Marianne_dezyelinski
[Camp d'Aix, le matin du 4 avril 1458, après les combats]
Exténuée... triste aussi... plusieurs de ses hommes d'un jour à l'infirmerie, ramenée par elle et le reste des combattants valides en ce petit matin... Elle n'avait même pas quinze ans la veille, mais quel âge avait-elle désormais après tout ça?
- Holà la garde! il y a de la place à la tente médicale? j'ai deux personnes à faire soigner en urgence. Je crains qu'ils ne meurent si on ne fait rien. Elle regarda le jeune aixois Curchulain qui ne bougeait pas un cil et, le coeur vacillant à la voir, Khalipso, l'un de ses Bretons, portée par leurs amis Tom et Norb.
Après avoir accompagné les blessés de sa lance à l'infirmerie, Marianne resta devant la tente sans plus réagir, larmes et poussière mélangées sur ses joues. Elle n'avait aucune blessure, pas vu grand chose dans l'assaut de la nuit d'ailleurs. Juste une masse de soldats ennemis en face et les siens à ses côtés, tous fonçant à leur rencontre, frappant sans savoir qui, sans discernement, mais pour les stopper coûte que coûte. Ce n'étaient plus des hommes en face mais juste l'ennemi...
Avisant un puits pas loin, elle remplit le seau d'eau et se le versa dessus pour rincer le sang et la sueur, secouer sa torpeur, puis revint se poster près de l'espace médical pour savoir si les siens allaient s'en sortir.
Elle en profita pour lire une affiche apposée par la Comtesse Illustre et soupira doucement.
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Votez BRET aux ducales! Allez BRET! Allez BRET!
Exténuée... triste aussi... plusieurs de ses hommes d'un jour à l'infirmerie, ramenée par elle et le reste des combattants valides en ce petit matin... Elle n'avait même pas quinze ans la veille, mais quel âge avait-elle désormais après tout ça?
- Holà la garde! il y a de la place à la tente médicale? j'ai deux personnes à faire soigner en urgence. Je crains qu'ils ne meurent si on ne fait rien. Elle regarda le jeune aixois Curchulain qui ne bougeait pas un cil et, le coeur vacillant à la voir, Khalipso, l'un de ses Bretons, portée par leurs amis Tom et Norb.
Après avoir accompagné les blessés de sa lance à l'infirmerie, Marianne resta devant la tente sans plus réagir, larmes et poussière mélangées sur ses joues. Elle n'avait aucune blessure, pas vu grand chose dans l'assaut de la nuit d'ailleurs. Juste une masse de soldats ennemis en face et les siens à ses côtés, tous fonçant à leur rencontre, frappant sans savoir qui, sans discernement, mais pour les stopper coûte que coûte. Ce n'étaient plus des hommes en face mais juste l'ennemi...
Avisant un puits pas loin, elle remplit le seau d'eau et se le versa dessus pour rincer le sang et la sueur, secouer sa torpeur, puis revint se poster près de l'espace médical pour savoir si les siens allaient s'en sortir.
Elle en profita pour lire une affiche apposée par la Comtesse Illustre et soupira doucement.
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