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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

--Narrateur_felin
Rp de la bataille lancé sur un sujet plutôt neutre pour que les deux camps puissent poster: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=44155246&sid=nBcFjCrn3klj8RUhSi7t0dvDa#44155246
Madnight
GARNISON DE FORCALQUIER - MATIN DU 23 JANVIER 1458


Mad ne pouvait plus bouger. Ses yeux pesaient lourd et restaient clos. Elle entendait un vague brouhaha autour d'elle.
Quelqu'un épongeait son visage avec de l'eau. Un peu de fraicheur sur ses joues en feu.
Quelques flashs revenaient dans sa mémoire meurtrie.
Le combat, ce guerrier menaçant en armure face à elle, ce coup d'épée, cette douleur dans la poitrine. Une lueur blanche, un gout de sang dans la bouche... puis le néant.
A présent, elle ne ressentait aucune douleur, elle flottait dans les airs.
Elle était revenue chez elle, à Forcalquier. Elle buvait du rosé avec son amie Belli auprès du vieux lavoir. L'eau était aussi fraiche que celle qu'elle sentait couler sur son visage. Mais soudain l'eau du lavoir devint rouge sang, elle se penchait et au lieu du reflet de son joli visage, c'était celui ricanant de la mort. Puis deux mains décharnées sortaient de l'eau, essayaient de l'agripper et de l'entrainer dans le lavoir. Cauchemar.
Elle poussa un hurlement, et ouvrit les yeux brusquement.
Aristote lui donnait une seconde chance.
Belissende_de_biel
GARNISON DE FORCALQUIER - MATIN DU 23 JANVIER 1458

Beli et Al etaient entrés de plein fouet dans la bataille , l'affrontement couvait depuis quelques jours et cette fois on y etait vraiment ....
Elle suivait son epoux , l'épée à la main , esquivant comme elle pouvait les coups qui pleuvaient sur leur passage .

Son épée et ses mains rougies par le sang de l'ennemi , elle frappait comme jamais elle n'avait eu à le faire jusqu'à present .
Voyant quelques uns de ses amis tomber sous les coups des soldats ennemis , Madnight , Brutal , Galin et plein d'autres encore , la fureur grondait en elle .

Ils avançaient pas à pas , se frayant un chemin dans les rangs ennemis , puis reculant sous de nouveaux assauts , pour ensuite reprendre le dessus .
La bataille etait acharnée et sanguinaire , il n'y avait pas de place pour la pitié , ni pour la peur , qui malgré tout vibrait au plus profond d'elle .

Tel un rêve , elle vit soudain un flot de soldats ennemis fondre sur elle , elle jeta un regard desespéré à Max et Al1 qui etaient à ses côtés depuis le debut des affrontements, elle les vit se jeter devant elle et se battre avec acharnement .

Max fut le premier a ployer sous les coups d'épée vigoureux de l'ennemi , elle n'eut que le temps d'apercevoir la blessure qu'il venait de recevoir à la cuisse avant d'entrendre un cri effroyable et de voir son epoux Al1 tomber sous les coups mortels .

La rage au ventre et le visage baigné de larmes , elle s' elança à son tour. Petite , agile , se faufilant , les forces decuplées par le chagrin , elle ne fit pas de quartier et ne connut de repos que lorsque les derniers assaillants furent au sol , continuant de planter son épée dans les corps sans vie , avec acharnement et hurlant sa douleur....


[Un long moment plus tard ]

Les blessés etaient emmenés les uns après les autres afin d'être soignés , elle vit Max et Mad , ainsi que Brutal et Galin et tant d'autres encore ...

Elle revint sur ses pas , le visage , les mains et les vêtements couverts de sang et de boue , trainant son épée , epuisée , vidée de toutes ses forces , le pas de plus en plus lourd au fur et à mesure qu'elle s'approchait du corps de son tendre epoux .


Elle le vit , etendu au sol , le corps inerte , les yeux clos , il semblait dormir ...
Eclatant en sanglots , elle lâcha son épée et son bouclier avant de s'agenouiller près de lui .
Elle lui caressa le visage en murmurant son nom , ses mains s'agripperent à lui , le secouerent alors que de sa gorge sortait un hurlement de desespoir .....


Tu n'as pas le droit Al1 de Koenigs !!! Tu m'avais promit de toujours rester près de moi , de ne jamais me quitter !!!!
Tu devais m'aimer pour l'eternité !!!
Tu n'as pas le droit tu entends !!!
Reviens mon tendre chevalier , mon epoux , mon amour .....


Le corps secoué de sanglots convulsifs , Beli se laissa glisser sur lui , le serrant dans ses bras , très fort , si fort ......
Les yeux fermés elle avait l'impression de l'entendre respirer , d'entendre battre son coeur à nouveau


"entendre battre son coeur"

L'information arriva à son cerveau embrumé par le chagrin et elle ouvrit les yeux en realisant ce que celà impliquait .
Aristote lui rendait son epoux , celui qu'elle aimait plus que tout ...

Elle se redressa vivement , arracha frenetiquement la chemise de son epoux et realisa que la lame d'épée etait passée bien près du coeur , tellement près ....
Alors dans un sursaut d'energie , elle hurla


Ici !!! Vite !!!!
Venez !! Il faut l'emmener à l'infirmerie !!!
Depêchez vous , il est mal en point !!!!
S'il vous plait , il faut qu'il vive !!!!


faisant signe aux autres soldats encore vaillants de venir l'aider à emmener son epoux au campement , direction l'infirmerie ......

_________________

Epouse du tendre et merveilleux Al1 de Koenigs
Ladoce
[Campement des soldats, le 23 janvier 1458]

Les soldats étaient revenus au campement. Le premier combat avait été rude. L'ennemi avait reculé et subi des pertes, mais c'était le cas ici aussi.

Les blessés avaient été menés à l'infirmerie. Quand elle revint, elle s'adressa à ses soldats.


Je suis fière de vous, vous avez bien combattu. Nous recommencerons encore et encore tant qu'ils n'auront pas complètement rompu.


Puis elle s'isola. Elle avait fait une promesse qu'elle n'avait pas pu tenir. Elle s'en voulait pour ça. Elle lui avait promis qu'elle ne laisserait rien lui arriver, et pourtant, aujourd'hui elle était belle et bien mourante.

Elle serra les points et c'est à présent de haine qu'elle fut envahie.


Par mon épée ou par mon sang, tu seras vengée...

_________________
Ladoce de Lorso
Vice Chancelière de Provence
Porte Parole du Conseil Comtal, par intérim
Formatrice au CFPP
Sergent aux douanes de Forcalquier
Al1
GARNISON DE FORCALQUIER - MATIN DU 23 JANVIER 1458

Al1 respirait péniblement, entendait un brouhaha, des ombres se déplaçaient devant lui,
Il se battait pour garder un semblant de conscience, ses yeux se fermaient.

_________________

Epoux comblé de la belle et tendre Belissende
Damemyrjan
[Campement des soldats, garnison de Marseille, le 23 janvier 1458]

Aucune idée du moment de la journée. Le soleil était haut mais brillait peu...ou trop...
Elle avait des difficultés à garder les yeux ouverts. Et lorsqu'elle les ouvrait, ce n'était que qu'un spectacle de sang, de désolation,
d' amputations, d'impuissance qui s'offrait à elle.

Elle s'était cru morte lorsque ce sauvage l'avait atteinte à la jugulaire.
Ses quelques notions de médecine lui laissait entendre qu'elle n'y réchapperait pas.
Elle avait réchappé à une première attaque où elle avait été bien secoué. Ce sauvage en avait profité, il a bien vu qu'elle était affaiblie.

Jamais, au grand jamais, elle n'accepterait de se faire diriger par ces lâches de françois!

Cette râge intérieure se transformait en râle. Elle avait prié si fort que la vie était revenue en elle, si faiblement, mais elle était là.
Il lui faudrait du temps pour panser ses blessures.

Allongée à même le sol sur un drap maculé, elle ne sentait plus ses jambes.
Elle avait un mal de tête effroyable, elle n'arrivait pas à parler, sa gorge brulait litteralement.
Elle n'était qu'un tas de souffrance, elle avait soif, elle voulait dormir...non, il ne fallait pas dormir.

Dire qu'elle commençait à s'ennuyer avant cette nuit de cendres...

_________________
Gaspard
Campement des soldats, garnison de Marseille, le 24 janvier 1458

Gaspard arriva au campement couvert de sang, ce n'était pas le siens.
Il vit Myrjan à terre et accouru auprès d'elle.
La gorge serrait, plus aucun son n'en sortait. Beaucoup de ces amis Marseillais étaient tombés, il plongea son regard bleu azur dans celui de son amie.
-Ne nous quitte pas Myrjan, pense à tous ceux qui compte sur toi là-bas et qui attendent ton retour.

Il s'assoit auprès d'elle, là prend dans ses bras pour essayer de calmer ses douleurs. Un soupir, elle s'est endormie dit-il à voix basse.

Ses pensées aller vers Kalaha gravement blessé et tous les Provençaux qu'il connaissait et qui gisaient sur un lit.

Il ne laisserait pas les François lui saper le moral, il repartirait gonflé à bloc pour sauvegarder La liberté de sa chère Provence.


"Digo li que vengon ! No pàsaroùn !"
_________________
Altina
Campement des soldats, garnison de Marseille, le 24 janvier 1458

Engagée la veille, Altina arriva maculée de sang. Elle n'avait comptée que quelques hommes des armées adverses, tellement il en arrivait de partout.

Revenue au camp, elle erra çà et là, à la recherche de visages connus, pour se poser et reprendre le mouvement d'espoir qui l'avait fait entrer dans le combat.

Elle vit une souche près d'une tente. Elle s'y asseya.

Elle lacha son épée à ses pieds, la regarda, celle qui n'avait servit qu'aux exercices dans son jardin. Elle l'avait fait...elle avait tué. Le premier,...pour elle... La Provence en valait cette peine. Sa dernière discussion, elle l'entendit encore à peine. Mais son désir de défendre sa patrie, sa liberté, son peuple digne, elle l'avait encore en elle. Elle observa autour d'elle, puis brièvement semblait-il, elle ferma ses yeux.


Pour mes enfants....
_________________
Iskander
Campement des soldats, garnison de Marseille, le 24 janvier 1458

Altina a écrit:
Pour mes enfants....


Dame Altina ... elle s'était jointe au combat également !

Iskander l'aida à s'asseoir et lui porta un bol de soupe chaude ...

Elle ne semblait pas le reconnaître.

Il lui dit doucement.


Vos enfants sont en sûreté, à Marseille.

Mes soeurs les gardent. Soyez sans crainte.

Ils vont bien.
Doch
Infirmerie, 23, 24 et jours suivants.

Murmures qui flottent dans les airs. Murmures, qui peu à peu se transforment en voix.
Halo lumineux, douce chaleur sur son visage. Entrouvrir les yeux, puis les ouvrir, et se rendre compte qu’il s’agissait d’un rayon de soleil égaré là.
Tourner la tête, apercevoir des lits, nombreux. Point tous occupés encore, mais pour une bonne partie déjà. D’amis, de connaissances, de Provençaux.
Et venir s’entendre dire qu’elle a été sérieusement blessée, qu’elle se trouve dans l’infirmerie provençale et devra garder la chambre quelques jours encore. Mais, elle s’en est relativement bien tiré, là, autour d’elle, il y a bien plus grave.
Elle esquisse un sourire, léger hochement de tête, signe qu’elle a compris. Et des yeux qui se referment, la voilà replongée dans le sommeil réparateur.

Quelques heures encore, une présence aux côtés du lit. Elle entrouvre ses paupières, observe son visage, tente d’y mettre un nom. Le reconnaît alors pour un de ses gens. Gens… Maison… Galaad !
Ajouter dans un souffle, voix peu assurée encore, inquiète surtout.

Galaad ? Il va bien ? il n’est pas sorti la nuit dernière j’espère ?

On la rassure, oui, il va bien, si on est ici, c’est pour lui porter du courrier, arrivé la nuit dernière. La baronne avance alors la main, la valide, pas l’autre bandée et immobilisée avec le bras incriminé, demande qu’on lui remette le pli, pressée de savoir qui lui a écrit.
Ouverture, dépliage, lecture.


Citation:
Ma Délia, ma Doch, ma cousine, mon amie,

Je tremble de te savoir là-bas, même si je sais que rien ni personne n'aurait pu t'empêcher d'y aller. Fais attention à toi, Alex a besoin de sa cousine bien vivante et pleine de sourires et d'amour, pas d'un souvenir!

La guerre, théatre de grands exploits, est surtout source de larmes et de désespoir, de trahisons et de désillusions. Pour quelques glorifiés, combien seront tombés?

Peut-être la maternité me rend-elle lâche? Aurais-je pris les armes si je n'avais pas été maire et mère? Le moment du choix n'est pour moi pas encore venu, je n'ai pas la réponse à ces questions.

Si je me ronge d'angoisse à ton sujet, à votyre sujet, Alex lui va bien. Lui et la mamé profitent pleinement de cet hiver froid et humide : la mamé se remplume et trouve des herbes qui la ravissent, Alex reste au chaud et au sec et dort tout son soul, entre deux tétées. La mamé jette régulièrement je ne sais quelle plante au feu, et l'air humide et malsain de l'extérieur devient dans la maison sec et purifié, apaisant et légèrement odorant... un régal! Y a-t-il un lien? Nous dormons tous les trois très profondément, malgré les soucis de chacun : légers maux d'estomacs pour Alex, rhumatismes pour la mamé, et tout ce que tu devines pour moi.

Tout ça pour te dire que nous t'attendons tous avec grande impatience.
Je te confie en la garde d'Aristote, gare à lui s'il t'arrive quoi que ce soit!

Je t'embrasse de trop loin,
ta cousine,
Flo.


Un sourire, à nouveau. Et de demander qu’on lui apporte de quoi écrire. Il faut qu’elle réponde, qu’elle la rassure.

Citation:
Ma chère cousine,

Décidément, je crois que tes lettres ont le don de m’apporter le sourire juste quand il le faut. Hier c’est un rayon de soleil qui m’a réveillée, aujourd’hui, c’est ce pli.

Je reprends la plume pour te répondre depuis un lit de l’infirmerie.
Mais s’il te plait, ne t’inquiètes pas, je vais bien ! En moins d’une semaine, il n’y paraitra plus et je pourrai sortir d’ici, comme neuve.
J’ai simplement reçu je ne sais trop comment un coup d’épée dans le bras lors des affrontements de l’autre nuit. Ah, elle est douée ta cousine, une nuit à peine, et déjà hors-service. Il va falloir que je me trouve un nouvel écu d’ici quelque temps également, ayant perdu le mien suite à ça. Bien dommage, il m’avait bien servi jusque là.
Enfin…
Je vais bien, c’est l’essentiel. Et je t’interdis de prendre la route jusqu’Aix pour venir m’achever !

Ne va pas faire comme Galaad… Oui, Galaad… Je ne sais si tu as croisé Spada ces derniers jours mais, je lui ai écrit l’autre soir. Notre jeune ami n’est plus à Toulon, il est ici, à Aix. Après être passé par Brignoles sous le nez des français. Heureusement, tout s’est bien passé pour lui, mais, je te laisse imaginer ma surprise en débarquant en taverne il y a deux jours pour le retrouver là, en grande discussion avec tout un public.
Bref, il va bien, je lui ai offert de loger à la maison évidemment, et… il voulait simplement nous dire à Benquoi, Flore et moi qu’il nous aimait avant qu’on ne se fasse tuer.

Après ces quelques lignes, je vais devoir te laisser. Je repose cette plume, il va falloir que je dorme et me repose, pour être sur pieds le plus rapidement possible.

Je vous embrasse tous deux bien fort, Alex et toi.
Délia.


L’écriture moins droite, moins assurée sur la fin que le début. Mais bon, ça reste lisible. Relire d’ailleurs, replier ensuite le parchemin, et le confier à l’homme qui lui avait apporté la première lettre, le chargeant de faire parvenir sa réponse à bon port.
Et enfin, elle céda à la tentation et laissa ses paupières se clore sur deux yeux fatigués…

_________________

CaC de Provence
Gaspard
Campement des soldats, garnison de Marseille, le 25 janvier 1458


Gaspard aperçu Alti assise sur une souche, le visage blafard, les yeux mis-clos.
Il se précipita et l'aida à rejoindre l'infirmerie où Myrjan gisait sur un lit.
-Ne te fais pas de soucis tes enfants sont en sécurité.
-Repose toi, je vais chercher Doch, pour qu'elle ne soit pas toute seule là-bas.

Tout va bien mes Amies, reposez-vous, je veille.

"Digo li que vengon ! No pàsaroùn !"
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Benquoi
Campement de Ben, Taverne Municipale d'Aix

Et une blessure...une!
Dés la première escarmouche, Ben tomba, fauché par une lame aiguisée...On avait pris soin de son corp malingre en le lovant dans un lit bien plus confort que le sien...
Aux petits soins, il avait du mal à quitter son alitement...
Mais le Dimanche...faut faire l'effort...


A vot' bon coeur, Msieurs Dâââmes!!

Il tendait la main, comme à son habitude sur le parvis de la Cathédrale...mais là, au lieu des quelques deniers...

40...45...50!...55!!!

Oui...la guerre avait aussi du bon...jour de manche faste pour ce contre héros...55écus sonnant et trébuchant...

Nom d'une Bite!

Il se précipitait vers l'auberge et claqua l'intégralité de l'aubole...
Et il va bouffer quoi maintenant?
Ha-ha, mais oui vraiment ce Ben là, merite un grand coup de pied dans le derch...
Alidor
[Infirmerie d'Aix le 25 janvier 1458]

Sur son lit Alidor était songeur, il n'avait aucunes nouvelles de sa promise Neptunael ni de ses deux enfants Nolwenn et Nicolas.

Il demanda à l'infirmière un bout de parchemin, ainsi qu'une plume et de l'encre. Ayant reçu ce qu'il souhaitait, il griffonnat quelques mots ...
Citation:

Ma chérie,
Je suis allité ici à Aix à l'infirmerie avec une belle entaille dans la jambe. Mais ne t'inquiete pas, je suis bien soigné et ma blessure cicatrise convenablement.
Je me ronge d'angoisse à ton sujet, comment vas-tu, et les enfants, dont je n'ai aucunes nouvelles.
Dans 3 ou 4 jours je serai sur pieds, du moins je l'espère.
Ecris-moi par messager ou par pigeon, afin de me donner de vos nouvelles.
Je vous aime et vous embrasse tendrement.
Alidor

Il remis son billet au Lieuteant Ladoce qui était venu lui rendre visite et espérait avoir réponse au plus vite.
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Benquoi
INFIRMERIE D'AIX

De retour en zig-zag sur son lit d'hopital, Ben s'allonga...il était bien ici...
Il regarda passer le Lieutenant Ladoce...
Il l'avait toujours trouvé drôlement bien branlée...un tit cul incroyable ce Lieutenant...
Il espérait de tout coeur que rien n'arrive à ce charmant céans lors des combats à venir...
Tout en imaginant un assault entre eux-deux, il se toucha le nez et se rendit compte que le sang coagulé avait totalement obstrué ses naseaux...
Il y passa l'index et en retira une boule rougâtre...
Il était hors de question qu'il tacha son nid douillé avec ce mucus sanguinolant...
Un coup de tête à droite...à gauche...outre le derriere lieutenantesque, rien à l'horizon...
Il fit une sphère plutot reussie et la balaça sur le lit d'à côté ou il reconnu ce pauvre Alidor qui se fendait d'un pli...

Ali?
Il me reste 10écus. Si tu vas me chercher des bières en Taverne, je te laisse en boire une. T'es d'acc?
Altina
Les yeux fermés, le temps paraissait interminable. Des images, des cris, les armes s'entrechoquant... le sang, les morts. Tout cela tournait vivement dans sa tête. C'est alors qu'Altina entendit une voix plutot familière. Elle ne reconnut pas l'homme sur l'instant, incapable de sortir le moindre son de sa bouche. Elle l'écouta comme elle put:

enfants .. sûreté.. Marseille.

...sans crainte...bien.


Ses enfants? cet homme la connaissait sans nul doute. Elle n'eut pas le temps de réfléchir, un autre homme aux traits tirés mais bienveillants arriva vers elle aussi.

Des expressions tout aussi familières.


repose toi...

Elle s'allongea sans demander son reste, s'endormit un temps.

Quelques heures plus tard...

Altina se leva et se retrouva à l'infirmerie. Elle observa autour d'elle et vit une marseillaise qu'elle connaissait: Dame Myrjan.

Elle s'en approcha:


Par Aristote, vous êtes bien amochée. Je vis refaire votre pansement, çà ira vite.

Le temps qu'elle s'occupa d'elle, Altina lui parlait calmement:

Vous êtes courageuse et battante, çà va aller, je ne m'en fait pas. Surtout dormez tant que vous le pouvez. Je repasserai tout à l'heure.
Elle lui serra doucement la main et s'écarta pour laisser la jeune femme tranquille.
Elle se dirigea vers l'entrée de l'infirmerie. Le soleil tombait déjà.
Que va-t-il nous attendre demain? Combien d'hommes et femmes supplémentaires tomberont? Une chose était certaine.

Pour la liberté de la Provence...
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