Patsy
Citation:
[Aix, la veille, au soir]
En fin d'après midi et ce jusqu'au couché du soleil, tout ce qui composait le parc d'artillerie des français avait envoyé boulets sur boulets en direction de la ville. Très vite, un épais manteau de fumé avait enveloppé les campements, ce qui faisait que malgré le vent, on ne voyait pas à dix pas. Puis la nuit vint, enveloppant de son noir dais, la ville et ses assiégeants.
En bas, dans la plaine, un raffut du diable continuait. Des officiers interpellaient leurs hommes en beuglant et on n'entendait que de vague murmure sur le haut des remparts, devenus plus sûr, à mesure que le tonnerre avait cessé.
Toute la nuit durant, un vacarme assourdissant continua à troubler le silence de l'obscurité. Quelques torches par ci par là s'affichaient, un reflet d'armure, un cliquetis d'arme, rien de bien anormal. Puis petit à petit, le son se fit plus doux, plus lointain... et quelques moments avant l'aube, avant que la lumière ne paraisse, plus rien.
Quand le soleil se leva sur Aix, il ne restait du camp de siège qu'un squelette de tranchés, de pieux et de boulevard. Patiemment, alors que la fumée des bombardes cachaient toute action des yeux des assiégés, les contingents français avaient rassemblés leurs bagages et fait route vers une autre destination.
[Brignoles, à l'aube, le lendemain matin]
C'est avec surprise -du moins ils l'espéraient- que les quatres Compagnies Françaises arrivèrent devant Brignoles. Très vites, ils entourèrent la ville, interceptant tout ceux qui n'avaient pas eu le temps de se mettre à l'abris. Au Nord, devant la Porte Caramy, là où siège l'hotel de ville, Crépi Corona prit ses quartiers. A l'est, face à la Porte Saint Pierre, In Phooka memoriam, prépara ses tranchées et ses pieux. Au sud face au palais comtal et la Porte Saint Francois, les Orléanais. A là Porte est, Jean Raynaud, fut réservée aux Béarnais.
[Aix, la veille, au soir]
En fin d'après midi et ce jusqu'au couché du soleil, tout ce qui composait le parc d'artillerie des français avait envoyé boulets sur boulets en direction de la ville. Très vite, un épais manteau de fumé avait enveloppé les campements, ce qui faisait que malgré le vent, on ne voyait pas à dix pas. Puis la nuit vint, enveloppant de son noir dais, la ville et ses assiégeants.
En bas, dans la plaine, un raffut du diable continuait. Des officiers interpellaient leurs hommes en beuglant et on n'entendait que de vague murmure sur le haut des remparts, devenus plus sûr, à mesure que le tonnerre avait cessé.
Toute la nuit durant, un vacarme assourdissant continua à troubler le silence de l'obscurité. Quelques torches par ci par là s'affichaient, un reflet d'armure, un cliquetis d'arme, rien de bien anormal. Puis petit à petit, le son se fit plus doux, plus lointain... et quelques moments avant l'aube, avant que la lumière ne paraisse, plus rien.
Quand le soleil se leva sur Aix, il ne restait du camp de siège qu'un squelette de tranchés, de pieux et de boulevard. Patiemment, alors que la fumée des bombardes cachaient toute action des yeux des assiégés, les contingents français avaient rassemblés leurs bagages et fait route vers une autre destination.
[Brignoles, à l'aube, le lendemain matin]
C'est avec surprise -du moins ils l'espéraient- que les quatres Compagnies Françaises arrivèrent devant Brignoles. Très vites, ils entourèrent la ville, interceptant tout ceux qui n'avaient pas eu le temps de se mettre à l'abris. Au Nord, devant la Porte Caramy, là où siège l'hotel de ville, Crépi Corona prit ses quartiers. A l'est, face à la Porte Saint Pierre, In Phooka memoriam, prépara ses tranchées et ses pieux. Au sud face au palais comtal et la Porte Saint Francois, les Orléanais. A là Porte est, Jean Raynaud, fut réservée aux Béarnais.