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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Tchantches
Tchantchès avait entendu parler du retour de son jeune ami Lothem.

A peine rentré au camp Helvète il se rendit dans la tente du général Zefamousmitch.

Il y vit l'honorable général et Lothem


- Aaaah Lothem, quel bonheur de te voir. Tu m'as fait peur.

Au fait j'ai appris que le long voyage et les nuits d'hotel ont sérieusement entamés ta bourse. Si je peux t'aider n'hésites pas.

Il te suffit de vendre un pain au prix maximum, fais moi un message, et je te le prendrai.

Et puis Lothem, il faut que je te parle de Sigrid, ma fille adoptive.

Si je meurs au combat, il te faudra la rassurer et lui transmettre mes effets.
Lothem
Lothem se baladait entre les tentes des soldats, demandant à gauche à droite après les fribourgeois.

Dites, vous savez ou je peux trouver un grand chevalier qui sent mauvais et un vieux général un peu enveloppé ? Possible qu'ils soient un peu souls quand vous les avez rencontré.

Mais personne ne savait le renseigner jusqu'au moment ou :
allez voir vers la bas, dit un vieux provençal avec une armure toute rouillée en indiquant vaguement une direction.

Ah ! par la ! Ça c'est de l'indication à 1 écu.

Lothem continua donc sa recherche vers "la-bas".

Lothem!!! Ha ben te voilà finalement!!! Il t'en a fallu du temps pour te remettre de ton rhume!!! Les infirmières milanaises t'ont-elles rendu hypocondriaque?

Lothem se retourna et se retrouva dans un étau. C'était son ancien Lieutenant-Général de l'ACF qui le secouait comme un prunier.
Alors que lui des fruits, il en avait vu toute la journée d'hier à travailler dans les vergers d'Aix, il essaya de se dégager, mais en vain. C'est qu'il était fort le Zefa. Et il semblait que voir Lothem lui faisait vraiment plaisir car il continuait à le secouer tout en poursuivant la discussion.

Lothem tentait de lâcher quelques mots


Ou...ou...ouuiii j'va va vais bien...


Mais il n'était pas facile de parler dans une situation pareil.

Aaaah Lothem, quel bonheur de te voir. Tu m'as fait peur.

Au fait j'ai appris que le long voyage et les nuits d'hotel ont sérieusement entamés ta bourse. Si je peux t'aider n'hésites pas.

Il te suffit de vendre un pain au prix maximum, fais moi un message, et je te le prendrai.

Et puis Lothem, il faut que je te parle de Sigrid, ma fille adoptive.

Si je meurs au combat, il te faudra la rassurer et lui transmettre mes effets.


Cette fois, il reconnut le vieux chevalier et profita de la distraction de l'ancien LG pour s'échapper de sa prise.

Tchan, ca me fait plaisir de te voir. K'mint va-t-i ? Qué novèles ? t'aurais nin un peu d'peket ? c'est qu'je suis en manque.
T'en fait pas pour le moment pour ma bourse, je connais ton sens du partage aristotélicien, mais j'essayerais de m'en sortir. D'autres sont bien plus dans le besoin que moi. Quant à Sigrid, figure toi que j'ai eu de ses nouvelles en chemin. Elle m'a demandé de veiller sur toi. Je lui ai promis que si il le fallait, je serais près à sacrifier ma vie pour préserver la tienne. Elle m'a demandé d'être son parrain de baptême également, mais comme tu le sais, j'ai connu quelques soucis de prêtre fribourgeois qui ne m'a pas permis de rejoindre la grande famille aristotélicienne.


Pfui, ca en faisait des paroles, et il n'avait même plus une goutte de peket sur lui. Lothem jeta donc un regard suppliant vers son compatriote fribourgeois...et liégeois, tout comme lui.
Tchantches
A l'évocation du péket tchantchès sourit, il alla dans l'une de ses grands poches sans fond et en ressorti un flacon en terre cuite obturé à la cire.

Regarde vieux cama, une de derrière les fagots que je gardais pour toi en l'honneur de ton retour.

Ils connaissent pas ça ici, mais il m'en reste 4 ou 5 dans mon grand coffre.

Ici le climat est doux, mais quelque pat les gens aussi, ça crie moins fort que par chez nous.

Par contre ça bisouille autant dans les tavernes, consternant ....
Galoche
Il n’aurait pas dû! Ah çà non, il n’aurait pas dû accepter de mâchouiller les feuilles vertes que lui avait aimablement données ce marchand oriental.
Une étrange sensation l’avait envahie. D’abord un vertige puis l’impression de se sentir sur un nuage. Le Galoche, il avançait sans toucher terre. Des images colorées lui traversaient le cerveau. Et cette musique que lui seul entendait, orientale elle aussi, lancinante...

D’abord, toute la nuit, il avait étiré le bas de ses braies pour les élargir puis il avait donné des couleurs vives à sa chemise.
Ainsi vêtu, au petit matin, titubant encore sous les effets des feuilles , il était sorti du camp sous le regard amusé des gardes.

Bé té! Il s’en tient une bonne celui là!

Puis, dans la campagne environnante, il avait cueilli un bouquet de petites fleurs bleues fleuries avant l’heure. Il avait ignoré toutes craintes pourtant, n’importe quel Français venu en éclaireur, aurait pu l’occire. De toutes façons, toute haine avait disparu de son esprit.

Il repassa au camp des provençaux et distribua ses fleurs à commencer par le Lieutenant Ladoce. Elle qui tenait une boutique de fleuriste en temps de paix, on n’avait pas dû lui en offrir souvent, le cordonnier étant toujours le plus mal chaussé.

Tiens! C’est pour toi! Paix, Amour et Boulasse pour toi ma sœur!

Il fit de même avec tous ses compagnons d’armes.

Paix, Amour et Boulasse sur vous mes frères et mes sœurs!


Il répéta cette phrase plusieurs fois en faisant un “V” avec sa main et en s’éloignant sur la route, il chanta:

“Quand les hommes vivront d'amour
Ce sera la paix sur la Terre
Les soldats seront troubadours
Mais nous, nous serons morts mon frère”
Madnight
Elle l'avait souvent croisé dans le camp provençal, sans jamais vraiment avoir pris le temps de discuter avec lui.
Mais comment aurait il pu lui en vouloir, c'était la guerre, pas un salon de thé où les gens causent en croquant des petits biscuits secs.
Elle lui aurait parlé de quoi ? de la guerre ? était ce nécessaire ?
Tous se croisaient, se souriaient tristement, s'épaulaient, se réconfortaient, et ne se parlaient pratiquement pas.
Leur souffrance était la même, leur but était le même, leurs valeurs étaient les mêmes.
Pas besoin de mots.
Une fleur. Une petite fleur bleue. Un sourire et rien d'autre.
Merci Galoche.
Alidor
Alidor avait déjà vu entrer ce chevalier dans la ville d'Aix alors qu'il était sur les murs d'enceinte avec la Comtesse Hersende.
En faisant une petite ronde le sergent de l'Ost de Marseille, entendit la conversation que Tchanchet avait avec un autre chevalier.
Il avait entendu un mot magique : "le Peket". C'était la boisson de référence de son pays d'origine, et dire qu'il n'en avait plus consommé depuis des lunes et des lunes.
Il se permit de lui adresser la parole.


Bonjour Messire, vous êtes pourtant venus d'Helvétie de Fribourg si je ne me trompe pas, comment connaissez vous cette merveilleuse boisson ?
Si vous en avez une gorgée cela me rappelera de bon souvenir. J'étais il y a bien longtemps au service du Prince Evêque Jean de Heinsberg. J'ai du fuir la Principauté suite à l'emprise du Duc de Bourgogne sur la Cité Ardente, et j'ai trouvé refuge ici dans le sud en Provence. Et me voilà en ce jourd'hui en guerre contre les françois.
Bienheureux de faire vostre connaissance mais vous avez des attaches avec le pays de mon enfance ? qui est le vostre aussi peut être ?

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Zefamousmitch
Alors que Zefamousmitch et Tchan harcelaient le pauvre Lothem de leurs vigoureuses empoignades, un homme qu'il ne connaissait pas et qui se présenta sous le nom de Messire Alidor vint parler du Peket.

Le Peket? Je ne sais plus trop d'où vient cette savoureuse boisson, mais les soldats de l'armée cantonale fribourgeoise en font une telle consommation que j'en vient à me demander s'il n'y a pas une distillerie dans l'enceinte de la caserne...
D'ailleurs, il faut que je vous raconte... une fois l'adjudant-chef Chamosard, le plus célèbre alcoolique de Fribourg et l'un de nos fiers soldats, en avait tellement consommé qu....


Zefamousmitch s'interrompit... Sur son cheval en train de hurler des ordres, il vit la général Lila qui rassemblait sa troupe de provençaux.

Euh... Tchan, Lothem, je crois qu'on va arrêter de tailler une bavette, y s'passe kek' chose là.

Zefamousmitch siffla bruyamment en direction du petit campement de ses compatriotes et les interpella de sa douce voix habituelle:

Ho!!! Bougez-vous le cul et enfilez moi vos armures!!! Y'a du nouveau!!! Vous avez cinq minutes pour sortir de vos tentes et lâcher le goulot de vos bouteilles ou je viens personnellement vous botter l'arrière-train tellement fort que je doublerai le nombre de vos vertèbres!!!

Tandis que les helvètes sortaient tranquillement de leurs tentes et se préparaient sans s'affoler, malgré les menaces claires de Zefamousmitch, il salua Alidor et se dirigea d'un pas décidé vers Lila.

Il arriva près d'elle juste au moment où elle annonçait que l'armée qu'elle dirigeait avait été choisie pour reprendre la mairie d'Aix, toujours tenue par les sbires des français.

Un grand sourire aux lèvres zefamousmitch se retourna pour voir... Qu'aucun helvète ne l'avait suivi et qu'ils en étaient encore à s'étirer devant leur tente. Agacé il hurla :


Mais vous allez vous bouger oui!!! Jvous préviens, si vous arrivez en retard à la bataille je ne vous promets pas de vous en avoir gardé!!!!
_________________
Ancien maire de Fribourg
Tchantches
Tchantchès entendit Alidor et voulu lui répondre, mais sa voix fut à moitié couverte par les hurlements désespérés de Zefamousmitch.

Ah mon ami, le péket on en manque jamais, c'est même devenu une boisson nationale à Fribourg.

Faut dire qu'à Fribourg les liégeois sont nombreux.


Puis se tournant vers l'imposant Général Firbourgeois


Oh Zefa calme toi, tu sais bien que je suis toujorus prêt, et de plus, on va compter le nombre total de ceux que l'on va évicérer, tu me diras si tu fais mieux que moi, tu es plus jeune mais plus enrobé.

Tu formeras donc le GROS de la troupe
Lothem
Lothem ne put s'empêcher de rire de la blague du vieux liégeois.
Ce n'est que lorsqu'il remarqua le regard glaciale que lui jeta Zefa qu'il s'arrêta.


euh...hum...donc euh oui je suis le gros de la troupe...euh j'veux dire l'armée.

Il suivi les autres helvètes d'un pas nonchalant. Il faut dire qu'ils semblaient s'ennuyer les braves suisses descendus de leurs montagnes porter secours à leurs frères provençaux. Ils n'avaient pas encore vraiment eu droit à leur bataille rangée ou leurs entrainements à la pique feraient sûrement merveille.
Et puis, des nouvelles peu rassurantes leur venaient des pâturages helvètes.
Enfin soit, ils étaient la, ils feraient ce qu'ils pourraient pour préserver l'indépendance du marquisat.


La généralisime Lila leur avait demandé de prendre d'assaut la mairie d'Aix. Paraitrait que des "loyalistes" en avait possession et s'y retranchaient. Quel genre de loyaliste ? Loyaliste à qui ? Ça on leur avait pas expliqué et ce n'est que par recoupement d'informations qu'ils arrivaient à comprendre qui était qui.

Toute façon, les helvètes voulaient en découdre, alors peut importe que ce soit des francois, des anglois, ou d'autres touristes venus passer leurs vacances hivernales au bord de mer à ennuyer les copains provençaux.
Et puis pourquoi choisir cette destination ? Lothem était sur qu'un jour, ce serait en suisse que les voyageurs se précipiteraient en hiver. Il n'y avait pas de plus belle saison chez eux.

'fin bref, les voila donc à courir dans les rues en beuglant comme des sangliers en ruts, l'épée à la main.

Lothem pendant ce temps là était assis sur un tonneau qui trainait, entrain de manger une pomme, à regarder la horde se précipiter vers la mairie.Il ne pouvait pas participer, il n'avait pas encore été officiellement incorporé à l'armée. Quelle déception. Lui aussi il voulait charger en imitant des cris d'animaux. Lui aussi il voulait sentir le fauve. Mais non.

"Vous n'avez pas encore l'uniforme pour" lui avait-on dit.

Pourtant, d'uniforme, il n'en avait pas vu beaucoup dans cette armée hétéroclite. Enfin soit, il n'avait pas envie de se ramasser un coup de hache ou d'épée d'un camarade alors il attendait et regardait comme un regarde un match de soule.


OUUUAAIII VAS Y MET LUI TON POING DANS LA FIGURE ! AVANCE ! AVVANNNCEEEE ! 'TENTION DERRIÈRE TOI !

C'est ainsi qu'il pu assister aux magnifiques coups porté par Alta -qui l'eut cru- à ses adversaires et aux fameux moulinets de l'ancien LG de l'ACF : Zefa.
En deux temps trois mouvements, les gardes de la mairie étaient à terre, inconscients. Morts ou vivants ? Qui sait... L'important c'était d'avoir pu entrer.
Max12
[ Suite au RP "Révolte et Prise du Château d'Aix", Entrée du Campement des armées Provencales]

Le petit groupe avait marché une trentaine de minute avant d'arrivé devant l'entrée principale du camp Provençaux, les militaires saluèrent les gardes en factions et continuèrent leur avancée dans le camps, il interpella un des volontaires qui passait par la.

- Hep l'ami, trouve moi la Comtesse ou la Marquise, dis leur que j'ai une petite surprise.

Max fit assoir la prisonnière sur une caisse en bois qui trainait.

- Peut être vous pourriez m'expliquer pourquoi avoir choisi d'agir sournoisement en pleine invasion ?

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Enored
(hrp : repris le début là parce que heu pas assez rapide à poster sur l'autre et réponses croisées ... voilà )

Entre la rue devant l'Animal Fabuleux et le campement des Provençaux.

La mercenaire ne broncha pas quand il la saisit, cela ne servait à rien de réagir.

Collaborer avec des loyalistes est un crime, soyez heureuse que je ne l'arrête pas sur le champ, trêve de bavardages allez on avance !!

Autant attendre un peu avant de se prendre un coup ... aussi la mercenaire avança ... en silence. Pas la peine non plus de répondre à cette provocation. Quoique ... autant le frustrer un peu ...


Trêve de bavardages ? dommage ... moi pensais ... discuter un peu avec vous. Très bien ... je ne dirais plus un mot.

Et elle s'y tiendrait. Elle haussa un sourcil lorsqu'ils laissèrent le château loin derrière eux. Où est ce qu'ils pouvaient bien l'emmener ? La mercenaire scrutait les alentours lorsqu'elle réalisa enfin qu'on l'emmenait au Campement des Provençaux.

A cela, elle ne s'y attendait absolument pas... l'idée même de se retrouver au centre du campement de ses ennemis eut sur elle l'effet d'un seau d'eau glacée, le matin au réveil après une soirée bien arrosée ... autant dire qu'elle n'appréciait pas particulièrement ... d'un château à la rigueur ... on pouvait s'échapper ... mais d'un campement de gens hostiles et armés jusqu'aux dents ... à cet instant elle regretta de ne pas avoir laissé sa dague bien à l'abri de sa cuissarde ...

Ils avaient marché un moment... l'Irlandaise n'aurait su dire combien de temps, entourée par ces quatre hommes fiers de leurs prises, c'était déjà beaucoup de trop.


Dans le dit campement ...


L'Irlandaise avançait toujours sans broncher et retint avec peine un grognement à la réflexion du lieutenant.

- Hep l'ami, trouve moi la Comtesse ou la Marquise, dis leur que j'ai une petite surprise.

Une surprise pour ces ... hum léger soupire. Garder son calme, il lui fallait garder son calme. Tiens, des égards, on la faisait s'asseoir. Elle s'exécuta sans broncher.

- Peut être vous pourriez m'expliquer pourquoi avoir choisi d'agir sournoisement en pleine invasion ?

La mercenaire leva son regard vers le lieutenant, sourire narquois aux lèvres. Il voulait savoir pourquoi ? Hé bien ... il ne saurait pas. Elle voulu se taire et préféra la provocation.


Faut savoir c'que vous voulez vous m'avez dit d'me taire alors j'dirais rien

Même sans l'ordre de se taire ... il leur faudrait de la patience pour lui soutirer quoique ce soit.
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Ledzeppelin
Sous la tente rouge et or, la Comtesse un peu lasse savourait un verre de pastaga en lisant un rapport et s'étira un peu, toute courbaturée. L'armure à force d'être portée lui donnait ces courbatures. Une envie d'un bon bain délassant et parfumé par autre chose que la sueur et le cuir. Une pensée vers son bébé mis en lieu sûr par son mari, lui vit venir de la rancoeur contre cette foutue guerre. Et dire qu'elle avait accouché il y a tout juste 2 mois. Rosa, mon petit trésor ....

Un homme de faction tire la portière et demande la Marquise ou la Comtesse pour une surprise anonçée.

Hersende n'allait pas revenir avant 2 bonnes heures puisque devant passer en revue 2 des armées présentes, elle se leva. Il faut dire que encore bien jeune la Comtesse adorait les surprises.


- Je vous suis.

Suivant l'homme à une petite distance, il la mena à l'entrée du camp. Elle vit Max qui semblait l'attendre. Et une femme à la chevelure flamboyante assise non loin.

- Bonjour Seigneur ! Vous avez une surprise à nous faire à ce que je me suis laisée conter ?
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Grimoald
« - Je donne 5 écus à qui emmènera cette lettre à Aix.
- …
- Bon, 10 !
- …
- Rho 20 !
- Moi, je l'amènerai.
- Très bien, à Hersende, à elle seule, je veux que ce soit elle qui la lise.
- Bien... »


Et l'homme marcha, galopa même jusqu'à Aix, où il donna la missive à la Marquise.


Citation:

    A vous, vile engeance du Malin, femme sans cœur,
    Non respect,



    Vous n'êtes qu'une lâche, qu'une misérable vaux rien.

    Comment osez-vous, derrières vos épaisses murailles, décider de la vie de gens qui n'ont plus rien avoir avec cette histoire. Vous avez de la chance que je n'ai pas pu vous écrire avant.

    Vous nous aviez promis.

    Quelle parole ! Quel courage ! Envoyer une dizaines d'hommes et de femmes armées, même pas beaux à voir, contre un enfant blessé et une Licorneuse qui n'a jamais pris part aux combats.

    Vous me dégoutez, Hersende de Brotel, Marquise d'un monde que vous vous êtes construit pour pouvoir gouverner à votre guise...

    On voit maintenant les lâches, ils se voient. Mes plaies sont réouvertes, mais j'ai aujourd'hui compris quelque chose : ne jamais faire confiance.

    Aristote pardonne, moi pas.


    Sans un au revoir,
    Grimoald de Montmorency.

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Max12
Le lieutenant salua la comtesse en souriant, tout en s'écartant pour lui montrer la prisonnière il dit

Alors que j'étais en patrouille pour appréhender des loyaliste et leurs collaborateur, je suis tombé sur elle à l'entrée d'une taverne, c'est la mercenaire Enored du conseils félons.

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Enored
Silence … La mercenaire attendait en silence un coup qui ne venait pas. Léger haussement de sourcil. Il en fallait donc plus au soldat pour l'agacer. Ou alors … une présence non loin, silhouette s'approchant à grands pas, forme féminine qu'elle ne pouvait distinguer. Une femme oui à en juger par la voix. Cette voix … celle de l'ancienne comtesse, elle en était certaine ...


- Bonjour Seigneur ! Vous avez une surprise à nous faire à ce que je me suis laissée conter ?


Hum voilà donc pourquoi le lieutenant ne réagissait pas. Non, lieu de réagir, il s'écarta … Une surprise, une surprise pour la marquise et la comtesse … l'Irlandaise n'appréciait pas vraiment le fait d'être présentée comme telle. Si elle avait trouvé étrange qu'on la fasse asseoir il était à présent hors de question qu'elle se lève pour saluer cette femme.

Alors que j'étais en patrouille pour appréhender des loyaliste et leurs collaborateur, je suis tombé sur elle à l'entrée d'une taverne, c'est la mercenaire Enored du conseils félons.

Tombé … oui c'était le cas de le dire … sale journée, elle aurait mieux fait de rester au campement … Léger sourire de la mercenaire qui pour la première fois réalisait le côté incongru de ces deux mots côtes à côtes : mercenaire loyaliste. Deux mots totalement étrangers l'un à l'autre si on les regardait bien. La rouquine laissa ses pensées s'en aller au loin, là où flottaient les couleurs du Sagittaire. L'Or et le Noir, couleurs de la victoire. Ils pouvaient encore gagner. Il ne fallait pas désespérer. Le désespoir ? Elle ne connaissait pas. Ses compagnons … elle n'espérait qu'une chose : qu'ils ne viennent pas à son secours. Dans le château à la rigueur … mais là … au milieu des troupes de Provence c'était impossible, folie …

La mercenaire sortit de ses songes et leva son regard vers l'ancienne comtesse, la fixant sans un mot, attendant qu'on la questionne, questions auxquelles elle répondrait par le silence...

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