Zazanilli
- Cuamantzingo, un matin
Papalooootl, reviens ici immédiatemeeeeent !
Quoi ? Comment ça ? Eh oui. L'enfant, la petite "Larve" de cette jeune femme a décidé depuis peu de se déplacer par elle-même. Mais la jeune Vérole n'apprécie pas du tout -mais alors vraiment pas- de voir sa Larve échapper de ses bras pour ramper par terre.
Elle se précipite donc sur le bébé qui se traîne de ses petits bras en dehors de la calli. Papalotl approche les neufs mois, et commence déjà à désobéir à sa mère. Si c'est pas de l'insubordination, ça ! Se débrouiller, seule, ainsi ! Non, Papalotl est sienne, et n'a pas à lui échapper. Personne ne lui prendra. C'est sa chose, rien qu'à elle, son petit bout à nourrir et laver, sa Larve, simplement. Et Zãzanilli n'a pas prévu de voir celle-ci grandir. Ça, non.
La petite se retrouve très vite entre les bras de la jeune femme, et, vexée qu'on lui ait refusé son nouveau jeu -se traîner par terre, sympa comme jeu- explose en pleurs.
Malheureusement pour la jeune mère, elle a effectivement grandi. Et ajoutés au vagissements, de grands gestes chargés de colère. C'est sacrément difficile à tenir, un bébé dans cet état.
Zãzanilli tente donc , avec force gymnastique, d'emprisonner l'enfant qui se débat.
Arrête !
Et d'une petite menotte dodue d'échapper à son emprise, de griffer le bras qui la ceinture. Soupir exaspéré de la jeune femme qui ne sait absolument pas comment s'y prendre. Mais aujourd'hui, ce matin, pas le temps d'attendre que la petite finisse son caprice.
Ma Baveuse ! Baveuuuuse !
Ou qui criera le plus fort.
Écoute-moi...
Mais elle n'écoute pas, non. La Teigne -la grande- esquisse une moue. Déçue. Désespérée. Se laisse tomber sur les genoux. Ce scénario se reproduit bien trop souvent.
Et elle n'est pas faite à l'idée que Papalotl puisse devenir une personne à part entière. Quelqu'un. Qui marchera. Qui parlera.
Elle se passe une main sur le front. Un soudain haut-le-cur la fait la lâcher au sol. Et de le récupérer aussitôt. Comment a-t-elle pu faire cela ? C'est sa Larvette, sa Papalotl, son bout de papillon... Elle la caresse, cajole l'enfant qui s'est tu, bien trop perturbé par tout cela.
Ma Baveuse, mon petit papillon... Calme toi. Calme toi, juste. Je suis pressée, aujourd'hui. Voilà, c'est que ton indigne de mère a décidé d'apprendre à se battre. Alors, s'il te plait, laisse lui... Laisse lui un peu de place dans sa vie à elle.
Elle se relève, l'enfant mouillé de larmes plaqué contre la poitrine. Attrape sa sacoche, et de partir en courant. Pourvu qu'Aeled l'aie attendue. Tlatoani, maintenant, il a peut-être autre chose à faire.
Qu'Atl vienne, aussi. Elle l'a bien prévenu de l'heure, oui.
Ses pas la mènent légèrement à l'écart du clan.
Essoufflée, elle rajuste son huilpil.
En retard.
_________________
Papalooootl, reviens ici immédiatemeeeeent !
Quoi ? Comment ça ? Eh oui. L'enfant, la petite "Larve" de cette jeune femme a décidé depuis peu de se déplacer par elle-même. Mais la jeune Vérole n'apprécie pas du tout -mais alors vraiment pas- de voir sa Larve échapper de ses bras pour ramper par terre.
Elle se précipite donc sur le bébé qui se traîne de ses petits bras en dehors de la calli. Papalotl approche les neufs mois, et commence déjà à désobéir à sa mère. Si c'est pas de l'insubordination, ça ! Se débrouiller, seule, ainsi ! Non, Papalotl est sienne, et n'a pas à lui échapper. Personne ne lui prendra. C'est sa chose, rien qu'à elle, son petit bout à nourrir et laver, sa Larve, simplement. Et Zãzanilli n'a pas prévu de voir celle-ci grandir. Ça, non.
La petite se retrouve très vite entre les bras de la jeune femme, et, vexée qu'on lui ait refusé son nouveau jeu -se traîner par terre, sympa comme jeu- explose en pleurs.
Malheureusement pour la jeune mère, elle a effectivement grandi. Et ajoutés au vagissements, de grands gestes chargés de colère. C'est sacrément difficile à tenir, un bébé dans cet état.
Zãzanilli tente donc , avec force gymnastique, d'emprisonner l'enfant qui se débat.
Arrête !
Et d'une petite menotte dodue d'échapper à son emprise, de griffer le bras qui la ceinture. Soupir exaspéré de la jeune femme qui ne sait absolument pas comment s'y prendre. Mais aujourd'hui, ce matin, pas le temps d'attendre que la petite finisse son caprice.
Ma Baveuse ! Baveuuuuse !
Ou qui criera le plus fort.
Écoute-moi...
Mais elle n'écoute pas, non. La Teigne -la grande- esquisse une moue. Déçue. Désespérée. Se laisse tomber sur les genoux. Ce scénario se reproduit bien trop souvent.
Et elle n'est pas faite à l'idée que Papalotl puisse devenir une personne à part entière. Quelqu'un. Qui marchera. Qui parlera.
Elle se passe une main sur le front. Un soudain haut-le-cur la fait la lâcher au sol. Et de le récupérer aussitôt. Comment a-t-elle pu faire cela ? C'est sa Larvette, sa Papalotl, son bout de papillon... Elle la caresse, cajole l'enfant qui s'est tu, bien trop perturbé par tout cela.
Ma Baveuse, mon petit papillon... Calme toi. Calme toi, juste. Je suis pressée, aujourd'hui. Voilà, c'est que ton indigne de mère a décidé d'apprendre à se battre. Alors, s'il te plait, laisse lui... Laisse lui un peu de place dans sa vie à elle.
Elle se relève, l'enfant mouillé de larmes plaqué contre la poitrine. Attrape sa sacoche, et de partir en courant. Pourvu qu'Aeled l'aie attendue. Tlatoani, maintenant, il a peut-être autre chose à faire.
Qu'Atl vienne, aussi. Elle l'a bien prévenu de l'heure, oui.
Ses pas la mènent légèrement à l'écart du clan.
Essoufflée, elle rajuste son huilpil.
En retard.
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