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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Belissende_de_biel
Je pensais que ce RP Camp des Provençaux etait ouvert à tous et permettait à chacun de vivre sa bataille !

Apparemment ce n'est pas le cas , donc je laisse Beli en plan et ne participerai plus à aucun RP en Provence !

Bonne continuation et amusez vous bien !!

_________________

Epouse du tendre et merveilleux Al1 de Koenigs
Al1
je vous laisse jouer entre vous, sans plus rien pourrir, merci et bon jeu

_________________

Epoux comblé de la belle et tendre Belissende
Iskander
[Aix, nuit du 3 au 4 février]



Ombres dansantes … le goût de fer … la douleur …

La Nuit … la Nuit était là …

Un gamin terrible m’observait, l’air mauvais …

Et Dame Istanga … son aura toujours aussi grande …

Fuir …

J’étais lié …

Impossible …

Elle me regarda puis me parla, comme à travers un voile d’eau …


Citation:
Je vous avais prévenu, pour le feulement...

Dites, vous l'auriez vraiment fait?

Vous m'auriez tuée?


Une question douce …

La tension du moment passé revient … j’avais fait ce choix … pour elle …

Je l’avais fait.

La réponse vint …



« Oui.


… oui, vous m’aviez prévenu.


Et oui … je l’aurais fait.


Pas parce que j’en avais prêté serment, ni par devoir … ni par peur …


Ce soir … le château sera pris.


Ils montent les bûchers dehors …


Vous avez déjà vu quelqu’un brûler ? »



Les paroles coulèrent …



« Il n’y a pas de miséricorde pour les vaincus … je n’en ai pas vue depuis le début de cette guerre …


Ceux qui ne sont pas emportés par les leurs sont achevés, les femmes pénétrées, forcés, violées, avant d’être tuées … ou après avoir été tuées … par beaucoup. Certains jeunes gens aussi.


Pas de prisonnier.


La foule dehors est remontée contre vous. Vous n’auriez pas eu de procès. Juste un lynchage.


Certains veulent brûler les « sorcières » …


Ils ont prévu de la poix. Ils en enduisent les vêtements et la coiffe.


Le bûcher qui s’embrase provoque la peur … les fagots fument.


La sorcière tousse, hurle de terreur, supplie, invective … maudit …


La chaleur n’est peut-être pas encore intense, mais les flammes dansent … une escarbille suffit à enflammer la poix.


Alors … la sorcière s’embrase … elle hurle … on peut voir les cloques qui se forment en un instant puis éclater, … la chair se racornir … les hurlements encore jusqu’à ce que les flammes s’engouffrent dans sa bouche … le corps bouge encore un moment après, avant de s’effondrer, englouti par le brasier …


Je vous aurais tuée pour vous faire échapper à cela.


Pas par devoir … je n’aurais pu. Ni par peur.


Oui, je vous aurais tuée. »


Et maintenant … et maintenant … le gamin approchait.


Darius. Enfant cruel.


La Renarde … j’eus une envie terrible d’aimer, encore … de marcher avec elle sur les chemins … tout cela allait s’achever d’un coup de lame.


Tout cela j’avais été prêt à l’enlever à Dame Istanga, sans lui laisser le choix …


Je regardai l’enfant venir … et, à travers lui, au-delà de lui ... au-delà de ces murs, de cette obscurité, je regardai la Renarde, assise, son regard clair sur le monde, son amour … garder ces derniers instants à partager son regard … à aimer, encore un peu, à chaque souffle … à chaque seconde d’éternité, jusqu'à la fin …

…/…


[HRP : Le RP se poursuit ^^]
Zorane
Encapuchonnée, sur le chemin qui la menait à Aix, Zorane entendit une voix...une voix qu'elle connaissait bien...compagnon d'arme par excellence...

Il semblait en mauvaise posture...une femme, un enfant...il était leur prisonnier...

bien à l'abri des regards, elle contourna les lieux pour s'approcher de son ami...lentement...doucement...comme une louve...d'un pas de velours...

pour elle même Zorane chuchota tout en prenant son bâton bien en main...


attendre...patience...qu'il vienne ce gamin, qu'il approche encore un peu d'Iskander

Ils étaient si proche l'un de l'autre, le gamin et Isk...

Zorane sortit de l'ombre des arbres, frappant violemment de son bâton l'enfant qui tomba lourdement sur le sol, surpris et étourdit par cette attaque...

Elle profita de ce moment de confusion, qu' Istanga soit trop loin pour intevenir, pour couper les liens qui maintenait son compagnon...


debout Isk! vite il faut partir!

Zorane aida son ami à se relever et le tira à travers les bois...
_________________
Zefamousmitch
Zefamousmitch regarda l'image cocasse du fier guerrier la lourde épée à la ceinture qui s'en allait... Labourer un champ de maïs... Il s'étira en grand sortant d'une confortable nuit dans un lit, chose que ses 8 jours de voyage dans la campagne lui avait fait ardemment désirer.

Amuse toi bien Tchan, mais un soc sera bien plus efficace que ton épée je pense. Mais bon, ne t'inquiète pas, on va pas trainer ici, peut-être que demain on va reprendre la route pour Aix pour se dégourdir un peu! Mais avoue quand même que cette halte nous a fait un peu de bien, juste ce qu'il faut pour être requinqués avant la bataille!

Je ne sais pas si on ira vraiment se battre, mais à Aix je pense qu'on aura plus de chance : les français préfèrent de loin les capitales en feu aux petites villes de province.

_________________
Ancien maire de Fribourg
--_darius


Aix, une aube grise de février

Depuis la prise du château, Darius suit Istanga dans tous ses déplacements.
Tous.
Cette nuit ne faillit pas à la règle, il a juste pris du retard.
Sharpey s'est échappé, il a dû lui courir après.
Il faut savoir que ce singe est précieux. Mais là n'est pas le propos, pour l‘instant.
Darius est en retard.
Trop en retard pour empêcher le combat entre Istanga et Iskander, mais pas assez pour permettre à ce dernier d’accomplir son sombre dessein.

Un coup de bâton sur le crâne, et hop! Déconfit, l’assassin en devenir.
Darius l’aurait volontiers achevé, mais Istanga n’apprécierait pas.
D’ailleurs, elle lui ordonne de lui lier les mains, ce qu’il fait rageusement, le regard dur.

Sa presque mère demande au berger s’il l’aurait vraiment tuée. Darius sait que oui. La réponse le met en rage, il ne la comprend pas.


Toi veux tuer Istanga pour protéger elle! Toi fou à lier. C’est d’ailleurs ce qu’il est, le vilain, lié…Si être dans mon pays, moi te trancher la tête! Si traîtres veulent brûler Istanga, moi les tuer. Tous. Moi brûler Provence. Toute.

Mais il ne peut continuer, ni Istanga intervenir.
Sharpey regarde, d’un air condescendant, un nouveau personnage ploper en plein milieu de la scène, sur le chemin de ronde du château.
Cette jeune femme, sans doute adepte des super-héros, assomme de belle façon Darius, libère Iskander de ses liens sous le nez d’Istanga, et se téléporte avec lui dans les profondeurs des bois.

Tous les groupes de maréchaux, ainsi que les nombreux défenseurs, en restent pantois.

Dire que c’est Istanga qu’on veut brûler…
Istanga
Aix - Plop en plein spot

J'écoute Iskander me conter les motifs qui le poussaient à vouloir m'accorder une mort...douce.

Médusée. Je suis médusée.Pourquoi voudrait-on nous brûler, ma soeur et moi? Mais Darius intervient déjà, il ne comprend pas, lui non plus. Il menace.

Puis Sharpey, qui fait son malin, vient là comme un cheveu sur la soupe. Je lui colle une torgnole pour le calmer.

Enfin, je me tourne vers Iskander, toute rage contenue.

Mais pourquoi me contez-vous ces horreurs? Et pourquoi devrait-on nous brûler? Le bûcher est pour les sorcières, non? Et n'est-ce pas coutume angloyse?

Je me radoucis et ajoute :

Merci en tout cas, mon ami, d'avoir voulu m'épargner cela. Vous savez, nous, les loyalistes... on ne vous pendra ni ne vous mettra au bûcher. Nous sommes des gens raisonnables.

Tout en parlant, je cherche un moyen de l'amener vers les geôles du château, en prenant soin de passer à proximité du bois et d'éviter mes compagnons d'armes, pour que les boulets -de canon- d'en face fassent leur office.

_________________
C'est toute l'histoire de ma vie.
Tchantches
Tchantchès avait entendu Zefa tandis qu'il s'éloignait.

La journée paisible lui avait permis de remettre de l'ordre dans ses idées.

Vraiment le climat par ici était plus doux qu'en Helvétie et la végétation lui rappelait un peu de l'Italie beaucoup moins de la Syrie.

Oui vraiment la Provence serait une belle place pour mourrir, mais il espérait que les autres ramènerait sa dépouille en Helvétie.

hè, hè, il voyait déjà Zefamousmitch râler à cause de l'odeur pendant tout le voyage.

Déjà que vivant il puait plus que les autres ...
On le lui disait touyt le temps.

C'est que Tchantchès était convaincu que d'enlever la crasse favorisait la maladie, car on enlève une protection.
aussi ne se lavait t'il vraiment que par politesse et quand l'odeur était insoutenable pour les autres.
Iskander
Aix - Orée des bois dorés du castel

Les paroles de l'enfant cruel ... n'étaient point cruelles.

Leur justesse me mordirent plus que sa lame. Et le Primate d'insister ...

J'écoutais... avoir les mains solidement ficelées semblait libérer le regard, l’oreille, le goût … l’âme.


Puis Dame Istanga s'emporta ...


Mais pourquoi me contez-vous ces horreurs? Et pourquoi devrait-on nous brûler? Le bûcher est pour les sorcières, non? Et n'est-ce pas coutume angloyse?



Pas seulement angloise ... l'église aristotélicienne tue les femmes qui ne sont pas "comme les autres".

J'en ai vu ... c'étaient des femmes belles souvent, à l'intelligence vive, à la parole juste et acérée, révoltées toujours ... on les disait hystériques ... possédées .... alors, pourquoi voudrait-on brûler Dame Flore et Dame Istanga ...

Ma mère avait échappé au bûcher ...

Je baissai la tête, incapable de répondre.

Dame Istanga se radoucit et ajouta :

Merci en tout cas, mon ami, d'avoir voulu m'épargner cela. Vous savez, nous, les loyalistes... on ne vous pendra ni ne vous mettra au bûcher. Nous sommes des gens raisonnables.


Je ne pus que murmurer un petit "merci".

J’étais encore en vie … Je ne le réalisais pas encore bien. Je le croyais, sans le croire ...

Je repensai à la Renarde … elle devait bien se gausser de moi … non … elle ne se gausserait pas ... J’aspirai à la revoir, plus que tout.

Cette guerre absurde finira.

Mais en verrons-nous la fin ? … oui. Mais les morts en seront libérés les premiers.

Je me tournai vers Dame Istanga. Elle pouvait se gausser … il y avait de quoi.

...

Il y eut un éclair de regards. Un éclat étrange. Un voile de Nuit.

Je ne sais.



Puis une furie déboula, surgissant de nulle part … Zorane !

Un coup bien ajusté fit choir Darius.

Zorane m’agrippa et m’entraîna dans une course folle, vers Aix, vers notre destin …

Zorane, compagnon d’arme … elle rirait de cette mésaventure … aventure … avent. Ou pas …

Je priai doucement en courant avec elle …

Si je t’oublie Cité de la Paix,
que ma main droite m’oublie,
que ma langue s’attache à mon palais, si je perds ton souvenir,
si je ne t’élève,
Cité de la Paix, au somment de ma joie


Merci Zorane ...
--El_aj_ouwi
Avant de bruler quelqu'un.. .il faut prendre le château.. à l'importe quel prix.
Galoche
États d'âme

Depuis quelques jours, depuis la défaite française en fait, la guerre avait changé de visage. Mais était-ce une défaite? Le champ de bataille s'était déplacé en les murs de la capitale. Et là, on voyait le frère se battre avec le frère, le voisin, jadis ami, devenir suspect, l'épouse se faire occire par le mari... La haine étendait son aura rouge sang dans le cœur des Provençaux. Là, était peut-être la victoire des François.

Galoche, entre tour de garde et tentative d'assaut contre les murs du Château, avait pris le temps de visiter le marché. Certes, il y avait encore de quoi manger... pour qui avait bourse pleine. Le vagabond devenu combattant, il refusait de se considérer soldat, songea aux pauvres va-nu-pieds qui auraient eu la force de ce trainer dans cette ville.

Quel vision de la vie auront ces pauvres gens?

Que pouvait y faire un Galoche happé par cette guerre? Il n'avait pas de réponse. Pas certain que quelqu'un en ait une, occupé que l'on était tous à vouloir imposer notre avis à coups d'épée ou de gourdin.

Cette guerre, Galoche l'avait commencée, et si la bonne fortune lui prêtait vie, il la finirait. Mais après, il savait ce qu'il ferait:

Partir loin, sur la route, respirer l'air du temps, faire avec ce temps qui passe sans plus s'en soucier, n'avoir d'autres projet que de trouver un coin pour y dormir à la nuit venue Et réfléchir au moyen de faire la nique à la haine. Vaste programme!
N'est-ce pas là, la vraie liberté?


Sans doute il ne trouverait jamais mais, déjà, l'autre jour, au moment de l'assaut perdu contre le Château, il s'était interrompu dans sa course pour cueillir une petite fleur bleue. Ses pensées avaient quitté le champ de bataille quelques instants, las de cette violence qui au total, laisserait longtemps une plaie ouverte dans l'âme provençale.
De retour au campement, il avait chargé une tourterelle de porter la petite fleur à une amie très chère qui se trouvait sur un chemin, quelque part loin de tout çà. Une manière, déjà, de s'en aller...
Hersende
Au pied des remparts d'Aix, dans le camp provençal, 7 février 1458

Hersende reposa le rapport qu'elle était en train de lire avec un soupir de lassitude. Les deux dernières journées avaient été éprouvantes. Organiser la révolte avec la Comtesse contre l'avis de la majorité des membres de l'Etat-major parce qu'elle ne voulait pas faire couler le sang de Provençaux innocents, engagés dans la maréchaussée sans savoir les risques qu'ils couraient, avait drainé toute son énergie.

Toute la journée du vendredi avait été consacrée à l'organisation, toute celle du samedi aux rappels et au décompte du nombre des insurgés. Il fallait absolument submerger les défenseurs sous le nombre des assaillants et grâce au soutien des Génois cela avait été le cas : ils avaient été plus d'une centaine à s'emparer sans violence du château comtal.

Aujourd'hui ils avaient pu savourer le plaisir d'arpenter à nouveau les couloirs du château, de retrouver le conseil comtal. Mais dans quel état... Les caisses non seulement étaient vides mais accusaient un trou de 9000 écus, les rapports des mines en indiquaient deux fermées et deux sur le point de s'effondrer faute d'entretien... Les dossiers de procès s'entassaient dans le greffe du tribunal... Les "libérateurs" de la Provence avaient fait bien des dégâts!

En tout cas un nouveau conseil était reconstitué, qui travaillerait de pair avec les autorités légalement élues. Aujourd'hui il avait fallu parer aux urgences, aider les conseillers à trouver leurs marques, essayer de réparer les mines, assurer la sécurité... mais l'essentiel était désormais en place... Elle pouvait s'accorder un moment de détente... dès qu'elle aurait rédigé avec Ledzeppelin la proclamation qu'elles devaient adresser aux Provençaux pour les informer de la situation et les rassurer.

La Comtesse arrivait d'ailleurs suivie du fidèle Yvain, qui bien qu'ayant dû troquer son confortable bureau d'Avignon pour une misérable table d'écriture, semblait toujours aussi à l'aise et compétent.

Hersende se leva et alla embrasser sa vassale qui était très pâle, à peine remise de sa récente blessure.


Led! quel plaisir de te revoir au camp! Mais assieds-toi, tu m'as l'air encore bien fragile.

Tout en la conduisant à son fauteuil, elle continua à l'adresse de son secrétaire :

Yvain, vous pouvez vous installer là, nous allons vous dicter le texte... Voyons... Provençales, Provençaux...

Non, l'interrompit la Comtesse, Peuple de Provence Libre...

Oui, tu as raison, Led. Peuple de Provence Libre.
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Ledzeppelin
Au pied des remparts d'Aix, dans le camp provençal, 7 février 1458

En regardant à la portière de la tente de la Marquise, Led voit sa Marraine et Souveraine en train de décider d'une proclamation à faire en leurs deux noms comem toujours d'ailleurs. Elle sourit en la regardant ... Dieu quelle Marquise avait donc la Provence ... belle comme le jour, attachée à chacun dans ce pays et forte .... toujours si forte ...

Mais Led l'interrompt :



Non, Peuple de Provence Libre...

puis réfléchissant elle laisse sortir les mots qui venaient les uns derrière les autres. Yvain écrivait avec peine pour arriver à suivre ce flot qui sortait après toutes ces émotions.

Peuple de Provence Libre !

En ce jour nous faisons une proclamation !

Aix en Provence !

Aix ville prise,
Aix, ville pillée,
Aix, ville martyrisée,
Mais Aix ville résistante,
Mais Aix, ville révoltée avec l'aide des villes de Provence et des soldats Gênois,
Mais Aix aujourd'hui rendue au pouvoir légitime, sorti des urnes.

A vous tous, petits comme grands qui avez jour après jour tenté de renverser ce pouvoir pris par des traîtres, alors que vous combattiez un ennemi venu sur notre sol les armes à la main, aujourd'hui, vous avez enfin réussi.


C'est vous la Provence ! Celle qui n'abandonne jamais ! La Provence qui ne plie pas ! La Provence Résistante ! C'est vous ! La Provence en ce jour a montré son Honneur et sa Fierté. Oui car Plutôt la Mort que la souillure comme nos amis de Bretagne le disent si joliment dans leur langue : kentoc'h Mervel Eget bezan saotret !

Nous pouvions déloger les traîtres avec nos armées, mais au prix des vies de plusieurs d'entre vous. Et .... en ce jour terrible ou des Provençaux auraient du taper sur d'autres Provençaux, tout s'est fait sans violence. Réussir avant mais serait-ce au prix de la vie de frères prenant la vie d'autres frères .... ? Le choix a été fait et grâce à vous, la chance plus faible de réussite s'est transformée en victoire non-violente. En ce jour du Seigneur, nous ne pouvons que lui en rendre Grâce.

Nous remercions en ce jour aussi l' armée de Gênes qui nous a permis de relever la tête. A eux je dis en même temps que toute la Provence : GRAZIE GENOVA !

Bienvenue aussi à nos amis Helvètes qui viennent nous soutenir dans la suite de cette guerre. Gagner un combat n'est pas gagner la guerre et nous en sommes conscients. Provençaux, nous auront encore de durs moments à passer.

En effet l'ancien Conseil, nous pouvons vous le dire maintenant a laissé un trou de - 9'000 écus dans les caisses, 2 mines sont prêtes de s'effondrer et 2 sont fermées. Provençaux, ces hommes et ces femmes ne sont que des vulgaires brigands.

Donc aujourd'hui grâce à vous, le Château Comtal est rendu à ses propriétaires : Vous par le choix que vous aviez fait aux dernières élections. Le nouveau Conseil est formé d'érudits de notre chère université pour la plupart. Certains vous sont inconnus, mais tous sont des hommes et des femmes de très grande valeur. L'ancien Conseil dans la mesure du possible les aidera et les guidera dans une tâche qu'ils ne connaissent pas pour certains. Mais ensemble nous ferons face. Je suis donc toujours votre Comtesse Légitime et Messire Minos est le Régent qui tiendra le gouvernail.

Nous ne vous promettons pas de rétablir la situation immédiatement, mais nous allons nous efforcer de stabiliser notre économie. Tous ensemble retroussons nos manches sans désarmer car l'ennemi reste à notre porte

Pour la Provence Libre, pour le Marquisat...

Hersende de Brotel
Marquise des Alpes Occidentales


LedZeppelin
Comtesse Légitime de Provence Libre



Une fois le texte recopié par Yvain il était prêt. Les deux femmes apposent ensuite les sceaux et la proclamation était envoyée par tout le Comté.
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Tchantches
Citation:
08-02-2010 04:07 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Ewaele et de Grimoald.


A peine l'escarmouche terminée, soldée par la mort des imprudents, Tchantchès rencontra Zefamousmitch sur les remparts d'Aix.

Dis donc, j'espère qu'on va avoir d'autres aventures que ces simples ghors d'oeuvre, je veux du costaud moi.
Lothem
[Draguignan – 8 février 1458]

Après une longue chevauchée, Lothem et le chef de l’ACL avait enfin pu rejoindre le groupe de lausannois avant Ventimiglia. Suivirent en guise de retrouvaille quelques vives discussions et remontrances de la part du Lieutenant Général à ses soldats.
Lothem, le fribourgeois, ne connaissait aucun membre du groupe et laissait faire. Un souci de communication avait fait perdre deux jours au groupe, au LG de prendre les dispositions qu’il voulait et de se remettre en question…ou pas.

Le jeune homme suivait les autres, apprenant un peu chaque jour à connaître ses compagnons de route bien que l’ambiance n’était pas au beau fixe.
Ses propres démons se faisaient moins pesant ces jours-ci et il s’ouvrait d’avantage aux nouvelles rencontres qu’il n’avait pu le faire il y a de cela 4-5 jours. O non, il ne les oublierait pas pour autant. Mais il se sentait plus léger, plus apte à entamer des discussions, plus aise à rigoler des blagues des soldats car il avait pris une décision.

C’est ainsi que se passa la fin du voyage ; des visages maussades des premiers jours après la rencontre entre les groupes, suivirent, au fur et à mesure de l’approche de la destination, des sourires qui s’affichaient plus distinctement sur les visages.

Ils étaient entrain de discuter des nouvelles qui leurs parvenaient de leurs cantons respectifs quant le meneur annonça qu’on approchait de Draguignan.
Un lit, un bon lit enfin, après des jours et des jours à dormir auprès d’un feu, sans même une tente pour s’abriter.
Tous semblaient ravis d’arriver à leur première destination provençale.

Quelques heures plus tard, ils s’annoncèrent à la porte du bourg. Les gardes étaient méfiants. N’était-ce pas une tromperie de l’ennemi ? Que voulait ses étrangers venus de si loin ?
Il fallut rassurer les gens d’armes de la ville avec quelques piécettes pour qu’ils laissent entrer les compagnons.

Les rues étaient presque vides, les rares badauds les regardaient passer du coin de l’œil et semblaient méfiant.
Bref, l’ambiance dans la ville n’était pas des plus joyeuses malgré la victoire il y a peu des armées provençales et génoises.

C’est dans l’auberge dans laquelle ils avaient trouvé logement qu’on leur rapporta que les révoltes dans la ville se succédaient et que ce n’est que ce matin qu’un fidèle au marquisat put reprendre la direction de la mairie. Ils apprirent aussi que s’ils étaient arrivés la veille ils n’auraient guère eu beaucoup de bières à se voir proposer.

Louez soit le Très Haut qui veille ainsi sur notre réconfort ! disait Lothem en tendant sa chope, sourire en coin.

Le rouquin avait cependant des missives à rédiger. Il s’excusa et regagna sa chambre demandant à ce qu’on l’informe cependant des suites du voyage.

La première était pour l’avoyère. En tant qu’avoyer adjoint, il se devait de faire ce qu’il pouvait, même à plusieurs kilomètre de la, pour aider son canton. C’était aussi l’occasion de donner des nouvelles à Cleophee.

La suivante devait être portée aux fribourgeois et autres suisses arrivés depuis quelques jours en Provence afin de les informer de l’arrivée de quelques renforts.



A Lionel, Zefa, Tchan, les autres fribourgeois et les autres helvètes présent à Aix.

Je vous signale mon prompt rétablissement. L'aubergiste grassouillet auprès duquel vous m'avez laissé à Alessandria avait quelques talents de médicastre et à pu, à force de potions dont je n'ose imaginer la teneur, me remettre d'aplomb assez rapidement.
Après quelques péripéties dont je vais vous passer les détailles, j'ai pu rejoindre un groupe de lausannois de renfort qui passait par ma route.
Nous avons fait les derniers kilomètres nous séparant de Provence ensemble.
Aujourd'hui nous sommes à Draguignan, dont la mairie semble fort agitée, demain Brignoles.
J'espère que vous vous portez tous bien et que vous avez reçu bon accueil.

J'ai nouvelles à vous apporter : les élections ont eu lieu en confédération et sans surprise c'est Helvetie lève toi! qui a gagné. Le chancelier sera surement Shadow...ou bien Heimdal. A voir...
Comme d'habitude, il y a encore des sujets de discordes entre les cantons. Mais ca, vous savez tout comme moi qu'il semble impossible que les cantons s'entendent de trop.
Pour ce qui est de Fribourg, il risque d'y avoir un procès tonitruant entre Carlabesque et Takka. Peut être les fribourgeois se rappellent du procès de Chevesch qui ressemblait plus à un spectacle. Allons nous rater l'acte 2 avec Carlabesque ?
Sinon l'adjudant Chamosard est toujours captif de brigand. L'avoyère a du mobiliser les hommes pour le retrouver. L'armée le recherche en dehors de la ville et la prévôté dans les murs de Fribourg. Il parait qu'ils ont eu fort à faire dans le quartier populaire.
Pour les autres cantons je n'ai guère reçu de nouvelles.

Voila ce que j'ai pu recueillir comme informations de nos pays. La confédération est loin de notre corps mais toujours présente dans nos cœurs.

je me réjouis de vous revoir tous en pleine santé, préparez les fûts de bière. C'est que la route m'a donné soif. D'ici deux trois jours je serai parmi vous.

Que le Très Haut vous garde,
Lothem


La dernière quant à elle était pour une personne qui lui était chère, source de ces tourments, et qu’il voulait contacter avant, peut être, de trépasser, avant qu’il ne soit oublié, car il devait se faire pardonner. Mais les mots étaient difficiles à trouver et l'encre séchait vite. Plusieurs fois il dut recommencer avant d'arriver à la version finale.



Ma chère, ma très chère Barba,

tu ne sais à quel point il m'a été difficile de prendre cette plume pour t'écrire ces quelques mots.
Oui j'ai reçu ta dernière missive. Oui j'ai été assez lâche pour ne pas te répondre de suite. Oui j'ai cru que tu parviendrais à m'oublier et moi à t'oublier...

stupide chimère !

Si tu savais quels tiraillements m'accablent...
Depuis mon retour, je ne cesse de penser à ma faute qui ne sera jamais lavée, qui ne pourra jamais m'être pardonnée.

Et pourtant mon désir est de tout oublier, est de faire comme si cette parenthèse honteuse de ma vie serait à jeter dans les ordures.
Je nous vois au bord du lac de Grandson, je nous vois dans cette clairière dans la forêt de Fribourg, je nous vois auprès du feu à la Bonne Tablée, toi et tes massages, toi et tes tisanes et je pleure ces temps perdus.

Je suis las de tout. Si ce n'est pendant quelques périodes, et ce grâce à une amie qui m'est devenue chère, je n'ai plus l'impression de vivre, je ne suis plus rien.

Si je t'écris maintenant, c'est qu'il me faut te dire que la lâcheté m'a sans doute poussé à prendre la route vers la Provence.
Peut être es tu au courant qu'il s'y passe une guerre.
La Provence contre le roi de France, l'indépendance contre la tyrannie, la liberté contre les chaines.

Mais si je suis venu me battre pour leur liberté, je suis avant tout venu aussi me battre pour ma liberté.
Je n'ai pas peur de mourir en ce jour. Non je n'ai pas peur de quitter cette vie qui n'a plus la même saveur.
Mais j'ai peur de partir sans avoir pu te dire comme je regrettais le temps passé, comme je m'en veux de t'avoir abandonné. Aucune justification à cela, le Très Haut nous a donné l'amour, et je l'ai renié. Toutes les souffrances physiques que j'ai enduré ne peuvent justifier cet oubli. Pour ca je mérite milles fois l'enfer lunaire.

Barba, ma Barba, tu me manques terriblement et je n'ai que faire de toutes les rumeurs ou vérités qui circulent à ton sujet si elles tendent à nous éloigner.
Je te connais. Je sais comment tu es. Si même il s'avérait que tu as changé, que tu as rejoins ceux que j'ai toujours combattu, je sais qu'au fond de toi il n'y a qu'amour du prochain et foi en l'être humain.

Barba, ma Barba, je vais peut être mourir sur un sol qui n'est pas le miens. Je vais peut être abreuver de mon sang une terre que je n'ai pas travaillée de mes mains. Mais je le fais pour la liberté, pour ma liberté. Si je n'en reviens pas, s’il s'avère que je trouve mon salut dans la mort...pardonne moi ma lâcheté !

Lothem


Le point final était mis sur cette lettre qui disait tout ce qu'il avait sur le cœur depuis des jours. Lothem regardait le coucher de soleil, accoudé à la fenêtre de laquelle il venait de lâcher ses pigeons.
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