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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Zarco
[Sur le champ de bataille...]

Le combat faisait rage... essoufflé, il regarda autour de lui... Calli... elle était où? Puis il entendit un cris juste derrière lui... Elle venait de se mettre entre lui et un ennemi... pour le protéger et sans aucun doute le sauver...

NONNNNNNNNNNN!!!!!!!

Se jetant par terre près d'elle, surveillant ceux autour d'eux... des alliers... Voulant voir la gravité des blessures mais dangereux par ce qui se passait, il pansa comme il put la blessure mais devait l'apporter à l'infirmerie. Posant sa main sur sa poitrine, il pu sentir son coeur battre...faiblement...

Le prenant doucement dans ses bras, il prit la direction du campement.. bah où il espérait trouver les tentes... Quand il apercu une dame au loin questionnant les gens rentrant au campement... S'approchant il la reconnu... Ysabelle voulait avoir des informations sur le combats et les survivants...

Zarco, le regard froid, marchait le plus rapidement qu'il pouvait pour que Callishane soit vu et soigner rapidement...

Il entra dans la tente de l'infirmerie et déposa sa tendre épouse sur le premier lit libre qu'il trouva... Il fit signe pour qu'on vienne la voir et lui resta près d'elle lui tenant la main...


[Un peu plus tard]

Les médecins ayant panser les blessures... dont la plus grande à l'abdomen... Il resta près d'elle, lui tenant la main et épongeant son visage doucement...

Il souleva les couvertures et grimassa en voyant le pansement... S'approchant doucement de son visage.. il déposa un doux baiser sur ses lèvres et posa sa tête près de la sienne pour laisser échapper quelques larmes...


Je t'aime plus que tout ma chérie... j'ai besoin de toi... les enfants tout autant... tu vas devoir te battre... comme j'ai fait... et je serai près de toi... autant que tu l'as été pour moi...

Tu m'apprenais... la perte d'un enfant juste avant de venir ici... Je t'ai consolé en te disant voir et peut-être à la fin des combats.. tranquille chez nous... voir ensemble pour agrandir la famille de nouveau... mais avec cette blessure... seul Aristote pourra décider de l'avenir de cette possibilité... et nous devoir espérer...

Mais pour le moment, je souhaite que tu reviennes rapidement... ouvrir de nouveau les yeux pour que je puisse en admirer leur couleur bleu... te voir réagir à mes caresses et baisers... mais surtout te voir de nouveau sourire...


Laissant sa tête reposer près de la sienne et serrant sa main dans la sienne... il essaya de se reposer, restant alerte à la moindre réaction possible de sa tendre épouse....

Calli revient vite...
_________________
Zarco de Cianfarano du Mystraal
Brin de folie de Callishane
Père de Chloé, Rhys, Jénifeal, Fleure et Guillaume
Président de la CSMAO
Ambassadeur du Languedoc
Tchantches
La première bataille bien que peu spectaculaire avait décimé les deux armées.

Les français avait remporté une victoire en faisant reculer hors de la ville l'Arlésienne.

Les ordres fusèrent rapidement, regroupement et reprise de la ville.

Cette fois Tchantchès serait en tête de l'assaut, le premier il réussit à fixer une longue échelle sur le rempart SUD.


Suivez-moi, à l'assaut, montrons à ces porcs puants ce qu'est un combattant Helvète.
Rasons leur le crâne pour en libérer les poux répugnants qui y grouillent et montrons leur ce que c'est qu'un peuple libre.


Il poussa son cri de Guerre et gravit léchelle

AHUA

Alors qu'il allait mettre le pied sur le créneau, une gaffe venant d'une meurtrière en dessous de lui repoussa l'échelle avec force et tchantchès versa dans le fossé.

Il se réveilla en bonne forme dans le camps Helvète au sud de la Ville.
L'armée s'était semble t'il repliée à nouveau et il ne vit pas tout de suite le nombre des blessés.


Mais, mais que fait on ici ?
Il faut y retourner, je vais m'en faire un petit gras qui m'a souflé une horeur dans l'oreille. J'ai entendu sa petite voix nazillarde et au lieu de m'affronter en duel, ce pleutre, un français sûrement, était resté caché sous son capuchon de peur que je le reconnaisse sans doute.
Hersende
[Sur le champ de bataille, 5 mars 1458]

Deux jours de combats acharnés... à repousser les assauts de l'ennemi, créant dans trous dans ses rangs mais voyant aussi ses compagnons tomber à côté d'elle.
Les armées françaises n'avaient pas réussi à s'approcher de la capitale, mais elles avaient également repoussé la Mistrale qui campait à quelques distances d'Aix

Hersende avait perdu la notion du temps. Il lui semblait que continuellement ils repartaient au combat après une courte pause, consacrée à soigner les blessés et à enterrer sommairement les morts.
Cela faisait un moment qu'ils n'avaient plus vraiment dormi... Heureusement qu'un ravitaillement avait pu leur être apporté! Mais autour des feux de camps où chauffaient les soupes, les soldats mangeaient leur pain en silence...

Elle circulait dans le camp, ombre silencieuse, s'arrêtant auprès de chaque bivouac pour s'enquérir des nouvelles des blessés et apporter des paroles d'encouragement. Elle arriva à celui des combattants de Forcalquier qui étaient venus en nombre défendre la capitale. Restant dans l'obscurité, elle les regarda : tous se serraient autour du feu, discutant le plus souvent à voix basse ou ne disant rien, chacun perdu dans ses pensées, les visions d'horreur des derniers jours encore présentes à l'esprit. Parfois une plaisanterie fusait mais les rires semblaient un peu forcés et retombaient vite.

Bien des visages amis manquaient autour du campement! Après Guirre qui avait vu son épouse tomber lors d'un précédent combat, c'était au tour de Zarco de pleurer son épouse blessée. Les traits du jeune père portaient les marques de son angoisse...
Hersende pénétra dans le halo de lumière, répondit aux salutaions des soldats puis s'approcha des deux hommes et posa la main sur le bras du Président de la CSMAO :


Zarco, j'ai appris la blessure de Callishane... Comment se porte-t-elle? Peut-on aller la visiter à la tente de l'infirmerie?... Puis elle se tourna vers Guirre. Et les autres, tous les autres de Forcalquier, avez vous de leurs nouvelles? On m'a dit que Max_xyl, Castor et Druss avaient été gravement blessés et rapatriés à Aix... Mais les autres...

Un soldat lui apporta un verre de bière qu'elle accepta avec un sourire de reconnaissance. Elle but une gorgée, regarda un par un ces hommes qui défendaient si chèrement leurs idéaux, tous ces villageois qui avaient arrêté leurs cultures, quitté leur ferme ou leur échoppe, laissé derrière eux leurs enfants pour venir se battre pour leur Provence, puis soupira :

Cette folie s'arrêtera-t-elle un jour? Nous tenons bon, mais à quel prix!.. L'ennemi comprendra-t-il enfin devant notre détermination ce que nous sommes prêts à affronter pour conserver notre liberté? Qu'Aristote leur apporte la sagesse...
_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Madnight
INFIRMERIE DE LA GARNISON DE FORCALQUIER


Toujours indisponible pour pouvoir aller se battre aux côtés de ses amis contre l'envahisseur, la jeune Mad se rendait quand même utile en aidant à l'infirmerie de la garnison de Forcalquier.
Tellement de blessés et tellement à faire. Les combats avaient été rudes cette nuit, et les blessés affluaient à l'infirmerie.
Les médecins et infirmiers étaient débordés, ne sachant ou donner de la tête. Des bras supplémentaires n'étaient pas de refus.
Elle arpentait la grande salle où des lits de fortune avaient été aménagés.
Elle donnait à boire, pansait les plaies, aidait les blessés à se mouvoir, essayait de les réconforter du mieux qu'elle pouvait.
Ce matin là, elle était prêt d'un soldat qui venait d'arriver et qu'il fallait amputer en urgence, elle lui épongeait le front doucement.
Elle vit soudain Isabelle, qui délaissait brusquement un blessé pour aller au devant de nouveaux arrivants.
Par Dieu ! Zarco arrivait en portant Calli dans ses bras.
Mad se précipita vers le groupe.
Elle vit l'angoisse dans les yeux de ses amis penchés sur le corps meurtri de Calli. Elle saignait en abondance et respirait faiblement.

Mad se put retenir ses larmes qui coulèrent doucement sur ses joues.
Calli avait été gravement touchée au combat.
Combien d'autres étaient tombés comme elle et combien tomberaient encore et encore ? Elle n'osait pas penser à tous ceux qu'elle aimait, qui se battaient et qu'elle appréhendait de voir arriver ici d'un instant à l'autre.
Mad essuya ses yeux d'un revers de main, se ressaisit, et laissa la place au médecin qui arrivait pour osculter Calli.
Dame Hersende était présente, assise dans un coin, lasse et interrogative. Mad la salua d'un triste sourire.

Marquise, nul n'est responsable de cette situation hormis les ennemis de la Provence. Ne culpabilisez pas. Nous sommes tous conscients des risques à courir, et malgré le chagrin de voir les êtres chers tombés au combat, nous avons tous fait le choix de nous battre pour repousser les ennemis !
Callishane


un coin de ciel bleu nuit..

Comment voir le ciel si l'on regardait et avançait devant, sans lever la tête?..
Impossible..

Une grimace en son coeur..
Un sursaut..
Des yeux clos..

Un souvenir des deux lames qui l'avaient traversée..
Furtif..
Et pourtant la douleur assourdie ressurgit à nouveau..
Plus virulente que jamais..

Lui laisse le souffle court..
Pantelante..
L'esprit à court de pensées..

Depuis combien de temps était elle là??..

Entendant le percement du cri de Zarco à travers les vagues toujours plus hautes de douleur, elle aurait pu sourire tellement celui-ci trouvait écho en elle..
Tout son être hurlait et pourtant, elle était si calme..

Elle avait fait ce qu'elle devait..
Il était sauf...

"Son" brin de folie..


La douleur s'arrêtait à son esprit.. lui qui recevait les informations de cette coquille qui était son corps à l'instant..
Car son corps, lui, ne bougeait pas d'un cheveu..

Figé de souffrance..
Il était elle..
Elle était lui..
Pas de place pour la mobilité..

Elle sentait, malgré tout, la douceur d'une voix parcourir ses oreilles mais elle ...
n'en entendait pas les mots..
Sa voix à lui.. qui avait toujours percée toutes ses barrières..
L'océan en furie de la souffrance la maintenait trop loin d'elle et pourtant, elle était aussi enragée qu'avant..
Elle savait toujours autant ce qu'elle ne voulait surtout pas perdre..

Lui..
Eux..
Eux, tous...

Les voix se multipliaient..

Sa douleur aussi..
Que lui faisait-on??

Elle était horrifiée..
Ne devait-on la soigner?
Pourquoi la faire souffrir encore plus??

Son coeur s'affola,
sans que son corps n'en frémisse..
Et elle sombra vraiment dans l'inconscience, plutôt que cette demi vigilance dans laquelle elle avait flotté après avoir été touchée..
Tchantches
Tchantchès envoya un pigeon au camp provençal.



Cher amis, Frères et soeurs de la Belle Provence

La ville d'Aix tient toujours a ce que j'ai compris, ils entrent et ressortent tout aussi diminués. Les combats sont confus.

Un jour ils tiennent le rempart SUD, l'autre jour le NORD, mais la ville elle-même reste à la Provence Libre.

Bien que nous ayons été repoussé provispoirement poussé hors de la ville nous sommes toujours Fortement armé et en bon ordre.

Certains de nos blessés sont acheminés au coeur du camp provençal, nous en avons quelques uns et on peut dire maintenant que l'Helvétie a déjà payé un lourd Tribu. Faites leur bon acceuil et veillez sur leur vie et sur leur bien-être.

Surtout ne vous impatientez pas, si nous avons été repoussé aux devants de la ville, nous en avons aussi profité pour nettoyer quelque peu les routes avoisinantes de la puanteur française. C'est que ça s'incruste cette engeance là.

Ce peuple félon n'a pas fini de tâter de nos épées et nous revenons dare dare embrocher les quelques récalcitrants qui vouudraient croire que nous sommes diminués.

Ils ne savent pas qu'un seul Helvète encore vivant c'est la force de tout un peuple qui te donne un coup au fondement. La force de plusieurs c'est un raz de marée incessant qui balaye tout sur son passage.

Demain, ils vont le découvrir une fois de plus, nous sommes largement encore assez nombreux pour en envoyer encore quelques uns de plus Ad Patrès et renfonrcez la ville et ensuite même libérez le comté.

Demain la victoire sera nôtre, de toute façon cela sera la victoire ou la mort, nous continuons la lutte jusqu'au bout.

Que le très haut protège votre Belle Provence et qu'Artistote favorise le camp de la justice et du bon droit.

Tchantchès, Sénéchal de la Noblesse Noire capitaine à l'ACF de Fribourg


Une fois son parchemin enroulé dans le porte document du pigeon, Tchantchès se releva malgré sa courbature aux fesses faisant suite à sa chutte de l'échelle de siège.

Olaf, viens ici.

Prend tous mes effets, range les dans le coffre, on n'attend pas le soir, on charge tout de suite aujourd'hui.

Cette fois je charge en rase campagne à cheval et sans bouclier.
L'épée à deux mains sera la rape qui ouvrira le rang français, les têtes vont rouler.

Allez, à cheval tous et en avant vers la victoire ....
Madnight
Un battement d'ailes, quelques plumes éparses. Un pigeon se posa sur le dossier d'une chaise à proximité de Mad.
Mad se surprit à sourire en pensant à un épisode récent. Mais ce pigeon était différent, il portait le sceau des troupes amies helvètes. Il ne finirait donc pas roti !
Elle récupéra le petit message fixé à la patte du volatile et s'empressa de le donner à Dame Hersende.
Presqu'au même moment, un grand brouhaha se fit entendre.
Des brancardiers improvisés amenaient des soldats helvètes blessés au combat au côté de leurs amis provençaux.
Il fallait faire de la place, trouver des couchages de fortune, vite ramener des pansements, des bassines d'eau propre. Mad et ses camarades, se démenaient pour accueillir tous ces blessés.
Solidarité de mise. Les valides du camp déchiraient des vieux vêtements
afin de faire des bandages. Certains bien qu'encore handicapés, tentaient de réconforter du mieux qu'ils pouvaient les nouveaux arrivants.
Pas le temps d'avoir des états d'ame. S'activer. Aller de l'un à l'autre. Faire les premiers soins en attendant qu'un médecin se libère
Helvètes et provençaux, tous unis pour une même cause et tous solidaires dans la souffrance.
Mad releva la tête instinctivement. Malgré l'odeur du sang et de la souillure, malgré l'horreur de la situation, elle avait chaud au coeur.
Les provençaux n'étaient pas seuls dans leur combat.
Alexandrosse
Alexandrosse était rompu les combat de ces derniers jours l'avait fatiguée.
Il ne devait pas tomber dans le sommeil sinon il ne se relèverait pas pour le combat.
L'homme avait le regard fixé sur sont pain, il pensait. Tous ces morts tous ces blesses pas un seul de ces proches n'avait été épargné par la barbarie des pillards François.

Autour de lui il y avait un peu de tout par là des Provençaux qui discutait de leur combats des amis disparus, plus loin des castillan avait hâte de partir au combat, de l'autre côté des helvètes discutait.

Chacun des hommes présent se battait pour la liberté tous les amis de la Provence était là.

L'armée Arlésienne avait combattu bravement aux côtés des autres, les français avais attaqué le choque des deux camps avait été terrible. Piéton cavaliers tous avait été confus lui soldat avait frappé un français il l'avais blessé il en était sur le sang sur sa lame en témoignait. La Marquise et sa garde se battait férocement les marseillais aussi.

Sont regard c'était porté sur les marseillais car sa mère spirituelle Ladoce menait les combattant de la ville quand il la vit tomber, elle venait d'occire un français quand un autre l'avait percé de sa lame. Il avait alors quitté sa compagnie pour se camper devant sa mère et le défendre il ne savait pas si elle était vivante ou morte. Ces Hommes l'avait trainée a l'infirmerie. C'est seulement plus tard qu'une missive lui avait indiqué qu'elle avait été rapatrié a Aix et que tout allait bien.

Il avait vus aussi des Brignolais comme lui tomber mais seul le combat importait a ce moment là.
En protégeant sa mère il avait reçu un coup de bouclier d'un homme, Alexandrosse était secoué mais tout allais bien il n'oserait même pas passer a l'infirmerie pour si peu.

Maintenant il était assis dans le camp de l'arlésienne entrain d'aiguiser sa lame au milieu des hommes piétons cavalier sapeur archer ou autre. Tous épuisé couvert de sang. Dans ce moment de pause rare il pensa a Justine une jeune femme qu'il avait rencontré a Aix, cela le fis sourire un moment, puis sa mine sombre revint.

Mais une seule chose comptait pour eux, tous était ici pour se battre pour défendre leur liberté qu'il chérissait tant, car même a bout dans leur cœur cette flamme que possédait les hommes libre brulait d"un feux hardent. Ceci les Français ne pouvaient leur prendre et c'est pour sa que les Provençaux aux côtes de leur alliées vaincraient
Iskander
[Tente d'interrogatoire, début de la nuit]

La comtesse elle-même fit son apparition ... une nouvelle ... un beaume ... Je restai caché dans l'ombre.

Cette épreuve était devenue ... inutile.

Bref soulagement quand le lieutenant Max se tourna vers moi.


Citation:
Ces traites se tournent eux mêmes en ridicule, pourquoi pas un État major en Irlande aussi ? Ils deviennent de plus en plus pitoyables...

Le soldat Iskander va se charger de lui prodiguer les soins, mais elle resteras attaché sur cette chaise et ne bougeras pas de cette tente, d'accord ?


Son regard ... la promesse d'une certaine forme de perrénité.

Cela ne faisait que cesser ... pour mieux reprendre ensuite ...

J'aquiesçai ... il s'en retourna.

Soigner Dame Enored ainsi attachée ? Son épaule était gonflée ... même si non-venimeuse, la morsure du serpent avait provoqué une réaction impressionnante ...

Quant au reste de son corps ... je n'osais regarder. Ses sphincters avaient lâché un moment.

A demi-consciente ... ou jouant à demi la comédie ... ou les deux ... une volonté superbe soutenue par un amour lui faisait supporter cela à chaque réveil ... ou était-elle trop détruite que pour s'en rendre compte.

Je ne pouvais rien faire ainsi.

Je ne pouvais que prolonger son agonie.

Elle ne dirait rien.

La guerre ne finirait pas.

Ni elle, ni lui ne lâcheraient ... il fallait que cela cesse. Il fallait que cette guerre cesse...

... coûte que coûte.

... il m'avait laissé seul avec elle.

Un noble dehors, qui se vantait à voix haute d'avoir apporté un magnifique destrier pour la Comtesse ... espérant gagner ses faveur pour le prix d'un fief qui aurait dû lui revenir, n'était-ce son frère qui avait reçu cette part d'héritage lorsque leur père était tombé en défendant Aix.

La guerre ... certains la faisaient ... d'autres la gagnaient ...

Les voix du lieutenant et du noble s'éloignaient.

Il n'y avait pas de temps à perdre ... le lieutenant pouvait revenir à n'importe quel instant.

Je pris mon poignard et fendis le fond de la tente, à l'opposé de la lampe.

Le "destrier" noir avait tout l'air d'un palefroi ... le noble se moquait de la Comtesse, mais cela faisait mon affaire : ces montures avaient le pas égal et l'allure régulière. Elle aurait sa chance. Il était sellé et recouvert d'un riche manteau de brocard brodé aux armes de la Comtesse, dont je m'emparai prestement.

Je revins dans la tente pour trancher les liens de Dame Enored, puis la soulevait en chuchotant.


Par tous les Esprits, il faut vous réveiller. Vous allez devoir monter, et fuir. C'est tout ce que je puis faire pour faire arrêter ce carnage.

Par tous les Esprits, revenez à vous !


Je l'enveloppai dans le manteau et abaissai le capuchon.

Revenez à vous ! Maintenant !

Puis je la hissai sur le palefroi et lui dit murmurai à l'oreille en lui indiquant une sortie isolée

A pas réguliers jusqu'à la sortie du camp, sans t'arrêter. Puis, une fois dehors, au petit trop, jusqu'à ce que vous soyez hors de vue. Ensuite, au petit galop, dans la Nuit.

Le palefroi se mit en route, portant son fardeau ... îls avançèrent dans la lumière de torches ... deux soldats se mirent au garde-à-vous ...

Puis la cavalière et sa monture disparurent.

J'espérais que les sentinelles n'auraient pas d'odorat ce soir.

...

Je revins à la tente fendue.

Le plus dur restait à faire.

Remettre ma lame au foureau.

...

La chaise était solide.

Je n'avais pas le choix.

Je déglutis ... puis ... j'élançai me tête en avant aussi fort que je le pouvais.

Un choc ...

Puis plus rien.

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Enored
On la soulevait. Léger grognement. Qu'est ce qu'ils voulaient encore ?

Par tous les Esprits, il faut vous réveiller. Vous allez devoir monter, et fuir. C'est tout ce que je puis faire pour faire arrêter ce carnage.

Par tous les Esprits, revenez à vous !
Effort violent pour revenir. Iskander ... douce chaleur d'un vêtement. S'endormir ...

Revenez à vous ! Maintenant ! Gémissement ... non ... dormir ... contact rude avec un animal c'est à cet instant qu'elle réalisa ... libre ... souffle qui s'accélère. Elle revenait à elle rapidement. Tout faire pour se tenir droite.

A pas réguliers jusqu'à la sortie du camp, sans t'arrêter. Puis, une fois dehors, au petit trop, jusqu'à ce que vous soyez hors de vue. Ensuite, au petit galop, dans la Nuit.

Hochement de tête et un "merci". L'Irlandaise ne su jamais si elle l'avait prononcé. Elle avait une dette envers lui, il lui avait sauvé la vie ...

La mercenaire attrapa les rennes, totalement revenue à elle cette fois. Obéissant au recommandations. Pas ... petit trop ... et hors de vue du moins elle l'espérait. Par contre ... même si elle en mourrait d'envie elle n'arriverait pas à supporter un galop. Seule chose à espérer ... qu'on ne l'a rattrape pas ... oh et puis... elle tiendrait bien un peu ... Hors de vue, cachée à la faveur de la nuit, elle laissa choir le manteau et lança l'animal qui semblait heureux de répondre à son invitation. Couché sur son encolure elle lui murmura...
Je vais avoir besoin de toi pour me soutenir. Emmène moi voir la mer. A cet instant, c'est tout ce qu'elle souhaitait ... se laisser tomber dans l'immensité liquide pour se débarrasser des odeurs du campement ennemi qui lui collaient à la peau, pour soulager les douleurs qui parcouraient son corps. S'évader ... ne plus penser ... liberté !
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Zarco
Après une deuxième nuit de combat

Zarco avait quitter la tente de l'infirmerie le coeur remplit de peine et de rage... Ne pouvant rien faire de plus auprès de sa chérie.. il décida de suivre l'armée et faire face...

Le combat terminé, il avait rejoint les autres autour du feu...dont Guirre son filleuil, quand il entendit la voix de la marquise approchant... Il se tourna pour lui faire face suivit d'une révérence... puis l'écouta pour lui réponde


Bonsoir dame Hersende... votre président de la CSMAO, comme vous dites, n'a pu rien faire au courant de la première nuit et oui Callishane m'a protégé et a été grievement blessée... Si vous désirez lui rendre visite... vous le pouvez à l'infirmerie... chose que je vais faire de ce pas...

Je n'ai rien pu faire la première nuit... mais me suis reprit en tuant le chef de leur armée... mais même avec cela.. le mal est fait pour Callishane...

Je suis désolé si je suis direct et vous manque de politesse... mais la tristesse et la rage font que ...


Zarco préféra se taire et la salua d'une révérence

Hmm.. ne vous inquiétez pas Marquise... J'ai pas l'intention de vous laissez tomber...


Il se tourna vers son filleuil avant de partir...

Et toi mon cher Guirre.. repose-toi bien...

Zarco le salua et partit marcher quelque peu pour se changer les idées... tout en pensant à sa tendre épouse
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Zarco de Cianfarano du Mystraal
Brin de folie de Callishane
Père de Chloé, Rhys, Jénifeal, Fleure et Guillaume
Président de la CSMAO
Ambassadeur du Languedoc
Ledzeppelin
[Camp des Provençaux le 2 Mars 1458]

Le Lieutenant lui fit savoir que la femme serait soignée par Iskander mais resterait attachée.

Led se demandait si c'était une bonne idée. Avec cette manie d'écouter le discours pacifique pour arrêter la guerre en se soumettant aux brigands, il risquait de commettre un acte inconsidéré.

Mais Led se souvient qu'elle a fait libérer deux soldats ennemis qui sont rentrés chez eux elle sourit. Libérer des soldats oui, mais libérer cette femme qui avait attaqué le chateau de son pays et l'avait trainée en justice sur la foi de mensonges cela lui semblait stupide. Libérer un ennemi qui veut rentrer : oui de grand coeur. Libérer un ennemi qui va porter le fer et le feu dans nos maisons : JAMAIS !

Puis l'espagnol barbu lui explique ce qu'il est venu lui dire :


Citation:
............. Ah, et puis une dernière chose: l'est pas question que les Aigles de Castille soient sous les ordres d'un capitaine français... Not' capitaine command'ras la compagnie, mais il obéiras à vos ordres. 'Fin si vous êtes d'accord... Si non, on s'débrouilleras seul... Désolé d'vous dire sa, mais on a notre liberté.


Led lui sourit.

Notre capitaine n'est pas Français, ni notre Général, ni moi, ni notre Souveraine la Marquise Hersende !

Nous sommes Provençaux !

La Provence est Libre de la France et Libre de l'Empire Germanique.

Peut-être plus longtemps, peut-être pour toujours. Tout dépend de la volonté divine.

Je n'ai qu'un seul mot à vous dire :

- Venez !


Avec l'homme sur ses talons elle s'occupe du nécessaire pour que les espagnoles puissent s'installer et se préparer au combat. Puis ensuite retour en vitesse à l'Etat-Major pour désigner qui fera quoi .
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Tchantches
Tchantchès avait passé un enuit mitigée, il avait courru après des ombres et n'avait croisé le fer avec personne.

Drôle de guerre, se dit il.

On passe plus de temps à jouer au chat et à la souris qu'à se battre.

Où est il le temps des charges lance rabatue où la bravoure et la force faisaient le succès des bons chevaliers ?

Maintenant c"était ruse et tactique, utilisation de couleuvrines et de poudre à canon.

On maintient les soldats à distance plutôt que de saffronter avec courage et honneur.


Non Vraiment ce temps n'était plus le sien et il n'avait que trop arpenté ce monde qui changeait et s'éloignait de son idéal de chevalerie et de foy pure.

Il mit un genoux en terre et pria pour les âmes perdues.

Il reçu l'ordre d'établir un camp aux pieds des remparts à l'ouest de la ville
.

autrement dit si les français viennent, ce sera d'abord pour notre pomme, ironisa t'il.

Olaf, fait couper des arbres en travers de la route, laisse juste un passage de manière à ce qu'un seul chariot ne puisse passer à la fois, une fois la chicane en place, fait un rôle de garde pour laisser entrer les ravitaillements de la ville.

Attention tout doit être fouillé à la pique.

Ensuite tu enverras une demi lieue en avant un homme en poste d'observation de jour et un autre en poste d"écoute la nuit.
Ces deux là ne pourront faire de feu et devront rester invisibles.

Tu comprends ?

Si tu as un aveugle garde le pour la nuit, car à ce moment là c'est une bonne oreille qu'il nous faut. on n'y distingue rien de toute façon.

Ensuite, tu préparera des torches en les enduisant de poix.
Tu en disposeras près des avant poste et autour du camp.

Si jamais l'homme d'écoute ou de garde entend du bruit, qu'il les allume avec son briquet de pierre. Fais bien vérifier que leur matériel est au point avant de les laisser partir.

Nous en disposerons autour du camps monté à droite de la route, mais nous dormirons à gauche en dehors des tentes, dans les creux des racines, là tu vois ?

D'une part les lumières préviendront la ville de l'attaque, ensuite les français nous attaquerons sur le mauvais côté de la route.

Ensuite, fait préparer des positions de tir pour les archers avec des flèches en place, enfoncée dans le sol, au moins trois par position.

Prépare les distance et les positions de tir, afin que la nuit l'arc soit calé sur la cale d'horizon et à la bonne hauteur pour la hausse.

fait tirer les yeux fermés toute la journée jusqu'à ce que chaque tireur sache où il doit tirer avec précision.

Enfin, fait aussi charger une fois ou deux les hommes, toujours les yeux bandés pour qu'ils reconaissent les inégalités du terrain, chacun sa zone, une fois sur le camps les torches leur montrerons l'ennemi avecprécision et les survivant du bonbardement de flèches pourront être facilement achevés.

Les français n'auront pas prévus beaucoup d'hommes pour un si petit camp et une fois ceux là achevés, alors que les autres croiront être libre dans leurs arrière pour prendre la ville, il verront un peu tard la pointure de mes bottes leur labourer le fondement.

De jour comme de nuit, celui qui voudra nous surprendre, aura à son tour une belle surprise.
Ledzeppelin
La Comtesse revenant en arrière, avait oublié une chose importante concernant le sieur Dahut

Led en prononçant ce nom honni pense qu'il faudrait décidément répandre de la chaux vive sur cette terre maudite à jamais pour que ce fief arrête de puer. Mais rien d'étonnant à de telles odeurs. Mais elle n'en ferait rien. En riant elle comprit à qui les règles de succession donneraient cette terre. Juste retour des choses très ironique même.


- Lieutenant Max ! Je vous prie, quand vous en aurez terminer vous enverrez une troupe en avant par le chemin que vous savez couper la route au détachement de la Garde Impériale, quelques uns vont en effet descendre jusqu'à nous. Oui ! Je ne blague pas Lieutenant ! Des Impériaux en Provence ! Ils doivent aller avec les quelques compagnons déja arrivés se terrer en Arles. Si vous voulez voir à quoi ressemble un Impérial sachez qu'ils arrivent par le nord. Pas besoin d'envoyer trop de monde. Selon mon informateur proche de Dahut décidément bien bavard ils sont très peu. Ils doivent pas être très bien dans leur tête ces gens : venir au loin avec si peu d'hommes alors qu'en plus des hommes ont pris leur Château .... je suis outrée de voir comment fonctionne l'union et l'aide entre Comtés dans l'Empire tant vanté. Rien n'a changé décidément durant toutes ces années. Aucune aide à attendre l'un de l'autre.

N'oubliez pas Lieutenant ! Un léger détachement sur la route du nord, par les chemins de traverse. Je file cette fois


Faisant un signe à l'espagnole qui s'impatientait elle s'éclipse vers l'autre partie du camp.
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Strongholdlol
Après avoir pu enfin laisser la Mairie de Marseille à une autre personne pour s'en occuper, Dàvi pouvait rejoindre les armées Provençales à Aix, après avoir fait la route de Marseille le Còmte arriva enfin au camp des Provençaux à l'extérieur d'Aix

Entrant dans le camps, il vit plusieurs blessés d'un côté des hommes en train de poireauter de l'autre, plusieurs feu de camps éteints fumaient encore, l'ambiance ne semblait pas vraiment ce qu'on pouvait appeller folklorique, se baladant à travers le camp pour trouver quelqu'un il aperçu un ami au détour d'une tente il vint vers lui tirant son cheval


"Zarco ! Bonjorn mon ami, dit moi saurais tu ou je pourrais trouver mon épouse ?"
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"Noli irritare leonem"
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