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[RP ouvert] Camp des Provençaux et alliés

Tchantches
Tchantchès avait reçu une missive du brave Lothem.

Il n'était pas noble Noir mais au moins il avait une foy sans faille en Aristote et en l'église aristotélicienne. Tchantchès avait beaucoup d'estime pour le jeune patricien.

Il décida de sa mauvaise écriture, de lui répondre.



Lothem, Mon ami,

C'est un étrange pays que la provence, la nuit, l'eau ne gèle pas et il ne faut pas briser la galce pour se rincer le matin (tu sais que je ne me lave poour ainsi dire jamais)

Je suis bien aise de ton prompt rétablissement, je sentais que la vie n'allait pas te quitter de sitôt.

Ici on a perdu de toute façon beaucoup de temps, les bataille se font chaques fois avant qu'on arrive et à part quelques énergumènes suicidaires, nous n'avons pas encore eu à affronter un réel danger.

Irais-je jusqu'à dire que je m'ennuie ?

Je n'ai même pas un hérétique ou un réformé à me mettre sous la dent. Le climat doux du pays est pourtant propice à la bataille, il ne faut pas, comme chez nous, attendre le fourrage d'été pour faire bataille.

Les français ne font pas preuve de beaucoup d'intelligence, mais ça, je sais que tu n'en seras pas supris, cela n'a jamais été le meilleur de leur qualité.

Je pense toutefois qu'il est prévu que des armées ennemies montrent enfin leur petit bout de nez, je sens que je vais enfin pouvoir éviscérer à nouveau et étripailler quelques esgourdits de bonne facture.

Rejoint nous vite, et saignons les ensemble, veux-tu ?

Ton éternel ami, Tchantchès, capitaine à l'ACF et Sénéchal de la noblesse Noire.


Il prit le pigeon envoyé par Lothem, mais celui-ci avait perdu sa bague.
Il lui enfonça le message dans le fion en disant :


- tu ne vas pas loin, surtout ne pète pas pendant le vol hein ?
Zefamousmitch
Cette nuit là des intrus tentèrent de franchir les lignes provençales... L'alerte fut déclenchée et ne sachant combien d'ennemis se présenteront tous les helvètes se lancèrent à l'assaut comme des bêtes sauvages... Zefamousmitch, qui avait mis du temps à trouver son épée, rejoignit un peu en retard ses compatriotes qui étaient en cercle autour de... Il ne savait quoi et qu'ils matraquaient méthodiquement avec leurs armes diverses.

Zefamousmitch rejoignit Tchan, car il savait qu'il avait toujours bon goût dans le choix de ses cibles, brandit son épée et tapa sans réfléchir là où Tchan tapait déjà :

Citation:

08-02-2010 04:07 : Vous avez frappé Grimoald. Ce coup l'a probablement tué.

Lorsque tout cela se calma, il regarda enfin sur quoi il tapait à la pâle lueur de la Lune. Il distingua le corps de deux pauvres voyageurs couverts de sang. Nettoyant son épée Tchan lâcha laconiquement :
Dis donc, j'espère qu'on va avoir d'autres aventures que ces simples hors d'oeuvre, je veux du costaud moi.
Zefamousmitch fit une moue contrariée
Mouais, j'ai connu plus marrant comme bataille... Le français c'est comme la choucroute, ça n'est bon qu'en grande quantité...
Le regard de Zefa se pencha à nouveau sur les cadavres sanguinolant qui gisaient et geignaient au sol.
Rhooo, les pauvres, qu'est-ce qu'ils ont pris... On devrait ptet les emmener à l'infirmerie, si on fait vite il ne devraient pas avoir trop de séquelles...
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Ancien maire de Fribourg
Ledzeppelin
LedZeppelin sur les remparts attendait l'arrivée des renforts venus d'Helvétie.

Un nuage de poussière à l'horizon ... mettant la main devant elle elle aperçoit au loin un groupe de cavaliers, en voyant les étendards flotter dans le vent, elle sourit.

Agitant un mouchoir vers un observateur en bas, elle déclenche l'arrivée d'un groupe en bas.

Les enfants avec des fleurs dans les mains criaient comme la Comtesse leur avait gentiment demandé :


- Bienvenue en Provence Libre ! Bienvenue à Aix !

A chacun des soldats d'Helvétie un enfant donnait son bouquet à ces rudes soldats des montagnes.

Descendue du rempart et s'adressant aux Helvètes, la Comtesse LedZeppelin :


- Bienvenue à vous Peuple Libre venu aider un autre Peuple Libre, comme vous l'avez vous-même dit dans votre offre acceptée de grand coeur.

Cette invasion nous touche au plus profond de notre être et JAMAIS nous ne plierons de notre gré devant quiconque nous n'avons pas choisi. Seule la force y parviendra .... ou n'y parviendra pas .... et cela avec votre aide et celle d'autres peuples Libres.

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Alex4634
[Campement des soldats, Garnison de Marseille -le 10 Février 1458,dans l'après midi]

Alex arriva après des jours de voyage...il avait bien changer depuis sa dernière rencontre avec sa marraine.
Barbu, les cheveux long, sale, il arpentais les allées du camps en cherchant sa marraine du coin de l'oeil.
Du coin de l'œil car tout ces corps meurtrie, cette souffrance...lui donner un peu la nausée, pour lui c'était les 1er vrai blesser qu'il voyait.


Marraine? MARRAINE?
Tu est là?
Marraine!

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Ex Lieutenant de la légion Poitevine
Ex Joueur de soule dans l'équipe de Poitiers
Ex conseiller municipal de Poitiers
Alidor
Alidor, sergent de l'Ost de Marseille, se tenait sur les remparts au côté de la Comtesse. Comme elle, il vit des cavaliers helvètes entrer dans la ville.

Une chose l'avait pourtant fort surpris, il avait vu sur un étendart le blason de son pays d'origine, la Cité ardente, celle qu'il avait du fuir depuis maintenant plusieurs années.
Il descendit en vitesse les escaliers qui menaient à la porte de la ville et apostrophat le cavalier en question.


Bienvenu Messire,
Je me présente Sergent Alidor de Brivioulle, de l'Ost de Marseille, je vous souhaite la bienvenue chez nous.
Mais puis-je vous demander d'ou vous provenez avec l'étendart de la Cité Ardente sur votre bliaud ? Faisons plus ample connaissance voulez-vous, j'ai de quoi vous rassasier et de quoi boire dans ma tente.

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Max12
Ville d'Aix, 10 février 1458

L'attente....un des pires choses dans la guerre, Max s'occuper comme il pouvait entre patrouille dans le camp et inspection dans Aix, il salua les soldats et volontaires qui croisaient sur sa route, la tension était la cela se sentait, la rue menant au castel était assez calme, quelques sentinelles surveillée d'un œil vigilants au cas si un ennemis viendrait à surgir mais cela était peu probable.

Le conseil félons se terrait quelque part dans Aix sa agaçait Max, comment peut on être lâches comme sa ? Autant assumer les choix et les actes que l'on fait. Il salua les gardes en faction devant l'entrée du castel et rejoignit parmi les dédales des couloirs, la chambre des gardiens de l'Ost.

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--Landrine
Une missive, un messager essoufflée peureux craintif , pas donnée a tous de pouvoir passer les barricades mais son message avait été gracieusement payé en écus sonnants.

Missiveeeeeeeeeeeeeeeeee pour messire Max12

Pas envie de trainer dans le camp vu les têtes qui passaient par la il déposa la missive et repartit

Citation:
max12 traître du Rouergue, max12 traître de la France, tu a fuis du Rouergue, comme bientôt tu fuiras de Provence, puisse la faucheuse se coller en ton âme et devenir ton amie.
Damemyrjan

[Campement des soldats, Garnison de Marseille -le 10 Février 1458,dans l'après midi]


Myrjan se trainait de cahute en cahute, essayant de se rendre utile par ci par là.
Elle réconfortait les soldats mal en point grâce à sa réserve de sardineille.
C'était bonheur de voir des sourires se former sur ces faces défigurées, sales, lasses, épuisées. Une gorgée de soleil, une gorgée de plaisir au milieu de ces amoncellements de linge sale, de boue, de détritus.
Elle-même n'était pas belle à voir, elle aurait besoin encore de plusieurs jours de repos.

Mais le campement semblait ragaillardi depuis la reprise du château!
A l'infirmerie, même les amputés dansaient sur leur unique jambe! Les manchots n'avaient aucun mal à lever le coude...
Ils savaient, tous, qu'ils n'étaient pas au bout de leur peine.


Citation:
Marraine? MARRAINE?
Tu est là?
Marraine!


Myrjan reconnut aussitôt l'accent de son filleul Alex. Elle chercha du regard d'où venait cette voix si familière.

Alex? Alex? c'est toi? Où es tu?

Malgrè la crasse, elle le reconnut de suite.


Alex, te voilà enfin!
Tu as peut-être l'impression que tu arrives trop tard, mais je crois, que nous aurons besoin de toi. Il y aura encore des morts hélas. Mais je te sais courageux.
Allons, viens t'installer, je vais te faire découvrir une boisson de mon invention: c'est de l'alcool de sardine.
Une lampée, et tu es prêt à traverser les Alpes!!

_________________
--Antonin_de_la_botte
[10 Février - Fin d'après midi sur le maquis de Provence, quelques part près d'Aix]

Sur la colline, cachée à l'ombre de quelques pins parasols, une cabane de berger se dresse face au mistral glacé. À l'intérieur de l'abri de pierres grossièrement empilées, un homme se repose. Il n'est point berger, non, l'homme est de ces marchands qui ont le monde entier pour marché, et qui pour un brin de rêve vous en importe directement l'objet par les chemins détournés.

"Directement", car le prix ne souffre d'aucune taxe ajoutée.....

"Chemins détournés", c'est qu'il s'agit d'éviter les douaniers.....

Vous l'aurez sans doute compris, l'homme est contrebandier. Antonin de la Botte, dict "le Janissaire" parmi les siens, colporte sa vieille carcasse et sa hotte depuis déjà moult années. Un traceur de routes comme il en existe peu encore...... Mais pour le vieil idéaliste qu'il est, le profit du voyage n'a jamais vraiment été dans sa bourse, plutôt dans les souvenirs qu'il charrie comme un livre précieux...... Souvenirs qui lui reviennent à la figure comme une soule qui rebondit. Le vieil homme sourit en relisant un message reçu au matin.

Citation:


Salut Janissaire,

Je me suis laissé entendre dire que tu trainais tes bottes dans le Sud. Sache que je ne suis sans doute pas très loin. La troupe est enfin là pour se joindre aux réjouissances...... Paraitrait que la bataille qui s'annonce sera de la plus grand élégances, à voir partout toutes ses bannières flotter avec prestances. Sous laquelle je me suis rangé? Tu me connais.......

Cela dit, parlons bannières, parlons aussi soldats.... À force de manquer d'action, on commence aussi à manquer de boisson...... C'est une des raisons pour laquelle je prends la plume. N'aurais tu pas quelques contacts dans la région pour nous livrer discrètement quelques barriques? C'est que défaite ou victoire, il faudra bien quelque chose pour y boire......

"Deux sentiers toujours se recroisent" comme on dit..... Malgré les circonstances qui m'ont conduites ici, ça sera pour moi grande joie que de te saluer au carrefour......

Et aux félons, dis leur bien de notre part que peut être on les épargnera s'ils nous refilent leur pastaga......

Prend soin de toi,



...



Le parchemin n'est pas signé, mais le vieux contrebandier n'a aucun mal à reconnaitre l'écriture, même s'il la sent bien moins hésitante qu'autrefois. Un sourire qui se dessine sur ses lèvres. Ainsi, son vieux compagnon de route est entré en Provence. Sourire qui se fait plus âcre en songeant au fracas de l'acier raisonnant depuis des semaines sur la région.

"War never changes"

Un brin de fatalisme dans le murmure, mais déjà son moral implacable le redresse et le Petit Sentier l'appelle à lui. Le parchemin retourne dans sa manche alors qu'il sort du cabanon, enfile sa hotte sur le dos, et décroche la longe de sa mule de l'arbre. Au petit pas, il descend la colline. Son âge comme ça se faire sentir, et c'est plus souvent l'animal qui le tire que l'inverse. À peine avait il reçu le courrier qu'il avait pris sa décision. La bibine, il irait la livrer lui même, sachant bien qu'il n'y avait là que prétexte pour se revoir.

Ainsi le voilà à nouveau sur la route, trimballant dans sa hotte fromage de chèvre et jambon fumé en abondance, quelques bouteilles d'élixirs choisis, laissant à la mule la responsabilité des deux futs de vin. Un homme, un animal, et quelque chose qui en ces temps biens durs s'apparente à une fortune. Impossible diront certains. Mais quand on colporte des rêves, rien n'est impossible, seulement, il faut parfois savoir y mettre le prix. D'ailleurs, le brave paysan visité dans la matinée n'a pas hésité à se faire fournisseur d'une partie des marchandises contre la bourse bien remplies d'écus d'or et d'argent. D'où vient cet or? Dur à dire, le contrebandier restant étrangement muet dès que la conversation aborde ses sources...

Trouver n'importe quoi n'importe où et n'importe quand, ça n'est en somme pas très compliqué pour un bon contrebandier. Le problème majeur consiste toujours à faire passer la marchandise d'un point A à un point B, surtout quand entre les deux, il y a une armée à traverser. Antonin sait bien de quoi il en retourne. Il y a quelques mois de cela, une consœur à lui s'est heurtée à l'intransigeance frontalière en tentant de faire passer la frontière Artésienne à deux hurluberlus alors que deux armées champenoise campaient aux abords de Compiègne. Cruel résultat, glissant à un cheveux du trépas. Ce qui turlupine le vieux, c'est surtout qu'il est aujourd'hui face à un dilemme équivalent. Certes, il n'a pas de combattants à faire traverser, mais se faufiler entre les patrouilles des trois armées cantonnées autour d'Aix, voilà qui s'approche de l'impossible sans un sérieux coup de pouce de Dame Fortune.

Comme dans une partie de Ramponneau, la main n'est pas mauvaise, mais les cartes sur la tables dangereuses. Bijoux - pas encore trop usés par le temps - qui se resserrent dans ses braies alors qu'il approche de la route partant vers le couchant. Inutile de chercher les chemins de traverse, il ne pourra éviter toutes les patrouilles. Autant y aller au bluff.....

Sur une route de Provence, à l'horizon des murailles, cheminant guilleret à côté de sa mule, la gourdasse de picatre faisant des aller-retour entre la ceinture et ses lèvres, de loin, on peut l'entendre chanter.



Yohoho hoo, Yohoho hoo,
Je m’en vais porter le bon vin d’Alghero
Par delà les mers, par delà les flots

A l’aube nous tendrons nos voiles
Sur les quais, les derniers adieux
Mais nos cœurs déjà à mille lieues
S’évadent sous les étoiles

Le navire quittera fièrement le port
Fendant la houle de sa large coque
Une brise légère chantant dans les focs
Cette musique est notre réconfort

Yohoho hoo, Yohoho hoo,
Je m’en vais porter le bon vin d’Alghero
Oubliant parfois la mer, me rappelant ses flots



........




[édit pour ajout date dans le titre]
Alex4634
[Campement des soldats, Garnison de Marseille -le 10 Février 1458,dans l'après midi]


Citation:
Alex, te voilà enfin!
Tu as peut-être l'impression que tu arrives trop tard, mais je crois, que nous aurons besoin de toi. Il y aura encore des morts hélas. Mais je te sais courageux.
Allons, viens t'installer, je vais te faire découvrir une boisson de mon invention: c'est de l'alcool de sardine.
Une lampée, et tu es prêt à traverser les Alpes!!


Oui marraine j'ai un peu l'impression d'arriver trop tard, de plus, les gens ici sont assez confus, les choses ne sont pas aussi claires que ce que je le pensais.
Mais sache que mon amour pour la provence est plus fort que tout , cette terre que j'aime , la terre où j'ai pu te revoir, une terre que tu m'as fait découvrir et aimer.
Des fois marraine, en taverne, j'ai l'impression d'être plus extremiste que les provençaux eux même.


un petit rictus pouvait se lire sur ses lèvres.

Bref maintenant que je suis la en face de toi, on ne va pas parler de politique trop longtemps maintenant j'ai envi de me rincer le gosier avec ta légendaire boisson, l'alcool de sardine!
Celle qui me donnera le courage face aux loyalistes et aux français


Alex se demandait il était français ou provençaux au fond?
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Ex Lieutenant de la légion Poitevine
Ex Joueur de soule dans l'équipe de Poitiers
Ex conseiller municipal de Poitiers
Tchantches
Ledzeppelin a écrit:
- Bienvenue en Provence Libre ! Bienvenue à Aix !


- Bienvenue à vous Peuple Libre venu aider un autre Peuple Libre, comme vous l'avez vous-même dit dans votre offre acceptée de grand coeur.

Cette invasion nous touche au plus profond de notre être et JAMAIS nous ne plierons de notre gré devant quiconque nous n'avons pas choisi. Seule la force y parviendra .... ou n'y parviendra pas .... et cela avec votre aide et celle d'autres peuples Libres.


Tchantchès vit la belle comtesse avec qui il avait, entre autre, échangé quelques courriers.

Madame, Merci pour votre acceuil chaleureux et aussi pour votre grande grâce et amabilité.

Nos épées sont vôtre, votre cause est aussi la nôtre, nous sommes vos frères dans ces terribles épreuves. Madame, je vous offre ma vie pour la défense de votre honneur et votre pastrie.


Il s'inclina et prenant la main qu'elle tendait y déposa un baiser fictif, car il ne la toucha pas.

Puis il entendit ?



Alidor a écrit:

Bienvenu Messire,
Je me présente Sergent Alidor de Brivioulle, de l'Ost de Marseille, je vous souhaite la bienvenue chez nous.
Mais puis-je vous demander d'ou vous provenez avec l'étendart de la Cité Ardente sur votre bliaud ? Faisons plus ample connaissance voulez-vous, j'ai de quoi vous rassasier et de quoi boire dans ma tente.


Messire, ma vie est un roman, mais je du aussi quitter la cité ardente il y a fort longtemps. Je n'arbore ma propre armoirie de Tabor qu'en tant cque Chevalier de la Noblesse Noire et suis resté de coeur très fidèle à la patrie qui m'a vu naître. J'espère un jour y revenir quand le Prince évêque qui y règne sera un vrai croyant respectueux des chartes de la ville.

Pour l'heure je suis Helvète, membre du conseil du Canton souverain de Fribourg, capitaine à l'ARmée Cantonale de Fribourg et Sénéchal de la Noblesse Noire fidèle à l'Eglise Aristotélicienne Romaine, ennemi mortel du Lion de Juda et pourfendeurs des pseudo réformés, qui ne sont que l'engeance du Lion.


Tchantchès regarda l'homme avec Bonhomie, comme Lothem, et bien d'autre, il trouvait un autre citoyen issus de la belle cité mosane, cela lui chavirait le coeur et ill pensa à sortir sa bouteille de pékèt, dont il avait toujours un flacon en poche.

J'ai ici, mesire de quoi alimenter une belle discussion si le coeur vous en dit ?
Lothem
[Aix – 11 février 1458]

Aix ! Après 19 jours de voyage, Lothem voyait enfin les murs de la ville au loin.
Enfin ! Enfin, il allait pouvoir atteindre la destination tant attendue.

Les derniers lieux parcourus à un rythme assez élevé permirent à son groupe d'atteindre la cité avant le midi.
Les tentes des armées provençales étaient dressées aux pieds des remparts. L'agitation dans les campements ne laissaient aucun doutes, le pays était bien en guerre. Les hommes et femmes qu'il croisait semblaient fatigués, las du conflit, mais dans leurs yeux on pouvait percevoir cette volonté, celle qui exprimait qu'ils n'abandonneraient rien à l'ennemi, qu'ils se battraient jusqu'au bout si il le fallait.
Quel fière peuple que ces provençaux. En un sens il retrouvait ici l'esprit helvète qui, lorsqu'il est poussé dans ses derniers retranchements, arrive à mettre de coté ses différents, pourtant nombreux, et s'unir derrière la bannière confédérale. Comme se fut le cas lors du siège de Genève de cette année.

Ils furent accueillis dans la ville par un lausannois que Lothem ne connaissait pas et qui montrait sa joie de retrouver ses amis à force de grands cris et gestes. Le fribourgeois souriait en regardant les voisins de son canton s'embrasser, se prendre dans les bras, demander des nouvelles,...
Il lui tardait lui aussi de retrouver ses frères et sœurs de Fribourg devant une bonne chope. Comment se portaient-ils ? Quelles étaient les nouvelles ?

Il se présenta à celle qui semblait être le major Hélène.


Bonjour, je suis Lothem, le fribourgeois qui accompagnait votre groupe de soldat depuis Gênes. Maintenant que me voila à destination j'aimerais retrouver mes compatriotes. Puis je vous abandonner ?

Un signe approbateur de la lausannoise et, après avoir chaleureusement remercié les membres du bataillon qui l'avait accompagné jusqu'ici, le voila parti à la recherche du vieux chevalier, de son ancienne chef de bataillon, du LG de l'ACF et des autres fribourgeois.
Galoche
Quelque part dans le camp provençal, le 10 février 1458

Le Galoche dormait de moins en moins bien, d'autres armées françaises étaient venues de la même manière que les précédentes, avec l'envie de bouffer du Provençal.

Libérer, qu'il disent... Pfft! Libérer de quoi? Pas l'impression d'être enchainer moi! Enfin!

Comme Galoche dormait mal, çà le rendait grincheux. Il trainait ses savates dans le camp pour faire passer le temps tout en marmonnant dans sa barbe.

C'est çà! C'est pour nous libérer de la sieste qu'ils sont là! Savent pas ce que c'est bon une bonne sieste juste à l'ombre d'un olivier. Pis c'est bien plus productif que de faire la guerre. Z'ont rien compris, les bourricots. Forcément, chez eux, ils en n'ont pas des oliviers. Chez eux, il y a des pommiers. Pfft! Des pommiers... Ridicule, çà vit quoi un pommier, quinze ans? Vingt ans? Tandis qu'un olivier, tu le plantes et quand t'es mort, ton petit fils, ben té, il en cueille encore des olives.
J'irai pas faire la sieste sous un arbre que tu sais pas s'il ne va pas te mourir dessus pendant que tu dors.
Des jaloux, c'est tout ce que c'est.

Pis, il pleut toujours dans leur fichu pays, c'est pour çà qu'ils deviennent agressifs. Pas comme chez nous, de l'eau, y a juste ce qu'il faut pour mouiller le pastis. Si c'est du soleil qu'ils veulent, pouvaient v'nir tranquilles, sans enfiler d'armure, c'est bien mieux pour profiter du soleil. Pis, on leur en aurait offert du pastis. Le pastis, c'est comme le soleil, il y en a toujours pour les copains. Z'avaient qu'à v'nir en copain! Z'en auront pas!


Toujours râlant contre ces maudits Français qui l'empêchaient de vivre comme il le voulait,

Ben té! Tu parles d'une liberté qu'ils apportent ceux là!

Il parvint à sa tente, il s'allongea et trouva enfin le sommeil.

Pas mal de marcher un peu pour s'endormir! Les François vont te piquer un de ces roupillons quand ils seront obligés de rentrer chez eux!
Tchantches
Traversée du camp Provençal ce 11 février 1458

Tchantchès était maintenant depuis plusieurs jours intégré dans l'armée "L'Arlesienne" dirigée par Lila.

Il manoeuvrait tous les jours là où on le lui disait.

Le groupes de fiers Helvètes formait tout un bataillon et il savait que d'autres étaient arrivés fraicheement pour intégrer d'autres corps d'armée.

Les informations reçues étaient peu nombreuse, et il en était peu habitué.
Le fait d'avoir en Helvétie sa présence à l'ETAT MAJOR et ses propres sources de renseignement via le Réseau de la Noblesse Noire, lui manquait cruellement en provence où il ne conaissait presque personne, si ce n'est le Ritter Hobb de l'ordre Teutonique.

Il déambula dans le crépuscule parmi le camp provençal et observait les us et coutumes de la région.

Finalement, peu de différences entre les provençaux et les helvètes.
Moins de piques (Hallebardes) toutefois, des épées plus légères à une main, alors que Tchantchès utilisait encore la vielle arme lourde à deux mains.

Les armures étaient aussi plus légères, peut-être à cause du climat moins rude ?

tout en marchant dans sa vieille armure lourde et toute bosselée, le vieil homme avait peu fière allure. Sa tunnique était trouée ou rapiécée et rien ne reluisait, il était assez sâle et poussiéreux et sa bouche édentée ne lui donnait pas un air jovial ni avenant.

Le regard bleu acier et froid de Tchantchès n'engageait pas à la conversation, sa chasuble noire recouvrant son ancienne tunique templière, lui donnait un aspect encore plus sombre et inquétant.

Devant chaque tente où il passait, on le dévisageait bizarement. Ce qui devait le sauver c'est que son allure misérable n'avait rien de français, en effet ceux-là sont connu pour être emplumé comme des coqs de basse-cour, ce qui devait trancher avec la modestie de sa mise.

Toute la soirée il fit le compte de la valeur de ses nouveaux frères d'arme et il rentra rassuré dans le camp Helvète en se disant, que les français trouveraient ici à qui parler, sans nul doute.
Zefamousmitch
Ce matin là, Zefamousmitch se levait péniblement, la bouche pâteuse consécutive à une nuit où il passa le plus clair de son temps à cuver ses bières... Il sortit de sa tente en se grattant l'entre-jambe et constata que le Soleil était déjà très haut dans le ciel. Soudain, il vit arriver au loin Lothem qui semblait à la recherche de ses compagnons. Il l'interpella :

Lothem!!! Ha ben te voilà finalement!!! Il t'en a fallu du temps pour te remettre de ton rhume!!! Les infirmières milanaises t'ont-elles rendu hypocondriaque?

Il attrapa Lothem et le secoua vigoureusement.

T'as loupé les hors d'oeuvres, l'autre jour on a massacré deux pauvres français qui trainaient dans le coin, avec ton épée en plus je suis sûr qu'on aurait même plus pu savoir si ces cadavres étaient humains!

Il ria bruyamment

Mais t'inquiète pas : le plat de résistance est en train de mijoter à Arles y paraît!!!
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Ancien maire de Fribourg
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