Rhân
Boiscommun en ce début du mois de janvier de l'an 1458..
Le vicomte d'Avize était en sa demeure de Boiscommun où il avait passé les fêtes auprès de son épouse et de sa famille, loin de l'agitation parisienne de la hérauderie en particulier. Ces jours avaient glaciaux dans tout les sens du termes et il fallait se remettre au travail pour régler les affaires de l'office qu'il occupait. Une baronnie en Orléanais, des seigneuries en Normandie, quelques blasons à expédier au poursuivant normands, des projets en Orléanais, une cérémonie en Alençon, des seigneuries et des patentes à examiner en Artois, et avec le blanc-seing du roy d'armes, c'était les patentes à contresigner du tiers du royaume qui atterrissaient sur son bureau et qu'il devait corriger et signer.
Les missives allaient et venaient donc, nombreuses et variées, quand l'une d'elle attira son attention parce qu'elle n'était pas liée à ses activités : c'était une missive de la dame du pavillon de Thoury, sa vieille et chère amie Adela qu'il avait fort bien connu surtout autrefois quand elle était en Orléanais et même un peu plus tard. Il avait d'ailleurs été désigné pour devenir le parrain de sa fille ainée, l'actuelle jeune vicomtesse de Fronsac, et avait accepter avec joie cette nouvelle charge . Elle lui écrivait qu'elle-même et sa fille arrivait en Orléans et seraient heureux de le revoir.
Le vicomte reposa la missive et étudia les dates que son amie lui donnait pour son arrivée. Avec la neige, la missive avait mis du temps et l'arrivée des deux guyennaises et de leur petite troupe devait se faire bientôt.
Il les accueillerait volontiers à Boiscommun. Le château était grand et confortable, le vicomte l'ayant bien aménagé depuis le temps qu'il y habitait et il se ferait une joie de les loger quelques temps.
Il fit appeler quelques hommes de confiance qui connaissaient bien le pays et les envoya en reconnaissance sur les routes gelées et boueuses de l'orléanais à la rencontre du cortège de la jeune vicomtesse et de sa mère pour les guider et les ramener le plus vite possible au chaud.
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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Le vicomte d'Avize était en sa demeure de Boiscommun où il avait passé les fêtes auprès de son épouse et de sa famille, loin de l'agitation parisienne de la hérauderie en particulier. Ces jours avaient glaciaux dans tout les sens du termes et il fallait se remettre au travail pour régler les affaires de l'office qu'il occupait. Une baronnie en Orléanais, des seigneuries en Normandie, quelques blasons à expédier au poursuivant normands, des projets en Orléanais, une cérémonie en Alençon, des seigneuries et des patentes à examiner en Artois, et avec le blanc-seing du roy d'armes, c'était les patentes à contresigner du tiers du royaume qui atterrissaient sur son bureau et qu'il devait corriger et signer.
Les missives allaient et venaient donc, nombreuses et variées, quand l'une d'elle attira son attention parce qu'elle n'était pas liée à ses activités : c'était une missive de la dame du pavillon de Thoury, sa vieille et chère amie Adela qu'il avait fort bien connu surtout autrefois quand elle était en Orléanais et même un peu plus tard. Il avait d'ailleurs été désigné pour devenir le parrain de sa fille ainée, l'actuelle jeune vicomtesse de Fronsac, et avait accepter avec joie cette nouvelle charge . Elle lui écrivait qu'elle-même et sa fille arrivait en Orléans et seraient heureux de le revoir.
Le vicomte reposa la missive et étudia les dates que son amie lui donnait pour son arrivée. Avec la neige, la missive avait mis du temps et l'arrivée des deux guyennaises et de leur petite troupe devait se faire bientôt.
Il les accueillerait volontiers à Boiscommun. Le château était grand et confortable, le vicomte l'ayant bien aménagé depuis le temps qu'il y habitait et il se ferait une joie de les loger quelques temps.
Il fit appeler quelques hommes de confiance qui connaissaient bien le pays et les envoya en reconnaissance sur les routes gelées et boueuses de l'orléanais à la rencontre du cortège de la jeune vicomtesse et de sa mère pour les guider et les ramener le plus vite possible au chaud.
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