*amalinea*
Néa on a un souci... Ça des soucis, elle en avait ! Plutôt plusieurs qu'un seul, mais fallait avouer que celui ci semblait de taille ! Une Ermy amnésique, c'était la cerise sur le gâteau moisi, le pompon sur le bonnet phrygien, la goutte d'eau qui faisait déborder la piscine, bref la tuile qu'elles n'avaient pas envisagées.
Faut dire qu' attifée comme elle l'était l'Ermynette, elles auraient du se douter de quelque chose les libertadiennes. Depuis quand, Ermy portait des robes à fanfreluche qu'on aurait dit une nobliaute sortie de son boudoir. Même ses cheveux commençaient à repousser, c'est dire si le monde tournait pas rond du tout.
Tout en lâchant un soupir et laissant une bordée de juron retentir dans son esprit, Néa à fait manuvrer la carriole. Ras le bol, elle en a ras le bol ! Des jours qu'elle et Diab se pèlent les moustaches dans une grange miteuse, des jours qu'elle a passé coincé dans un patelin de cul bénit à regarder s'enfuir ses illusions et se déliter le peu de lien qu'elle croyait avoir tresser et maintenant ça ...
Tranquillement, le plus naturellement du monde, La souris descend de la carriole, attrape son épée dans le tonneau de pomme de terre et s'approche de l'amnésique en chef. Il n'y a pas une once d'hésitation dans ses gestes, juste un grand, énorme, fantastique sentiment de fatigue.
Lorsqu'elle est face à Ermy, elle pousse un énième soupir, pose sa main sur son avant bras, lève son regard vers elle et lui assène un grand coup de la garde de son épée sur le crane. Le corps s'affaisse immédiatement dans les bras de La souris qui ploie à peine sous le poids. Un mois et demi à ne rien faire d'autre qu'attendre lui aura au moins permis de se faire du muscle et comme on est jamais aussi bien servi que par soit même, Néa en a profiter pour s'enfiler cote de buf et entrecôte, bavette à l'échalote et onglet sauce grand veneur... A s'en dégouter du buf, à en rêver d'une salade verte. Mais là, sur l'instant elle regrette plus son menu carnivo viandasse.
La tempe d'Ermy saigne légèrement, petite blessure sans gravité face à ce qu'elle a dut endurer. La voix se fait autoritaire, le regard ne souffre aucune contradiction. Une souris en colère c'est rare mais ça a au moins l'avantage de pas s'emberlificoter en vaine spéculation.
Diab, aide moi à la coller dans la carriole, chope son canasson et on dégage ! Ras le bol de ce coin !!!
Faut dire qu' attifée comme elle l'était l'Ermynette, elles auraient du se douter de quelque chose les libertadiennes. Depuis quand, Ermy portait des robes à fanfreluche qu'on aurait dit une nobliaute sortie de son boudoir. Même ses cheveux commençaient à repousser, c'est dire si le monde tournait pas rond du tout.
Tout en lâchant un soupir et laissant une bordée de juron retentir dans son esprit, Néa à fait manuvrer la carriole. Ras le bol, elle en a ras le bol ! Des jours qu'elle et Diab se pèlent les moustaches dans une grange miteuse, des jours qu'elle a passé coincé dans un patelin de cul bénit à regarder s'enfuir ses illusions et se déliter le peu de lien qu'elle croyait avoir tresser et maintenant ça ...
Tranquillement, le plus naturellement du monde, La souris descend de la carriole, attrape son épée dans le tonneau de pomme de terre et s'approche de l'amnésique en chef. Il n'y a pas une once d'hésitation dans ses gestes, juste un grand, énorme, fantastique sentiment de fatigue.
Lorsqu'elle est face à Ermy, elle pousse un énième soupir, pose sa main sur son avant bras, lève son regard vers elle et lui assène un grand coup de la garde de son épée sur le crane. Le corps s'affaisse immédiatement dans les bras de La souris qui ploie à peine sous le poids. Un mois et demi à ne rien faire d'autre qu'attendre lui aura au moins permis de se faire du muscle et comme on est jamais aussi bien servi que par soit même, Néa en a profiter pour s'enfiler cote de buf et entrecôte, bavette à l'échalote et onglet sauce grand veneur... A s'en dégouter du buf, à en rêver d'une salade verte. Mais là, sur l'instant elle regrette plus son menu carnivo viandasse.
La tempe d'Ermy saigne légèrement, petite blessure sans gravité face à ce qu'elle a dut endurer. La voix se fait autoritaire, le regard ne souffre aucune contradiction. Une souris en colère c'est rare mais ça a au moins l'avantage de pas s'emberlificoter en vaine spéculation.
Diab, aide moi à la coller dans la carriole, chope son canasson et on dégage ! Ras le bol de ce coin !!!