait se débarrasser du vieux Nestor qu'Armor lui avait collé dans les pattes c'était maintenant ou jamais.
Armor ne pourrait rien dire si Nestor quittait Tiss pour se rendre au service de Victoire.

Ecoute Vic si tu as vraiment besoin d'un écuyer et je pense qu'il est grand temps que tu en aies un en effet, je vais t'envoyer le mien. Tu verras il est adorable ... il te suivra partout, il sera comme un (grand) père pour toi. Tu verras il n'y a pas plus dévoué que lui.

Allez allez on ne discute pas, la chose est entendue, cela me ravie au plus haut point de euh t'offrir Nestor. Dès demain je te l'envoie.

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Balestan

Bonjour Bagminton ! Quelles nouvelles ? D'après ce que ma dit ton collègue à l'entrée, les circonstances sont plus joyeuses que la dernière fois que je suis venu, dit-il en souriant.

Je venais effectivement voir la duchesse, mais j'ignorais que c'était pour une fête... Et qui semble bien entamée, dirais-t-on !
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Rosebudy

Une délicieuse jeune demoiselle fit son entrée

Citation:

Bonjour Madame, je suis Victoire, la fille de Kilia, je cois que c'est la première fois que nous nous rencontrons.

Bonsoir jeune demoiselle, je sais que l'heure est déjà bien avancée dans la nuit, mais il ne me semble pas que nous ayons encore passée les matines.

pouffa Rose sous l'effet grandissant de la boisson

Je me présente, Rosebudy de Beaufort, pour vous soigner si le besoin s'en fait sentir, et soeur de Jo.
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--Bagminton

Regardant Balsetan, il eut un moment d'hésitation.

Bien entamée, c'est le terme. Suivez moi je vais vous annoncer, vous êtes ami de la famille, j'pense que les Dames diront rien...enfin j'crois hein, pas commode la duchesse quand elle a bu...

Il conduit l'homme jusqu'à la porte qui était cette fois restée ouverte. Au lieu d'annoncer Balestan, il le fit entrer en le poussant légèrement, petit manœuvre afin de ne pas se faire crier dessus. La chose faite il partit à toute vitesse comme ça ni vu ni connu, personne ne saurait qu'il était dans le coup.

Victoire_loo

Victoire regarde Otisette et a l'impression de se faire avoir, elle lui trouve un drole de regard.

C'est gentille a vous mais je ne voudrais pas que votre ecuyer vous manque, puis c'est plus drole de le choisir soit meme, mais je vous suis tres reconnaissante.

Victoire sourit puis se tourne vers Rosebudy

Vous etes Docteur ? j'ai ouvert un dispensaire et j'aurais bien besoin d'aide, je suis débordée

Elle lorgne sur les bouteilles alentour.

Maman, c'est de l'achool dans ses bouteilles ? je peux en boir moi aussi ?
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Rosebudy

Rose voyait finalement toute incursions plaisantes dans les secrets de ces dames, s'envoler avec l'arrivée de killijo, et de Voctoire Loo, elle tenta une nouvelle diversion pour avoir un peu le temps de plaisanter entre fille.

Citation:

Vous etes Docteur ? j'ai ouvert un dispensaire et j'aurais bien besoin d'aide, je suis débordée

Citation:

Maman, c'est de l'achool dans ses bouteilles ? je peux en boir moi aussi ?

Vous êtes donc soignante, alors ?
Vous me montrerez demain le chemin de votre dispensaire, je vous prêterai main forte , si je le puis,

mais pour l'instant la boisson et le travail ne font pas bon ménage,

aussi, je prend la parole en lieu et place de Madame votre mère, et vous conseille, pour rester alerte avec un bon diagnostique pour vos malades, de ne pas toucher à ces bouteilles, et d'aller vite vous recoucher .

lorgnant en direction de kilia pour quémander son soutient avec forces mimiques
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Balestan

Balestan maudit intérieurement Bagminton de l'avoir poussé ainsi à l'entrée de la pièce sans l'annoncer.
Il le maudit d'autant plus en entendant une dame qu'il ne pensait pas connaître tancer Victoire en lui recommandant de regagner sa chambre...

Il toussota et fit un petit signe de la main en direction de Kilia.

Bonsoir ! Hum, il me semble que Bagminton m'a amené ici un peu hâtivement ! Je ne voulais point interrompre votre soirée...
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Kilia

Elle regarde Vic avec un petit sourire.

Je pense que Rose à raison, l'alcool à ton âge n'est pas salutaire si tu veux avoir les idées claires.
un bon verre de lait avant de ce coucher c'est beaucoup mieux.
Dit-elle en regardant son verre vide.

Elle allait tendre le bras vers la bouteille de son Anjou village préféré lorsque Baletan entra d'un coup dans la pièce à son grand étonnement.

A la phrase du nouvelle arrivant et voyant la gêne qui envahissait son ami dans une telle circonstance, kilia ne put que rire.

Il ce dit garde...pfff...mais c'est un vrai pleutre ce Bagminton, la seule crainte qu'il ait, c'est qu'un jour je me décide à le chasser d'ici, et de perdre le bon vin qu'il me chipe dans ma cave et perdre la bonne pitance que notre cuisinière nous fait. Enfin au moins je sais qu'il ne me trahira jamais, il a trop de chose à perdre. Comme on dit il faut tenir les hommes par le ventre.
Un grand éclat de rire enflamme la pièce.

Oh, mais mon Cher Balestan, entrez donc, ne restez pas debout. Je vais vous présenter à mes amie. Attendez ne me dites rien je vais faire ça en grands.

Sort son petit carnet discrètement, ronde comme elle est pas possible de faire autrement.

Voici, Rosebudy de Beaufort, Baronne de Pouancé et un truc en Armagnac mais je ne sais plus là.
A ma droite vous avez Joffrey de Beaufort ou de Dénéré Vicomtesse de Beaufort-en-Vallée...euh... Baronne de Segré Si je me souviens bien, Dame de Villiers-au-Bouin aussi, oh ben t'es ma vassal Jo j'avais pas fait le rapprochement. Et Otisette de euh...Reikrigen, Vicomte d'Andigné et puis euh...Dame de Boumois et Dame de Louvaine .
Punaise les filles vous allez avoir plus de terre que moi si ça continue...
Et là, Victoire mais je pense que je n'ai pas besoin de faire les présentations.

Elle prit un verre et le servit pour Le nouvel arrivant. Puis lui déposa les plats face à lui afin qu'il puisse se servir à sa guise.
Elle n'oublia pas ensuite d'essayer de resservir à boire aux dames qui le désirait et ne pas s'oublier non plus.

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Killijo_de_denere

Joffrey a écrit:

Mmmm par contre , Killijo... il serait l'heure que tu rejoingnes le pays des songes...

Maintenant qu'il avait vu Victoire arriver, Killijo n'avait plus du tout envie d'aller dormi. Il reluquait les belles mamelles de la damoiselle et souriait du peu de dents qu'il lui restait. Il écoutait ce que les grandes dames disaient, ravi d'être le seul représentant mâle dans la pièce.

Il ignora ce que sa mère lui avait dit, restant parmi ces poulettes. Un homme arriva, il se rembrunit. Non seulement sa mère voulait l'envoyer au lit comme un bébé, mais en plus, il y avait un rival qui voulait devenir écuyer. Il alla se coller contre sa marraine, en triturant un morceau de ses jupes.

Dis Marraine, tu me prendras comme escuyer hein, c'est moi le meilleur hein ?

Il lui fit un bisou sucré et collant sur la joue.
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Otissette

Eméchée nul doute que Tiss l'était mais elle constata tout de même qu'elle l'était bien moins que la Duchesse lorsqu'elle entendit Kilia faire les présentations.

Elle se demandait d'ailleurs pourquoi Kilia lui présentait Balestan, elle le connaissait depuis fort longtemps déjà... Balestan l'un des meilleurs douanier que Tiss avait eu lorsqu'elle était prévôt.

Un peu titubant, Tiss accueilli Balestan avec un grand sourire.

Ravie de te revoir Balestan, ça fait longtemps que je ne t'ai plus vu.

Tiss avait passé la soirée de la veille avec Balestan au marché, mais ivre comme elle l'était elle avait complètement oublié cet épisode.

Tu es venu prendre un verre avec nous, comme c'est aimable de ta part, ça tombe bien les verres étaient vide et j'allais les remplir ou est ce Kiki qui devait les remplir, je ne sais plus.

Allez prends un verre avec nous plus on est de fou plus on rit.

A ce moment là Tiss ignorait complètement ce qui amenait Balestan et Château, ce n'est que lorsqu'elle entendit Kilijo qu'elle comprit que Balestan venait se présenter pour le place d'écuyer.

Elle regarda Jo et Rose se demandant si elles étaient encore apte à faire passer le test de l'écuyer idéal à Balestan.

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Victoire_loo

A l'évocation du verre de lait Victoire grimaça.

Pas besoin de lait maman, je ne compte pas me coucher, votre petite fete m'a l'air bien joyeuse, je ne veux surtout pas rater ça.

Victoire rit en entendant le petit Killijo qui voulait etre écuyer, elle se doutait que sa mère ne pouvait accepter alors elle trouva un stratageme. Arrivée devant Killijo elle s'agenouilla, posa ses mains sur ses épaule.

Killijo, j'aimerais beaucoup que tu sois mon écuyer, mais il faut que tu grandisse un peu. Quand tu seras devenu grand et fort tu voudra bien etre mon écuyer ?

Victoire le serra dans ses bras, lui collant du meme coup le visage sur sa poitrine.
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Balestan

Balestan ne put qu'être impressionné par l'énoncé des titres des quatre dames présentes. Il fut néanmoins surpris de cette présentation solennelle, surtout de son amie Otissette, qu'il connaissait bien. Qu'est-ce que cela pouvait bien cacher ?

Enchanté, mesdames, et ravi de te revoir également, Otissette.
C'est volontiers que je prendrai un verre avec vous !

Il s'assit dans le confortable fauteuil désigné par Kilia, et ne se fit pas prier pour boire et se servir dans les plats présentés devant lui.
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Joffrey

Jo salua l'homme qui se présenta à elles, sourit à la grimace de Victoire face à la proposition de "verre de lait" et manqua d'éclater de rire lorsque son rejeton se proposa en escuyer.

Elle approuva d'un signe de tête les dires de la jeune fille.

oh oui Killi, il te faut manger encore bien de la viande , finir tes potages et surtout apprendre l'art des armes.

Tout en disant cela , Jo regardait la musculature de Balestan, essayant de juger si il pourrait être escuyer.

Ahh oui mon Killi, et bien écouter aussi... hum

C'est pas gagné , cela...

Jo se leva enfin et tout en se concentrant pour marcher droit, se dirigea vers la table.

Elle se saisit de la bouteille de vin et reservit l'homme.

Sieur , Tenez vous bien la boisson... savez-vous vous battre en toutes circonstances? mais après une soirée bien.... arrosée....? Avez-vous un bon sens de l'orientation? L'ouïe fine ? Savez vous chasser? , Faire un bon feu de camps, avec peu de bois??? Veiller plusieurs nuit de suite?....

Jo n'arrêtait pas avec ses questions et de plus, à chaque fois que Balestan vidait un peu de son vin, elle en re remplissait le verre.
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Balestan

Balestan se demanda dans quel traquenard il s'était fourré...

Joffrey, non contente de le dévisager et de le saouler, l'assaillait de questions, ne lui laissant guère le temps de répondre.

Citation:

Sieur , Tenez vous bien la boisson... savez-vous vous battre en toutes circonstances? mais après une soirée bien.... arrosée....? Avez-vous un bon sens de l'orientation? L'ouïe fine ? Savez vous chasser? , Faire un bon feu de camps, avec peu de bois??? Veiller plusieurs nuit de suite?....

Il répondit peu distinctement et précipitamment :
Oui... Euh, j'sais manier mon épée...Hein ? Erf, c'est quoi ces questions...

Balestan en était presque reconnaissant à Joffrey qu'elle remplisse son verre au fur et à mesure qu'il le vidait. Cela lui permettait d'acquiescer ou de faire un signe de la main en réponse aux questions, sans y répondre véritablement. Et vu comme c'était parti, quelques verres ne seraient pas de trop pour tenir le coup face à ces quatre dames qui semblaient moins bien tenir la boisson que lui !

Il ne put s'empêcher de penser que cette soirée n'était pas prête de s'achever...
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Kilia

Depuis l'entrée de Balestan, Kilia n'avait pas eu le temps de dire un mot, elle se concentrait pour ne parraitre pas aussi soule qu'elle l'était et c'était un exercice vraiment difficile vu ce qu'elle avait ingurgité depuis le début de la soirée.
Aux questions insistantes de Jo, elle ne pouvait répliquer qu'avec de gros yeux ronds.

Hum... Balestan vous goûterez bien un peu de bourbelier de sanglier et de carottes au miel?

Elle avait joint la parole aux gestes et lui remplissait déjà son assiette.
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Joffrey

Ahhh mais c'est qu'il buvait mais ne répondait point, le Sieur.

Jo déposa la bouteille de vin, laissant place à ses amies et appela Badminton.

-- Héééé du valet, j'ai besoin de toi !!

Elle lui demanda d'une voix pâteuse d'apporter:

L'armet, le gorgerin, le plastron et le dossière articulés, ainsi que les spalières articulées, les canons de bras et d'arrière bras, les deux cubitières, la paire de gantelets, les deux cuissots, genouillères, grèves et solerets.

Et n'oublie riennn !!!!

Puis se tournant vers Kilia:

Crois tu qu'il sera capable de te mettre ton armure..? Mmm , il le faut.. un bon escuyer.. heu fais soif ici,

Et Jo emplit son verre ainsi que celui de Balestan et de ses amies..

Puis son regard se tourna vers Victoire.

heu--- Voilà un fond de verre avec un peu de vin...si tu vas mettre dormir Killijo... je t'en serais reconnaissante.
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Fitzounette

[Dans la chambre qui est devenue son refuge.]

Nulle visite. Seules celles sans conscessions de Victoire. Une vrai Penthièvre, un caractère franc et entier.
Elle s'est accrochée à sa cousine comme une damnée ces derniers temps. Elle se sent sombrer. Depuis le jour où elle s'est laissée glisser, où elle s'est abandonnée et offerte à la mort, elle est revenue différente.
L'envie de repartir, de se sentir à nouveau sereine comme ces quelques secondes de tranquilité. Ne plus se battre, se reposer.
Parfois, elle prenait plume et vélin. Et elle écrivait, elle écrivait sans discontinuer. Comme si elle couchait son testament sur papier. Comme s'il le fallait.
Erik, où est il ? Pourquoi ? Pourquoi n'est il pas là ? Pouquoi... Qu'est devenu l'amour ?

Je veux dédier ce poème
A toutes les hommes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A ceux qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A ceeux qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et forte
Qu'on en demeure épanouie

Au compagnon de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A ceux qui sont déjà pris
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçu
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces beaux passants
Que l'on n'a pas su retenir
_________________
En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

Kilia

Depuis qu'elle était revenue dans son château, seule la santé des sien lui importait. Victoire s'épanouissait mais Fitzounette elle semblait se faner de jour en jour. Duchesse inquiète elle gratta à la porte de la chambre qui était devenu comme son terrier.

Fitz? fitz, je peux entrer?

Elle ne sait pas si elle doit, mais déjà la porte s'entrouvre, ne supportant pas de la sentir ainsi.
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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC

Fitzounette

Elle lève doucement le nez de ses papiers, les yeux un peu hagards. La grande faucheuse viendrait elle la chercher ? Qui s'invite à sa porte ?
Une voix, connue, la voix. Celle se sa tante. Petit sourire, toujours ce parfum d'enfance. Souvenirs lointains d'un temps où tout était facile.
Que ne donnerait elle pas pour revenir en arrière. Faire d'autres choix ? Elle ne le sait pas. Elle se sent vieille. Usée, a à peine seize années.
Respect envers la Duchesse mère, elle se lève. Elle n'est pas coiffée, ni habillée, mais se comporte dignement.

Ma tante, je t'en prie, entre... Nous sommes ici chez toi...
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.

Kilia

Son regard se porte sur la petite reyne qu'ils ont poussé toujours en avant, sur cette presque enfant qui a déjà vécu ce que les autres mettent une vie à vivre. Qu'il est loin le temps de ses 5 ans, ou Kilia sur le tône d'Anjou lui avait confié sa couronne, durant deux longs jours. Qu'il est loin le temps des rires de la petite Dénéré-Penthièvre qui ne souhaitait qu'à cette époque que des chausses rouges.
Elle l'a prit dans ses bras et lu murmura. Tu te souviens?
Elle se mit à fredonner doucement, pas à la façon d'un enfant. Mais c'est cette chanson qui lui vient en tête celle qui lui faisait penser à Fitzounette.

je viens d'avoir 5ans
aujourd'hui je suis grande
mais j'me pose des questions
depuis la récréation
les grands y discutaient
pour savoir c'qu'était vrai
si c'est les chevaux blancs
ou les noirs qui courent plus vite
ah ah, ah ah, ah ah,
c'est vrai qu'c'est pas facile
oh non, oh non

j'ai demandé à papa
il dit n'importe quoi
ils peuvent pas ccourir pareil
puisqu'y en a des blancs et puis des noirs
ah ah, ah ah,papa il est marrant
ah ah,ah ah, il m'prend pour un enfant
ah ah, ah ah, mais j'sais trés bien c'que j'dis
oh oui, oh oui, oh oh oh oui

j'ai beau y réfléchir
je n'vois pas d'solutions
c'est comme pour les bottes rouges
parait qu'c'est rien qu'pour les garçons
ben moi j'ai des bottes rouges
pourtant j'suis une fille
j'me sens un peu géné
quand j'vais à la récré ah ah
ah ah, ah ah
j'en achèterai pas des blanches,ah ah, ah ah,
mais si c'est comme ça la vie ah ah ,ah ah,
ca va pas être facile oh non ,oh non,
si c'est comme la vie
dim dom dim
Méchant

Puis elle s'arrêta.
C'était déjà pas facile, les gens étaient déjà méchants, mais t'as serré les dents, et mis tes bottes rouges, et chanter ta chanson.
Aujourd'hui, c'est autre chose, mais bats toi, résiste contre l'envie de nous abandonner, bats toi pour ce que tu es, bat toi contre la tristesse, bats toi, ma belle.
Tu n'as plus rien à prouver, tu ne te dois plus que de vivre et de chercher ce qui te fait du bien.
Je t'aime comme ma fille Fitz, Papou aussi.

Elle la serra fort contre, elle l'aimait tant et la voir ainsi lui brisait le cœur.
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Fifounijoli

Voilà dejà plusieurs jours que la rouquine semblait pâlotte on ne cessait de l’importuner avec ça, aussi de retour des festivités parisiennes et âpres avoir rassemblé quelques affaires la voici arrivant au Castel afin de prendre un peu de repos chez sa tante.

Tiss l’avait informé qu’elle ne tarderait pas à la rejoindre elle était surmener aussi la brunette, Joffrey semblait ne pas être très en forme et Kilia avait bien besoin d'un peu de compagnie après le départ de Fitz et de son veuvage ressent. A croire qu' une épidémie semblait toucher la merveille d’anjou…
D'humeur enjouée la rouquine arriva enfin ne prenant pas le temps de se faire annoncé chercha sa tante dans tous les recoins

Kilia Kilia C’est moi Fifou j’suis arrivée, Kilia t’es ouuuuuuuuuuu Kilia j’suis là j’ai pas de tonneau on a assez bu au mariage deFitz j’ai pensé qu’un peu de tisane serait aussi bien…. Kiliaaaaaaaaaaa bon sang elle est où Voilà que la rouquine déambulait dans le château à la recherche de sa tante et personne pour la guidée, ce n’est pas possible de voir ca quand même, où va-t-on pensa la rouquine Kiliaaaaaaaaaaaaaaa

Et va y que j’ouvre une porte et une autre toujours personne, une idée lumineuse traversa l’esprit de la vicomtesse la cave c’est évident arf pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tot …. Elle dévala l’escalier quatre à quatre et arriva à la cave la porte dejà ouverte elle trouva sa tante installer confortablement dans son fauteuil sirotant l’une de ses cuvée preferée

Et bien ma tante je m’époumone depuis presque 2 jours à te chercher j’allais même faire revenir l’armée d’Eirkorc pour te retrouver pensant que tu avais disparue elle lui sourit avant de l’embrasserje reconnais que j’exagère légèrement mais je suis tout de même ravie d’être enfin ici je m’installe pour m’occuper de toi j’ai apporté de la tisane pleine de tisane de toutes sortes différentes ca te fera du bien * elle lui fit cette fois son plus grand sourire puis prit place non loin d’elle se laissant glissée le long d’un tonneau.

Joffrey

Jo avait suivi de peu la rousse Lisa Marie et c'était laissée conduire à la cave.

Elle n'avait point dévalé les marches comme son amie, mais plutôt prudemment.

Son état ne lui permettait pas de risquer la chute.

Lorsqu'elle arriva les deux femmes étaient déjà bien installée et en pleine conversation.

Jo s'approcha de Kilia et lui dit avec un grand sourire ..

Permet qu'on envahisse ton château , Kilia . Nous avons bien besoin de nous reposer et nous avons pensé qu'un peu de compagnie te ferait le plus grand bien.

Jo la bizouilla. Elle avait appris le malheur qui frappait son amie , mais préférait que celle-ci en parle lorsqu'elle le déciderait.
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Otissette

Après les festivités Parisienne et avant celles auxquelles Tiss devait se rendre en Alençon, la brune devait encore se rendre à Chasteau en Anjou pour prendre des nouvelles de la Duchesse.

Elle avait rapidement croisé Kilia en taverne et celle ci lui avait apprit la nouvelle ... Sans plus perdre un instant Otissette chevaucha sa fidèle jument Chieuse offerte par Kiki himself pour ses noces. La pauvre jument, Tiss allait finir par l'épuiser avec tous ces vas et viens aux quatre coins du royaume.

C'est légèrement inquiète que Tiss passa les portes du Castel ou elle avait été accueilli chaleureusement par Badminton comme toujours, Kilia avait bien de la chance de l'avoir à son service depuis tant d'années. Il était rassurant de savoir qu'il prenait soin de Kiki surtout en ce moment.

Après quelques mots échangés avec ce dernier Tiss prit le chemin de la cave ... Badminton lui avait expliqué que Kilia s'y trouvait en compagnie de la Duchesse et de Gertrude.

Yop plop burp les bulots me voilà !

Rapide regard sur les Dames, elles étaient toutes les trois d'une époustouflante couleur blanchâtre. Tiss leur auraient bien dit qu'il serait temps qu'elles arrêtent de boire ... elles avaient des mines ... à faire peur !

Pour une fois Tiss préféra rester diplomate et garda ses réflexions pour elle. Elle n'était pas là pour ça, mais juste pour apporter un peu de réconfort. La Vicomtesse prit place autour de la table son regard porté sur Kilia à la recherche d'un signe comment allait-elle, comment avait- elle encaissé le choc ...

Quand elle en aurait le temps, elle penserait à s'occuper de Gertrude qui semblait fatiguée elle aussi.
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Kilia

Après avoir été voir la dépouille de son époux c'est dans son lieu préféré qu'elle allait se réfugier. Quelques minutes pour choisir la meilleure bouteille pour la circonstance, un vieux Anjou-village fut débouché, l’année de temps de bonheur... Le bruit lui fait de suite du bien. Mélancolique, point triste à brailler jour et nuit, elle s'assoit dans son fauteille et fait respirer son breuvage préféré. Comme elle aime observer sa robe d'un grenat profonde et intense, respire ses effluves de violette, d'iris, de framboise et de fraise. Un ménage si complexe. Sentir, regardait et goûter ...bon le boire aussi lui occupé l'esprit. Le verre se lève comme pour trinquer une dernière fois avec lui. Tu m’as bien laissé tomber… Des images lui revenaient en tête, yeux dans le vague laissant un instant valser la robe de rubis...Alberic. Son regard aimant sur elle, d'une telle douceur qui a chaque fois l’enveloppait de cette chaleur si spéciale. Il l'avait toujours traité comme un joyau. Triste de sa mort, fin d'un espoir de le revoir comme avant, si attentif et aimant, clamant ses douces paroles à ses oreilles.

Elle remit les pieds sur terre voyant Fifou devant elle, ne l'ayant même pas entendu crier.

Oh, Fifou! Désolée, je ne t'ai pas entendu. Ça me fait plaisir de te voir, je commençais à fouiller les images du passer et ce n'est pas très bon. tu veux un verre. C'est un voieux cru, le meilleure de ma cave je pense...le mieux caché aussi.

Regard qui se pose sur sa nièce quand elle se pose à côté d'elle.

Tu n'as pas l'air en forme, tu vas bien Fifou?

A peine le temps d'entendre la réponse de Fifou, que déjà son amie de longue date déboulait dans la cave. Elle avait oublié un repas? Une cérémonie? Un Gueuleton?

Evidement que vous pouvez, je vous ai toujours dit ici, la poste est ouvertes jour et nuit.

Puis, Tiss entra à son tour.

Là les filles je vois que vous vous êtes passé le mot, vous avez bien fait comme. boire seule ce n'est jamais très bon, et vous allez profiter du cru que je cache depuis tant d'année.
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Joffrey

A peine assise , jo vit arriver Tiss.

Sans trop se concerter , à la nouvelle reçue, les trois femmes avaient convergé vers le domaine de Kilia.
Elles venaient la réconforter , la soutenir.
La perte d'un époux était grand malheur même si Kilia s'y attendait depuis longtemps.

Jo bizouilla Tiss , et lui sourit.

Puis se tournant vers Kilia , elle lui dit.

Mmm , pas de vin pour moi.. je crois que les prochains mois , seule la tisane me sera permise .

En prononçant le mot "tisane , Jo avait fait une petite grimace , celle-ci fut vite suivie d'un éclat de bonheur et d'une main qui venant se poser sur son ventre.

Jo portait, depuis quelques temps , des robes amples et cachait un heureux évènement à venir. Elle n'avait pas voulu trop inquiété ses amies sur son état. Mais son ventre s'arrondissant de plus en plus , elle savait ne plus pouvoir le cacher très longtemps.

De plus , elle espérait que cette annonce permettrait à Kilia de surmonter un peu sa peine.
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Balestan

Cela faisait un bon moment maintenant que Balestan ne s'était plus rendu à Chasteau-en-Anjou, ni n'avait eu l'occasion de parler à Kilia.
Balestan avait appris la funeste nouvelle d'Abléric par Joffrey, et sachant que celle-ci devait se rendre auprès de Kilia, il avait décidé de s'y rendre également, espérant pouvoir remonter le moral de Kilia.
Après avoir confié sa monture à Bagminton, il monta dans les appartements de la duchesse, et fut surpris d'y retrouver d'autres amies.

Yop ! Salut tout le monde !

Rosebudy

Ayant trouvé deux parchemins cachetés de cire sur son bureau, Rose lecture faite, rassembla ses affaires de médicastre.

Soigneusement elle parcouru les herbes, et les fioles, confectionnant plusieurs petits flacons, qu'elle rangea avec précuation dans un grands sac . Confia le tout à Guillhemme qui fit avancer sa voiture pour elle.

Il monta en position de cocher, elle ne voulait personne d'autre que lui pour la conduire là où elle se rendait.

Enfin le château en vu.

Enfin, la porte passée.

Enfin, elle parvint dans l'antre où ses dames se réunissaient souvent.

Une barre d'inquiétude barrait son front. Mais les conversations qu'elle entendit la détendirent.

Alors Mesdames, encore à votre occupation favorite.....

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Kilia

Elle accueille la nouvelle avec un sourire mais l'expression triste du regard ne la quitte point.
`
Félicitations Jo, au moins on ne peut pas dire que toi et Blade ne fassiez pas tout pour repeupler notre duché.

Elle allait se lever afin de trouver sirop plus doux pour la poulette couveuse, quand de nouveaux pas se firent entendre.

Balstran, mon ami, depuis le temps, cela me fait plaisir de te voir... C'est dans l'adversité qu'on reconnait nos véritables amis.

Elle se leva pour aller l'accueillir bras ouvert et au même moment Rose apparue.
Oh et toi aussi Rose. Là on est au complet?

Elle dévisage un instant tout le monde, eux au moins ils étaient toujours là, et ce n'est pas demain qu'ils l'abandonneraient.
Oui, c'est cela, depuis la létargie d'Alberic elle s'était sentit abandonné, il n'avait même pas bougé à la mort de leur fils, rien... plus rien depuis tant de temps.

Bon on reste dans la cave près du ravitaillement, où on décide de s'installer plus confortablement dans le petit salon?
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Fifounijoli

Tous était venu au rendez vous à l'heure pour une fois, et il faisait bon malgré les circonstances de se retrouver.

Le salon me parait en effet une bonne idée Kilia pas que je veux commencer à rouspéter mais pour mon séant j'avoue qu'un fauteuil douillet serait plus confortable.

Sourire retrouver sur le visage de la rouquine malgré une fatigue qu'elle ne s'expliquait pas la voici qui suivait toute la petite troupe en chemin inverse quelques bouteilles sous le bras pour la bonne marche des heures à venir même si elle préférait pour sa part se faire préparer une tisane qui elle n'en doutait pas l'a remettrait sur pieds très vite.

Arrivé dans la salon la rouquine s'installe confortablement et après un grand soupire ...

Bon !!!Je vais avoir besoin de votre aide pour mon mariage il ne faut pas oublier hein parce que je n'ai pas les dons de notre Fitzou pour l'organisation alors on ne sera jamais de trop. Pis faut tout prévoir en particulier les robes de mes deux témoins La brunette et Joffrey parce que ses dames commencent déjà à faire les difficiles donc je ne suis pas au bout de mes peines je crois .

Et va ya que la rouquine commençait à parler toute seule en se faisant les questions et réponses regardant Tiss amusée

Regarde Tiss en rigolant et

Otissette

Tiss avait suivi le mouvement jusque dans le petit salon, elle serait bien resté à la cave elle, mais la rouquine avait fait des siennes voulant un endroit douillet pour y poser ses fesses. Rhala quand elle trainait des heures sur des chaises miteuses chez Jacky elle faisait moins de chichis la Gertrude !

Elle était un peu rassurée quant à l'état de Kiki, bien que celle ci semblait triste elle n'était pas abattue, elle supposait que depuis le temps Kilia s'y attendait plus ou moins. M'enfin toute la troupe était là au grand complet pour soutenir la Duchesse.

Et vla que la rouquine monopolisait la conversation avec son mariage, un mariage encore un c'était pas Dieu possible qu'avait donc ses amies en ce moment à tant vouloir se marier. Après la blonde à Paris, la Garce en Alençon, elle devait bientôt marier la rousse en Armagnac. Elle eut une pensée pour sa pauvre jument qui aurait bien du mal à se remettre de tant de voyage.

Petit sursaut de Tiss lorsqu'elle entend la rousse parler des robes des témoins, regard noir vers Joffrey et la brune se lance avant même que sa suzeraine ait le temps de parler... elle l'entendait dire qu'elle aimerait une robe jaune. Ah non il en n'était pas question, jamais Tiss ne porterait du jaune. Avec tout le respect qu'elle avait pour le Duc consort ... il en était hors de question !

Les robes elles seront bleues, bleu saphir même. C'est obligé c'est pour aller avec mes yeux, sinon je ne signe pas !

Elle la voyait venir gros comme un castel la Joffrey, c'est qu'elle serait même capable de lui imposer des plumes. Otissette s'imaginait déjà entrain de signer le registre de mariage déguisée en poulette. Si déjà on devait la déguiser se serait en autruche mais certainement pas en poulet.
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Rosebudy

Rose s'approcha sans un mots et prenant Kilia par les épaules lui fit un énorme poutou .

Puis regarda les autres Dames, tout en les saluant affectueusement, elle leur trouva à toutes un teint plus qu'épouvantable..

Elle leur emboita le pas, et une fois au salon elle pu enfin constater le changement

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Balestan

Balestan suivit le mouvement dans le petit salon, déçu de quitter la cave. Enfin, du moment qu'il restait quelque chose à boire...
Quelque peu inquiet en entendant parler robes, il accueillit avec satisfaction la proposition de remontant de Rose. Enfin, si ce n'était point un cocktail que pour les dames...

La tension du conseil lui semblait retomber quelque peu, mais il restait éreinté du travail fourni, et ulcéré des critiques fusant de toutes parts alors que les actifs du conseil faisaient de leur mieux, au vu des circonstances.

Eh bien, je suis content de pouvoir souffler un peu avec vous ! L'ambiance est plus sereine ici.

Kilia

que ce château repreinne un peu vie lui faisait du bien. Elle n'avait pas vu ces enfants depuis longtemps, elle n'avait même pas eu le courage de leur envoyer missive, ou d'aller les voir pour leur annoncer la nouvelle. La mort de son époux depuis la veille la boulversait bien qu'elle s'y attendait depuis très longtemps, et qu'elle avait fini pas en vouloir profondément à son époux, elle n'avait point envie de préparer sa mise en terre, point envie de devoir lui dire réellement au revoir. Le fait qu'Alberic s'était retiré du monde depuis si longtemps faisait qu'elle s'était accoutumé à cette absence. L'absence était devenu normal, Kilia se sentait tous les jours accompagnée de cette absence. Mais le savoir mort était comme un point final à cette situation, et elle ressentait un vide encore plus fort. Le mettre en terre amènerait cet état de fait au néant, et elle n'arrivait pas à se résoudre. Mais elle n'allait pas pouvoir nier l'évènement longtemps, elle savait mais bloquait tout émotion.
Perdue encore dans ses pensées, elle lâcha dans un soupir:

J'avoue que je n'ai même pas écrit à un homme d'église pour l'enterrement d'Alberic. Je... Je n'y arrive pas.

Avant de s'asseoir elle alla chercher des verres, et le vin pour Rose.

Bon, demain... aujourd'hui c'est jour pour se remonter et avoir assez d'énergie pour faire ce qui doit être fait.

Regard sur tous,

Et je crois qu'on a tous besoin d'un remontant.
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Rosebudy

Au son de la voix grave et profonde de Balestan, Rose se rendit compte qu'elle avait commis une légere bévue, il n'y avait pas que des Dames chez la Duchesse,

Bonsoir Messire Balestan, je vous prie de m'excuser , l'habitude de nous retrouver toujours entre Dames, et voilà que je vous assimile , mais sans doute, parceque vous faites maintenant partie des familiers de ce chateau....

Réfléchir vite, qu'est ce que j'ai dans mon sac qui convienne pour lui ? hummmm, oui, sans aucun doute, je dois avoir ce qu'il faut, ce dit-elle .

Regardant les préparatifs de Kilia, Rose s'approcha d'une table et sortie ses fioles,

Alors nous allons commencer pas notre invité masculin, une préparation revigorante devrait vous faire oublier vos mines pour la soirée,

et elle lui tendit un verre,

Puis Rose observa Otissette et Fifou, les deux jeunes femmes étaient aussi différentes qu'il était possible de l'imaginer. Fifou avait une mine grise et fatiguée, Otisette rayonnait malgré l'épuisant travail qu'elle avait sur les épaules. Pourtant Fifou, depuis peu était très heureuse avec Charles, ohhhhhhhh, peut être trop ????? bon vl'a autre chose se dit elle, j'ai compris je sais ce que je vais préparer. allez hoppp deux nouveaux verres, .

Elle tendit les deux verres à Otissette, et Fifounijoli, et se servit aussi puis se prépara à déguster le breuvage, levant son verre .

A notre santé à tous, et au Duché
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Killijo_de_denere

Qui dois-je annoncer ?

Killijo de Dénéré, le filleul de la maîtresse des lieux.

Madame reçoit actuellement, elle est dans son salon. Je vous prie de me suivre, messire.

Le majordome le précède, puis s'efface en montrant le salon à Killi qui entre sans se faire annoncer. Il voit les femmes de la famille, un verre à la main, qui trinquent.

Je vois que les bonnes habitudes ne se perdent pas ici !

Un bisou léger à sa mère, le conflit est toujours présent, même s'il préfère l'estomper en public, un pour tata Rose, un à la jolie Fifou, à Otissette, et euh... une bonne poignée de main virile à Balestan. Il embrasse tendrement sa marraine.

Je suis content de passer un peu de temps avec toi Marraine, alors, comment va ? Quelles sont les dernières nouvelles depuis mon voyage ?

Il parle gaiement, inconscient de la tristesse, pourtant affichée de sa marraine.
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Kilia

Verre à la main pour se redonner un peu d'énergie. Ne pas rester dans cette mélancolie, il fallait se secouer.
Entrée de son filleul qui semble bien joyeux, au moins la jeunesse rayonne.

Bonjour, Killi, tu as bien fait de passer, l'humeur est plutôt chagrine en ce soir. Je... je ne suis pas trop en forme pour tout dire, mon époux, Alberic vient de décider d'aller croiser le regard d'Aristote... Enfin je sais pas trop ce qu'il voulait faire, en fait. Enfin il nous a quitté.

Pourquoi il était si difficile de dire la fin d'un homme, le plus simple serait de dire tout simplement il est mort... Mais mort c'est fini, et en elle, il vivait surement encore par tous les bons moments qu'ils avaient vécu. Finir le verre cul sec, ne plus y penser. Tout va bien, tout ira bien, la vie est merveilleuse...punaise il est mort.
Grimaçante elle se ressent un verre. Se tournant vers les autres.

Qui reprendra un verre? On va fêter le prochain p'tit poulet à venir, plutôt que de sombrer dans le passé.

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Balestan

Balestan rendit sa poignée de mains à Killijo, heureux de ne plus être le seul homme de la pièce. Ce n'est pas qu'il se sentait mal à l'aise pour autant, il n'y avait finalement que Rosebudy qu'il connaissait un peu moins.

Tu as raison, Kilia, il vaut mieux se tourner vers l'avenir que de rester nostalgique du passé. Je reprendrais bien un verre, d'ailleurs, dit-il en souriant à Kilia, le revigorant de Rosebudy déjà avalé.
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Killijo_de_denere

Killijo entendit, contrit, l'annonce de se chère marraine.

kilia a écrit:

Enfin il nous a quitté.

Il alla lui faire un gros bisou pour la consoler et la prit dans ses bras. Il n'aimait pas voir sa famille souffrir. Encore moins quand il avait été absent si longtemps pour eux. Il en avait oublié qu'elle voulait fêter la nouvelle sangsue de sa mère. Tout pourvu qu'elle perde cet air triste qu'elle avait. Il se retourna et vit Balestan. Un homme qu'il connaissait assez peu, mais dont il savait qu'il était écuyer. Il faudrait qu'il lui parle pour lui demander la manière dont il avait réussi à devenir écuyer ainsi. Il rêvait de porter l'épée et de défendre la veuve et l'orphelin, comme les grands chevaliers dont il avait déjà entendu parler maintes et maintes fois durant son voyage.
Il prit la bouteille et servit les verres tendus.

Buvons pour déguster les merveilles que l'Anjou nous offre
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Victoire_loo

Victoire entra précipitament dans la piece, un peu essouflé tout de meme. Tous les regards se braquerent sur elle, un peu comme pour lui dire : "mais enfin Victoire n'a tu donc aucun respect pour ton defunt pere" mais les morts n'allait pas les sauver de la menace qui fondait sur Chasteau en Anjou.

Maman ! nous allons etre attaqués !

Se tournant ver un serviteur.

Qu'on sonne la cloche, il faut barricader le chateau !

Devant les mines haruries et les regards incrédules elle comprit qu'il fallait donner plus d'explications.

J'ai pris sous ma protection une jeune fille, Lilit, qui se trouve etre la fille de Protozoaire et d'Axelle dite "la belette". La mere de cette petite me l'a confiée afin que je fasse son éducation.

Montre une lettre prouvant ses dires.

Citation:

Expéditeur : Axelle.labelette
Date d'envoi : 2009-07-03 19:32:58

Chère Madame au nom infini.

Voila un courrier qui en plus de vos herbes me redonnent si ce n'est la santé, au moins l'envie de la recouvrer!

Vous avez donc rencontrer ma Prunelle ....et vous avez toute de suite évidemment déceler en elle le joyau.
Rien que pour votre perspicacité et votre bon sens, vous avez toute ma bénédiction pour la prendre à vos cotés, et lui inculquez les choses essentielles qu'une merveille comme elle doit savoir.
Sachez toutefois que vous pouvez sautez les chapitres sur "comment allumer un feu par temps de pluie", "Comment tuer un furet à mains nues", ou encore "Comment survivre en milieu hostile" car c'est chez elle, grâce à moi, inné et décuplé par des stages pratiques.

Voila je vous laisse ma Lilit mais pas trop quand meme.

Bien à vous.
Axelle.labelette.

Mais le roux considere que j'ai enlevé sa fille et ne veux rien savoir, alors il réuni une armée de brigand et se préparer a marcher sur Chasteau en Anjou pour obtenir réparation de cet enlevement.

Se toure vers sa mere inquiete.

Maman, il était vraiment sérieux, et si je lui rend la petite elle mourra d'ici a quelques jours. La derniere fois qu'ils ont été ensemble il l'a attaché a un arbre en foret pour attirer les loups, elle a été mordue et a failli en mourir. Lui rendre la petite se serait la condamner a mort, et sa mere est trop malade pour s'en occuper pour le moment.

Je crois qu'il faudrait prévenir papi 19 et se préparer. J'ai deja fait parir des messagers pour alerté la famille de la situation.
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Kilia

Elle sursauta lorsque Vic entra en trombe. Pas le temps de l'embrasser qu'elle commence à lui raconter toute une histoire presque incompréhensible. Elle regardait les autres histoires de voir sur leur visage si c'était plus clair.
Tout ce qu'elle retint fût:

Barricader le château? Elle mourra si tu lui rends?

Bon, je n'ai pas tout compris, mais sonne l'alarme, on se prépare en cas d'attaque et tu m'expliques si on a le temps.

Elle va dans l'entrebâillement de la porte et hurle.

On est attaqué fermez les portes et branle-bas de combat!!!!!!!!!

On ne peut pas dire qu'elle avait peur de quelques chose mais au moins cela l'empêchait de penser à son époux et c'était une bonne chose. Il était toujours mieux pour Kilia d'être occupé que de mouronner.
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pnj

Réveil ... pas en douceur.
Shaé à reçu la visite de Victoire aux premières heures. Enfin, cette notion est relative car il devait être aux alentours de onze heures quand même. Une discussion précises et directe s'ensuivit. La jeune fille prit des notes puis organisa ses prochaines journées pendant le petit déjeuner, en fonction des consignes.
Satisfaite d'avoir pu gérer cet imprévu dans les délais, la jeune dame se mit à songer à un dimanche tranquille, allongée dans un pré, seule avec le soleil.
Et ben non ! Nouvel appel urgentissime de la patronne pour se rendre immédiatement au château.
Des choses graves sont en préparation et toute aide est requise.
Adieu après-midi oisive, magnifique château, me voici !

Shaé prend le temps de choisir une tenue convenable pour l'occasion.
La première impression est toujours la plus importante. Elle n'a pas été éduquée par les plus renommés percepteurs mais elle connaît les régles de base. Elle hésite un instant entre une houppelande très simple et bien comme il faut ou ses braies avec une chemise légère.
Qu'a dit Victoire encore ? Ah oui, prépare-toi au pire ou un truc comme ça.
Conclusion : braies. Si ça chauffe, les mouvements seront plus aisés.

Une heure plus tard, Shaé se présente à la herse.
Au garde en faction, elle annonce : "Bonjour, Messire! Je me nomme Shaé. Dame Victoire a requis ma présence en vos murs."

Lilit

Heureusement qu’elle avait récupéré les gènes de ses parents la pas rousse, parce que depuis qu’elles avaient croisé son paternel, elle la faisait courir la gentille dame!
Même pas le temps de tout bien observer autour d’elle pour repérer les choses intéressantes.
C’est que c’est la première fois qu’elle entre dans un château et qu’elle ne veut pas rater quelque chose.

Finalement Victoire s’arrête enfin dans une pièce pleine de monde.
La môme reste en arrière… Pas qu’elle soit timide ou qu’elle ai peur, non juste qu’elle est plutôt méfiante.
Alors plutôt que de planter ses dents dans les gens pour voir si c’est des vrais, elle écoute.

Elle écoute ou plutôt elle regarde. C’est fou le nombre de choses qui peuvent attirer l’œil dans ce salon.
Des choses qui brillent et qui doivent se revendre cher, très cher.
Elle en mettrait bien une ou deux dans sa poche, mais y’a trop de monde.

Et puis un mot qui revient souvent dans la conversation. « Attaque »…
Lilit regarde autour d’elle. Bah… Personne attaque…
La gamine reporte ses yeux gris sur les gens, cherchant à comprendre avant de se souvenir.
Ah ben oui! C’est son père qui veut attaquer le château!
Enfin… Tout le monde sait que son père et les attaques de château… ça fini jamais comme il pensait…

Jeanpolc

Les troupes angevinnes arrivent trainant de lourds chariots. Les portes du domaines s'ouvrent. La nuit sera longue pour les défenseurs.

Soldats poussez vos ânes . Nous devrions courir ! Allez courrez ! Nos nobles et sa Grâce Joffrey ont besoin de vous. Aller bouger ceci n'est pas un entrainement .
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Kilia

Elle eut l'impression qu'il ne s'était passé que quelques minutes avant que Bagminton arrive dans la pièce informant que des soldats angevins arrivaient au grand galops, et lui demandant ce qu'il devait faire.

Kilia resta un moment bouche bée, elle n'avait déjà pas vraiment compris ce que lui avait expliqué Vic, mais là si l'armée du duché venait protéger son château c'est qu'il devait y avoir un réel danger. Elle se précipita à la fenêtre et se mit à crier.

Laisser entrer l'armée d'Anjou, et après barricadez tout!!!

Puis couru pour aller chercher son épée.
Elle revient rapidement dans la pièce, bandeau rouge au front et épée en main.

On entrera pas chez moi comme ça!
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Jeanpolc

Le chef d'armée prépare , et donne ses ordres.

Caven vous dirigez l'infanterie, GG vous prenez la direction des machines dessinées pas nos ingénieurs . N'attaquez que sur ordre de la Duchesse, de Kilia ou de moi même.

Je veux deux groupes d'archers et trois groupes de cavaliers prêt !

Surveillez vos cavaliers ! Qu'il ne bougent que sur ordres.

Allez bougez vous montez les balistes !
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Joffrey

L'arrivée de Victoire looo avait réveille le chateau endormi.

Jo avait essayé de suivre les explications , de comprendre . Mais tout comme Killia , elle n'avait retenu que quelques mots ...

Attaque .., barricade..

Elle se tourna vers les autres puis se dirigea vers le bureau.

Citation:

Messire Jeanpolc ,

une menace pèse sur Chasteau en Anjou.

Une bonne partie du conseil , si pas la meilleur s'y trouve ainsi que d'autres personnes. Nous ne pouvons ignorer cette menace..

Formez vite quelques lances ou groupe et venez nous y rejoindre au plus vite.

Joffrey , Duchesse d'Anjou.

Jo se tourna vers son intendant qui veillait sur elle depuis longtemps.

Cet homme qui l'accompagnait dans tout ses déplacements, avait l'art de passer inaperçu.

-Bertrame , lui dit elle .. tu vas trouver un pigeon et envoyer illico cette missive à Messire Jpc.

Quelques heures plus tard et surtout quelques chopines plus tard , Jpc arrivait chez Kiki.

Elles allaient pouvoir organiser la défense.
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Jeanpolc

La défense est prête. Déjà les arcs sont bandés. Les cavaliers sont à pieds pour éviter toutes erreur de jugement . Les balistes sur les murs sont prêtent à tirer
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Protozoaire

Un nuage de poussière monte en direction du château, seul l'étendard dépasse. Cette masse se déplace a l'allure d'un pas d'homme. Il se rapproche, des bruits de ferraille en disent un peu plus sur cet étrange cortège: des épées? des boucliers ? des casseroles ? Devant les grilles du château, il s'arrête. La poussière redescend lentement au sol. Un casque, Une tête de roux... un roux tout entier, un roux en tenue de combat sur un âne suivi sans doutes d'hommes de mains. Mais la poussière est retombée voila plus d'une minute et toujours rien. Il s'agit donc d'un roux muni d'un casque, d'un bouclier, d'un épée a la ceinture et d'une rame à la main, le tout sur un âne. Ce roux descend de sa monture d'un petit saut habile.

KILIIAAAAAAA ouvres moi ces foutues portes !!! C'est ton roux préféré !!!ta fille a enlevé ma fillote je veux la récupérer !

Il s'approche des grilles et commence a les secouer comme un arbre fruitier.

J'vais tout cassé ouvre moi !!!! je partirai po sans ma fillote !!

Des gardes s'approchent de l'excité

Ouvres ces portes toi ou je te soigne a coup de rame !!!!

aucune réaction de la part des gardes, qui semblent pas impressionnés. Ils doivent avoir l'habitude des défilés de ce genre. Le roux toujours pas démonté, ramasse des cailloux et les balance en direction des gardes. Certains atterrissent sur les casques, la plupart à coté.

Bordel vous allez finir par me l'ouvrir ce château !!! le château de Touraine était bien plus gros que celui la ! je ne partirai pas tant que ma fillote ne sera pas à mes cotés !!!

Voyant que les gardes ne sont pas décide à ouvrir, il frappe sa rame contre la grille, esperant réveiller le maitre des lieux.

J'vais ramener des potos !!! vous n'allez po m'la faire à l'envers !!!!
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Jeanpolc

Du haut des murs un homme canne en main; l'autre main brandit une épée .

Proto faites avancer vos troupes. et vous êtes morts.
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Otissette

Otissette s'était assoupit, il faut dire que la rousse avait tant parlé que Tiss avait fini par tomber de sommeil. Elle sursauta en entendant Kilia hurler.

Laisser entrer l'armée d'Anjou, et après barricadez tout!!!

Quoi qu'est ce qu'il se passe ? Qui attaque ?

Sans trop comprendre ce qu'il se passait Tiss mit la main sur sa hanche à la recherche de son épée.

Naaaaan c'est pas vrai ça j'ai pas mon épée, mais c'est pas possible ça!

Elle voyait tout le monde s'agiter autour d'elle et ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait, on lui avait conter récemment que quelque chose se tramait... Mais non pas déjà c'était pas possible, il allait pas revenir, pas encore, pas maintenant ... l'Anjou n'était pas prête pour ça.

Lorsqu'elle vit Jeanpolc arrivait elle se mit à craindre le pire...

Sans mot dire elle emprunta une épée à Kilia et se prépara à défendre le Chasteau en Anjou coute que coute, alors que les vieilles douleurs se réveillaient...

Rapidement on expliqua à la Vicomtesse que le plus célèbre roux d'Anjou avait décidé d'attaquer le Chateau de son amie.

Tiss se laissa alors tomber dans un fauteuil et déposa l'épée à ses pieds.

Proto ... ah bah on a le temps de boire quelques verres avant qu'il ne revienne avec ses "potos". Le temps qu'il porte Raoul jusqu'a Saumur, qu'il trouve ses "potos" et qu'il revienne avec Raoul sous le bras ... Ca nous laisse bien une bonne semaine avant un combat non ?

Tiss soupira c'est que le roux lui en aura fait voir de toute les couleurs !
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Protozoaire

proto lève la tête

OH! le boiteux descends de la et ouvre moi cette porte !!!

il jette des cailloux dans sa direction.

Si t'ouvres pas le château j'le démonte !!!!

Aussitôt dit aussitôt fait. Il s'approche du mur, muni de son épée et commence à desceller une pierre. Après plusieurs minutes, la pierre tombe enfin.

Pfiuuuu po facile !!:/

Mais à peine terminé qu'il vient a l'assaut d'une 2 eme pierre

Vous ferez moins les fier quand ça sera plus qu'un tas de pierre votre truc !!!!!
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Jeanpolc

Il regarde l'homme de haut (oui oui c'est de haut)

Il empoigne une pavasse et la jette par dessus le mur.

Ce château est branlant fuyiez messire .
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Kilia

Kilia voulant offrir arme à tout ses invités en cas d'assaut trop violent, partir en courant vers une pièce inconnue de tous, là où elle cachait tout ce qu'elle avait de plus précieux, quelques bouteilles de vin qu'elle ne montrerai jamais à personne, les gros jambons venant d'Italie pour que Bagminton ne lui bouffe pas, et sa collection d'épée, toutes plus belles les unes que les autres d'un façonnage exemplaire, armes parfaites tranchantes, coupant même un cheveux en deux...euh...dans la longueur hein! La grande classe donc. Couloirs sinueux, passage caché elle y était arrivé rapidement. Elle ouvrit la porte magnifiquement camouflée dans l'un des murs, grâce à la clef qu'elle portait toujours entre ses deux seins. Voulant faire vite elle la retira de son cou la glissa dans la serrure, tourna. La porte pivota doucement. Une chandelle à la main elle resta quelque secondes à admirer ses joyaux.
Mais il fallait faire vite, et ses invités méritaient d'avoir les meilleurs armes qu'il soit. Elle voulu poser la chandelle mais trébucha dans sa robe, et s'étala contre la lourde porte qui se referma. Moment de trouble, réflexion...moment d'effroi. La clef? Elle avait laissé la clef à l'extérieur et sans cette clef elle ne pourrait pas sortir. Elle se met à réfléchir...personne ne connaissait le lieu...personne ne savait qu'elle était là...vu que la pièce était dans la partie de château où personne venait elle commença à avoir une petite goutte de sueur froide qui coula sur le front. Elle chercha à ouvrir avec une belle épée, rien à faire punaise, elle n'allait pas rester ici. Elle décida de crier parce que même si les biens ici était précieux elle allait pas rester des heures enfermé ici.

Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!...Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!

Elle tourna la phrase en boucle en hurlant le plus possible durant 20 minutes, puis épisodiquement. Mais commençait à faiblir au bout d'une heure.

Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!! Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!

Plus le temps passait plus sa gorge lui piqué, alors elle deboucha l'un des ses joyaux...la larme à l'oeil d'en profiter dans un tel moment.

Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!

Mais le temps passait, elle n'entait rien à l'exterieur, la bougie commençait à diminuer dangereusement. et quand elle se retrouva dans le noir reprit:

Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!

Le temps passa, et rien pour lui donner espoir. Elle finit la bouteille et autant que de crever ici en redéboucha une autre..puis une autre. A certains moment elle essayait de nouveau.

Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!

Elle s'endormit, puis se réveilla, trouva à taton un gros jambon et réussit à se nourrir.

Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!Ouhou!!!! Je suis lààààààà, dans le mur!!!!!! A l'aide!!!

[ HRP: départ en retraite, elle va rester au frais comme ça

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Protozoaire

et pendant ce temps, non loin de là, à l'extérieur du château, un roux à quatre patte contre le mur d'enceinte ....

A coté de ce roux on pouvait voir un joli tas de pierre, une dizaine tout au plus.

GRRRR !!! Vous avez raison de po m'ouvrir !!!! j'trouverai bien une entrée par mes propres moyen !!! j'vais leur faire un remake du château de Tours !

Il se redresse, l'épée à la main, calée pour faire levier sur une pierre. Il pousse.

GNIIIIIIIIIIII ! saloperie de mur !

hop ! une autre pierre vient se détacher.

J'vous aurai !!!!!

Puis il reprit son labeur, de nouveau à quatre pattes, à gratter le mortier, laissant apparaitre la raie du maçon.
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Victoire_loo

Voyant que personne n'allait arreter le roux dans son entreprise de destruction massive, Victoire alla chercher dans sa chambre l'épée que sa mere lui avait offerte.

Tenant l'arme avec maladresse, elle se fit ouvrir une porte dérobée et partit a la rencontre du roux, l'air peu commode.

Hé le roux ! tu va arrété de casser le chateau de maman ! nan mais ho !

Elle marcha tout droit sur le roux prete a lui mettre un bon coup d'épée.
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Killijo_de_denere

Killi vit Victoire agir. Il se précipita vers elle.

Non Vic, tu vas te blesser ! Attends, je viens avec toi !

Il prit sa propre épée, plus un poignard qu'une épée, parce qu'il n'en avait pas eu besoin en voyage. Il ne pouvait pas laisser sa cousine partir seule contre ce fou, surtout qu'il lui avait promis protection en taverne.

Suis-moi, tu te tiendras derrière moi, et comme ça, tu pourras attaquer. Je ferais l'éclaireur.

Il appela à lui d'autres soldats de la garde pour qu'ils assurent la défense du chateau.

A nous les hommes ! Ne voyez-vous pas que Dame Vic et dame Killia sont en danger ? Battez-vous et soyez vaillants !
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Jeanpolc

Alerté par des cris dans la cours, il regarde par une meurtrière, il voit une jeune dame tenir le roux en respect. Son sang ne fait qu'un tour. Il craint pour la vie de cette inconsciente.

Alerte ! Archers soyez aux créneaux. Lieutenant Caven faites sortir l'infanterie et ramenez moi cette femme à l'abris Vite ! !
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Cavendish10

Caven entendit les ordres du Lieutenant Jean Polc, et hurla qu'on ouvre les porte, il monta sur son destrier, et sorti au gallo avec l'infanterie derrière lui. Et se dirigea vers la jeune dame sorti et il vit qu'elle était accompagné d'un homme. Il secoua la tête en voyant leurs armes et la façon de les tenir. Il regarda JJ qui était à coté de lui, lui aussi sur son cheval. Il lui dit:

Tu attrapes le jeune homme et tu me suis. On les ramène en sécurité.

Il fit accélérer son cheval, et arriva au coté de dame Victoire, il l'attrapa d'un bras et la fit s'assoir sur Aarone. Et parti en direction de la porte.

Bonjour dame, tant que je ne vous ai pas donné vos cours, vous ne sortez pas cette épée.

Puis, il se retourna pour voir ou en été JJ.
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Xxghighixx

Le lieutenant xxghighixx qui était sortit en trombe alla aussi vite que caven ,du moins il essayait ,il alla vers le jeune homme qui était parti sauver victoire courageusement avec sa dague n'était pas encore prêt à combattre un homme (qui retirait des pierres avec son épée qui devait être sérieusement usée).Il arriva à hauteur du jeune homme et lui dit:

Montez sur mon cheval Dame Victoire_loo ne risque plus rien elle est sur le cheval du lieutenant Caven,c'est un ami donc vous pouvez lui faire confiance.Vous aurez l'occasion d'avoir Protozoaire à combattre une prochaine fois

mais le jeune Killijo_de_denere ne voulait rien entendre le lieutenant xxghighixx décida de le prendre de force et de l'emmener en sécurité avec les hommes qu'il avait emmené avec le lieutenant Caven.Et rattrapa Caven qui avait pris une certaine avance.

Syriane

Citation:

Archers soyez aux créneaux.

A ces mots, Syriane se tourna vers ses archers, un air de surprise sur le visage.

Vous y êtes pas encore !!
On se dépèche et que ça saute !

Cavale dans les escaliers en colimaçon. Elle les répartit tout autour, le plus gros à l'avant.

Visé moi ce roux ! Et le lachez-pas ! Au moindre pas dangereux, dissuadez le d'une jolie flèche bien placée, devant son nez de lutin !
Evitez de le blesser, du moins pour le moment.

Elle suiva des yeux l'arrivée de Caven et JJ, prête à intervenir si ça tournait mal.
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Victoire_loo

Victoire se sentie saisie par le bras avant qu'elle n'ait pu atteindre le roux. Elle en laissa son épée sur place de surprise et se retrouva en un instant assise sur le cheval du lieutenant Caven.

Mais laissez moi y allez je vais lui mettre une rouste moi au tailleur de pierre ! mon épée ! c'est celle de maman il me la faut !

Aussitot dit, aussitot fait, elle tira sur les rennes du cheval et profita qu'il ralentisse un peu pour sauter au sol. Elle se releva et courrue en direction de son épée qu'elle récupera, et repris sa marche vers le roux.
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Killijo_de_denere

Killijo écouta à peine le soldat qui lui parlait, il regardait en direction de sa cousine. Il n'entendit pas ce qu'il lui conseillait et repartit voir Victoire.

Viiiiiiiiiiiiiic ! Attends-moi ! Je vais t'aider !

Il accourut à ses côtés en montrant aux soldats de les suivre, oubliant le protocole, seule sa cousine comptait. Il la savait intrépide et allant jusqu'au bout de ses idées. Il se mit devant elle, en lui tenant la main qui avait l'épée pour éviter tout incident. Elle n'était pas très habile, il préférait éviter qu'elle ne lui tranche un doigt ou plus dans son emportement.

Il faisait face au rouquin, l'oeil noir

Bon, assez ri maintenant. Rendez-vous immédiatement.
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Jeanpolc

Inquiet il regarde du haut du mur. Les jeunes imprudents ne suivent l'armée. Il dévale l'escalier et fait réouvrir la porte et lever la herse.

Amenez moi Charmante !

D'un bond il est sur sa fidèle monture. Un sinistre grincement . La voie est libre. Charmant s'élance vers le roux....
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Cavendish10

Caven grommela en voyant Dame Victoire descendre de son cheval. Il fit demi tour à celui-ci et se mit à coté du lieutenant Jean Polc.
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Jalee

Un pigeon tres habile arriva, heu ... en trombe, au milieu de Chateau assiege, avec une missive severement cachetee. Le courrier s'adressait a la maitresse des lieux et invoquait une grave malediction sur quiconque oserait en prendre connaissance par usurpation.

En voici le contenu, connu du lecteur :

Citation:

Noble dame Kilia,

Mes respects,

j'ai oui dire, et eprouve par enquete que votre demeure du Chasteau-en-Anjou etait le lieu d'une tentative de siege deloyal.

Par la presente missive, moi, Jalee, dict l'Ethiopien, souhaite vous faire part de mes vifs sentiments de soutien envers vous.

Toutefois, bien que l'absence de la maitresse du Bois Dore, Dame Alatariel, ne me permette pas de mettre a votre disposition une aide consequente, je desire vous apporter un leger soulagement.
Permettez-vous de vous depecher sans tarder une petite troupe de dix fiers soudards, tous sans peur, aguerris et rompus aux combats inegaux. Ce ne sont point les meilleurs, car il ne me revient pas de desarmer la Baronnie de ma maitresse. Toutefois, ce sont des hommes experimentes, d'anciens brigands pour certains, tous reconvertis au service de l'equite et de la justice de leur maitresse.
Des que je recevrai un avis de votre part, je les enverrai sur votre domaine.

Compte-tenu de leur fort petit nombre, il ne pourront agir que par surprise et sous le couvert d'une audace malicieuse, typique des embuscades. Selon les besoins, ils pourront perturber les approvisionnements de votre assiegeant ou realiser, si vous le preferez, une diversion afin de vous laisser charger de face et degager vos terres de la troupaille mal-famee qui cherchent a y prendre pied.

Madame, j'ai toutefois une requete a vous faire. Je vous en conjure, il s'agit de ma seule exigence.
Je vous prie de ne point divulguer l'origine de cette troupe. Qu'ils passent pour une compagnie franche ou une bandes de brigands est encore profitables. Ils combattront sans l'etendard des terres de Chemille et de Luche-Pringe. Je vous remercie donc de votre discretion.

Enfin, si le conflit devait durer, je me ferais un honneur de vous recruter une bonne trentaine de solides paysans certes peu entraines, mais avides de pillage, d'aventure et d'honneur. Ils n'en seront que plus courageux et prets a relever tous les defis. Je vous saurai gre de m'informer de vos besoins. Mes moyens personnels et mes attributions ne me permettent pas de peser lourdement dans cette bataille, mais je desire vous soutenir du mieux que je pourrai, selon vos souhaits.

Veuillez accepter les respects qui conviennent a votre nom

Jalee, l'Ethiopien

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Pour la Baronne! A la recherche de la Justice! Pour l'équité!
Avocat du barreau d'Anjou. Cadastre de Saumur.

Xxghighixx

Le lieutenant xxghighixx n'aillant plus le jeune homme sous le bras décida d'aller se regrouper auprès de Jean polc et Caven pour décider de se que nous allions faire dans l'instant présent

Protozoaire

pendant ce temps...

Proto, imperturbable, continuait a gratter le mortier pour faire tomber une pierre de plus. La brèche était bien entamée, on pouvait presque passer un homme. La pierre céda. A bout de bras, il la porta jusqu'à son âne, ou se trouvait le tas de pierre. Aux vues de ses grimaces, on devinait sans mal que la pierre était lourde. Il la lâcha sur le tas.

Encore 10 et je peux me faire une piscine !
Soudain, il s'aperçut de l'agitation autour de lui.

OLA gueuse et manants viendez m'aidez a démonter ce mur et vous aurez moult ripailles pour ce service rendu!

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Jeanpolc

D'un geste ; la main levée alors qu'il à repris Vic sur son cheval, il donne ordre aux troupes de ne bouger. Il arrive au pied de la brèche.

Restez ici sur Charmante damoiselle, je vais le débusquer de son trou ce rat.

Il s'avance prudent .

Le roux arrêtez cette sape vous êtes perdu.

Peu d'équilibre entre les gravas, Il se fait renverser par ce roux... L'obscurité d'un couloir sombre ou il est replié.
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Protozoaire

Le roux arrête un instant son labeur. Il se retourne vers l'homme en arme et sent que ça va mal tourner cette affaire.

Hum euh .... désolé je vous avais pris pour des paysans...

Il se penche pour voir derrière le cavalier et voit qu'il n'est pas seul. Des hommes en armure semblent attendre qu'une chose, la charge. Sa tête de roux se met à travailler pour trouver une sortie. Jusqu'à maintenant il s'était sorti de de toutes les sales affaires dans lesquelles il avait trempé. Mais avant même de s'avouer vaincu, le cavalier chute de sa monture. Le saint des roux ne doit pas dormir ce soir ! Proto saute sur le cheval, embarquant par la même la passagère.

Il donne une impulsion au cheval pour qu'il décolle

Mais c'est un cheval familiale ou quoi ? z'etes combien comme ça !!?

Raoul !!! on se retrouve à notre point de chute !
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Victoire_loo

Voila que le roux s'était approprié le cheval du lieutenant sur lequel elle était restée. Il chevauchait assit devant elle, ou plutot collé a elle n'hésitant pas a prendre ses aises.

L'occasion était trop belle elle allait lui faire payer au centuple.

Cette fois ci le roux, c'est entre toi et moi !

Joignant le geste a la parole, elle passa le bras droit autour du cou du roux, et saisit son poigner droit avec sa main gauche, et serra aussi fort qu'elle pouvait, etranglant le roux, résignée a ne pas lacher, a aller jusqu'au bout.
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Killijo_de_denere

Killijo était resté sage, voyant que que les militaires avaient pris les choses en main. Il ne fallait pas non plus jouer au super-chevalier et perdre un membre par manque de maîtrise de l'épée. Il vit que le Rouquin tentait d'enlever sa précieuse cousine.Il cherchait désespérement un cheval. Il alla vite chercher sa monture Illusion sur qui il sauta en manquant de tomber. Il galopa après sa cousine pour la sauver. Arrivé à leur hauteur, il vit qu'elle était en train d'essayer de l'étrangler. Il se demanda où elle avait appris cela. Il voyait le roux devenir plus rouge qu'une tomate.

Vic ! Tu vas le tuer ! Laisse-le vivant pour qu'on puisse lui faire un procès au moins !

Il s'était approché pour secourir sa jolie cousine, l'aider à sauter sur son cheval, et l'emmener loin d'ici. Ce n'était point un endroit pour une jeune fille de bonne famille, ni un homme fréquentable pour elle.
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Kilia

Une fois les vapeurs d'alcool dissipées elle réussit à pouvoir raisonner, et ainsi faire le point sur la situation. Bon elle était bêtement enfermée sans clef. La porte était des plus robuste, personne ne l'entendait. Il n'y avait plus qu'une solution gratter le mortier et faire glisser une des grosses pierres du mur pour s'en sortir. Elle réfléchit à la position de cette pièce et ce qu'il y avait derrière chaque mur.
Au fond le mur d'enceinte, à droite le couloir menant à la cave, à gauche le gros mur qui devait coller à un autre mur celui des cuisines, celui-là impossible de passer. En face, c'était le mur de la grande salle avec une tapisserie qui coutait la peau des fesses donc bon, elle n'avait pas trop envie de tout abimer.
Le mur de droite était le plus facile à percer donc. Elle commença donc à choisir à taton la pierre la plus grosse, celle qui une fois poussée la laisserait passer sans problème et avec une des épées, elle gratta. Cela lui prit un moment avant de pouvoir passer à travers le mur. Encore un temps infini à pouvoir faire le tour de la grosse pierre, et c'est en sueur qu'elle put voir la première lueur de lumière.
Le temps passa, mais elle pu faire bouger la pierre. Ce disant que son château n'était pas si solide que cela.
Au bout, d'un temps incertain, on aurait pu voir si on se trouvait dans le couloir menant à la cave, un mur accoucher d'une duchesse. Le bras d'abord, et oui l'accouchement n'était point conventionnel, puis une tête de duchesse les chevaux en bataille, le visage aussi sale que celui des mineurs. Le bébé râlait bien avant que le corps soit expulsé.

Mais il ne va y avoir personne pour m'aider en plus? Grngeugneu! ....Bande de bon à rien, où sont mes gens?....Je pourrais crever là personne pour me sauver!...Je vais tous vous foutre dehors avec comme solde un bon coup pied au céans!...

Là, où elle était personne ne semblaient passer et c'est les épaules déchiquetées, le dos râpé, la robe en lambeau qu'elle se retrouva enfin dans le couloir.
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Protozoaire

[ Roux + Bulotte sur le cheval]

Lâche moi sale peste !!!!

Le roux commençait sérieusement à manquer d'air. Il se pencha en avant pour essayer d’échapper à la sangsue. Mais rien ne changeait, elle était toujours accroché a son cou. Il donna des coup de poulaine au flanc du cheval dans l’espoir de la déstabiliser avec l’accélération mais rien …

Si t’arrêtes pas tout de suite !!! … !!!! …. Ses phrases étaient souvent interrompues car il suffoquait. Je bouffe … ton bras !!!! aussitôt dit, aussitôt fait. Il attrapa avec ses dents le morceau de bras qui se présentait sous son nez. Tu vas garder mon empreinte dentaire un bon moment !!! Il bafouillait, dans sa manche. Et si tu … mgmgumuhgmhumhgum … je vais …mughmmghummmm … mugmhmumghmuumh ????

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Victoire_loo

La douleur était intenable, sa manche se teintait de sang. Elle lacha prise et tomba de cheval. Le choc avait été rude, elle avait mal partout, mais surtout a son bras.

Maudit roux, tu me le paieras.

Elle resta allongée au sol attendant que la douleur s'estompe ou qu'on lui porte secours.
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Lexy

La jeune Chandos de Penthièvre, ben oui à présent elle connaissait son nom la petite Lexy, faisait le tour du château. Elle ne voulait pas passer par la porte principale qui était gardée. Pour elle tout était un jeu. Elle allait donc s'amuser à entrer dans le château sans se faire voir et à le visiter en cachette.

Par devant c'était quasiment impossible car il y avait le pont levis et aussi les douves. La gamine longea le côté gauche du château, se cachant derrière les arbres pour avancer sans être vue. La végétation était dense, les fougères et les ronces ralentissaient son avancée, déchirant les vêtements neufs que lui avaient donnés sa grande sœur. Heureusement qu'elle n'avait pas pris la robe... Elle se dit que dans tout château il y a toujours un passage secret. Même si cela allait lui prendre la journée elle le trouverait.

Son périple était difficile pour elle, étant de petite taille pour son âge. Elle scruta chaque endroit tout en faisant le tour de la grande demeure, toujours en prenant bien garde de ne pas se faire prendre. Elle était dans un état lamentable, les habits en lambeau, crottée jusqu'au nez.

Un endroit encore plus touffu attira son attention, s'approchant difficilement elle aperçut une grille dans une petite alcôve. Elle s'agenouilla et essaya de l'ouvrir en vain.

Oh non ! Pourquoi c'est fermé ?

Elle regarda de plus près et vit que la terre s'était amoncelée en bas de la grille. De ses deux mains, elle gratta ce qui gênait et put enfin ouvrir la grille. la sueur perlait sur son front et elle s'essuya avec ses mains pleine de terre. On ne pouvait plus la reconnaitre avec toute cette saleté.

Elle se faufila dans le sous terrain très sombre. Lexy n'était pas du genre peureuse à part avec l'eau. Elle avança en tâtonnant sur le sol et les parois sombres. Elle arriva au bout du tunnel. Là il y avait une porte en bois. Elle la poussa mais ne s'ouvrit pas.

Mince !!!!!!! Faut que j'arrive à entrer, je suis déjà allée très loin.

Elle se mit sur le dos et tapa des pieds sur la porte en bois pour essayer de la forcer...
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Lexy

La petite essaya en vain de pousser la porte. Elle dut donc rebrousser chemin, déçue. Refaisant le chemin à l'envers, sa main toucha quelque chose de poilu qui se sauva sous la main.

Attend reste petite bête ! Viens jouer avec moi ! Je m'ennuie, je suis toute seule.

On pouvait entendre des petits cris et un animal qui prenait ses pattes à son cou.

Lexy continua son chemin à quatre pattes, espérant au fond d'elle retrouver la petite bête. Elle distinguait la lumière de la sortie, elle accélèra et se retrouva à l'air libre. Le soleil commençait à décliner. Il allait falloir qu'elle pense à rentrer. Refermant la grille, elle vit un rat retourner dans le tunnel.

Ah c'était toi qui m'a touché ! Pourquoi tu te sauves ? je ne te ferais pas de mal.

Le rongeur disparu, la petite Chandos se dirigea vers la porte d'entrée avant que le pont Levis ne soit relevé. Elle courut jusqu'aux gardes et sans s'arrêter passa entre. Une voix forte se fit entendre.

ARRETEZ VOUS ! INTERDICTION D'ENTRER POUR LES VAGABONDES !

Lexy sursauta et se retourna.

JE SUIS PAS UNE VAGABONDE D'ABORD ! FAUT QUE JE RENTRE VITE AU CHÂTEAU ! Vic va me gronder sinon.

Les deux gardes se regardèrent. Visiblement ils avaient affaire à une enfant.

Tu la connais ?

Ben non !

Ça ne peut être damoiselle Victoire, elle est beaucoup plus grande et elle est toujours impeccable elle.

Elle dit qu'elle doit rentrer et parle de damoiselle Vic, donc on va lui amener on verra bien.

Pendant la discussion des deux gardes, la sauvageonne avait repris sa course jusqu'à l'entrée du domaine familial.

Vite elle se sauve !

Ils coururent et saisir l'impudente par le bras.

PAS SI VITE ! ON VA VOUS ESCORTER !

Lâchez moiiiiiiiiiiiii !

Les deux hommes la maintenèrent fermement et arrivèrent devant la porte. Là ils frappèrent et attendirent qu'on leur ouvre.

Une serviteur vint ouvrir et demanda :

Qui va là ? C'est pourquoi ?

On a trouvé cette gamine crasseuse qui s'est infiltré dans le château. Elle voulait entrer, on suppose que c'est une enfant abandonnée dont s'occupe la jeune maitresse.

Le serviteur regarda avec dégoût cette chose toute crottée et en haillon.

Je vais prévenir damoiselle Victoire ! Attendez là et surtout ne la laissez pas entrer, elle salirait tout.

Les deux gardes acquiescèrent de la tête et attendirent, maintenant toujours fermement la gamine pendant que le serviteur allait quérir la maitresse des lieux en l'absence de la duchesse.

Lexy se mit à se débattre.

LÂCHEZ MOI ! LÂCHEZ MOI TOUT DE SUITE !

Les cris de la jeune Chandos pouvaient s'entendre jusqu'à l'autre bout du château.
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Kilia

Elle avait écourté son voyage, elle n'avait pas pu le remettre à plus tard malgré l'arrivée de Lexy dans sa vie. Mais elle avait fait tout plus vite, ne supportant pas d'être loin de ses deux filles. Vic avait son mariage à s'occuper et Lexy était un petit oiseau tombé du nid qui avait besoin d'être aimé et protégé.
Elle mettait un pied à terre, dans la cour, quand elle entendit des hurlements.

LÂCHEZ MOI ! LÂCHEZ MOI TOUT DE SUITE !

Une voix qui ne pouvait être que celle de sa fille. Elle se précipita en courant.
Quand elle la vit au prise avec ses deux gardes, elle se mit à crier d'une voix ferme et sans possibilité de réponse.

Lâchez de suite ma fille! Elle est ici chez elle!

Elle attendit que les gardes la lâche et prit Lexy dans ses bras. elle n'aurait jamais du laisser ainsi Lexy, qu'elle stupide elle était, personne encore ne la connaissait. Elle se rendit compte dans quelle situation elle avait laissé Lexy, connu que de quelques personnes au château. Pour Kilia Lexy était incontestablement ici chez elle, mais il était certain que si la duchesse ne présentait pas à tout le monde Lexy, elle ne serait jamais reconnu comme tel.

Ça va ma belle, pas de mal?

Puis vers les gardes.

Vous deux je vous préviens, s'il arrive quoique ce soit à ma fille je vous en tiendrais responsable. Maintenant vous êtes ses gardes personnels.

Elle embrassa tendrement sa fille et la prit par la main.

Je crois demoiselle qu'il est temps de faire la visite du château et de nos gens. Hum... on pourrait avant faire une bataille d'eau?

Sa fille était un peu crasseuse même si elle ne voulait pas lui imposer d'être une petite noble bien propre, et même si son côté sauvageonne lui plaisait bien, pour la visite il fallait peut être au moins retirer la crasse de son visage pour que les gens la reconnaissent.
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Lexy

La voix de sa mère qui criait aux gardes de la lâcher soulagèrent Lexy. Elle avait senti que Kilia serait plus indulgente que Victoire envers elle. Sa grande sœur passait moins sur ses bêtises. Était ce le fait que sa mère se sentait coupable de l'avoir abandonnée qu'elle était ainsi, plus tolérante ? En tout cas Lexy comptait bien en profiter.

Quand les gardes la lâchèrent, la gamine leur tira la langue. Elle se sentit forte sur ce coup là.

Elle se blottit contre sa maman quand celle-ci l'embrassa.

Non je n'ai rien maman, je vais bien.

Ensuite sa mère lui prit la main et parla de nettoyage elle aussi.

Bon sang ! Vous ne pensez qu'à vous lavez vous ! Tu sais c'est agréable d'être sale. Tu passes inaperçue, personne ne t'embête car ils ne veulent pas approcher. Les bêtes ne peuvent pas te piquer.

La jeune fille argumentait au mieux afin d'éviter la baignade. Même si sa mère parlait de jouer à la bataille d'eau, Lexy n'était pas dupe. Elle avait toujours été maligne.

Je peux refuser le lavage ?
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Kilia

Regard amusée de la mère vers la fille.

Je n'avais pas parlé de se laver, juste une bataille d'eau. Mais tu as raison mes intentions étaient bien que la crasse qui cache ta belle frimouse s'enlève un peu.
Mais soit, tu es ainsi, on ira rencontrer les gens comme tu es. de toute façon je pense qu'ils te verront plus souvent comme tu es là que le visage immaculé.

Elle entraîna Lexy vers l'intérieur du chateau. Alla d'abord vers le Majordome. L'homme grand mais assez maigrelet s'inclina à l'arrivée de la duchesse et de sa fille.

Lexy, je te présente Polirolin, il est là pour acceuillir à l'interieur de la batisse tous les nouveaux arrivant. Il fait en sorte que les gens ici savent où aller et les aides à retirer cape ou autre vêtement d'extérieur.

Poliroli, voici ma fille Lexy, elle restera vivre avec nous, elle est ici chez elle.

L'homme essaya de ne pas montrer son étonnement et s'inclina vers la demoiselle.

Bienvenue chez vous Mademoiselle Lexy.
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Lexy

Soulagée de ne pas prendre un bain, Lexy suivit sa maman toute crasseuse. Elle regarda l'homme qui faisait office de majordome.

Bonjour Polirolin ! Merci !

Puis se tournant vers sa maman.

Il ne s'occupera donc jamais de moi le majordome si j'ai bien compris. Il est là que pour les invités ?

Elle continua à dévisager Polirolin qui semblait très gentil. Il avait une drôle de tenue.

Lexy regardait les décorations du château en même temps que sa maman lui montrait les domestiques.

Il y avait plusieurs tableaux représentant des portraits. Il faudra aussi que sa mère lui explique qui s'y trouve.

Ce sont tous des membres de la famille sur les portraits ?
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Kilia

Son regard glisse sur les peintures.

Le premier c'est le portait de Kilderic, ton frère qui nous a quitté trop tôt.
Le second là, c'est mon père, je ne l'ai jamais connu mais j'ai pu prendre ce tableau au domaine familiale bien après avoir retrouvé mes origines. Je n'ai pas par contre celui de ma mère.

Elle resta un instant à regarder ses tableau, puis sortit de ses songes.

Oh, il faudrait que j'en commande un de toi!
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Lexy

Lexy fit de grands yeux quand sa mère parla de commander un portrait.

Mais va falloir poser pour ça... Ne plus bouger... On a le temps hein maman. Quand je serai belle et grande.

Elle reprit la main de sa mère et la tira plus loin afin qu'elle oublie cette idée pour l'instant.

On va voir qui à présent ? y a-t-il une gouvernante pour s'occuper des enfants ici ? Ptit Louis m'a parlé de la sienne qui le baigne et qui frotte fort... Tu sais je suis grande je peux m'occuper de moi toute seule.

La gamine s'imaginait déjà être forcée de faire ci ou ça à cause de la gouvernante.
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Kilia

Elle se laisse volontiers tirer par la jeune fille.

Nous allons maintenant visiter les cuisines, si tu veux pouvoir y aller quand tu veux sans te prendre un coup de ballai il te faut rencontrer Geneviève.

Quand à la gouvernante oui, ici il y en a une...enfin comme il n'y avait plus d'enfant elle est partie habiter avec son amoureux. Mais c'est une vieille dame Mémé-Lore et tu as peut être trop d'énergie pour elle...

Elle reste à s'imaginer un instant la pauvre Mémé-Lore courir après sa fille et se dit qu'elle allait peut être devoir embaucher du renfort.
En entrant dans la cuisine, Lexy pouvait voir fruit dans des paniers, jambons suspendus, légumes, pains fumant, et tout autre ingrédient. Sa cuisine était une fierté pour Kilia qui pouvait se venter d'avoir une des meilleures table du Royaume.
Kilia lui désigna d'un coup de menton Geneviève qui s'affairait devant une marmite. Elle resta un moment à sentir l'odeur qui se dégageait.

Bonjour ma bonne Geneviève, ne sentirai-je pas l'odeur d'une tourte à la viande et de bonnes carottes au miel?

Elle se tourna vers Lexy et se lécha exagérément les babines en roulant les yeux de plaisir.

Bien le bonjour duchesse, pour sûr vous avez l'odorat fin.

La cuisinière regarda la gamine.

Vous nous ramenez encore une crève la faim duchesse?

La duchesse savait qu'en aucun cas, s'ils voulaient continuer à manger les bons plats de Geneviève, il fallait se mettre en colère. C'est donc avec de la retenue qu'elle présenta Lexy.

Cette jeune demoiselle est Lexy, ma fille et va vivre désormais chez nous. et afin d'amadouer sa cuisinière.
Ma bonne Geneviève, votre tâche n'est point facile mais j'aimerai qu'elle se remplume un peu, on y voit que la peau sur les os.
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Lexy

Arrivée dans la cuisine, une délicieuse odeur titilla les narines de Lexy. Elle ouvrit de grands yeux, surprise par la grandeur de la pièce.

Ouahhhhhhhhhhhhhhhhh ! Que c'est grand ! J'ai jamais vu une cuisine aussi vaste et il y a plein de choses à manger.

La jeune fille avait lâché la main de sa mère et faisait le tour de la cuisine. Elle piqua même une pomme dans la corbeille de fruits qu'elle avait vue sur la table, la croquant à pleines dents.

Elle s'arrêta de courir dans la cuisine dès qu'elle entendit sa mère la présenter.

Elle sourit à la cuisinière, de son plus beau sourire. Elle voulait s'en faire une amie, elle adorait manger.

Enchantée Geneviève. Je pourrai t'aider quand tu feras des gâteaux ? Je me laverai les mains avant promis.
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--Labonnegertrude

Geneviève, enfin Gertrude qui depuis toujours déteste son nom et veut qu'on l'apelle que Genevièvre ( bon en fait pas possible d'avoir une Geneviève en PNJ donc on s'adapte

), regardait la gamine lui chiper une pomme avec les mains crasseuses. Elle fit un soupire mais ne dit rien.

Pour sûr duchesse pour la ravigoter va falloir qu'elle mange. Si on apprend qu'elle habite ici et qu'elle est aussi maigre j'vais faire railler dans tout l'duché.

Elle regarde la gamine.

C'est pas de refus d'avoir un coup de main, et t'as bien raison ici c'est pas un gourbi, les mains sont propres et les ongles récurés. J'ai pô envie d'perde ma réputation.

Elle la trouvait bien mignonne cette petite et même si parfois avec les enfants elle prenait un ton assez renfrogner, penser que la gamine allait trainer dans ses pattes la fit sourire.
Elle fit demi-tour et d'un pas lent alla fouiner sur une étagère. Elle lui apporta une assiette pleine de petits gâteaux longs.

Tu peux en prendre si tu te laves les mains, ce sont des doigts de fée!, c'est fait avec de l'amende et du miel.

Kilia

Kilia regardait les petits gâteaux lui passer sous le nez, elle se retient d'en chiper un au passage.

Tu vas voir Lexy c'est un vrai bonheur ces gâteaux.
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Lexy

Lexy en avait l'eau à la bouche de voir les galettes. Elle n'en avait jamais vus ni mangés bien sur. Elle courut se laver les mains et revint près de la cuisinière. Elle tendit les mains pour prendre l'assiette. Elle approcha celle-ci de son nez et sentit.

Hummmmmmmmmmmmmmm ! que ça sent bonnnnnnnn !

Elle alla s'installer à table et en prit un, qu'elle regarda longuement sous toutes les coutures. Puis elle lècha, trouva ça bon, et en engloutit un rapidement.

Ch'est cro bon maman !

Lexy en mangea plusieurs et parlait la bouche pleine.

Chtu en chveux mamanch ?

Elle en tendit un à sa mère. Puis replongea la tête dans l'assiette. Les mangeant très vite comme si elle avait peur qu'on lui prenne. Le sucre se collait à la crasse de son visage.
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Kilia

Kilia la regarda partir se laver les mains en courant et sourit, au moins il y avait certaines choses qui la motivé ce dit-elle.
C'est avec un sourire qu'elle la vit commencer à manger, et ne mit pas longtemps à se rapprocher et prendre un gâteau. Mais très vite regardant la façon de manger la mère commença à s'inquiéter pour Lexy.

Fais attention Lexy, tu vas finir pas t'étouffer, ou te rendre malade. Ces gâteau sont très riches.
De plus, personne ne viendra te les voler ici. Si tu aimes et en souhaite d'autre il suffit de le demander à Geneviève.

Elle alla lui chercher un jus de raisin frais.

Bois un peu avant de ne plus pouvoir respirer.
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--Labonnegertrude

Geneviève regarda les manières de l'enfant et jeta un œil inquisiteur vers la duchesse. Elle n'était pas là pour poser des questions mais ce demandait quand même bien où elle avait dégotté cette petite, ou pire si s'était bien la fille de la duchesse, et encore mieux si c'était bien sa fille comment cela se faisait qu'elle ne l'avait jamais vu. Elle sourit tout de même en regardant l'appétit de la gamine. Cela n'allait pas être difficile de l'engraisser.

Écoute ta maman, tu vas t'faire du mal si t'en mets autant dans ta bouche.
Si t'aimes j'peux en faire tous les jours

Lexy

Lexy n'en pouvait plus tellement elle avait mangé vite. Elle but tout aussi rapidement le jus de raisin. C'était la première fois qu'elle en buvait également. Au début elle crut que c'était du vin vu la couleur mais humant au dessus du verre et trempant ses lèvres dedans, elle se rendit compte que non. Mais elle trouva ce jus de raison très divin.

Hummmmm ! Que c'est bon le jus de raisin ! C'est la première fois que j'en bois aussi. Au début je croyais que c'était du vin.

lexy se retourna vers sa maman et Gertrude avec deux grandes moustaches au dessus des lèvres. Elle se leva et courut vers elle.

Merci maman ! Merci Geneviève pour ce bon goûté !

Avec sa spontanéité naturelle, elle les embrassa toutes les deux. Leur laissant la trace du jus de raisin et de boue sur les joues.

La petite se remettait à courir pour sortir de la cuisine en criant :

On va où maintenant maman ?
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Kilia

Kilia repartait à la suite de sa fille en riant.

Ne vas pas si vite tu vas finir pas me semer!
Je pense que l'important maintenant c'est de trouver Bagminton, c'est l'homme qui s'occupe un peu de tout ici, et il est aussi goinffre que toi, je crois que vous allez vous entendre.
Le seul problème c'est qu'il doit dormir dans un coin, vue le temps il doit être sous un arbre dehors. C'est un homme grassouillet, avec un chapeau marron.

Viens vite dehors la première qui le trouve donne un gage à l'autre.

Elle commença à courir vers l'extérieur espérant que Bagminton soit dans le petit jardin.
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Lexy

Lexy attendit sa mère et quand celle-ci proposa de jouer en même temps que le chercher, la gamine se mit à courir à nouveau.

C'est moi qui va trouver Bagneminton, nananèreeeeeeeee !

La petite courut dans le jardin, passant devant sa mère et cherchant à chaque arbre, en faisant le tour afin de ne pas le manquer.

Tu es sur qu'il est gros maman ? je ne le vois pas.

Lexy eut une idée. Elle se mit à crier.

Bagneminton ! Tu veux un gâteau ? un gros gâteau ?

Elle tendit l'oreille afin d'entendre le moindre bruit.

Une grosse voix bougonna.

Qui ose me réveiller, bou diou ? Et qui parle de gâteau ?

Lexy vit un gros bonhomme se lever.

Maman vient vite il est là, je l'ai crouvé.
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Kilia

Kilia se mit à chercher Bagminton, espérant le trouver e premier et sachant déjà quel gage elle allait donner à Lexy. Mais voilà, son garde avait changé de coin pour sa sieste et c'est avec un peu d'imagination que Lexy trouva.
Kilia se mit à éclater de rire. La petite était très intelligente et avait su comment le trouver avant elle.

Elle courut vers Lexy et Bagminton.

Je vois Bagminton que comme toujours vous êtes en grande activité, et que mon château est à l'abri de tout sous votre œil attentif.

Bagminton surpit en flagrant délit de sieste voulu bredouiller quelques mots mais Kilia reprit.

Peu importe, je voulais vous faire rencontrer ma fille, Lexy, elle habitera désormais ici-lieu. J'aimerai que tout le monde soit à ses petits soins, elle a besoin de l'attention de tous, le temps que je trouve une gouvernante.

Elle prit la main de sa fille afin de la présenter à l'homme qui encore plein de sommeil semblait avoir bien du mal à intégrer cette nouvelle information.
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Lexy

Lexy dévisageait le gros monsieur pendant que sa maman lui parlait. Elle le trouvait rigolo avec son gros ventre. Entendant le mot "gouvernante", la gamine regarda sa mère.

Pourquoi faire une gouvernante ? Je suis grande, pas besoin.

Ptit Louis lui avait raconté comment sa gouvernante était, et ce qu'il devait faire avec : se laver, écouter, apprendre des trucs... bref rien d'amusant.

Regardant Bagminton,elle dit :

Bagnminton pourrait s'occuper de moi. On mangerait tout le temps et on jouerait et si on est fatigué, on dormira parterre dans l'herbe.

Lexy s'imaginait déjà avec le gros monsieur, le suivant partout, jouant avec lui, mangeant et buvant avec lui. Elle avait remarqué qu'il sentait le vin.

Au fait maman ! j'ai gagné ! tu as droit à un gage. Tu vas donc...

La gamine chercha dans sa tête et sortit tout d'un coup.

Te rouler dans la boue et être sale comme moi. Tu verras c'est rigolo.
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Fayom

Fayom foulait enfin des terres n'appartenant pas au Poitou. Il voyait pas le différence entre celles ci et celles de son comté, d'ailleurs il sait même pas à quel moment la frontière fut franchie. Mais bon désormais il était en terres angevines. Il avait faillit les fouler auparavant, c'était lors de la guerre en octobre. Mais arrivé à la frontière, alors que notre comte était dans Angers, nous fûmes réaffectés à la défense de La Trémouille.

Enfin aujourd'hui l'Anjou et le Poitou semblaient en paix et à ces yeux ce duché venait de prendre de l'importance. Oui car sa fillotte avait découvert qu'elle était Angevine. C'est ainsi que devant aller en Bretagne, il fit un crochet pour aller là voir à Chasteau en Anjou. La petite famille parcourait donc les routes angevine dans leur charrette. Le voyage se passait très bien pour l'instant. Il avait appris deux bonnes nouvelles à Poitiers et revu les deux Thouarsaises de son coeur. En plus Cibeline n'était pas fatiguée du voyage et lui se rétablissait de jour en jour.

Arrivés dans la ville, ils foncèrent vers le château. Il avait hâte de revoir Lexy, la dernière fois c'était avant son départ, elle ne l'avait même pas dit prévenu de ses intentions. Enfin il avait reçu un pigeon il y a quelques semaines où elle lui annonçait la nouvelle; Fayom avait été ravi de savoir que désormais, elle ne manquerait de rien. La charette arriva au pont-levis, là deux gardes les stopèrent:

Qui va là ?

Fayom leur répondit alors :

je suis Fayom, Niortais. Je viens avec mon épouse Cibeline et ma fillotte Kalyse pour visiter Lexy, fille de la duchesse. Laissez nous passer!
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Kilia

Le gage... Elle n'avait pas pensé que cela pouvait très vite se retourner sur elle. Elle toussota légèrement en entendant le gage de Lexy et foudroya du regard Bagminton qui avait envie de rire. Comment allait-elle se sortir de là. D'un côté si elle ne le faisait pas Lexy n'aurai jamais confiance en elle, et en ce moment c'est très important. de l'autre elle n'avait nullement envie de ce jeter dans la boue.

Elle regarda les yeux de la petite plein d'attente. Bon, pas le choix elle devait jouer le jeu jusqu'au bout..boue.

T'as raison j'ai le droit à un gage, donc je m'exécute mais en cette saison la boue c'est pas facile à trouver.

Elle chercha du regard.
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Lexy

Lexy regarda sa maman et Bagminton qui se retenait de rire.

Ne bouge pas maman, je vais t'en trouver de la boue.

Ni une ni deux, la gamine partit en courant, faisant le tour du parc, passant non loin des gardes où elle entendit une voix connu. S'approchant, elle eut la surprise de voir son parrain bloqué par les gardes. Elle imita la voix qu'avait fait sa mère pour parler aux gardes.

Laissez les entrer, c'est mon parrain Fayom et sa famille.

Lexy courut dans les bras de Fayom et lui fit un gros bisou ainsi qu'à Cib et la petite.

On ne peut pas le laisser entrer, il faut un ordre de la duchesse.

La gamine se tourna à nouveau vers les gardes.

Maman a dit que vous étiez sous mes ordres, que vous deviez veiller sur moi, alors je vous dis "laissez les entrer" alors vous les laissez entrer sinon je le dis à maman.

Les gardes ne savaient plus quoi faire. Voyant la duchesse au loin arriver à la suite de la fille, ils laissèrent entrer Fayom et sa famille.

Lexy tira Fayom par la main pour l'emmener voir sa maman.

Viens parrain ! je t'emmène voir maman.
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Fayom

Fayom attendait que l'on le laisse passer ou que l'un deux aille quérir qui de droit, lorsqu'il vit sa fillotte venir vers eux.

Laissez les entrer, c'est mon parrain Fayom et sa famille.

Il regarda la petite avec son air autoritaire et eu un sourire, puis elle courut dans ses bras. Fayom eut juste le temps de descendre de charrette pour la réceptionner; réception qui lui fit mal vu le choc sur ses plaies. Enfin trop heureux de la revoir, il lui fit un gros bisous. A ce moment là l'un des gardes dit :

On ne peut pas le laisser entrer, il faut un ordre de la duchesse.

Lexy leur rappela leur devoir envers elle et enfin ils purent entrer. Lexy prit alors sa main et l'emmena vers la cour. Sa famille suivant avec sa charrette. Lexy lui dit :

Viens parrain ! je t'emmène voir maman.

Fayom était ravi de rencontrer celle qui veillerait désormais sur elle, mais avant il lui dit :

Moi aussi je voudrai te présenter quelqu'un.

Désignant la jeune fille sur la charrette, il lui dit :

Voilà Kalyse mon autre fillotte, Lexy.
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Cibeline

Le voyage s'était bien passé.
Arrivée aux portes du château, lieu ou demeurerait Lexy selon son époux, Cibeline restait sans voix.
Elle se rappelait de la petite Lexy et se disait qu'elle avait bien fait de partir sur les routes chercher ses parents.

Elle regardait son mari discutait avec les gardes quand elle vit arriver Lexy, toujours aussi sale et le visage plein de boue. Elle sourit quand elle la vit courir dans les bras de Fay etaprès lui fit une grosse bise.

Elle écoutait ce qu'elle disait et la trouvait tout aussi décidé qu'auparavant si ce n'est plus.

Cibeline ne disait mot, elle tenait sa fille contre elle, alors que Kalyse menait la charrette derrière Fay et Lexy, mais elle ne perdait pas une miette, elle regardait les jardins et admirait les plantes, les trouvant plus belle les unes que les autres.
Elle reporta son regard sur Lexy et trouvait qu'elle avait un peu grandit depuis la dernière fois qu'elle ne l'avait vu.
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Lexy

Lexy tellement heureuse d'avoir vu son parrain qu'elle n'avait pas trop fait attention aux personnes dans la charrette.

Voilà Kalyse mon autre fillotte, Lexy.

La gamine s'arrêta et se retourna du haut de ses 5 ans pour voir la nouvelle fillotte. Celle qui la remplaçait surement.

Elle avança vers la charrette et vit enfin Cibeline avec leur fille.

Cibeeeeeeeeeee ! je ne t'avais pas vue.

La petite courut et la serra dans ses bras, blottissant sa tête contre son ventre, faisant attention de ne pas faire mal à leur fille.

Je suis crop contente de vous voir. Tu as vu ma belle maison ? Elle est grande hein ! Et j'ai une grande chambre rien que pour moi. Il y a même une cuisinière qui fait des doigts de fée. C'est crop bon !

Puis elle se tourna vers la nouvelle jeune fille.

Moi c'est Lexy ! Tu as quel âge ? Tu es gentil avec parrain ? Il te donne des fessées ?

Elle regardait tour à tour Cib et Fayom, le regard pétillant de bonheur.
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Kilia

La duchesse vit que Lexy parlait avec des inconnus, elle alla donc vers eux afin de savoir ce qu'il se passait.

Bonjour. Lexy tu connais ces gens?
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Kalyse

Kalyse admirait les alentours le temps que son parrain parlait aux gardes.Elle se tenait aux cotés de Cibeline et d'angel ,qui s'etait blottie dans les bras de sa mere.Elle lui carressa doucement la joue et lui fit une ennorme bise ,quand elle entendit la voix d'une jeune enfant appeler cibeline

Cibeeeeeeeeeee ! je ne t'avais pas vue.

Elle regarda cette gamine toute sale de boue sur la figure et lui sourit tendrement,quand celle ci s'adressa a elle

Moi c'est Lexy ! Tu as quel âge ? Tu es gentil avec parrain ? Il te donne des fessées ?

bonjour mademoiselle Lexy,je suis Kalyse,fillote de fayom ,j'ai 17 ans et je suis tres gentille avec notre parrain quand aux fessées ..... nonnnn je suis trop grande pour cela!! Meme si parfois l'envie lui chatouille les mains !!

je suis enchantée de te rencontrer

Elle se tourna et fit un sourire taquin a son parrain et lui tira la langue histoire de le faire raler un peu et faire rire au passage les deux petites filles.
Soudain ,elle appercue une dame s'avancée vers eux .Elle etait tres belle et tres distinguée,elle ressemblait a une princesse.Elle se dit que ca devait etre quelqu'un de tres important,elle s'inclina bien poliment a l'arrivée de celle ci et se presenta.

bonjour madame ,je suis Kalyse et j'accompagne mon parrain et sa petite famille en voyage,enchantée
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Lexy

Lexy embrassa spontanément la jeune fille.

Elle me parait sage elle.

La gamine éclata de rire, surtout quand Kalyse tira la langue à Fayom. Lexy fit de même. Ensuite elle vit que sa mère arrivait.

Maman !!!!!!!!!

Elle courut vers elle et la tira par la main.

Je te présente Fayom et sa petite famille. Ce sont eux qui m'ont recueillie quand je me suis sauvée de l'orphelinat. Cibe et bien elle fait de bons gâteaux.
Ils m'ont aidé à me débrouiller toute seule comme une grande. Mais parrain a été très en colère quand j'ai quitté la maison pour venir à ta recherche. Et il crie fort quand il est en colère et même il m'a donné des fessées quand je faisais des bêtises.

Lexy racontait tout ce qui lui passait par la tête.

Et il a été emprisonné par le méchant comte et il a mal.
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Fayom

Fayom s'aperçut qu'il avait de la boue sur la joue; détaillant Lexy il remarqua qu'elle était très très sale. Elle vit dans un château et est plus crade que lorsqu'elle dormait dans la grange

. Celle ci était allée dire bonjour à Cibeline puis avait fait la connaissance de son autre fillote. Fayom les écouta se parler et leva les yeux au ciel quand les deux se mirent à tirer la langue. C'est alors qu'une dame arriva près deux et dit :

Bonjour. Lexy tu connais ces gens?

Lexy vint près d'elle en criant : Maman !!!!!!!!!

Ainsi c'était elle sa mère, la duchesse Kilia. Fayom la regarda pendant que Lexy dit à sa mère :

Je te présente Fayom et sa petite famille. Ce sont eux qui m'ont recueillie quand je me suis sauvée de l'orphelinat. Cibe et bien elle fait de bons gâteaux.
Ils m'ont aidé à me débrouiller toute seule comme une grande. Mais parrain a été très en colère quand j'ai quitté la maison pour venir à ta recherche. Et il crie fort quand il est en colère et même il m'a donné des fessées quand je faisais des bêtises.
Et il a été emprisonné par le méchant comte et il a mal.

Après la présentation de Lexy, Fayom s'avait plus quoi dire, étant mal à l'aise. Il attendit de voir la réaction de la duchesse.
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Kilia

Elle salua les nouveaux arrivants, et d'une voie qui voulu se faire le plus chaleureux possible.

Bien le bonjour, et bienvenue dans mon domaine. C'est un grand plaisir de vous recevoir ici. Lexy m'a abondamment parlé de vous et je ne remercierai jamais assez le ciel qu'il vous ait mis sur sa route.
Je dois dire que cette petite demoiselle à bien du caractère et que c'est un bonheur de chaque jour de l'avoir avec moi.

Vers Lexy.

Il te donnait des fessés quand tu faisais des bêtises, tiens donc ça me donne une idée.

Sourire taquin vers sa fille.

Sieur Fayom, me ferez vous le plaisir d'être vous et votre famille mes hôtes et ce pour la durée qui vous plaira. Vous êtes ici chez vous.
Mais vous êtes peut être fatigué après la route que vous avez fait, nous ferions mieux de rentrer et de nous s'installer autour d'une table bien garnie. Nous discuterons plus à notre aise.

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Fayom

Bien le bonjour, et bienvenue dans mon domaine. C'est un grand plaisir de vous recevoir ici. Lexy m'a abondamment parlé de vous et je ne remercierai jamais assez le ciel qu'il vous ait mis sur sa route.
Je dois dire que cette petite demoiselle à bien du caractère et que c'est un bonheur de chaque jour de l'avoir avec moi.

Fayom écoutait ses paroles qui lui alla droit au coeur. Il lui répondit :

Oh vous savez le plaisir a été pour moi. J'aime cette petite et a été heureux de l'avoir sous mon toit.

Elle s'adressa alors à sa fille à propos des fessées. Fayom éclata de rire et dit à la duchesse :

Faîtes attention parfois elle met une pièce en cuir pour ne rien sentir.

La duchesse l'invita alors à rester, Fayom touché par son offre lui dit :

Oh je serai malpoli de refuser et puis mon épouse et notre fille doivent se reposer un peu. Alors j'accepte votre offre mais nous repartirons demain, nous avons de la route encore. Pour ce qui est de cette histoire de table garnie, elle m'intéresse au plus haut point

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Lexy

Lexy avait été enchantée que son parrain et sa famille purent rester au château. Elle avait profité longuement, souvent blottie dans les bras de FAyom et Cib. Ils lui avaient tellement manqués. Elle leur avait raconté comment elle avait retrouvé sa famille, leur avait montré sa belle chambre rien que pour elle.

Le temps en leur compagnie avait passé très vite et déjà le lendemain était arrivé trop tôt. Lexy n'avait pas voulu aller dormir la veille, elle voulait rester près d'eux. Fayom l'avait pris sur ses genoux et la petit s'était endormie sur lui. Elle fut surprise le lendemain de se réveiller dans son lit. Elle se précipita hors de sa chambre et entendit des voix dans la salle à manger. Ils étaient déjà tous attablés à prendre le petit déjeuner. Lexy alla embrasser très fort tout le monde et s'installa aussi. Une fois le repas pris, son parrain et sa famille devait se mettre en route.

La petite les suivit jusqu'à la sortie du château et leur dit au revoir, leur souhaitant un bon voyage. Elle avait le cœur lourd et les larmes ruisselaient sur son visage. C'était si difficile pour elle.
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Kilia

[Un château...de carte]

Premier jour d'une cheminée feu crépitant dans l'âtre, Kilia avait pris place dans son fauteuil, comme a son habitude botte retiré et plante des pieds devant le feu. Son regard dans le vide, elle avait comme une boule à l'estomac qui faisait qu'elle n'arrivait même pas à boire le vin dans ce verre qui depuis un moment avait commencé une farandole effrénée. Machinalement, perdue dans ses pensées, de sa mains elle faisait tourner le verre, elle était ailleurs.

Ses yeux un moment avait passé en revu la pièce vide. Le petit divan, la table vide, le fauteuil de velours vert. Toute cette maison était si vide. Un soupire s'échappe comme une plainte. Qu'avait-elle manqué, où s'était-elle trompée de chemin. Un ami lui manquait, mais que faire...
Des rires, des sourires lui venaient en image comme autant de vie pouvait lui échapper.
A la faveur de l'automne revient des souvenirs de jours ensoleillés. Elle attendait surement quelques chose dans cette nuit froide, avait-elle encore un espoir?
Elle était tout à la fois, colère, tristesse, elle se sentait incapable de dire, de crier, incapable de prendre une décision. Elle balança son verre contre un mur brisant ainsi son silence.

Elle se prit la têtes dans les mains, se demandant comment elle en était arrivée là. Pourquoi chercher à être heureuse, pourquoi chercher à donner pour en échange n'avoir que le vide, le néant, le rien d'un tout qui se voulait si beau si bien...
Elle avait envie de partir de ne plus être, elle détestait ce soir ce petit salon qu'elle adorait tant, qui normalement était le seul lieu dans ce château qui lui donnait l'impression d'être chez elle.
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Lexy

Cela faisait un moment que le château ne retentissait pas de cris, de rires, de bruits. En effet la petite tornade Lexy s'était octroyée des vacances, échappant à la vigilance de sa sœur Vic par des moyens assez radicaux. En effet la petite chipie n'avait pas trouvé mieux que d'attacher sa grande sœur à son lit pendant son sommeil et ensuite prendre la fuite avec ses affaires.

Débrouillarde, elle avait réussi à suivre un groupe de voyageurs mais de loin, se cachant à chaque fois qu'elle croisait quelqu'un. Depuis son attaque dans le Berry elle redoublait de prudence. Chose étonnante pour une enfant de cinq ans. Elle s'était même cachée derrière une charrette de denrées, ainsi elle avait le transport et la nourriture, elle avait même pu s'endormir et c'est en pleine forme qu'elle était arrivée à Niort pour voir son parrain et sa petite famille. Bien sur, ils la grondèrent pour avoir fuguer ainsi et avaient écrit tout de suite à la duchesse Kilia pour lui dire où se trouvait sa fille.

Lexy du coup passa de longues semaines là bas, pourrie, gâtée, couverte de cadeaux. Les jours avaient passé à une vitesse incroyable. Ses vacances se terminèrent quand sa maman, accompagnée de Killi et Louis-marc vinrent la rechercher à cheval il y a quelques jours. Et c'est ce matin à l'aube qu'ils revinrent au château familiale.

Lexy regarda la grande demeure, plus habituée à ce gigantisme. Les gardes leur ouvrirent les portes immédiatement et les gens de maison accoururent pour accueillir la duchesse et sa fille. Les chevaux furent meneé à l'écurie où ils furent bichonnés et nourris.

La petite Chandos de Penthièvre était très fatiguée bien qu'elle ait dormi dans les bras de Killi mais deux jours de voyage c'était bien épuisant pour elle.

Elle trainait les pieds et baillait sans arrêt en entrant dans le château.
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Lexy

Lexy après s'être reposée au château avait fait un tour dans la ville et en taverne. Du haut de ses 5 ans elle avait bien compris que l'Anjou était en danger. Ayant peur pour ceux qu'elle aimait, elle décida d'apprendre à se battre.

Ce matin là, après avoir pris un petit déjeuner copieux,elle était partie dans les jardins avec sa petite épée. Elle n'avait pas encore appris à manier l'épée. Elle posa déjà son arme et décida de courir pour s'échauffer. C'est ainsi que le petit lutin comme beaucoup l'appelait partit dans une course effrénée sur ses petites jambes. Elle tomba plusieurs fois mais se releva et continua.

Une fois bien échauffée elle prit son épée et chercha un éventuel ennemi. Elle aurait aimé que sa maman ou sa sœur viennent lui montrer des attaques. Mais Vic était loin et sa maman bien trop occupée avec tout ce qui se passait.

Elle avisa un petit arbuste, il ferait l'affaire pour apprendre à tenir son épée. Elle se dirigea vers lui et se plaça devant lui. Elle se mit à lui taper dessus avec son épée, un coup à gauche, un coup à droite, faisant voler les feuilles colorées par l'automne.

Prends ça ! et encore ça !

Elle s'entraina toute la matinée, elle avait mal aux bras à force de tenir son épée à deux mains et a la jeter aussi fort que possible sur cet arbuste.
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Letiti

Le lutin était de retour en Anjou, à Saumur. Il était passé par son "chez lui" qui aurait tenue plus de campement sommaire pour la plupart. Il y avait entassé, bien mal lui en avait pris, ses réserves, son poisson.

Bordel de poiss'vin! Ca pue encore plus qu'le vrai quand ca moisi!
raclure'rie de vers!
Bon...pu un sou...rien à bouffer... réré qui pour aisni dire m'rackette...
Faut que j'fasse quelque chose.

Comme à son habitude, une idée fulgurante tout à fait géniale -héé c'est Letiti...normal quoi?!- lui vint à l'esprit. Il trotta jusqu'au château de Kilia. Il trouverait bien un prétexte quelconque pour se faire inviter. Pas qu'il en eut besoin auprès de la duchesse mais bon il avait ses idées le diabolo et un philosophe a toujours besoin d'une raison, toujours.

Arrivé près du chateau, il va pour toquer quand de drôles de bruits lui parvinrent.
Tchac ...tchac...tchac...
Intrigué, il se faufile, escalade, se camoufle...bref tout ce qu'il a appris pour éviter les armées poitevines ces derniers jours. L'entrainement était bon, pour preuve il s'en était tiré sans dommage.
Il vit la scène..pauvre arbuste.
Agir d'abord réfléchir ensuite. Il n'allait pas rater une occasion de rigoler.
Essayant de se faire aussi petit que possible, aussi discret que faire se peut, il se glisse derrière l'arbuste, pour surgir en hurlant, son baton à la main, la poussière maculant sa grise cape et ses habits rouges.

GROARRRRRRRR!!!!
V'la mon déjeunerrrrrrrr!!!!
Et de sauter tous membres écartés telle une grenouille prenant son envol vers le petite Lexy.
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Lexy

Letiti

Lexy

Kilia

Lexy

Letiti

Lexy

Kilia

Letiti

Kilia

Lexy

Letiti

Jalee

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Pour la Baronne! A la recherche de la Justice! Pour l'équité!
Avocat du barreau d'Anjou. Cadastre de Saumur.

Lattie

Lattie repartir comme il etait venu a pied si je vous le dit.

J'ai vu la duchesse oui,j'ai eu ce que je voulez et quoi ?et bien vous le saurez pas curieux...

Kilia

Elle avait réglé rapidement le problème de Lattie, mais l'homme devant elle venu pour Jalee l'intrigua.

Bonjour, tu es l'apprenti de Jalee, n'est-ce pas? Que puis-je faire pour toi?
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--Bordaslefidele

La patience de Bordas fut récompensé. La duchesse elle-même vint le questionner. De toute évidence, elle n'avait pas vu le pli. Mais - c'est Bordas qui le croit

- au simple nom de Jalee, l'Ethiopien, Dame Kilia avait compris plus ou moins de quoi il retournait.

Citation:

Madame, heu, mes respects.

Le sieur Jalee venait vous proposer officiellement de participer à l'éducation de votre fille. Il dit que rien ne vaut un bon précepteur pour pousser vers le haut les esprits les plus vifs et donner du souffle aux âmes les plus pures.
C'est pourquoi il serait heureux de

Madame, que souhaitez-vous que je lui dise?

Kilia

Elle sourit.

Tu peux lui dire que je suis bien aise qu'il ait accepté cette charge. Et de plus, que ma fille sera ravie d'apprendre auprès de lui.
J'aimerai qu'il commence au plus vite. Lexy va sur ses 6 ans et j'aimerai qu'elle sache lire et écrire assez rapidement.

Si cela est tout, je vais demander à Barnabé mon serviteur de te mener aux cuisines que tu puisses te restaurer avant de repartir.

Elle le regarda en attendant sa réponse.
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--Bordaslefidele

Citation:

Si vous permettez, je vais de ce pas porter votre réponse à Messire Jalee. Mes réserves sont suffisantes. Et je crains qu'il ne finisse par s'inquiéter de mon retard. Il devait ce jour traiter des affaires diverses en Saumur, je dois donc l'y rejoindre.

Il se présentera sous peu en ce lieu. J'ai bien qu'il ne me devance et bien que sa clémence soit sans équivalent, je préfère ne pas la mettre à l'épreuve.

Oh, pardonnez mes étourderies. J'ai omis de finir ma phrase...

Bordas s'en allait traînant le bourriquet, afin de gagner un peu de temps.

C'est en arrivant aux grilles et voyant une petite fille en guenilles et un char lugubre qu'il fit volte face. Il se soutenait enfin du message complet de son maître. Il devait parler de soutien et de douleur.

C'est pivoine qu'il arriva devant la duchesse :

Citation:

Madame,

Mon maître me commande de vous assurer de son entier soutien et compassion dans votre épreuve.

Veuillez excuser mon étourderie, de nouveau.
Hum, je ne sais guère de quoi il parle, ni si je suis un fidèle messager.
Je crois que l'on peut dire : tel maître, tel apprenti. Enfin, je me permets...

Dsl, si je suis anachronique...

Letiti

[Sur les chemins, arrivant à Chasteau-en-Anjou]

Il y en a qui murissent des idées pendant des jours. Les retournant en tout sens afin de s'assurer de leur cohérence, de leur intérêt, de s'assurer qu'il n'ont rien omis. Enfin tout un tas de raison qui font un comportement responsable.
Le diablotin n'est pas de cette engeance. Pour le plus grand malheur de ceux qui se trouvent non loin de la mise en application de ses fameuses idées.

C'est dans les décombres de la très éphémère taverne ouverte à lui, la seule de Saumur que celle-ci lui vint. Le voila maintenant sur son fier destrier près à relever de nouveaux défis. Ceux-ci le mènent directement au chateau de sa marraine Kilia.

Grruiiiiiik!

Mais arrêtes donc de raler!
Est ce que je rale moi?

gru gruik ron

Oui enfin c'est vite dit quand même. T'es ma monture c'est normal que je sois sur ton dos! Et avance, on arrivera jamais pour le repas sinon!

gruikkk. Chanta le cochon en attendant les mots magiques.

[Devant les portes du chasteau]

Le lutin accroche la corde qui lui servait a guider le porc au perron et cogne à la porte. N'ayant pas forcément bien compris la pertinence de taper, il se croit obliger de brailler:

KIKIIIIIIIIII!!!!
OUVRE! C'EST MOI!!!
C'EST IMPORTANT!!!
J'VIENS T'APPORTER MON AIDEEEEEEEE
OUVREEEEEE!!
KIKIIIIIII!!!

GRUUUUIIIIIKKKKKK!!!
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Kilia

La cours qui se met à brailler attire obligatoirement l'attention de Kilia. Elle sort alors précipitamment reconnaissant la voix.

Bonjour, fillot! Le regarde lui et son cochon en souriant, et va lui faire une bise.
Mais pourquoi tu brailles ainsi, tu sais que t'es le bienvenu ici-lieu. Tu peux entrer Letiti. J'allais passer à table. Elle marche devant lui, et se dirige vers la porte
Mais tu veux m'aider sur quoi?
Elle ouvrit la porte bien grande afin qu'il n'est aucun doute qu'il était le bienvenu.
Bon entre et on discuteras en mangeant, j'ai mes pigeons farcis qui vont refroidir, et c'est bon quand c'est chaud.

Intriguée, elle se demande ce qu'il mijote.

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Letiti

La porte fut bien vite grande ouverte. Le parfum du repas exhalait jusque dans l'entrée. Le petit bonhomme salivait deja, le nez tourné vers les réjouissance.

Oui mangeons mangeons! Faudrait pas qu'ca r'froidisse.
J'sais bien que j'suis le bienvenue.
Mais faut bien que j'tape sinon il va se sentir inutile ton petit personnel.
C'est toi qui ouvre maintenant?
Me dis pas que c'est toi qui as fait la cuisine hein?!

Tout de suite, plus inquiet sur la suite des évènements. Bientôt attablé, le lutin fut rassuré, les pigeons étaient excellent. La graisse lui dégoulinait sur le menton et les doigts quand il expliqua la raison de sa venue.

Vois tu kiki, je chuis chur que tu te chens un peu cheule.
Miam...
Auchi je me propoche de venir égayer un peu tes après michi.
Crounch...
Chai un nouveau défi. Il manque cruellement de philochophe. Je compte bien le rester t'fachon. Mais il manque auchi d'autre choche, de gens qui réfléchichent auchi a la pratique.

Il se suça les doigts, avala sa bouchée et déclara:

Je vais être un scien-titi-fique!
Et donc va me falloir un atelier pour mes diverses expériences. Du coup j'vais faire un peu de bruit...trois fois rien... ce qui devrait beaucoup t'aider dans ta vie de tous les jours.

Alors qu'est ce t'en pense?
J'ai plein d'idées: le principe de l'homme saoul, le théorème des puces, un truc pour voler, une poudre qui semble avoir des propriétés interessantes...
Y a de quoi faire.
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Kilia

Elle s'assit devant Letiti et elle l'écouta et le regardait amusée.

Et bien tu sais mon château t'es ouvert, si tu veux je t'aménage un coin rien que pour toi et tes expériences. T'as raison la science doit avancer, c'est dans l'air du temps.
Et puis avec toi, tu vas tellement toujours au font des choses c'est sur que ça va avancer.

Elle se remémora leur idée de poisson Saumuré, bon cela n'avait pas était un grand sucé commercial mais Letiti avait charrié des tonnes de vomi, et avait mis tant de cœur pour que cette idée fonctionne qu'elle était certaine qu'il en ressortirait quelque chose de bien de tout ceci.
Elle fit signe au serviteur de mettre un autre plat sur la table. Pas souvent qu'elle avait un invité...même qui s'invitait...elle voulait qu'il ne manque de rien.

Dis ce dont tu as besoin, et un de mes gens te l'emmènera.
Ça me fait vraiment plaisir de te voir ici, tu sais. Ce château est trop grand trop vide, t'auras toute la place qu'il te faut.

Elle lui servi du vin. et leva son verre.

Ah ta venue ici mon fillot!
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Letiti

Le demande sitôt faite, la réponse sitôt donnée. Sans broncher, sans tiquer, une réponse positive tout de suite comme ca. Soit la duchesse était une inconsciente sans nom, soit la sénilité la guettait de ne pas craindre les dégâts éventuels.
Mais toutes ces considérations logiques n'effleurèrent guère la vagabond désormais scientifique. Il finissait de dévorer (s'empiffrer?) le bon repas.

Merci kiki!
t'es vraiment la meilleur! T'verras tu l'regretteras pas.

Répondant au toast.
A mon mécène qui va participer au progrès de l'humanité.

Il goutta ainsi le vin un grand sourire aux lèvres.
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Letiti

Le diable ne perd pas de temps. Dès le repas terminé, dévoré de curiosité, il découvre le local mis à sa disposition. Celui-ci donne directement dans la cours pour ne pas à avoir à salir la moitié du château quand les futures expériences sortiront ou rentrerons de l'atelier.

En rentrant, on peut voir tout de suite a droite un bureau simple mais de bonne facture. Le fauteuil de l'autre côté de celui-ci se trouve sous une petite fenêtre donnant une lumière d'appoint. Au fond de la pièce, une grande planche sur des tréteaux pourra servir d'établi.

Le vagabond s'installa derrière le bureau, et gribouilla quelques affichettes qui seraient distribuées ici et là:

Citation:

Cherchons personne motivé, à l'esprit vif afin d'accomplir de grandes choses!

Bon sens, travaux manuels et écoute sont des qualités indispensable!

Vous chercher Amour, Gloire et Beauté?!

La science est l'avenir! Postulez comme apprenti!
Et participez aux progrès qui feront avancer le monde!
Venez ecrire votre nom dans les livres d'histoire!

Letiti, grand scien-titi-fique reconnu dans tout le royaume et hors de nos frontières.

Il avait encore un peu brodé pour attirer du monde, mais ce genre de détails ne tracassait pas outre-mesure le vagabond.
Il partit acheter quelques planches tout en distribuant ses prospectus.
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Letiti

Bon il n'avait pas trouvé d'assistant encore, la science se devait d'avancer! Letiti commença donc à plancher sur son premier projet.

Il se fit apporter 5 bouteilles de la cave de Kiki, des vins de qualité médiocre si tant est qu'elle en ait de ce tonneau la. Il fabriqua rapidement deux piquet de bois de deux bons pieds de long. L'idée était que le concept de chemin le plus court dépendait de certains facteurs. En particulier, tous le monde pensait que la ligne droite était le plus cours et ce quelque soit l'état. Il fallait démentir cette hypothèse.

Il planta les deux piquets dans la cours, distants de 50mètres. Un baquet d'huile et de poudres de couleur servirait plus tard. Il fit d'abord le parcours un première fois et nota.

Citation:

Sujet sobre; sans traces; distance effectuée: 50m

Il prit ensuite une bouteille et prit sur lui d'en vider le contenu. Que voulez vous, le devoir avant tout. Il versa une poudre de couleur bleue dans le baquet, se trempa les pieds dedans et refit le trajet. Il prit soin de mesurer ensuite la distance réelle.

Citation:

1bouteille; traces bleues; distance effectuée: 55m

Huile changée, il entreprit en parallèle de vider une deuxième bouteille

Citation:

2 bouteilles; traces jaunes; distance effectuée: 65m
3 bouteilles; traces rouges; distance effectuée: 85m
4 bouteilles; traces mauves; distance effectuée: 110m
5 bouteilles; traces grises; distance effectuée: infinie

Le diable était tombé au milieu de la cours. Il cuvait maintenant l'alcool plus ou moins entre les deux piquets, des pas de couleurs tapissant le sol un peu partout. L'analyse et la conclusion de l'expérience devront attendre son réveil.
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Kilia

Elle se leva de son bureau et regarda par la fenêtre le manège de son fillot. Depuis qu'elle lui avait donné un local elle se demandait bien ce qu'il allait pouvoir faire. Un simple coup d'œil suffit pour la faire sortir rapidement.
Une fois dans la cours, elle couru vers Letiti. Il n'y avait pas besoin de se pencher trop bas pour s'apercevoir qu'il était ivre mort.

A ouais... C'est de l'expérience scientifico-picolatoire-créatrice je vois...

Regard sur sa cour bariolée, espérant en elle-même que la couleur partira un jour, pas qu'elle ne trouvait pas ça beau, mais quand même. D'un autre coté elle était rassurait, son château n'allait pas souffrir de quelques pas de couleur.

Elle demanda à deux gardes de ramener Letiti dans son atelier vu l'état, un peu de foi lui suffirait pour cuver.
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Letiti

Après s'être enfin remis de sa gueule de bois...à croire que le vin était vraiment pas terrible, Le scientifique en herbe s'attaqua à son raisonnement.

Bon donc à chaque fois j'ai essayé de faire le chemin qui me semblait le plus court, c'est-à-dire la ligne droite. Hors il est évident que la distance s'allonge avec l'alcool.
Ainsi on peut déduire que le chemin le plus court est dépendant du nombre de bouteilles ingurgitées. Il faut viser un chemin d'autant plus long et biscornu que le nombre de bouteilles bues. Ainsi avec un peu de chance, l'homme saoul fera une ligne droite en cherchant un chemin entortillé.

Et voila le premier théorème du Letiti

théorème de l'homme saoul a écrit:

Le chemin le plus court est influencé par le nombre de bouteilles ingurgités.
Plus ce nombre est grand, plus le chemin auquel il faut penser doit être biscornu afin de faire une ligne droite dans un repère sobre.

Citation:

Corolaire 1: La notion d'espace sobre et d'espace bourré existe. L'ensemble des espaces bourré est fini mais inconnu, puisque dépendant de la dose d'alcool ingurgité.
L'espace sobre peut être considéré comme un espace zéro.

Corolaire 2: Pour maigrir il faut faire de grande distances, donc beaucoup boire et penser à la ligne droite.

Corolaire 3: La notion de distance est variable avec l'alcool.

Le diable était content. Il avait bien travaillé. Il lui fallait maintenant voir comment il allait bien pouvoir gérer le château de Kilia avant sa nouvelle expérience. Il fallait montrer qu'il était une personne de confiance et responsable. Bon c'était autrement plus difficile que la science en somme.
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Letiti

Expérience suivante! fallait pas se relâcher! Le progrès était en marche. un diable décidé s'était donné pour mission de changer le monde. On arrête pas un génie en pleine réflexion. Par contre pour un Letiti, quelques verres suffisait. Voila le pourquoi d'une telle pause.

Bon en route! On a du boulot!

Le diable passa toute la journée à attraper les pires sac-à-puce de Saumur. Il les avait tous attachés dans la cours et passait le reste de son temps à essayer d'attraper les dites puces. Il avait besoin de celles-ci pour son expérience numéro deux.

Citation:

D'abord prendre une puce.
Puis taper sur la table
résultat: la puce saute

puis prendre une autre puce, enlever une patte
Puis taper sur la table
résultat: la puce saute

etc, etc, ...

L'expérience est bien entendue faite plusieurs fois pour chaque étape afin de s'assurer des résultats.
Deux jours plus tard, les puces avaient envahies la moitié du chasteau...
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Letiti

L'expérience avait rudement bien marché. Le diable en était content. Il avait remarqué qu'après avoir coupé toutes les pattes, les puces ne sautaient plu quand il tapait sur la table. Au contraire, elles sautaient toujours au choc quand elles en avaient. Il énonca donc le deuxième théorème du Titi:

Théorème des puces a écrit:

Etant donné que les puces ne sautent plus quand toutes les pattes sont coupées et que je tape sur la table, on en déduit que:
- Les pattes sont les oreilles des puces
- Celles-ci deviennent donc sourde quand on leur enlève toutes
- Donc elles ne saute plus au bruit de la main sur la patte

Letiti était très fier de lui. Déjà un deuxième théorème fondamental à son actif. Il était fais pour la science.

[Un peu plus tard - arrivée inopinée d'un pigeon]

Ohhh des nouvelles de Kiki!
Raaa des nouvelles de Kiki...c'est vrai qu'je l'ui avais dis pour les puces dans l'chateau...

Inquiet, le vagabond bras droit de Kilia lit la lettre. Apparemment les puces c'est pas son truc. Letiti grimace. Il lui avait expliqué la solution géniale qu'il avait eu pourtant pour s'en débarrasser - vider des litres d'eau depuis le plus haut point du chateau pour les noyer - mais Kilia avait soulevé le point intéressant bien que peu évident des affaires potentiellement trempées.

Le scientifique se gratte son absence de barbe perplexe. Elle proposait - enfin proposait fortement - d'utiliser plutôt un stratagème de sa mémé Lore. Vu les dégâts dont il était la cause, Letiti préféra se ranger à l'avis de sa marraine et propriétaire du chateau.

Les clébards furent donc envoyer à coups de pieds le plus loin possible du chateau, tandis que le diable et les gens de la maisonnée enlevaient le plus gros des puces comme ils pouvaient. Pour la mise à mort, la tombée de la nuit était nécessaire...

Ahouuuuuuuuuuuu
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Letiti

Le soir approchait. En bon intendancier qu'il se supposait être, Letiti mis le branle bas de combat chez tous les serviteurs du château. On avait appliqué la recette de Mémé Lore à la lettre:

Citation:

1 bougie figée avec de la cire dans un plat.
Allumer la bougie et remplir le plat d'eau.
Eviter toute autre source de chaleur.
Disséminer les bougies dans les endroits fréquentés par les puces.

Tout était prêt. Les serviteur rassemblés dans un coin sans puce, et des bougies installées dans à peu près tout le château. La nuit vint, et les bougies furent allumées. Le diable se dit que son rôle était de surveiller. Ainsi il se passa une grande couverture sur le dos pour ne pas faire "source de chaleur", fit deux encoches pour les yeux et déambula dans les couloirs.
Qui a dit que le château ne possédait pas de spectre?!

Toujours est il qu'une fois dans la cours notre fantôme ne put que rester de longues minutes en admiration devant le spectacle du château faiblement éclairé de l'intérieur par ces dizaines de bougies. Il en était presque content d'avoir mis les puces et de s'être fais remonter les bretelles.

Reniflement
snif...
snif...

tiens?! Drôle d'odeur
Et ca pique les yeux..

Le scientifique se tourne, se retourne...jusqu'à ce qu'une sensation suspecte pointe sur ses jambes.

AU FEUUUUUUUUUUU!!!!!!

Le diable parti en courant. C'était lui qui était en feu, enfin sa couverture. Elle était un peu trop grande, et un passage un peu trop près d'une bougie l'avait allumée. Les flammes ne lâchaient donc pas leur proie. La course avait eut beau éloigner la chaleur des jambes, le danger approchait.

D'un bond le philosophe se jette dans la mare la plus proche puis essai de se dépêtrer de cette foutue couverture. C'est tout penaud, et principalement mouillé, qu'il rentra au château la couverture brulée sous le bras et le fond des braies noircies. Le soleil n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez.

J'espère qu'au moins le plan de Kiki a marché...
pfff quelle nuit!
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Kilia

Vue les lettres échangées avec Letiti, elle hésita à rentrer chez elle. Durant tout le chemin elle s'était imaginé tous les scénarios possibles et imaginables.
Elle entrait chez elle est un nuage noir fonçait vers elle, elle essayait de partir mais les puces déjà commençaient leur repas, la piquant de toute part. Elle hurlait se débattait, se donnant des claques sur les bras, les jambes, se débattait dans de grand gestes accompagnés de hurlements. Se giflant essayant d'aplatir ces monstres assoiffés en vain. Elle finissait vidé de son sang.
Quelques minutes après voyant une maison en ruine elle s'imagina son château dévasté par les flammes, entendant le bois et les charpentes craquer sous les crocs acérés du feu. Tentant d'éteindre à coup de petit seau d'eau qui ne servaient à rien.
Un peu plus tard l'idée de Letiti d'inonder la battisse afin d'éliminer la vermine lui revient en mémoire et c'est en ouvrant la porte d'entrée qu'elle se fit emporter par un ras de marrée.

Après tous ces cauchemars éveillés, c'est donc un peu nerveuse qu'elle entra dans la cours du château.
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Letiti

Une fois changé, le diable avait pas mal couru avec les serviteur pour vider les écuelles remplies de puces le plus loin possible. Après un rapide examen, le résultat semble plus que concluant.
Mais pas le temps de s'attarder que les portes s'ouvrent. Bon qui s'était?! Comme s'il n'avait que ca à faire. En plus avec les expériences futures à préparer. C'est le visage passablement renfrogné que Letiti va à la rencontre de l'arrivant. Visage qui s'éclaire quand il reconnait Kilia, gardant une empreinte d'inquiétude. Pourvu qu'il ne reste plus une puce...

Kiki!
Comment va?
T'as vu ton chateau?!
Rutilant hein! La cours presque propre et tout.
J'suis un surper intendancier t'vois.
T'veux qu'on aille boire un coup en ville?
C'est ma tournée!

Ou comment essayer de détourner l'attention pendant que d'autre que le travail fais en quatrième vitesse donne entière satisfaction. Et palier aux défauts éventuels.
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Kilia

Coup d'oeil dans tous les coins essayant de voir si quelque chose n'allait pas lui tomber dessus. Voyant Letiti à peu près intacte elle se rassura.

Mais oui, tout à l'air en ordre. C'est pas dieu possible, le truc de Mémé Lore a fonctionné?
Elle est trop forte ma Mémé!
Et toi t'es vraiment un homme de confiance, ça me rassure, j'avoue que j'ai eu un petit peu peur à un moment quand tu m'as parlé d'inondation. Tu m'en veux pas hein?
Un petit verre j'dis pas non, la route fût lo,gue et je dois prendre des forces avant de repartir.

Elle parle en regardant soigneusement Letiti, cherchant s'il n'y avait pas une de ses vermines sur lui.
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Letiti

Les vermines anéanties, tout était plus ou moins rentré dans l'ordre. Le diable cherchait un peu à se faire pardonner tout ca. Il avait une idée d'aménager dans la cour des jeux d'eaux avec des pavés piégés, des filet d'eau bondissant...mais bon pour tout ca, il fallait de l'eau, pas qu'un peu et surtout en hauteur pour profiter de son propre poids pour l'élancer en l'air.

D'abord les pavés piégés. Ca se devait pas être dur. Un pic, une bêche, et le voila entrain de déchausser un pavé, puis de faire un trou dans le sol.

Han!
Han!
pfouuu
Han!
Han!
pfouuu
Bordel mais c'est que c'est dur c'te conn'rie!

Le trou finit du volume de son outre, il la glisse dans le trou et la remplie d'eau. Le bec de l'outre est placé au ras du sol avec un angle de 45° avec celui-ci, émergeant de seulement quelques millimètres, tandis que la pierre plate est replacée, sur l'outre délicatement.
Le premier test peut commencer.
Le scientifique sauta sur la pierre.
Sous le poids, l'eau est expulsée rapidement par le bec créant un jet devant le diable lançant l'eau à plusieurs mètres.
Wouhouuuuu!!!

Ravi, le vagabond sauta sur place espérant recommencer.... sans grand succès évidemment puisque l'eau a été expulsée.

Bon ca fonctionne, mais va falloir améliorer tout ca...
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Letiti

Bon le principe marchait. Un deuxième test s'avérait nécessaire. Voila que le bonhomme reprenait la pioche et creusait un trou juste à côté de la dalle "piégée". une fois cela fait, il restait à faire communiquer les deux chambres mais que dans un seul sens, du réservoir vers l'outre.
Le diable essaya de bricoler un truc. Une toile finement tressée en forme de manchon, complètement rentré dans l'outre, une ouverture taillée dans l'outre permet de le fixer et c'est cette ouverture qui servira de communiquant avec le réservoir.
normalement, l'eau glisse du réservoir à travers le manchon et rempli l'outre. Si quelqu'un marche sur la dalle, l'eau essai de sortir par l'orifice du jet et l'orifice du manchon. Hors le manchon devrait venir se plaquer contre la paroi de l'outre sous la pression et donc fermer l'orifice associé. Manque plus qu'à essayer:

Premier coup, le diable saute....pschiiit...juste un mini jet.
grommellement, le manchon doit être trop court...

Deuxième coup, plus d'eau du tout....juron et grommèlements.
Le manchon doit être ttrop long et obstruer les deux trous.

Troisième coup...pschiiiiiiiiiiiitttttt
VICTOIREEEE

Bon ben plus qu'à faire un grand réservoir, avec une canalisation amenant l'eu aux différents outres planquées sous les différentes dalles piégées.
le diable se remonte les manches. Il en a pour un petit moment.
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Letiti

Des tranchées, des trous, des dalles déplacées...
Si un inconnu était venu pour une première fois à chateau-en-anjou, il aurait juré que la cours était entrain d'être faite. Le scientifique avait creusé un réservoir suffisamment grand pour plusieurs utilisation et même plus, puisqu'il espérait utiliser le surplus à d'autres fins. Les tuyaux avaient été posé ainsi que les outres et tout le reste. Cela lui avait pris de nombreux jours de travail. S'épongeant son front, il regarda son "travail":

Bon! Une bonne chose de faite.
Sur qu'on va rire après ca.
Manque plus qu'à reboucher et à remplir d'eau.

Travail encore conséquent s'il en est. Ce qui ne l'empêchait pas de réfléchir aux moyens possibles de se simplifier la tache, en particulier pour remplir la cuve.
Mais il allait être occupé dans la vigne de Linon. Il voulait faire du vin. Kilia serait surement déçue de voir d'autres nouveautés pendre du retard, mais il ne pouvait pas tout faire. Il n'était malgré tout qu'un homme.

Ahlala que c'est dur d'être génial.

La prochaine tache quand l'oeuvre serait finie: fouiller le chateau de Kilia en quete de cave et/ou de bibliothèque pour apprendre le métier de vigneron et maitre de chais.
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Letiti

Il fallait fermer le chateau. Enfin fermer, facon de parler, il y aurait toujours quelques domestiques pour l'entretenir, le garde propre et chaud au cas ou une arrivé impromptue les chamboules dans leurs petites habitudes.

Mais le fauteur de trouble de ces derniers temps, celui qui avait été la cause d'une invasion de puce, d'une quasi inondation dans la cours, de murs repeints, celui la mettait les voiles. Et c'était bon vent aux yeux de certains.

Pas aux yeux dudit fauteur de troubles en tous cas. Pour une fois on lui avait fais confiance, pour une fois il s'était vraiment senti chez lui dans un véritable foyer. Pas un de ces abris sommaire dans lesquels il avait trop souvent vécu.
Juché sur son cochon, il reprit la route, les chemins, ceux qu'il avait abandonnée depuis cette funeste nuit où ils s'étaient fait surprendre en Touraine. C'était à la fois proche et lointain. tant de choses s'étaient passées depuis. La convalescence, de nouvelles connaissances, et elle. Le dragon dont il s'était tant moqué à ses débuts, le dragon qui était allé jusqu'à le bruler en récompense. Dragon qui s'était changé en implacable juge quand il était sur le banc des accusés...des coupables. Allez comprendre ce qu'il se passa, toujours est il qu'aujourd'hui il allait quitter cette belle attache. Il avait désormais un port.
La première fois qu'il était parti, c'était pour 3 jours..à Chinon. Il n'était revenu qu'un an après, après avoir arpenté tout le royaume. Mais pour la première fois depuis qu'il arpente les chemins, il voulait revenir, il savait qu'il reviendrai.

Dernier regard en arrière, dernier sourire, l'aventure l'attendait. il talonna son fier destrier Truffot, cochon de son état et rejoignit ses compagnons. Pour sur qu'ils n'allient pas s'ennuyer.
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--Hubert_le_clerc

Une charette... un paysan.. trois cadavres...
Non mais non! Oh stop, coupez!
Y aura pas d'histoire s'ils sont déjà mort! Laissez les souffrir que diable! Bon c'est moi qui reprend donc. Ca sera plus sur.
Trois dépouilles gémissantes, un nuage de mouche ne cessait de venir se poser sur les plaies ouvertes pour y pondre leurs œufs. Les moribonds étaient recouvert de cape ou de couverture qui n'avaient qu'un point commun: noire de sang coagulé (avouez que c'est mieux la quand même).
La charette arrive enfin au porte du chateau après de longues heures d'agonies:

Qui va la?!
Que voulez vous?!

C'est Hubert!
J'voulassions écarter les cuisses d'la donzelle qu'semblait pas trop à pouvoir s'défendre, mais v'la qu'y en a deux autres avec elle.
L'aut' la le tout rouge..ouais avec l'sang l'sont tous, cui au chapeau.. M'a dit qu'il était l'homme de la main par la voix tout ca et que donc, si j'les ramenais sans toucher à la p'tiote, j'aurais d'bons beaux zécus pour aller aux catins. Qu'leurs atouts s'raient plus affriolant
Sourire pervers du clerc pas très aristotélicien.

Garde décontenancé, qui jette un oeil au trois bougres. Reconnaissant finalement l'intendant qui fout le bazars depuis plusieurs semaines dans le chateau, il hésita. Fallait il vraiment faire rentrer cet énergumène? Bon semblait plus très vaillants.. et il était désigné par Dame Kilia en personne...

Bien rentrez les!

Le garde appela Badmington qui saurait quoi faire. Celui-ci les installa rapidement et confortablement, demanda à ce qu'on nettoie les blessures et chargeant qu'on aille quérir un médicastre, un bon, au plus vite. Le diable ne prononça qu'un nom, Ygerne quelques uns également et Alphacat à son tour. Le serviteur ajouta ces personnes aux autres missives envoyées un peu partout en Anjou et même ailleurs. Il rejoint enfin le clerc pour lui donner une cinquantaine d'écus en récompense.
Bavant d'avidité, le bonhomme la prit rapidement s'en fut les dépenser au plus vite dans la luxure.

hrp: posté aussi en Touraine

Ygerne

Du sang entre ses doigts… étais-ce le sien ? Une douleur fulgurante au ventre la poigna, pas un râle ne passait ses lèvres, elle n’en avait plus la force.

Elle était gelée, de la neige rougie de sang la recouvrait, on distinguait à peine ses lèvres bleues et ses cheveux flamboyants au milieu de ce tas d’humain.

Elle s’accrochait à une petite flamme de vie qui lui restait. Elle était trop jeune pour mourir. Mais qui aiderait une vagabonde, sans famille…. Les soins coutaient chers, qui prendrait le risque de perdre autant ?

Elle avait vaguement distingué que deux de ces compagnons étaient avec elle. Elle avait cru reconnaitre la voix du Titi qui avait arrêté ce bonhomme qui la tripotait au bord de route. Elle, elle n’aurait rien pu faire.

Dans la charrette elle avait tenté un : je t’avais demandé de plus m’suivre. Elle était reconnaissante au Titi.

La petiote avait jamais mis le pied dans un château, encore moins celui d’Anjou. Elle ne savait pas ou elle était. Elle resta en boule, espérant que quelqu’un vienne les aider, avant que la mort la prenne…

Mais la mort ne voulait pas encore d’elle ! Elle réalisa qu’on la portait, la couchait, la nettoyait. Elle bougea pas. Son ventre lui faisait mal, ses pieds aussi qui lentement se réchauffaient grâce à un bon feu qui crépitait. Elle ouvrit les yeux. Aperçu Letiti un peu plus loin et distingua une autre couche, elle pouvait pas savoir qui était dessus la petite, elle était bien trop loin.

Elle prit des forces et appela : Salt… personne lui répondit. Elle ferma ses petits yeux et invoqua la sainte Bécassine : Protège le simplet… reste avec lui..

Un inconnu vint lui demander qui avertir et dans un murmure elle articula : Gandrel.. Lucie… Et Saltarius, il est en vie ? L’homme secoua la tête, il ne pouvait pas savoir le pauvre...

--Lenfle_du_petard

- Des malaaaaaaaaaades, il y a des malaaaades en ce chasteau et on ne me le disait pas…. Où sont-ils ? Par les sourcils de Pythagore, qui m’a caché mes malaades ?

Lenflé du Pétard, médicastre de Sa Grasce Killia de Penthièvre hantait les allées du chasteau. Cherchant désespérement client à se mettre sous le clystère. Il ouvrait les portes à dieu vat

- Houps, pardon votre Seigneurie, je ne voulais pas …. Je me répands en excusations … rentrez vite sous l’eau, votre bain va refroidir. « Si tempora sunt nubila, bagnus freddo erit » dit le proverbe… Ne pouvez-vous pas me dire …
- Dehooooooooooooooors le médicastre.

Lenflé esquiva promptement l’éponge mouillée lancée dans sa direction par une demoiselle en colère.

- Fort jolies ,les fesses de la dame….

Il continua sa quête du futur macchabée qu’il pourrait torturer à son aise.
Poursuivant ses ouvertures de portes intempestives, il tomba enfin sur des victime fraîchement arrivées.

- Trois… Ventre sainte Gris, je suis vernis !

Il entra l’air préoccupé, se tortillant la barbe rare et grisâtre, souriant et découvrant de gros trous dans sa denture pourrie. Il s’approcha des couches où geignaient et se reposaient les trois beaux blessés, bien saignants, qu’on lui avait promis.
Il toussotta.

- Bonjour braves Gens, je suis le Vénérable Docteur Lenflé du Pétard, diplômé de la très prestigieuse Université de Montpellier, médecin de leurs graces les Seigneurs de Penthièvre. Ne dites rien, je vais illico faire ma diagnose :

Il souleva la main de la jeune fille et la laissa tomber.

- Je vois : Pamoison du troisième degré avec ulcérations carotidiennes et dyspropulsion du péricarde postérieur. La demoiselle a failli mourir noyée autrement dit.
- In cauda venenum et a posteriori cum laude et vivificatum, total : faut la laisser dormir.

Il regarda ensuite le petit homme nerveux qui pouvait encore parler.

- Ne craignez rien, mon brave, vous êtes entre de bonnes mains. Dites-moi : je ne vous connais pas… zauriez pas par hasard fait quelque chose comme l’intendance de ce chasteau…

Se gratta le menton avec application

- Vous me pleurâtes quelques litrons de vin que vous m’avez fait payer à un prix exhorbitant , si mes souvenirs sont bons … ET puis … Deos Gratias, n’ais-je perdu quelques pécunes au jeu ? Ma foi ….

Il appuya sur la poitrine du blessé

- Humpf fit le Titi, incapable d’en placer une pour une fois.
- Vous êtes bien pâle mon pauvre ami

Il tapota vigoureusement les joues du malheureux qui prirent une teinte brique…

- Vous êtes très mal…… Trèèèèèèèèèès trèèèèèèèèèèès mal… Malissime, dirais- je

Ab absurdo et candabit vacuus coram latrone viator, je vous prescris trois lavements du fondement par jour et compelle intrare, trois piqûres du remède que je m’en vais de ce pas composer.

Consumatum est, je vous laisse mes amis. Je reviendrai plus tard pour le troisième.

Il se tourna vers le serviteur qui le suivait : ça fera cent balles à me verser dès ce soir.

Linon

C'est au Conseil qu'elle venait d'intégrer que la nouvelle cueillit Linon, apportée par un page en livrée dont elle ne reconnut pas les armes ... L'affreuse nouvelle lui scia d'abord les jambes, mais quelques profondes inspirations plus tard, elle talonnait sa jument pour atteindre Chasteau en Anjou en un temps record malgré la neige. Sans prendre le temps de regarder ce château où elle n'était jamais venue, elle se précipita à la suite d'un laquais jusqu'à la chambre de l'homme auquel de tendres liens l'attachaient.

Et voilà, elle y était... Dans quel était allait-elle le retrouver? Il était parti la veille, avec sa presque bénédiction.. parti pour au moins deux mois, se dégourdir les jambes. Et une nuit plus tard, elle était là, le coeur battant sourdement, se répétant comme un mantra qu'il n'était pas mort, pas lui... pas encore une fois... elle ne l'avait pas épousé celui-ci, la malédiction était donc rompue et il ne pouvait tout simplement pas mourir... entourée de ses fantômes, Linon avança lentement jusqu'au lit où gisait une forme inerte, ignorant pour l'instant les deux autres formes. Dans la demi-pénombre, le visage semblait exsangue, mais la poitrine se soulevait faiblement. La jeune femme s'agenouilla près du lit, caressa lentement le visage si pâle en murmurant :

... Titi...? C'est moi... Linon... tu m'entends? Mon Dieu, mais que s'est-il passé...

Comme s'il était besoin de le demander... La gorge nouée, elle souleva un peu le drap pour voir les blessures, se mordit la lèvre pour retenir le sanglot qui aurait inquiété l'homme, puis posa doucement la joue contre sa poitrine.

... Ça va aller... je vais te soigner si on ne trouve pas de médicastre.. Je ferai venir Hiji s'il faut.

Et c'est à cet instant qu'un individu pénétra dans la chambre. Stupéfaite par la pédante présentation, elle se releva et s'écarta pour laisser oeuvrer l'homme de l'art, les sourcils se fronçant à mesure que le médicastre posait diagnostic. Nullement rassurée par ce qu'elle avait entendu, elle reprit rapidement sa place initale pour s'interposer.

Oula messire, êtes-vous bien sûr qu'il faille des lavements pour traiter des blessures à l'épée? Où avez-vous dit avoir été formé? En Languedoc, hein... Le froncement de sourcil s'accentua. Ça ne plaide pas plus pour vos compétences. Pas question que vous le touchiez ! Allez ouste, fichez-moi le camp... Et ne comptez pas sur un denier de notre part!

Sans plus prêter attention à l'olibrius, Linon s'agenouilla à nouveau près de Titi et sortit de sa besace viande séchée et remontant spiritueux.

Ne t'inquiète pas... il ne te touchera pas. Tu dois reprendre des forces, je vais t'aider à manger et à boire un peu.

Le bras glissé sous la nuque pour le redresser, Linon approcha le godet des lèvres pâles.
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Ygerne

Gnnneeee eeeeeee eeeeeee

Pour une fois qu’elle acceptait que le premier des inconnus posent ses mains sur elle, voila qu’il ne faisait rien ! Dédaignant son pauvre petit corps qui criait sa souffrance.

AAAAAAAA rrggg hhhhnnnnnnnnn

Et mon ventre la ! Il pisse le sang ! Pas un pansement ? Pas de fil ?

AAAAAAAhhh hhhhhhhhhh hhhhhh

Foutu médicastre, un rebouteux serait plus efficace ! ça parle latin, ça lit Aristote, ça fait de longue étude mais c’est même pas foutu de venir tâter une pauvre jeune fille pour découvrir la véritable raison de son mal.

Srrrr rggggnnnnnn

Manquerait plus qu’il recommande une saignée le bougre !

Snrrrffff rnnnnfffff

Et la voila qui versait des larmes dans son oreiller, le nez dégoulinant et poisseux, quand la Trognon débarqua dans leur chambrette. Et oui Titi appelant toujours sa chère et tendre Trognon, la pauvre Ygerne était persuadée que c’était son vrai nom ! L’avait bien de la chance Letiti.

Srrrnnnnnnfffff

Elle referma les mains sur son ventre, espérant ainsi retenir le liquide chaud qui suintait de toute part, reniflant à tout va, tentant de retenir ses geignements. Voulait pas déranger Letiti et sa dame la jeunette.

Letiti

Souffrance... L'existence du diable se résumait à ce mot en ces heures. La sueur froide perlait à son front alors qu'il essayait vainement de faire refluer la douleur. Sa cuisse, son bras... ca l'élancait, piquait, brulait, fulgurait, démangeais, poignardait et bien d'autre encore du genre cataclysmait, tornadait, foudroyait, massacre-à-coup-de-boulait. Et pour ne rien arranger, l'Ygerne grognait à n'en plus finir. Bientôt il aurait mal au crane aussi.
Puis vint enfin une éclaircie. Quelques douces caresses, doux mots. Le vagabond tourne son visage et tente un sourire absolument hideux tellement déformé par les élancements.

Mon Trognon...Je suis rentré...

Il tente encore de faire un trait d'esprit le bougre, mais voila t'y pas que survint fort à propos le médicastre attitré de Kilia. Le philosophe eut un soupir de soulagement. Sur que la douleur allait s'en aller une fois qu'il l'aurai soigné. Puis vint le diagnostique d'Ygerne...et le sien...avec le traitement associé.
Les joues rougies par les baffes re-palirent bien vite alors que les yeux s'écarquillent. Heureusement Sa petite merveille est la et ne s'en laisse pas compter. Le malotru reçoit de plein fouet une pique de dragon avocat. S'il avait pu, le diable aurait ricané. Faisait pas le poids le médicastre.
Le diablotin grogna quand elle le souleva un peu et trempa lentement ses lèvres. Ygerne continuait à lui chauffer les oreilles. Il appela faiblement le médicastre avant que celui-ci disparaisse.

Vénérable doc... pouvez vous approcher...j'ai du mal à parler...
Si faible...je suis si faible...

Le bonhomme se glissa donc près de lui, tendant l'oreille près du malade pour écouter ses supplications et ses remerciements.
Le vagabond tendit son cou et croqua violemment l'oreille, lui en arrachant un faible bout.

Va crever! Sale enflure!
Pas la peine de revenir pleurer d'quoi t'pochtroner!
Bandit! Brigand! Usurpateur!
Sal...

Diable qui retombe pris de vertige. D'avoir ainsi remué la douleur le submergea et il manqua s'évanouir. il se tourna vers Linon et tenta un nouveau sourire.

Mon trognon...j'ai envoyé des courriers pour faire venir un médicastre. Isa le connait bien puisque c'est son parrain, et une "amie" le connait intimement.... Vieux con il s'appelle. Voici sa réponse à mon courrier, regarde:

Citation:

Messire,

J'dois confirmer certaines choses dans un premier temps. Effectivement ma fillote est proche d'etre une sainte et elle le sait... quand au balcon j'dois avouer que je le regarde souvent et je tiens a distance ceux qui oseraient se pencher... 'fin bref pas l'objet de la missive non plus.

Pour la Touraine ben... pas l'juge qui ovus a massacré ça c'est sur... z'auriez eu le temps de voir venir mon petit marteau et z'auriez pas eu aussi mal.

Mais pour les soins que vous me reclamez deja vous en avez deja un et je n'aime pas humilier mes confreres et ensuite il ne me semble pas vous soyez une donzelle... donc vous n'avez aucun moyen de me payer.

Hijikata

Ygerne continuait de brailler... Titi avait retrouvé suffisamment de force pour une autre sortie. Heureusement sa langue n'avait rien....
Mais t'vas arrêter deux minutes?!
J'essaie d'nous sauver la peau!
Souffre en silence!
Est ce que j'me plains moi?
Nan!

N'est ce pas mon trognon?
J'suis vraiment content que tu sois venu me voir.
J'vais lui envoyer un nouveau courrier au vieu con. Il finira par v'nir...

Le philosophe se laissa aller contre sa douce, ses forces l'abandonnant encore une fois.
_________________

--Tontonhubert

Holà mon p’tit gars, on t’a jamais dit que le médicastre ça se bouffe seulement très bien cuit et si possible bien épicé, sinon c’est toxique et un peu fadasse. Tu tiens pu à la vie où quoi. En plus, y’a toute ton éducation culinaire à r’faire.
En tout cas toi, c’est pas l’article de la mort qui t’affadis le caractère. T’a fini d’gueuler sur les gens qui souffrent.

L’homme qui venait d’entrer dans la chambre au moment où Letiti faisait la « conversation » au médicastre et engueulait Ygerne était un véritable géant, presque deux mètres, une bonne centaines de kilos de muscles, des yeux verts malicieux, des cheveux roux et toutes les taches de rousseur qui vont avec.

Il se tourna vers Ygerne.

Ma pauvre. C’est des monstres les scrogneugneu de saloupiots qui ont osé faire ça à une si jolie jeune damoiselle. J’vous jure si j’les chope, y voudront retourner dans les entrailles de leur mère et y rester jusqu’au jug’ment dernier.

Voyant tous les yeux des habitants de la chambrée fixés sur lui, il sourit de toutes ses dents et esquissa une espèce de révérence.

‘Scusez, j’me présente : Hubert, l’rebouteux du pays des anges et l’meilleur bouilleur de cru de toute la Lorraine (bon ça c’est pas tout à fait vrai, m’an elle fait d’l’encore meilleure mirabelle, mais eux ils z’en savent rien).

Il regarda Letiti et s’approcha de son lit.

Toi j’suppose qu’t’es l’Calamititi. C’est ma fillote de nièce qui m’a parlé d’ton « accident ».

Il regarda autour de lui.

Ben ousqu’elle est encore passée celle là ? La mouche !! T’es où ?

Parait qu’tu lui as envoyé une lettre pour la prév’nir et lui d’mander des sous. Alors comme j’étais d’passage, elle m’a proposé d’l’accompagner voir si j’pouvais être utile.

J’t’ai ram’né d’la mirabelle. La meilleure de Lorraine. La mienne. Une bouteille pour soigner l’extérieur et une pour l’intérieur.

--Lenfle_du_petard

Lenflé du Pétard, proprement éconduit par la Dame conseillère ne s’avoua pas vaincu : il avait des blessés, il allait en profiter. La résistance qu’il rencontrait augmentait on envie de savoir et de soigner ces braves gens…

- C’est vrai, quoi, faut que la science progresse « hoc opus, hoc labor est » disait mon maître de Révérend Docteur médecin Larondelle, n’était point noble mais fort savant ipsissimus magister. Pour une fois que j’ai ma dose de cadav… pardon de patients.

Lenfé s’adressait au Moignon, son fidèle larbin qui buvait toutes ses paroles et se faisait une gloire de copier son maître en toutes choses.

- Oui maître, mais vous risquez de rencontrer quelques embûches tant que la dame sera à leur côté.
- T’inquiète, mon bon, tu vas lui porter ce message.

Lenflé du Pétard s’assit dans un coin et sortit sa plume :

Citation:

Dame Linon
Voulez-vous vous rendre illico à votre tribunal ?
Il y a là deux plaignants dont les plaintes m’assourdissent, tant ils récriminent fort.
Il semblerait qu’il y ait urgence.
Otissette

Le larbin porta le pli. Caché non loin de la chambre des blessés, Lenflé attendit de la voir sortir, ce qu’elle fit assez rapidement, tenant le petit parchemin, l’air soucieux.

- Acta est fabula, aide moi Le Moignon.
- Oui maître bien sûr maître
- Oh, par les canaux de l’épidydime, en vlà un autre, c’est plus une infirmerie, c’est une halle des foires.

Lenflé entra avisa le géant

- Bonjour l’ami, vous n’y pensez pas… donner de l’alcool à quelqu’un qui a le ventre ouvert ? Allons mon bon, laissez-moi goûter pour voir si cela suffira à tuer les esprits animaux qui courent dans les plaies.

Il chipa la bouteille et s’en enfila une goulée et la tendit au colosse

- Ouais pas mal,

Pendant ce temps , Le Moignon qui connaissait son affaire, passa derrière et lui asséna un grand coup sur le crâne

- Bien, le Moignon, l’est pas blessé mais l’a besoin aussi d’une petite anesthésie. Occupe-toi de Chaperon rouge que je puisse travailler dans le calme. C’est ta spécialité, cela, l’anesthésie….
- Voui , mai -maître, vous êtes sûr, c’est qu’elle est pas commode la dame
- Fais ce que je te dis ignare, innocentus stupidus porcus.

Le Moignon prit son gourdin à anesthésie et tapa un coup bien ajusté sur le crâne du Titi. Il s’installa à côté de sa tête et le surveillait en chantonnant : « une chanson douce que me chantait ma maman … »

- Bien, reste calme, la fille, je vais étudier ton cas d’un peu plus près maintenant qu’on ne sera plus dérangé par ce charlatan

La jeune fille ne répondit rien, l’était sans aucun doute évanouie.

Vouiiiiiiiiii, sanguinarius vulnus , ça saigne … faudra laver le sol, Le Moignon, j‘veux pas qu’on dise que j’ai fait de la boucherie….Mais j’vais essayer un truc de couturier, l’art en est moins noble que la savante médecine que m’enseigna La Rondelle, mais : o tempora, ô mores, avec ce genre d’ouverture, faut d’abord fermer.

Il eut très vite les mains ensanglantées jusqu’au cou, il les essuya distraitement sur les draps. Puis fouilla dans sa sacoche.

Lenflé du Pétard enfila une grosse aiguille de tailleur avec un fil trempé dans le vin.
Tout en sifflotant , il recousit proprement les gros vaisseaux et puis la plaie béante. Il tirait l’aiguille, fit un nœud et coupa le fils avec ses dents.

- Joli … j’ai bien envie de signer mon œuvre, tu vois le Moignon, comme mes points sont réguliers….Ah, c’est beau quand la Science s’appuie sur l’Art de l’artisan… Ma mère cousait des voiles pour la mariine, mon beau… C’était du solide.

Il avisa la bouteille laissée à côté du Titi, en avala une rasade, s’essuya la bouche et examina les plaies du vagabond.

- Bah se plaint beaucoup mais c’est moins grave… Allons-y !

Et il se remit à son entreprise de couture.

- ‘tention, il se réveille, le Moignon, l’anesthésie je vous prie… Etonnant comme ses braves gens n’aiment pas la science….N’est-ce pas mon bon ?
- Voui mai-maître.
- Les voilà recousus, les cicatrices seront jolies si elles restent propres….

Il hésita, regarda le vin avec regret…

- Bon, on va quand même utiliser le vin ….Dommage.

Il nettoya les plaies, se payant d’une rasade à chaque fois.

- Ils vont hurler au crime… mais tu verras qu’ils vivront ces bougres… N’empêche le Rouget-là, j’ai bien envie de l’assaisonner encore un peu…. Plus tard…

Content de lui, Lenflé du Pétard s’en alla sur la pointe des pieds vidant la bouteille de vin au goulot.

Son larbin sur les talons était fort heureux de ne plus avoir croisé la juge et d’avoir proprement «en dormi » le colosse….

Lluwella

Lulu se hâtait dans les couloirs du château, cherchant la chambre où était hébergé Letiti et ses compagnons d’infortune. Son oncle devait déjà y être, elle l’aurait juré. Il ne se perd jamais celui là dès qu’il y a des malades ou des blessés quelque part. On dirait qu’il les renifle. Ca doit être le don.

Elle aurait préféré ne pas l’emmener, mais il venait d’arriver chez elle pour une visite impromptue au moment où elle avait reçu la lettre de Letiti.

A partir de là, personne au monde n’aurait pu l’empêcher de venir. Alors elle, qu’il arrivait à soulever du bout du petit doigt, fallait pas y compter.
Elle n’avait même pas fini de lire qu’il avait déjà sorti deux bouteilles de mirabelle de son sac ainsi qu’un de ses pots d’onguents personnel et qu’il piaffait d’impatience sur le seuil de l’atelier.

Lulu avait pris son sac de plantes médicinales (non pas qu’elles allaient être très utiles dans le cas de coup d’épée, mais peut être que ça pouvait aider à soulager un peu la douleur) et ils étaient partis en direction du château.

C’est à l’entrée de celui-ci qu’ils avaient été séparés. Les gardes, qui avaient ignoré avec un bel ensemble le passage du colosse (l’instinct, l’expérience, le courage, allez savoir quoi d’autre encore…) l’avait empêchée d’entrer, elle. Ils avaient insisté pour fouiller entièrement son sac. Ils voulaient aussi la fouiller elle, mais ils y avaient renoncé, après qu’elle leur eu parlé de son oncle, qu’aucun d’entre eux n’avait vu pourtant.

Y a pas à dire, les puissants sont bien gardés. Vaut mieux pas qu’il se passe un truc grave.

Quand ils l’avaient enfin laissée passer, elle avait appelé le tonton en vain. Ca faisait longtemps qu’il avait disparu dans les profondeurs du château.

Elle espérait qu’il n’avait pas trop terrifié tout le monde. Il était presqu’incapable de parler normalement, sauf quand il y avait une jolie fille dans le coin.
Et il se conduisait parfois avec la délicatesse d’un troupeau de vaches qu’on lâche dans un champ au printemps après tout un long hiver confiné à l’étable.

Lulu entrouvrit légèrement la porte et passa discrètement la tête par l’ouverture, histoire de voir ce qui se passait.

La première chose qu'elle vit fut son oncle affalé par terre comme un gros sac. Puis tout le rouge partout. Et les deux hommes couverts de sang qui se dirigeaient vers la porte.
Elle vit rouge, son sang ne fit qu'un tour.

Il y avait eu boucherie ici. On lui avait tué son oncle, le plus gros de la petite famille qui lui restait.

Elle entra comme une furie dans la chambre en hurlant: A l'assassin.

La tête en avant elle elle percuta le premier des deux hommes, lui faisant expirer violemment tout l'air contenu dans sa cage thoracique. Sous la violence du choc il valdingua jusqu'au milieu de la pièce entrainant son complice dans sa chute, tandis que Lulu se précipitait pour voir comment allait son oncle.

--Lenfle_du_petard

- Houmpf….

Le Moignon reçut, quoi ? un cheval au galop ?

Un bélier en plein vol ? En pleine poitrine.

Il s’étala de tout son long, les oreilles résonnant de toutes les cloches de la cathédrale d’Angers.

- Maître, c’est l’heure de la Messe !
- Nom d’un scrofule de batracien ! Bordel de chaude pisse d’âne mal embouché ! Saphilococcus aureus de mes deux …. Quel est le pesteux vérolé qui se permet de frapper avant d'entrer?

Lenflé du Pétard était en pétard. Son valet l’avait entraîné dans sa chute et il gisait le nez dans une flaque de sang, il se releva à grand peine. Le verbeux médicastre n’était point des ces personnes- ô combien vulgaires ! - qui soignaient leur condition physique.
Peste, non … Son Art lui suffisait.

Il se releva donc, le pédant Diafoirus et toisa la jeune personne qui venait de faire son entrée … renversante.

- Que nenni, il n’est pas mort, sotte fille de basse-cour, il est juste … anesthésié ! Il l’a été, … disons, par contagion. Tamquam aegri somnia, il fait les rêves d’un malade… Je suis Lenflé du Pétard, révérend docteur médecin de leur grâce les princes de Penthièvre, et je viens de fermer les plaies de ces quidams qui dorment. Feriez bien de les laisser dormir à la place d’hurler comme un goret qu’on égorge.

Il rassembla sa robe couverte de sang, raffla la bouteille de gnôle et s’efforça de réussir sa sortie cette fois.

Ygerne

Pauvre Ygerne ! Bah oui quoi, elle avait rien demandé elle. C’est pas à cause d’elle que la chambre ressemblait à un moulin ! Et je vous raconte pas les courants d’air ! Les portes qui s’ouvrent et qui s’referment, elle risquait d’attraper la mort à ce train la ! Après avoir survécu à l’armée de Touraine, crever en anjou à cracher ses paumons, ça serait un comble.

Et voila le Titi qui la gronde ! Et puis quoi encore ! Elle tenta d’inspirer un grand coup et d’une traite lui sortit :

Je sais plus faire la différence entre mes mains et mes intestins tellement que ça fait un moment qu’elles trainassent dans mon ventre pour éviter que tout ressorte ! C’est pas moi la noyée c’est elles ! Laisse-moi souffrir en paix !

Non mais bon, il a sa chérie mais se plaint quand même ! Fin la les surprises n’étaient encore de loin pas finie, vla qu’un géant débarquait ! Elle en avait jamais vu des comme ça. Un vrai colosse ! Alors que déjà notre Ygerne était impressionnée par un homme ressemblant au Titi c’est vous dire sa peur des hommes ! Vous n’imaginez pas la peur qu’elle ressentit. Enfin elle se disait peut être qu’il ne l’avait pas vu. Avec sa grosse voix ! Pffff sa pauvre tête, toujours à crier ! Les courants d’air les cris L’enfer serait plus agréable…

Et voila que le géant se retourne vers elle. La pauvre, la peur au ventre, tomba en pamoison de niveau 3 comme l’autre médicastre disait. Fin en d’autre terme elle s’évanouit.

Ce qui s’en suivit, elle ne le sut pas trop, dans les vapes qu’elle était. Elle eu quelques moments de retour à la normal pour vite retomber dans un évanouissement de plus en plus intense. Franchement ouvrir les yeux et tomber sur le médicastre avec son aiguille ? Valait mieux être dans les nuages et rien savoir de plus.

Bref elle finit quand même pas revenir les deux pieds sur terre, pour constater que ses doigts ne gogeait plus dans le sang. Mais son ventre lui tirait affreusement, elle avait mal, elle voyait tout tourner et la voila qui éjecta le maigre contenu qu’elle avait dans l’estomac sur le sol.

J’ai mal… dit-elle d’une petite voix. Mais personne avait rien vu ni entendu. L’autre fou de médicastre s’occupait du titi, le géant était plus la à ce qu’elle cru ! Elle, elle suait….

Mais vla que la porte s’ouvrit à nouveau pour laisser place à une chose pas trop définie encore. Suivi encore de courants d’air froid ! Elle voulait souffrir en paix la petite.

Elle regarda la porte, se demandant qui d’autre allait débarquer ! Espérant que ça serait de bonnes nouvelles pour elle…. Un beau prince peut-être ? Après tout elle était pas dans un chasteau !

Et voila qu’elle eu à nouveau une crampe, elle ne put réprimer un cri

AAAAAAAAAAAAAhhhhrrrrrrrrrgnnnnnnnnnnnnnnnnnnngg

Linon

Jetée dehors à l'insu de son plein gré, Linon défroissa le mot et le relut en fronçant les sourcils... Quelque chose ne collait pas. Etait-ce l'écriture? Le vouvoiement que n'avait jamais utilisé la Duchesse avec elle? Ou cette signature curieuse... Elle ne l'avait jamais entendue se faire appeler Otissette, et probablement si c'était une requête officielle, elle aurait utiliser son titre... Non décidément, ça ne collait... Mais dans le doute, Linon décida de faire un saut au tribunal. Elle se retourna vers la porte close et balança dedans un grand coup de pied rageur.

Z'avez pas intérêt à l'toucher, hein !! Je r'viens !!!

Grison toujours vaillante malgré son âge la transporta au tribunal au grand galop. Sans même prendre le temps de retirer ses vêtements chauds, la juge se précipita dans son bureau et fit sursauter le greffier qui triait les parchemins en lui aboyant dessus. Tout en ramassant les parchemins éparpillés au sol, celui-ci lui dit qu'il n'y avait pas plus d'urgence qu'une heure plus tôt, que l'évêque était revenu de sa retraite mais que le brigand était toujours au monastère. Comprenant qu'on l'avait bel et bien roulée, Linon lui précisa que c'était le bazar ce bureau, et que l'évêque.. ben elle le gardait pour le dessert. Elle fit illico demi-tour, jeta un rapide coup d'oeil à l'échafaud dont elle avait lancé la construction et retourna à toute allure au château.

Jument écumante abandonnée aux bons soins d'un palefrenier, Linon monta l'escalier quatre à quatre et se jeta sur la porte en la tambourinant de toutes ses forces. Des râles s'échappaient de la pièce... Elle redoubla de violence.

Ouvrez-moi !!!! L'échafaud est prêt, vous le paierez de votre vie s'il est mort !!Ouvreeeeeeeeez !!!!!!!!!
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Letiti

Il finissait de pester proprement quand une espèce de montagne... un ours surement fit une entrée tonitruante. Encore un qui lui ralait dessus...encore un qui se disait soigneur...
Calamititi?! Ah bah voila. La lumière se fit dans la petite tête fatiguée du vagabond. Il n'y en avait qu'une qui l'appelait comme ca: Lulu! On était foutu! Pas étonnant qui ne fit que gueuler et raler, se devait être un trait de famille. Épuisant... Il était aussi épuisant que sa nièce. Le diable préféra rester tout contre son adorée qui le câlinait. De toute façon avec ces gens la, rien ne servait de discuter.

Malheureusement, comme un malheur n'arrive jamais seul, revint la fameux médicastre. Qui se débrouilla pour faire partir son trognon.

Fais attention en route. Y a deux médicastres ici maintenant.
Le temps qu'ils arrivent à un consensus j'aurai le temps d'être rétabli.
Reviens me voir ma belle.

Hélas au grand hélas, le vagabond avait oublié un détail. tous les médicastres ne cherchent pas forcément consensus. Une anesthésie plus tard et le mastodonte se retrouve avec trente six chandelles à tourner autour de son crane. Et comme une anesthésie peut en cacher une autre, chose que titi ne savait pas à son grand damne, le philosophe eut droit à son coup. Il essaya de protester, mais le filou choisit le coté du bras foutu...pas fou le dingue.

Nannn...Vous ne me....

Cui cui cui..un troupeau de titi piaillait entre ses tempes désormais, remplaçant la réalité. Troupeau renouvelé quand ceux-ci firent mine de disparaitre...
Il revint à lui beaucoup plus tard par le chant mélodieux de cette brave Ygerne braillant à qui mieux mieux.

Raaaaaa ta gueuleee 'tain....

Il ouvrit un oeil, grimaçant entre les tiraillement de sa jambe et de son bras recousus plus la migraine doublement implantée entre les coups de maillets et les hurlements à la mort. Et voila qu'on tambourinait à la porte...Trognon!

Lulu?! Qu'est ce tu fais la?!
Va ouvrir la porte!
Trognon est venue me sauver de ce fou furieux
Il m'a assommé!
Grouille pour une fois bordel!

Trognonnn! J'suis encore en vie!!
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Lluwella

Lulu s’agenouilla à côté de son oncle, tandis que le médicastre la toisait de tout son haut une fois qu’il eut réussi à se relever.

Elle saisit les mots anesthésie…par contagion. Bref, les deux affreux l’avaient proprement assommé, le tonton. En traître sans aucun doute. Il allait pas être content à son réveil.

Et voilà qu’ils essayaient de se sauver sans rendre des comptes.
Au moment où Lulu, se relevait d’un bond pour les empêcher de filer avant que le tonton se soit occupé d’eux, la chambre entière sembla s’animer.

Un grand râle du côté d’un des lits : AAAAAAAAAAAAAhhhhrrrrrrrrrgnnnnnnnnnnnnnnnnnnngg

De l’autre lit, elle se fit proprement apostropher. Elle reconnut la douce voix mélodieuse (et le fichu caractère) du Titi. Heureusement qu’il était mourant. S’il avait été en forme on l’aurait entendu jusqu’à la lune.

Et enfin il y avait quelqu’un qui se mit à tambouriner contre la porte en hurlant :
Ouvrez-moi !!!! L'échafaud est prêt, vous le paierez de votre vie s'il est mort !!Ouvreeeeeeeeez !!!!!!!!!
Elle était pourtant pas fermée à clef, la porte.

Lulu se précipita sur le pédant médicastre, lui ôta la bouteille de mirabelle des mains (en plus d’être un assasin prétentieux c’est un voleur, l'oiseau rare) et tout en menaçant de l’utiliser pour lui faire goûter à son tour des bienfaits de la contagion anesthésique, elle ouvrit la porte, laissant entrer une Dame Linon rouge de colère.

--Lenfle_du_petard

Aïe coincé, je suis… arf, i am coinced, damned, je suis fait, sum perdidus,

se disait Lenflé dans toutes les langues.

- C’est fou ce que ces ignares comptent d’amis.

Il voyait le Moignon devenir moignonicule, se faisant tout petit, se cachant dans les tentures.

Mais il ne sera pas dit que la science n’affronte pas d’un front d’airain le pouvoir des puissants et les ténèbres des esprits enfermés dans l’obscurantisme médiéval. Tudieu, nous vivons des temps nouveaux et la science avance grâce à des gens comme moi. Je ne vais pas me laisser morguer par ses vils … moyen âgeux …

Plein de ce beau discours intérieur, Lenflé releva les épaules, toussota pour affermir sa voix et débita tout d’une traite comme au théâtre :

Ab imo pectore (du fond du cœur)
Nolli me tangere ab irrato (je ne veux pas qu’on me touche par colère )
Ego sum qui sum, ( je suis qui je suis)
Epicure de grege porcum (un porc du troupeau d’Epicure)
Errare humanum est et semper bene ( l’erreur est humaine et ce sera toujours bien )
Abusus non tollit usum ( l’abus n’empêche pas l’usage mais qu’ils reposent en paix)
Sed
Requisecant in pace

Admirant l’effet que sa jactance latine faisait sur les incultes qui l’entouraient, il re- rassembla les pans de sa toge ensanglantée pour re- franchir la porte .

- Je pense, braves gens que ma science n’est plus requise céant pour le moment. Souffrez que j’éclipse, je reviendrai demain, voir si mes malades ont succom… ont passé la nuit.

HRP : pour en savoir autant que notre enflure, consulter « les citations latines célèbres »

Shixihann

Accompagné de Marko, je rentrai dans le Château où Dame Linon et Letiti nous attendait. Bien qu'il y avait foule, nous pûmes facilement retrouver les deux compères dans la salle. La voix de Dame Linon était décidément inimitable...

bien le bonjour, Dame Linon. Messire Letiti, j'espère que vous n'avez rien de grave. J'ai apporté ce que vous m'avez demandé.

Je donnais à Letiti le panier où j'avais mis tout ce que Dame Linon m'avait demandé, plus quelques petits gâteaux au miel qui me restais.

Luciedeclairvaux

Ygerne a écrit:

Un inconnu vint lui demander qui avertir et dans un murmure elle articula : Gandrel.. Lucie… Et Saltarius, il est en vie ?

La missive trouva ses destinataires à Chinon, déjà accablés par la nouvelle. Salt avait été plus rapide que le messager de Château-en-Anjou. Lucie leva les yeux vers Gandrel, les lettres s'étaient évanouies sur le sol avec leur inconscience. La légèreté avec laquelle ils prenaient la vie, ces derniers temps, avait affalé les voiles, et ils restaient là, hébétés sur une mer d'huile. Ils savaient que l'armée était aux portes de la ville, on voyait les bannières flotter, et les soldats trainaient en taverne tard le soir pour raconter avec fierté qu'ils défendaient la Touraine de la sale engeance brigande. Des prétextes glorieux pour taper de l'angevin une fois la guerre finie. Lucie laissa échapper un soupire à ce souvenir et enlaça l'amant inquiet. Ils partiraient. Dès que possible. Ils la retrouveraient.

Quelques jours plus tôt, Lucie n'avait même pas demandé à Ygerne ce qu'elle foutait avec ces fous de saumurois, chacun sa vie et si leurs pas se croisaient, ils savaient en profiter. Libres. Elle avait simplement demandé au Titi de veiller sur elle, et était partie vers Chinon avec le blond.
Pour lui, pour une histoire de procès. Accuser un futur diacre de pillage de mairie, fallait oser.
Pour elle, pour une histoire de remerciement. Le duc devait avouer publiquement qu'il avait payé la Zoko, c'était tellement attendrissant.

Promesse de se revoir.
Pas si tôt. Pas comme ça ...

Ce sont donc deux montures essoufflées et sales (enfin surtout celle de Lucie, Gandrel évitant les flaques avec élégance) qui franchirent le pont-levis à vive allure. La mercenaire sauta à terre, brandit les dagues, et courut dans les escaliers et les travées à la recherche de la salle des blessés, harcelant au passage des gardes effarés. Elle le trouverait, ce maudit majicien qui n'avait pas su protéger la petite. Et, défendu par un dragon ou pas, il paierait de sa vie cet affront. La rage commençait à envahir la blonde, l'aveuglant, quand elle tomba face à face avec son partenaire de chevauchée qui lui désignait paisiblement une porte.

CRRRRAC !

En entrant, elle ne voyait que lui, avec son ridicule chapeau rouge, qu'elle admirait autrefois, mais là, ça l'énervait ce chapeau rouge ! La porte pendait, encore accrochée à un gond. Dagues en avant, la balafrée fondait sur lui, menaçante et grondante :

Tu avais promis. Espèce d'inconscient ! Tu as complètement déconné ! Maudit chevaucheur de porc je vais te pl ...

A ce moment-là, l'œil azuré de la blonde aperçut la douce et s'apaisa. Elle grogna une dernière fois à l'attention du Titi qui, de toute façon, n'avait déjà pas l'air d'être au mieux, et elle rengaina ses armes en approchant d'Ygerne. Lentement, elle s'agenouilla à son chevet, et prit sa main brûlante dans sa pogne fraiche avant de dégager les mèches rousses trempées de la sueur de son front.

Ygerne. On est là.
_________________

--Tontonhubert

OOOOOH

Hubert revenait doucement à la conscience. Il se dressa sur son séant et se frotta le crâne. Sa vue était encore floue, mais il lui semblait qu’il y avait plus de monde qu’avant dans la pièce. Il entendait de nombreuses voix sans comprendre ce qui se disait.

OOOH. J’ai l’impression d’avoir été piétiné par un troupeau de vaches.

Il ne se souvenait pas de ce qu’il était venu faire ici mais ça lui avait pas réussi.
Il vit un visage familier apparaître devant ses yeux. Il reconnut sa fillote de nièce.

Ah te voilà de retour parmi nous, tonton. J’ai cru que t’étais mort quand je t’ai vu étalé par terre comme ça.

S’est passé quoi ?

Ben j’étais pas là, mais j’crois que c’est les 2 zozos là qui t’ont anesthésié pour que tu les empêches pas t’charcuter L’titi et sa copine.

Hubert tourna péniblement la tête dans la direction qu’elle lui indiquait. Il reconnut le médicastre et son acolyte. Y se souv’nait maintenant. Y lui avait piqué sa mirabelle le grand sec là. Et maintenant y l’essaye de se tailler en plus.
Les idées brutalement remises en place par une saine colère, le géant se releva d’un bloc et saisit chacun des 2 hommes par le colbac.

Minute, les oiseaux rares. On doit avoir une p’tite conversation entre 6 yeux.
Parait qu’vous aimez les anesthésies. Z’auriez rien contre les expérimenter vous-même, non ? Rien vaut l’expérience. Surtout pour des hommes de science comme vous.

J’vous propose de tester plusieurs méthodes (gourdin, poing, choc contre un mur…). Avec bien sûr, répétition des différents tests, sinon c’est pas valab. Comme ça, vous pourrez comparer vos points de vue et vot' vécu. Et après pourquoi pas rédiger un essai pour tous vos estimés confrères médicastres. La gloire vous attend, mes amis.

Et vous faites pas de soucis. J’suis rebouteux. Tout s’qui est cassé et tordu j’vous l’remets en place vite fait.
Mais si vous permettez nous allons faire ça ailleurs qu'ici. Il faudrait pas qu’on dérange les malades. Y z'ont besoin de se remettre dans le calme.

Portant chacun des deux hommes sous un bras il sortit de la chambre.

Isatan

La Jarretière de retour chez elle, m'enfin chez Tiss pour être exact, vu que certe elle avait un fief mais toujours pas de château, bref, enfin de retour, elle avait entendu beaucoup de rumeurs sur une attaque d'leurs chers voisins, amicaux, aimables, honnêtes.... nan j'déconne, d''leurs chers crétins d'voisins, tout l'monde aura reconnu ... roulement de tambours ... LES TOURANGEAUX !!!!!
L'avait bien entendu dire qu'le Titi avait été touché mais avait pas top voulu y croire, qui donc voudrait faire du mal à une chose aussi p'tite ?
Faut dire qu'des rumeurs l'en avait entendu pas mal, dont une qui l'avait légèrement fait sortir de ses gonds pour pas dire l'avait rendu furax, l'truc qui servait de père à sa fille n'avait rien trouvé d'mieux que d'se mettre à lui faire du chantage.
Après quelques visites en taverne et une jolie lettre très "fleurie" à l'encontre du géniteur/maitre chanteur où il était vaguement question de l'inutilité et la crétinerie du dit père , elle décida d'aller voir par elle même si Letiti était réellement mourrant et si par la même elle avait une vague chance d'être couchée sur son testament....
De même qu'on n'attire pas les mouches avec du vinaigre, on amadoue pas un nain avec de l'eau, elle se mit en route avec un p'tit tonnelet d'son vin, ouais ouais ça conso perso même !

C'qu'il y a d'bien quand on est noble c'est qu'on est limite invité ou du moins autorisé à v'nir partout, bon c'est pas que ça l'ai d'jà gênée de s'inviter toute seule nan , mais bon pour faire genre l'avait décidé de s'annoncer, faut bien une première fois aussi bordel !
Alors on se rappelle comment qu'Tiss elle fait .. on se redresse... on jauge les gardes ...petit doigt relevé ...l'avait jamais compris pourquoi mais bon c'pas grave va faire pareil....ton légèrement dédaigneux et autoritaire, ça pas d'problème elle sait d'jà l'faire... pis on s'annonce .....

Chuis Isatan de Saint-Paul-du Bois .....ou du Bois-de-Saint-Paul chais plus ...
Bougez vous d'là que j'passe !

Et hop valà, on rentre !
Pas la peine d'attendre d'une réponse l'a jamais fait ça, va pas commencer maintenant ...
Bon l'est passée c'est d'jà ça, reste plus qu'à trouver quelqu'un pour lui dire où s'trouve le nain ....
M'enfin vu la taille de la bicoque c'est pas gagné....
L'mieux étant comme toujours d'interroger l'habitant ...
Voilà donc Isatan qui se ballade et déambule dans le château

Heeeyyyyyyyyyyy hoooooooooooooooooo
Y'a quelqu'un ??????

Chemin faisant, pour un peu se serait cru à une visite architectural du lieu , fallait limite lutter contre soi même pour pas lorgner vers les tapiseries et autres trésors, m'enfin pas trop quand même l'était angevine dans un château angevin et c'genre de chose ça s'fait pas entre gens du même patelin ...
Donc à force de fouiner partout, elle finit par entendre l'écho de voix, bah ouais c'est grand un château et avec pleins d'couloirs donc y'a de l'écho !
On s'dirige vers les voix .... une porte explosée ... z'ont p'tet des soucis d'argent en fait , l'allait falloir cacher sa bourse, pas envie que Kilia lui d'mande de participer à la restauration de son intérieur ....comme quoi le châeau ne fait pas le noble, phrase à méditer ... m'enfin plus tard l'est pas du genre à trop penser la Jarretière ....
Arf mais y'a du monde ... vont vouloir vider ou ont d'jà vidé les poches du nain à coup sûr...v'là c'que c'est d'arriver à la traine, ça lui servira de leçon ...

Yop !
Bah alors y'a une sauterie et chuis pas invitée ?
L'est raide ou pas l'nain ?
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Linon

Elle était entrée rouge de colère quand Lluwella avait ouvert la porte, mais au lieu d'ordonner qu'on se saisisse du charlatan et de son acolyte pour les pendre, s'était précipitée vers la couche de son Titi pour s'assurer que c'était bien sa voix qui lui avait crié qu'il était toujours vivant. Dans un immense soulagement, elle le vit lui sourire faiblement, au milieu de draps rouges de sang. Toute accaparée par lui et les attentions qu'elle lui prodiguait avec effusion, elle ne vit pas Lenflé et son pote s'enfuir.. ça valait mieux pour eux !

Son majordome et son fils arrivèrent sur ces entrefaites. Linon se redressa et leur sourit avec soulagement.

Ah, vous voilà... Merci Shixihann d'avoir tout apporté. Je souhaite que vous restiez ici quelques jours. Je vais m'installer dans la petite chambre à côté, mais j'ai beaucoup de travail au château, je ne peux donc pas veiller Letiti autant que je le voudrais. Je vous le confie donc Shixi. Assurez-vous qu'il ne manque de rien, je vous prie... ainsi que ses compagnons, enfin... sa compagne.

Elle glissa un regard en coin à l'inconnue blessée. Qui était-ce et quelles étaient ses relations avec son Titi? Ces questions attendraient un peu avant de trouver réponse, car voilà que Lucie défonçait la porte et s'en prenait au Titi.

M'enfin Lucie!! Il n'y est pour rien, c'est les tourangeaux qui ont fait ça !

Elles ne s'étaient pas vues depuis un bon moment, depuis une sombre affaire de poissons à la CA d'ailleurs, mais Linon n'avaient vraiment pas la tête aux retrouvailles. Pourtant il était dit que ce serait jour de grands retours en Anjou, voilà qu'Isa débarquait avec son air conquérant et son tonnelet sous le bras.

Ah, Isa... te voilà ! Il était temps que tu rentres quand même... Et non, Titi n'est pas mort et ce n'est pas un nain!
Tu connais Lucie? Mon fils Marko? Voici mon majordome Shixihann... Bon écoute, on se verra plus tard, je ne peux pas rester.

Se tournant vers Shixi

Je vous confie Titi et Marko. Prenez soin d'eux et ne vous laissez pas faire par la mercenaire et la Jarretière, hein... dame Lluwella est certainement la plus raisonnable des trois, fiez-vous à elle.

Dernier regard méfiant aux femmes, et Linon revint border son aimé secret, lui murmurer quelques mots doux à l'oreille. Elle se redressa et ébouriffant la tignasse brune de son fiston qui s'approchait de la couche, un sourire mi-ange mi-démon sur le visage, sortit rapidement de la pièce.
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Ygerne

La douleur, la fièvre… elle s’était endormie Ygerne. S’endormir dans un tel raffut fallait quand même le faire ! Ils avaient réussi à lui donner le tournis et un mal de crâne cette bande de Dames et Messires de Pont sur blaise les foins, à hurler, courir, chuter et autres activités normal dans une chambre de malades !

Elle avait même surpris quelqu’un ramener du thé, vla que la salle d’opération devenait salon de thé ! M’enfin elle ne dit rien, elle n’avait pas la tête à ça.

Notre jeunette avait contemplé la porte de longues heures, ignorant les gesticulations et admiratrices en tout genre du Titi. Elle mordait sa couverture quand les douleurs refluaient. La petite rousse ne voulait pas se faire gronder par le Titi encore et bon la vagabonde ne se sentait pas trop dans son élément dans ce chasteau.

Sa petite tête tournée vers la porte, elle espéra… ce qui lui paru un temps interminable ! De voir entrer une des trois personnes chers à son cœur. Mais personne n’arrivait. Elle avait peur pour Saltarius dont elle n’avait pas eu de nouvelles. Quant à Gandrel et Lucie, elle les savait à Chinon, sûrement à vivre de doux jours… Elle ne savait même pas s’ils avaient été avertis. Elle se disait qu’après tout, elle était vagabonde… et bien peu connue dans ces villes là, y avait sûrement bien d’autre chose plus importante…

Elle avait donc finit par s’endormir, recroquevillée sur elle-même, cheveux collé sur le visage. Elle volait entre rêve et réalité, entendant les cris des visiteurs mais se croyant sur un petit nuage. La douleur parfois la ramenait sur terre un cours instant, pour replonger dans les abimes d’un rêve sans sens mêlant ses jeunes amours à son amer défaite. Des paroles lui revenait… souvenir de sa dernière nuit avec lui, paroles auxquelles elle n’avait su répondre, rougissante comme à son habitude. Des sensations aussi, comme la douceur des doux cheveux d’une jolie blonde dans lesquels ses doigts aimait se perdre… et l’angoisse, l’angoisse d’avoir vu Saltarius faire ses bécassinerie au milieu d’une foule incrédule. Et la peur, peur de ce regard qui s’était posé sur elle avant l’attaque… Elle fabulait, la fièvre mélangeant tout cela la faisant rêver et souffrir à la fois.

La porte de la chambrette vola en éclat. On venait la chercher, elle eu peur, un vague pitié à peine audible sortit de ses lèvres, paniquée. Et elle sentit une main prendre la sienne, une autre dégager ses cheveux. Elle ouvrit les yeux, reconnu sa blondeur, elle était venue. Le « on est la » la rassura. Elle serra la main de Lucie, tentant ainsi de lui transmettre toute la reconnaissance et le bonheur, le soulagement aussi qu’enfin la petiote ressentait. Elle esquissa un sourire. Elle chercha le blondinet du regard. Lucie avait dit on… mais n’eu pas le temps de l’apercevoir que déjà un serviteur à l’allure bien sérieuse lui remettait une missive.

Jamais deux sans trois… c’était Saltarius. Bien incapable de lire la lettre elle demanda à ce porteur de bonnes nouvelles de lui lire le mot.

Ygerne,
Ma petite mie de pain. Ton odeur et ton craquant me manquent terriblement.

Je viens d’arriver à Dole et suis tout emberlificoté dans mes remords de t’avoir laissé là .
Je sais que tu es bien assignée dans le chasteau d’Anjou.
Lucie m’a promis qu’elle et Gandrel ne te lâcheraient pas d’une semelle.
Ne laisse pas le Titi t’assoiffer, il en est capable. Je viendrai lui tordre ce qui lui reste d’entrailles si tu as à te plaindre de lui.

Mais c’est la première fois que je voyage sans toi. Et je suis tout perdu.
Honte à ce foutre dieu de duc de Touraine, Zebracolère, que la honte du Sans nom soit sur lui et sur tout ce qu’il entreprendra.

Bécassine va me prendre du temps, elle veut une « Vita Becassina » comme les grandes saintes… J’te jure. Elle se gonfle comme une bécasse qu’aurait du vent dans les voiles !

J’t’enverrai les parchemins dès que le petit clerichon dolois que j’ai déniché les aura recopiés. Ce devrait t’ébaudir : il a une écriture d’écritoire et il travaille pour un verre de pinard.
Bécassine me raconte plein de billevesées… J’en crois pas un mot. Mais tu sais comme elle est. Elle jure par les tétons de sa sainte mère que tout est vrai. Le Paradis solaire, c’est pas c’qu’on croit… J’te jure bien.

Dole semble mort, à première vue. Je n’ai qu’une seule chose à faire : écouter Bécassine radoter, cueillir des fruits, boire un coup, accompagner Aurélien dans ses visites, raconter des histoires aux enfants, donner à boire au clerc Delalune, c’est son nom et boire avec lui. Et penser à toi et me morfondre . Et vouloir que les couilles de ce tétard de Zebracolor lui pendent si bas qu’il se prend les pieds dedans et se castre comme le goret qu’il est.
Porte-toi et ne laisse pas les Angevins t’emporter avant que je ne revienne.
Saltarius

Il était en vie, et sa Bécassine lui tenait compagnie. Ygerne sentit toute la tension de ces jours s’en aller… Elle lui répondrait.

Elle reporta les yeux sur les deux blonds et dans une tentative de petits rires leur dit :

J’étais pressée de vous revoir. J’ai écourté mon voyage.. Elle se voulait drôle…

Merci d’être venu… dans sa voix perçait l’émotion. Elle aurait souhaité leur transmettre bien plus, voulu leur dire son amour et leur demander pardon de les avoir inquiétés mais n’osa pas. Après tout ils n’étaient pas seuls…
Serrant toujours les doigts de Lucie, elle la regarda, elle savait qu’elle demanderait des comptes au Titi alors elle lui dit : Il a fait ce qu’il a pu… même s’il me rend la vie infernal…

Letiti

C'est à ca qu'on reconnait un maitre du vulgaire tout venant. A peine les ordres prononcés que Lulu se précipitait pour ouvrir la porte. Sourire qui s'épanouit sur son visage alors qu'un nouveau flux de douleur menace de l'emporter. Mais Linon est la tout près, lui dispensant tendresse et sourire. C'était bien la seule après qui il n'avait pas envie de râler, jurer et pester.
Puis Shixi arriva avec..argg...Marko et tout un bric à brac. Tout étonné, il se retrouva rapidement avec un gâteau enfourné dans son bec. Le petit bonhomme s'approchant du lit. Détachant enfin les yeux de la belle, il pose un regard suspicieux sur le gamin.

Ca dépend de c'que t'appelle pas trop grave Chichi.
Si une cuisse perforée par une épée et un bras quasiment coupé en deux ne sont rien alors j'imagine que je pète la forme.

CRACK

Bordel qu'est ce qu'il se passe encore?! Une folle furieuse déboule dague au point droit sur lui. Mais c'est qu'elle va l'achever?! Une fois n'est pas coutume, il se retrouve finalement sauvé par Ygerne. Comme quoi tout peut arriver. Les différents corps de médecine choisissent ces entrefaites pour aller discuter sereinement entre spécialistes des différentes méthodes d'anesthésies.

Lucie! Sacré bordel!
Parce que sauver son honneur, la ramener dans un lieu sur et la faire soigner alors qu'on est soi même à l'article de la mort c'est pas s'occuper d'elle?!
Non mais dès qu'j'vais mieux j'm'en vais m'occuper d'toi et fissa!
Sacréboudiou...

Et v'la le philosophe encore une fois qui manque s'évanouir. Fort heureusement un trognon déploie à nouveau des trésors d'attention pour le faire revenir. Voila même Isa qui se ramène. Il allait pouvoir remplacer tout le rouge perdu, oui le sang, par du gros rouge, oui du vin.
Malheureusement son Trognon devait s'en aller...tout ca c'est la faute de Tiss, maudit soit elle. Il lui rendit un tendre sourire à ses douces paroles persuadé d'être le plus discret du monde. Puis la vit s'en aller. Au regard lancé par Marko il s'inquiéta.

Bon Isa tu fais l'service!
Lulu t'reste boire un coup hein.
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Gandrel

Tristes nouvelles, départ, promesses.
Voyage sans histoire, arrivée, espérances.

Les voilà à Chasteau-en-anjou, épargnons nous les détails de l'apparition.
Le blondinet a juste le temps de se rassurer que déjà, il doit s'absenter.
Fausses promesses ? Ou pas.

Bien que sa préférence allait pour la rouquine, c'est qu'il est invité.

Ygerne

Elle l’avait aperçu, elle avait sentit son cœur s’emballer, un sourire naître sur son visage. Mais déjà il n’était plus. La petiote ne comprit pas, elle crut à un de ses rêves fous. Oui elle avait du rêver… Alors son regard s’assombrit à nouveau.

Elle les considérait comme sa famille, mais au fond d’elle-même avait toujours su que chacun avait sa propre vie et qu’il ne fallait pas trop espérer. Chacun était libre…. Chacun avait son propre chemin à parcourir…

Elle n’entendit pas le bruit de chute, elle n’entendit pas non plus l’agitation à l’extérieur de la chambre… Plus tard peut être risquerait-elle de s’en vouloir de lui avoir fait courir autant de risque mais maintenant la solitude la prenait aux tripes et la douleur reprenait le dessus.

Elle sera la main de Lucie, et la jeunette sentit une larme couler sur sa joue. J’ai mal lui dit-elle d’une petite voix. Un mal profond peut être, d’une blessure probablement.

Alors ses grands yeux fixèrent la blonde, elle lui murmura un merci… se sentant coupable de vouloir tellement alors qu’elle l’avait déjà elle à ses côtés. Lui elle le connaissait après tout…

Mais comment se raisonner malgré tout, elle était encore bien jeune notre Ygerne et n’avait que peu d’expérience dans ses choses la… bien innocente, inconsciente, puéril aussi, idéaliste… Et cette fièvre qui l’empêchait de percevoir, de comprendre… Alors elle ferma les yeux et replongea dans un sommeil agité.

Lluwella

Que d’animation dans une chambre de malade. Lulu était impressionnée par l’agitation ambiante.

Elle avait regardé son oncle embarquer les deux médicastres. Elle avait hésité à les suivre mais quand il était aussi calme que ça, c’était pas bon signe et elle préférait rester à l’écart de ça.

Une furie blonde avait également déboulé dans la pièce hurlant après Calamititi et le menaçant d’un couteau (tiens là ça devient intéressant) mais elle s’était rapidement détourné de sa première cible pour s’occuper de la jeune fille blessée.

Une autre femme brune était également entrée de façon plus pacifique. Décidément, c’est plus fréquenté que la place du marché ici.
Lulu avait également aperçu un jeune homme blond sur le pas de la porte, mais à peine avait il fait mine d’entrer qu’il se faisait embarquer par une floppée de gardes du château. Bizarre.

Un homme qui ressemblait à un domestique suivi d’un petit garçon s’était approché de dame Linon qui, après quelques instants de discussion, lui avait confié le bien être de Letiti. Il avait aussi semblé à Lulu que son capitaine parlait d’elle pour le seconder dans sa tâche, mais elle était un peu loin pour entendre distinctement. Après quoi Dame Linon prit congé de l’assemblée pour retourner, manifestement à contrecoeur, à ses hautes fonctions

Et voilà que Calamititi lui dit :

Lulu t’reste boire un coup hein.

D’un ton plaintif et même, oui, elle a bien entendu presqu’amical. La première fois qu’il lui parle sur ce ton depuis qu’elle le connaît.

Shrek, là c’est sûr, c’est la fin, il est à l’article de la mort, les médicastres ont eu sa peau. Il agonise, il exhale son dernier souffle, il meurt, il décède, il trépasse, il est mourant, il rend l’âme, il expire, il succombe, il passe de vie à trépas, il disparaît, il rejoint son créateur (il a un humour douteux le créateur).

Lulu se précipite. Maintenant que le capitaine le lui a confié, pas question de le laisser se casser de la vie comme ça.

Titi, t’es pas en train de caner là, hein, j’espère. Bien sûr que je reste boire un coup. D’ailleurs j’ai même tout prévu.

Elle lui montre la bouteille de mirabelle qu’elle a réussi à sauver des mains rapaces des deux médicastres.

La meilleure mirabelle de toute la Lorraine et même du monde. Celle de ma mamie. Ca réveillerait un mort ce truc là. Y’a même des morts qui sont revenus rien qu’pour en boire une lichette. C’est un miracle liquide, c’est exactement c’qui t’faut. Je crois que c’est l’moment où jamais d’boire à ta santé.

Letiti

Ca y est Lulu s'emballait encore...Mais qu'est ce qu'elle était épuisante... Le diable hésite entre mordre les draps ou l'engueuler de plus belle. Le choix étant beaucoup trop cornélien pour lui, il décida de faire les deux.

Ragnagnagna
Mais t'as pas bientôt fini d'brailler?!
C't'une chambre de malade ici!
Faut du calme et de la tranquillité!
File donc quelques gorgées ca me fera passer les nerfs en p'lote que tu m'as encore foutu!

L'était pas dégueu le miracle. Il en reprit donc quelques lichettes avant de retendre la bouteille à Lulu. C'est maintenant passablement éméché qu'il reprit:

Bagminton!
Oh t'es la?!
Euh t'pourrais trouver une 'tite chambre pour ceux qui auraient envi d'rester.
M'ci.

Se tournant vers Shixi
Chichi mon cher Chichi. Tu peux t'installer ici momentanément si tu le désire. Et Marko?...euh ouais aussi, mais tu garde un oeil dessus hein.
Lulu t'peux aussi s'tu veux! Mais t'reste calme pour changer. T'vas rendre les serviteurs de Kiki frappadingue avec tes aneries.

La rouquine à l'air de s'être assoupi. Lui même piquait méchamment du nez.
Zrrr lucie... t'fais comme tu l'sens tant qu'tu m'tue pas et qu'tarrete de défoncer les portes!
Abrutie de mercenaire.
rrrrr
.....

HRP: on en a un chouilla marre de jouer les agonisant dans notre lit, et les jours passants on s'est dit qu'on pourrait faire un ti saut temporel pour rattraper l'IG et donc clopiner un peu ^^ pouvez m'envoyer un mp si ca va pas

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Ygerne

Quelques jours s’étaient écoulés. On sentait l’ennui montrer le bout de son nez et la tension devenait palpable dans la petite chambrette. Ygerne, de mauvaise, poussait des cris à tout va et Letiti se gênait pas pour rajouter une octave. Pire qu’un champ de bataille ! Fallait dire que Titi avec sa Linon par si, Linon par la et vas y que je fais le beau. Il était énervant.

Elle, elle ronchonnait. Toujours pas de nouvelles du blondinet ! Elle était passée par différents stades : tristesse, énervement, culpabilité de lui en vouloir, jalousie de l’imaginer couratant à travers le royaume, solitude, lassitude et pour finir inquiétude ! Pourquoi ne disait-il rien… Ou plutôt pourquoi ne lui avait-on rien dit ? Elle se décida enfin à agir, elle avait son adresse, il lui avait dit où écrire, elle prit sa plume.

Gandrel,

J’imagine que tu as du apprendre mon état. Je t’informe que je vais mieux, je me remets doucement de mes blessures même si selon le médicastre une jolie cicatrice divisera à jamais mon ventre et qu’il redoute quelques séquelles. Il est resté vague sur le sujet… mais je m’inquiète pas trop, l’appétit m’est revenu.

Lucie est à Saumur, elle veille sur moi. La voir me réchauffe le cœur et illumine mes journées. Tu sais comme elle peut faire des miracles.

Quant au Titi, il chouine à longueur de temps. Mais c’est un bon compagnon de chambre, au moins les jours sont animés et l’ennui ne me gagne pas trop rapidement.

J’ai aussi reçu quelques nouvelles de Saltarius. Bécassine lui donne du travail, il écrit sa Vita Becassina. Au moins, elle est à ses côtés. J’espère simplement que les personnes qui le croisent ne vont pas s’effrayer de ses illuminations.

La petiote réfléchit, elle se voulait légère dans cette lettre. Elle ne savait si elle oserait être plus douce voire coquine comme l’ex épouse qu’elle était. Mais notre jeunette n’avait pas l’habitude de ce genre de correspondance… comment lui dire ?

Gandrel, j’espère que tu te portes bien. Tu peux m’écrire au Chasteau d’Anjou, j’y suis encore pour quelques temps. J’espère pouvoir être remise à temps pour le mariage et gouter à nouveau au plaisir d’être à tes côtés.
Ta Ygerne

Ça irait pour cette fois.

Un autre parchemin trainait sur sa couverture elle le prit entre ses doigts et relu la lettre de Saltarius.

Ma petite mie de pain toute chaude...
J'espère que tu n'as plus de fièvre.
Je suis très heureux de savoir tant de belles gens tout attentationnés auprès de toi. Nos amis ont du faire diligence pour te rejoindre si vite. Faut dire que je les avais menacés des foudres de Bécassine pour les faire se dépêcher.
Mais point n'ai eu à le faire trop fort, ils étaient trop inquiets pour toi.
Moi aussi je suis inquiet, laisse toi bien soigner.

Je sais que le Titi est un bon compagnon, s'il a assez à boire... et j'imagine que ses amies qui le connaissent lui fournissent de quoi guérir ...
J'espère qu'il partage avec toi.

Je pense que bientôt tu auras aussi les moyens de t'offrir de beaux atours, qui iront bien avec ta chevelure de feu... Foi de Saltarius, nous y veillerons.

Bécassine m'a promis de jeter un oeil sur toi depuis là haut, elle sait y faire je crois quand même. Moi il me semble que je suis bien protégé, même des jeunes filles qui succombent à mon charme de simplet. Si tu t'en tires sans top de casse, faudra que je rajoute un tome à ses aventures.

Le jeune clerc est bien jeune. Je ne sais s'il se joindra à nos voyages. On verra bien, je suis sûr que cela te plairait beaucoup d'avoir un jeunet joli garçon pour nous accompagner et ma foi... Il est assez bon compagnon.

Je donne du pain graissé au pigeon, qu'il ne gèle pas en vol et je prie ma sainte favorite qu'il arrive à bon port.
Porte-toi bien et guéris vite.
Ton Simple

Saltarius,
Ta Bécassine veille bien sur moi, je vais mieux, la fièvre est tombée. Je commence à trouver le temps long dans ma petite chambre. Chaque jour se ressemble. Heureusement ils ont réussi à me confectionner une chaise avec des petites roues, ainsi je peux sortir parfois. Pas trop quand même, il fait bien froid.

Letiti boit tout, mais je lui chipe ses restes pendant son sommeil. Il ne voit rien ou il ne veut pas voir. Je râle mais je l’aime bien. Et Lucie étant la, il n’ose pas trop m’embêter.

Et tes récits ? Je me réjouis de découvrir ces parchemins. Mais fais attention à ce qu’elle raconte ta bécassine. Il me semble qu’elle veut de la promotion, elle risque d’exagérer certaine de ses aventures. M’enfin ça fera des histoires à raconter aux enfants que nous rencontrerons sur nos chemins.

Quant à ton jeune clerc, il me semble plus utile pour notre sécurité lors de nos prochains voyages. Tu sais bien que je suis pas sentimentale et je me méfie des ces drôles la. Tu sais un joli minois fait chavirer le cœur d’une pauvre jeune fille qui se retrouve bien vite engrossée et bien vite abandonnée si elle ne meurt pas en couche. Et son habit de clerc ni change rien !

Je prie Bécassine pour que tu ailles bien et je t’implore de faire attention en chemin. Nous nous retrouverons sûrement à Limoges pour le mariage de Monique et Jérome…

Ta Ygerne qui pense à toi.

Elle appela l’homme de chambre et indiqua où envoyer ces mots.

Ces deux la lui manquaient et ne rien pouvoir faire, elle qui couratait sur les routes habituellement, la lassait. Et elle ne voulait pas le dire mais elle était inquiète. On la regardait bizarrement, comme si on lui cachait des choses. Et ce médicastre qui lui avait promis des séquelles futures. Pourquoi ne voulait-on rien lui dire ? Que se passait-il..

La jeune rousse jeta un regard du côté du Titi. Il avait l’air assoupi. Tant mieux ! Il fallait qu’elle avance et ça lui changerait ses idées à la petite. Elle prit sous son oreiller un bout de bois noirs et une esquisse de dessin. Elle voulait lui faire la surprise ! et tout en l’observant elle dessina.

Luciedeclairvaux

Paradoxalement, Bécassine veillait sur les anges.

Le premier soir, Blondie, ignorant l'invitation du Titi à rejoindre une chambre dans une aile obscure du château,

Tss ... J't'ai entendu, majicicien de pacotille*.

inspecta la blessure d'Ygerne. C'était pas beau, mais elle guérirait. Des sangsues, peut-être, favoriseraient la cicatrisation. La mercenaire connaissait les gestes dans l'urgence, les coutures à même la terre, les pansements de nuit, l'art d'ôter une flèche sans trop de dégâts. Mais les suites, les herbes, tout ça, c'était plutôt du ressort des infirmières.

Plus qu'à invoquer Bécassine.

Et c'est ce qu'elle fit, secrètement, à demi assise sur une chaise, calée au creux de l'épaule d'Ygerne, jusqu'à ce que le silence se fasse, jusqu'à ce que les blessés s'arrêtent de pigner, jusqu'à l'endormissement.

L'aube la cueillit, les doigts liés aux siens. Un reflet de soleil dans la bague d'Ygerne lui faisait de l'œil. Où était-il ? Des lieues parcourues pour tenir Ygerne dans ses bras, et il filait courir la gueuse le soir-même ? Non, étrange. La blonde sauta sur ses pieds, ouvrit la porte sans se douter de ce qui l'attendait. Juste une odeur. Terrible. Puis une masse qui se jetait sur elle en grognant. C'était le cochon du diabolique chapeauté ! Il ne voulait plus lâcher son bras et la dévorait. D'un coup de dague elle le saigna, et parvint à s'extraire, baignée de sang tiède et visqueux, le cœur battant. L'idée l'effleura qu'il fallait cacher ce meurtre, jamais on ne la croirait en état de légitime défense. Même Linon ne pourrait pas la défendre face au courroux du majicien. Linon !

Non !

Elle sursauta, en sueur. Ouvrit les yeux.
La porte pendait toujours sur ses gonds, tout était "en ordre".
Seul manquait Gandrel.

"Ne me prenez pas pour un magicien de pacotille !" a dit un mec.

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--Lenfle_du_petard

Lenflé du Pétard tournicotait autour de la chambre des blessés et veillait à ne point rencontrer toutes ces puissantes gens qui semblaient préserver un trésor des mains de malandrins.

- Sacré trésor, se disait le savant, il n’y en a même pas un qui soit fichu de me prêter son corps pour faire avancer la science.

Il était aux aguets l’homme.
Il finit par s’en faire une raison. Il appela son valet

- He le Moignon, prépare ma robe et mon bonnet carré, nous allons à la chambre des blessés. Puisqu’ils ne veulent pas « memento mori », se souvenir qu’ils doivent mourir, nous allons exercer notre art, ô combien difficile, autrement, « mutatis, mutandis », on a toujours besoin d’un mire que l’on admire !

Parce que notre Lenflé n’était point un simple barbier, recouseur, ni même une simple médicastre… C’était un MIRE, docteur in arte partibus, cum maximum laude en sciences miratoires.

- Tiens porte moi ceci, et fais attention cela casse
- Bien maître, certainement maître.

Et c’est précédé du Moignon portant deux vases en porcelaine que le mire entra dans la chambre.
Par chance, il n’y avait momentanément personne !

- Bien le Bonjour, mes biens aimés malades.
- Mhmhm
- Comment allez-vous ?

Il n’écouta pas la réponse et continua d’une traite

- Puisque vous n’êtes pas foutus de laisser la science hériter de vos corps aux fins d’études, l’utilité de mon art va s’exprimer autrement. Savez-vous bonnes gens que je suis Mire ?
Or il faut que le mire, mire : comme la scie scie, la mort mord et le mur mure,… le mire mire.
Je m’en vais donc mirer vos expressions urinaires, les examiner en analyser les odeurs, la couleur, même le goût pour évaluer votre état de santé et vous prescrire moultes potions ( fort coûteuses) qui feront merveille dans le recouvrement de vos précieuses santés.
Le Moignon apporte le miroir à ces braves gens.

Le Moignon s’exécuta , il posa un vase devant chaque lit
- Et maintenant, pissez… Pour l’amour de vous, pour la Science et pour votre salut Pissez ! Deo gratias et obéissez servum pecus.

Ygerne

Fallait bien reprendre des forces ! Déjà notre Ygerne gambadait à travers la ville avec sa chaise à roulette. Certains se demanderont pourquoi une blessure au ventre l’empêchait de marcher ? Je leur répondrai que quand on a été recousu de haut en bas ou de bas en haut, ça dépend de depuis ou vous regardez, la position verticale, bah ça tire et ça fait mal ! Et la petiote avait encore des douleurs parfois… Et peut-être qu’elle aimait bien se faire chouchouter un peu. On s’occupait d’elle !

Durant ses sorties, elle voyait souvent Lucie. Elle se perdait dans ses bras, cherchait de la chaleur donnait de la tendresse tant qu’elle pouvait…

Bref une vie de malade comme les autres, un peu longuette parfois. Mais elle en avait presque oublié qu’un jour les médicastres reviendraient s’inquiéter de leurs malades. On vit tellement mieux sans médicastre.

Bref Lenfé débarqua suivi de son moignon. Toujours ses grands airs, ses termes savant. Il était presque étonnant qu’il tienne encore debout après le traitement de l’ogre, on comprendra le géant qui avait effrayé notre petite! Mais apparemment l’adage : les cordonniers sont les plus mal chaussés, fonctionnait pas avec cette caste là ! Le médecin était tout pimpant tout neuf.

La petite rousse tenta de passer inaperçu sous ses couvertures. Elle ne voulait pas voir les mains de ces hommes courir sur son pauvre petit corps. Elle saignait plus ! Elle n’en avait plus besoin. Elle était persuadée qu’ils en profiteraient et elle ne voulait pas qu’ils en profitent. Ce que sa chemise cachait c’était sacré ! Quoique suite à son accident sa chemise ne cachait plus grand-chose, elle devrait la changer la petiote. Et maigrichonne comme elle est, qui s’intéresserait à son petit corps ! Jeune, on lui avait appris que ces choses la ne la concernait pas. Elle se remémorait les paroles de sa mère :

Prend une chemise plus large et ferme la bien ! T’as pas grand-chose qui pourrait faire pâlir ces messires d’envie mais les hommes sont parfois capable de sauter sur le premier morceau de viande vu. Suffit qu’ils aient faim et ils se contentent de n’importe quoi. De toute façon, on a pas d’argent pour te marier et encore moins pour élever un quelconque gosse. Si tu t’habilles comme tes frères personnes n’y verra rien et ça nous évitera bien des problèmes !

Elle revoyait ses sœurs à côté joliment parées qui riaient en la regardant elle attifée comme un garçon, ses sœurs avaient des choses à mettre en avant et trouveraient un bellâtre facilement…

Bref Lenflé partit dans des élucubrations latines, la petiote entendit simplement le mot pisser et aperçu qu’on lui tendait un pot.

Vla qu’elle tire ses couvertures sur elle, toute flamboyante.

Je…je peux pas Messire.
Regard d’incompréhension du médicastre, elle cherche une excuse.
J’ai pas besoin… je peux pas faire ça maintenant… et pas devant tout le monde dit-elle d’une toute petite voix.
Elle s’imaginait baissant ses braies au milieu de la pièce. Elle avait un honneur notre fillette !
Et… et d’ailleurs je vais bien maintenant je peux presque marcher ! J’ai plus besoin de vous.
Elle ne bougea pas plus, resta clouée dans son lit, lançant un regard de défit.

Letiti

Lucie passait de nombreuses heures avec Ygerne quand lui-même héritait du petit diable de Marko qui n'en ratait pas une pour le mettre en rogne. Ceci étant, il faut avouer que le philosophe n'était pas en reste de "colorer" les journées du mioche. Et son trognon qui ne passait bien souvent qu'en coup de vent. De la même façon, de son point de vue c'était toujours insuffisant.

Le diable arrivait enfin à clopiner, en s'appuyant lourdement sur un bâton, mais à clopiner quand même. Et Ygerne qui roulait partout... quelle misère. Il en avait presque oublié le médicastre, mais lui ne les avait pas oublié. C'est donc un matin qu'il débarqua et voulut recommencer ses soins.
Deja le comprendre... je vous raconte pas l'histoire pour débrouiller ce qu'il veut au milieu de tout le charabia.Même un scientitifique comprenait pas tout c'est pour dire.

Pisser?!
Mais j'ai mal à la jambe!
Qu'elle pisse elle j'veux bien, on y a trifouillé l'intérieur, mais moi?!
Non pis sinon t'en qu'a y etre, y a mon pot d'chambre la bas, prenez le tout.
Pouvez tout manger aussi.

Le diable essaya d'attraper son baton et de filer le plus vite possible avant que l'autre ne tente une nouvelle "anesthésie".
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Shixihann

Après avoir fait une bonne promenade avec le jeune maître, je reviens visiter Monsieur Letiti qui, à ma grande joie, avait l'air d'aller mieux. Remarquant la canne près de lui, je dis:
Ah, l'on vous a donné une petite aide pour vous déplacer. Si vous le souhaitez, je pourrai vous en confectionner une. Elle ne vous fera pas mieux marcher, mais au moins elle sera plus agréable à regarder et à montrer.

--Lenfle_du_petard

Citation:

- Qu'elle pisse elle j'veux bien, on y a trifouillé l'intérieur, mais moi?!

- Mais que peut bien en savoir un âne bâté de votre espèce ? Et ça se dit philosophe !
Sachez, mon bon Monsieur Philosophe, que nos urines sont les reflets de nos humeurs, de notre santé, que dis-je ? de notre âme-même !

Que m’importe que vous eussiez été trucidé, laminé, dévoré, entaillé par le milieu ou simplement malade…. J’ai besoin de mirer votre pisse pour savoir où vous en êtes sur le chemin de la guérison.

C’est vrai pour vous comme pour la petite rouquine. Allons, allons, ne faites pas tant de manières… Allez vous cachez derechef derrière les tentures, vous êtes vernis tous les deux, dans ce chasteau, les ouvertures de fenêtres sont larges et bien garnies d’épaisses tapisseries.* Faites comme vous faites d’habitude…
Laisseriez-vous entendre môssieu le Paltoquet que vous ne vous exécutez jamais dans les fenêtres ?
Môssieu est trop pilosôôôôphe pour produire ses petites pintes d’urine quotidienne, peut-être? Ah que nenni, Messire ! Comme tout un chacun en ce bas monde des hommes vous pissâtes, vous pissez et pisserez jusqu’à la fin de vostre temps parmi nous pauvres mortels. Même moi Môssieu je pisse… Et j’en suis fier !

Lenflé s’enflait, et s’égosillait. Il se paônnait prou de sa science et mais aussi de son humaine condition.

* véridique : une des fonctions des larges embrasures de fenêtres des châteaux à partir de la Renaissance est de cacher les pots d’aisance que les serviteurs vidaient au fur et à mesure !

Luciedeclairvaux

Quelques jours plus tard, loin des affaires de pots ...

C'est à coup de paniers de beaux légumes fraichement cueillis par ses serfs, que Blondie avait fini par convaincre le Philosophe de la laisser utiliser son laboratoire*. "Je savais bien que ce champ de légumes finirait par être utile" se dit-elle en ouvrant une des portes du château (délicatement cette fois), heaume flambant neuf sous le bras.

Les murs de la cheminée semblaient costauds. Elle y fit un grand feu. Premier ingrédient, charbon. Facile. Lucie regardait les flammes mordre le bois ... la poudre noire et son effet magique, voila ce qu'elle mijoterait dans le labo, au risque de tout faire péter. Choisir les composants, affiner les quantités, calculer le temps avant explosion, limiter les fumées ... Faire chanter sa bombarde, enfin. Être prête pour le moment d'attaquer. Qui, quoi, elle ne savait pas encore, mais, sûr ! on allait partir bientôt. Et plus ça ferait de bruit, et mieux ça démoraliserait l'ennemi. Ça, allié au catapultage de carcasses en putréfaction ... le summum du plaisir !

La lumière dansait dans ses yeux devenus or, et flamboyait dans sa chevelure. La balafrée se sentait des ailes. Elle se tourna vers les fioles, flacons et sacs. Secoua, remua, sentit. Mille choses se trouvaient là, pour les expériences les plus insolites et les plus inutiles. Soufre et salpêtre ... où qu'ça peut être ?

Pff peut pas classer ça par ordre alphabétique, cet illettré ... AAahh vwouala !!!

*Lire "bureau du maire" en halle de Saumur pour les termes exacts de l'arrangement. ^^

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Letiti

Il voulait qu'il pisse, et bien il pisserai. Têtu comme une mule ce médicastre. il lui avait proposait son vieux pot de chambre, apparemment ca le tentait pas. pourtant y avait à boire et à manger... Une fois soulagé, le philosophe revint, s'adressa d'abord à Shixihan avant de se tourner vers le médicastre:

Mon vieux Chichi, si ca peut etre plus pratique que ce machin en bois, je suis preneur!
Je fais toute confiance à ton sens esthétique et pratique.
Votre mirifique, voici profitez en tout votre saoul, maintenant je file puisqu'on a plus besoin de moi, mon assistante a du arriver.

Clopinant avant de se faire rattraper, le diable se dirigea vers son labo. Son laboratoire qu'il rangeait avec amour et tendresse. Il n'était pas arrivé que des bruits lui parvinrent...Sur le qui vive, il s'avança, prêt à user de son manche-canne si nécessaire. Il se serait casser la figure à l'utiliser mais bon...on peut pas penser à tout hein.

Sacré bon dieu! Lucie!
Qu'est ce tu fous l'bordel dans m labo comme ca?!
T'es mon assistante!
On va faire une expérience sur les liens humain/cochon.
Qu'est ce tu cherche à faire avec tout ca. Faut de la délicatesse.
Pas comme toi.
Faut réfléchir! C'est moi le Maitre c'est moi la tête.
Cause donc!
Qu'est ce t'allait faire?!

Curiosité piquée, il changea de ton et se fit plus conciliant.
Allons ton expérience vaut peut être le coup si jamais j'y jette un œil et la modifie de façon adéquat.
Tu te sur-estime la science c'est quelque chose qui s'improvise pas.
Allez raconte à ton Maitre.
Je suis magnanime, je t'aiderai surement.
Et dérange pas tout sarebleu!
T'sais le temps qu'il m'a fallut pour tout organiser?!
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Luciedeclairvaux

Dans des petits bouts de tissu découpés dans les rideaux (ils étaient trop longs aussi), Lucie mesurait, de la lame de sa dague, les ingrédients nécessaires, puis refermait le tout en faisant des petits paquets, délicatement, avec de jolis nœunœuds de couleurs différentes. Pas pour faire beau. Pour étudier les diverses réactions et pour tout noter dans sa caboche.

Caboche que justement elle protégea du heaume flambant neuf apporté pour l'occasion. Elle s'apprêtait à jeter, de loin, le premier projectile dans le feu quand soudain ...

Sacré bon dieu! Lucie!
Qu'est ce tu fous l'bordel dans m labo comme ca?!

Sans lever la visière, Lucie grommela un "et merde" avant de cacher dans son dos les petits ballots de poudre. C'était moins une.

Elle retira le casque et secoua sa longue chevelure blonde, avant de dire, rosissante (c'est qu'il fait chaud là-dessous) et avec de grands yeux de biche :

J'ai fait du feu en t'attendant, j'ai bien fait, hein.

Tout en glissant les sachets dans sa ceinture, discrètement, elle répondit, l'air curieux et très intéressé :

Ah, organisé ? Explique-moi ton rangement.
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Letiti

La blonde mercenaire s'adressa à lui d'une voix douce...presque timide... les yeux papillonnants et les joues rosées... Une deuxième image s'afficha dans son esprit...battant des cils, rougissante, des yeux profonds...
Un grand sourire s'affiche sur le visage du scientifique à l'air rêveur. Il clopine gracieusement (si si on peut clopiner gracieusement) vers son assistante, s'arrête à sa hauteur, plongeant son regard dans le sien.

BIM
Pour qui tu t'prend?!
Trognon papillonne beaucoup mieux qu'toi.
Pas la peine d'te fatiguer, mon cœur est déjà pris.

Coup de baton sur le crane de la donzelle. Bon pas trop fort sans quoi il serait tombé, mais suffisant pour chasser tout sourire de son visage, prendre un air grognon et un timbre râleur.

Tsss. A peine mon assistante que t'veux déjà me voler toutes mes arcanes?!
C'va pas s'passer comme ca.
Pis qu'est ce tu fous avec un casque sur la tete?!
Ca sert à quoi pour faire du feu?!
Si t'es si maladroite t'peux prendre tes cliques et tes claques et dégager l'plancher.

Le philosophe se retourna vers ses bocaux, ses poudres et ses pierres. Il grommela râla devant le désordre.

Bordel?! Mais qu'est ce t'as foutu?!
T'as utilisé des trucs?!
Salpêtre... magnétite p'tet...
Voleuse!

Le philosophe se retourna fusillant Lucie du regard. C'était le Maitre ici et elle l'assistante. il allait falloir lui montrer les bornes des limites. Il userait d'autorité si nécessaire.
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Luciedeclairvaux

Je mets un casque pour éviter les coups de canne. Il y a plein d'estropiés dans ce château, tu peux pas imaginer.

Lucie se frotte le cuir chevelu. Elle a la tête dure et les singeries du "Majicien" la font plus rire qu'elles ne l'inquiètent. Faudrait just' voir à pas en prendre l'habitude. La réplique pourrait être cinglante ! Elle est maître d'armes, maintenant, non mais !

Faudrait just' voir à pas en prendre l'habitude, j'suis pas une calebasse.

Deuxième étape, attirer l'attention vers d'autres intentions. C'est déjà à moitié fait puisqu'il a parlé de Trognon. Blondie fait donc un sourire d'ange dont elle a le secret. Mais non, elle n'en veut pas à son cœur, ni même à sa petite personne, juste à son labo, mais ça, il vaut mieux qu'il n'en sache trop rien.

J'suis ton assistante. Et l'assistante fait le feu et le ménage, non ? Le salpêtre, c'est mauvais pour les bronches, après tu vas tousser. Déjà que t'es tout fragile. Alors j'l'ai jeté.

Petit coup d'œil à la fenêtre, vers les douves, pour justifier de l'hypothétique point d'impact. Puis elle se rapproche doucement du Titi, tout miel :

Alors, ce rangement, dis-moi tout. Sinon, j'pourrai pas t'aider. Vas-y, j'ai une mémoire d'éléphant, je note rien. Alors ça, ... ça c'est ...

Les petits doigts fouillent partout, courent sur les étagères, poussent les fioles, trouvent un ... truc. Petite grimace en regardant à travers le pot au contenu indéfinissable.

Un crapaud mort ? naaan ...

Blondie repose le pot à une autre place et continue à farfouiller tout en devisant, se laissant emporter par ses doux rêves de grandeur militaire.

Non mais tu fais quoi exactement ici ? Pour la science.
Ce serait chouette de trouver de nouvelles armes plus ... légères. Comme par exemple, j'avais pensé à une petite boule de fonte, avec une mèche, et puis tu ...

Les deux mains épousant la forme d'une grenade imaginaire, la mercenaire s'est tournée vers l'œil suspicieux du Philosophe. Elle appuie ses petites fesses à l'atelier du maître, menaçant de faire tomber fioles et alambiques et se croise les bras.

Hum, les liens cochon / humain tu disais ?
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Letiti

J'en prendrais pas l'habitude si mon assistante ne prend pas l'habitude aux impudences!

Mine sévère, le diable était tout à son rôle de Maitre. Et ce n'est pas ses minauderies qui changeraient quoique ce soit. Cependant il manqua s'étrangler quand il apprit le sort réservé au salpêtre et se dirigea vers la fenêtre espérant peut être apercevoir son bien par la fenêtre. Pendant ce temps la, la mercenaire continuait ses explorations et commentaires. Son esprit percuta sur les mots "nouvelles", "armes" et "boules".

Oublions deux minutes les cochons.
Je suis un Maitre magnanime, je peux bien écouter et me pencher un peu sur les intérêts de mon assistante.
Une arme, une boule expulsée, comme l'eau des outres sur les dalles, avec la bonne pression....
oui pression...BOUM
et v'lan pjjjjiiiiiii la boule

L'eau ca risque d'être pas suffisant pour de la fonte, pour du bois ouais, mais de la fonte...

Il jette un œil a ses potions et objet, ses trucs et bidules quand il voit enfin tout trembler à cause d'un arrière train mal placé. La poussant sans ménagement il dit horrifié:

Malheureuse!
S'tu fais tout tombé, ce sera pas qu'un gâchis, mais on risque de finir en fumée.
La dernière fois ca a fais un BAM d'enfer et une horrible fumée noire qui puait.
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Luciedeclairvaux

La poudre. Pour la pression. LA poudre : faut juste pas se tromper dans les proportions et dans le temps d'allumage, et choisir un jour de beau temps, et une période où les astres sont favorables. Le mieux ce serait d'faire des expériences grandeur nat... hey !

Voila que le maje enrage et la vire de ses établis. Vrai qu'elle poussait un peu la blondinette, c'est pas poli de s'assoir n'importe où, mais tout de même, un peu de douceur.

Secouée comme un prunier, fatalement, vous allez me dire, les précieux sachets de poudre savamment occultés au chaud, expulsés par la ceinture, vont tomber. Et bien, oui. Ils s'étalent sur le plancher, en faisant des petits "pof" poussiéreux. Lucie mettrait bien les pieds dessus pour les dissimuler, mais elle n'a pas assez de pieds, alors elle tente de les envoyer discrètement sous la table, du bout de la botte, (tachant de ne pas les envoyer dans le feu, ce serait trop bête), et gueule pour faire diversion :

M'enfin ! J'suis délicate, faut pas me manipuler comme ça, j'pourrais tout faire péter ! S'pèce de brute !
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Ygerne

[Pendant ce temps]

Ygerne après avoir, honteusement !, remit à Sieur L’enflé ce qu’il demandait et vu détaler le Titi. Enfin détaler… du mieux qu’il pouvait avec sa patte folle et sa canne. La jeunette se retrouva seule dans la petite chambre.

Seule ! Elle regarda autour d’elle suspicieuse… non personne derrière les tapisseries ! Ouf ! Elle se leva, marcha jusqu’à la porte et la coinça avec une chaise.

Enfin un peu de tranquillité…

La petite curieuse avait aperçu dans un coin de la pièce un vase qui reflétait son image. Elle alla le chercher et le déposa sur une petite table. S’en suivit un méli-mélo de couverture d’où elle sortit divers objets : du charbon, une brosse, une robe et des rubans.

Mais ou avait-elle trouvé ça ? En farfouillant dans les diverses pièces du chasteau, elle avait découvert la brosse et la robe. Ce n’était pas un vol ! Non, elle comptait rendre tout cela une fois son expérience terminée ! Quant au charbon, elle l’avait acheté au village… suivant les conseils bien avisés du Titi : si tu veux te trouver un prince, teins-toi les cheveux avec le charbon !

Elle lui avait promis d’écouter et d’apprendre, maintenant elle devait passer à l’application pratique…

Bref ! Notre jeunette se dévêtit, plia soigneusement sa chemise et ses braies. Elle aperçut le reflet de sa cicatrice dans le vase… elle grimaça : voila de quoi faire fuir n’importe qui… elle soupira. Mais, pas découragée, elle prit délicatement la robe bleue nuit qu’elle enfila, difficilement !

Ce n’était pas une question de taille, notre Ygerne étant tellement plate et mince elle entrait dans n’importe quoi, mais son ventre lui faisait encore mal et elle n’avait tout simplement pas l’habitude de passer ce genre de vêtements ! Bref elle se retrouva bras en l’air, coincée, la robe de travers, les jupaillles qui lui chatouillent le nez et après un moment de gigotages, sauts et autres exercices gymniques la robe se retrouva en place et lassée.

Pfiouuuuu ! Bon maintenant faut que j’y mette les formes.

Elle délassa le haut, constata que rien ne ressortait et péniblement tenta de remonter ce qui lui servait de poitrine de jeune adolescente.

Pfff je ressemble à rien…. Y a rien à voir !

Elle s’observa, l’œil critique. Tourna à gauche à droite… sur elle-même.

Je flotte dans cette robe.. bah c’est pas désagréable !

Et avec peu d’espoir, elle voulut améliorer le tout et prit le charbon dans les mains qu’elle passa dans ses cheveux…

ça cache rien ce charbon !

Elle brossa ses cheveux roux pour se retrouver le visage recouvert de poussières de charbon, toussant, se pliant en deux de douleur, crachant!

Grimaçante elle aperçu ses cheveux roux parsemé de mèches noires ! Et pour couronner le tout son visage avait été coloré lui aussi ! Elle haussa un sourcil ! Elle voulut chercher de l’eau et ne trouva rien de mieux que de s’entraver dans sa jupe… La petiote se retrouva les jupes en dessus la tête, à plat ventre et se tira sur son lit.

Non décidément… elle n’était pas prête d’être une Dame !

Letiti

Voila t'y pas qu'elle nous faisait une drôle de sortie alors qu'il l'avait déplacée sans ménagement. Le diable n'avait pas vu les sachets, il lui répondit donc:

Délicate?!
Depuis quand une mercenaire de la Zoko est délicate?!
Non mais tu t'fous d'qui?!

Le philosophe réfléchissait...La poudre..ouais c'est pas bête, ca pourrait donner des résultats intéressants. Voyons c'était quoi dejà les composants? Yeux qui se baladent sur les étagères... Charbon...ouais...Magnétité..euh nanan...souffre et puis et puis...salpêtre!
Regard suspicieux autour de la cheminée. Le diable n'était pas ce qu'on pourrait appeler quelqu'unde spécialement propre et ordonné, mais son labo avait une certaine logique. Certes elle lui était propre, mais logique quand même, et les traces noires au sol n'en faisait pas partie. Avec la salpêtre qui avait disparut...
Il l'accusa du doigt!

Assistante à la manque!
Tu t'fous vraiment d'ma gueule!
T'as déjà commencé les essais!

Il n'était pas si furieux que ca au final. Elle lui avait quand même apporté une idée très excitante. Craquant déjà sous l'enie de faire exploser tout un tas de trucs il enchaina:

Bon faut qu'on installe de quoi faire les essais dans la cours.
Faire un creuset adapté, avec les mélanges de poudres et un poids.
Puis faut faire des mèches aussi et se creuser un trou à quelques pas pour se mettre à l'abri.

Il aurait trépigné s'il avait pu...
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Kilia

Elle ne voulait plus qu'une chose être chez elle. Depuis des mois elle s'imaginait son retour, elle en rêvait la nuit, le jour même éveillée. Que de lieux parcourus, que d'ennuis et d'événements aussi. Tout son voyage lui avait laissé de belles surprises mais aussi de beaux désenchantements.
C'est donc demandant un dernier effort à son fidèle Savage, qui en avait plein les sabot de traîner sa duchesse, peut être de l'écouter lui parler aussi, que enfin Kilia vit au loin son castel. Moment d'arrêt, contemplation du haut d'une colline de ses terres, de tous les détails. Respiration profonde afin de s'imprégner des lieux.

Plus que quelques pas et on y est mon brave, pour toi ça sera avoine matin midi et soir.

Le cheval reprit la marche, et Kilia se redressa, la duchesse rentre chez elle!

Premier constat, il manque des pierres à son mur de protection, soupire se demandant si elle était partie si longtemps que cela, pas possible que les derniers travaux n'est pas tenus. Passage du portail, Bagminton n'était pas à l'entrée, aucun garde rien. Sourcils qui se rapprochent doucement dans un « je note, on verra ça plus tard, mais ça me plaît pas ». Elle bifurqua aussitôt afin de mettre Savage au repos, le palefrenier ne semblait pas être dans le coin, elle retira le licol et la selle, frotta Savage avec de la paille, même si son envie de se poser dans son fauteuil était grand, son étalon après tout ce qu'il avait subit le mérité largement. Eau, avoine lui fut apporté et elle put enfin être chez elle, pas rapide comme une petite fille revenant de l'école elle passe la cours, pied sur une dalle qui s'enfonce et jets d'eau qui l'asperge largement, et voici une duchesse qui sautille sur place saisie par l'eau gelée, cris

Mais c'est quoi ça???

Pas rapides pour enfin regagner sa demeure, dégoulinante elle met la main sur la clenche, enfin chez elle. Lorsqu'elle pousse la porte, celle-ci est toute bancale et elle est à deux doigts de lui tomber sur la tête. Le spectacle à l'intérieur n'est pas plus reluisant que la cours. D'un pas rapide elle va dans la salle, bouteilles au sol, verres sales, matelas au sol, mais qu'est ce qui s'est passé??? Elle continue son inspection, dans le petit salon son fauteuil sert de repose bûche, elle n'en croit pas ses yeux.
Un homme qu'elle ne connais passe.

B'jour, c'est un bon refuge ici, tu trouveras bien ta place quelque part, tout est gratuit, vin à volonté et on mange bien, en finissant sa phrase par un bon « Burps » sonore.

L'étonnement passé, le gus repartit on ne sait où, la duchesse regarde une bouteille vide à ses pieds commence à comprendre... son vin! Elle se met à hurler.

Letiti!!!!! Bagminton!!! Canelle! Gertude!!! Je suis rentréééééééééééééééeeeeeeeeeeeeeeeee! Nomdédiou!
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[J'aime pas le nouveau forum!] ComPtesse de FC

Letiti

Oreille qui se dresse alors que les expérimentations continuent. Cerveau incrédule qui analyse et ré-analyse les sons parvenus.

Kiki?!
Kiki est rentrée??

Le lutin se met en branle, et clopine à toute force vers la provenance des cris. Sa marraine était bel et bien rentrée. C'était bien elle qui se tenait devant lui. Le petit bonhomme se précipita pour l'étreindre heureux de la voir en bonne santé quand tout le monde la prédisait morte. Il se dégagea cependant assez vite:

Kiki?! Pourquoi t'es trempée?!
Raaa ton cheval t'as joué un mauvais tour c'est ca!
J't'ai déjà dit que c'est perfide ces animaux.
Wouhouuuu te revoila!
Viens vite on va te sécher tu va attraper la mort.
Alors tout c'est bien passé?
J'suis drôlement content de te revoir ma Kiki.

Qu'est ce qui t'arrive? t'as l'air soucieuse...

finit il devant la mine de Kilia. Monté sur ressort qu'il était le diable. Il se retenait de ne pas la noyer sous les informations et désinformations. Il voulait lui montrer comme il avait bien entretenu ce château alors qu'il était blessé et l'avait rendu chaud et plein de vie.
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Ygerne

[Un peu à côté et plus loin]

Ygerne avait empaqueté ses maigres affaires, remis les robes à leur place et rangé sa chambre de malade. Parfois une douleur se faisait ressentir toujours mais elle était guérie et pouvait à nouveau s’en aller. Elle avait réussi à revendre le champ qu’elle avait acheté le temps de sa convalescence, l’argent lui permit d’acheter un chapeau ainsi que des provisions pour le voyage.

Avant de fermer la porte elle observa une dernière fois cette chambre ou tant d’aventures s’y étaient déroulées. Elle retint une larme, fallait continuer sa route et ne pas s’attacher aux lieux... Elle espérait tout de même que son maître en philosophie continuerait à lui transmettre son savoir par écrit.

Elle n’avait eu qu’un seul regret. Ne pas avoir eu de Ses nouvelles. Elle se disait que la vie était ainsi. Elle se débrouillerait, elle s’en était toujours sorti après tout.

Elle ferma la porte sur cette vie passée et reprit son chemin tortueux, elle ne savait pas encore ou il déboucherait.

Mais elle avait encore une mission à accomplir. Une surprise promise, une personne à récompenser pour ces loyaux services et ces contributions à la vie culturelle de Saumur et de l’Anjou. Sa réputation traversait bientôt les frontières et nul doute que l’on viendrait de partout suivre ses enseignements.

Elle se rendit donc à la porcherie du coin : fournisseur officiel des montures du grand et glorieux Titi.

La, dans un coin, les curieux s’étaient déjà rassemblés. Une couverture cachait depuis quelques temps déjà une construction étrange au milieu des porcs. La petite rousse était anxieuse. Elle avait fait les dessins et commandé à un tailleur de pierre aviné de reproduire son cadeau en grand. Elle n’avait jamais vraiment su dessiner…

D’un geste ample elle enleva le tissu et dévoila la statue.

Son coup de crayon avait quelques peu grossi les traits du Titi. Mais après tout cela n’était pas signe de richesses et de bien être ? Elle fut satisfaite de son cadeau et ajouta une petite plaque à l’arrière du banc.

Messire Letiti Maître en Philosophie.

Elle fit un pas en arrière. Il neigeait un peu. Elle serra un peu plus fort son manteau et prit la route.

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