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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Belissende_de_biel
CAMPEMENT DE FORCALQUIER - MATIN DU 19 JANVIER 1458

Beli et Al s'etaient endormis epuisés par les affrontements et les rondes incessantes qu'ils effectuaient, ainsi que leurs camarades de garnison , depuis 3 jours maintenant .....
Elle avait , pour la premiere fois , versé le sang d'un être de chair et de sang , même si cette personne etait l'ennemi , celà l'avait retourné au plus profond d'elle même .

Elle avait après cet affrontement été rapidement se cacher dans les buissons alentour et avait vomi le degoût qu'elle ressentait pour elle , pour l'acte accompli .... Mais il le fallait , ils etaient en guerre et si celà n'avait pas été cet homme , çà aurait été elle qui serait passée de vie à trepas ....

Elle etait ensuite revenue au campement , faisant mine de rien , vaquant aux occupations habituelles d'après bataille .... nettoyage de sa lame d'épée , affutage , preparation des repas , celà lui permettait de penser à ceux qu'elle aimait , à tous ces soldats et volontaires presents pour defendre leur belle Provence ....

En ouvrant les yeux après ce court repos , elle n'etait pas apaisée , même en entendant le cliquetis des armes , le bruit des pas , des sabots et des charettes de l'ennemi qui s'eloignait doucement de Aix ...
Elle savait que c'etait un repit , mais si petit repit avant la bataille decisive .....
Regardant son epoux encore endormi , elle esquissa un petit sourire et se penchant sur lui , deposa un tendre baiser sur son nez , attendant son reveil impatiemment , elle avait besoin de son reconfort , de discuter avec lui , de lui dire simplement " je t'aime" ......

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Epouse du tendre et merveilleux Al1 de Koenigs
Ladoce
Campement de soldats - Soirée du 19 Janvier 1458

Le Lieutenant arpentais le campement. Tout était calme. Les armées françaises n'étant plus aux portes de la ville, les soldats avaient mérités une soirée de répit.

Ils en avaient profiter pour se regrouper et boire quelques bières, pour le peu que les français aient pu en laisser.

Elle préférait les voir comme ça plutôt que de se morfondre d'impatience.

Elle grimpa sur les remparts et regarda à loin


Que faites vous donc là bas? mais que faites vous donc....


Elle regarda ensuite le campement, de sa hauteur. Tous ces hommes, et surtout toutes ses femmes. C'est à se moment là qu'elle se sentit autant fière d'être femme que d'être soldat.
Certaines avaient laissé leurs enfants, leur mari pour venir défendre la Provence, poussée surement par les deux Dames du Comté et Du Marquisat.

Elle esquissa un sourire. Elle aurait aimé leur crier cette fierté, la fierté d'être une Femme de Provence!

http://www.youtube.com/watch?v=ZCvNNP2GFiY
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Ladoce de Lorso
Vice Chancelière de Provence
Porte Parole du Conseil Comtal, par intérim
Formatrice au CFPP
Sergent aux douanes de Forcalquier
Max12
Cela faisait des jours, que les officiers de l'Ost de Provence avaient l'info que des armées ennemis allaient venir en Provence, tout le Comté s'était levé comme d'un seul homme !!! Les volontaires affluèrent à Aix pour rejoindre les armées Comtales. Le Lieutenant Max de la caserne d'Arles alors qu'il allaient rejoindre Aix avec les volontaires d'Arles fut stoppé par les troupes Francoises, ils retournèrent à Arles.

[Caserne d'Arles, Après midi du 19 Janvier 1458]

Comme à son habitude Le Sehnor Max arriva à la caserne d'Arles, il salua les gardes en faction devant la grande porte, et rejoignit la tour de garde, ou un soldat veillez en son sommet quoiqu'il arrive.


- Soldat, vous avez vu du mouvements ?

- Oui Lieutenant, mouvements aux alentours d'Aix, les ennemis François semblent avoir abandonner leurs positions.


Le Lieutenant lui pris la longue vue des mains et vérifie lui même.

- Rejoignez Aix sur le champ soldat !!! Demandez des informations au Générale Redodd ou sont aller les ennemis, quand à moi je vais restez ici cette nuit.


Le soldat s'exécuta et partit pour Aix.

[Tour de garde de la caserne d'Arles , Nuit du 19 Janvier 1458]

Max avait allumé un feu au sommet de la tour afin de se réchauffer et ensuite pour montrer aux Arlésiens qu'ils pouvaient dormir tranquille l'ost veillaient.
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Oursaring
[Marseille, Maison Particulière, Nuit du 19 au 20 Janvier]

Oursaring était prit par les mandats d'un cotés, les préparations de l'autre. Il ne s'était d'ailleurs pas remis des morts successives de sa filleul et de son mentor, et de sa rupture douloureuse.

Les Français avaient quitté Aix. Il rentra chez lui, alluma une bougie, ouvrit une malle, sortit une petite bourse en peau. Demain, sauf erreur, il montait à Aix, pour préparer la bataille suivante.

Il s'assit sur le lit, réfléchissant. Il sortit une petite bouteille, alcool fort, en boit une longue gorgée.

Si il participait à la bataille... Son passé ressurgirait. La raison de sa réticence à rentrer dans l'armée, aux entrainements à l'arme, ... Tout ressurgirait...

Nouvelle gorgé.

Il se leva, la bourse en main, et ouvrit une seconde malle. A l'intérieur, un grand coffret de bois noir. Ses doigts fébriles tirèrent sur la cordelette de la bourse, et trouvèrent enfin une clé ciselé en argent.

Soupir. Longue gorgé. Bouteille vide, il vas en chercher une nouvelle bouteille, plus grande, et revient.

Il ouvre le coffret. Dernière vérification, ils sont tout les deux là. Il les enveloppe dans une couverture, ouvre sa sacoche, l'y range tout au fond.

Longue gorgé. Soupire.

Il ne peut plus faire demi tour. Il s'effondre sur le lit, boit une dernière gorgé. Regarde le plafond. La bouteille finira vide.
Doch
Aix, la Mistrale, du 16 au 19

Elle avait quitté Toulon précipitamment, destination la Capitale.
Embrassades à sa cousine, lui promettre de revenir saine et sauve – bien obligée, sinon c’est elle qui monterait l’achever, elle l’avait dit ! -, quitter un Galaad pas content de n’avoir pas eu droit à la dernière des bises accordées en partant, promesse encore, de lui offrir la deuxième en revenant, et en route.
Un moment déjà qu’elle n’avait plus intégré l’armée d’Hersende. Mais, trêves de balades et tours de Provence, le temps des choses sérieuses était venu cette fois.

Premier soir de veille, entendre des arrivées pendant la nuit, et découvrir au matin deux armées campant sous les remparts.

Deuxième soir… Deux armées supplémentaires. Mais aussi et surtout… de l’action, de la confusion, un groupe de voyageurs qui tente d’entrer en ville et passer les barrages. Le noir, le bruit, sortir l’épée, porter un coup… Et s’arrêter net en reconnaissant le visage face à elle. Un félon oui, mais pas moins un ami tout de même. Deubs ! Et la deuxième personne, l’accompagnant et sur qui les coups pleuvaient déjà également… devait être Herra alors. Un pas en arrière, deux, trois, petit à petit, la Baronne de Fayence reculait, bras baissé et épée pointée vers le sol, dégoutant encore du sang d’un ami.
Arrêtée dans sa route par une surface dure et humide : le mur de la première maison de la ville, s’y adosser, laisser ses jambes fléchir, et rester là, au sol, tête entre les mains.
La guerre oui… Mais qui aurait cru que ce premier coup d’épée serait pour un ami ? Pensées qui tournent et tourbillonnent, Draguignan, le conseil municipal, les tavernes, Xa… puis Dax, Mimizan, la Gascogne, Actif, faire la connaissance d’Herra aussi à ce moment là….
Et elle restait là la baronne, choquée, perdue dans ses souvenirs, n’entendant plus ce qui se passait autour d’elle.

Un chaud rayon qui lui léchait le visage, l’éblouissant peu à peu. Soleil ? Le matin était donc arrivé et elle ne se souvenait même pas s’être endormie.
Se relever, ankylosée d’être restée toute la nuit en cette position, et revenir à pas lents vers le campement. A en croire la position de l’astre solaire dans le ciel, il allait bientôt être temps de procéder à la distribution de la solde journalière.
Tâches effectuées, elle prévint alors qu’elle se rendait quelques heures chez elle, en ville, laissant consigne de venir la chercher en cas de besoin. Nuit forte en émotion, peu propice au repos, Doch ressentait le besoin de quelques minutes de tranquillité et de calme. Journée tranquille finalement, jour de trêve dominicale. Jour d’ultimatum aussi.

Nouvelle nuit qui s’achève, temps de rejoindre le camp. Se lever, se préparer à sortir, ouvrir sa porte. Et là, sur le pas, deux enveloppes l’attendaient, arrivées pendant son repos.
Prenant tout d’abord la plus épaisse en main, elle rebroussa chemin et rentra, se dirigeant vers un fauteuil. Une fois installée, l’ouvrit, y trouvant à nouveau deux plis. Premier ouvert, un pli soucieux qui apparaît sur son front à peine ses yeux en ont parcouru la première ligne. Regard qui court sur les mots, esprit qui se remplit de leur sens… Et un visage fatigué, tendu, lorsqu’elle arrive au bout et se décide à ouvrir la lettre l’accompagnant. Arrivée au bout de sa lecture, une main qui remonte automatiquement vers son visage, y essuyer une larme qui avait fait son apparition au coin de l’œil, prête à s’écouler si on lui en avait laissé le temps. Après ses amis la nuit dernière, ces lettres maintenant.
Se relevant, Doch se dirigea vers son secrétaire, y serrer soigneusement cet ensemble précédemment replié, il en ressortirait le moment venu…
Un retour vers le fauteuil, où la deuxième lettre l’attendait. Un léger soupir, en espérant que son contenu serait plus agréable à lire que la première.
La déplier, commencer sa lecture, esquisser un sourire dès l’en-tête en reconnaissant l’expéditrice.
Et lire, lire cette lettre porteuse de nouvelles de Toulon. Nouvelles dont elle avait bien besoin en cet instant.


Citation:
Ma chère cousine, ma Délia, Doch,

je viens à toi par missive interposée pour t'annoncer la grande nouvelle que tu attends sûrement : samedi est né Alexandre Marius dou Paradou, ton petit cousin, le plus beau bébé du monde!

je n'avais bien évidemment rien prévu, l'accouchement n'était pour moi qu'une théorie, un concept... heureusement Samuel a pensé à tout et m'a envoyé la mamé pour l'aider. il faut absolument que tu la rencontres, elle est extraordinaire! et elle a accepté de rester un peu pour m'aider : la mairie est prenante en général, mais en temps de guerre, c'est épuisant!

Ton neveu, la mamé et moi t'attendons donc avec impatience!

Qu'Aristote te garde et guide tes pas jusqu'à nous,
Ton petit cousin et ta cousine,
Alex et Flo.


Arrivée à la signature finale, elle se releva à nouveau, mais, avec le sourire cette fois, se dirigeant vers son bureau où trainaient plume et parchemin.
S’y installer, et commencer, de sa plus belle plume trempée dans l’encre noire.


Citation:
Ma chère chère cousine,

Si tu savais comme cette lettre et la nouvelle qu’elle m’apporte me fait plaisir.
Tu me verrais, là, à mon bureau, écrivant, sourire aux lèvres… Je te laisse imaginer.

Quelle plus belle nouvelle que celle-ci aurais tu pu m’annoncer ? Je ne sais.
Un regret d’avoir du quitter Toulon si peu de temps avant, mais aussi, quelle meilleure raison que de m’y faire revenir sitôt que je pourrai ?

Pour l’instant, je suis encore coincée à Aix, engagée dans l’armée aux côtés de tant d’amis venus aider à nous défendre contre ces armées venues nous assiéger. Mais il me tarde d’autant plus de pouvoir reprendre la route en toute liberté et que tu puisses me présenter de vive voix mon petit cousin.

Mais, déjà, de grands bruits se font entendre, de la poussière s’élève en nuages. Ils vont avoir besoin de moi, je me dois de les rejoindre et de poser la plume.

Je vous embrasse tous deux, trois même avec la Mamé dont tu me dis si grand bien !
Avec toute mon affection,
Doch


Poser la plume, se relire, plier cette lettre, la glisser dans ses habits et se hâter vers la porte.
Sortir, rejoindre le campement au plus vite. Non, là d’abord, arrêter ce jeune garçon dans la rue, lui confier sa lettre, une pièce l’accompagnant, et lui demander de trouver un pigeon pour l’envoyer à Toulon. Un pigeon, pas un messager, les routes étant bloquées.
Ce pli envoyé, reprendre sa course dans les rues d’Aix, s’apercevoir que la ville est bombardée. Journée… Éprouvante pour les nerfs.
Qui s’achève comme elle a démarrée, dans la poussière. Et le calme cette nuit, trop calme.

Matin qui se lève, poussière qui retombe, paysage vide, calme et tranquille, comme la nuit.
Parties, les quatre armées étaient parties. Oh, probablement pas vers l’ouest, c’était par trop improbable. Plutôt… Marseille ? Brignoles ? L’une des deux villes probablement, la confirmation parviendrait certainement dans la journée.
Et en effet, la nouvelle ne tarda pas à tomber : ils avaient continué plein est, aux portes de Brignoles. Fruits plutôt que poissons. Besoin de vitamines ?

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CaC de Provence
Lila
[Arles, 20 janvier]


Lila lisait l'affiche posée à l'instant sur les portes de la ville.
Elle était signée d'une personne qu'elle avait, pensait-elle, connue autrefois.
Enfin, c'était plutôt DeubsO Tout Court.
C'était une personne qu'elle avait appréciée.
Elle était curieuse de savoir ce qu'il avait à dire.
Elle commença par hocher la tête à l'énoncé de son parcours.
Puis elle fit une moue perplexe en prenant connaissance de la suite.
Entrer à Aix discrètement... se faire entendre... Marquise fière... Trône ?
Elle était bien bonne celle là, la Marquise avait été élue à ce que je sache !
USURPATION ?
Non mais ! Qui usurpe qui dans l'histoire ?
Qui prends le peuple de Provence en otage actuellement ?
Quand on prétend avoir des envies libératrices on prend au moins le temps d'en informer et d'en discuter avec les intéressés.

Bon.
Elle prit une grande inspiration.
Quant elle finit sa lecture, elle avait les joues en feu.
Mais pour qui nous prennent-ils tous ces nobliaux qui pensent pour nous ?
Bien tranquilles chez eux ils décident que finalement le fonctionnement de la Provence ne convient plus. Parle pour eux !
Eux ils ne vivent pas, ou plus, en Provence.
Comment peuvent-ils en être si certains ?!

Secouant la tête, elle se dit que c'était bien là des gens qui avaient oublié le sens de la vie roturière.
Qu'à cela ne tienne Messire.
Tu auras à te battre contre le peuple.
Et crois moi, il est en colère.
Madnight
GARNISON DE FORCALQUIER - MATIN DU 20 JANVIER 1458

Les jours se suivaient avec leur lot de misère, de combat, de blessés et de mourants.
Mad ne savait même plus quand elle était arrivée à Aix, peut etre 4 ou 5 jours déjà, ou plus ...
Elle avait perdu toute notion du temps.
Elle était partie de son village, la peur au ventre, mais avec une détermination farouche, sure de son bon droit, le mot Liberté guidait ses actes. Elle avait suivi tous ses amis, sans se poser de questions.
Arrivée à Aix, on lui avait remis une épée, enrolé dans une armée, et précipité dans la bataille, dans l'horreur.
Le repli des français avait laissé un peu de répit aux troupes provençales, mais Mad n'arrivait toujours pas à se reposer. Il y avait trop à faire.
Partout où ses yeux se portaient, c'était la désolation, la peur, la souffrance.
Elle avait aidé à l'infirmerie de fortune qui s'était créée. Les blessés arrivaient trop nombreux. Elle les pansait du mieux qu'elle pouvait, leur donner à boire et essayait de les réconforter.
Plus tard, fin de matinée, elle gravit les escaliers qui menaient au chemin de ronde, sur les remparts. Elle voulait fuir un instant tout ce foutoir.
Appuyée sur un mur, elle vit la campagne aixoise, un paysage cauchemardesque.
Une armée ennemie était toujours en place aux portes de la ville, ils n'étaient donc pas tous partis !
Elle ne comprenait plus rien. Manoeuvre militaire, politique, pour quelles raisons, les autres troupes s'en étaient allées. Où était parti l'ennemi ?
Des bruits circulaient que Brignolles était visée, et après ou s'arreterait l'envahisseur ?
Un groupe de soldats provençaux s'approcha d'elle. Ils criaient fort, juraient comme des charretiers, et s'étaient déguisés avec des sous vetements féminins ! Ou s'arreterait la folie ?
Elle redescendit des remparts, traina un peu dans les rues de Aix, puis retourna à sa garnison, pour attendre les nouvelles instructions de ses supérieurs.
Benquoi
AIX: dans les murs
Et voila...Ben était enfn dans un ost.
Seul Axel_x avait bien voulu de ce va-nu-pied qui se foutait un peu de tout.
La seule personne qui comptait pour lui était ce petit gamin brillant qu'il avait laissé derrière lui pour monter au front: Galaad.
Un drôle de lien les unissait à tous deux...un truc qui ressemble à du paternalisme, bien que Ben ne sache absolument pas quelles peuvent être les responsabilités inhérentes à la vie d'un pôpa.
Pour l'heure, il était seul sur Aix, en tremblant pour le chiard, resté à Bri.

Apparemment, l'heure du combat allait bientôt sonné. Il savait de fait, qu'avec son air con et sa vue basse, il serait dans les premiers fauchés.
Mais, de ça aussi, il s'en foutait.
Il aurait voulu pouvoir évoluer dans une contrée libre. Mais, les hordes de sauvages à l'extérieur des murs prédisaient le contraire.
Il lança un prière rapide pour que les Françoys attrapent tous la chaude-pisse...il y connaissait pas grand chose en Aristotélicisme, mais faute d'être un gros balèse, il se contentait de prier...
Axle_x
AIX : Hors les murs

On voyait au loin les feux du campement des français. Les alentours d’Aix semblaient calmes.
Plus un bruit, même le vent était parti. Il est vrai les barbares tuaient tous sur leurs passages, femmes, enfants, ils ne faisaient pas de différence.
La nuit était profonde, l’on ne distinguait que des ombres. Au milieu de se silence, le Capitaine cru entendre un son…. un râle…une bête ?
Prudemment il se dirigea vers l’étrange bruit. Il s’agissait bien de râles….gisant dans la boue, un être agonisait. Depuis combien de temps, ce malheureux était-il là ?
Il fallait mieux écourter ses souffrances. Il sortit son épée… mais il se dit que si cet être vivait encore, c’est que c’était par la volonté du Très Haut.
Il remit son épée dans son fourreau et se pencha vers le malheureux. En le prenant prêt de lui, il se rendit compte qu’il avait du avoir plusieurs coups de poignard à en juger pas l’état de ses vêtements.
Il retira la boue mêlée de sang de son visage. Cet homme c’était…… une femme. Elle avait du recevoir un coup violent sur la tête à en croire la plaie au dessus de son arcade.
Française ou Provençale… c’était une femme et il ne pouvait la laisser là. Il l’a prit dans ses bras et la conduisit dans les murs afin de lui donner une chance de survivre.
Ladoce
[Camps des soldats, garnison de Marseille - le 21 Janvier 1458, à l'Aube]

Le jour ne faisait pas encore vraiment son apparition quand Ladoce sorti.
Une nuit de plus était passée, une nuit de plus où elle ne trouvait pas le sommeil, mais l'excitation du combat avait laissez place à l'attente, avec les questions des soldats à longueur de journée.

Ils voulaient tous tuer du Français....elle aurait pas dit non mais en même temps elle y pouvait rien s'ils avaient fui Aix!

Elle était en ce jour d'une humeur massacrante, ce qui changerait finalement un peu.

Elle alla bouger tous ses soldats.


Allez DEBOUT DEBOUT...on s'active.


Sûrement qu'ils auraient du mal à la cerner aujourd'hui mais ils s'y habitueraient.
Quand ils furent au garde à vous devant elle, elle les regarda droit dans les yeux.


Bien, on a tous eu le message de la Marquise hier. Il ne faut pas se fier au calme qui règne actuellement, et comme je veille bien sur vous, je vais faire en sorte que vous ne vous assoupissiez pas.

Aujourd'hui, entrainement toute la journée. Ce matin, à la demande de Caracajou, ça sera des pompes...en plus de me faire le tour d'Aix en courant. Ensuite je laisse libre court au sergent pour faire des activités physiques, et pour cette après midi, entrainement à l'épée!

Sergent, je vous passe le relais, occupez vous d'eux, je serais à la caserne.

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Ladoce de Lorso
Vice Chancelière de Provence
Porte Parole du Conseil Comtal, par intérim
Formatrice au CFPP
Sergent aux douanes de Forcalquier
Iskander
[Camps des soldats, garnison de Marseille - le 21 Janvier 1458, au soir]



Le lieutenant Ladoce avait gardé son âme de sergent ... avec un grade en plus :

L' "ennemi" avait joué son pas de danse : un coup là, un coup plus là, toujours présent ... parti piller ailleurs.

A peine parti, Ladoce nous envoya à l'entraînement ... Peau de vache !

Essayez de jouer du fifre en courant ... vous saurez tout le plaisir qui a été le mien !

Mais je l'aime bien. Elle nous tient soudés sous ses ordres ... même à gueuler, à nous houspiller, elle nous emmène.

...

Le soir est venu. La soupe chauffe. Mon tour de corvée tambouille, encore !

Peut-être la Marquise viendra-t-elle encore y goûter ?

Je l'ai particulièrement soignée à son intention.

En attendant, je gribouille ces pattes de mouches qui me tiennent lieu d'écriture.

Aujourd'hui, qu'y a-t-il eu ? ... toute l'émotion causée par la lettre du Maire d'Aix ...

Il avait diablement raison, le bougre ... nous devions choisir. Entre une Provence libre, et en payer le prix, et une Provence soumise ... et vivre grassement, peut-être ...

Non.

Le choix était ailleurs ...

Il n'était pas dans ce choix que l'on nous forçait à faire.

Il est dans ce choix que nous ferons de nous laisser dicter notre choix, par la faim, par la ruine, par la douleur, par la peur ... ou de garder notre liberté de choisir, quand bon nous semblera.

Ce choix imposé, je ne l'acceptais pas.

Nous pouvons choisir de rester libres. Ou nous pouvons choisir de réunir la Provence à quelque chose de plus grand.

Ce choix là ... on ne nous le donne pas. Il n'y a rien de plus "grand", si ce n'est par la taille.

On nous donne le choix de faire partir d'un tout mou, qui n'a cure de la Provence si ce n'est la couleur qui la marquera sur la carte !

Alors, pour moi, la Provence libre, vivante, frétillante, même ruinée, vaut mieux qu'une Provence estompée, sous-région d'un ensemble plus grand insipide.

Je posais la question à nos adversaires : qu'aimez-vous en ce pays ?

Ils ont répondu "Moi" "Moi" "Moi" ... eux ... leur pays ... cette "france" ou je ne sais trop ... un pays de "moi moi moi" ? Et quoi ? Rien d'autre ? Rien de mieux ?

Des âmes pauvres ... rutilantes dans leurs armures ! De pauvres gens !

Abdiquer notre liberté pour nous unir à … ça ?

Ils avaient bien besoin de venir armés pour nous forcer à ce choix !

Et nous, Provençaux, qu'aimons-nous en ce pays ?

Nous sommes-nous posé la question ?

Et à quel point l'aimons-nous ?

Poser cette question … c’était sans doute ce que le Maire d’Aix faisait …

La sommes-nous posée ?



Moi … oui. Je l’aimais assez pour me faire tuer pour elle …

… et vous ?



Et je me levais.

La soupe était prête !

Et je demandai à mon voisin.
Hersende
[Aix le 21 janvier 1458]

Hersende lisait la lettre qu'on lui avait fait parvenir de la part de celui qui osait encore arborer le titre de Vicomte de Fréjus quoique ce titre lui ait été retiré lors qu'il avait trahi son allégeance.

Elle éprouvait à sa lecture un certain soulagement. Deubs avait été un ami avant qu'il ne décidât de nuire à son ancienne patrie. Si en tant que Marquise elle avait agi comme elle devait, en tant que femme elle n'aurait pas aimé que fût tué ainsi un ancien Com de Provence auprès duquel elle avait travaillé si souvent sur l'économie.

S'ils devaient se battre sur le sol de Provence, que ce soit en s'affrontant sur un champ de bataille et non sordidement, alors qu'il tentait de forcer subrepticement par une petite poterne les défenses de la ville assiégée...

Elle prit donc sa plume et commença à écrire :


Citation:
A Louis Philippe von Wittelsbach,
Baron de Came,

Vous me voyez fort aise que des lames provençales ne vous aient pas occis mais simplement blessé.

Cependant vous ne pouvez guère faire grief à un peuple pourtant pacifiste, lorsqu'il est envahi par des armées qui égorgent sans le moindre remords tous ceux qu'elles croisent depuis qu'elles ont approché d'Aix, hommes, femmes et enfants sans distinction aucune, de se défendre. Comment lui reprocher, alors qu'il se trouve assiégé dans sa capitale, de ne pas laisser entrer dans celle-ci par une porte dérobée un homme qui a renié son allégeance et accompagne les armées d'envahisseurs, selon ce que nous avaient appris nos espions postés au nord d'Avignon?

Nous ne frappons jamais les premiers. Mais la défense de notre terre et de ses habitants contre ceux qui souhaiteraient les contraindre à renoncer à l'indépendance qu'ils ont conquise est la mission que m'ont confiée les Provençaux et les Génois. Aussi la mènerai-je sans faillir.

Je regrette toutefois que la Vicomtesse de Biscarosse ait été également blessée dans ce combat qui n'est pas le sien. Veuillez je vous prie lui transmettre mes voeux de prompt rétablissement.

La prochaine fois que vous souhaiterez venir en Provence, je vous conseille de nous faire connaître officiellement votre arrivée et d'éviter de vous faire accompagner d'armées sanguinaires.





Puis elle sonna son secrétaire :

Yvain, faites envoyer un messager à Valence puisque la route est libre aujourd'hui. Qu'il ne traîne pas, les armées ennemies pourraient revenir.
_________________
Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Ladoce
[Aix - Hors des murs - nuit du 21 au 22 janvier 1458]

Il était tard dans la soirée. On les appela pour leur demander de se préparer à sortir.

L'effervescence l'espace d'un instant, avant de remettre tout le monde à l'heure. L'ennemi n'était pas là, mais il fallait sortir montrer à leurs guetteurs, que nous nous étions toujours en place.

Les hommes commençaient à comprendre, la guerre pouvait être courte et brutale ou longue et usante, qu'importe, ils étaient là et le resteraient jusqu'à la fin. Les différentes interventions de la Marquise, de la Comtesse, ou même simplement de leurs officiers les gardaient en haleine.

La nuit se déroula dans le calme absolu. Pas de rigolade mais pas de stress. Une sortie...simple et paisible...à attendre un ennemi qui tous le savait n'oserait pas s'approcher encore.


[Aix - Hors des murs - le 22 janvier 1458 à l'aube]

Un pigeon porta un message à Ladoce. Elle ne l'ouvrit que pour la forme. Elle avait bien vu tard dans la nuit ce qui s'était passé non loin d'elle, mais après tout, même si elle ne cautionnait pas, elle pouvait comprendre. Elle fit brûler le parchemin, le soleil se levait, la journée serait belle. Il lui en avait suffit de peu la veille pour que son esprit soit apaisé. Elle se surprit un instant à penser à autre chose qu'à la guerre, des choses de la vie bien plus agréable qui lui permettaient sans cesse de se rappeler pourquoi elle aimait tant la vie, et cela la fit sourire.

_________________
Ladoce de Lorso
Vice Chancelière de Provence
Porte Parole du Conseil Comtal, par intérim
Formatrice au CFPP
Sergent aux douanes de Forcalquier
Iskander
[Aix - 22 janvier 1458]

Un tambour !

Iskander était fifre, et un imbécile avait lancé qu'on irait pas au combat sans avoir un fifre ET un tambour ...

Et, comme de juste, pas moyen de trouver un tambour dans toute la ville !

On avait même tenté d'en fabriquer, mais on manquait de peaux : toutes avait été vinaigrées pour protéger les hourds contre les incendies ...

Le bon côté des choses était que tout le monde avait cherché ce satané tambour : l'armée de Provence n'était peut-être par sûre de gagner, mais elle voulait se battre !

Nous avions retourné la ville de la cave au grenier.

Puis l'heure nous avait rattrappés ... et la faim : toujours pas de tambour, et le fifre préparait la tambouille.

Iskander avait mis la main sur des basses pièces de mouton qu'il avait faites cuire à l'étouffée avec du vin, des carottes, des pois chiches, du miel, des cristaux de sel de camargue, de l'huile, des oignons, des racines de gingembre râpées, quelques grains de poivre de Ceylan, du safran, et des fruits séchés : figues, raisins et même des dattes d'Alger oubliées par un marchand maure qui s'était enfui à la venue de cette guerre.

Le tout promettait d'être bon.

Autour de lui, la rumeur s'affolait : pas de tambour, pas de combat !

Il leur fallait un tambour !

Iskander espérait que ce repas leur remettrait les idées en place ...


C'est prêt !
Pedro.


[ campement d'AIX]

IL voulait voir la guerre.....Pour la voir il l'a vue, elle est maintenant gravé a jamais dans sa mémoire. Il ne sera plus le même....plus jamais le même.
Cette nuit aura été la plus difficile pour le gamin depuis le début des combats.
Pedro s'est retrouvé nez à nez alors qu'il ravitaillait nos bons archers de provence en flèches, avec un soldat orléannais.
ce Fut d'abord le silence, le soldats devait surement être surpris de se retrouver en face d'un gamin haut comme trois pommes...Ils se jetèrent un regard...Pedro eu l'impression que ca a durer des heures cet échange visuel......Il regarda autour de lui et s'apercut que les archers étaient malheureusement tous morts.
tout ces bons pères de famille, tous ces artisans, tous ces hommes qu'il avaient côtoyés pendant les évènements n'étaient plus.
Les larmes lui montèrent instinctivement, ces pensées devenaient meurtrières ,confuses....
Aussi dans un sursaut, il leva son baton et courra dans la direction du soldats d'Orléans en hurlant
"Un provençal n'abandonne jaaaaaaammmmaaaaiiiiis!!!!!"

le coup porté était insignifiant pour un soldat revêtue d'une cuirrasse, par-contre la réponse ne se fit pas attendre. Pedro vit une énorme lame s'abattre sur lui, il eu a peine le temps de déployer son bouclier acheté quelques jours auparavant. La lame vint exploser le bouclier a Pedro qui se retrouva sans défense et comme unique arme un bâton.Un autre coup vint effleurés sa joue, lui laissant une entaille sur la joue droite, son sang coule, ces larmes aussi.LE gamin à peur pour sa vie, aussi il balança quelques coups de pieds dans l'entre jambe de son agresseur, ce qui lui permis de s'échapper et de se cacher dans un tonneau de bière vide ou presque jusqu'au petit matin.
Au petit jour Pedro est exténué, sa blessure s'est arreté de saigner mais il a le visage plein de sang , ces habits sont méconnaissables, déchirés, ensanglantés et boueux.....
le Gamin pense à ces amis de Toulon, il lui manque émormément.Il se demande si ils vont tous bien.Il se demande si Farwen est toujours à la mairie, il prie pour elle.Est ce que Spada resiste aux attaques des armées? il prie pour elle, et GAlaad? son poto ou est il? et Gisla? son amie qui lui avait déclarer sa flamme quelques temps auparavant, que sont il devenue au milieu de tout ca? je prie pour eux.
Pedro s'agenouilla devant son tonneau de bière et pria le très haut, il lui demanda de protéger tout ces amis surtout les plus petits.....

Le jour venait à peine de se lever, on entendait encore les combats faire rage au loin. Dans le campements des soldats, des gémissements de douleurs s'élevaient, on se serait crus aux royaumes des morts, une vision apocalyptique pour un gamin de cet age là....
a demi mots le gamin se dit a lui même:

"- Mes amis vous me manquez, z'ai hâte de rentrer maintenant, z'ai peur, ze suis blessé ."


Pedro errait a travers le campement avec un regard vide et sombre.Il cherchait plus ou moins l'infirmerie mais en vain, les hommes étaient dans le même état que lui et ne se souciait guère du gamin.....
a cause du coup porté par ce soldat Pedro était en indisponibilité pendant un jour, il en profitera pour se reposer qui sait........

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c'est celui qui dit qui y'est!!
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