[RP] La Chanson de Rocabar le Troubadour

--Rocabar_iv

Le pas cliquetant et l’œil fureteur, le vieux Rocabar le 4 ème sortit du bordel de Tarbes, le sourire au coin des lèvres. C’était bien ce qu’il préférait dans toutes les villes côtières qu’il avait écumées, le bordel ! Mais là il était venu voir son ptiot fiston dans cette ville paumé au pied d’une montagne … Le vieux maugréait seul dans son coin …

- Une montagne ! grrrmbbl qu’elle idée il a eu c’lui là ! Pourquoi pas un désert tant qu’il y est ! C’est bien le fils de sa mère tiens …

Le vieux regarda de gauche à droite, espérant que Rocabaronne n’était pas dans le coin, il adorait sa belle fille mais la bougresse frappait fort.

Reluquant les dames qui passaient par là le vieux afficha un large sourire laissant paraitre sa dentition teinté par l’alcool et ses traits vieillis. Seule la petite lueur qui brillait dans ses yeux quand il voyait un jupon, permettait assurément de dire que l’homme avait toute sa tête, et tout le reste bien en place aussi.

- Nom d’une croupe de sirène ! Finalement la montagne à du bon, ya ptet pas de bateaux mais ya des paires de nichons et de gambettes partout, manque plus que les tonneaux d’calva !

Rocapépé resta bien 5 minutes à fixer les jupons et les décolletés des dames qui se rendaient au marché. Lorsque son regard se porta que une dame … ah oui mais quelle dame ! Poitrine volumineuse, l’œil incisif, et un accent ! ah cet accent Espagnol …

Le vieux se prit à rêver au souvenir de la belle Miquelina qu’il avait emballé entre deux abordages au large du port de Bilbao. *Quel fessier elle avait et puis son parfum raaaah c’était si merveilleux … *

Le flibustier versa une petite larme et un sourire nostalgique, il secoua la tête pour se ressaisir puis se frotta les yeux.

- Oyaaaaa par les braies crasseuses du 1er Rocabar ! Celle là mon vieux l’est faite pour toi …

Comme retrouvant une nouvelle jeunesse, il marcha rapidement vers la dame au bel accent espagnol, se racla la gorge pour se donner un semblant d’assurance et s’annonça le plus poliment qu’il pu.

- Bonjour charmante señorita … hum … quelle magnifique journée non ?

Fixant le généreux décollette avec insistance, Il demanda à l’hispanique qui portait un panier avec des fruits.

- Dites-moi, vla de bons gros fruits que vous transportez ! C’est rare en c’te saison. Et quel teint vous avez là ! quelle mine splendide vraiment !

Il afficha un large sourire de charmeur à la dame.

--Lola_

Revenant du marché Lola souriante comme toujours saluait de ci de la dames et messires sur son passage, bon les hommes selon les quels s’attardait un peu plus les comparant a son Pédro de la Rosa dont elle n’avait plus de nouvelles, ce qui n’était pas plus mal, il l’étouffait le Pédro !

Son éventail a une main, le panier sur la tête d’un pas lent mais faisant faire des gracieux gestes a son popotins elle pensait au bon vieux temps quand avec son homme ils allaient cueillir les fruits ensembles, et qu’ils prenaient le temps de les choisir entre deux baiser dans les champs.

Elle fut rapidement ramener a la réalité quand une voix dans son dos s’adressa a elle...juste quand dans ses pensées le Pédro touchait ses fruits défendus qu'il aimait appeler "lolos".

- Bonjour charmante señorita … hum … quelle magnifique journée non ?

Lola se tourna et vit un vieillard lui sourire, il avait l’air d’un berger de montagne qu’on pouvait voir dans son pays natale courir après les chèvres lorsque celles-ci s’éparpillaient dans le village. Elle pu remarquer qu’il ne s’inclinait pas...par contre ses yeux eux ! Ils s’inclinaient a volonté vers la naissance de sa poitrine, heureusement qu’il ne faisait pas nuit si non il aurait éclairé tout le village tellement ils étincelaient !

La sulfureuse sourit a son tour, et n’attendit guère pour lui répondre :

Bonchour messire ! Si belle chourné...

Elle n’osa pas répondre d’avantage et allait repartir quand à nouveau...

- Dites-moi, vla de bons gros fruits que vous transportez ! C’est rare en c’te saison. Et quel teint vous avez là ! Quelle mine splendide vraiment !

Lola sentit un peu la chaleur lui monté au joues entendant les compliments, elle se demanda même de quel fruits il parlait de ceux dans le panier ou de sa belle paires de lolos comme elle aimait les appeler... c’est qu’elle n’était pas bête la Lola. Posant le panier au sol, ouvrit son éventail, sacré son éventail peu importe la saison ! Et une main sur sa taille dit :

Merchi messire, vous êtes très chentil hé ! Ma vous parlé dé quel fruits ? Suit là ou...hum...les mienné ...elle fit signe du doigt d'abord vers le panier et ensuite vers sont décolleté...vous êtes oun charmeur vous !

Lola savait être polie en toutes occasions ou presque fallait pas non plus lui marcher sur les pieds, là sont tempérament de feu prenait le dessus. Mais elle trouvait un on ne sait quoi de sympathique au vieillard, les dents jaunis avec les quels il souriait sans cesse lui rappelait même son grand-père...le pauvre homme embroché par la corne d’un taureau.

Aussi elle se présenta :

Yo mé nomé Lola ! Lolita pour los intimos ! Contenta dé vous connaitré messire, et vous ché quoi votre petité nom ?

Elle lui sourit a nouveau, mais faisant attention a pas trop se pencher...il lui semblait que le vieux avait un peut trop l’œil pervers...

Ghanima_de_thule

Ghany passait par le marché pour aller vendre sa production, l’air morose … pas la moindre goute d’inspiration musicale, pas le moindre vers posé sur une feuille et nulle trace du troubadour en taverne.
Il y avait du mouvement, quelques clameurs se faisaient entendre au marché et sur la place.

Ghany rêvassant devant les étals passa à côté d’un pépé qui draguait Lola, cela la fit sourire mais elle tiqua un instant sur le visage du vieux monsieur, visage familier, ou ressemblant …

Elle continua sa route jusqu'à son étal où elle s’installa, rangea consciencieusement ses légumes et une sensation bizarre … elle leva la tête vers la foule, écarquilla les yeux * cette stature gigantesque et robuste, ce visage de ¾ … usé par les vents et le sel … Si longtemps … si loin d’ici.*

Ghany resta un moment figée, les images se chamboulant dans sa tête, Thulé, le bateau, puis plus rien.

Elle s’avança doucement derrière l’homme et posa sa main sur son bras

Excusez moi sieur je … on se connaît ?
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Trú er í verknaður , ekki í bæn. Boulet d'or de Gwen_de_bulette

La Chanson de Rocabar le Troubadour

Rocabar

Ceci est ma chanson, pas un geste! Vous êtes désormais prisonniers du chant de ma viole ainsi que de mes paroles!
Assoyiez-vous sur ces bancs et laissez moi vous conter quelques-uns des épisodes de ma vie trépidante.
Voilà le premier chapitre de l'inépuisable sujet: MOI-MÊME, Rocabar le Troubadour de Tarbes!

Chapitre premier - Dieu a dit: que la lumiere sois! et Rocabar répondit : « On dit s´il vous plait. »

Au commencement, fut Rocabar. Et sa mère faisait des envieuses elle avait eu la chance de pousser hors de son ventre un être de chair et de son. Rocabar naissant salua le monde d'un « LA » parfaitement juste et puissant.

Oisillot grandissant, il sautillait d'année en année sur les chants rapportés par ses futurs pairs: des troubadours de passage.
Damoiseau convoité par les jeunes pucelles du village ou il grandit avec son grand-père dès ses un an, à Tartas en Gascogne, il fit de la danse sa plus fidèle alliée et de ses charmes il forgea la beauté.

Oyez la suite nobles auditeurs, c'est à cette heure que l'enfant meurt:

Un jour somme tout assez banal, alors qu'il excitait le feu sous la marmite avec un tisonnier, il fit tomber une braise ardente dans le pot à eau posé à coté.
Quelque chose se brisa: sa tranquillité fut en un instant réduite à néant, à jamais, à la renverse, ad vitam eternam, à feu, à sang, à la va vite et à la tienne:
« Qu'est-ce qui a donc pu faire ce Pichhhhht??? »

Des jours durant, des nuits durant, des vies durant il se posa la question.
Mais ce bruit qu'est-ce donc?

Pour que cesse a présent ces interrogations aux anciens de la ville il posa la question:
Qui de la braise ou de l'eau produit ce son?

A Tartas il n'eut pour seule réponse que la vieille Janette de Mont de Marsan pusse en comprendre le fond.
Rendu à la Madeleine, Rocabar enchaine une démonstration du prodige sous les yeux de la Janette extatique devant la crétinerie du jeune fol:

Sans bouger devant son chaudron, à coté du jeune homme tenant religieusement un sceau rempli d'eau et de charbon, ils restent à méditer trois douzaines d'heures sans mot dire.

Rocabar exaspéré secoue la vielle: « Je t'ai vue tu t'endors vieille bique!
Sens tu trop ta vieillesse ou est-ce la paresse
Qui te rendrait trop avare de ta soit-disant sagesse?
J'ai fait tout ce trajet pour venir te voir! Tu te fous de moi!

Oyez ce silence belle compagnie, Rocabar se rassoie et le silence repris une bonne douzaine d'heure de plus.

ET D'UN COUP
Aussi fulgurente qu'une hyène la vieille se redresse, sort une main décharnée de son manteau mité et gifle l'élève à lui retourner la tête. Un claquement sourd fouette l'air et fait trembler la ville.
Elle aurait pû lui dire, « je t'aurais au moins appris comment regarder derrière toi sans te faire pousser un autre œil » Mais elle ne dit pas cela...

La vieille Janette lui posa la question que voici:
« Dis moi mon jeune ami.
Qui de ma main ou de ta joue vient de produire ce bruit? »

Rocabar, sonné par cette révélation, salua la vieille et s'en alla dans la nuit questionner les étoiles.

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Rocabar

Merci Braves gens de ne point partir, bien trop d'aventures encore pour vous divertir:

Cette histoire à chanter m'a été rapportée par une troupe de Nonnes en mission. Nous nous sommes croisés et j'ai appris leur chanson
(Les Nonnes Troppo - Le Crapaud)
Rocabar sort son luth et entamme une nouvelle mélodie

Chapitre deuxième: Rocabar fais pleurer les oignons

Oyez ! Oyez l'histoire du pauvre musicien !
Qui malgré ses beaux yeux n'attirait que les mouches
Et du matin au soir errait sur les chemins
C'était le malheureux Roca à grande bouche

Un beau jour de juillet, à l'aube évanescente
Il s'était fait tout beau à l'approche de l'été
Au détour d'un bosquet rencontre une ruminante
Et lui dit tout de go : « Qu'est-ce donc que vous mangeeez ?
- C'est une question cocasse, valeureux musicien
C'est une question cocasse, valeureux musicien
C'est une question cocasse, valeureux musicien
Je broute l'herbe grasse
- Ah ! Comme cela est bien ! »

Il se remet en route, il a le cœur chagrin
Maudissant le défaut dont il est affublé
Au croisement d'une route, découvre sieur lapin
Et lui dit tout de go : « Qu'est-ce donc que vous mangeeez ?
- Votre question est sotte, valeureux musicien
Votre question est sotte, valeureux musicien
Votre question est sotte, valeureux musicien
Je mange des carottes
- Ah ! Comme cela est bien ! »

Trottinant vaillamment d'un air toujours maussade
Franchissant les ruisseaux, les bois et les forêts
Il croise le serpent, lors de sa promenade
Et lui dit tout de go : « Qu'est-ce donc que vous mangeeez ?
- Des troubadours à grande bouche je dévore par millions ! »

(Rocabar ressert les lèvres et continue:)
Mais ne sont-ils point farouches en cette belle région ?
(tape du pied comme un dément)
Trois, quatre, cinq :
La la la la la lère, la la la la la la
La la la la la lère, la la la la la la
La la la la la lère, la la la la la la
La la la la la lère, la la la la la laaaaaaaaaaaaa

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Rocabar

Après cette petite chanson, passons à la poésie.
Moi, votre serviteur ai l'immense plaisir de vous présenter cette œuvre.
Haaaaa! La poésie! Les rimes! La Beauté! L'Amour!

Chers spectateurs merci de laisser vos cœurs vibrer sur cette déclaration que j'ai composée par mes soins sous l'inspiration d'une muse perdue conjointement à la Sainte Boulasse...

Chapitre Troisième: Rocabar sait parler le braille.

A ma grosse

Ma grosse adorée
Ventrue boudinée
Anime de torrides soirées

Avec allégresse
Je pétrie ses fesses
Desquelles sort un zeste de graisse

Mes doigts intrigués
Par un pli mouillé
S'agitent frénétiques à l'entrée

Un bouton de rose
Palpite et propose
A mes lèvres qu'elles s'y déposent

La je vous assure
Que je fais censure
Des strophes au goût de démesure

Et je reprends là
Pas de « tralala »
La fin est proche elle adore ça

Nos râles vrombissent
Cheveux se hérissent
Elle crétèle, grouine, beugle, enfin crisse

En bon gentleman
Lui offre la manne
Le fruit d'un artiste... elle se pâme.

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Rocabar

Mes Dames et Mes Sieurs,
Damoiselles et Damoiseaux,

Votre serviteur Rocabar voudrait à présent vous proposer un jeu:

Chapitre Quatrième: Si Rocabar dort avec une chandelle incandescente, ce n´est pas parce qu´il a peur du noir mais parce que le noir a peur de lui.

Je vais sous vos yeux ébahis exécuter une performance physique.

ABSOLUMENT charmants spectateurs!
Ici, devant vous je vais user de ma somptueuse anatomie pour vous faire deviner quelque chose.
Nous appellerons ça le jeu du mime!

Alors, je vais me dévêtir et entrer en action. Vous devinerez la profession que je suis supposé pratiquer.

Pour des raisons de bienséance et pour ne pas choquer les âmes les plus fragiles de cette assistance, je pratiquerai cela lumières éteintes.
Veuillez souffler les chandelles, merci de votre compréhension.

ACTION!

Voilà, vous pouvez rallumer.
Qui a une idée!?

Un volontaire?

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Rocabar

Allons Allons! Ou sont ces téméraires tarbais? Auraient-ils peur de donner une réponse!?
Soit.
Prendre la parole ici vous effraye peut-être un peu alors jusqu'à la fin de cette période de fête je vous propose le jeu que voici:

Les personnes désireuses de tenter leur chance me trouveront en taverne et me chuchoteront leurs réponses.
Une mauvaise réponse vaudra une chopine à Rocabar, une bonne réponse vous sera gratifiée d'un verre offert par mes soins*.
*dans la limite des finances disponibles
N'hésitez pas, et surtout sachez que je peux offrir un cadeau surprise à toute damoiselle qui saura se montrer clairvoyante! Rocabar aime entretenir la générosité de l'esprit de Noël!

Rocabar semble soudain bouleversé et pose sa main sur son front les yeux levés au ciel.

Et ce Rocabar Mesdames et Messieurs, ce Rocabar qui est-il?
Porté par mon enthousiasme j'en ai oublié de vous présenter ce mythe, ce seigneur que je ne puis laisser davantage errer sous vos yeux brouillés de mystère.
Laissez moi y remédier sur le champ et vous présenter mon aïeul le plus célèbre et vous faire connaître ma lignée!

Chapitre Cinquième: De la légende de Rocabaron

J'ai la fierté, Belle compagnie, d'être l'héritier direct de Rocabar 5ème du nom: cet aventurier sans peur du nom de Rocabaron.
Les grandes lignes du récit de ses aventures sont si tumultueuses, si variées et surtout si nombreuses que la mémoire de votre serviteur ne peut qu'en faire ressurgir des bribes au gré du hasard, piochant ainsi quelques anecdotes véridiques!
Je vous demanderai donc chers spectateurs de bien vouloir pardonner la chronologie approximative de cet énoncé des faits.

Il est possible de trouver dans certaines bibliothèques de prestige des récits relatant les haut-faits de guerre de mon père. Les stratèges les plus renommés et les plus brillants savaient qu'en dernier recours ils pouvaient compter sur leur arme ultime: ce démon capable de défoncer des murailles de son poing, croquant les projectiles de catapultes et de trébuchets avec sa mâchoire d'acier, rompu à l'exercice de la « chope de carreaux d'arbalète et de balistes » comme il aimait à dire.
Certain racontent même l'avoir vu repousser plus de 100 flèches irlandaises, oui 100 et ce d'un seul revers de main!

Rocabaron a participé auprès des portugais aux première expéditions pour le nouveau monde.

Rocabar prend son psaltérion et chante:

Non Non Non braves gens! Restez je plaisante!

Le bateau coula donc et Rocabaron dû traverser à la nage des jours durant l'Océan Atlantique, se nourrissant de requins attrapés à mains nues et de poulpes qu'il étranglait avec son unique couteau.
Il nageait, il nageait, il nageait des nuits durant, traversants mers bouillonnantes sous un soleil crachant des flammes, il nageait, il nageait à travers la banquise gelée bravant des pingouins aux dents de sabre, il nageait, nageait, nageait, nageait et échoua sur une île.

Cette île vaste n'offrait pour seule nourriture que divers coquillages qu'il dû ouvrir avec la seule force de son sexe: son couteau avait été avalé par l'abominable homme des neiges dans l'épisode précédent.
En aparté: je vous épargne plein de détails car ce serait trop long sinon

Sur cette île il marcha sous les assauts d'insectes gros comme des vaches qui dévoraient les êtres humains. Au bout de plusieurs jours, plusieurs semaines il croisa un village côtier peuplé d'indigènes et un camp de religieuses missionnaires.
Ces gens étaient mal nourris, et il sauva un jeune enfant des griffes d'une chèvre mangeuse d'hommes! Les nonnes devaient lui redonner du sang et sans hésiter mon père enleva sa chemise et cria:
« Qu'on m'amene un tromblon et une bassine! Vite »
Oui! Mesdames et Messieurs, Rocabaron était près à offrir tout son sang pour les créatures de Dieu!

Malheureusement belle compagnie, je ne puis vous raconter plus en détail cette période de sa vie car le parchemin se faisait rare et les commodités devaient connaître une période sombre... sans papier...

Des prouesses plus précises et facilement vérifiables jonchent le parcours phénoménal de cet homme hors du commun.
Sachez que Rocabaron fut humble et modeste: César sous l'antique Rome a compté jusqu'à l'infini. Deux fois. Alors que Rocabaron une seule fois. J'ajoute cependant que Rocabaron a compté à l'envers!!
Rocabaron ne se mouillait jamais, c'est l'eau qui se rocabaronisait. Rocabaron gagnait toujours à pile ou face surtout depuis qu'il avait inventé la pièce en forme d'œuf. Quand il était pris dans une rixe Rocabaron pouvait encercler ses opposants tout seul! Saint Georges a tué le dragon de sa lance et c'était Rocabaron qui tenait le dragon. Rocabaron pouvait obtenir 13 en jetant une paire de dès à six faces! Chaque homme sur terre a un testicule plus large que l'autre, et pour Rocabaron chaque testicule était plus large que l'autre.

Tant de choses à son sujet...
J'ai trop peu connu mon père vous savez... il a disparu il y a quelques années pour un voyage dont lui seul et Dieu connaissaient la destination.

Voilà Belle compagnie, désormais chacun ici connait mon père Rocabar 5ème du nom.
Et... dites moi:
Connaissez vous l'histoire de Rocabar le 4ème?...

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Clemenceii

Bien qu'elle le trouve étrange, bizarre...voir fou, Clémence écouta les propos de Rocabar. Sourire, incompréhension, choquer ou rire furent ses diverses réactions aux différentes histoires.
La petite ne peut s'empêcher de réfléchir au problème poser, en partie pour la bière promise et l'autre juste par envi de résoudre une énigme.

Dîtes! Vous êtes vraiment un fou pour vous déshabiller devant tout le monde, ce n'est pas bien. Et puis de toute manière votre énigme na ni queue ni tête. Impossible de trouver puisque nous ne voyons que du noir.

Elle réfléchit un instant et repense au poème.

Et puis! Ça se pétrit pas les fesses. Et puis! pourquoi tu parle de censure. Et puis de toute manière, il parle de quoi ton poème? Parce que j'ai rien compris.

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Allez à la mine quelques jours par semaine.
Gamine brune,cheveux long et épais,yeux bleu de sa mère,~1m25.

Rocabar

Rocabar s'approche de la petite Clémence, s'accroupit les deux mains sur les genoux, avance sa tête vers la tête de 9ans et plonge ses yeux droits dans les siens.

Tu es Clémence toi c'est bien ça?
Je ne pense pas qu'une petite fille puisse un jour avoir succombé aux charmes d'une grosse noble bien nourrie.

Roca rigole tout haut, puis reprend l'air très sérieux.

Effectivement petite! Pour l'énigme c'était dans le noir et tu n'as rien vu. Quelle professionnel peut-on observer travailler sans voir d'activité... sachant qu'il n'est pas habillé?

Le troubadour se met à tortiller du buste tout en gardant ses yeux rivés dans ceux de Clémence, un peu comme un serpent hypnotisant une petite souris.

Tu trouves?

Roca sourit
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Labretagne

labretagne entra par inadvertance.

elle vit roca se tortiller tel un vers de terre tout en parlant à la petite clémence...

et bien sire? seriez vous prit de spasmes gastrique pour vous mouvoir de la sorte?

elle esquissa un sourire..

arrétez donc de torturer cette pauvre petite et donnez lui la réponse à votre énigme

elle n'osa pas dire ce à quoi elle avait pensé et attendit la dite réponse.
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--Lola_

Lola avait prit un peu de repos après une grosse grippe, mais se portant beaucoup mieux sorti faire une petite balade.

Ecoutant de ci de la les conversations, la demoiselle qu'elle était curieuse mais raffinée se fessait discrète tout en tendant l'oreille. En été au printemps ou en hiver la jolie Lola ne se séparait jamais de son éventail, il était son fidèle ami, celui qui cachait ses sourires osé ou sa gêné du moment.

Un peu plus loin elle aperçu une dame qu'elle avait croisé jadis a l'école des bonnes manières, elle se précipita pour la saluer mais entendit celle ci dire a un messire :

Et bien sire? seriez vous prit de spasmes gastrique pour vous mouvoir de la sorte? Arrêtez donc de torturer cette pauvre petite et donnez lui la réponse à votre énigme.

Lola regarda vers l'homme puis sourit a la dame sans manquer de la saluer :

Bonchour ma dama ! Yé suis Lola, nous sommé allé a la mesmé école des manièras ?! Comment cha va vous ?

Regardant à nouveau vers le messire qui s'agitait bizarrement continua en s'approchant de l'oreille de dame Labretagne :

Dîtés il a quoi loui ? Los coliques ? Ou vous veux du mal lé señor ? Né vous inquiète pas hé ! Lola esta aqui ! Yé vais m'occupé del mal poli la !

Lola pointa son éventail vers lui et lui lança :

Señor on né sé moqué pas des damas ! Votré madre né vous a pas apprit lé politeche ou quoi ! Atenchion hé !

Sans même attendre une riposte, bien sur la demoiselle avait un tempérament de feu et de castagnettes. Elle proposa a Labretagne de la rejoindre pour trinquer aux vieux souvenirs de l'école.

Labretagne

labretagne vit entrer lola... ne l'ayant pas vus depui longtemps, elle fut ravie de la rencontrer.

connaissant son tempérament de feu, elle s'interposa lorsque celle-ci s'adressa à sire rocabar.

non lola...calmez vous... le sire ne nous importune pas le moins du monde... il anime la foule de ses histoires et je m'amuse à le taquiner un peu...

sortant une fiole se sa poche, elle continua en adressant un sourire aux personne présente.

je boirais effectivement bien un coup en votre compagnie... quelqu'un a-t-il soif? à part lola bien sur

elle tendit sur ces parole la fiole à lola sachant qu'elle rafolait des petits alcool sorti de derrière les fagots
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Clemenceii

Lui qui d'habitude faisait tout pour garder une bonne distance entre eux, surpris Clémence à s'approcher si près d'elle.
Par ses tortillement, Rocabar mis mal à l'aise la petite et l'empêche de réfléchir correctement à l'énigme.
Fort heureusement l'arrivée d'une Dame, lui permet de s'éloigner de lui. Clémence salua les femmes présente d'une révérence.

Clémence Maledent de Feytiat

puis se tourne vers Rocabar, non sans peur d'une nouvelle réaction étrange de celui ci.

Je dois rentrer....ma maman...euh...elle a besoin de moi elle dit ceci tout en sachant parfaitement que cela est faux.
Si je trouve la réponse, je vous la ferai parvenir.

Sur ce Clémence parti à reculons, et une fois à bonne distance se retourne et cours en direction du moulin.

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Allez à la mine quelques jours par semaine.
Gamine brune,cheveux long et épais,yeux bleu de sa mère,~1m25.

Rocabar

Rocabar ne comprend pas la fuite de la jeune fille et lui crie la réponse à l'énigme les mains en porte voix de chaque coté de la bouche:

Clémence! Le mime qui vous était proposé
aujourd'hui était :
Un "travail de consultant en consulting, auprès d'une grande multinationale française de management en import/export de cailloux".
C'est à dire, un travail pour gens sans sous ni habits qu'on ne peut pas voir travailler car... ils n'en secouent pas UNEEEEEE...

REVIENS GAMIN! C'EST POUR RIIIIIIRE!

Roca un peu déçu d'avoir perdu un p'tit bout de public se retourne vers le cageot qui lui sert d'estrade et sent un frisson glacial remonter tout le long de son corps: il est face à Lola...

Chapitre Sixième: La Chanson pour Lola

Segnorita! Qué... qué...

Roca est un peu gêné et porte sa main sur la nuque comme pour masser son inspiration subitement engluée...

Qué espléndido abanico tiene aquí!

hmmm... Roca s'éclaircit la gorge.

No cansan a una tan bonita joven mujer.

Quiere sentar sobre este sillón y deja me dedicarle esta canción

Roca accompagne Lola s'assoir sur le cageot, s'assure qu'elle y soit bien assise à son aise. Il lui tend un parchemin et lui demande de chanter les vers écrits à l'encre verte.
Roca adresse un clin d'œil à Labretagne et s'en va tourner la manivelle de sa vielle en chantant:

(Adaptation de la chanson de Ludwig Von 88 "Messire Quentin")

Le troubadour en conteur:

Roca dégaine une épée de bois et imite un Sire puissant:

De part les brumes oyez ces longues plaintes
Meurtrie cette asme l'on déchiré
Messire Roy de cette infante
Salut m'envoye guérir

Roca reprend son rôle de conteur:

Senora Lola:

Messire Messire d'une vierge prenez pitié
Du peuple l'ire a condamné
Donnez secours chevalier
Mon coeur Conquesriray

Roca en conteur:

Roca en Chevalier:

Saltimbanques pouacres fi de vous ouh ouh
De mon père transperai
ô bee-ee-elle dame Lola
Vous dé-élivrerai

En vilain:

En Conteur:

Une vache en fait était

Roca tape dans les mains faisant signe à la foule d'en faire autant:

Eve Ribody: La la la la la la la
La la la la la la la
La la la la la la la
La la la la la la la la la

Roca attrape le bras de Lola et l'embarque dans des tourniquets pour le dernier couplet:

Al Touguezeur: La la la la la la la la la
La la la la la la la
La la la la la la la
La la la la la la la

Rocabar salut le public et tire une révérence à Lola pour la remercier de sa participation.
Il espère du plus profond de son cœur que la chanson lui ait plu et surtout,
que sa naissance ibérique lui ait interdit de comprendre le fin mot de la fable.

Rocabar

En rythme, enchainons!

Chapitre Septième: Il est né le divin enfant

Voici les derniers de la lignée des Rocabar.

Je vous les présente sommairement en musique:

Rocabar sort à présent son luth:

Rocabaron Cinquième du nom,
Voguait toujours sans moussaillon.
A cause de la Rocabaronne,
Il avait peur qu'elle les assomme.

Rocabaron en pleine mer,
Buvait du rhum et de la bière.
Il ne craignait point les tempêtes
Autant que sa mie qui rouspète

Rocabaron d'abord pirate
Donnait du sabre et d'la savate.
Il ne pouvait qu'libérer l'asme
Des ennemis qu'battait sa femme.

Rocabaron devint corsaire
De réputation sanguinaire.
Sa Dame tuait tout avec sa hache,
Lui devait nettoyer les tâches.

Rocabaron sur l'océan
Provoquait les monstres géants.
Quand ils apercevaient sa belle
Ils s'excusaient d'peur qu'elle s'en mêle.

Rocabaron devînt papa,
Il fut enceint pendant neuf mois.
Point question pour Rocabaronne
D'porter un gosse qui la déforme.

Rocabar n'avait pas un an
Le jour ou ses propres parents
Le confièrent à son grand-père
Un vieux gascon un peu pervers.

Roca errant sur les rivages
Ramasse bouteilles et coquillages
Il retraça leurs aventures
Dont ici je fais la lecture

Rocabar apprit à chanter
Et pour les femmes se passionnait.
Les Arts de l'Amour qu'il pratique
Se développent à coups de trique.

Rocabar est un bon festayre
Qui un jour tomba à la maye
De la mad'leine suit la Midouze
Remonte l'Adour à Tarbes et touze

Ha! Ha! Ha oui vraiment,
Les Rocabar ont du talent!

Qui a dit narcissique?

Raaaaa lalaaa...

Roca pousse un long soupir.

Alors dites moi? Que souhaiteriez-vous que votre serviteur accomplisse?
Une commande? Quelqu'un?
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Chanie

Chanie trouva la chanson magnifique.

Elle applaudit Rocabar bien fort en criant "Bravo !"

En tant que troubadour novice, elle aimait écouter le travail des autres. Elle appréciait tous les types de chanson, elle avait même beaucoup estimée celle de la petite fille en taverne qui en fait ne faisait que "mememer".
Elle admirait particulièrement les musiciens car elle-même ne savait jouer d'aucun instrument...
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Rocabar

Haaaa! Dame Chanie!

Quel plaisir de vous trouver ici!

Merci pour votre sollicitude! Vous appartenez à ce groupe de soit disant troubadours « officiels »!?

Je n'appartiens pas à leur école que j'éviterai de qualifier. Je me proposais dans une missive adressée par pigeon de prendre les archi-troubadours comme apprentis, ils n'y ont point donné suite.

En revanche, vous me voyez honoré de votre intérest belle Dame.

Roca courbe buste et tête, une main sur la poitrine en faisant tourbillonner l'autre main vers son hoste.

Une jeune fille pratiquant le « mememerisme »...

Roca fronce les sourcils en tenant son menton comme s'il cherchait un souvenir égaré sur le sol.

Ha! Oui-oui-oui! Je crois voir de qui vous parlez... cette personne me rappelle cette histoire:

Rocabar pose le luth et reprend sa viole qui scande le rythme du récit que voici:

Chapitre Huitième: La Flûte et la Viole.

Il était une fois en la forest magique des « harmonies parfaites », une Viole.

Cette dernière frottait lascivement son archer à ses cordes et résonnait alentour dans les âmes des instruments voisins. Tous étaient calmes et sereins, vaquant de concert à leurs musiques respectives.

Une flûte égarée vint troubler leur quiétude:

Elle soit-disant cherchait une pierre magique
Qui pouvait à elle seule jouer toutes les musiques
De tous les instruments de la grande forest
Tous simultanément et à la note près!

L'étrangère chantait un air mélancolique.
Les habitant d'ici l'ignorèrent.

La Viole, oreilles aux aguets, se laissa séduire par la complainte de la flûte.
Elle lui chuchota:

J'aime votre douceur et ce ton si tragique
Sachez que dans mon cœur vos accords sont uniques.

La Flûte prit un air troublé.
Elle cacha son sourire narquois et lui joua ce couplet:

Belle Viole aidez moi car en cette forest
L'on ne m'écoute pas AIDEZ MOI s'il vous plait!

Le Viole trop tendre et trop naïve fût touchée,
Lui confia ses faiblesses et fit tout pour l'aider.
Elle prit son souffle et héla des instruments amis
Pour que la Flûte se fasse entendre à travers le pays.
Elle donna le LA.
Et elle y réussit!

Des instruments s'attroupèrent et écoutèrent la Flûte
Qui alors se fit légère et conta dans les sous-bois l'histoire du caillou magique
Et de sa queste initiatique dans le but de le retrouver.

La Viole, heureuse d'avoir rendu service
Croisa la voyageuse en public dans un bosquet ouvert.
Plusieurs instruments étaient là et jouaient gaiement.
La Viole se fit joie d'inviter la Flûte pour célébrer sa réussite dans un duo qu'elle imaginait de virtuoses.

Quel ne fut pas sa déception quand la Flûte lui dit de ce ton:
Plait-il? Qui estes vous? Mais quel vilain défaut dont vous êtes affublé!
Avec un tel instrument je ne veux point frayer!

La Viole qui voulait ouvrir son cœur à celle qu'elle croyait sa sœur
Se senti poignardée, s'en alla du bosquet.

Cette Viole n'a jamais regretté d'avoir ainsi aidé
Une belle inconnue.
Si c'était à refaire, ben je le referais!
Mais tant d'ingratitude, je ne puis accepter.

La Viole repris son souffle, et sans l'aide de personne,
Fit entendre au pays force cordes qui sonnent
La fin du mythe du caillou colporté par vils voyous
Elle eu voulu croire en la Flûte mais elle s'était moquée de nous

Et la Flûte s'en alla tromper d'autres instruments en d'autres forests...

Dame Chanie, cette histoire me peine. Cependant, la Viole ne perdit pas la foi et continua encore à chanter et son archer a tant de douceurs encore à faire partager!

Je proposais une commande, y a t'il un thème particulier que vous aimeriez me voir aborder?
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Chanie

Chanie applaudit à nouveau.

Messire Rocabar, voila encore une bien belle histoire ! Je vous félicite.

Je n'appartiens à aucun groupe, non, mais comme j'ai décidé il y a peu de me lancer dans la chanson, je me suis auto proclamé troubadour à mes heures.
Disons que je suis novice dans le domaine.
Je suis loin d'atteindre votre niveau, d'autant que je ne sais pas jouer de musique...

Chanie réfléchit un instant et se décida enfin à demander :

Et bien, pour votre commande, voila : j'ai depuis peu un bébé que l'on m'a confié, une petite fille adorable, et je me demandais si vous connaissiez une jolie berceuse ?
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Rocabar

Rocabar s'approche de Chanie en cherchant à voir si ça bouge sous son manteau.

Cette petite fille, pouvez vous me la montrer et me parler d'elle? Son caractère, son nom?

Les enfant m'ont toujours inspiré quelque chose d'effrayant... mais je ferai cet effort pour vous Chanie

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Chanie

Elle se nomme Eléa Marie. Elle n'a que huit mois, elle ne pourra pas vous faire bien mal ! Elle n'a vraiment rien d'effrayant.

Chanie souleva légèrement les couches de couverture de laine qui recouvraient l'enfant endormie dans son panier.

Voyez comme elle est paisible...

oui désolée si le panier surgit de nulle part, mais c'est juste que personne ne l'avait remarqué avant, il y était bien hein... si si je vous jure

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Telya

Un troubadour !!!!

Dieu seul savait combien elle aimait ça ... Un troubadour pour la distraire et lui faire oublier les petits tracas de la vie . Un troubadour qui chantait l'amour et .... l'amour.

Elle s'approcha , deja charmée par la voix et le son de la musique et se dit que le troubadour etait , lui aussi ,ma foi , for charmant.

Elle écouta la discussion entre dame Chanie et cet artiste , curieuse d'entendre la berceuse .
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Rocabar

Rocabar semble avoir du mal à trouver l'inspiration.
A lui même il se dit: Les bébés... Qu'est-ce que ça peut bien faire d'intéressant un bébé?...

Rocabar reste songeur puis son regard est attiré par Telya : un décolleté qu'il n'avait jamais vu auparavant!

Le sourire l'envahit, les muses le soutiennent de toute évidence et il commence sur cet accord:

CHAPITRE NEUVIEME: Les LOLOS de la nourrisse.

Chanie et Telya
Eléa Marie

Ah mon beau lolo
Ma tant'tire lire lire
Ah mon beau lolo
Ma tant'tire lire lo

Le gauche est plus gros
Ma tant'tire lire lire
Le gauche est plus gros
Ma tant'tire lire lo

Nous le mangerons
Ma tant'tire lire lire
Nous le mangerons
Ma tant'tire lire lo
Par l'bout du téton
Ma tant'tire lire lire
Nous l'mang'rons tout rond
Ma tant'tire lire lo

L'autre nous avons
Ma tant'tire lire lire
L'autre nous avons
Ma tant'tire lire lo
Encor' bien plus beau
Ma tant'tire lire lire
Encor' bien plus beau
Ma tant' tire lire lo

Comment ferez-vous?
Ma tant'tire lire lire
Comment ferez-vous ?
Ma tant' tire lire lo

Papa m'aidera
Ma tant'tire lire lire
Papa m'aidera
Ma tant' tire lire lo

Mais il n'est pas là!
Ma tant'tire lire lire
Mais il n'est pas là!
Ma tant' tire lire lo

Demandez Roca
Ma tant'tire lire lire
Lui il m'aidera
Ma tant' tire lire lo

Rocabar, émerveillé par la beauté des deux femmes attend avec jubilation les hourras et peut-être une invitation à faire une pause culturelle derrière un arbre ou... on verra bien

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Chanie

Chanie resta perplexe. Elle ne s'attendait pas à cela mais d'un autre côté, venant du cher Rocabar, il n'y avait rien d'étonnant.

Hum.. et bien, merci Roca. Elle sourit en tentant de faire bonne figure. Très... euh... jolie berceuse. Enfin si c'est une berceuse... et... originale.
Mais bon je pourrai aussi raconter à Eléa Marie l'histoire de la viole et de la flûte...
Bon ben, je dois y aller, si jamais j'ai d'autres... commandes... je reviendrai ! A bientôt !

Chanie repartit, le panier de Eléa Marie sous le bras.
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--Rocabaronne

Rocabaronne femme belle, élancée mais d’une force inégalée, jamais grand dieu des mers, jamais elle n’élevait la voix, bien au contraire sa voix mélodieuse charmait, envoutait qui conque croisait son regard mystérieux. Jamais en colère mais toujours prête à lever sa hache et la rabattre sur des têtes insolentes et perverses.

Elle aimait plus que tout son fils Rocabar 6ème du nom, qui ose le toucher et lui faire du mal aurait droit à sa force dévastatrice.

Arrivée sous peu dans la ville, elle tomba sur son fils préférer, qui chantait de façon harmonieuse paroles peu gracieuse, voulant le surprendre elle s’avança dans son dos...

CHAPITRE DIXIÈME: La berceuse de la Rocabaronne

C'est moi la Rocabaronne !
La hache a la main gare a qui le touchera
Le galopin c’est mon Roca à moi, mon fils, mon amour
Dans mes bras mon enfant a moi !
Donne moi une risette a ta mamounette
Et foi de Barbe noire
Y'aura un gros câlin rien que pour toi
Fort fort je te serrerais dans mes bras...
Mes baisers chauds...
Sont des boulets de canon sur te joues rosettes!

Qui touchera a Rocabar 6ème du nom !
Je le tue de mes mains !
Va y'avoir d'la bagarre
Pas question qu’on lui fasse du mal
Par barbe bleu !
De ma hache je leur taille le lard !

Prenez garde à Rocabarone !
Ne touchez pas à son amour d’enfant
Ou vous gouterez à ma force de maman !
Prenez ça dans les dents
Espèce de brigands
Dégager d'mon océan
Ou j'vous découpe maintenant

Je frappe dans les mains
Je saute je danse mon amour d’enfant a moi !
Y'aura demain matin au petit déjeuner
Du pain à grignoter rien que pour toi !
Rocabaron lui n’y touchera pas foi de pirates !

Oh, oh, J'vois d'gros nuages
Va y'avoir un orage
Gare à ceux qui font du mal a Rocabar 6ème du nom !
Ils gouterons à ma hache !
Rocabaron l’père vient faire le ménage !
Cesse de raconter mensonges et balivernes !
Ron ron ron les Rocabarons !

En ces paroles la Rocabarone lui donne une leçon...

- Oh là mon gamin ! Ta mère ici présente ne t’à point jamais montré comment on fait, alors as tu entendu comment on chante pour un petit moussaillon ?! Regarde cette jeune femme, elle semble troublée par ta sérénade, reprend toi, car tu es le fils de la Rocabaronne ! A vous tous regards curieux, je vous donne le bonjour des mers....

La Rocabaronne vit la demoiselle partir, s’approche de son fils et le serre contre sa poitrine, l’étouffe tant l’amour qu’elle lui porte est vaste comme les océans.

Sur ce elle lui demande...

- Je m’en cherche ton père, bougre de pirate borgne ou qu’il se trouve encore !

*(( Le personage de Rocabaronne, n'est pas joué par Ldj de Rocabar))*

Rocabar

Rocabar se jette sur Chanie pour lui mordre les...

Trop tard!

Sa maman adorée est toujours aussi preste et vive!

WAAAAAAaaaaarg!

Rocabaronne attrape et étreint le troubadour dans ses bras, il ne touche plus le sol.

Il essaye de dire: Mwanmwan wu mwetwouuuw

Sa mère est toujours aussi grande et belle que dans ses souvenirs (1m95, 95D/45/85, autant s'faire plaisir ^^)

Rocabar profite d'un léger relâchement de l'étau pour se dégager. Il est vraiment content de revoir sa mère mais garde cependant une certaine distance... instinct de conservation peut-être...

Bravo maman, je ne saurais faire mieux! Je retiendrai cette démonstration.
Papa est là aussi! Mais s'il me voit troubadour il va m'écharper et me donner à manger à ses piranhas!

Rocabar recule terrifié.
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--Rocabaron

Deux énormes mains calleuses se posent sur les épaules de Rocabar.

Des années de plonge et de ménage à bord de ses navires avaient crevassées les paluches du pirate dans la force de l'âge.

ALORS FISTON!

Comme d'habitude tu écoutes ta mère mais tu fais rien des conseils de ton petit papa adoré.

Rocabar, malgré le poids insoutenable qui pèse sur ses épaules trouve le moyen de rester debout. Une décharge d'énergie froide remonte le long de son échine comme un frisson de glace qui le fige.

Il tourne la tête et voit ce visage buriné par l'écume salée et le soleil. Une longue barbe dans laquelle sont accrochés quelques arêtes de poison lui saute au visage tel une nuée de carreaux de balistes.

Leur regards se croisent, une tempête se lève déchirée par des éclairs que seuls les deux hommes puissent ressentir.

Rocabaron, de forte stature (1m85, tout de muscle et de gras), donne un coup de ventre au troubadour éjecté quelques mètres en arrière.

Allons allons gamin, nous venons seulement voir comment tu vas bien.

Ta mère m'a fait promettre de pas trop t'bousculer, et d't'aider au mieux pour devenir une bonne tafio...

Rocabaron regarde Rocabaronne

Un troubadour émérite.

Le 5ème force un sourire.

Tiens, la preuve, elle m'a obligé à apprendre par cœur cette chanson pour que j'te la chante.

C'est l'histoire d'une découverte dont je suis très fier.

Rocabaron éclaircit sa voix grave et rauque, crache un gros molard vert et bien gélatineux par terre et récite les paroles suivantes.
Ca sonne presque juste!

CHAPITRE ONZIÈME: La Découverte du Scotch

Rocabar s'indigne:

Mais papa! Ici c'est MA chanson! T'as pas le droit de flooder dans MA chanson!

Rocabaron lève la main, le troubadour s'assoit sans broncher, le père soupire:

Mais qu'il est con ce gosse...

Hmm... HHummm...

On choisi pas ses parents, on choisi pas sa famille.
On choisi pas non plus un garçon comme une fille.

La Rocabaronne jette un regard fulminant sur son mari.

Rocabaron se ravise, se re-racle la gorge et reprend:

On naviguait quelque part
Les courant nous portaient
Un navire dans le noir
Nous a éperonné

En coeur avec sa mie:
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa

Une avarie dans la soute
tout l'équipage est d'accord.
On va échouer sans un doute
pas le temps d'aller au port.

Rocabaron mélangeait
mallt à wisky, bourbon.
Les bouteilles se vidaient
l'était complet'ment rond.

En coeur avec sa mie:
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa

Face à la fuite le Baron
ne pouvait vraiment rien faire.
Saturé par la boisson
Il s'enivra de colère.

Il donna un coup de sabre
là par ou l'eau entrait.
Cracha viles palabres
Sa lame s'était brisée.

En coeur avec sa mie:
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa

L'épée coincée sur la faille
semblait bien coïncider.
Les postillons d'la canaille
d'alcool à 110 degrés.

Ont fait fondre la ferraille
sur la coque abimée.
Le baron fit trouvaille
du scotch qu'il inventait.

En coeur avec sa mie:
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa
Hoooo, c'est bien d'la graine de pirat' çaaa-aaaa

Alors gamin! Épaté avoue!

Rocabaron bombe le torse et donne une tape sur l'épaule de Roca qui va s'éclater dans un étal un peu plus loin, étendu sur le dos.
Le paternel envoie une bouteille de scotch au fils en plein dans sa bouche... la bouteille se vide.

NB: Rocabaron est joué par ljd Rocabar.
Merci au ljd qu'on gardera anonyme d'avoir accepté d'incarner Rocabaronne

Diane_w_a

Mais que de notes, de voix "mélodieuses" icelieue, accords gaillards, chants vifs et guillerets.
Il semblerait qu'un vent d inspiration aie déferlé sur ces vallées de lAdour.
Serait ce les Muses venues avec cette nouvelle année ? La lune ayant gardé sa rondeur créative même invisible de par le bleu du ciel ?

Ou encore quelques Troubadour nouveaux...Joyeux drilles, chantant vie, sottises et amour. Ce pays lui plaisait vraiment... Laissant le débat en cours se poursuivre, les intervenants discuter avant de répondre, Diane se balladait. Tranquilou. Et voilà que subitement ça la reprend, comme ça, alors que tarit depuis des mois... Comme une poussée soudaine, dans cet air frais de Janvier, à se calfeutrer en pelisse bien epaisse et a capuche siouplait. Juste un sursaut invisible... Diane fredonne, sans vraiment y croire, etonnée elle même de la facilité des mots qui coulent. Comme de source. Vite... y ajouter les cordes.. Les célèbres cordes d Orient, muettes depuis trop longtemps...

Que Béarn est riche, A tous
L herbe des prés du voisin
N est pas plus verte, A tous...
Ne cherchez pas plus loin...

Quand a demeure on peut y trouver
Ce que, peut etre, on avait pas vu
Distrait a regarder à perte de vue
On oublie ce qui pousse sous son nez

Quelle est jolie l'herbe de mon Comté...
Tant y fleurit sans qu on ne l arrose
Bearn est terre fertile et si inspirée
Avec l espoir, le ver y pique les roses

En sonnets, en ritournelles, en proses
Vrai que le Comté est aimé des Dieux
Pour peu que le poète le rime et l ose
Doux pays où, même en tête un vereux...

Mais attention, nos fleurs à vers...
Sont à pétales ecloses, pas piquées
Eclatantes, eau vive en plein desert
Et le Comte est poete féru d honneteté

Mon Béarn mignon, rimailleurs éclos
Fait nous encore entendre ta chanson
J aime tes rires, tes accords et tes mots
Un instrument suffit pour un diapason...

"Ou un boeuf..."

Et de murmurer un " Santé" discret à vue de bouteille, assise en retrait sur un muret de pierres antiques. Hapeaux en main. Il y a de sgens comme ça...Qui au détour d une rue vous guérissent d'une lethargie de la Muse...
C est Capricieux une Muse...

C est bon la musique... Chacun son style, pourvu qu on l entende resonner.
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Clemenceii

Après avoir bien couru, la petite Clémence s'arrête et finit par se demander la raison de cette course effréné.
Le visage du serpent Rocabar lui revint à l'esprit.

Même si il m'a fait peur, je n'aurai pas du m'enfuir. Je suis une grande fille maintenant. Je vais y retourner.

L'enfant reste encore une instant sur place, son corps refusant de lui obéir, puis réussit à revenir sur ses pas.

Clémence reste à distance afin de regarder et d'écouter ce qui se passe. Après la surprise de voir les parents de Rocabar - de vrai géant - elle pouffe de rire en le voyant impuissant face à eux.

Troubadour? Alors c'est un troubadour? Il ne serait donc pas fou ou possédé.

Ces gens sont bien rare et la petite ne se rappel pas en avoir déjà croisé, ou alors peut-être un qui lui avait chanter quelque chose dont les mots lui sont encore incompréhensible, mais le rythme plaisant.
La petite brune se décide à avancer et se met à chanter bien fort cette chanson qu'elle ne comprend pas et qu'elle avait occulté jusqu'à ce jour.

V'là l'printemps
V'là l'bô temps
On va s'faire plaisir
On va s'esbaudir

Hir Hir Hir

Saluez vos cavalières
Mettez un genou à terre
V'là les bourgeons
Les bourgeoises bourrons
Faut les faire hennir
Faut les esbaudir

Hir Hir Hir

Tournez vos cavalières
Les mains sur le derrière
C'est la nature
Qui nous crie verdure
Vois mon beau menhir
C'est pour t'esbaudir

Hir Hir Hir

Lancez vos cavalières
Là-haut dans les airs
Retombe là-d'ssus ma belle
Avant que t'poussent des ailes
Embroche-toi pour rire
Et tu vas t'esbaudir

Hir Hir Hir

Fourrez vos cavalières
Par-devant par-derrière
Remue ton postérieur
Sinon j'regarde ailleurs
Allez fais-moi plaisir
À moi de m'esbaudir

Hir Hir Hir

Jetez vos cavalières
Bientôt elles seront mères

Her Her Her

Repartez pour un tour
Ah que c'est beau l'amour

Hour Hour Hour

Viens ici que j'te fourre
Ah que c'est beau l'amour

Hour Hour Hour

Que ça dure tout le jour
Ah que c'est beau l'amour

Hour Hour Hour

Et pis ça rend pas sourd
Ah que c'est beau l'amour

Hour Hour Hour

Bien que la chanson ne soit pas de saison, la petite affiche un large sourire, fière de s'en souvenir encore après tout ce temps....en même temps l'homme l'avait marqué avec sa forte pilosité et ses grande dent bien pointu.

Clémence Maledent de Feytiat!

C'est vrai que votre fils est un troubadour? s'adressant aux parents de Rocabar, légèrement penché en arrière afin de voir leurs têtes

Tiré de Troll de Troy

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Allez à la mine quelques jours par semaine.
Gamine brune,cheveux long et épais,yeux bleu de sa mère,~1m25.

--Rocabaron

Rocabaron est assailli par la nuée de verbes. Il essaye de solliciter le petit bulbe mou qui sommeille depuis l'enfance sous son tricorne, effort vain.

Dieu le frappe! Un signe clair, distinct, et surtout divin à n'en point douter!

De l'OR!

Dieu parle à Rocabaron! Dieu lui met le doigt dans l'oeil: un rayon de soleil rebondit sur un bout de métal doré et illumine son moignon cérébral:

Tu t'adresses à moi ton serviteur!
Et moi! Rocabar Vème du nom je t'obéis HO MON DIEU!

Son fils étant en pleine étude du Saint Scotch, il attrape la petite fille de neuf ans, l'installe sur son épaule et court vers son trésor en criant:

Tit' Clémence, t'es mon interprèteuse mat'nant moussaillon!

A foulées de géant il trace une droite ligne, dégommant badauds imprudents, décanillant étals et tonneaux, balayant tout obstacle auquel il ne prête d'ailleurs aucune attention.

Pouic Pouic Pouic! Houmbaaa!

Il lève son énorme main au ciel et de l'autre il lève le poing de sa cavalière.

Un bruit fracassant, une explosion, de la poussière... un nuage.

Rocabaron s'arrête surpris par le bruit, regarde derrière lui.

Ho...
... Pardon mur antique...

Il prend Clémence d'une paluche, la pose à terre, l'époussette un p'tit peu.

Vaaaa-là tit bout!
Alors, j't'explique.
Tu vois le tas d'féraille doré avec des cailloux qui brillent? Hein!?
Ben dessous on dirait qu'ya une madame.
J'comprends pas trop c'qu'elle s'exprime en étrange alors com' toi tu causes bien et que mon péd...

Il s'interrompt, regarde la Rocabaronne, et continue:

...et que mon « aaaaaaaaadorable et intelligent » de fils l'est pas en état, ben j'voudrais que toi tu nous interprètes tous les deux d'accord?
On va faire com' ça. J'te dis tout mélangé et tu traduis les questions-réponses:

Moi j'ai compris qu'elle aime l'herbe et les fleurs. Tu lui dis que j'en ai plein à donner, ça va l'amadouer. On négocie comme ça en mer sauf qu'en général on aime pas trop les trucs verts... m'enfin passons, sont trop bizarres les gens du plancher des vaches...

Ensuite, l'a parlé de son béarn ou ché pô quoi dans sa demeure. Moi je sais, c'est du grand-bretonnais ça comme langue. Ca veut dire que y'a des ours qui gardent son chez elle. Demande lui combien de « béarns », c'est important à savoir ça.

Ensuite y'a les férus des mots et de l'honnêteté. Moi j'connais que les férus à ch'val qu'on cloue sous les sabots.
Heu... non, c'est pas la peine de lui dire ça. Si y'a des canassons à vol... heu... à regarder tant mieux. Y'a pas d'p'tit profit.
Et pis y'a le diapason pour la musique. Si elle aime on peut voir avec l'autre crét...

Rocabaron se retourne, dirige son œil injecté d'écume sur la baronne et continue moins fort:

... voir avec le troubadour mes fesses pour qu'il lui joue des gammes au diapason.

Et quand tu sens qu'c'est bon, tu lui dis qu'on accepte de faire un salon de poésie chez elle surtout si y'a plein d'autre or et de pierres qui brillent comme ce qu'elle a sur elle.
Tu diras qu'ce sera mieux pour se gargariser et faire des vocalises là bas.
Si elle hésite t'explique qu'ici c'est pas un salon, c'est un lieu de passage ou un troubadour de mes deux *regarde son larbin* fait ses pîtreries pour sa promotion personnelle. Ici les gueux ne savent qu'apprécier le bas parlé, la spontanéité populaire et surtout le mélange des gens.

Allez jeune flibustier! Dis lui tout ça. Et tu reviens pas tant qu't'as pas nos invitations!

Rocabaron donne une tape paternelle sur les p'tites fesses de la Clémence qui d'un bond se retrouve plantée droite devant la Diane.

Il se rend compte qu'il a oublié le principal. Il essaye de murmurer à la petite fille cette dernière recommandation:

Et surtout est-ce qu'elle parle aussi le normal! Demande lui ça Clémence,
leeee noor – maaaaaal !

--Rocabaronne

Rocabaron ! Mari et père a la fois, mais toujours a raconter sornettes, à dire qu’il est le chef de famille sauf en présence de la Rocabaronne, la il devient aussi petit qu’un infime grain de sable. Il est pourtant l’homme qu’elle aime, celui qui la fait grimper sur les mats pour atteindre les cieux.

Il salut son fils d’une tape généreuse dans le dos, Rocabar si fragile vole et atterrit, pour seule compagnie la bouteille du père au goulot.

Rocabaronne prête à réprimander son tendre crabe d’une claque ou deux se retiens, lorsque dans son dos entant gémir mont et merveilles, curieuse laisse terminer avant de se présenter a sa manière.

L’œil vif, elle ne perd miette de se qui l’entoure, jusqu’à la fin la Rocabaronne sourit...pas sur de bien comprendre toutes les louanges, regarde son homme qui lui aussi cherche fin mot. Mais voilà qu’il s’élance a grande enjambée une gamine sur l’épaule qui surprise se raccroche la ou elle peu. Une fois de plus le revoilà parti dans ces démences il est temps pour la Rocabaronne d’intervenir avant que disgrâce s’en suive...

Rocabaron ! Non d’un diable fumant que te prend t’il ? Chercherais tu querelle a ta baronne ou oublies tu qui tiens la barre qui navigue ?!

D’un calme imperturbable elle croise la petite se penche au-dessus de sa tête la couvrant d’une ombre gigantesque, et la rassure...

Point ne t’inquiète petite sirène, c’est-un grand fou mon mari, il a de la peine à se contrôler quand on lui casse les pieds.

Rocabaronne tenant la hache bien en main tape sur l'autre et regarde la Dame sous le tas de ferraille.

Et bien voilà ce qui arrive ma dame quand ton ne regarde pas ou l’on va et qu’on se trompe de chemin, prenez votre temps pour vous relever il n’y pas de quoi s’affoler La Rocabaronne se sens d'humeur a pardonner en ce beau jour et vous salue.

La géante regarde son mari puis son fils, laisse son bras portant la hache retombé, un bruit de fer lourd sur le sol rompt le silence et s’adresse à son pirate...

Vieille canaille, honte a toi de faire boire notre fils, dois je te rappeler a qui tu dois respect et obéissance ? A ma hache voudrais tu gouter barbu de mon cœur ?!

Sur ce la mère retire la bouteille bien entamée de la bouche de son enfant qu’elle jette en arrière et qui heurte et entraine le chapeau du vieux Rocabaron...

Rocabar mon fils, reprend toi mon bijou adoré ! *La mère le soulève par un bras sans même y mettre de force, si bien que le fils croit pendant un instant voler dans les cieux* Tu es digne fils de la Rocabaronne, et entant que tel tu dois montrer l’exemple et non pas comme ton père, qui d’une goutte d’alcool raconte avoir combattu moult pieuvres géantes.

La voilà reprendre le pas vers son homme, qui ne démord pas et cherche on ne sait quoi...

Il n’est pas Or tout ce qui brille Rocabaron, laisse donc et continuons notre balade... pose un bras sur ces épaules le serre contre elle...

*(( Le personnage de Rocabaronne, n’est pas jouer par Ldj de Rocabar ))*

Diane_w_a

Diane assise sur son muret de pierres, avec son hapeau, et sa pelisse à capuche eut un elan de compassion pour cette pauvre menagere soudainement recouverte de gravas...et de métal. Enfouie comme ça. Piétinée presque. Diantre le mari serait furax à coup sûr. Ou veuf.
Comme quoi les rues etaient dangereuses. Néamoins elle fut etonnée qu on l aie entendu fredonner dans son coin en retrait..
Postée là afin d observer, soucieuse de ne point perturber un tour de chant et une réunion de famille si euh.. touchante. Mais apparement l exclusivité ne soufflait pas même un fin fredonnement. Inaudible s il en est. Chasse gardée donc...

Soit.

Elle saute habilement de son point d observation jugeant que le spectacle avait assez duré. Aux propos elle sentit bien, que c etait là regroupement intime où l incconu n etait point le bienvenue.
Parfait, aussi n insista t elle pas, peu désireuse, de provoquer un esclandre ou de s imposer. Quand elle entrait en conflit c etait à cheval, en armure, lance basse, devise en tête et pour un idéal à defendre. Pas en chiffonerie de rues.
Rangeant son instrument sur un salut indifférent du menton aux présents elle reprit son chemin, un peu déçue de l accueil, d el incompréhension palpable, du sectarisme il est vrai.
Mais heureuse tout de même d avoir retrouvé le goût de la composition. Son poeme etait dédié à ces Béarnais exilés qui avaient pensé trouvé ailleurs mieux et plus animés.
Elle enverrrait cela à Arielle et Rose qui etaient sur les chemins...
Pour l heure, elle regagna l auberge et le Manifeste, abrégeant une scene qui pour peu qu'on l allonge allait s avérer pénible, peu utile et fortement improductive quand elle avait tant à faire.

La bonne journée quand même et bon vent les gens.

Cela c etait langage normal et le silence etait d Or;
Valeur sûre s il en est.
CQFD.
_________________

Clemenceii

A peine arrivée et présenté, aucune réponse à sa question, la voilà embarquer sur les épaules du Rocabaron, bringuebalant dans tout les sens.
Une fois au sol, la petite mit un temps avant de se stabilisé et retrouver ses esprit, la tête lui tournant fortement et les paroles incompréhensible du Rocabaron ne l'aidant pas à aller mieux.
D'une tape sur les fesses, l'enfant se retrouve devant Diane, ne sachant que dire et que faire...n'ayant rien entendu du poème de la Dame et ne pouvant donc comprendre la demande du Rocabaron.

Tout ce qu'elle veut, c'est savoir si Rocabar est bien un troubadour et non un possédé.

De loin, la petite a trouvé la famille amusante...de près, elle lui fait peur. Comme Rocabar, il y a peu. Alors que le femme s'éloigne, la petite voit son espoir de "fuite" partir avec elle.

Terrorisé la petite brune ne bouge pas, baisse légèrement la tête afin de cacher ses larmes.

*Et si ils sont des ogres mangeur d'enfant?* un frisson lui parcourt le corps *J'aurai dû rentrer et ne pas revenir....Je n'aurai jamais dû venir d'abord....Maman, Papa, Jérôme...vous êtes où?
Je veux pas être manger*

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Allez à la mine quelques jours par semaine.
Gamine brune,cheveux long et épais,yeux bleu de sa mère,~1m25.

--Rocabar_iv

--Lola_

Ghanima_de_thule

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[RP] La Chanson de Rocabar le Troubadour