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[RP] La flūte du Patelin

Eilith
Hrp : rp ouvert à tous et à toutes. Les rumeurs enflent, et ne connaissent pas de frontières…


Taverne presque déserte, à Dax, Gascogne.


Elle avait écouté le voyageur ivre, lors d’une veillée en taverne : un de ces hommes qui ne savent rester en place très longtemps, et qui semblent de prime abord bourrus, et solitaires. Mais l’alcool a le don de rendre ceux qui en abusent plus volubiles, et le pèlerin ne faisait pas exception.
Après quelques banalités échangées, et alors qu’elle se plaignait de sa halle entrée en hibernation, il la regarda avec une lueur d’amusement dans le regard. Se pencha vers elle, et lui souffla, agrémentant ses propos d’effluves avinées :

Y a moyen d’la rendre aussi joyeuse qu‘dans l‘temps, votr’halle, ma p’tite d’moiselle.
Elle écarquilla les yeux, attentive aux propos du vagabond.

L’existait une flûte, à l’époque. L’appartenait à un type qu‘vivait dans un pat‘lin, et c’tait un fieffé coquin, c’qui fait qu’du coup, on l‘appelait la flûte de Patelin*. C’te flûte, elle permettait d’attirer les gueux dans une ville, et même, d’réveiller les moribonds. Quand ils l’entendent, peuvent pas s’empêcher d’danser la gigue, tous ceux qu’sont présents à c’moment-là.
Il se mit à sourire, et murmura encore plus bas.

-Ben paraît qu’l’est pas si loin qu’ça, la flûte.
-Pas si loin ? Elle est dans le village, hein ? Ou dans le Duché ?
Eilith commençait à être très motivée, pour trouver ce qui allait donner vie à sa halle.
Il grimaça quelque peu, légèrement gêné qu’elle ait mordue à l’hameçon aussi vite.

Que non, l’est bien plus loin… bien, bien plus loin. L’est dans un endroit avec des arbres, d’vieux bouts d’bois, et des fruits d’ssus. Persuadé que ça allait lui éviter de faire un acte inconsidéré, à la donzelle. Exceptée une ville forestière, en Gascogne, y avait que d’la poiscaille.

La jeune fille se mit à réfléchir un peu, plus tard dans la nuit, après avoir pris congé du voyageur…une ville avec des arbres fruitiers…c’est que ça faisait loin, ça…quoique. L’idée surgit d’un coup. Ben, à côté, y a le Béarn ! Et y a au moins des arbres fruitiers à Orthez, ça, elle en était sûre. Elle se précipita chez elle, prépara ses affaires, et entreprit ensuite de trouver quelques compagnons de route.
Direction, le Béarn et cette flûte enchantée. Avec un pouvoir pareil, pour sûr qu’elle était au moins magique!


En arrivant à Orthez

Elle respire un grand coup, heureuse de pouvoir admirer de nouveaux paysages. C’est qu’elle connait pas cette région, encore. Malgré la neige et le froid qui la transpercent, elle croise quelques groupes allant dans la même direction qu’elle.Un signe de tête à des personnes isolées, reconnaît une personne croisée en taverne, la salue aussi, fait un signe de la main à sa presque-sœur qui l’accompagne…sa presque-sœur… Eilith se retourne brusquement, et ne voit que l’autre homme qui devait les accompagner. Ah, tiens donc ! Sa benjamine avait décidé de ne pas la suivre pour aller dans un autre groupe…Quand elle pense qu'elle a avancé son départ car son amie voulait rejoindre sa marraine au plus vite... Elle fronce les sourcils, et son cœur fait un bond dans sa poitrine… Deux secondes… ça veut dire que depuis Dax, elle était seule sur les routes avec un inconnu ?!! La pucelle rougit de sa bourde, et regarde droit devant, tournant le dos à son compagnon. Il ne reste plus qu’à espérer que personne parmi ses amis n’apprenne sa nouvelle idiotie… et prier pour que la politesse qu’elle s’était échinée à inculquer au messire à coup de tenailles en taverne soit suffisante pour lui éviter quelques tracas…

Enfin, Orthez, entourée d’arbres chargés de fruits de saison. Elle fronce le nez. Qu’est-ce qu’elle déteste les choses sucrées, quand même ! Surtout les fruits. Fallait espérer qu’elle le trouve rapidement, cet instrument miraculeux.
Bon, qui dit instrument de musique, dit musicien derrière, normalement. Elle avise la première taverne qu’elle voit, entre, et piaille en guise de salut :
« Bonjour ! Y a un musicien, ou quelqu’un qui connaît des musiciens, ou qui a entendu parler de flûte, par ici ?? ». Ben oui, c’est que c’est primordial, à ses yeux, tout de même.

* Patelin : 1.Homme souple et artificieux qui, par des manières flatteuses et insinuantes, tâche de faire venir les autres à ses fins; Se dit du ton, de l’air, des manières. 2. Village.

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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée du tintement
Des cloches d'une campanule.
Rocabar
C'est en travaillant ses gammes au psaltérion que Rocabar le troubadour de Tarbes voit le pigeon blessé se trainer vers l'arbre sous lequel il est assis.

Rocabar pose son instrument et va ramasser la petite bête toute rabougrie, vraisemblablement attaquée récemment par un fauve ou je ne sais quel autre lion errant de la jungle tarbaise.

Sur la patte de bout de chair et de plumes une bague, dans la bague un message abimé, et sur ce message quelques mots éparses délavés.
On pouvait à peine y déchiffrer: "flûte", "Eilith", "musicien"...

Palsanbleu! Un confrère dans le besoin!?

Dans le doute, Rocabar soigne ce curieux rat plumé emmanché d'un bilboquet en guise de tête et de cou.
Trois jours après, la bestiole rétablie, il fixe sur la bague le papier presque effacé et un mot adressé à l'hypothétique Eilith, lui proposant l'aide qu'un modeste virtuose (^^) puisse apporter.

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Ghanima_de_thule
[Tarbes ]


Froide journée encore, mauvais réveil, pas de cuite la veille, journée parfaite pour ... casser une corde à sa Harpe !!!

Par tous les Saints AAAAAAAAAAAAAaaaAAAAAAAAAAAaaahhhh !
Pfffffffffffffffffffffffffffff ! Quel maudite %@$§ de $£*¤§! de m**** !


Un tel vacarme fit siffler les oies et aboyer les chiens. Et voila Ghani qui déboule en sueur courant chez Rocabar non sans maudire une bonne quarantaine de fois sa maladresse avant d'arriver. Arrivé devant la petite porte en bois elle tambourina à la porte

Rooooc ! urgence ! corde cassée !
Sans attendre, et sans se demander s'il pouvait être occupé, elle ouvrit la porte.
Essouflée elle demanda
pfffft ! besoin d'une corde, j'ai pété une des miennes pffffffffft !

Tournant le regard vers le pigeon déplumé bien qu'en meilleur état qu'a son arrivée Ghani fit de gros yeux.

Mon dieu ! qu'allais tu faire à cette pauvre bête ! espèce de ... de ... de maltraiteur de pigeons voyageurs !

Attrapant la bête déplumée qui semblait dérangée en plein sommeil et roucoula légèrement. Elle gratouilla sa tête ...

Bonjour ptit voyageur !


Bon alor Roc explique moi ce que ce pauvre pigeon fait là ? mh ? tu te reconvertis dans la fabrication d'oreillers ?
Rocabar
Rocabar voit la peur non justifiée dans les yeux de Ghanie et se moque un peu d'elle en lui disant:

J'allais justement plumer l'animal pour faire des cordes d'instruments.

Mais comme tu sembles tenir à sa vie je vais le relâcher pour tes beaux yeux belle Ghanie.


Rocabar enferme l'espèce de pigeon dans ses mains et le jette en l'air:

Vole!

Le pigeon s'élève vers le ciel, le soleil brille dans ses plumes multicolores et le bestiaux retombe lourdement au sol.

Ghanie, je crois que seul ton amour puisse sauver un être si proche de la fin.
Tu voudrais t'en occuper s'il te plait. Lui seul connait le destinataire des messages qu'il porte à la patte. Et c'est peut-être très important...

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Ghanima_de_thule
Ghani leva les yeux au ciel et émit un pffft réprobateur, des cordes en pigeon, pour sur la harpe sonnerai comme un roucoulement ... Tiens il y avait de quoi creuser le sujet ... pourquoi pas composer des airs pour les amoureux transis roucoulants ?

Soit s'il le faut le sauver j'irais jusqu'à le remplumer à la main ce pigeon ! j'ai quelques oreillers inutiles ... puis mon dernier pigeon à fini écharpé suite à un mauvais rêve ... enfin bref, celui la survivra et reverra son expediteur.

Elle récupère le volatile apeuré et lui dépose un bisous sur le bec.

Allez petite chose j vais te donner du maïs cultivé avec amour rien que pour toi.

Dit moi Roc, il vient d'où ce pigeon ? Était-ce un message urgent ? c'est un pigeon de guerre ? une mission ultra- secrète urgente ? un pigeon publicitaire pour le dernier bal des emplumés ?

Comment tu compte retrouver l'expediteur ? en tenant la pauvre bête en laisse ?


Ghani se tut attendant les réponses et se disant qu'elle posait trop de questions et d'un intérêt plus que bancal, sûrement l'émotion de la corde, ou une ou deux tisanes de composition douteuse ...
Rocabar
Ben... ce pigeon est comme tous les pigeons, il connait par cœur le lieux ou est son maitre.
Je ne sais pas trop quelle histoire de flûte l'a amené ici, je ne saurais pas t'expliquer...


Rocabar reprend la bestiole.

Allez pitit pigeon, avec un bisou de Ghanie je suis sûr que tu vas beaucoup mieux maintenant.

Roca fait tourner son bras en grands cercles, prend son élan et le jette.
Est-ce le baiser ou la peur de retourner dans la main d'un furieux qui donna des ailes au pigeon?
Dans tous les cas il s'envole cette fois ci et disparait au loin retrouver son maître...

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Eilith
Dans les rues d'Orthez

Vraiment personne pour connaître cette flûte magique, à Orthez. De plus, certains qu'elle a croisés en taverne se sont acharnés à essayer de lui expliquer que les trucs magiques, ça existait pas. Et puis quoi encore, Aristote, c'est du vent? Et la Sainte Boulasse, hein ? Elle fait pas apparaître des cadeaux de nulle part ?
Non, y a qu'une explication possible : c'est que la flûte est pas à Orthez. Ou sinon, elle est tellement convoitée que les gens se taisent à ce sujet. Oui, ça doit être ça. Ils veulent pas qu'on leur prenne un tel objet. Mais quand même, elle doit pas être à Orthez, ou alors, la personne qui l'a sait pas du tout en jouer.

Eilith continue à se promener en ville, prenant plaisir à découvrir de nouvelles rues, ne se rendant pas compte que cela fait juste trois fois qu'elle fait le tour du même pâté de maison, quand elle aperçoit un pigeon lui foncer dessus. Elle le réceptionne, et note au passage qu'il a pas l'air en pleine forme, vu les zigzags qu'il effectue en voletant. La jeune fille le cale sur l'épaule, déplie le parchemin, et son visage affiche un sourire rayonnant. Ah, un troubadour qui lui parle de flûte. Y avait au moins une personne qui avait l'air au courant! Et donc, il est à Tarbes, à en croire le message... Elle fronce les sourcils : le voyageur ne lui avait-il pas dit que la flûte était dans une ville avec des fruits? Tarbes, y a du poisson, non ? Elle hausse les épaules, et écarte vite le problème. La flûte a du bouger, voilà tout. Mais si elle bouge, c'est que quelqu'un l'a en sa possession... Voilà qui change pas mal de choses, elle va pas devoir se contenter de la trouver, va aussi falloir qu'elle arrive à en prendre possession.

La jouvencelle secoue la tête. Bah, elle aura bien le temps d'y penser, en chemin. Elle se précipite vers son poney, et part aussitôt. Direction, Tarbes !

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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée du tintement
Des cloches d'une campanule.
--Vieux_paysan
Mauléon, abords du village

Il fumait tranquillement sa pipe, lorsqu'il voit arriver une demoiselle à l'air un peu perdu. Le vieux paysan la regarde quelques secondes, puis consent à dire deux mots.

Un truc qu'vous chiffonne, mam'zelle ?


Elle se tourne vers lui, visiblement soulagée qu'on lui adresse la parole, et répond :

Ben, oui, en fait, je pensais que Pau, c'était plus grand que ça, et là, on dirait un petit village, quand même. En plus, je trouve pas d'indications pour aller vers Tarbes, là.

Pau ? Pau ??

Le vieil homme part d'un grand éclat de rire, comprenant l'erreur de la damoiselle. L'a même des larmes qui lui montent aux yeux, devant c'te bonne blague.

Z'êtes niaiseuse, ma p'tite ? On est à Mauléon, pas à Pau !
Il se met à rire de plus belle devant l'expression défaite de la jeune fille. Il aime bien les gens dont le visage est aussi ouvert et expressif, ça dénote une absence certaine de malice, à son avis. Il la regarde avec un air compatissant, et lui dit, entre deux quintes de rires.

Vous reste plus qu'à r'brousser chemin, j'crois bien ! Z'avez gagné vot' journée, on dirait.

Au moins un truc à raconter à la Michelle, ce soir, ça lui changera, plutôt que de répéter tous les jours les mêmes évènements, comme sa tonte des moutons et sa traite des brebis, ou l'abattage de certains ovins.
Il reste assis toute la journée, à contempler le village. Lorsqu' arrive l'heure bleue, juste avant que le ciel ne s'habille de quelques étoiles, il voit passer la jouvencelle à côté de lui, sourit,et fait un signe de la main à la silhouette qui se déplace à nouveau sur les chemins, par où elle était venue.
Simone_de_beauvoir
Une taverne élusate, en Armagnac et Comminges

Le pigeon fonçait vers elle en agitant frénétiquement les ailes. Les yeux agrandis d’effarement, elle baissa machinalement la tête. Le volatile entra à toute blinde par la fenêtre, s’arrêta quelques instant dans les airs en battant des ailes avec grâce, puis se posa en douceur sur le rebord. Ou du moins tel était sans doute son objectif premier. Il le manqua de quelques centimètres. Et chut lamentablement sur le sol. Avec un gloussement douloureux.

Rendue pour un instant muette de stupeur, Simone s’en approcha avec circonspection, craignant un brusque réveil en sursaut. Mais la bête ne mouftait pas, quoi qu’elle respirât.

Bendidon… Pour être si maladroit, faut au moins qu’il ait été élevé par Eilith… À moins qu’un pigeon bourré de Zouz… ? Mais faudrait qu’il ait fait bien du… FAUST !!

Un éclair roux venaitt de bondir devant ses yeux. Par réflexe elle attrapa brutalement une aile du pigeon et l’arracha de la gueule du chat juste à temps.

Vilain chat !! Je t’ai déjà dit que les moyens de télécommunications ne se MANGEAIENT PAS. Va plutôt chasse le gaspard ou l’nounours. Pschht !

Le matou jeta à sa proie le regard que pose un renard sur des raisins trop haut, et quitta dignement la taverne en ronronnant de dépit.

Tenant toujours la malheureuse bestiole par une aile déplumée, elle l’éleva au niveau de ses yeux pour examiner sa bague. Y était coincé un papier vraisemblablement adressé à sa propre personne, puisqu’elle était seule dans l’auberge, à moins que le pigeon ne fût réellement très à côté de la plaque. Ce qui était probablement le cas. Seulement pour s’en assurer, le meilleur moyen était encore de jeter un œil sur ce papier chiffonné, qu’elle déroula donc.

L’écriture brouillonne et enfantine, ponctuée de quelques fautes d'orthographe, lui confirma immédiatement la provenance du message.


Chère Dame Simone,

Je vous écrit ce soir, car je quitte la Gascogne pour aller dans le Béarn. Là-bas, y a une flute magique qui permet de réveiller les halles. Je pense allez à Orthez, puis, si elle y est pas, allez à côté, à Pau, puis à Tarbes, et tout.
Parce que comme ça, quand il faudra aller dans le Périgor, ce sera plus pré.
Donc, si vous êtes en Gascogne, encore, passait le bonjour aux autres, et dite-leur que je reviendrez, ou sinon, portez-vous bien.

Bonne soirée,
Eilith.



Un sourcil se fronça, mi-amusé mi-dubitatif. S’il était possible de réveiller une halle morte, ça se saurait. Une endormie, à la rigueur… Soit. De toute façon il fallait bien lui répondre, ou au moins lui renvoyer son pigeon, qui pour l’heure n’était pas en état de faire le chemin seul. Tarbes n’est qu’à deux jours de marche. Une paille pour une vagabonde aguerrie.

Elle vida sa chope, en offrit une au pigeon pour le remettre de ses émotions, puis le glissa délicatement dans sa musette, un sourire en coin, curieuse de voir la réaction de Faust quand il comprendrait que sa couchette était squattée par ce qui aurait été tout au plus digne d’être son déjeuner. De rapides adieux aux Élusates, rapides parce qu’elle leur promit de toute façon de revenir pour le mariage de Ghor, donc pas la peine d’en faire tout un foin si elle était restée si peu de temps cette fois-ci.


En route pour Tarbes, donc, clopin clopant, traînant ses poulaines élimées sur les sentiers de traverse, où nulle mauvaise rencontre ne vint gâcher le voyage.


Arrivée à Tarbes, elle hésita soudain sur la conduite à tenir. Devait-elle aussitôt se mettre en quête de la flûte, ou d’abord en celle d’Eilith ? Après tout elle n’avait aucun moyen de savoir où se trouvait alors cette dernière. Et connaissant son légendaire sens de l’orientation, ce pouvait être aussi bien en Berry qu’au Paradis Solaire à la droite d’Aristote. Avec un soupir Simone se décida donc à partir à la recherche de la jeune fille.


D’ailleurs, une quête, c’est bien plus marrant à plusieurs.


Campée au beau milieu de la place du village de Tarbes, elle s’égosillait donc.


Quelqu’un aurait-il vu une jeune fille du nom d’Eiliiiiiiith ? Une petite maigrichonne vaguement rousse sur les bords… Youhou, quelqu’un aurait-il vu une jeune fille du nom d’Eilith… Aidez-moi s’il vous plaît c’est important…

Au bout de cinq minutes elle avait la voix éraillée et savait que si par extraordinaire elles finissaient par dégoter la flûte, jamais elle n’aurait assez de souffle pour en jouer.
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Alleaume
[Orthez, Comté du Béarn ]

* Ennuie mortel, encore et toujours, la ville était triste parfois, les villes qu'il avait visité était d'ailleurs jamais vraiment peuplé ou très active, quel fléau s'abattait donc sur les villes de notre Royaume de France ? Épidémie ? Manque de confiance envers ses voisins ? Il n'en savait que trop rien à dire vrai, mais depuis son arrivé en Béarn, Alleaume avait entendue à plusieurs reprise des mendiants parler à demi shooter d'un objet magique qui saurait faire revenir l'amusement, la gaieté dans la ville, un objet rare, très rare que celui qui le détient peut faire vivre la Halle de sa ville... Une flute qui serait soit disant magique...

Magique ? Hein quoi ?! Ils n'avaient pas peur à vrai dire... Parler de magie comme cela aux portes de l'église, venant d'eux cela ne devait être que foutaise et tissu de mensonge. L'alcool leur montait rapidement à la tête et affectait leur mental... *

[ Mauléon, Comté du Béarn ]

* Arrivé à Mauléon pour sa mission, il entendit à plusieurs reprise des rumeurs dans la ville comme quoi une jeune gamine cherchait une flute, une flute qui serait magique et qui permettrait de faire revivre les Halles des villes... Qui était cette fille ? " Une p'tite Gasconne, toute p'tite ", lui avait dit une vieille gueuse avec des chicots manquant pratiquement toute les trois dents. Un petit sourire et il traça sa route, une autre personne lui indiqua l'avoir vu il y a a peine quelques minutes...

Enfin il aperçu une jeune fille devant lui, il marcha alors plus vite comme s'il avait peur qu'elle s'évapore dans la nature. Sympa les cheveux rouges... *

Hé ! C'est toi qui cherche la flute magique ?!
Eilith
Départ de Mauléon pour Orthez

Elle a erré un peu dans le village, à la recherche de la flûte. Même si on lui avait dit dans un message qu'elle était à Tarbes, il fallait qu'elle vérifie. Après tout, Mauléon, c'est aussi une ville fruitière. Mais non, pas d'instrument à musique, dans ce coin. Juste le coassement des grenouilles qui se fait entendre au loin. Ah, oui, les grenouilles, faudra qu'elle pense à en récupérer... Bonne animation, les combats de grenouilles, ou à défaut, bon repas de dernier recours...*

Elle préfère attendre le crépuscule, pour partir. Voyager de nuit, c'est quand même mieux pour pas se faire remarquer. Enfin, quand il n'y a plus de lumière.Parce que là, à dire vrai, le soleil couchant n'est pas vraiment conseillé pour être discret. Surtout quand les reflets roux prennent le dessus sur la chevelure habituellement châtain à cause des derniers rayons de la journée.
Qu'importe, c'est le moment de la journée où elle se sent le mieux, que ce soit pour voyager ou faire semblant de travailler.

Elle va pour partir, quand elle entend une voix dans son dos :


Hé! C'est toi qui recherche la flûte magique ?!

Elle se retourne vivement, avec un grand sourire :

Ah vous connaissez la flûte ? Vous savez où elle est ? Elle existe, hein, elle existe vraiment, pas comme ils disent en taverne, hein ? Alors, elle est où, cette flûte ? Non, parce qu'on m'a parlé de flûte vers Orthez, mais si vous l'avez, c'est mieux, hein ?
Hum... à voir la mine de l'homme agressé par le débit de paroles, il a juste l'air d'un curieux qui se demande ce qu'il fait là... Mais cela ne la dérange pas, il peut toujours s'avérer être un bon compagnon de route.
Bon, moi c'est Eilith, juste Eilith, et je suis pas une dame, hein. Et on m'a dit que la flûte était vers Tarbes, alors, je vais vers là-bas. Je dois repasser par Orthez, pour ça, et puis, visiter Pau aussi, je pourrai fouiller là-bas.
Du coin de l'oeil, elle voit le soleil disparaître petit à petit, et saute sur son poney.
Bon, je dois aller faire quelque chose, vite fait**, mais si vous voulez me suivre, vous pouvez, hein. Euh... on peut se donner rendez-vous sur la route, et on fera le chemin ensemble, d'accord ?

Sur ces paroles, sans même attendre la réponse, elle file sur les routes en direction d'Orthez. Faut dire qu'elle est légèrement pressée, et puis, ils auront tout le temps de papoter en cours de route, s'il la rejoint.


* et ** : cf le rp "Protégeons les grenouilles".
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Eilith, petit engoulevent,
Chantonne parfois dans sa bulle,
Accompagnée du tintement
Des cloches d'une campanule.
Clemenceii


[Place de Tarbes]

Une fois les courriers des voyageurs envoyé à Pau, Clémence parti flâner dans les rues de la ville.
La place étant toujours lieu d'échange et de débat, elle s'y arrête un instant, à l'affut de quelques nouvelles intéressante ou débat à prendre part.
La journée semble calme et excepté les quelques crieurs envoyé par les grossistes.
Prenant route vers l'Adour, Clémence passe devant une Dame qui se met à crier juste à ce moment là.
La petite porte alors rapidement ses mains à ses oreilles et s'éloigne quelque peu. Une fois la tempête finit, l'enfant s'approcha d'elle, tout en se tenant prête à boucher ses oreilles.

Bonjour! Clémence Maledent de Feytiat et Douanière de Tarbes
. s'incline tout en gardant un œil sur la Dame...faudrait pas qu'elle rende sourde la gamine, avec ses cris

Je n'ai reçu aucun courrier de cette personne, peut-être n'a-t-elle pas remarqué les parchemins adresser aux voyageurs passant par Tarbes.

Clémence réfléchit au moyen d'aider cette femme.

Contactez les maires des autres villes du Béarn, peut-être en ont-il entendu parlé.

hummm! Laissez également des affiches sur Tarbes, comme cela si votre amie s'y trouve, elle sera que vous la cherchez.

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Aider Son Comté, c'est s'aider soit même => Allez à la mine quelques jours par semaine.
Gamine brune, cheveux long et épais, yeux bleu de sa mère, ~1m25
Simone_de_beauvoir
Une courte pause pour reprendre son souffle, le dos légèrement courbé et les yeux aux aguets : personne ne s’arrête, on lui jette de vagues regards méfiants mais sans lui répondre. Assurément, encore un comté où l’on aime pas les étrangers. Elle se redresse, prend une nouvelle inspiration pour s’égosiller de plus belle, mais une petite voix lui coupe le sifflet.

Bonjour! Clémence Maledent de Feytiat et Douanière de Tarbes.

Simone baisse les yeux sur un bout de chou d’une dizaine d’années à tout casser et qui vraisemblablement se fout de sa gueule. Douanière, elle ? Pis quoi encore ? Tenancière de bordel ? Elle lui lance un regard sceptique destiné à lui faire comprendre qu’on ne la lui fait pas.

Je n'ai reçu aucun courrier de cette personne, peut-être n'a-t-elle pas remarqué les parchemins adresser aux voyageurs passant par Tarbes.

Oh, ça… La connaissant, elle a fort bien pu entrer de nuit en catimini… Pas qu’elle soit dissimulée, mais si fluette qu’on peut très bien ne la pas remarquer. Et même si elle avait reçu un courrier, c’est à peine si elle sait lire, ou bien alors son poney a pu le brouter, stupide comme il est, ou peut-être n’avait-elle plus de pigeon pour vous répondre, étant donné le traitement qu’elle inflige à ces pauvres bestiaux… Fin voyez qu’il y aurait bien des explications à une absence de réponse…

Elle hausse les épaules en guise de ponctuation. La gamine lui conseille de contacter les maires des environs et d’afficher des placards dans tout Tarbes. Simone en grommelle d’avance, excédée de devoir courir après l’étourneau.

Enfin, c’est aimable à vous d’vous être arrêtée. Et tant que vous êtes là, auriez-vous entendu parler d’une légende concernant une flûte enchantée ? On la dit ici…

Ses épaules se crispent un peu, elle referme son col et resserre son châle sans réussir à empêcher le froid de s’insinuer entre cuir et chair.

Diantre… Fait frisquet ici… Si je pouvais vous offrir une tisane ou un bol de lait chaud pour vous r’mercier de m’avoir aidée ? Je comptais faire le tour des tavernes en espérant rencontrer quelqu’un ou qui ait croisé Eilith ou qui en sache un peu plus sur cette histoire de pipeau.
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Rocabar
[Devant "la taverne de la Fée chougnarde". C'était à Tarbes.]


Rocabar est un peu triste quand il sort de la taverne. Il s'arrête un moment.

Après avoir rencontré Eilith et Simone de Beauvoir il estime avoir de quoi être satisfait pourtant: deux voyageuses sont de passage
Peut-être qu'avec les autres tarbais ça se passera mieux, il souhaite maintenant que leur séjour se prolonge uniquement pour le bien de Tarbes ...

Si Rocabaron est le père de sang du troubadour, Maître Patelin est son père spirituel.
Rocabar est Tarbais et veut lui aussi voir sa ville s'épanouir.


Rocabar hèle Eilith qui peu de temps après sort à son tour:

Maître Patelin avait pour habitude de mener les gens à ses fins.
Jamais flûte enchantée n'a été évoquée à Tarbes auparavant.
Votre pigeon, Eilith, était une aubaine.

Faut-il être saut pour penser qu'un instrument ait une volonté, et que cette volonté ait un pouvoir sur les hommes!
De la magie!

Rocabar en rit rien qu'en s'évoquant la "magie puissante" dont il fait étalage sur les halles.

Musicien, je peux vous affirmer que ce pouvoir vient de l'interprète.
Les sentiments qui animent les notes sont uniquement ceux que l'âme d'un artiste accepte de dévoiler.
Avec du talent, un virtuose peut même mouvoir les foules, c'est avéré, et vous êtes ici en compagnie de Dame de Beauvoir...

Je ne serais pas si cru si après nos missives, vous m'aviez témoigné un peu plus d'égards en cette taverne, Eilith, puisqu'après tout j'étais prêt à vous suivre dans vos égarements, déterminé à vous expliquer tout cela avec tact et douceur.


Je vous souhaite tout de même un bon séjour à Tarbes puisque sans flute, ma musique à su vous guider jusqu'ici.

Laissez moi vous offrir cette citation d'un anonyme, prise d'une pièce dédiée à mon maître Patelin:


Rocabar joue ce morceau de scène:




Citation:
Pathelin s'adressant à Guillemette

Taisez-vous. Par ma conscience,
si je veux mon sens éprouver,
je saurai bien où en trouver,
des robes et des chaperons.
...
Déa ! en peu d'heure Dieu labeure.
S'il esconvient que je m'applique
à bouter avant ma pratique,
on ne saura trouver mon pair.





Puissiez vous vous plaire à Tarbes.
Maintenant que vous y êtes...
Bonnes recherches à vous et à votre amie!


Rocabar, déçu, ne retient pas davantage la jeune femme qui lui a déjà fait perdre assez de temps et disparait dans les ruelles, en chantonnant comme à son habitude.

.
_________________


Simone_de_beauvoir
Bonjour, auriez-vous croisé par hasard une jeune fille du nom d’Eilith ? Non ? Une maigrelette, plutôt petite et vaguement roussotte… Bon, merci quand même, et bonne journée…

...

Bonjour, enchantée, auriez-vous vu une jeune fille du nom d’Eilith ? Et une flûte enchantée, ça vous dit quelque chose ? Non plus ? Bon, merci quand même…

...

Bonjour ! Je cherche une jeune fille, Eilith… Pas vue ? Merci quand même…

...

Auriez-vous entendu parler d’une légende concernant une flûte magique ? Non ? Bon.

...

Eilith, ça vous dit quelque chose ? Non ? Pff… M’ci quand même…

...

Eilith, quelqu’un aurait-il vu EILITH ??...

Eilith…

...

...Marre, marre, marre !


Les portes des tavernes claquent de plus en plus fort, les salutations se font de plus en plus cinglantes, les remerciements toujours plus bâclés, tandis que Simone reste bredouille, et à chaque minute un peu plus exaspérée par Eilith et son détestable sens de l’orientation. Si elle l’est tant, c’est bien sûr parce qu’elle est furieusement inquiète pour cette gamine inconsciente et inexpérimentée.

Aussi, quand l'objet de ses recherches se pointe enfin dans une taverne, la bouche en cœur et la gueule enfarinée, la gifle qui l’accueille est-elle celle de la mère d’un enfant fugueur ou casse-cou, qui le calotte avant de l’embrasser pour faire passer sa frayeur.


Eilith !!

Splaf.

J’étais follement inquiète !

Bien sûr hors de question pour elle de la serrer contre son cœur, pas de ça chez nous, on ne fait pas dans les effusions. Elle lui lance donc un regard tout aussi furibond, attendant des explications. Où était-elle - qu’est-ce qui lui a pris de partir sans avertir personne - d’où sort-elle cette histoire de flûte dont personne d’autre n’a entendu parler - que fait-elle donc à ses pigeons pour qu’ils soient aussi mal coordonnés… Ah oui, tiens. Le pigeon.

Elle plonge la main dans sa besace et l’en extirpe par une aile. Il pendouille tristement au bout de son bras, à peine remplumé. Ce n’est pourtant pas faute de lui avoir sacrifié le maïs de son casse-croûte.


Tiens, tête de piaf ! Faudra que tu m’explique comment tu les nourris, tes bestioles !

Elle balance la malheureuse bête sur la table et tourne les talons, claquant la porte une dernière et retentissante fois.
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