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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Iskander
La voix du lieutenant ... chargée de haine ... implacable.

Puis celle de la Dame qui répondit ... acharnée également.

Je restai interdit ...

Lui ... à la recherche de cette vérité ... de cette parole d'elle ... attaché à ses réponses, cherchant la vengeance autant que la victoire ...

Elle orgueilleuse ... semblait prête à tout plutôt que de céder un pouce ... prêt à céder le pouce en fait, la vie s'il le faut.

Lui, prêt à la détruire pour l'avoir ... elle, prête à se détruire pour se refuser à lui ...

Il y avait comme un lien terrible qui se nouait entre eux ... un jeu dont personne ne sortirait vainqueur, mais dont l'intensité seule justifiait son existence ...

Cette tente devenait un creuset à émotions ... peu importait ce qui en ressortirait ... tout ce qui importait se passait ici ...

J'eus mal ... terriblement mal ...

Tout se jouait ici ... maintenant ... une allégorie de cette guerre où personne ne veut perdre ... où la Provence se détruit, se consume dans la lutte ...

Cette image de la Gorgone qui mugissait de plaisir, obscène, plantureuse, jouissante ...

Et tout se consume ...

Je la fixai, sans rien dire ... puis le regard de la femme ... Enored ... j'avais déjà entendu ce nom ... ce regard ... derrière celui de la Gorgone ... tentant de s'accrocher au mien, cherchant un ami ... une once d'humanité sur un visage tuméfié …

Elle ne devait plus savoir depuis combien de temps …

Je ne pouvais pas laisser ce jeu se poursuivre … cette guerre devait prendre fin. C’était tout ce à quoi le soldat aspirait le plus … la fin de la guerre, son inutilité … étrange paradoxe. Il était prêt à mourir pour la victoire, mais était-il prêt à mourir pour la paix, même si cela devait le perdre ? … je l’étais.

Je me rapprochai d’elle, puis me mis à genoux, humidifiant un bout de tissus d’eau vinaigrée de ma gourde puis épongeant son visage.


Elle sentait l’urine … le sang … le champ de bataille. Elle ne devait même pas s’en rendre compte.

Vous devriez lui dire … cela fait une éternité que vous êtes ici. Vos amis vous savent manquante et, s’ils sont à moitié aussi doué qu’on le dit, ils auront fui déjà.

Vous ne révèlerez donc rien de préjudiciable, rien qui ne puisse être révélé.


Je poursuivis, la laissant humecter sa bouche à la boisson amère qui transpirait du tissu imbibé … baiser de lèvres craquelées. Puis je nettoyai son visage, ôtant les croutes … avec douceur.

Ma parole se fit chuchotement.


Nous ne pouvons plus gagner … il est trop tard certainement. Et vous ne pouvez plus gagner. Oh, vous pouvez tenir, en arriver à un état atroce … vous laisser mutiler horriblement jusqu’à ce que la douleur ne fasse plus qu’une avec vous … avec lui.

Tout ce que vous gagnerez, c’est la douleur, la douleur et encore la douleur. Elle vous consumera, tous les deux … vous et lui perdant toute humanité, toute vie pour ne faire qu’un avec cette douleur …

Libérez-vous de cela … la vie n’est pas cette douleur … elle n’est pas ici. Elle est ailleurs, dehors, loin de tout cela.

Votre mission est remplie. Ne vous acharnez pas. Laissez filer. Il n’y a pas d’honneur ici. Juste la douleur.

Dites-le, je vous en prie, tant qu’il vous reste ce peu d’humanité. Par pitié. Votre humanité est ce sur quoi vous avez encore un espoir de reconstruire la paix après cette guerre. Chérissez-là … revenez … je vous en pris … venez … il n’y a que vous qui puissiez vous sauver … maintenant … il n’y a plus rien d'autre que vous deviez sauver maintenant.

Dites-le … par pitié.


Mes paroles se faisaient suppliques … elle était dans un état abominable.

Je versais des larmes sur la douleur du monde.

Et la Gorgone gloussait de mes tentatives ingénues, hoquets de putain trop nourrie.

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Enored
Méfiance à l'approche du soldat. L'Irlandaise ne le quittait pas des yeux, tentant de scruter chacun de ses gestes. Méfiance... une éternité que vous êtes ici ... non elle était arrivée dans la journée ... du moins c'est ce qu'elle croyait... ils auront fui déjà fuir non le mot d'ordre c'était de rester cacher. Le tissus sur son visage lui fit autant de bien que les mots. Légers picotements dus au vinaigres sur les blessures, sur ses lèvres ouvertes.

Amertume le long de sa gorge, étrange soulagement. Moment de répits durant lequel le soldat tentait de la convaincre de répondre. Elle gardait son regard accroché au sien. Il faisait appel à son humanité, son envie de vivre. Mais à quoi bon vivre s'il était mort ?

Libérez-vous de cela … la vie n’est pas cette douleur … elle n’est pas ici. Elle est ailleurs, dehors, loin de tout cela.

Votre mission est remplie. Ne vous acharnez pas. Laissez filer. Il n’y a pas d’honneur ici. Juste la douleur.... Dites-le … par pitié....


Silence toujours. Les mots faisaient leur chemin dans son esprit. La douleur était là depuis qu'elle avait été emmenée dans cette tente ... alors un peu plus ou un peu moins ... murmure ...


Ma vie n'a plus de sens s'il est mort ... et s'il vit ... ce serait le trahir que de dire où il est ... car ce n'est pas le campement qu'il veut ... le campement il s'en moque ... vos mots me touchent ... merci ... mais je ne sortirais pas libre d'ici il y a un procès et la prison qui m'attendent ... alors à quoi bon trahir ? si je dis je le condamne ... je ne veux pas. Je ne peux pas ...

Elle le fixa encore un instant avant de détourner le regard ... perle humide au bord des paupières ... suivie d'une trace humide sur sa joue ... facile d'avouer à un étranger là vérité refusée à sois-même ...
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Iskander
Ceuille doucement la larme et murmure

Vous l'aimez ...

Pas une question ... une vérité ... douloureuse ... douce ... insupportable ... et sans laquelle il est impossible de vivre.

Que ferais-je pour sauver la Renarde ... la même chose ? Oui, je crois.


Est-ce si difficile à dire ?
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Enored
Trois mots.

Trois mots maudits qu'elle refusait de prononcer. Trois mots maudits qu'elle refusait d'accepter.

Vous l'aimez ...

Trois mots maudits, insupportables, impossibles, inacceptables ... non ...
Trois simples mots si facile à dire et pourtant. Ne plus s'attacher jamais elle se l'était jurée oui mais ...

Trois mots si doux et si impossibles. Impossible oui c'était tellement plus simple ainsi. Regard qui s'adoucit un instant alors qu'il croise celui d'Iskander. Paupières qui s'ouvrent et se ferment en un assentiment.

Trois mots si douloureux à cet instant. Trois mots qui ont fendillé l'armure qu'elle s'était forgée autour du coeur. Sauf que ces trois mots s'y trouvaient depuis longtemps.

Trois mots qu'elle ne lui dirait jamais par respect pour lui, pour la vie qu'il s'était construite. Trois mots où elle puisait sa force de continuer. Trois mots pour avancer.

Trois mots qui auraient pu la détruire à cet instant, la faire s'effondrer et pourtant trois mots qui lui permirent de remonter. Trois mots qui lui permirent de s'apaiser. Une image devant ses yeux, un visage, un sourire vite remplacé par celui du soldat. Ses yeux sondèrent ceux d'Iskander.

Trois mots ...


Pas difficile ... impossible.

Trois mots qu'elle refusait de prononcer parce que prononcer ce serait y donner une toute autre réalité. Elle décrocha se regard de celui du soldat pour le fixer vers un point imaginaire. Elle avait récupéré un peu de force dans cet instant improbable sous cette tente ...
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--Cristopho
Le barbu attendait depuis plusieurs heures. Ses hommes s'impatientaient, et leurs chevaux renâclaient.

Bon dieu, ils nous embauche pour faire la décoration!!


Le catalan attrapas la sentinelle la plus proche par l'épaule et la fit brusquement pivoter.


_Bon dieu, tu vas aller chercher un de tes supérieurs?? On n'as pas qu'sa à faire, ont est la pour vous aider...

Devant l'air interdit du soldat, le barbu haussa les épaules.

Bon dieu, et dire qu'ont veut nous faire combattre pour sa...


Résigné à se débrouiller lui-même, l'homme se dirigea vers la tente la plus proche. Il ouvrit le pan et resta sur le seuil. Trois personnes dans la tente, un homme en bras de chemise, une femme attaché à une chaise, visiblement interrogée à la manière forte, et une autre, penchée vers la prisonnière. Le barbu jetas un coup d'œil sur le visage de la femme, couver de bleus et de croutes.

Bande de brutes... savent pas qu'il y a d'autre moyen de faire parler quelqu'un que de la passez à tabac? Il espérait pour l'interrogateur qu'il avait de bonne raison de faire sa, sinon le barbu lui montrerait c'qu'il en coutait d's'en prendre à une femme sans raison... Si ses secrets étaient d'un enjeu cruciale, Cristopho n'hésiterait pas à l'interroger lui même, mais pas comme une brute.. savait faire parler les gens lui.. en général les langues se déliant rapidement. Et si le lascars était têtu, deux trois bonnes baffes lui déliait la langue.
Max12
Cette tente était une véritable taverne à force !!! Alors qu'il allait dire au soldat Marseillais de rejoindre sa garnison, un homme arriva et resta sur le seuil, le lieutenant le salua.

- Bonsoir Sir, Vous cherchez quelqu'un peut être ? Je suis le Lieutenant Max de Bélestador, Ost de Provence
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Ledzeppelin
LedZeppelin se rend dans la tente ou la conduisit une ordonnance venue la chercher. Il semblait qu'on la demandait.

Arrivée dans une tente ou se trouvait la jeune Enored, Max et un homme inconnu, elle fut horrifiée. Voir la jeune femme enchaînée et semblait-il en mauvais état lui fit de la peine. Même si ils lui rendraient 100 fois la pareille si elle tombait entre leurs mains elle ne voulait pas de ça. En entendant siffler elle se retourne vivement et voyant un serpent onduler horriblement dans sa direction, elle dégaine son épée et d'un coup vif lui tranche la tête. Réprimant un frisson elle pousse de son pied les deux parties de la bête qui avait fini ses spasmes d'agonie.


- Lieutenant ! Traitez cette femme avec honneur. C'est .... c'est dégoutant ces bestioles. Si elle ne simule pas elle doit avoir besoin de soins.

Et puis cette capture du Sieur Dahut n'est qu'une question de temps, je sais tout ce que je voulais savoir. Une personne de son camp s'est rallié à nous et a tout raconté.

Savez-vous que Dahut négocie avec Aix ..... la Chappelle^^ pour créer un Etat-Major là-bas ? Ils sont vraiment descendus bien bas ces pseudo-loyalistes. Un Etat-Major composé de chefs militaires de l'Empire, de Français et des guignols loyalistes et à des centaines de lieues d'içi. Troublant !

Je viens même d'apprendre qu'une cinquantaine de Templiers viennent pas bateau pour accoster en Arles. Heureusement que nous sommes prévenus cette fois. Les dispositions sont prises et Donc la capture de Dahut n'est même pas nécessaire tout de suite. Il finira bien par sortir de son trou lui.

Saviez-vous aussi qu'il s'est trouvé un autre suzerain. Hé oui ! Il ne pouvait pas vivre sans noblesse et puis .... un suzerain de perdu, 1 de retrouvé, quelle importance pour ce genre d'homme pour qui le lien vassalique ne sert qu'à sceller avec des sceaux si voyants qu'ils font rire. Dieu ! Que la vraie noblesse se cache ailleurs.


Puis se souvenant qu'on l'avait demandée au départ, elle termine :

- Faites donner des soins à cette femme Lieutenant ! Mais gardez-la solidement, ne nous fions à rien de ce qui vient d'eux. Malheureusement j'ai souvenir de la Baronne de La Ciotat qui a beaucoup souffert des assurances données par son vassal qui l'a trahie.

Il semble que je suis demandée


se tournant vers le nouveau venu

est-ce pour vous ?
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Tchantches
C'est alors que la nuit tombe, que Tchantchès entend les cris d'assaut du camp français.

aaaaah enfin la bataille s'écria t'il.

- Tous à vos positions, nous devons repousser l'assaut et s'ils partent les poursuivre jusque la ligne de pointe de nos archers.

Mais tout ne se passa pas commeprévu, profitant d'aide intérieure, les français prirent la postition de défense de l'aréme dans laquelle une partie des Helvètes servaient et la générale sonna la retraite pour sauver la vie de ses hommes.

Tchantchès rageait, il ne pourrait pas charger ni sabrer dans le tas.

Il dut se résoudre à un combat d'arrière garde. Ce grand gaillard faisait des moulinets avec sa vieille épée à deux mains et tenait l'ennemi à distance afin de permettre aux autres de prendre les positions défensives qui avaient été mises en place hors de la ville.

A ce petit jeu il ne blessa que légèrement un soldat français qui trop petit pour voir l'épée tourner au dessus de la tête, reçu un choc qui ne lui prit pas la vie, grâce à son heaume de bonne facture.

Le Heaume éclata, mais la tête du français, qui pourtant avait tout du melon de provence, ne saigna que très peu, seule une énorme bosse resterait comme souvenir sur le crâne de franskillon.


Enfer et damanation, on m'a volé ma bataille, mais je reviendrai, cria une dernière foi tchantchès.
Enored
Une entrée ... une autre ... ça n'en finirait pas ? Regard toujours fixé vers son point imaginaire l'esprit perdu dans son aveux l'Irlandaise reconnu une voix. L'ancienne comtesse. Elle ne leva pas les yeux, elle n'avait pas parlé et attendait que son sort soit scellé. Et pourtant ... étonnement. Effort pour revenir à l'instant présent. Elle ne saisit qu'une partie de ce qui est dit ... regard neutre qui se pose sur la nouvelle venue.

Traitez cette femme avec honneur ah ça ... c'est raté ... quoique c'est quoi l'honneur fait à une 'prise de guerre' c'était ce qu'elle avait l'impression d'être ... Si elle ne simule pas léger sourire dérisoire ... simuler ... bien sur qu'elle savait ruser mais là ... nan elle simulait pas ... douleur dans l'épaule toujours aussi vive ... un peu moins dans le bras ... si les rampants n'étaient pas mortels ... ils pouvaient mordre tout de même ... puis cette capture du Sieur Dahut n'est qu'une question de temps de temps ... de patience ... on le protègera tous jusqu'à la mort ... paupières qui se ferment et s'ouvrent à nouveau ... Une personne de son camp ...rallié à nous ... tout raconté ... sang qui se glace dans les veine de la mercenaire ... Agadir ... le traire ... il paierait ... la suite ... elle n'écouta plus jusqu'à ... Faites donner des soins à cette femme Lieutenant ça ça n'était pas de refus ... les paroles d'Iskander revinrent en sa mémoire. Ne se rendait-elle pas compte de l'état dans lequel elle était ? ... non ... elle ne voulait même pas savoir. Mais gardez-la solidement, ne nous fions à rien de ce qui vient d'eux des gardes fois qu'elle décide de s'évader ... bien sur que ça lui trottait en tête depuis qu'elle avait été arrêtée ... s'évader ... des gardes ... c'était mieux que des fers ou pas ... l'Irlandaise se raccrochait à une seule chose ... être jugée ... vite et que tout cela se termine ... Regard qui se décroche de l'ancienne comtesse pour retrouver son point ... esprit qui repart au loin ... vers eux ... espérant qu'ils soient tous bien cachés pour ne pas être retrouvés ... certitude ... il n'était pas mort ... et si elle sortait vivante de là ... peut être qu'elle prononcerait les trois mots ... non ... impossible ... paupières qui papillonnent ... corps douloureux ... attente de la suite ... silence.

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Alex4634
Alex arriva dans le camps des provençaux en rampant, durant la bataille hier, il avait pris un sacré coup.
Au début ça allait il avait été vaillant il courut contre les assaillant et donna un coup a roi mais une autre, victorine, l'avait frapper sans le blesser mais elle l'avait déstabiliser puis Florentin lui, lui avait porter le coup fatal, un coup si violent que sont bouclier avait exploser projetant un morceau de bois dans le ventre d'alex.


Il y a quelqu'un? J'ai besoin d'aide!

Alex chercher quelqu'un pour l'aider a se mettre sur un lit au moins, il en avait pour 5 jours a peu près...
Ysabelle
Elle vit entrer un jeune homme
qui saignait et que la douleur faisait grimacer.
Elle l'aida à se coucher et fit signe au médecin
de venir l'examiner. Elle demeura avec lui le temps
qu'on s'occupe de ses blessures.

Elle lui prit la main et lui dit.


Je suis Ysabelle. Un médecin va bientôt s'occuper de vous.
Vous êtes dans l'infirmerie, vous êtes en sécurité.


[color=green]
Elle pensa à sa famille et ses amis qui se battaient présentement... comment allaient-ils?

Dès que le médecin s'occuperait de ce blessé
elle irait sur le champs de bataille accompagner
d'Arthur et de sa garde pour aider les blessés et
surtout vérifier si Calli, Zarco, Guirre
et tous les autres étaient sains et sauf.

Elle pria Aristote de les protéger et de lui laisser le temps
de se rendre pour leur porter l'aide qu'elle pouvait.


[Sur le champs de bataille]


M'dame vous deviez pas être ici.
Messire Guilhem m'avait demandé de vous en empêcher...


Arthur ne fini pas sa phrase sachant très bien que sa maitresse ne l'écouterait pas, il la regardait demander
à chaque personne qu'elle rencontrait s'il avait croisé un Gardian .
Il se balançait sur une jambe et une autre tellement
il était indécis entre la fureur de sa maitresse
ou celle de son maitre, Guirre.

Finalement, il haussa les épaules.
Il perdrait plus de temps à la convaincre
et il ne voulait pas le laisser paraitre mais
il était inquiet pour son maitre.
Guilhem avait fait beaucoup pour lui.

En deux enjambés il alla rejoindre Dame Ysabelle et l'aida
à questioner les personnes qui revenaient du champs de bataille.

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Mariée à Guilhem de Longchamps

--Cristopho
Le mercenaire salua les nouveaux entrants d'un signe de tète et s'adressa à la dame:

_J'viens ici pour mettre mon bras et celui d'mes hommes, qu'attendent dehors, au service de la Provence. On est pas au complet, d'autre vont arriver, dont l'vrai capitaine. J'ai d'mandé à voir un gradé pour opérer avec vos troupes. On connait la danse, vous inquiétez pas. J'préfère vous prévenir, ici y'a qu'le capitaine qui lit et écrit l'François... On est catalans, pas français ou quoi qu'se soit. Pour les ordres, z'auriez quelqu'un qui écrit le catalan ou qui l'parle? Sinon sa vas faire un sacré bordel...

Pose sa main sur la garde de son épée

_On est arrivés trop tard pour le dernier affrontement, mais pour le prochain j'vous jures qu'ont en s'ras.. Ah, et puis une dernière chose: l'est pas question que les Aigles de Castille soient sous les ordres d'un capitaine français... Not' capitaine command'ras la compagnie, mais il obéiras à vos ordres. 'Fin si vous êtes d'accord... Si non, on s'débrouilleras seul... Désolé d'vous dire sa, mais on a notre liberté.

Le barbu se demanda un instant si la femme avait tout compris avec son accent...
--Cadichon


oué oué bien sur dès qu'on parle de concret y'a plus personne! retourne donc dans ton pays estranger! va régler les problèmes chez toi et garde ta langue vulgaire pour tes catins!

Et il s'en va en ayant assez entendu..
Max12
[Tente d'interrogatoire, début de la nuit]

La Comtesse venait de rentrer dans la tente, elle n'apprécier pas les méthodes d'interrogatoire du Lieutenant.
Citation:

- Lieutenant ! Traitez cette femme avec honneur. C'est .... c'est dégoutant ces bestioles. Si elle ne simule pas elle doit avoir besoin de soins.

Et puis cette capture du Sieur Dahut n'est qu'une question de temps, je sais tout ce que je voulais savoir. Une personne de son camp s'est rallié à nous et a tout raconté.

Savez-vous que Dahut négocie avec Aix ..... la Chapelle^^ pour créer un Etat-Major là-bas ? Ils sont vraiment descendus bien bas ces pseudo-loyalistes. Un Etat-Major composé de chefs militaires de l'Empire, de Français et des guignols loyalistes et à des centaines de lieues d'içi. Troublant !

Je viens même d'apprendre qu'une cinquantaine de Templiers viennent pas bateau pour accoster en Arles. Heureusement que nous sommes prévenus cette fois. Les dispositions sont prises et Donc la capture de Dahut n'est même pas nécessaire tout de suite. Il finira bien par sortir de son trou lui.

Saviez-vous aussi qu'il s'est trouvé un autre suzerain. Hé oui ! Il ne pouvait pas vivre sans noblesse et puis .... un suzerain de perdu, 1 de retrouvé, quelle importance pour ce genre d'homme pour qui le lien vassalique ne sert qu'à sceller avec des sceaux si voyants qu'ils font rire. Dieu ! Que la vraie noblesse se cache ailleurs.

Faites donner des soins à cette femme Lieutenant ! Mais gardez-la solidement, ne nous fions à rien de ce qui vient d'eux. Malheureusement j'ai souvenir de la Baronne de La Ciotat qui a beaucoup souffert des assurances données par son vassal qui l'a trahie.



Ces traites se tournent eux mêmes en ridicule, pourquoi pas un État major en Irlande aussi ? Ils deviennent de plus en plus pitoyables...

Le soldat Iskander va se charger de lui prodiguer les soins, mais elle resteras attaché sur cette chaise et ne bougeras pas de cette tente, d'accord ?

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Annalorel
Quelque peu retirer du reste de la garnison helvète, la jeune femme à la chevelure rousse observait les flammes du feu de camp qui brillait devant elle. Son mari, et confident non bien loin d'elle, ses pensées s'éloignaient doucement vers les gens de leur village... comment allaient-ils? Puis, la pensée de leur enfants qui était sous l'oeil vigilant de son frère et de sa vieille nourrice. Ils les avaient suivit de loin, mais elle avait compter sur Cornell, un ancien éclaireur, de savoir quand mettre fin du parcourt qui les suivait.

Les étoiles brillaient déjà lorsque des cris se firent entendre des éclaireurs. Le premier assaut se fit pendant la nuit, lequel des deux côté l'avait enclenché, Anna ne le savait pas. Elle se redressa rapidement entendant les bruits et le cri engagé du vieux Tchanches, ce soldat de Fribourg, qui attendait cet assaut depuis des lunes déjà.

Elle se retourna rapidement vers son compagnon, le visage de l'homme au yeux bridés se voulu imprégné dans l'âme de la jeune femme. Un vent froid sembla se lever sur le campement, suivant les armées sur le seuil du combat. Elle se pencha rapidement pour prendre son épée et le remettre à sa taille carquois sur le dos et arc en main, celle-ci trembla quelque peu mais se rafermie en pensant que tout ceci aurait éventuellement une fin.

S'éloignant un peu des affrontements corps à corps, son éfficacité se trouvant sur la distance, Anna se trouva un coin remonté pour bien voir et couvrir le maximum de terrain tout en pouvant garder un oeil sur les siens.

Le vent frolait les torches du campement rendant les flammes plus ardantes éclairant les soldats qui avançaient vers eux. Le bruit d'arme se fracassant les unes contre les autres, des flèches volant très bas à travers la fourrer des gens, les cris de soldats enragés.

Et... ce n'est que le début?.... La jeune femme commençait à se demander s'ils en verraient la fin.

Son arc tendu claqua quelques flèches servant à faire reculé l'ennemi. Sur des boucliers quelques unes s'écrasèrent ou d'autre ricochèrent. Le peu de lumière n'aidait en rien.

Un cri, des cris... dans sa direction. Anna se retourna baissant à peine son arc pour se rendre compte qu'un homme bien plus grand qu'elle se trouvait juste au dessus. Elle eu le temps de poser sa main sur le pommeau de l'épée, mais pas assez pour la tirer de son fourreau. Celui qui semblait bien plus grand qu'il ne l'était vraiment abbatie son arme sur la femme qui se defendit en se jetant au sol pour éviter le coup qui lui aurait fendu le crâne.

Elle roula un peu plus loin lachant son arme de distance et changeant pour celle corps à corps. L'ancienne reserviste se lève le plus rapidement qu'elle le peut cherchant des yeux azures, le regarde de son adversaire imposé. De petites flamèches firent apparution lorsque le métal des épées cogna l'une contre l'autre. La sueur au front, sueur froide, elle savait pertinament que le corps à corps n'était pas sa force, elle espéra que l'adrenaline du moment en viendrait à bout, sa vie en dépendait.

*cogne et petite entaille sur la femme* *esquive* *cognement de nouveau et une épée s'envole au large*

Anna se retrouva complemetement désarmé, un sourire mesquin se dessina sur le visage partiellement éclairé de l'ennemi. Elle aggrippa la dague offerte en cadeau par son ami Chippiard et en fit une dernière tentative de défense. L'épée du combatant s'abat finalement sur elle.

...C'est terminer...

Une ombre se glisse agilement entre les deux, un homme armé la défend et encaisse le coup sur son bouclier. Celui-ci semble poursuivit par d'autre ennemi... voir même cinq autres! Il encaisse à plusieurs reprises en reculant et gardant Anna derrière lui.

Elle reconnu cet homme qui brave tout ce qu'il pouvait pour la défendre, ses cheveux, ses bras et cette voix. C'était Nobu, son confident, son compagnon, son mari. Il est vrai qu'elle l'avait perdu de vu quand elle s'était retrouvé à deux contre deux. Il semblerait qu'il s'était dégagé de ses propres adversaires pour aller la sortir du pétrin.

L'un des hommes tenta de toucher Anna de son arme et Nobu la repoussa plus fermement. Celle-ci perdit l'équilibre et trébucha sur les objets qui encombrait leur environnement. Elle s'aggripa sur un pan de tissus qui dechira sous le poids de la jeune femme rondelette, elle se retrouva écrasé au sol cognant violament sa tête contre un rocher. Elle resta sur le sol, inconsciente des évènements qui suivirent.
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Rencontre a Grandson
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