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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Enored
La mercenaire observait l'homme qui se trouvait en face d'elle, se demandant, ce qui, sur le parchemin apporté par le soldat, l'avait fait sourire.

- Ton ami est mort pour rien, nous l'avons capturer à la porte Est, un des soldats la abattu avec un carreau d'arbalète, une sale mort je trouve, il aurais préféré mourir autrement...
..

Impossible tout simplement impossible il se devait de rester à l'abri pour la suite. Frisson de dégout provoqué par les trois rampants supplémentaires posés sur elle. Incompréhension face à la bannière brûlée. Que s'était-il passé ? Une nouvelle ruse ? Doute, maudit doute qui continuait de faire son chemin.

- Sa te dit quelque chose ceci ? C'est un sagittaire enfin on dirais vu ceux qui reste...il à dut essayer de le bruler avant de fuir comme tu peut le voir sur les bords.

L'Irlandaise observa un peu mieux l'étoffe. Dans l'état où elle était, elle n'aurait pu dire s'il s'agissait bien de leur bannière, mais le doute était permis. Un carreau d'arbalète, elle le savait, impardonnable. Comme elle, il ne portait pas d'armure. C'était donc possible. Mais il avait déjà menti une première fois. Elle décida alors de voir où il voulait l'emmener avec l'étendard.


Je reconnais oui ... ce sont les couleurs de Vitrolles. Or et Noir. Celles sous lesquelles j'ai combattu et je combattrais encore. Celles qui flottent encore fièrement au dessus de notre campement ! je n'en doute pas ! Il n'est pas mort ... et s'il est mort ce s'ra pas pour rien. Elle se tait. Nouveau frisson de dégout en sentant les rampants sur sa peau. Il sera mort fièrement pour ses idées ... vous vous n'êtes qu'un lâche ... incapable d'accomplir votre mission vous même vous confiez votre basse besogne à ces pauvres serpents !
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Max12
Citation:
Je reconnais oui ... ce sont les couleurs de Vitrolles. Or et Noir. Celles sous lesquelles j'ai combattu et je combattrais encore. Celles qui flottent encore fièrement au dessus de notre campement ! je n'en doute pas ! Il n'est pas mort ... et s'il est mort ce s'ra pas pour rien. Il sera mort fièrement pour ses idées ... vous vous n'êtes qu'un lâche ... incapable d'accomplir votre mission vous même vous confiez votre basse besogne à ces pauvres serpents


- Qu'il en sois ainsi pour ton défunt ami... votre campement doit être vraiment petit et dans les bas fonds qui plus est, les Trévières enfin ceux qui sont en vie y sont je présume ?...Tu ne verra plus jamais tes camarades alors parle et tu restera en cage au lieu de mourir sur l'échafaud.


Max alluma des torches, la nuit allait tomber.

Ho les serpents c'est pas grand chose pour l'instant...C'est dommage d'abimer ton jolie visage....mais je me ferrais un plaisir de te torturer encore et encore et sans serpents ou araignées.
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Enored
Les incohérences du lieutenant commençaient à l'agacer sérieusement. Comment démêler le vrai du faux alors qu'elle était là depuis un moment. Tout était tellement contradictoire. La patience n'était sort fort que sur les champs de batailles, ou dans les embuscades. Dans les relations avec les êtres humains c'était tout autre chose.

Profitant qu'il ait le dos tourner la mercenaire lui bondit dessus d'un geste vif... vite arrêté par les chaines qui la retenaient. A moitié debout, se moquant des alliés rampants du lieutenant, poings serrés elle tira sur ses chaines.


Plaisir ? bah alors fais toi plaisir sombre crétin ! Qu'est ce que tu attends ? Suis sure que tu en meurs d'envie ! Ca sert à quoi que je te dise où est le campement s'ils sont tous morts ou presque ? Sauver ma vie ? Si tu savais c'que j'en ai à faire. Plutôt mourir que de les trahir. Surtout face à un lâche comme toi !

Elle en profita pour se débarrasser de deux des serpents qui ne s'étaient pas encore glissé sous ses vêtements.
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Tchantches
Tchantchès commençait à s'ennuyer en Provence.

aucune bataille encore et les jours qui s'allongeaient, ses finances devenaient un peu juste et ses champs au pays étaient en friche faute d'entretien.

Les Helvètes s'impatientaient tous, il y avait des rumeurs de guerre au pays et les troupes de Lausanne, Sion, Genève et Fribourg commençaient à craindre pour leurs familles.

Tchantchès réfléchit, il avait doné sa parole il ne pouvait la reprendre ainsi, mais en contre partie, trop peu d'informations lui parvenaient il était dans une situation difficile.

La Noblesse Noire lui manquait et ses amis également, bien qu'en Provence un bon détachement de Nobles Noirs étaient également présents.

Il laisserait le temps passer encore un jour ou deux et sans nouvelles ou promesse de combat, il déciderait avec les autres.

Il entra en taverne et cria haut et fort.


Tavernier à Boire.

Il vit la mine déconfite du gros hommes.

Comment ça ? Toujours pas de bière ici ?

Mais quelle époque.


Il sortit alors une de ces dernière fioles de Pékèt et en bu une gorgée avant de laisser tomber comme un murmure pour lui même ...

Non pas tout, car si je n'ai plus rien ma force déclinera.
--Cadichon
Eh oh les Helvètes.. savez-vous que pendant votre promenade en cette contrée, le Lion de juda est rentré chez lui à Genève sans être inquiété?? qu'ils va se révolter et reprendre le canton? et vous Helvètes, à quoi servez-vous??? incapables de défendre votre propre pays!!!
Max12
Citation:
Plaisir ? bah alors fais toi plaisir sombre crétin ! Qu'est ce que tu attends ? Suis sure que tu en meurs d'envie ! Ca sert à quoi que je te dise où est le campement s'ils sont tous morts ou presque ? Sauver ma vie ? Si tu savais c'que j'en ai à faire. Plutôt mourir que de les trahir. Surtout face à un lâche comme toi !


Max lui envoya une claque violente qui la fit rassoir sur la chaise. Il l'attrapa par la gorge encore une fois, cette femme était comme les autres, une entêté, la chaise et les attaches avaient bien évidemment tenus.

- Sa me servira à envoyer des hommes la bas et de fouiller se campement !!! Ta vie j'en ai que faire, je pourrais t'enlever tes attaches et te laissez quitter cette tente, tu ne ferras même pas deux pas dehors à l'air libre !!!
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Tchantches
Tchantchès tel Jeane d'Arc cru entendre une voix lointaine en train de proférer de bêtises.

Un français de Cambrai ?

Non la voix racontait des demi vérités sorties de leur contextes, encore une de ces tentatives de la bête sans nom de lui faire renoncer à sa noble mission.


Vade Retro créature malsaine, les voix qui hantent mon esprit ne sont celles du très haut que lorsqu'elles me parlent d'amour, de foy et de justice.

Tu as le relent de l'ail et du mauvais vin, tu dois être en françois caché sous l'apparence d'une quelconque conscience.

Je te perce à jour car tu parles avec l'accent de la perfidie.

Va de retro te dis-je et ta bave de limace ne pourra jamais me détrouner de la voie de la justice et de la foy, démon tu pues encore plus le souffre lunaire que l'ail et le mauvais vin.
Enored
Attérissage un peu brutal sur la chaise, mouvement brusque pour éviter d'en tomber. Douleur à l'épaule, le visage de la mercenaire se contracte, elle ne lui ferait pas le plaisir de crier ... un des rampants aurait il accomplit sa tâche ? Léger malaise. Se concentrer. Rester éveiller. Tenter d'analyser la situation pour ne pas penser, ne pas paniquer.

- Sa me servira à envoyer des hommes la bas et de fouiller se campement !!! Ta vie j'en ai que faire, je pourrais t'enlever tes attaches et te laissez quitter cette tente, tu ne ferras même pas deux pas dehors à l'air libre !!!

Tout se contredisait. D'un instant à l'autre, deux paroles différentes. Pourquoi tenait-il tant à fouiller le campement. Ca n'avait aucun sens. Pensées décousues. Sa joue brulait peu importait.

La mercenaire tentait de se concentrer sur ses paroles alors que l'air commençait à lui manquer. Léger voile noir devant les yeux. C'est qu'il serrait fort le bougre. Elle ferma les yeux un instant. Elle avait senti qu'il s'énervait de plus en plus ... autant continuer. Elle n'avait qu'une envie le pousser à bout pour qu'il en finisse. Car elle ne parlerait pas. Ruser. Lui faire croire qu'il tenait une information...


Le campement est ... à la sortie de la ville ... quelle sortie ça il ne le saurait pas ... Provoquer tu vois ... tu parles de me détacher et de laisser tes hommes là dehors finir ton travail. T'es même pas capable de le faire toi même. Trop lâche pour ça surement ... Si mes amis son morts ... ma vie ne m'importe plus tu peux m'achever tout de suite. Mais aies le cran de le faire toi même !

Nouveau voile noir, vue qui se trouble. Cette fois, elle ferma les yeux, attendant la suite...
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Iskander
(Flash back, pour ce qui me concerne)

La nuit était presque tombée.

J'entrai tout exhubérant dans la tente du lieutenant Max avec, dans chaque main, un bol de soupe épaisse et très chaude couverts chacun d'un gros morceau de pain frais.


Bonjour mon lieutenant ! On m'a dit de vous porter la soupe pour deux. C'est du rata, mais c'est chaud et ça tient au corps et ...

Il y avait une autre personne dans cette tente ... mais personne ne m'avait prévenu de ce que j'y trouverais.

J'en avais entendu parler, mais je ne croyais pas que cela soit possible.

L'autre personne était attachée dans une position inconfortable. Dans l'ombre, je ne distinguais pas ses traits. C'était une femme. Elle avait reçu des coups. Et des ombres se faufilaient par delà son siège.

Le lieutenant Max était en bras de chemise, et semblait assez remonté.

Avec un bol dans chaque main, pas moyen de me mettre au garde à vous ou de saluer.


Soldat Iskander, fifre de la garnison de Marseille, mon Lieutenant.

C'est moi qui suit de corvée tambouille ce soir.


Je jetai un regard inquiet vers la dame attachée. Elle semblait avoir besoin de soins et être assez mal en point.

Pas moyen de faire grand chose avec ces bols de soupe entre les mains...

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Max12
Citation:
Le campement est ... à la sortie de la ville ... tu vois ... tu parles de me détacher et de laisser tes hommes là dehors finir ton travail. T'es même pas capable de le faire toi même. Trop lâche pour ça surement ... Si mes amis son morts ... ma vie ne m'importe plus tu peux m'achever tout de suite. Mais aies le cran de le faire toi même !


- J'ai déjà tuer des bretons lors de la guerre en Bretagne il y à bien longtemps et abattu certains de tes copains français !!! Tu aimerais tellement que l'ont te tue la...après tous t'est la seule qui est en vie encore...Mais non tu resteras en vie et tu seras traduis en justice, et j'espère que tu resteras croupir en geôles jusque à la fin de ta vie...

La prisonnière ferma les yeux brusquement, Max surpris par l'arrivé du soldat, relâcha son étreinte et la laissa retomber lourdement sur la chaise.

- Bonsoir Soldat Iskander, posez un bol sur la petite table, quand à l'autre vous pouvez le prendre.

Le lieutenant vérifia qu'elle respirai toujours c'était le cas, il s'asseya sur son siège derrière la table.

- Cette femme fait partit des traitres qui avait pris le château Comtal...

Max pris le bol et but gorgèe

- Sa tiens au corps sa dite moi...
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Enored
Tentative veine pour se concentrer sur les paroles du lieutenant. Impossible d'ouvrir les yeux. Douleur froide irradiant son épaule et se glissant insidieusement vers son bras. Froid dans le membre le laissant sans réaction. La mercenaire sombrait vers l'inconscience quand la pression sur sa gorge se relacha. Lourde chute sur ce qui lui servait de siège. Impossibilité de se retenir cette fois. Que pouvait-il se passer ? Une deuxième voix. Un soldat venait d'entrer. Effort pour revenir à l'instant présent. Ruser encore pour que cela s'arrête. L'Irlandaise releva la tête.

vous avez gagné ... le campement est ... sa voix roque l'étonna ... le lieutenant avait fais plus de dégat qu'elle ne l'imaginait au nord est de la ville ... dans les faubourgs ... tête qui retombe, douleur qui se propage serpent ... morsure ... épaule .. je ... Plus un mot ... elle appelait l'inconscience de ses voeux espérant qu'il n'ai pas déjà fouillé cette partie de la ville ...
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--Les_mercenaires_catalans
Les cavaliers pénétrèrent dans le camp au grand galop et s'arrêtèrent brusquement sur la place centrale. Trois d'entre eux portaient des bandages, et un avait un œil couvert d'une bandeau. Ils descendirent à terre, épée à la ceinture. L'un d'eux hota son casque et s'avança vers la sentinelle la plus proche pour lui demander, avec un fort accent espagnol:

_Nous devons voir un de vos supérieurs, c'est urgent.
Iskander
(un autre point de vue sur la scène)

"Cette femme fait partit des traitres qui avait pris le château Comtal... "

Ces paroles résonnèrent comme une cloche fêlée.

Dame Flore ? Dame Istanga ? ... Dame Reinemab ? Je les avais connues ... plus encore ... elles étaient des amies.

Je tournai le regard vers la silhouette avachie ... entravée à ce siège ...

Que ? Qui était-elle ? Qu'avait-elle donc fait pour mériter un pareil traitement ? Quel être humain le méritait ... quel animal ... ?

J'eus la nausée. Mais un regard lancé au lieutenant Max me convainquit de ne rien laisser paraître ... ombres et lumières des torches cachaient aussi bien son visage que le mien ... je l'espérais.

Sa tête tourna. Elle ressemblait à une poupée démantibulée par les jeux cruels d'une enfant capricieuse. Son mouvement était improbable, presqu'inhumain.

Le lieutenant goutait la soupe.

Elle râlait doucement.

Scène obscène.

Un soulagement ... je ne reconnaissais pas le râle ... la honte immédiatement après ... le reconnaîtrais-je même d'une amie en cet état ?

Escarbille de flamme ... un éclairage de feu sur cette scène terrible. Les ombres qui rôdaient près d'elle ... des serpents ... quelqu'un avait tenu des serpents éveillés en plein hivers ! Qui pouvait ? A quels desseins ? ...

Je frémis rien qu'à cette idée ... la patience qu'il avait fallu pour qu'ils soient si vifs en cette saison ... d'habitudes, ils hibernaient dans un trou dès le mois d'octobre, avant parfois ... Qui pouvait déployer un tel art ? Une sorcière ? Un sorcier ? Et pour quel usage ? Celui de médicastre ? Nenni. Toute cette débauche de savoir pour tourmenter une femme...

Mon dégoût augmenta ... bruit de succion de soupe sur une cuiller ...

Sa tête roula à nouveau ... un spasme ...

Je restais interdit ... le repas du bourreau se poursuivait en silence ... comme s'il jouissait de ma douleur, de mon dégoût ... de sa douleur.

Il y avait comme une étrange perversion à l'oeuvre ...

La femme parla ... une voix rauque, cassée ... que je ne reconnus pas, ni au timbre, ni à l'intonation ... mais qui eut pu la reconnaître ?

L'attention entière du lieutenant ... comme un loup aux aguets, la cuiller arrêtée à mi-chemin de sa bouche.



Enored a écrit:
vous avez gagné ... le campement est ...


Elle s'arrêta. La cuiller rejoint la bouche. Déglutition.

La voix rauque reprit, même pas suppliante ... lasse ...


Enored a écrit:
au nord est de la ville ... dans les faubourgs ...


La tête roula encore, retomba ... un long moment de silence encore ... nouveau spasme.

Un cri étouffé, impuissant à sortir ... un murmure ... une souffrance ... un appel à l'aide.


Enored a écrit:
serpent ... morsure ... épaule .. je ...


La marque d'un reptile qui se faufilait.

La tête qui retombait...

Je sus ... goût amer ... qui qu'elle soit ... je sus ce que j'allais faire, et le prix à payer.


Mon lieutenant ... le venin ... il peut la tuer. Vous n'aurez aucun procès si elle meurt maintenant.

Laissez-moi la conduire à un carabin. Elle ne peut pas s'enfuir en cet état.


Puis je suppliai.

S'il vous plaît, mon lieutenant. Vous avez l'information. Il faut la garder en vie.
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Max12
Citation:
vous avez gagné ... le campement est ......
... dans les faubourgs ... serpent ... morsure ... épaule .. je ...


Le soldat semblait regarder la prisonnière plus intensément qu'une simple prisonnière.

- On n'as déjà fouiller cette partie de la ville !! Elle se fiche de nous...

Le lieutenant regarda la prisonnière en état d'inconscience.

- Ces serpents sont inoffensifs, je le sais très bien...Allez me chercher une bassine d'eau froide soldat, je vais la réveiller.
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Enored
Semi conscience au fond de laquelle la mercenaire comprit que sa ruse n'avait pas marché. Semi conscience seulement car son corps se révoltait et ne voulait pas sombrer. Pas venimeux ... alors cette douleur à l'épaule ? Faux mouvement surement. Réfléchir vite ... murmure

Ba mhaith liom go mo revenge lá amháin ... plus fort relevant la tête. Provoquer à nouveau

C''est que ... vous avez mal fait vot'travail lieut' ! j'vous l'ai dit ... un lâche ... un incapable... Son regard chercha celui du soldat. Elle ne le connaissait pas ou pensait ne pas le connaitre. Pourtant le nom prononcé ...sur que ça lui rappelait quelque chose. Sourire qui ressemble plus à une grimace.

'chanté soldat, vot'chef à mal fait les présentations ... suis Enored O'Caellaigh... mercenaire au service de Samuel ... de Trévière. Elle arrivait à respirer un peu mieux. Mais la douleur à l'épaule ne passait pas. Nouvelle provocation...
Vot'chef il essaie de m'faire parler ... et l'y arrive pas ... l'est pas doué ...

Sourire narquois qui s'étire sur ses lèvres. Silence. Elle garda son attention sur le soldat.
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