[RP/IG] Vente aux enchères du conseil ducal

Le grand jour est enfin arrivé. Le temps de la mise en application d’une idée plutôt amusante et originale destinée à renflouer quelque peu les caisses du duché, mais surtout à apporter un peu d’animation et permettre à la population et aux élus de resserrer des liens souvent ressentis comme trop distants.

Le vieux guerrier trainant toujours sa carcasse dans les couloirs du château, apportant sa science, ou donnant un avis plus ou moins éclairé sur les discussions et les projets en cours, a eu la fausse bonne idée de proposer son aide pour l’organisation de cette vente particulière.
Enfin, ce soudain volontariat avait également pour but d’éviter de se retrouver parmi les lots à mettre aux enchères. Pas envie de se retrouver dans les pattes de n’importe qui et de devoir supporter une personne horriblement ennuyeuse lors d’une soirée entière.

Voilà donc un germain souvent taciturne, aux tendances asociales prononcées, qui se retrouve maître de cérémonie autoproclamé, ou hâtivement désigné…
Et pour une fois, il a consenti à quelques efforts vestimentaires. Le tout reste sobre, dans des teintes foncées, mais le baron a tout de même une certaine classe en ce soir de janvier, preuve qu’après tout il prend plutôt son rôle à cœur. Il a même piqué un petit marteau en bois du côté du tribunal pour adjuger les mises, en espérant qu’il ne s’agisse pas du maillet fétiche du juge actuel.

Une vaste salle a été aménagée pour l’occasion, agrémentée d’une sorte de scène ou d’estrade pour permettre une meilleure présentation des participants.
De longues tables latérales proposent une sélection de vins de Touraine et plusieurs assortiments de douceurs, afin de permettre aux futurs acquéreurs de patienter agréablement jusqu’au passage de leur "favori".


Les portes sont enfin grandes ouvertes, acheteurs et curieux peuvent se presser à la grande vente aux enchères du conseil ducal de Touraine. En espérant que le succès et la bonne humeur seront au rendez-vous.

La liste des lots, plus somptueux et fabuleux les uns que les autres, est tenue à disposition des personnes intéressées. On y retrouve le gratin du duché, des gens très bien, à peu près volontaires pour la plupart, mais pas forcément pleinement conscient de ce dans quoi ils viennent de mettre les pieds.




Parait que c’est l’époque des soldes en début d’année, et là, tout doit disparaître m’sieurs dames !
Si seulement pour certains ça pouvait même durer un peu plus que le temps d’une soirée…

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Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder

Gati avait vu les affiches et se présenta le moment venu.
Une enchère pour les conseillers ducaux... Bizarre...! Elle essaya de ne pas penser a mal et prefera voir le coté positif: l'animation!

50écus pour Ruthenix et 50écus pour mon vassal!
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en d autre temps sa femme l aurai certainement tué pour ne serai qu avoir eu l idée de participer a cette vente au enchère . celle ci disparu depuis deja bien trot longtemps ,l ayant abandonné seul avec lui même et ses écus,plus rien ne retenait ruthenix d y participer .

en tout bon cac il ne vivait plus que pour ses ecus cheris ,et esperait que chacun mettrait ces plus beaux atouts en valeur pour ramener un maximun quitte a bourré leur balconnet de coton pour certaines. seul devant son miroir ,il se reluquait cherchant désespérément ou bougre il avait bien pu planquer les siens (d atout).il souleva un de ses bourlets pour voir si y en avait pas un dessous.

arf pas la?mais mortecouille ou ai je pu les mettre ces fichus atouts?

il souleva un de ses bras mais il n y trouva rien d autre qu une touffasse ébouriffée .ouvrit la bouche ,regarda au font de ses yeux ,rien de rien .
désespéré il enfila malgré tout son plus bel uniforme ,celui qui lui fut légué par son grand pere .puis se regarda a nouveau

si j y vais ainsi pour sur je vais rentrer fanny .même mon cochon ne mettrai pas un copek sur moi .que faire pffffff

il regarda autour de lui , attrapa un de ses légumes quelconques et le glissa a l interieur de ses braies.il retrouva de suite le sourire

c est fou comme un rien vous habille bon allez hop c est l heure en route

il franchit la porte de chez lui et se dirigea vers l endroit ou aurai lieu les enchères ,espérant que la foule serait au rendez vous. et secrètement que sa femme aussi quitte a se faire tuer

En attendant que la salle des ventes se remplisse, Hans consulte sa liste pour déterminer par lequel il va commencer. Faut un gros morceau, du lourd pour lancer l'affaire. Ruru peut-être? Quoique non, évitons de choquer immédiatement les jeunes damoiselles trop prudes. Llyr... pas mal... mais gardons la touche raffinement pour plus tard. Tiens, bazardons le juge plutôt. Au moins il ne viendra pas réclamer son fichu marteau discrètement emprunté...

Tout à ses réflexions, et alors que son choix semble arrêté, une voix familière s'élève de la grande pièce qui s'est garnie plus rapidement que prévu.
Léger froncement de sourcils en première réponse à la brunette. Tsssss Amb', c'était pas supposé se dérouler comme ça! Et en plus la voilà qui apparait comme une fleur devant ses yeux ébahis alors qu'il l'a faite rechercher dans toute la Touraine pour avoir des nouvelles...
Enfin, l'est plutôt content de la voir sa pestouille le lochois, mais en même temps elle l'agace, 'fin comme d'hab' quoi!

Même pas le temps de rétorquer, les autres personnes présentes emboîtent le pas de ce décidément très mauvais exemple et balancent les offres à la criée. Pas si vite! Pas si vite! Ca va être la cohue si ça continue, mais pas grave, on va s'adapter les enfants.
Au moins ça semble fonctionner, et oh joie! Oh miracle! Même une offre pour Bitterly sous l'coude!

Petit raclement de gorge pour s'éclaircir la voix et légère inspiration avant de prendre la parole.

Bonjour à tous, soyez les bienvenus à notre vente exceptionnelle.

Je constate avec satisfaction que les plus impatients d'entre vous n'ont pas hésité à lancer les hostilités, avant même les présentations officielles.
Greffier, veuillez noter toutes les enchères déjà proposées. Greffier?
Visage qui se tourne de droite à gauche.
Quoi? Comment ça j'ai pas d'greffier? Tssss... toujours moi qui fais tout, non mais c'est quoi encore cette organisation à la manque...

Hem... bon quoiqu'il en soit, poursuivons dans la joie et la bonne humeur, et passons aux détails de nos lots de grande valeur. Ne vous en faites pas, il y en aura pour tous les gouts.

Et pour bien commencer la soirée, je vous propose LE vénérable vieux con, avec son certificat d'authenticité, j'ai nommé messire Hijikata, seigneur de Léméré et honorable juge de Touraine.
Une pièce unique, on l'a sorti de sa bibliothèque et dépoussiéré un brin juste pour vous.
On le dit râleur et grogneur, mais vous aurez la chance de découvrir un esprit cultivé, capable de soutenir les conversations les plus intéressantes, et, ce qui ne gâche rien, se révèle être un médecin compétent et un expert en anatomie... Gentes dames, je vous laisse imaginer les possibilités qui peuvent découler de ce dernier point...

En plus on le dit de nouveau célibataire le Hiji... ou pas. Vivement que le baron ait son propre préposé aux rumeurs, afin d'en savoir un peu plus sur la vie privée des stars du duché.

L'enchère actuelle est à... voyons voir... 100 écus pour le sieur à ma droite!
Allons qui dit mieux?

Pour ceux n'étant pas intéressés par cette relique médicale, vous pouvez continuer à déposer des offres sur le reste de la marchandise, je note je note, et la somme atteinte servira de mise de départ lors des futures présentations.

Ne soyez pas timides, approchez, et payez vous un cadeau mémorable!

Le blondinet, accoudé à un petit estaminet qui s'était ouvert là devant l'afflux, s'interrogeait encore sur la qualité de la communication locale. Pourtant cela n'inquiétait nullement la populace qui, suivait, encore et encore, sans rien écouter. Mais ils en avaient l'habitude... hélas.
Déjà des sommes folles étaient criées, une femme du public hurla cinq cent écus pour Ruru ! Si elle savait pourquoi, Gandrel lui l'ignorait. Mais fichtre, et ils se plaignaient de pauvreté pensait l'écrivaillon tandis que la femme, bredouillant se reprit en disant moins fort : cent écus pour Ruthenix. Avait-elle apprit à compter en l'espace de quelques secondes ou un membre du public lui avait-il murmuré quelque chose ? Peu importait après tout.
Après une gorgée de vin, celui-ci prit la parole.

- Commissaire-priseur, dites moi, une vente aux enchères soit. D'un des conseiller, soit. Mais encore ?
Un serrage de main ? un diner en tête à tête ? une nuit ? une journée ? jusqu'à la fin de son mandat ?
Pourriez-vous être plus explicite quant à la nature de la vente et des avantages et autres bénéfices liés à celle-ci. Et, ce n'est qu'un détail comme un autre, ne vous en offusquez pas, des sanctions sont elles prises pour les conseillers qui failliraient en ne respectant pas leur engagement ? Leur engagement sur les conditions de cette vente évidemment, pas ceux qu'ils prennent à droite-gauche tout les jours.

Marquant une courte pose le temps de s'humidifier la bouche au rouge local, Gandrel reprit.

- Et la fin de l'enchère sur un produit se fait comment ? un délai fixe est-il accordé ? un délai fixe après le meilleur enchérisseur ? ou autre méthode mathématico-chronologico-subtile et complexe ?

C'était le jour de la foire aux bestiaux dont tout le duché parlait. Nessty ne voulut pas manquer cette occasion d'autant plus que le Vénérable Vieux Con lui avait annoncé avec une désinvolture certaine qu'il en serait au coeur. La gueuse s'apprêta à se rendre sur place, prête à analyser les jarrets et la dentition des articles mis aux enchères, l'intégralité de ses économies sur elle au cas où elle aurait l'occasion d'éviter l'abattoir à l'un d'eux. Un peu comme elle l'avait fait en Poitou quand elle avait acheté ses 2 baudets, Flexy nommé ainsi en souvenir de cet ancien duc périgourdin et Roucky pour sa couleur flamboyante. D'ailleurs elle n'avait jamais eu le courage de vendre leur progéniture, le Ptit Hi-Han qui naquit le jour de la nomination de Petitjehan comme comte du Poitou.

L'père Fouaitar m'a toujours dit :
- dents gâtés, mauvaise haleine toute la journée
- jarret mou, mauvais devant une houe
- pieds bots, c'est pas beau
- oeil trop brillant, fièvre dans le fondement
- poil terne, n'vaut que des balivernes
- nasaux en avant, tention au gourmand

Bah, le paysan parlait de taureaux à l'époque mais quelle différence y avait il pour cette vente ? Ah si, une ! Un détail : pour la Noisette Sarcastique, les membres d'un conseil quel qu'il soit n'étaient autre que des boeufs. Un détail se résumant à la sémantique des roubignoles il en va de soi pour les puristes de l'élevage bovin ou de tourangeaux. Voici l'image que Nessty se faisait de cet évènement et surtout l'état d'esprit dans lequel elle se rendit pour défendre la virilité de celui dont elle connaissait que trop la composition pour ne pas avoir envie de partager un tel morceaux de choix.


Adoratrice de noisettes, casseuses de bonbons divins, plus membrée que certains gaillards quand il fallait monter au front, la fine connaisseuse en rognons et en grognons fit son entrée dans la salle. La Vilaine, qui avait délaissé sa robe de donzelle aguicheuse pour enfiler sa tenue de cavalière et notamment ses bottes pour trainer dans la fange à laquelle elle était vouée, se retrouva un peu surprise. Ce n'était réellement pas une foire aux bestiaux comme elle l'avait envisagé mais peu importe, elle venait ici pour remporter une mise précise voir plusieurs. Puis du fumier, il pouvait y en avoir partout, dans la ciboule des noblions et pas que sous les semelles des péquenauds. Une chose attira immédiatement son attention.

Vain diù d'vin doux ! Y a du beau monde ici ! Ils ont même pensé à la becqueté et d'quoi se rincer le gosier...

Emerveillée par le faste étalé sur le buffet de part et d'autre des lieux, elle alla se renseigner sur les bestiaux mis aux enchères avec quelques bonnes idées facétieuses sous le chignon. Telle une liste de courses bien dressée, elle énuméra les noms les uns après les autres.

Zebracolor... L'a déjà des sabots aux pieds et fait l'parfait ch'val de trait en étant à la tête du conseil ducal. J'miserai pas sur lui à long terme car, à en juger son temps d'réponse, il s'essouffle très vite. Mais j'metttrai le prix qu'il faut pour qu'il m'réponde. Ma fortune en cloportes pour lui !

Ruthenix... M'souviens d'un brave bougre, bon gestionnaire et poli. J'vois pas c'que je pourrai faire de lui.

Arthur7... Boudicca... Jades... Felian... Llyr... P3r3v3rt... J'sais même pas qui c'est ceux là ! Jamais croisés en place publique ou en taverne. Faut s'méfier des nains connus qu'il me disait le père Fouaitar. On sait jamais c'que d'tels corniauds peuvent réserver une fois sortie de leur tanière. Passons. J'ai pas une fortune à débourser non plus.

Bitterly... Raaaaa Bibi-Bitter-Lilly... La duduche qui a cautionné la rage crétine de Dragoond pour m'renvoyer chez les angevins pendant près de 2 mois alors que j'avais un laissez-passer... J'm'la paierai bien pour lui faire récurer l'écurie afin qu'elle sache c'que c'est que d'trainer en Anjou quand on est poitevine !

Alandrisse... J'l'ai croisée pour le poste d'archiviste et en taverne. L'a l'air bien la mignonnette mais elle cause d'trop. Ptêtre pour ça qu'elle a été nommée pipelette ducale, enfin porte de la parole quoi...

Hijikata... ah ! enfin !

Le sourire de l'enchignonnée en disait bien long.

Euh... l'en manque pas là ? sont où l'Doudounier muet et la Prévôte qui ment au tribunal ?


L'attention de Nessty fut détournée par les premières enchères. Les curieux et les intéressés se pressaient déjà autour du maître de cérémonie. Une aubaine pour la gueuse qui put se ruer sur le buffet. Il faut dire qu'à force de se nourrir d'amour et d'eau fraiche ces derniers temps, elle avait un peu omis les bonnes choses de la table au point de faire des infidélités à Sainte Chopine. Oui, fait étrange, la Vilaine était sobre, radieuse et même aimable depuis peu mais ceci doit rester un secret.

100écus sur l'honorable Vieux Con

Vlà qu'un bougre lançait l'enchère et pas négligeable ! 100 écus, plus d'une semaine de dure labeur pour le commun des mortels. Bien que le bellâtre ait une valeur inestimable aux yeux de la Vilaine, elle s'apprêtait à jouer le jeu, pour la bonne cause qu'elle se disait, même si au fond d'elle elle enrageait secrètement à l'idée de voir son muguet passer une soirée avec quelqu'un d'autre qu'elle.

... LE vénérable vieux con, avec son certificat d'authenticité, j'ai nommé messire Hijikata...

Le géant croisé en Périgord s'y remettait. Soit. Il avait mis en émoi la moitié de la merdaille en jupon de la vermine rouge à l'époque mais de là à vanter les mérites du Vénérable Vieux Con, c'était à croire qu'il avait viré de bord celui là. La gueuse serra les dents car 2 couillus louant de la sorte celui qu'elle appelait son Coeur, cela étendait la concurrence et surtout dans un domaine qu'elle ne voyait guère d'un bon oeil. Les fesses de Hiji attirait vraiment trop de monde à son goût. Même s'il avait le jarret ferme, elle n'aimait guère qu'on y fasse référence ou qu'un regard intéressé s'y dépose.

... et un expert en anatomie... Gentes dames, je vous laisse imaginer les possibilités qui peuvent découler de ce dernier point...

L'enchignonnée balaya de ses noisettes inquisitrices la salle, à la recherche de la greluche qui oserait surenchérir. Celle là risquait de passer un fort mauvais quart d'heure, qu'elle reporte le gros lot ou non. Rien qu'émettre l'idée d'avoir un tête à tête avec le juge le temps d'une soirée semblait relever du domaine du fantasme pour une Nessty rongée par la jalousie. Pour compenser, elle croqua dans l'un des ptits fours proposés, broyant sous ses dents le met comme si elle était en train de réduire en bouilli ses rivales. Manquerait plus que Kissiou apparaisse à ce moment là pour offrir une somme faramineuse et c'est avec certitude qu'elle s'étoufferait !


Hans répondait à des questions. La Vilaine s'avança à son tour, poussant à l'aide de son potron ceux et celles qui lui barraient le chemin. Elle avait les mains et la bouche pleine, donc pas moyen de faire autrement. Arrivée près de l'estrade, elle avala sa dernière bouchée et s'essuya discrètement les mains après la dentelle d'une bourgeoise dont le séant nécessitait au moins une vingtaine de mètre de tissus pour l'emballer de la sorte. Truffe en avant, devançant son corsage, elle harangua le géant.

Tant que vous y êtes, pourquoi le Doudounier... humpf... le procureur, sieur Sentineltemplar, et la prévôte, dame Kiboki ne sont pas présentés ?

Les noisettes perçantes donnaient l'estoc tandis que le fiel faisait son apparition avec cette langue reconnue aussi acerbe que le tranchant d'une lame. La Vilaine se montrait en tant que telle et n'allait pas manquer cette occasion pour officier.

Je constate que la majorité du conseil fait don de sa personne pour en appeler à la générosité du peuple tourangeaux. Acte plus qu'honorable de la part de gens investis dans leur patrie et à qui je voue mon respect simplement pour avoir osé le faire.

Le chignon s'inclina même pour signifier que la gueuse était sincère dans ses propos.

Mais ces deux là, sieur Sentineltemplar et dame Kiboki, sont déjà connus pour être forts méprisants envers les voyageurs, donnant par là même une image négative de la Touraine. A mon sens, leur absence ne fait qu'illustrer leur manquement à leurs devoirs envers les tourangeaux. Seraient ils tout aussi méprisant envers leurs concitoyens ? Je n'en doute plus. J'espère que le duc a prévu des mesures envers eux, quitte à les sanctionner une bonne fois pour toute !
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Adoratrice des MP d'insultes de LdJ Theudrik.

[c'est votre dernier mot?]

Erulelya trainait en quête de...bah de rien du tout, mais marcher c'est bon pour la santé et en plus ça soulage les douleurs de fin de grossesse, alors bon (et avec une chopine par dessus, c'est bon pour les montées de lait il parait).

Toujours est il qu'un attroupement fini par attirer son attention. Vives conversations, on entrait et on sortait comme d'un moulin d'une salle censée appartenir au duché. quid?

100écus sur l'honorable Vieux Con

entendit-elle en entrant.

100 écus pour quoi??? elle écarquilla les yeux de peur d'être tombé dans un asile de fous. On aurait dit une vente aux enchères, mais en place et lieu d'enchères il y avait des gens, et pas n'importe qui...des conseillers ducaux d'après la liste. Ah! la mémoire lui revient à temps, c'était sans doute LA fameuse vente aux enchères dont on parlait de partout.

heu? la Touraine était elle si fauchée que les conseillers dussent se vendre en chair et en os? en tout cas ils avaient encore les moyens d'offrir un buffet à leur électeurs, et encore heureux.

acheter ou ne pas acheter? vu l'ampleur des sommes proposées, la blonde se contenta de soupirer et se dirigea vers le buffet.
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-membre du club de lecture de la FAQ et du guide du jeu

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Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder

[Quand D'une idée folle nait une réalité.]

Quel plaisir de voir un conseil aussi animé et prêt à tout et le mot est faible pour la Touraine. Tous ou presque était présent pour l'occasion elle avait même consentie de laisser son fouet au conseil. Inimaginable!

Sourire de circonstance devant sa folie au grand jour elle arriva au place de Tours retrouvant une sale nièce non loin de sa prude de suzeraine. Prude oui oui j'ai bien dit prude. Ah hum et un doc. Enchérir sur lui ou ne pas enchérir. Nul dilemme la décision était prise. Et en parlant d'enchères celle-ci commencèrent sans crier gare au grand damne apparemment d'un certain Maistre priseur. 100 écus pour un prude et pour un héraut. Cela commence fort! 50 pour un CAC et 50 puis 100 pour un Vieux Con. Hum l'attention fut attirée sur vers l'acheteuse. Gatimasse! Sourire en coin qui s'étire en la voyant coiffé au poteau par un homme inconnu. Un homme pour un doc? Décidément plus drôle que prévu cette vente.

Ahem les questions fusent, les réponse suivent fausse ou pas. Chaque conseillers indiqués sur la liste est volontaire ah vraiment? Si al le dit ça doit être cela...
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Signe de tête convenu en direction du héraut après la promesse énoncée à haute voix d'un repas qui promet d'être somptueux. Avec celui-la aussi il devrait rentrer dans ses frais, il y a bien trop de gourmandes en Touraine pour laisser échapper ce morceau de choix.

Puis Hans rayonne en entendant de nouveau la voix de sa douce Amberle. Les affaires reprennent! Le germain s'en frotte même les mains, oubliant sans doute dans l'instant que les écus ne finiront pas dans ses fouilles...

110 écus pour la brunette qui s'planque!

Et pas le temps de s'ennuyer, voilà qu'une gamine sautillante ne se gêne pas pour relancer dans la minute. T'es pas un peu jeune mon enfant pour te payer un vieux bougon? Baste, elle fait bien ce qu'elle veut de son argent de poche, et peut-être qu'elle en a assez des sucreries classiques.
Par contre, à ce rythme là jamais le conseil ne sera vendu dans son intégralité avant la fin du mandat, on ne va pas passer la nuit sur Hiji! Même si cela semble correspondre au souhait de plusieurs dames ici présentes... hem...

Bon, changement de stratégie. L'enchère ne peut pas être close de suite, mais il convient de ne pas laisser ces messires sur leur faim trop longtemps également. Surtout que le regard toujours affuté du vieux loup du Wurtemberg a décelé une silhouette familière faisant enfin son apparition.

Nobles sires et gentes dames, votre attention s'il vous plait.
Messire Hijikata reste en vente tant que les offres s'enchainent à un rythme satisfaisant, mais afin de contenter tout le monde et d'offrir une vision plus intéressante à nos invités masculins, je vous propose immédiatement le lot suivant. Elle vient justement d'arriver, et vous pourrez ainsi la contempler à loisir pour vous faire une idée de sa valeur.

Voici...Petit roulement de tambours l'instigatrice de ce projet, notre chère connétable, Jades de Montbazon, vicomtesse de Lomagne et dame de Duras.
Cette noble personne a déjà exercé maintes responsabilités dans un trou perdu du sud-ouest, et elle nous est revenu récemment pour égayer le village de Loches.
Toujours de bonne volonté et prête à s'impliquer, soyez assurés qu'elle fera tout son possible pour vous satisfaire...
Une tête bien pleine dans un corps bien fait. Une pierre précieuse qui ne demande qu'à être légèrement retaillée pour rayonner encore d'avantage.

Et ce n'est pas tout! Pour les plus aventureux d'entre vous, ceux qui veulent mettre un peu de piquant dans leur soirée, et qui apprécient une femme de caractère pouvant se muer en dominatrice, Jades vous sera livrée avec son fouet et tous ses accessoires!
Venez donc jouer à qui domptera l'autre si vous l'osez...

Petit sourire carnassier qui s'affiche et révèle une partie de la dentition du baron.

La première enchère est fixée à 20 écus. Une somme de départ que j'offre personnellement, mais bien en dessous de ce que la vicomtesse vaut réellement.

Jades? Youhou Jades t'es où? Viens faire montrer aux gens ton joli minois ma chérie.

Ben quoi, c'était son idée au départ, faut assumer maintenant...

Des cheveux fous. La tignasse brune de 14 ans, bonne à marier selon sa mère, casse cou selon ses soeurs et moche comme un pou selon ses frères, se faufilait entre marchands, brigands, nobles, érudits et pauvres gueux. Elle aussi brûlait d'envie de voir ce qu'il se passait. Elle écrasa un pied, décrocha quelques sourires charmeurs et charmants, un battement de cil appuyé se fit, le coude se fraya passage entre deux cotes étrangères mais surtout elle cria et vociféra : D'gagez ! Mais c'papotib' ca, l'ssez moi passer ! Yamamer' l'bas !

Et enfin, elle atteignit l'estrade. Un surprenant défilé d'hommes et de femmes que l'on vendait. Des esclaves, se demanda-t-elle. Un écriteau posé non loin (mais qui lui fallut 10 minutes pour atteindre) lui appris que le conseil ducal se vendait pour une journée. La gamine, non la presque femme, se demanda l'espace d'un instant ce qu'etitun conseil ducal puis elle se souvint de ce qu'elle avait lu à la Sénéchaussée. Mais étaient-ils tous des filles de joie au conseil ducal de Touraine ?! Un long sifflement sortit de ses lèvres.

Bah ca ! L'Duc y joue la putin maint'nant ?!

Immediatement elle devint extremement rouge. Elle avait parlé à voix haute ! Or sa mère le lui avait bien dit : surtout ne pas insulter les nobles, les gens importants et... Les Ducs ! N'était-il pas tout cela à la fois le Duc de Touraine ? Heureusement pour ses fesses, elle était pratiquement certaine que le bruit de la foule avait couvert son insolence involontaire.

150 écus annoncait-on pour un vieux qui devait avoir au moins 35 hivers bien tassés. "Quel homme !" 'exclamaient quelques donzelles. "Il est médecin et bel homme" en murmuraient d'autres rougissantes. "Grandes mains l'bonhomme !" concluaient les plus pragmatiques. Elle qui n'avait en tout et pour tout que 60 écus... Elle resta là les bras ballants.

[Montmirail, une taverne quelconque]

Sous ses pieds, le plancher vermoulu renvoie une odeur rance, assez puissante pour masquer la fadeur de la soupe. Senese repousse son bol, dégoûté, et sort de sous sa chemise l'avis qu'il a arraché au mur de la salle un peu plus tôt : une vente aux enchères, nouvelle fantaisie tourangelle. Lui qui s'imaginait hier encore débarrassé de la Touraine et de ses contrariétés venait, par cet autre caprice, d'être rattrapé par le col.
Silencieusement il fulmine. Et entre ses côtes ça bourdonne, en nuée.

L'affiche est lentement et soigneusement froissée, recroquevillée à en devenir insignifiante au creux de sa paume. Insignifiante au creux de sa paume... quand son esprit est en effervescence.

Un geste souple et son dos trouve le fond du siège, ses talons le dessus de la table, et la boulette, à la renverse, la corbeille. Il lève les yeux au plafond, admire les épeires toiles, et s'accorde en oeillades spiralées le temps de la réflexion.

Un soupir, un sourire, sur la table il verse le contenu de sa bourse maigre.
Demi-Tours. C'est évident.

Elle observait les tourangeaux bah oui quand on connait personne faut bien observer puis ça elle savait bien faire. Des année et des année d'entrainement pour sur. Une petite voix sur sa gauche qui s'eleve. Une nièce qui enchérit hum étrange ça. Les émeraude se pose sur elle qui semble lui sourire..

Hum pour moi? Mais pourquoi? Fin hum merci alouette. Je hum que veux tu en échange?

Et second voix qui se lève moins fluette cette fois plutôt rude même, genre prussienne. Et voila que la grosse voix la présente. Hum le fouet? j'aurais droit au fouet. Les émeraudes se mirent à pétiller de bonheur un prussien qui sait parler à une sudiste. Pour la peine elle ne releva pastout de suite appellation étrange dont l'avait qualifié Hans et fit quelque pas en sa direction.

Merci Hans pour cette euh cette description. Et pour le fouet.Comme la rappeler LLyr précédemment tu as demandé une présentation de ce que nous avons à offrir. Pas simple à trouver cela. Je propose donc l'ouverture de ma cave à mon acquéreur et plus si affinité.

Œillade jeter en arrière, clin d'œil vers l'alouette pour la rassurer quand même. Puis nouvelle voix qui s'élève. 150 pour un doc! Hum intéressant.

Hans, chéri, bah quoi c'était temporaire qu'elle ne relève pas si tu me le permets j'offre 180 écus pour pour le doc.
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Gati regarda Hans, puis Jades, qu'elle connaissait peu, lui voler son Hijy. Elle n'allait pas se laisser faire comme ca, Hijy était a elle.

200écus pour Hijy!

Elle fusilla du regard Jades lui montrant sa détermination, puis elle regarda Hijy, un sourrire en coin.
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220... hé puis mince...
Il est peut-etre mon vassal, mais je ne le vois jamais a cause de vous toutes...

Très bien, je vous le laisse.....

Déçue, Gati s'éloigna de l'estrade, observant le spectacle d'un peu plus loin....
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titou avait dit qu'elle allait y faire un tour à cette vente et c'est donc plus par curiosité qu'autre chose qu'elle se pointa dans la salle
dans un coin, elle cale son fessier contre le mûr jusqu'à ce qu'elle trouve le bon moment ou le petit coup de folie pour enchérir à son tour
le problème était que personne ne la motivait vraiment sauf peut être Llyr ou bien le Duc............bon il y avait bien le bonhomme qui animait, oui il pouvait convenir mais n'était pas à vendre
bon en même temps, elle pouvait en abuser autant qu'elle voulait de cet homme là et il fallait reconnaitre qu'il était craquant

finalement rien de très intéressant, elle pouvait rentrer à la mairie pour trav....

Hans, chéri,
oh pétard , alors la non pas de mairie , pas de travail et pas de demi tour
la baronne commence à ronger son frein dans son coin et en sort le regard mauvais
qui se permettait de donner du chéri en parlant de son époux?
finalement elle avait surement bien fait de trainer par là et la curiosité n'était pas vraiment un defaut après tout

50 écus pour Zebra!
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Senctus était amusé par la réaction de la Dame, elle feignait d'être vexée par sa réponse.
Était-ce une véritable vexation ou bien un jeu qui visait à se faire d'avantage caresser l'égo ? La question taraudait le vieux juge habitué à transpercer les individus afin de les juger au mieux.

Il prit la parole face à elle d’un ton calme et joueur :
« Vous ne trouvez pas que cela fait fort cher 200 écus pour une escorte si maigre alors que 50 auraient amplement suffit ? Honnêtement, j’aurais pu me contenter de miser 10 écus sur les femmes laissées vacantes pour en obtenir au moins une. »

Lorsqu’elle s’approcha plus en avant, il lui murmura à l’oreille :
« Je vous achète déjà ce qui me met dans une situation très favorable car vous devez être emplie de fierté ou simplement très heureuse qu’un homme mise autant alors qu’il aurait pu vous avoir à prix cassé ce qui est déjà honnêtement le cas. Bref, tout cela pour dire qu’il faut s’infliger un peu de difficultés pour une si belle conquête. »

Et vous jeune damoiselle, je peux/veux vous apprendre les bonnes manières gratuitement, ça vous fera pas de mal et si en prime vous apprenez bien je vous offrirai du travail.

Avait-il parlé si fort ? En tout cas les mots résonnèrent dans son esprit. La jeune Poeranie se demanda l'espace d'un instant si les paroles de ce noble messire, connu de par la Touraine entière, dont sa mère lui avait conté les louanges, héraut de Touraine si sa mémoire était bonne, lui étaient adressées.

C'a moi qu'vous c'sez m'sir' ? Demanda-t-elle en inclinant la tête respectueusement jusqu'à en toucher le sol.

Du travail ca j'en cherch'com'j'vais dit à Hans par courrier, j'b'soin d'travail, z'avez pô idée 'quel'point, quoi ! J'm'xcuz' j'v'lais pô être d'sobligeant'mais fin v'là quoi...

Puis se souvenant de la première des politesses.

B'jour m'sir', moi c'Poeranie. J'suis n'v'le pis d'Loches. Bel'vil' nan ? 'Chantée tout cas.

Et recourbette.

Z'etes à vendre ? J'pas b'coup d'sous s'non j'vous z'aurais bien 'ch'té !

La gamine rit un coup puis fixe ses petites mirettes sur le héraut de Touraine surdécoré. Emue de parler a un si bel et grand homme. Quand elle racontera ca à sa mère... La pauvre risque bien de faire une crise cardiaque !

Il suffit parfois de quelques mots...

J'offre 50 écus pour la cave! Euh la Jades!

Hein? Quoi? C'est déjà moi qui ai placé l'offre la plus élevée, mais rienafout' c'est moi l'chef, je fais c'que j'veux.
En plus là personne ne peut lui en vouloir, et son épouse n'osera même pas se montrer jalouse -on peut rêver quelques secondes hein...- , il s'agit simplement d'un réflexe conditionné, une réaction purement instinctive, réminiscence d'un passé amplement alcoolisé. Et puis Hans demeure un grand visiteur de caves secrètes devant l'éternel, il s'agit là d'une occasion qu'il ne faut pas manquer.

Par contre il espère avoir bien compris la proposition, et que celle-ci restera décente. Les yeux clairs détaillent un instant la vicomtesse qui s'est approchée en lui donnant ouvertement du "chéri". Le regard teinté d'une pointe d'interrogation monte de bas en haut, puis revient en bas. Hem... prions pour que le terme cave, qu'elle est prête à offrir, s'applique bien à un lieu sombre et parfois humide, où l'on peut se délecter de nectar à la saveur incomparable... enfin... oui... sinon on ne pourrait guère aller plus loin même avec la plus profonde des affinités...

Discrètement, Hans en profite tout de même pour glisser quelques mots à mi-voix à l'oreille de sa peut-être future acquisition.
Hum Jades, l'option fouet n'était qu'une possibilité bien sur... j'espère que ce point de détail restera négociable si jamais c'est moi qui t'emporte. Pas que je sois excessivement douillet, mais je marque facilement.

Ensuite, le maître vendeur ne peut que laisser échapper une sorte de petit soupir contrarié en bazardant son marteau de poche. Allons donc! C'est reparti de plus belle pour Hiji!
Du coup le juge est maintenu en course bien entendu. S'il peut rapporter gros autant ne pas se priver, mais le lochois commence à sentir que toute cette entreprise va le monopoliser un temps infini. Et puis, faut bien qu'il râle, souffle et bougonne régulièrement, c'est dans sa nature, et il doit entretenir sa réputation.

Survient alors une offre plus inattendue, aussi surprenante que spectaculaire. 200 écus pour la gamine trop bavarde, alors qu'il n'a même pas encore eu l'occasion de la présenter sous toutes les coutures. Ca ressemble déjà à une affaire qui roule en tout cas. Senctus et Alandrisse sont en pleine séance rapprochement et découverte de l'autre.
Ah si tous et toutes pouvaient partir aussi facilement, et pour le même montant!

Pas le temps de souffler décidément, surtout qu'aucune âme généreuse n'a encore daigné lui apporter un verre pourtant ardemment attendu. Une voix cette fois plus que familière éveille les sens du germain et attire immédiatement son attention. Sa bien aimée... forcément... dès qu'une autre femme s'est approchée de lui et que le mot "chéri" a été prononcé, un message subliminal capable de traverser l'immensité du monde connu en une fraction de seconde a fait apparaitre la belle devant ses yeux.
Mais visiblement elle n'est pas venu pour lui... Elle se permet même une enchère sur un autre homme, sans doute dans le but d'exaspérer son mari. Le choix semble néanmoins dépourvu de logique. Hans arque légèrement un sourcil, se souvenant de sa moitié et de ses remarques peu flatteuses destinées à l'actuel duc régnant. Enfin, il ne faut pas toujours chercher à comprendre les dames, et celle-ci encore moins, c'est un coup à se faire des noeuds dans l'crâne ou un méchant claquage du cerveau si vous n'êtes pas échauffé...

Fort bien, je note, 50 écus sur notre duc pour la sublime apparition.

Seulement 50 écus tout de même... le baron se trouve presque ennuyé d'accepter si peu pour Zebra alors que certains de ses conseillers atteignent, voire dépassent déjà les 200... Mais bon, ça grimpera peut-être encore un peu.

Et à force d'avoir l'oeil partout et l'oreille aux aguets, le germain au bord de la crise de suffocation, d'un tournis fatal, ou d'une abominable déshydratation, saisit toujours les brides de la conversation se déroulant non loin de lui entre l'estimé héraut et la jeune fille au vocabulaire imagé. Après quelques échanges, il comprend alors de qui il s'agit, bien que la bougresse semble s'exprimer presque aussi mal à l'oral qu'à l'écrit.
Et c'est vrai aussi que la possibilité d'un travail avait été évoqué. La pauvre petite chose n'a d'yeux que pour le duc clinquant pour le moment, mais si jamais celui-ci n'en veut pas, Hans trouvera peut-être un petit quelque chose pour la néo-lochoise. Il semble y avoir du boulot pour en retirer un certain potentiel, mais il manque souvent de bras, et l'illustre guerrier, grand voyageur à ses heures, n'a toujours pas retrouver d'écuyer, alors qui sait...

il commencait à faire un peu chaud tout à coup et la surenchère de son cher et tendre n'était peut être pas étrangère à ce fait
quoi de mieux pour se raffraichir que de tremper ses lèvres dans un liquide grenat et le sentir couler le long de sa gorge en laissant un sillon un peu plus frais que sa salive
ce petit gout amère qu'elle y avait, serait vite remplacé par celui fruité de ce vin
fort heureusement pour elle, il y avait l'embarras du choix et elle porta sn dévolu sur le verre le plus proche, qu'importe le contenu pourvu qu'il y ait l'ivresse!
son verre à la main, la baronne boudeuse s'avance de l'estrade ou gère.....tente de gérer son tendre

lèvres qui gardent une seconde le même coloris que son vin avant qu'elles ne soient nettoyées par sa petite langue rose
elle approche , doucement mais surement et sans jamais le quitter des yeux, d'ailleurs elle ne quitte pas non plus la donzelle toujours à ses cotés et qui recoit toutes ses attentions

son verre ne lui appartient plus à présent puisqu'elle le lève

j'ai pitié de toi hans chéri, ce petit verre te fera le plus grand bien et ce vin est délicieux, il glisse tout seul en laissant un arome divin en bouche
elle se voulait suave et le sourire qu'elle affichait ne contredisait pas son ton
petits battements de cils, telle une experte, la baronne attendait qu'il lui prenne le verre des mains pour lui faire un petit clin d'oeil
aguicheuse? jalouse? amoureuse? chiante? oui c'était tout elle ça mais c'était ce qui faisait son charme

tu devrais le savourer chéri
hum mais au fait, le Duc ne s'est pas présenté j'aimerais qu'il le fasse sans quoi je me verrais dans l'obligation de changer de "lot"

un coup d'oeil à Llyr alors en pleine leçon et elle pencha la tête de coté en revenant sur le visage de son homme
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Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder

La réponse ne se fit pas attendre, la jeune fille cru même voir un sourire sincère. Du haut de ses 14 printemps elle tâcha de garder le silence jusqu'à ce qu'il ait fini ses explications. Puis elle lacha la bride à sa langue. Car Poeranie était très volubile, outre son enthousiasme défiant toute concurrence.

D'acc d'acc m'sir' mais... C'quoi l'al.. Breuh ? Des cours d'lectur' pis d'critur' pour sûr j'veux bien ! Promis m'sir' vous r'gret'rez pô d'm'voir engagée !

Pour un peu elle aurait craché sur le sol pour montrer qu'elle n'était pas une menteuse. Mais elle présentit que cela serait assez mal vu. Sa pauvre mère lui en voudrait certainement d'avoir raté telle occasion à cause d'une vulgaire démonstration de bonne foi. Poeranie se contenta donc de sourire.

Par contr'euh c'ou le Castel ou l'Blason ? Pis même... C'quoi l'Larvadin ? Euh Lavardin ! Vot'vassal'c'qui m'sir' ? L'est partie ou ?


Réalisant qu'elle ne se mêlait pas que de ses fesses, la gamine s'empourpra à nouveau, baissa le chef et les mirettes et marmonna quelque chose qui ressemblait à de confuses excuses.

Le verre porté par son épouse est "savouré" cul sec, et le bateleur assoiffé gratifie sa belle d'un discret merci et d'un large sourire.

Le duc... mais le duc ne se présente plus voyons, le prestige de l'acquisition devrait suffire. Mais je suis sur qu'il offrira une visite guidée des moindres recoins du château et qu'il se fera un devoir de répondre à toutes les interrogations concernant le fonctionnement du duché.

Occupé à répondre, il semble pourtant bien au baron qu'une jeune maman a discrètement fait son entrée. Il la laisse se faufiler pour l'instant, et profiter d'un peu de répit, mais faudra songer à virer les piafs et le mioche du tableau, c'est pas assez vendeur tout ça...

Ailleurs ça discutaille un brin, mais ça ne dépense plus beaucoup. Le clown, qui doit commencer à se lasser d'attendre lui aussi, se permet même de le héler.

Ah Senctus... je dois attendre un peu, c'est l'usage. Même si le cas semble entendu, il faut laisser aux amis de cette petite, ou à une âme chevaleresque, l'opportunité de la tirer de ce traquenard.

Personne d'autre pour notre jolie pépé? Bon je vous accorde qu'elle parle un peu trop, et parfois sans réfléchir beaucoup, mais voilà une fleur délicate qui a conservé toute sa fraicheur. Une craquante damoiselle qui vous fera vivre une bien belle soirée.
On pourrait même fournir un bâillon avec...

Léger temps de flottement alors qu'Hans imagine la jeune porte-parole uniquement vêtue du dit bâillon. Fait encore un peu frisquet en cette saison pour une tenue si légère mais l'image reste charmante pour le spectateur...

Hum oui donc, où j'en étais?
Si personne ne se manifeste dans un bref délais, et puisque le lot n'est pas disputé, j'adjuge à 200 écus.
Attention, c'est votre dernière chance de la sauver...

Hijy leur était donc acquis? il fallait donc grimper les enchères, si deja elle ne pouvait l'avoir autant les dépouiller...
Ah mais après reflexion!

Elle se ravança vers l'estrade.

250écus pour Hijy!

Elle souria a Alandrisse puis a Jades, voyons laquelle va monter au dessus....
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Regard vers le baron, haussement d'un sourcil. Une folle envie de parler encore et toujours, il faut croire que la profession lui collait à la peau ou bien inversement d'aussi loin qu'elle se souvenait... enfin bref, c'était sa nature comme celle aussi de se rebeller. Elle regarda le maître de cérémonie, il allait voir... Elle se faufila jusqu'à lui, laissant un instant le futur acquéreur. Il fallait que la Pp règle une chose ou deux. Sa main attrapa Hans par un morceau de veste, la brunette le tira à elle sans plus de cérémonie.

Faut faire attention à ce qu'on dit. J'accepte le fait que je parle beaucoup, mais faut pas pousser le pigeon dans les orties. Inutile d'employer un bâillon sur ma personne.

Elle relâcha le baron et afficha un sourire.

En plus, je pourrais parfaitement grimper sur cette estrade et mettre en vente votre personne. Suffit que j'emploie ma charmante voix.

Retour à l'expéditeur, comme si la Montbazon avait besoin d'être sauvé. Loin d'être une fleure aussi délicate qu'il voulait la faire passer. La rose dissimule souvent les épines après tout...Senctus qui fait une nouvelle offre, il l'étonnait de plus en plus. Un rire qu'elle ne cacha pas quand elle entendit les quarante deniers.

Au moins vous avez le mérite d'être précis. Mais je ne pense pas que mes amis ou une âme chevaleresque viennent m'extirper de la toile dans laquelle je me suis enroulée.

Un sourire qui flotte sur ses lèvres, enfin pas pendant longtemps. Une chose qu'elle croyait acquise avait refait son apparition. Par la Sainte Boulasse, elle le voulait donc à ce point. Certainement pas pour une partie de ramponneau, un regard vers Zades. C'était pour elle après tout ...
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Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder

L'algèbre semblait effectivement être une chose que Poeranie devait absolument connaître, car si elle savait compter jusqu'à dix, voir qu'une pièce d'or valait plus qu'une pièce d'argent qui valait plus qu'une pièce de cuivre qui valait plus qu'une pièce taillée dans le navet qui valait plus que rien du tout... Elle ne savait pas trop combien de navets il fallait pour faire 100 pièces, ni même d'ailleurs ce que 100 pièces représentaient.

Moi j'veux pô qu'on m'roul'dans la farin'm'sir' ! Affirma-t-elle avec un air très sérieux et determiné.

Puis elle écouta attentivement le héros de Touraine qui lui expliquait ce qu'étaient le Blason et le Lavardin. Ou Larve a quelque chose comme elle dirait plus tard en taverne à Leanice.

Mais pour l'heure Poeranie se demandait surtout où se trouvaient Vendôme et Tours, si c'était loin et surtout si elle trouverait facilement. Pareillement, elle s'interrogeait, si elle restait sur Loches, ne serait-elle pas embauchée ? Des milliers de questions du même type traversèrent la caboche de la jeunette.

Mais bien d'autres encore l'assaillirent lorsque son bienfaiteur lui présenta un Comte. Comme d'habitude sa langue fut plus rapide que l'once d'éducation qu'elle avait reçu de sa bonne mère.

Mazette ! Un Comte ! Elle se jeta à genoux, levant à peine les yeux.

C't'un honneur vot'infinie majestueusité de... Grandeur.

Puis tournant ses beaux yeux plein d'innocence, elle demanda à Llyr :

M'di'donc j's'vais pô qu'un Comte p'vait délaisser là s'comté pour voir du pays ! Y gèr'ses esxcle elle avait toujours eu un probleme avec ce mot ses escleaves par piaf voy'geurs ? Et l'i obéissent qu'mêm' ?

Poeranie était impressionnée. Les yeux ronds elle fixait le Comte ancien Régnant du Rouergue avec un respect incommensurable.
Cela dit la presque femme ne perdait jamais le Nord bien longtemps.

Et dit'moi c'ou exact'ment l'L'v'rdin pis vot'hoze telle ?

Dans une main : une plume. De l'autre : un verre de prunelle. Le regard dans le lointain, le séant sur une cathèdre. Felian est perdu dans ses pensées, regardant la ville de Tours par une fenêtre du château. Par la porte de chêne surgit une chambrière ayant pour dessein de nettoyer la chambre, et, qui sait, si l'occasion se présentait, de subtiliser quelque objet précieux.

Chambrière : Mais ... vous êtes encore là, vous ?

Felian, tiré de sa rêverie, regarda étonné l'inopportune.

Plaît-il ?

Chambrière : Bah oui ! Dame ! les enchères ont d'jà commencé, Sieur. Qui donc qui va vous acheter si vous v'nez point ?

Frappement de front, cassage de plume sous le choc, renversement de verre, excuses et départ précipité du conseiller. Un fois celui-ci parti, la mutine chambrière s'avança rapidement vers le bureau, boucha la bouteille de prunelle et la fit disparaître dans l'enchevêtrement de ses cotillons. Dans le même temps, le Barrauld arrivait essoufflé dans la salle des enchères, bien remplie, et la fête déjà bien commencée, s'il en jugeait au annonces du maître des cérémonies.
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La jeune duchesse d'Amboise n'avait quitté que fort tardivement son retrait où une pile de missive avait tenté sournoisement de la noyer dans une mer d'encre.
Elle avait vaincu, à grands coups de plumes et de parchemins. Ne restait dorénavant que quelques plis abandonnés qui attendraient leur sort encore quelques jours.

Hans semblait comme coq en pâte quoiqu'il puisse en dire, ainsi au centre des attentions bien que théoriquement préservé d'une mise en vente.
Le regard vif argent pétilla un instant avant de s'intéresser à ses propos plus qu'à sa position.

Felian était toujours en vente, mais c'était surtout au fût de Vouvray qu'elle lui devait auquel elle pensa. Il y avait aussi sa chère vassale et Montlouis...
Ses récents voyages avait gravement grevé ses finances aussi se fit-elle prudente en annonçant :

30 écus pour Dame Boudicca
et de même pour Messire Pierre, s'il te plait, Hans.
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Moins essouflé, Felian se redressa, le visage rouge et semblant irradier de chaleur. Il observa le tableau et vit qu'il n'y avait aucune enchère sur lui.

Arf ! personne ne veut de moi. Euh ...

Après quelques secondes de réflexion, il détacha l'émail aux armes de France qu'il avait autour du cou et le brandit en l'air.

J'offre la consommation pour toute la soirée, et ce bel émail en or aux armes de France à celle qui m'achètera !

Voilà où les officiers royaux en étaient réduits. C'était pitié, et bien peu professionnel. Enfin, passons.
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Llyr : L'écu symbolique pour félian et Arthur !
Histoire qu'ils ne se sentent pas démunis ou mal aimé !

Et j'espère que c'est une blague pour l'émail parce que c'est propriété royale !

Oups, Llyr était là. Dans sa précipitation, Felian ne l'avait pas aperçu. Le sang reflua de son visage et des sueurs froides glissèrent dans son dos.

Euh ... mais oui, bien sûr, c'était pour rire. Je ne vais pas brader les insignes de mon offices.

Puis, plus bas, comme pour lui-même, il murmura :

EN plus, c'est même pas propriété royale. C'est un don.

Et certes, c'était bien un don, mais le genre de don qu'on offre pas comme ça et qu'il est obligatoire de porter au travail. L'air un peu penaud, il regarda s'il y avait des personnes intéressées par l'offre d'offrir la boisson pour la soirée.
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Ce n'est pas qu'elle commençait à s'ennuyer mais presque... La Vicomtesse, debout depuis des heures dans le frois, sans vin, sans manger et sans pester... Non ce n'était pas une vie ! Elle attendait patiemment qu'on annonce qu'Amberle l'avait achetée... Mais soudain, le Vieux sortit de sa reflexion profonde et de sa lecture. Parallèlement on venait de "vendre" Alouette à Senctus. Bitterly regardait cela d'un air relativement détaché, notant cependant que le dit clown semblait extremement désireux d'acheter sa liège.

Hijikata, visiblement plus grincheux que de coûtume s'était levé de sa chaise - siiii j'vous jure ! - et venait de lancer 110 écus pour elle-même et 150 pour Jades. L'air blasé voire desesperé sur les bords, la Vendômoise pestifera et alla se planter devant le "Vénérable".

- Hého c'pas parce que t'as pas eu Alouette qu'tu dois m'acheter. Souffle à grand bruit. J'aime pas être le second choix. Pis pourquoi vouloir m'acheter hin ? Tu vas perdre une soirée pour rien. Lui tire la langue puis se tourne vers Hans.

- Hey Hans je file 35 écus pour n'Anagramme. Pis 35 aussi pour Arthur, soyons fous !

C'est vrai que pour deux hommes si charmants les sommes étaient dérisoires mais elle ne doutait pas que d'autres femmes feraient surenchères. Non ? Et puis la brune n'était pas riche. Donc 100 écus chacun, fallait pas pousser la peste dans le fossé hin.
Regard sur Jiji. Vénérable Vieux Con. Y'a pas à dire il portait bien son nom. Soupirs.

- J'entends rester chaste hin.
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Ecoutant l'ex Comte du Rouergue, il ne peut s'empêcher de sourire franchement à l'allusion sur le mariage.

Bien dit !
En ce qui concerne l'hérauderie il se fait que le Maréchal titulaire a démissionné effectivement. Remarquez libre au Régnant actuel du Rouergue de demander à ce qu'un héraut fasse l'intérim à défaut de défaut en charge et ceux sur demande au Roy d'Armes. Un héraut voisin ou d'ailleurs n'importe quel héraut ayant de la disponibilité peut être demandé ou suggérer le cas échéant, bien que je ne sache pas si cela sera bien vu ou non.

Mais après tout, rien n'empêche de demander non plus. J'ai cru comprendre aussi qu'il faudrait voir voir revoir les frontières des provinces de fait de haïtus ou de non fait. Ce n'est pas le travail qui manque en effet.
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Par Soucis de cohérence la signature ne reviendra qu'après la cérémonie de prise de fonction qui ne devrait tarder

Il fallait le dire, tout s’était passé plutôt vite. Tout d’abord, la Montbazon avait été achetée par le « clown », par la suite le Juge ou le VVC (Vénérable Vieux Con pour ceux qui n’avaient pas compris, comment ça je vous prends pour des blonds hum enfin bref) Hiji avait relevé la tête, fait une superbe entrée en matière en voulant acheter sa saigneuse et sa tantine. Au moins il n’avait as peur de se ruiner la santé. Déjà la PP avait du mal à les suivre, mais alors une personne « extérieure » que le Très Haut veille sur lui. Enfin la brunette n’allait pas commencer à le plaindre après tout il savait ce qu’il faisait. Le Doc ne titubait pas, parlait correctement tout avait l’air normal. C’est donc avec un regard attentif que la jeune femme observa la suite de la vente. Espérant que son « acquéreur » serait patient et ne souhaiterait pas débuter l’entretien dès à présent. Les prunelles qui se tournent vers Senctus apparemment calme. Bon tant mieux, tant mieux, elle pourrait voir avec qui les deux autres folles tomberaient…

Après avoir éprouvé sa folle patience, résistée tant bien que mal à l’envie de prendre une chopine et des rebondissements à n’en plus finir. La situation était que tantine allait finir avec un représentant du Rouergue, un qu’elle connaissait de nom entre autre chose. Et Bitter… Ô Bitter…

La suite n’allait pas tarder et oui son fidèle acolyte qui la suivait pour l’affichage, celui qui avait préféré dormir l’autre dimanche au lieu d’aller travailler, approcha de la PéPé en courant. Evitant de peu la masse de gens qui ne dégrossissait pas. Un sourcil qui s’arque, le minois qui se tourne vers ce qui serait sans doute un futur Moi, un futur Sale Gosse. Le gamin s’arrêta près de la Montbazon, celle-ci se pencha tentant de discerner les paroles du petit. La mimine qui sort un parchemin de sous sa veste.

Tiens va donc … euh enfin va.

La jeune femme lui donna un écu et récupéra le parchemin. Une lecture rapide et un sourire qui s’affiche encore à ce rythme elle allait avoir un paquet de … Enfin cela n’était pas encore d’actualité du haut de ces 19 printemps, sa main se leva espérant être vu par Hans.

Hans, encore moi, 150 écus sur Bitter de la part de euhh enfin de la part de quelqu’un.

Elle le sentit ce regard insistant, typiquement Bitterresque, préférant se tourner pour ne pas céder. Autant garder le secret sur le mystérieux acheteur, bien plus amusant, technique de l’ange, peut-être que cela apaiserait sa saigneuse. Retour vers Bitter, petit salut de la main, papillonnement des paupières, mimant un « je t’aimLeuhh ».
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Cruelle résignation, Bitterly tentait déjà d'imaginer une soirée entière avec le Vénérable Vieux Con... Allait-il passer tout son temps à lui parler des courbes généreuses de la Vilaine ? Allait-il faire un concours de tas de miettes à lui tout seul ? Allait-il la reluquer jusqu'a ce qu'elle lui crève les yeux ? Ou bien allait-il l'observer comme une pestouille étudiée. Elle eut presque envie de crier quelque chose comme : "NOOoOoOOoOon, je suis un n'être z'humain !" mais eut le bon sens de se dire qu'elle ne ferait que renforcer là son image injuste de Folle Chieuse de Touraine. Or il fallait que quelqu'un surencherisse, il fallait qu'on la rachète à Jiji.

Méditant sur ce qu'elle pourrait "offrir" à l'éventuel masochiste qui dépenserait ses sous pour l'acquérir, elle faillit ne pas entendre sa liège qui venait de prendre la parole. Heureusement pour notre Vicomtesse, ses longues oreilles permettaient une ouïe surprenante ! Pleine d'espoir elle cru comprendre qu'Alandrisse l'achetait jusqu'aux mots "de la part de..."
Mais de la part de qui d'ailleurs ? Gni ? C'était à n'y rien comprendre, allait-elle l'acheter pour quelqu'un comme elle voulait acheter Hijikata pour Jades ? Perplexe, Bitterly se mit à réflechir. Qui la supportait en Touraine au point de dépenser 150 écus pour elle ? Ce ne pouvait être sa vassale... Restait donc peu de gens. Son regard couleur chataigne parcourut l'assemblée. Non, il ou elle devait être absent(e)... Mais qui ? Amberle ? C'est vrai ca, ou était-elle passée ? Thomas ? Non il était elle ne savait plus trop ou... Untel n'avait pas assez d'argent, untelle ne la supportait pas... Non c'etait un casse tête, une enigme, un véritable mystere.

Curiosité phase une : Mais qui ?.. Reflexion.
Curiosité phase deux : Pourquoi Alandrisse ne donne-t-elle pas de nom ? Reflexion.
Curiosité phase trois : Regard inquisiteur qui se pose sur l'Alouette. Froncement de sourcils.

1, 2, 3, complot !
A la façon dont la porte parole se retourna, sourire aux lèvres, petit geste sympathique de la main et - comble de la fourberie ! - un "je t'aimLeuh" articulé muettement... Le message était clair ! Alandrisse complotait.
La brune pestouilla et chercha à progresser vers sa soit disant amie. On lui fit alors remarquer que cette derniere était déjà vendue et qu'il fallait séparer... Groumphant et humpfant, la Chambellan trépigna, écrasa du pied et tambourrina sur de puissants et virils torses mais rien n'y fit.

Fusillant du regard sa vice vicieusement fourbe, elle articula elle aussi un message : "SA-LE GO-SSE !" accompagné d'une moue boudeuse, d'un croisement de bras et d'un regard qui voulait tout dire.

- Mais pourquoi on m'dit jamais rien.

Cela dit à l'annonce de Hans elle se retourna vers le Doc : Et toc !
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Le coup du sablier a marché, une dernière offre tombe, apportant une petite plus value pas dégueu. Bon le type a un peu une sale caboche, on ne sait pas trop qui c'est, et il va peut-être violer Jades dans la première ruelle sombre venue, mais on a demandé à Hans de vendre hein, pas de faire des enquêtes sur la bonne moralité des acheteurs...

Le regard clair et perçant du maître d'armes balaye la foule une dernière fois, avant de se fixer sur les derniers grains de sable qui s'écoulent inexorablement.

Attention...

Le petit marteau s'abat alors d'un geste vif pour signifier bruyamment la fin de la vente aux enchères du conseil ducal.

... c'est terminé!

Sans prêter attention aux mines réjouies, ou catastrophées, de ses pauvres "lots", le baron de Ligueil sort son boulier et se plonge rapidement dans les comptes. J'ajoute ça, je retiens 1, j'enlève la part qui m'est due, les frais divers... et... hum voilà, pas si mal...

Nous arrivons à un total de 1207 écus et 40 deniers de promesses de dons! En admettant que je sois encore suffisamment sobre pour ne pas m'être gouré dans les additions...
Un grand merci à tous nos généreux contributeurs. Je vous laisse voir avec notre cac, ou contacter directement vos acquisitions, pour régler les formalités d'usage.

depuis que ruthenix avait vu sa femme dans la foule ,et faire une offre pour son humble personne ,celui ci c etait fait tout petit.il avait rejoint un recoin de la salle espérant que personne ne surenchérisse sur sa belle qui il en etait sur etait capable sur sa lancé de la campagne du berry d étriper la première venu .
la discrètement il retira l artifice qu il avait glissé dans ces braies histoire croyait il de prendre un peu de valeur.enfin messire hans tapa les trois coups avec son petit maillet .chaque coup étant comme une libération pour lui .il allait pouvoir revenir sur le devant de la scène et reprendre son role favoris ,celui d amasser les écus .il installa une petit table et interpella deux gardes pour qu ils lui amène un coffre.puis il s adressa a la foule

hop hop hop que personne ne bouge .seul senctus qui c est empressé de payer a le droit de quitter la salle avec son lot .j espere qu il fera preuve de moins d empressement envers la dame .
pour les autres faite la queue ,et venez vider vos bourses que je puisse en vérifier le contenu. votre lot vous sera remis des lors que vous aurez les bourses vides ou du moins amputés une partie.apres ce que vous ferez avec votre lot ne me regarde plus .a qui le tour?

( pour chacun des acheteurs une miche sera mise sur la foire comtale amputé de la valeur de la taxe .vous devrez l acheter )