[RP] Procès d'un grand méchant

Le tribunal se remplissait de plainte envers un homme connu pour énormement de délit sur cette catégorie de plaignant, refoulage de bisou, haussement de voix, grognement morsure, coups et blessures par vocalise. Cette fois le procès remplis de piece a conviction et de témoin pouvait commencer

Votre honneur,
Nous sommes ici réuni pour lamise en accusation de Ghost d'Izard, pour menace aboiement grgnment morsure joute verbale port de codex illégale sur une population des plus amiable appellé bisounours.
Le dossier est déposé sur votre bureau une multitude de victime se porte partie civil.

Le silence gagna le tribunal, l'accusé avait encore son fameux codex dans la main. Maitre groscadeau avocat de la partie civil allait prendre la parole

Enfin le procès tant attendu dans toute la champagne allait avoir lieu. Enfin les bisounours avaient osé porter plainte contre « l’enragé » comme ils aimaient à l’appeler entre eux. Enfin toutes leurs souffrances endurées pendant des lustres allaient être lavées en ce lieu.

C’était au tour de l’avocat de la défense, Maistre Groscadeau de prendre la parole. Haut comme trois pommes, courts sur pattes, le ventrou quelque peu bedonnant il s’avançait d’un pas sautillant. Joyeux du soir au matin, il arborait un sourire presque mutin et ses joues rosies de plaisir offrait de lui un visage enfantin.

Votre honneur,

L’affaire pour laquelle nous sommes réunis icelieu est simple et sans appel. Nous, les bisounours de champagne et des Royaumes de France, nous portons plainte contre cet énergumène. Vous pourrez entendre nos témoins, ainsi que nos victimes et je puis vous assurer qu’il y en a un paquet ! Cet homme ne respecte rien ni personne et ce jour, nous demandons qu’il soit puni pour chaque mot porté à l’encontre de notre communauté, pour chaque geste déplacé et chaque grognement proféré ! Mais pour bien saisir le tout, j’appelle à la barre notre premier témoin.

Messire Groschéri, veuillez vous avancer afin d’apporter lumière sur les faits…

Groschéri avait été effrayé par les grognements fu grand méchant, traumtisé depuis un médicastre lui a prescrit plein de bisouille. L'avocat qu'il avait choisi avec d'autre compagnon d'infortune venait de l'appeller à la barre.
Groschéri s'approcha de celle ci quand son regard croisa celui de Ghost, un sursaut puis un bond en arriere effrayé...
Les braies souillé par cette evenement il se metta debout a la barre puis raconta son histoire

C'etait il y a peu de temps dans la taverne "sur un nuage" , le méchant la bas
groschéri montre Ghost du doigt, mais changea vite d'avis quand celui ci montra les dents
enfin... euh... je pourrais pas dire avec certitude que c'est lui mais je crois ... regardant tant bien que mal vers le mechant ghost dont il pourrait distingué de la bave sur le contour d ela bouche ... euh ben en fait il faisait un peu sombre ... il est venu et m'a sorti un grognement parceque je bisouillais ma promise. Mais je vous jure votre honneur je n'ai rien fait de méchant juste léchouillé ses levres en y laissant de la bave partout. Non non votre honneur sans aucune raison le méchant a grogner.Groschéri avait l'air traumatisé de cette rencontre tavernesque. il attendait à la barre savoir si l'avocat avait des questions à poser

Maitre Groscadeau posa une de ses paluches pleines de poils sur celle tremblottante de Groscheri, lui montrant que rien ne pouvait ainsi lui arriver. Puis il se retourna, l’œil noir et complètement furibard.

Votre Honneur,

Voyez comment l’enragé traite notre communauté. Mon pauvre ami Groschéri ne s’en est jamais vraiment remis et cet énergumène voudrait qu’on le laisse continuer ainsi à vagabonder de taverne en taverne, mettant nos cœurs d’artichauts à mal pour son propre plaisir… Il faut lui donner la peine maximale par bisouille interposé afin qu’il sache ce que ça fait… Mais avant d’en arriver là, je me dois d’appeler un nouveau témoin…

Groscadeau sautilla sur ses courtes pattes afin de s’approcher de l’enragé, le montrant du doigt afin de bien appuyer ses dires.

Et vous, si vous osez montrer un seul croc, je vous le fait arracher sur le champ… non mais, y’a pas idée… je vous vois avec vos petits yeux malicieux essayer d’impressionner mes témoins, victimes de votre insupportable carafon… moi je dis non !

S’en retournant devant le juge, Groscadeau fit un effet de pattes, tournicota sur lui-même tout en plaquant un sourire avenant sur ses lèvres.

Votre Honneur, j’appelle à la barre messire Grosveinard…

Gros veinard qui croyais en sa chance et en se procès, s’avança a son tour à la barre, convaincu que son témoignage, serait crucial et mettrait fin à cet ignoble Ghost qui ne comprenais strictement rien a leur petite vie toute rose et toute douce…

Grosveinard était persuadé que depuis l’arrivée de cet énergumène, de nombreux bisounours pourtant toujours chanceux et joyeux était devenu irascible et infortuné… Il fallait que cela cesse au plus vite… La vie devait être toujours belle et joyeuse…

Oui ! Oui ! Votre honneur ! C’est lui et c’est bien lui !
J’étais venu a Reims tranquillement, le voyage comme d’habitude c’était très bien passé, il n’y a aucune raison que cela se passe autrement de toute façon, tout va bien, je vais bien !
ET puis voila que cette personne, cette affreuse personne a voulu me mettre en procès parce que c’était interdit de venir ici. Non mais je vous le demande votre honneur pourquoi cela serait interdit dans notre monde ou tout est parfais et où tout va bien !
Cet homme n’a vraiment rien à faire dans notre monde, c’est une calamité et un outrage a notre communauté ! Voyez l’état de Groschéri.

Grosveinard montra de sa petite patte velue toute verte le pauvre bisounours tout tremblant de peur…

Il faut que cela cesse ! Il traumatise nos pauvres petits !

Groscadeau s’était laissé emporter dans la méchanceté. Il le réalisa lorsque l’accusé, Ghost l’enragé, le lui signifia. Le bisounours se sentit soudainement abattu, effacé, fade. Il sentait ses jolies couleurs vivifiantes se ternir à mesure que le temps s’égrainait. Une suée perla sur son front et d’un retour de patte velue, il se l’essuya.

*Par Aristote, qu’ai-je donc fait ? Que suis-je en train de devenir ? Cet animal m’a contaminé… je suis en train de m’effacer… vite un herboriste, un médicastre… potion, tisane, décoction… Non, non, non, il n’a pas le droit, allez reprends-toi ! *

Reprenant pied dans la réalité, Groscadeau afficha sourire et jovialité afin d’autour de lui la distribuer. Il ne sera pas dit qu’aujourd’hui, lui Groscadeau, de sa mission il est failli. Non, ce bisounours avait encore de l’énergie à revendre, de l’espoir et de l’amour pour tous ceux qui le voulait. Et au fur et à mesure qu’il redressait la tête, ses couleurs reprenaient de la vie tout comme lui. Il se concentra sur son témoin et l’écouta attentivement.

Vous voyez votre Honneur ce que je vous disais… encore une personne qui nous apporte une preuve flagrante…

L’avocat se tue quelques instants afin que tout le monde puisse comprendre que l’enragé était nuisible pour le belle communauté.

Le procès a commencé, Tite Coquine est en retard… vite, vite, elle court pour voir ce qui se dit sur l’ignoble messire qui ne sait pas aimer. C’est qu’elle aussi elle en a fait les frais, d’ailleurs, il lui tarde de le dire haut et fort, que tout le monde l’entende. l’avocat Groscadeau s’est tut, la minette en profite et se faufile entre les badauds venus assistés au spectacle.

Un petit coup de patoune à droite puis à gauche, on remet son petit ruban dans les cheveux, et la voilà qui traverse la pièce, remuant du popotin, arrondissant des hanches et se place aux côtés de Gros Veinard.

Votre Honneur, je jure de dire tout ce que vous voulez s’avoir sur le messire là-bas… c’est qu’il ne m’aime pas vous comprenez… oh je sais, je ne suis pas la seule, beaucoup se sont essayés à lui faire tourner la tête, à l’enrubanner de bisouilles alléchantes mais rien n’y fait… il ne comprends point notre amour pour sa personne, il ne veut pas qu’on l’approche même pour lui souffler mot … c’est parfois gênant surtout pour lui dire qu’on le trouve beau et appétissant… j’en aurais bien fais ma moitié mais il s’est mis à baver, à grogner, il a même japper des absurdités… je ne sais plus quoi faire… c’est que j’ai de l’amour à revendre moi et que lui me plaisait.

Tite Coquine, trop affectée, se met à pleurer sur l’épaule de gros veinard.

Groscadeau avait vu arriver Tite Coquine et il aurait voulu l’arrêter d’un geste de la patte mais son mouvement ondulant l’avait ravi au point qu’il en avait oublié de l’intercepter. Des étoiles pleins les mirettes, il l’avait écouté sans broncher, ressentant déjà un amour immodéré pour la petite chose qui se laissait aller contre Grosveinard. Et alors qu’elle pleurait toutes les larmes de son corps, Groscadeau en ressentit un chagrin puissant et s’approcha des deux témoins.

Votre honneur, que vous faut-il de plus ? Vous comprenez bien qu’au vue des témoins qui ont bravés leur peur afin de venir témoigner, cet animal, cet enragé ne peut qu’être condamné. Je vous le demande sincèrement et solennellement, une lourde peine doit lui être infligé afin qu’il comprenne le mal qu’il nous fait.

L’avocat se tut, jetant un dernier regard à l’homme qui était responsable de tout ceci puis il regarda le juge, le visage espérant qu’au moins ce dernier ne se laisserait pas manipuler et qu’il ferait condamner l’enragé.